- il y a 2 jours
Avec Françoise Degois, Elisabeth Lévy et
Antoine Oberdorff (journaliste politique à L'Opinion)
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Antoine Oberdorff (journaliste politique à L'Opinion)
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
00:07Avec le Grand Débrief jusqu'à 9h, et notamment, et vous pouvez appeler au 0826 300 300 au sujet de ce sondage,
00:15IFOP fiducial pour Sud Radio et le journal L'Opinion ce matin, qui bouge un peu les lignes.
00:21Alors qui est que sur le premier tour de la présidentielle 2027, je le dis en fait tout de suite évidemment,
00:26mais qui est particulièrement intéressant, Elisabeth Lévy et Françoise Degoy sont restés, vous au 0826 300 300,
00:33Antoine Oberdoff est avec nous également, journaliste politique donc à l'Opinion.
00:38Ce qui est intéressant donc c'est que Marine Le Pen et Jordan Bardella, quels qu'ils soient finalement, le candidat, sont très hauts, 33-35%.
00:45Et derrière alors c'est la bataille avec un Glucksmann qui mord les mollets d'Edouard Philippe qui était le mieux positionné jusqu'à présent, c'est un peu ça ?
00:55Oui absolument, c'est la grande information de ce sondage, le décrochage d'un Edouard Philippe qui ne donnait pas tellement de signes de vie ces temps-ci,
01:03et qui on le voit, commence à faiblir, il n'était jamais passé sous la barre des 20% avant, là l'IFOP et fiducial le donnent à 16%,
01:12donc à finalement quelques petites longueurs d'un Raphaël Glucksmann qui lui voit que peut-être la voie pour une gauche réformiste se rouvre.
01:20Mais parmi les autres informations, il y a aussi quand même un Jean-Luc Mélenchon qui, solide sur son socle, solide sur ses appuis, est à 12-13%
01:28avec des irréductibles insoumis qui lui sont fidèles coûte que coûte.
01:32Donc on voit qu'à l'arrière du peloton présidentiel, parce que c'est bien l'arrière du peloton dont on parle, ça s'agit de beaucoup.
01:37Mais devant, et l'information majeure, c'est qu'on a un Rennes avec deux figures, deux leaders interchangeables,
01:43Marine Le Pen, Jordan Bardella, on n'est même plus sur un vote d'incarnation, si vous voulez, comme à l'époque de Jean-Marie Le Pen.
01:51C'est l'envie d'alternance. Et donc ils mettent le double dans la vue à tout leur pouture.
01:55En fait, oui, c'est ça qui est intéressant. Frédéric Dabil disait hier soir dans Les Vraies Voix sur Sud Radio,
01:58c'est que ce n'est pas de l'incarnation d'une personne, c'est finalement peu importe, entre guillemets, le candidat.
02:05C'est intéressant qu'Antoine utilise la métaphore cycliste, c'est vraiment Pogacar en réalité.
02:09Ah bon, c'était cycliste ?
02:11Ah ben oui, le peloton, alors je vous expliquerai, on joue à 15 au rugby, et on joue à 11 au football.
02:16Bon, non, non, mais c'est vraiment, vous avez l'impression que voilà, ça enroule, ça enroule, ça enroule,
02:20rien ne peut arrêter Pogacar, rien ne peut pouvoir les arrêter.
02:23Je mets quand même tous les bémols de circonstances.
02:26Vous savez très bien que l'extrême droite, son problème, ce n'est pas simplement en France,
02:30c'est, on l'a vu en Allemagne, on le voit partout en Europe, c'est le second tour, point barre.
02:35C'est-à-dire qu'à un moment donné...
02:35Ah ben Mélanie est en...
02:36Mais Mélanie, elle a fait.
02:37Moi, j'aimerais bien qu'on ne fasse pas des comparaisons qui ne sont pas raisons.
02:41Mélanie, elle a fait un revirement quasiment draguiste, si vous voulez,
02:45pour pouvoir devenir présidente du Conseil italien.
02:47Giorgia Mélanie d'aujourd'hui, ce n'est pas la Giorgia Mélanie de Fratelli d'Italia du début.
02:53Donc, on ne peut pas...
02:53Ça s'appelle le transformisme en Italie.
02:55On appelle ça le transformisme, on connaît ça sous toutes les latitudes.
02:59Donc, attention, premier tour n'est pas second tour, et je termine.
03:03Pour moi, le fait politique, ça signifie, évidemment, les fonds, Antoine a raison,
03:07mais la réalité, c'est que quand on regarde ça, la gauche n'est pas au second tour
03:10parce qu'on a un Mélenchon.
03:12C'est inimaginable.
03:13Je le redis, et Antoine a raison de le souligner,
03:15c'est inimaginable de voir après le 7 octobre
03:18tout ce qui s'est passé depuis deux ans à Jean-Luc Mélenchon à 13 points.
03:22C'est au-delà, Antoine, je ne suis pas d'accord,
03:23c'est au-delà du cercle des irréductibles.
03:25C'est-à-dire qu'il embarque des écologistes.
03:28Voilà, j'ai fini.
03:29Elisabeth.
03:29Alors d'abord, je pense que dans les bistrots, ça doit vraiment parler.
03:33Vous vous rendez compte ?
03:34Glucksmann, talon, Édouard Philippe !
03:37Alors là, la France retient son souffle.
03:39Franchement, les gars, l'événement politique, non.
03:42Je dois dire que ce qui est...
03:44Moi, ce que je regarde ça, c'est un peu de loin devant,
03:48parce que c'est pas pour...
03:49Demain, donc déjà, on a une élection présidentielle
03:52qui se joue pour un poste.
03:54Enfin, pour un ticket pour le deuxième tour.
03:57Il y a une place qui est prise, en gros,
03:59donc quel que soit le candidat.
04:01Alors, moi, je crois pas complètement à l'interchangeabilité,
04:05c'est-à-dire qu'on verra après la campagne.
04:07Ça, c'est ce que disent les gens aujourd'hui.
04:09Ils parlent d'une étiquette.
04:10On verra après la campagne.
04:12Je suis pas sûr que Bardella et Le Pen soient interchangeables.
04:16Ça, je suis pas sûr du tout.
04:19Et quant à Mélenchon, Françoise...
04:21Alors, c'est vrai, je serais très triste que la gauche
04:23soit pas au second tour, mais si elle sera représentée
04:26par quelqu'un qui...
04:27C'est très triste, mais l'arme de Crocoville, Bardella,
04:29je vous en prie.
04:30Je serais vraiment très triste.
04:32Mais quant à Mélenchon, est-ce que...
04:34Peut-être...
04:34Alors, c'est vraiment mon souhait.
04:37Mais je peux le signer.
04:39Peut-être que c'est vrai.
04:40Il me semble qu'avec ces 12-13%,
04:42Mélenchon a solidifié son socle
04:45de zozo islamo-gauchistes, antisémites,
04:48et tout ce que vous voulez.
04:48Oh, zozo, comme vous allez, attendez.
04:50Ils ont...
04:51Bon...
04:51Oui, oui, on dit c'est mis d'un socle amogochiste.
04:54Excusez-moi, j'ai...
04:54Non, mais zozo, j'ai pas ce terme.
04:56Vous ne l'aimez pas, mais moi...
04:57Il y a aussi quand même, sur le cas de Jean-Luc Mélenchon,
04:59une question qui se pose à lui.
05:01Je pense que...
05:02Juste, vous allez me dire si je me trompe ou pas,
05:04je pense qu'il n'a pas beaucoup de réserve.
05:07Parce que ça, ça fait quand même peur.
05:09Le 7 octobre, etc.,
05:11les Français, dans leur ensemble,
05:12de gauche, de droite, etc.,
05:14achètent pas cela.
05:16Antoine, il y a ce que nous pensons, nous,
05:19et le débat que nous faisons
05:20et qui est vital et moral
05:22sur la question du 7 octobre,
05:23beaucoup de gens de gauche comme moi
05:25ont rompu avec Jean-Luc Mélenchon, etc.
05:27Il n'empêche que,
05:28quand vous êtes à 13% à ce niveau-là,
05:30ça veut dire que dans le pays réel,
05:32pardonnez-moi d'exprimer,
05:34eh bien, ça ne percole pas comme nous,
05:36ça peut percoler sur les plateaux.
05:37Et la réalité, c'est que nous savons tous
05:39que Jean-Luc Mélenchon
05:40est irrésistible, entre guillemets,
05:42en campagne présidentielle.
05:44Il est formaté pour la campagne présidentielle.
05:46Donc, moi, je dis que la gauche devrait
05:48s'inquiéter plus du score de Glucksmann
05:51que de celui plus du score de Jean-Luc Mélenchon.
05:54Antoine Oberdoff,
05:55il y a aussi un autre fait central,
05:57quand même, dans ce sondage,
05:58bien sûr qu'il n'est qu'une photo,
06:00mais c'est l'effondrement du macronisme aussi.
06:03Si on avait un doute sur le fait
06:04qu'Emmanuel Macron soit devenu radioactif
06:07pour tous ses héritiers,
06:08là, on en a la confirmation en réalité.
06:09On a une impopularité du président de la République,
06:12un rejet de son action
06:13qui déteint sur tous ses successeurs,
06:16tous ceux qui, au fond,
06:17l'ont approché de près ou de loin
06:19finissent carbonisés.
06:21C'est le Midas de l'Élysée, si vous voulez.
06:23Oh, ça y est !
06:24Ça fait chute, comme...
06:27Ça peut être néant aussi, tu vois.
06:28Ils n'arrêtent pas les uns et les autres
06:29en cette rentrée.
06:30On les voit.
06:30On voit Edouard Philippe
06:32se presser à faire un podcast
06:34pour lâcher ses coups
06:36contre le président de la République.
06:37Gabriel Attal donnait des signes de rupture
06:38en meeting à Arras.
06:39Ils n'arrêtent pas les uns et les autres
06:40à chercher le pas de côté,
06:42l'émancipation, le ton juste
06:43par rapport à l'action du président de la République.
06:45Et la rupture avec celui-là en même temps.
06:47Et ils n'arrivent pas à décoller
06:49le sparadrap du macronisme.
06:50Ils portent ce stigmate.
06:52Parce que tout simplement,
06:53le macronisme était construit sur un homme.
06:57Et qu'on n'a toujours pas
07:00de définition idéologique du macronisme.
07:02Et que si, politiquement,
07:04il a réussi à casser
07:05le clivage droite-gauche, etc.
07:07idéologiquement,
07:09on ne voit pas vraiment,
07:11à moins que ce soit
07:11ce qu'on appelait autrefois
07:12l'UMPS.
07:13Vous voyez le cercle de la raison.
07:15Je suis d'accord avec ce que dit Elisabeth
07:17sur le macronisme.
07:18Et puis, à la décharge
07:19quand même d'Emmanuel Macron,
07:20je veux bien qu'il porte
07:21tous les péchés du monde
07:22et les sept péchés capitaux.
07:23La réalité aussi,
07:24c'est aussi une question de talent.
07:25C'est aussi une question,
07:26comment dirais-je,
07:27de personnalité.
07:28On savait qu'Édouard Philippe
07:29n'avait pas grand-chose à dire.
07:31C'est-à-dire,
07:31dans le sens où,
07:33quand vous êtes dans l'atmosphère
07:34et que vous êtes un fantasme,
07:35c'est très difficile
07:36de passer du fantasme
07:37à la rentrée dans l'atmosphère.
07:39Elle est toujours comme ça.
07:40Vous fondez de 15 ou de 10 points.
07:42Et Édouard Philippe
07:43a été le Premier ministre.
07:44Et Gabriel Attal
07:45est une sorte de...
07:47On sent qu'il a tous les défauts
07:48d'Emmanuel Macron
07:49sans les qualités
07:50d'Emmanuel Macron.
07:51Ça, c'est pas mal.
07:52C'est une très bonne...
07:53Il y a de bonnes formules.
07:55François Delors est en forme
07:56du jour à l'émener.
07:58Une méchanceté ciselée.
08:00Non, ciselée.
08:00Bon, nous poursuivons
08:02dans un instant.
08:03N'oubliez pas quand même
08:04qu'avant une certaine élection,
08:06il y avait quelqu'un
08:06qui était à 3%.
08:07C'est pour ça
08:08que ça encourage Olivier Faure
08:10qui est à 7.
08:10Il l'a emporté sur le fil.
08:11Donc, il se passe
08:12beaucoup de choses après.
08:13Et un autre,
08:14un certain Éric Zemmour
08:15qu'on a lancé à 18%.
08:16Oui.
08:18Valérie Pécresse
08:18quand elle s'est déclarée.
08:19Rien de l'aïnordie,
08:20vous avez dit.
08:21Bon, allez.
08:21Donc, en suivant dans...
08:22J'aimerais bien...
08:23J'aimerais bien vous entendre
08:260826 300 300
08:28avec nos bavards du jour.
08:31C'est Samy.
08:32Samy, bonjour.
08:33Ah, Samy.
08:34Bonjour.
08:34Samy et Akim
08:35qui sont avec nous.
08:37Bonjour Akim.
08:37Bonjour Patrick.
08:38Oui, bonjour Patrick Roger,
08:39Françoise, Elisabeth.
08:40Salut les amis.
08:41Et Antoine Oberdov.
08:42On poursuit avec vous
08:44dans un instant.
08:44Vous allez nous dire
08:45ce que vous en pensez
08:46de ce sondage de Frédéric Dhabi
08:47qui est lui en spectateur.
08:48Il sera en acteur tout à l'heure
08:50avec Valérie Expert
08:51à 10h.
08:52N'en mettez-vous d'accord.
08:56Le Grand Matin Sud Radio
08:587h-10h
08:59Patrick Roger.
09:01Allez, nous poursuivons
09:02donc autour de la table
09:03Elisabeth Lévy,
09:04Françoise Degoy
09:04quand elle laisse parler
09:05en fait les invités.
09:07On les laisse parler ?
09:08On les laisse parler.
09:09Et surtout les auditeurs.
09:11Nous revenons sur ce sondage
09:13IFOP fiducial
09:14Sud Radio
09:15et l'opinion
09:16qui montre que
09:17le RN est très haut.
09:19C'est un sondage
09:19sur le premier tour.
09:20Le RN est très haut
09:21à 33-35%
09:22et derrière
09:22c'est la course à l'échalote
09:24avec une quinzaine
09:25de candidats
09:26qui sont autour
09:28de 13, 15, 10
09:29et puis d'autres
09:30beaucoup.
09:31En fait, derrière
09:32on n'a pas parlé
09:32de Retailleau
09:33qui avait le vent
09:33pour rentrer.
09:34On n'a pas parlé de Retailleau
09:35et ce qui prouve
09:36quand même
09:36qu'on a un Bruno Retailleau
09:37qui ne sort pas
09:38au-dessus des 10%.
09:38Donc en réalité
09:39l'effet d'optique
09:40de la place Beauvau
09:42du ministre de l'Intérieur
09:43qui toute sirène hurlante
09:45avec ses girofards
09:46et ses gros bras
09:47débarque sur tous les terrains
09:48en réalité
09:49ça se dégonfle
09:50un peu.
09:51Ceci étant
09:52il y a quand même
09:54une droite LR
09:55qui reprend un peu de couleur
09:57grâce à lui.
09:57Oui c'est vrai.
09:58Samy et Hakim
09:59Samy
10:00rebonjour à tous les deux
10:01Samy de Lyon
10:03que pensez-vous
10:04de cette photo
10:06du jour
10:06Samy ?
10:07Écoutez
10:08bonjour Patrick
10:09bonjour Elisabeth
10:10et bonjour Françoise
10:10bonjour
10:11moi je trouve ça
10:12bonjour
10:13moi je trouve ça
10:13extrêmement affligeant
10:15et inquiétant
10:16pour l'état
10:17assez français
10:18qu'une personne
10:19qui n'a que le bac
10:20il me semble
10:21donc aucun diplôme
10:22aucune expérience
10:23mais vraiment
10:23aucune expérience professionnelle
10:24qui n'a jamais géré
10:26aucune commune
10:27soit arrive en tête
10:29des sondages
10:30vous parlez de Mardella
10:31concernant
10:32mais je trouve ça
10:33mais affligeant
10:34alors je passe pas
10:34sur ces idées
10:36sur lesquelles
10:36je ne suis ni identitaire
10:38ni communautaire
10:39je tiens à le préciser
10:40mais je trouve
10:41affligeant
10:42qu'une personne
10:43qui n'a strictement
10:44aucune expérience
10:45qui n'est juste
10:45qu'un beau gosse
10:46voilà c'est juste pour ça
10:47qu'il présente bien
10:48effectivement
10:48il est grand
10:50il plaît aux belles-mères
10:51il plaît aux jeunes filles
10:52il passe bien
10:52il s'exprime bien
10:53il a été très bien coaché
10:54alors c'est très bien
10:56mais c'est que la com
10:56c'est du marketing politique
10:58est-ce que vous pensez
10:59est-ce que vous pensez
11:00qu'il faut impérativement
11:01avoir un diplôme
11:02ou faire croire
11:02que vous avez un diplôme
11:03suivez en fait
11:04un peu mon regard
11:05universitaire
11:06pour gérer en fait
11:08un pays aussi
11:09Samy
11:10non
11:11il y a des chefs d'entreprise
11:15qui ont réussi
11:16qui ont cartonné
11:17qui n'ont pas
11:18beaucoup de diplômes
11:19de la même manière
11:20on ne vous demande pas
11:20d'être pauvre
11:21on ne vous demande
11:21de les défendre
11:22mais c'est intéressant
11:24votre réflexion
11:25Samy
11:26c'est une très bonne
11:26attention si vous voulez
11:28au mouvement d'humeur
11:29vous savez
11:30ce qui se murmure
11:31aujourd'hui
11:31au Rassemblement National
11:32c'est que Marine Le Pen
11:33est en train de comprendre
11:34que Jordan Bardella
11:35n'est pas prêt
11:35moi je veux bien
11:37qu'on dise tout
11:38Jordan Bardella
11:39devrait être actuellement
11:40Premier Ministre
11:41par exemple
11:42si on avait suivi
11:43les sondages
11:43Jordan Bardella
11:44devait finir à 260 députés
11:47il termine à 120
11:48donc ça veut dire
11:49qu'il y a
11:50ce que disent les sondages
11:51Samy
11:51et puis il y a
11:52cette question cruciale
11:53que tous les politologues
11:54connaissent
11:55au moment de voter
11:56c'est pour ça d'ailleurs
11:57que le dernier jour du vote
11:58le jour J
11:59est un vote de vérité
12:00parce qu'au moment
12:01où vous mettez
12:02votre bulletin
12:03vous posez toujours
12:03la question
12:04où est-ce que je vais
12:04avec lui ou à elle
12:05c'est pour ça d'ailleurs
12:06que Zemmour
12:06font à 7%
12:07et que c'est pour ça
12:08où est-ce que je vais
12:09avec lui et elle
12:10et vous verrez
12:11et vous verrez
12:12on dit bien sûr
12:13que la première place
12:14qui a une place
12:15déjà acquise pour le RN
12:16je n'en suis pas si sûr
12:17je n'en suis pas si sûr
12:18Elisabeth ?
12:19Moi très vite
12:20je ne pense pas
12:21que ce soit une question
12:21de diplôme
12:22c'est juste une question
12:23d'expérience
12:24de la vie
12:25on a l'impression
12:26que Bardella
12:26n'a pas pris de baffe
12:29il n'a pas été cabossé
12:29et là
12:30on ne parle pas
12:31d'un poste à maintien
12:32on parle d'un type
12:34qui va avoir
12:35le doigt
12:36sur la force de frappe
12:37c'est pas du tout
12:39moi je ne dis pas ça
12:39contre lui
12:40parce qu'en fait
12:40on ne le connait pas
12:41Bardella
12:41en vrai
12:42son livre
12:43c'était rien
12:44il n'a jamais été
12:45vraiment aux affaires
12:46donc on ne sait pas
12:47simplement
12:48je pense que
12:49comme Samy
12:49beaucoup de gens
12:51peuvent avoir
12:52ce réflexe ensuite
12:53dans les élections
12:54de se méfier un peu
12:55en revanche
12:56que là où
12:57peut-être
12:58vous allez me répondre
12:59il y a véritablement
13:01chez beaucoup de français
13:02le sentiment
13:03que tout le reste
13:04on a déjà essayé
13:06ils disent
13:07beaucoup de choses
13:08et arriver au pouvoir
13:09ils ne font rien
13:10Sarkozy avait promis
13:11d'arrêter l'immigration
13:12qui est une obsession
13:13des français
13:14je veux dire
13:14ben oui
13:15je suis désolé
13:16c'est une obsession
13:16des français
13:17Antoine Obordoff
13:19oui oui
13:20simplement ce que je vois
13:21ce qui est révélateur
13:22dans les propos de Samy
13:22c'est qu'on est systématiquement
13:24au fond
13:24pris en étau
13:26entre deux demandes
13:26contradictoires des français
13:27d'un côté
13:28des gens
13:29qui veulent avoir affaire
13:30à un personnel politique
13:30compétent
13:31et on les comprend
13:32quand il s'agit de ficeler
13:33un budget
13:33de conduire les affaires
13:34de la nation
13:34et accessoirement
13:35d'avoir le bouton nucléaire
13:36entre ses doigts
13:37vaut mieux avoir affaire
13:38à des gens compétents
13:39et parallèlement
13:40des gens qui demandent
13:40un personnel politique
13:41qui leur ressemble
13:42représentatif
13:43des équilibres
13:43de la société française
13:44or moi
13:45ce que je vois
13:45concernant Jordan Bardella
13:46qui effectivement
13:47n'a pas tellement
13:48fait d'études
13:49c'est qu'aujourd'hui
13:50dans le sondage
13:51IFO-physiciel
13:52il capte 58%
13:54des non-titulaires du BAC
13:55et chez les ménages modestes
13:5742 à 45%
13:58des gens qui gagnent
13:59moins de 1300 euros
14:00par mois
14:00donc ça doit quand même
14:02nous interpeller
14:03en matière de représentativité
14:04Oui, Akim
14:05il y a Frédéric
14:06il y a beaucoup d'appels
14:07au 0826-300
14:08Akim
14:09rebonjour à vous
14:11Oui
14:12et vous
14:13votre réaction
14:14C'est très simple
14:16je pense qu'il y a
14:17quand même
14:18un vent de populisme
14:19dans toute l'Europe
14:20c'est pas qu'un mâle français
14:21il y en a
14:22en Amérique du Nord
14:23sur les compétences
14:25Donald Trump
14:25c'était pas un professionnel
14:26de la politique
14:27il est arrivé comme ça
14:28et puis toutes ces années
14:30quand même
14:30on a beaucoup entendu
14:31que la classe politique
14:34sortait des mêmes écoles
14:35Sciences Po
14:36l'ENA
14:36et que c'était pas bien
14:37et ben du coup
14:38maintenant
14:38on a quelqu'un
14:39qui ne vient pas
14:40de ce moule là
14:41c'est pas
14:42c'est pas
14:42c'est pas tout étonnant
14:43et je crois
14:44je crois
14:44moi je pense
14:45que ça ne va pas
14:45être un frein
14:46dans les années à venir
14:47je pense que
14:48il va y avoir
14:50les gens vont être décomplexés
14:52par rapport à cette question
14:53tout le monde sait
14:53qu'un président
14:54un premier ministre
14:55il est entouré
14:55il ne prend pas
14:56des décisions tout seul
14:57et Emmanuel Macron
14:58je crois
14:59était un étudiant brillant
15:00il me semble
15:01qu'il avait des grandes écoles
15:02et voilà
15:03il a son train
15:04à dérailler
15:05peut-être que c'est injuste
15:06moi je me dis
15:07quelque part
15:07c'est un petit peu injuste
15:08parce qu'il y a
15:09500 000 à 700 000 emplois
15:11qui ne sont pas pourvus
15:12dans la société
15:12ça c'est vrai
15:14moi ici
15:15pardon
15:16je vous demande pardon
15:17je vous demande pardon
15:18je vous demande pardon
15:19vous savez ici
15:20nous on est une région agricole
15:22il y a ici
15:23on a voilà
15:23on a ramassé des poireaux
15:25il n'y a pas très longtemps
15:26des pommes
15:27c'est des équipes
15:28qui viennent du Sénégal
15:29elles ne sont pas payées
15:29en France et FA
15:30ils sont payés en euros
15:32et il y en a des gens
15:33et dernière chose
15:34il y a une usine
15:36ça c'était il y a quelques années
15:37je ne sais pas où
15:38c'en est aujourd'hui
15:38du médicament
15:40un boulot très simple
15:41et un des cadres
15:43on se voyait à l'association
15:44des chèques
15:44il m'a dit
15:45on a reçu zéro CV
15:47zéro CV
15:48vous avez raison
15:49vous avez raison
15:51il va falloir que les français
15:53aussi se regardent en face
15:56dire toujours
15:56c'est la faute à Macron
15:57il est responsable de tout
15:59il va falloir
16:00qu'un moment
16:00ils se regardent
16:01dans la tête
16:01non non mais c'est intéressant
16:02c'est intéressant
16:03Frédéric est avec nous aussi
16:04il y a beaucoup d'appels
16:05donc on donne
16:06la parole en fait
16:07Frédéric lui de Blagnac
16:09merci à Kim
16:10merci Samy
16:10Frédéric
16:11bonjour
16:12bonjour à tous
16:13oui
16:13non
16:14juste sur la notion
16:15de diplôme
16:16le débat est un petit peu
16:18serré dessus
16:19pour ne pas oublier qu'on a eu
16:20notamment notre premier ministre
16:22Béré-Grobois
16:22qui n'était pas spécialement
16:24énarque diplômé
16:25et à partir de là
16:27c'était pas forcément
16:28une réussite non
16:28on peut parfaitement
16:30se rétiquer par ailleurs
16:32pardon
16:32pardon
16:33tous les diplômés
16:34excusez-moi
16:35quand on prend tous les diplômés
16:37c'est pas non plus
16:38une super réussite dessus
16:39oui
16:40et puis même Sarkozy
16:41n'était même pas énarque
16:42il était avocat
16:42donc tout ça
16:43je pense à très peu de rapports
16:45bon
16:46je peux dire une phrase
16:47pardon
16:48maintenant
16:50on peut vous dire
16:51que c'est pas spécialement
16:52la classe populaire
16:53qui aujourd'hui
16:55va vers le RN
16:57c'est un ensemble
16:58de gens
16:58quelle que soit
17:00leur classe
17:00socio-politique
17:01aujourd'hui
17:02ou socio-professionnelle
17:02qui en ont assez
17:03et qui se retournent
17:05vers des personnes
17:05qui sont éventuellement
17:06porteurs d'espoir
17:07comme l'a été Emmanuel Macron
17:08lorsqu'il a passé
17:10sa première présidence
17:11il a été porteur
17:11d'un message d'espoir
17:12comme l'a été François Mitterrand
17:13en 81
17:14qui a été porteur d'espoir
17:15des déçus
17:16des pas déçus
17:17derrière
17:17peu importe
17:18mais aujourd'hui
17:19le message
17:20de portage d'espoir
17:21est plus vers
17:22je dirais
17:23une droite forte
17:24en France
17:24que vers d'autres choses
17:26et les gens
17:26se reportent
17:27allez
17:27mot de conclusion
17:28mot de conclusion
17:29je le redis
17:30merci Frédéric
17:31Jordan Bardella
17:32Jordan Bardella
17:33en campagne
17:34véritablement
17:36dès que ça monte
17:36en altitude
17:37trébuche
17:38ça a été le cas
17:38pour les législateurs
17:39on verra
17:39et Elisabeth Lévy
17:40c'est votre mot
17:41et Elisabeth Lévy
17:42moi ce que je
17:43ma question
17:44est-ce que de toute façon
17:45on ne va pas
17:46si vous voulez
17:47vers une race
17:47une nouvelle race
17:48de politique
17:49qui seront
17:49les enfants de TikTok
17:51des réseaux sociaux
17:52qui ne seront pas
17:53excusez-moi
17:54entre Mitterrand
17:55et
17:56même Olivier Faure
17:58pardon
17:58on a compris
17:59Antoine Oberdor
18:00moi ce que je pense
18:01c'est qu'il y a des élections
18:02de renouvellement
18:0395
18:042017 en ont été
18:052027 en sera une
18:06et la question
18:07qui sera posée
18:08pour reprendre
18:08un slogan célèbre
18:09sera
18:10qu'on soit de droite
18:11ou de gauche d'ailleurs
18:11comment changer la vie
18:13c'est ça la question
18:14et de toute manière
18:14ça arrivera peut-être
18:15plutôt que prévu
18:15du côté de la dissolution
18:17ah bah non
18:19François
18:20on va aller vers une dissolution
18:21mais on n'en sait rien
18:22laissez-nous nous occuper
18:23de notre vie
18:23tous les politiques
18:25qui arrêtent de vouloir
18:26dans un instant
18:28Jean-François
18:29qui lit la vérité
18:30en face
18:30beaucoup de sujets
18:31sur la table
18:32et puis notamment
18:34il reviendra
18:35sur l'affaire Sarkozy
18:36avec l'un des avocats
18:38de Nicolas Sarkozy
18:39qui sera avec lui
18:40et puis
18:40vous aurez
18:41vous continuez
18:42d'avoir la parole
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