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##DROLE_D_EPOQUE-2025-09-30##

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Transcription
00:00Drôle d'époque, comme chaque matin à 7h06, ce matin c'est avec vous, François Stegois, absolument, bien sûr, d'habitude c'est le jeudi, mais là, Éric Revelle est absent aujourd'hui.
00:12Bon, le sondage choc, drôle d'époque là-dessus, parce que Sud Radio et l'IFOP, et le journal L'Opinion, avec un fait politique majeur, le Rassemblement National, qui semble hors d'atteinte pour les autres.
00:26Oui, alors là vraiment Patrick, que ce soit Marine Le Pen ou Jordan Bardella, ce sondage dit une seule chose, comme on le dit dans le sport, le RN semble tout simplement injouable.
00:35Vous savez, vous avez des équipes comme ça, vous vous dites que vous ne pouvez pas les battre, 33 à 35% en fonction des candidats qu'il a en face au premier tour, rien ne semble pouvoir faire baisser la fièvre frontiste dans ce pays.
00:47Évidemment, on parle d'un premier tour, hein Patrick, et on sait que la difficulté de l'extrême droite, c'est toujours le second tour, partout d'ailleurs, pas simplement en France, dans toute l'Europe, c'est toujours ça la difficulté.
00:58Et même si certains, aujourd'hui, veulent croire que le Front Républicain ne fonctionnera pas, c'est une forme d'illusion.
01:04Élire ou pas un président frontiste à l'Elysée, ça générera forcément une réaction dans ce pays, et bien sûr, évidemment, que le Front Républicain se réveillera.
01:13Oui, c'est ça. Mais alors, il y a deux autres enseignements de ce sondage, qui sont très frappants.
01:18Oui, alors d'abord, Patrick, c'est l'effondrement du bloc central, ce qu'on appelle le bloc central, on ne sait pas trop ce qu'on y met.
01:23Édouard Philippe atteint péniblement 19%, c'est incroyable comment il a fondu avec son entrée dans l'atmosphère.
01:30En moyenne, Gabriel Attal, 10%, Gérald Darmanin, 7%.
01:33Alors d'abord, bien sûr, il y a aussi leur propre qualité, n'est pas Emmanuel Macron qui veut, mais il paye aussi la crise politique générée justement par le chef de l'État,
01:42qui s'effondre dans l'opinion, on le sait.
01:44L'autre enseignement, c'est la gauche éparpillée façon puzzle.
01:47Ce matin, Jean-Luc Mélenchon, vous avez vu, il attaque directement notre camarade Frédéric Dhabi de l'opinion sur Twitter.
01:53Il est très sévère, il l'accuse d'avoir, comment dirais-je, truqué ce sondage.
01:57Mais il a tort, Jean-Luc Mélenchon.
01:59Pourquoi il a tort ? Parce que le fait politique, c'est que jamais à ce stade d'une campagne,
02:04Jean-Luc Mélenchon n'a été sondé aussi haut.
02:06Vous vous rendez compte que malgré le 7 octobre, il est déjà à 13%.
02:10Et malgré, et à cause du 7 octobre, on se dit qu'il aura du mal à embarquer le vote utile.
02:15Et pour ça, il est à jeu bloqué, comme Raphaël Guzman qui est à 15-16% certes.
02:21Mais oui, il monte quand même.
02:22Il est quasiment au niveau d'Edouard Philippe.
02:25Non, il a 4 points derrière Edouard Philippe.
02:28Mais alors, le problème de Guzman, c'est toujours le même problème.
02:31Il est trop à droite pour la gauche, il est trop à gauche pour la droite.
02:34Il va tenter de faire ce qu'a fait Macron en 2017, embarquer le parti socialiste.
02:38Sauf que nous ne sommes plus en 2017.
02:40Et les positions, elles sont à la fois renforcées et raidies à la fois.
02:43Le PS n'est plus l'homme malade de 2017.
02:46Il en faudra beaucoup pour qu'elle se livre à Guzman, qui est un libéral ambigu,
02:50en tout cas sur le plan économique.
02:51Là encore, n'est pas Macron qui veut.
02:53On a eu un Macron de droite.
02:54Est-ce que ce pays veut un Macron de gauche ?
02:56C'est absolument incertain.
02:58Attendez, c'était un Macron de gauche qui nous était annoncé quand même.
03:02Oui, enfin on verra.
03:02C'est devenu un Macron de droite.
03:05Attendez, attendez, attendez.
03:06Oui, enfin, un Macron de gauche, il n'a pas été de gauche très longtemps, Patrick.
03:09Non, mais je n'en sais rien.
03:10Mais à l'époque, c'était quand même ça, François.
03:12On ne peut pas dire le contraire.
03:13Mais je ne dis pas le contraire.
03:15Je vous dis juste que ça a marché une fois.
03:17Je ne vois pas pourquoi ça marcherait deux fois.
03:19Ah ben, Guzman n'est pas Macron.
03:20Oui, justement, oui.
03:22Je sais, vous adorez Raphaël Guzman.
03:24Non, je dis ça, moi, je n'ai aucun jugement par rapport aux politiques quels qu'ils soient.
03:31Alors, j'ai fait de l'analyse politique, moi, en vous disant que quand on voit ce sondage,
03:34qu'est-ce qu'on se dit ? Que la gauche, elle est à jeu bloqué.
03:37Et que, d'une manière ou d'une autre, elle s'entre-dévore.
03:40Je ne vois pas comment elle est au second tour.
03:41Bon, ben, écoutez, on y reviendra tout à l'heure, François.
03:44Oui, parce que ce n'est pas un sondage prédictif.
03:46À 8h30, dans le grand débrief.
03:49Ah ben, pas positif, Jean-Jose.
03:50Il n'est pas prédictif.
03:51Prédictif, oui.
03:52Non, parce qu'on ne voit pas le second tour.
03:54Oui, mais non, et puis, voilà, le second tour n'existe pas pour le moment.
03:58En tout cas, le second tour, il n'est pas sonné.
03:59Jean-François Akili, votre invité tout à l'heure.
04:01Bonjour, à 8h15.
04:03Et ce sera Jérôme Guedj, député socialiste de l'Essonne.
04:06Tiens, je lui poserai la question sur notre sondage.
04:08Est-ce que ça ne raconte pas une France dégagiste ?
04:11Ah oui.
04:12Tout simplement, voilà.
04:13Oui, avec son premier tour.
04:15On aura tout essayé, il reste le Rassemblement National.
04:18Je lui poserai la question à Jean-Jérôme Guedj.
04:19Nous parlerons évidemment de ce que prépare Sébastien Lecornu,
04:22avec ou sans, pour l'instant c'est sans, le Parti Socialiste.
04:25On dit donc qu'il a du temps pour préparer Lecornu, ça fait quand même...
04:28Ça mijote, ça mijote.
04:30On se l'a dit, les meilleures places, c'est quand ça mijote.
04:32Il y a un mur.
04:33Vous êtes bien, ce matin.
04:35Il y a un mur, ça s'appelle la rentrée parlementaire, il n'y aura pas l'au-delà.
04:38À moi qui s'appelle ce mur, on va voir.
04:41Ça mijote, ça mijote.
04:43Ah j'aime bien, c'est la phrase du jour, ça mijote.
04:45J'espère que c'est bon.
04:46Ça peut cramer aussi, à mon vieux.
04:47Les meilleurs plats sont ceux-là.
04:49Oui, sauf quand vous les brûlez, mon ami.
04:51Vous baissez, vous baissez.
04:52Oui, sinon ça brûle.
04:54Vous faites un peu de cuisine quand même, Françoise de Goy.
04:56Dans un instant, la cuisine des chevaliers du Fiel, évidemment, sur Sud Radio.
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