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  • il y a 2 jours
Avec Françoise Degois et Robert Ménard

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##LE_GRAND_DEBRIEF-2025-10-06##

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News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
00:04Il est 8h34, à peine nommé et déjà menacé le gouvernement Lecornu, on en a parlé parce qu'il a pris les mêmes et il recommence même avec certains noms qui sont pour quelques personnes de la provocation.
00:17On va en parler dans un instant, 0826 300 300 vous pouvez réagir.
00:21On a à peine le temps de voir les noms, de se les repasser que déjà on pense à la suite, Françoise Dogois, Robert Ménard.
00:31Qu'est-ce qui peut se passer là ? Parce que les LR se réunissent tout à l'heure, visiblement Retailleau est agacé.
00:39Bon ben il n'y a pas de gauche, même s'il y a Roland Lescure qui est quand même la gauche de la Macronie, qui est à Berça-Bassi.
00:45Il faut le chercher loin.
00:46Attendez, attendez, il est quand même, il est ouvertement de gauche, on l'a vu dans les décisions et les annonces.
00:51Mais bon, qu'est-ce qui peut se passer ? Françoise Dogois, Robert Ménard.
00:55D'abord, écoutez, la survie là c'est quand même panique à bord, moi je pense que nous sommes dans un moment extrêmement grave.
01:02Et si demain le gouvernement Lecornu tombe, l'option la plus évidente serait la dissolution, voire la démission du président de la République.
01:12Mais il reste quand même encore une option, on a compris qu'il reste encore 48 heures, et j'en veux pour preuve ce matin, ce que vient de déclarer le premier secrétaire du parti socialiste,
01:23puisque vous savez que c'est le PS qui tient en réalité le vote, c'est-à-dire que si le PS censure dans son nom à l'Assemblée nationale, eh bien le gouvernement tombera.
01:30Alors, mais Marine Le Pen, ça m'a l'air assez, il n'y a plus trop de mystère en fait, hier soir, sa déclaration avec Jordan Bardella,
01:39elle avait d'ailleurs pris, me dit-on, sa décision avant de censurer dès la déclaration de politique générale,
01:44mais ce matin, ce que disent les socialistes, c'est, écoutez, le deal est simple, vous voulez vous sauver,
01:49nous nous avons une demande, c'est l'abrogation de la réforme des retraites,
01:52si vous acceptez dans le discours de politique générale de remettre l'abrogation de la réforme des retraites avant le mois de décembre,
01:59éventuellement nous pouvons toper.
02:01Donc ça, ça veut dire que ce groupe, c'est une porte, c'est-à-dire que le groupe PS, qui est le groupe Charnière,
02:07était sur une censure totale, sauf s'il referme des retraites.
02:11On va voir ce que ça donne.
02:13Robert Ménard.
02:14Écoutez, si le gouvernement place, enfin je fais attention, il faudrait mettre des guillemets, vous l'avez dit tant,
02:21il n'est pas vraiment en place, puisque même ce matin, Xavier Bertrand a demandé à ses petits copains d'LR de quitter le gouvernement.
02:30Si, pour rester, pour faire un gouvernement, il faut revenir sur la seule réforme à peu près intelligente
02:38qui a été menée en termes économiques, celle de la retraite, écoutez, c'est à désespérer.
02:44Ça veut dire juste une chose, Françoise.
02:46Françoise, il faut arrêter de tourner autour du pot.
02:48Aujourd'hui, il ne peut pas y avoir un gouvernement qui fasse à la fois plaisir à Marine Le Pen et aux socialistes.
02:56Vous êtes d'accord avec moi ? C'est impossible de ne pas faire les deux à la fois.
02:58Non, non, non, mais attendez, attendez.
02:59C'est pas ça à l'équation du tout.
03:01Et l'équation, c'est aujourd'hui, ce qu'il faut, c'est juste revenir devant les électeurs.
03:07On ne trouvera pas d'autre solution.
03:10Et je ne pense même pas que ce soit une dissolution.
03:12La clé de voûte de la Ve République, c'est le chef de l'État.
03:17Si le chef de l'État a un vrai souci de ce pays, et je n'en doute pas, si le chef de l'État est amoureux de ce pays, et je ne veux pas en douter,
03:26il devrait se dire, j'ai fait tout un tas de bêtises, tout un tas d'aimeries, tout un tas d'erreurs.
03:31Peut-être qu'il est temps que j'aille faire autre chose.
03:33C'est peut-être ça dont on a besoin.
03:35Moi, je suis persuadé que si on ne passe pas par la case élections présidentielles, on n'y arrivera pas.
03:41Et à ceux qui nous disent tout de suite, vous le savez, François,
03:44ah oui, mais on va voter dans trois semaines, on n'aura pas le temps de faire une vraie campagne.
03:48Il n'a qu'à dire, écoutez, voilà, c'est assez simple, il y a les élections municipales en mars prochain,
03:55sachez que je démissionnerai au lendemain de ces élections.
03:58Et vous avez six mois pour vous y préparer.
04:00Et on discute du fond, sinon on n'en sortira pas.
04:03Tout ça est une mascarade.
04:05Alors, moi, j'entends ce que vous dites, Robert, mais vous savez que la principale opposition au fait
04:11de ne pas partir dans une présidentielle anticipée, vous avez raison, c'est la campagne éclair,
04:15mais il y en a une qui est très puissante également, c'est la difficulté, l'impossibilité, par exemple,
04:22de dissolution avant le terme de juillet 2026.
04:27C'est-à-dire que si vous faites une élection présidentielle anticipée,
04:30si les résultats sont trop clairs, c'est-à-dire une victoire écrasante du Rassemblement national
04:35ou des résultats trop serrés, vous avez derrière les législatifs qui doivent normalement donner une majorité au nouveau président.
04:43Si vous connaissez ce pays aussi bien que moi, mon cher Robert Vellar...
04:47Vous dites que, d'un point de vue constitutionnel, il ne peut pas y avoir d'élection législative avant le mois de juillet.
04:53Il faut qu'il y ait un an.
04:54Voilà, il faut qu'il y ait un an.
04:55Donc, vous qui connaissez dissolution et démission, ça ne peut pas marcher.
04:59Ou c'est la démission pure, mais dissolution et démission ne peuvent pas marcher.
05:02Parce que, vous qui connaissez ce pays, vous savez très bien que les Français rééquilibrent maintenant de plus en plus dans les élections législatives.
05:10Et si vous vous retrouvez à nouveau avec un président qui a une majorité ou une majorité relative, on repart dans le même bince.
05:17Moi, je pense même, vraiment, je vous le dis Robert, je pense même à ce stade que la dissolution d'émission ne change rien.
05:23Je pense qu'il faut trouver un accord. Je ne sais pas comment, mais il n'y a pas d'un accord.
05:28Alors, Françoise, il n'y a pas d'accord possible. Vous voulez un accord sur quoi ?
05:34Il y a aujourd'hui trois forces, trois groupes, à peu près pareil, on est d'accord, on ne va pas pinailler, c'est à peu près de la même importance,
05:44qui ne supportent pas l'idée de travailler ensemble. Comment vous voulez faire ?
05:48Je ne suis pas d'accord avec vous.
05:50Attendez, mais la preuve, regardez, qu'est-ce qui est en train de se passer ?
05:54Moi, je serais absolument d'accord avec vous si aujourd'hui, les gens et les uns et les autres se disaient, ah oui, sur tel ou tel point, on n'est pas d'accord.
06:02Ils ne sont d'accord sur rien, sur les retraites, ils ne sont pas d'accord, sur faire payer les riches, ils ne sont pas d'accord, sur les fraudes fiscales et sociales, ils ne sont pas d'accord.
06:11Enfin, moi, je ne sais pas sur quoi peut porter l'accord.
06:14Or, je crois qu'aujourd'hui, la France, elle n'a jamais été aussi à droite, on peut le regretter, ne pas l'aimer, enfin, faire ce qu'on veut, mais jamais, les Français n'ont été autant à droite.
06:26Il faut prendre acte de ça, que vous aimiez ou pas le Rassemblement National.
06:31Mais oui, mais vous êtes sûr que c'est le sujet que vous...
06:33Regardez l'élection partielle du Tarn-et-Garonne, vous avez six points d'écart si vous rajoutez la gauche, et bien la gauche et la droite sont strictement à égalité.
06:41Qu'est-ce que vous dites, Robert ? Moi, je veux bien qu'on soit aux petits doigts mouillés en disant, la France n'a jamais été aussi de la réalité, mais c'est que...
06:48Mais non, mais sérieusement, Robert, vous ne pouvez pas répéter inlassablement comme un moulin à prière, toujours les mêmes phrases.
06:54Mais François, vous avez vu les sondages ?
06:56Enfin, vous fichez du monde, François.
06:59Mais moi, je parle du réel.
07:00Et les sondages, ce n'est pas le réel.
07:03Robert, il y a eu une législative partielle hier soir, le Rassemblement National est à six points devant la gauche.
07:09Si vous rajoutez les verts qui ont fait bande à part, on est à 30-30.
07:13Donc, écoutez, pourquoi vous me parlez toujours des sondages ?
07:16Vous savez très bien que Jordan Bardella frappe à 35% au premier tour de la présidentielle.
07:21François, ça peut vous plaire ou pas vous plaire.
07:25Mais ce n'est pas le sujet. Je vous mets le réel sous les yeux.
07:28Je vous mets le réel sous les yeux.
07:29Attendez, François, c'est une élection partielle où il y a plus de 50% d'abstention.
07:34Je ne vous parle pas de ça. Je vous dis, on parlait d'une présidentielle.
07:37Tous les sondages, tous les sondages, dis-je aujourd'hui, qu'on l'aime ou pas, ce n'est pas moi, ce n'est pas parce que j'ai envie de ça ou pas envie de ça.
07:47Aujourd'hui, il y a un tiers des Français qui sont prêts à voter pour le Rassemblement National.
07:51Que tu le veuilles ou non, tu es bien obligé.
07:53Comme en 2022, comme en 2017, Robert.
07:55François, est-ce que je peux finir ?
07:56Non, mais la même histoire.
07:57François, je vais essayer de terminer.
08:01Que vous soyez d'accord ou pas, en gros, il y a un tiers aujourd'hui des Français qui sont prêts à voter pour eux.
08:07On ne peut pas faire l'impasse sur cette réalité.
08:11Encore une fois, peu importe ce qu'on en pense, c'est une partie de la réalité.
08:14Je voudrais répondre à ça.
08:16En 2017, je vous reprends tous les sondages.
08:18En 2017, Marine Le Pen était à 33% d'intention de vote.
08:22En 2022, même combat.
08:23En 2026 ou 2027 ou 2025, comme vous voulez, si c'est dans deux mois, allons-y, gréement.
08:28C'est la même chose.
08:30Ce n'est pas parce que les sondages vous disent cela à un tiers des Français.
08:33À chaque fois, c'est la même histoire.
08:35À chaque fois, le Rassemblement National se heurte sur le second tour.
08:39Et je vous explique, vous pouvez l'expliquer comme un moulin à prière, je vous le redis.
08:43Vous pouvez répéter comme un mantra, la France a jamais.
08:46La réalité, c'est que le Rassemblement National, l'extrême droite, finalement, est toujours en bonne position sur le premier tour.
08:53Et perd sur le second.
08:54On a compris votre débat.
08:55On va continuer dans un instant avec l'apport des auditeurs.
08:58Et puis, aussi, celui qui a déclenché un peu ça.
09:02Enfin, il n'est pas le seul, évidemment.
09:03Mais je parle d'un prof.
09:05Oui, oui.
09:06Il était prof en Suisse, à Lausanne.
09:09Et il fait son retour.
09:11Oui, parce que c'est sa fête aujourd'hui.
09:13Évidemment.
09:14On en parle dans un instant sur Sud Radio, avec Benjamin Glez, notamment.
09:17Et vous, on continue.
09:18Robert Ménard, Françoise Degoy et les auditeurs.
09:20Je sais qu'il y a beaucoup d'appels au 0826 300 300 sur Sud Radio.
09:26Le Grand Matin Sud Radio, 7h10, Patrick Roger.
09:31Et c'est le Grand Débrief sur Sud Radio.
09:33Françoise Degoy, Robert Ménard, vous avez entendu cet échange.
09:35Vous pouvez y participer.
09:370826 300 300.
09:38On continue autour de ce gouvernement peut-être morné de Sébastien Lecornu.
09:44À chaque, on en parle avec vous, justement, Benjamin Glez.
09:47On y revient.
09:48C'est probablement le retour de Bruno Le Maire qui est à l'origine de tout ça.
09:53Oui, qui fait en tout cas beaucoup réagir depuis hier soir.
09:56Il avait quitté le gouvernement il y a un an.
09:58Après cette année, passé au ministère de l'Économie.
10:00Il est accusé à ce titre d'être l'un des responsables du dérapage de nos finances publiques.
10:03Et donc, patatras, hier soir, voici donc qu'il est revenu aux armées.
10:08Monsieur Bruno Le Maire, ministre d'État, ministre des Armées et des anciens combattants.
10:14Alors, ce retour, il en étonne plus d'un, d'autant qu'il y a encore peu de temps.
10:18À propos d'une éventuelle entrée au gouvernement de Sébastien Lecornu, Bruno Le Maire a assuré que c'était totalement exclu.
10:23Et alors, ce n'est pas vieux, ça.
10:24C'était il y a moins de deux semaines dans un entretien accordé à l'usine nouvelle.
10:28Il avait déclaré « J'ai fait le choix en juin 2024, après notre défaite aux législatives, de me mettre en retrait de la vie politique.
10:34Je n'ai pas changé d'avis. »
10:36Bon, finalement, il a changé d'avis depuis.
10:38Bruno Le Maire a justifié son revirement dans un tweet hier.
10:41« Dans les circonstances exceptionnelles que traverse la France, on ne se dérobe pas », écrit-il.
10:46C'est Emmanuel Macron qui l'a convaincu de revenir aux affaires.
10:49Mais ce n'était pas le premier choix du président de la République.
10:51Selon plusieurs médias, le ministère des Armées avait d'abord été proposé à Christophe Béchut et Édouard Philippe.
10:56Tous deux ont décliné l'offre.
10:58A noter réaction politique à l'instant du député RL Jean-Philippe Tanguy sur BFM.
11:03La nomination de Bruno Le Maire est pire qu'une ligne rouge.
11:06La censure du gouvernement Le Cornu est, dit-il, une évidence.
11:10Bon, je ne sais pas si on cherche des prétextes, mais en tout cas, c'est assez clair.
11:13François et Robert dans un instant.
11:15François au 0826 300 300.
11:19Et Yann, il y a beaucoup d'appels.
11:20Bonjour François, du côté de Nîmes.
11:23Oui, bonjour à tous.
11:25Bonjour à toutes.
11:25Oui, alors, vous ?
11:28Alors, moi, j'ai l'impression qu'Emmanuel Macron, parce que c'est lui qui dirige et qui tient les fils, c'est avec Macron.
11:32Donc, j'ai l'impression qu'il n'a pas compris le message, en fait.
11:36Là, c'est ça, c'est une dernière cartouche.
11:38On peut dire que le fusil, il est foutu, quoi.
11:39Non, mais ce n'est pas possible.
11:41Moi, en tant qu'artisan, moi, j'ai des attentes de devis qui sont en suspension.
11:46Parce que les clients, ils disent, vous savez, avec le gouvernement actuel, on ne sait pas trop, on hésite, on ne va pas investir.
11:51Je ne suis pas tout seul, on est des millions en France.
11:53Et lui, il est en train de bloquer la machine, petit à petit.
11:56Ce qu'il faudrait, c'est que son entourage proche, il a commencé avec Attal, il a l'impression de commencer à lui faire un peu faux bon.
12:02Mais je veux dire, il faudrait que son entourage proche lui fasse tomber.
12:04Et qu'à un moment donné, il faut qu'il descende de son fauteuil, il passe une fois, quoi.
12:07Ah oui.
12:08Il faut gripper, quoi.
12:09Oui, c'est ce que vous dites.
12:10Bon, c'est intéressant, François.
12:12Yann, vite, à Mont-de-Marsan aussi.
12:14Restez avec nous.
12:15Et puis, vous pouvez continuer de nous appeler.
12:17Il faut que Macron parte.
12:18Vous, c'est ce que vous dites.
12:19Vous êtes très clair.
12:20Yann, du côté de Mont-de-Marsan, bonjour.
12:23Oui, bonjour à tous.
12:25Alors, oui, oui.
12:26Alors, moi, je ne pense pas qu'il faut que Macron parte.
12:29Parce que, rajouter du carreau-caro, c'est une chose.
12:32Par contre, effectivement, au niveau des affaires.
12:36Alors, maintenant, peut-être qu'effectivement, la solution, c'est la dissolution.
12:40Parce que, de toute façon, cette Assemblée est ingouvernable.
12:42Et qu'ils n'arriveront jamais à se mettre d'accord.
12:45N'en déplaise à Mme Debord.
12:50Quand on nous explique depuis la dissolution que la gauche a gagné les élections.
12:55Moi, je dis que c'est faux.
12:56J'étais intervenu sur l'antenne et je disais que cette alliance-là,
13:00de la carpe et du lapin, ça n'allait pas tenir.
13:03Et on voit bien ce qui se passe aujourd'hui avec LFI, l'EPS, les airs et tout ce qu'on dit.
13:08Donc, globalement, je suis un peu d'accord avec M. Ménard.
13:11La France n'a jamais été aussi à droite.
13:13Clairement, aujourd'hui, il faut peut-être effectivement reclarifier la circulation.
13:17La situation, c'est des élections législatives.
13:19Mais, il ne faut pas oublier qu'effectivement, et je suis d'accord avec François,
13:24ça pose un gros problème au niveau du commerce.
13:25C'est-à-dire qu'aujourd'hui, les petites entreprises, les TPE, les PME,
13:29parce que c'est celle-là dont on parle.
13:30C'est les TPE, les PME qui font vivre les gens.
13:32C'est le premier employeur de France, c'est les PME.
13:35C'est les artisans qu'on n'aide pas, d'ailleurs.
13:38On aide toujours les grosses entreprises, mais on n'aide pas les petits artisans à créer d'emploi.
13:44Et donc, en fait, c'est ces entreprises qui morfent.
13:46Oui, c'est vrai.
13:47Yann et François, il y a un responsable du syndicat des indépendants et des TPE
13:52qui dit « nos intérêts en ont ras-le-bol.
13:55Ils n'attendent pas un casting ministériel, ils attendent un cap clair.
13:58Des signaux concrets pour relancer les trésoreries qui sont dans le rouge.
14:02Investir, maintenir l'emploi local.
14:04Et ça, ça ne va pas.
14:05Donc, c'est vrai que là, à un moment donné, François et Robert, il faut quand même...
14:10Je ne sais même pas, on parle de dissolution, mais est-ce que ça résoudrait vraiment le problème ?
14:14C'est pour ça que je pense qu'il faut arriver à s'entendre, en fait, contre Vence et Marie.
14:18Il faut y parvenir.
14:19Il y a des points, d'accord ?
14:20Bon, je redis que toute la théorie sur la France à droite, je la balaye.
14:26Et évidemment, la gauche est arrivée en tête, bien sûr, unie.
14:29Elle est arrivée en tête des élections législatives.
14:31Une union qui a éclaté, après.
14:33Oui, mais qui a éclaté.
14:33Mais elle va voter comme un seul homme, la censure.
14:36Donc, écoutez, moi, je veux bien tout ce qu'on veut.
14:38Je veux bien qu'on fasse du déni de réel.
14:39Je veux bien qu'on fasse du déni de réel.
14:41Je dis juste que, expliquer, nous expliquer, si vous voulez,
14:45qu'en plus de ça, on commence à avoir la leçon de morale
14:48de tous les macronistes sur la responsabilité historique.
14:51Mais elle est où, la responsabilité historique ?
14:53Elle est où ? Qui porte la responsabilité ?
14:54Moi, je réponds à nos deux amis.
14:57Je suis d'accord avec ce que vous dites.
14:59Mais je pense, justement, qu'il faut arriver à un accord.
15:03Il peut y avoir un accord entre la social-démocratie, par exemple, et les macronistes.
15:06Il peut y avoir des accords sur certains sujets entre Gabriel Attal, bien sûr,
15:10et ce qui sépare Gabriel Attal d'Olivier Faure,
15:14est quand même moins important que ce qui sépare Gabriel Attal
15:17de Bruno Retailleau, parfois, ou de Marine Le Pen.
15:20Donc, moi, je pense qu'il faut que tout le monde soit intelligent
15:22parce que la dissolution ne règlera rien.
15:25Vous allez avoir les mêmes équilibres avec un RN plus fort,
15:28mais qui ne sera pas majoritaire,
15:30une gauche plus forte, mais qui ne sera pas majoritaire.
15:33Donc, rebelote et dix de d'air, il faut trouver un accord avant demain.
15:37Moi, c'est ma conviction, mais c'est un moulin-prière.
15:40Robert Ménard, est-ce qu'on peut trouver un accord ?
15:44Et quel accord ? Et entre qui et qui ?
15:46Un accord sur quoi ?
15:48Un accord sur la retraite ?
15:50Sur le budget, Robert ?
15:52Attendez, pardon, François.
15:54Un accord même sur le budget ?
15:57Mais moi, je suis d'accord avec François, M. François,
16:01je ne sais pas votre nom, je dis François, François de Nîmes.
16:04Bien sûr que la responsabilité, elle incombe à Macron
16:07et qu'il doit enfin en tirer un certain nombre de conséquences.
16:10Attendez, avoir eu comme idée, dans un gouvernement resserré,
16:15de refaire venir Bruno Le Maire,
16:17dont bien sûr, pour tout le monde, pour tout le monde,
16:20et Françoise, on est d'accord,
16:21pour tout le monde, il représente, c'est lui, les mille milliards,
16:25même s'il dit, j'ai essayé de faire des économies sur la dette et tout,
16:29on ne m'a pas écouté.
16:30Mais Coco, si on ne t'écoute pas, tu n'avais qu'à partir.
16:33Il est resté sept ans à cautionner,
16:35à être le visage, l'incarnation d'une politique économique
16:39dont on a vu ce qu'elle donnait.
16:41Il fait venir Roland Lescure, qui n'est rien d'autre,
16:43qui était le ministre délégué de qui ?
16:46De Bruno Le Maire, mais en fait, c'est une provocation à l'État pur.
16:51Oui, je pense qu'aujourd'hui, on ne peut pas faire l'économie
16:55d'un retour devant les Français.
16:58Je pense, comme vous, Françoise,
17:00qu'une élection législative ne pourrait ne pas débloquer les choses.
17:05Et je pense, c'est un pari,
17:06mais peut-être qu'aujourd'hui, il faut faire ce pari un peu audacieux,
17:09de dire, revenons avec ce qui est la clé de vous,
17:13de ces institutions, de nos institutions,
17:15c'est-à-dire le chef de l'État.
17:17Vous dites, il ne faut pas ajouter du chaos au chaos.
17:18Mais le chaos, il y est déjà, Françoise.
17:21On ne peut pas continuer comme ça.
17:23On va bien voir ce que les Français décident.
17:25Moi, je dis, au point où on en est,
17:27au point qui se traduit,
17:29attendez, c'est Yann ou je ne sais plus François qui le disait,
17:32avec, moi, je le vois dans ma ville,
17:34des investissements, des entreprises
17:36qui devaient venir ou qui devaient se développer.
17:38Attendez, qui, Patrick,
17:41qui ne le font plus ?
17:42Qui ne le font plus ?
17:43Parce qu'elles ne savent pas ce de quoi sera fait demain
17:47et qui ne le font pas.
17:47Et pour moi, pour le maire que je suis,
17:49c'est des emplois en moins.
17:51Ce n'est pas un débat théorique,
17:52ce n'est pas le sexe des gens.
17:53Et effectivement, dans tout ce qui est paralysé,
17:56j'aimerais bien entendre les auditeurs,
17:58justement, nous dire,
17:58et nous parler de leur vécu,
18:01de ce qu'eux ressentent.
18:03Alors, certains disent,
18:03de toute manière,
18:04je ne veux même pas appeler au 0826 300 300,
18:06parce que tout ça, c'est du grand théâtre,
18:07c'est du grand cirque.
18:08Et eux, en même temps, sont bloqués.
18:09Et quand je vois,
18:10c'est quand même assez étonnant,
18:12il y avait finalement quelques ministres
18:13qui faisaient quasiment l'unanimité,
18:15en dehors de leur étiquette politique.
18:18C'était la ministre du Logement,
18:19l'État,
18:20tous les professionnels s'accordaient à dire
18:21qu'elle faisait du bon boulot.
18:22Elle est dégagée.
18:23Eh bien, elle est dégagée.
18:24Alors, vous me dites,
18:25mais c'est quoi ?
18:26Qu'est-ce qu'il faut faire ?
18:27Juste un point, quand même, de psychologie,
18:29parce que, honnêtement, Robert,
18:31j'aime beaucoup la psychopolitique.
18:34Il y a quand même, dans le retour
18:35de Bruno Le Maire,
18:37demandé par Emmanuel Macron,
18:38je le précise,
18:39parce que tout le monde pense
18:40que c'est une idée de le cornu.
18:41Depuis ce matin, je vous dis,
18:43c'est Emmanuel Macron.
18:43Il y a quand même une conduite d'échec.
18:46Vous savez ce qu'on appelle
18:46la conduite d'échec en psychanalyse.
18:48Le désir, au fond,
18:49peut être inconscient
18:50de véritablement se tirer une balle dans le pied.
18:53Si c'est incompréhensible
18:54qu'un homme aussi intelligent
18:55ait pu commettre une erreur pareille.
18:58Ça veut dire qu'il y a aussi
19:00ce qu'on appelle,
19:01et vous la connaissez très bien,
19:03vous connaissez le syndrome de l'obsidienne,
19:05c'est-à-dire que c'est le syndrome
19:05qui frappe tous les présidents de la République,
19:08la forteresse assiégée dans l'Elysée.
19:10Et moi, je suis sûre que c'est très important, ça.
19:12Pas jusqu'à ce point, Robert Mellard.
19:13Françoise,
19:15s'il s'agit pour le chef de l'État
19:17de se tirer une balle dans le pied,
19:19de vous à moi,
19:20et je pense qu'on sera d'accord,
19:21je m'en contrebalance.
19:23Non, mais c'est le pays dont je parle.
19:24Voilà, c'est ça que j'ai apprécié.
19:26Il tire une balle dans le pied
19:27d'un pays qui est la France.
19:29Il nous met dans une situation difficile,
19:32dangereuse,
19:33qui va se traduire.
19:34Non, je ne sais pas comment,
19:36qui que ce soit qui arrivera après,
19:38arrivera à remonter la pente.
19:39Ça suffit, Françoise.
19:41Il faut qu'il en tire des leçons.
19:43Alors, peut-être qu'il est à ce point narcissique
19:44qu'il n'imagine même pas
19:46qu'il puisse se poser cette question.
19:48Je ne suis pas sûr qu'il ne se l'imagine pas,
19:49ce matin.
19:49Je ne sais pas.
19:50Je vous assure que je ne suis pas sûr
19:52qu'il ne se l'imagine pas ce matin.
19:53Il faut qu'il s'en aille, Françoise.
19:55Il faut qu'il s'en aille.
19:56Merci, Robert Ménard, Françoise de Goy.
19:58Ça continue.
19:59Oui, et ça continue dans un instant.
20:010826 300 300.
20:03Merci à François de Nîmes,
20:05à Yann de Mont-de-Marsan.
20:06Et je vois qu'il y a d'autres auditeurs qui appellent
20:08et qui peuvent, bien sûr, réagir
20:10pour donner leur opinion sur tout ça.
20:12Sur ce que l'on vit,
20:13ça va continuer dans un instant
20:14avec la vérité en face de Jean-François Akili.
20:16Ça continuera ensuite dans les débats,
20:18mettez-vous d'accord,
20:19avec Christine Bouillaud de 10h à midi.
20:21Et Perico Légas, ce midi,
20:24tous les...
20:25Désormais, du lundi au jeudi,
20:26c'est Perico Légas.
20:28Je vais vous dire que ça va envoyer.
20:29Perico Légas, entre midi et 14h,
20:32chaque jour, du lundi au vendredi.
20:33André Bercoff, lui, le vendredi
20:35pour conclure la semaine.
20:37Dans un instant, point sur les infos
20:38et puis la vérité en face qui démarre.
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