- il y a 2 jours
Avec Françoise Degois et Philippe David
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10, Maxime Liedot.
00:30La question qu'on vous pose, 0826 300 300, appelez-nous, venez converser autour de la table.
00:34Il est vrai que le Président de la République, semble-t-il, trouve que l'ARCOM est un peu, je cite, mollassonne.
00:39C'est en tout cas ce qu'on apprenait hier si on lisait le journal du dimanche.
00:42Donc, est-ce qu'il faut aller dans ce sens ou au contraire c'est une idée choquante ?
00:45Comme nous le disait tout à l'heure Françoise Degoy, c'est « Monsieur, j'essaye d'occuper le terrain à tout prix.
00:49Vous nous passez un petit coup de fil, 0826 300 300. »
00:52Mais avant ce coup de fil, et mon cher Philippe et ma chère Françoise, je vous propose un peu de douceur de Noël.
00:57Regardez, on a investi la moitié du budget de Sud Radio dans cet extraordinaire calendrier de l'Avent.
01:03Donc, j'ouvre la petite boîte, regardez, je déplie.
01:06Et qu'est-ce que je vois qu'on offre à nos auditeurs en ce 1er décembre ?
01:09Un Air Fryer Crispic de la marque Ninja.
01:11Oh, j'adore !
01:12C'est le Air Fryer Ninja Crispic qui cuisine donc sainement pour toute la famille, pour le récupérer.
01:18Mais avant qu'on vous passe un petit coup de fil d'ici 9h, c'est très simple.
01:21Vous envoyez le mot « sapin » au 7-20-18 par SMS.
01:24Je répète le mot « sapin » au 7-20-18 par SMS.
01:28Et c'est visiblement votre fidélité à Sud Radio qui sera récompensée à l'approche des fêtes.
01:34Donc, vous l'avez entendu, ce cadeau en ce 1er décembre, c'est pour vous.
01:37« Sapin » au 7-20-18.
01:39Ah bon, un Air Fryer dès le matin, ça me donne la frite.
01:44Mais oui, mais je comprends. Merci beaucoup Philippe David.
01:46J'espère que vous ne vous rémunérez pas que pour les vannes.
01:49Non, mais non, mais non, mais non, mais non !
01:52Mais on fonde quand même cette conversation, si vous voulez bien, sur ce sujet d'actualité.
01:55Un label pour les médias fiables.
01:57Est-ce que le président de la République souhaite étouffer la liberté de la presse ?
02:00C'est en tout cas ce que pensent énormément de responsables politiques.
02:03Philippe David.
02:03Alors là, c'est totalement délirant.
02:07Un organisme qui va décider de qui est fiable ou qui n'est pas fiable.
02:12Alors, déjà, comment va-t-il être nommé ?
02:16Qui va-t-on mettre dedans ?
02:18Mais c'est totalement délirant.
02:20J'ai l'impression qu'Emmanuel Macron est tellement démonétisé à tous les niveaux
02:24qu'aujourd'hui, il faut qu'il fasse la proposition la plus délirante.
02:28Mais quand on voit par exemple le quotidien du président de la République,
02:31quand on voit aussi des groupes qui montent, ou parfois la désinformation fait objet de lignes éditoriales,
02:36en tout cas quand les obsessions, est-ce qu'il n'est pas simple de la part du président de la République d'activer quelque chose ?
02:40Non, c'est tout à fait malsain.
02:41Emmanuel Macron est un homme politique.
02:44La presse, c'est le quatrième pouvoir.
02:46Moi, nous sommes dans une démocratie.
02:48Ou alors, on décide d'interdire tout ce qui est à la droite de l'échiquier,
02:53ou tout ce qui est à la gauche de l'échiquier, mais on ne peut pas.
02:55Moi, je fais partie des gens qui m'opposent totalement à la ligne éditoriale du groupe Bolloré.
02:59Que ce soit radio, télé, presse écrite.
03:02Mais je ne pourrais pas accepter, c'est impossible pour moi d'accepter,
03:05qu'on puisse labelliser ce groupe, même si je considère qu'il a des obsessions, etc.
03:10C'est du jugement moral.
03:12Les politiques n'ont pas à légiférer.
03:14Et vous savez, les politiques, il ferait mieux.
03:16Emmanuel Macron, au lieu de sortir ce délire de son chapeau, de son haute forme,
03:21parce qu'il s'ennuie à 6 ou de l'heure,
03:24eh bien, il aurait mieux fait, et son prédécesseur aussi,
03:28et pourtant, c'est un président que j'aime beaucoup à titre personnel,
03:31et qui correspond vraiment à ma ligne.
03:32Nicolas Sarkozy, bien sûr.
03:33Bien sûr, François Hollande.
03:35Ils auraient mieux fait, mieux fait tous les deux,
03:38au lieu de se réveiller un beau matin,
03:40comme ça, à 500 jours de la fin de son mandat,
03:44de voter la loi contre la concentration.
03:46D'abord, de proposer une loi contre la concentration des médias
03:49dans les mains de quelques milliardaires.
03:50On n'en serait pas là.
03:51Non, mais comme l'a dit Françoise dans son excellent édito,
03:53vous voyez, on n'est pas d'accord, surtout avec Françoise.
03:55Ça, c'est sûr, mais...
03:56Il y a des points sur lesquels on est d'accord.
03:58Il n'y a que les pays totalitaires qui ont fait ce type de mesures.
04:01Je rappelle qu'en URSS, ça a été fondé en 1922,
04:04ça s'appelait le Glavlit,
04:05c'était la direction générale de la littérature et de l'édition.
04:09Bizarre, ça commençait, Glavlit, Glavnoyer, Litteraturnaia, je ne sais plus quoi,
04:13ça commençait comme Goulag, Glavnoyer ou Pravnoyer la Gueyeille.
04:17Direction générale des camps, là, c'était la direction générale
04:19de la littérature et de l'édition.
04:21Et puis alors, si on fait cette commission,
04:22vous me permettez de faire un clin d'œil cinématographique,
04:25ça va se faire comme dans l'As des As,
04:27avec, vous savez, Belmondo, avec la propagande d'Achtafel,
04:30où l'autre dit Freud, Fairbotton, machin, Fairbotton,
04:33tout le monde est Fairbotton,
04:34et on est en plein délire, on se croit où, là.
04:37Une question quand même à tous les deux,
04:38et n'y voyez pas une quelconque remarque désagréable de ma part,
04:41est-ce que ce n'est pas quelque chose...
04:42Je suis bien d'accord avec vous.
04:44Est-ce que ce n'est pas quelque chose de l'ordre de la génération ?
04:46Parce que quand je vous écoute, François, ce qui dit,
04:47dans la réalité, moi, ça me paraît impossible,
04:49on a bien vu quand même une tendance,
04:50ça n'est pas que du côté d'Emmanuel Macron.
04:52Au moment de l'ARCOM, énormément de députés
04:54se sont plus ou moins réjouis de la fermeture.
04:56Est-ce que cette idée de la liberté
04:58n'est pas en réalité totalement en train d'être évolue en France ?
05:00Mais écoutez, elle peut être tordue dans tous les sens,
05:03on peut tout tendre, la liberté d'expression,
05:06on peut tendre la démocratie,
05:08ça reste la démocratie, la liberté d'expression et la justice.
05:11Je dis juste une chose,
05:12moi je pense que la dérive est totale,
05:14et Emmanuel Macron, ce serait bien qu'il ne participe pas à cela.
05:16Quand vous avez, si vous voulez,
05:19il y participe parce qu'il cherche une opportunité,
05:22si vous voulez, un terrain opportuniste.
05:25Emmanuel Macron, c'est quand même la personne
05:27qui a le plus enfumé les médias,
05:29et notamment CNews, en fait,
05:33il a participé à la construction de CNews.
05:35Mais il a participé à l'ascension de CNews,
05:38voilà, et maintenant,
05:40écoutez, qu'il s'en prenne aussi à lui-même,
05:42je le redis, il fallait voter la loi,
05:44il fallait proposer une loi sur la concentration des milliardaires,
05:46on n'en serait pas là,
05:47les choses seraient beaucoup plus simples,
05:49de gauche comme de droite,
05:49il y en a moins à gauche.
05:51Dernier point, vraiment,
05:52quand vous avez des députés de la France insoumise,
05:54par exemple,
05:55Manuel Bompard,
05:56qui chassent tous en meute,
05:57si vous voulez, des journalistes,
05:59aujourd'hui, de Libération du Monde,
06:00ou des sondeurs,
06:01vous avez maintenant
06:03quelqu'un comme Frédéric Dhabi
06:04et François Croce
06:05à cause de l'enquête
06:06qui vont être placés peut-être
06:07sous protection policière.
06:08Donc, c'est cul par-dessus tête,
06:10et donc,
06:11les politiques,
06:12restez où vous êtes,
06:13ne vous venez pas des lignes éditoriales,
06:14on s'en fout de vous.
06:15Est-ce que vous pensez,
06:16comme Françoise Degoy,
06:170826 300 300,
06:19Alain Bell,
06:19pour les médias fiables,
06:20le président de la République,
06:21souhaite-t-il étouffer
06:22la liberté de la presse ?
06:23Est-ce que ça vous choque ?
06:24Ou vous aussi,
06:24peut-être quand vous regardez
06:25parfois le paysage médiatique,
06:27il serait peut-être pas mal
06:28de mettre un petit tampon
06:30médine illisé
06:31pour être sûr
06:32qu'on s'informe bien.
06:33Venez participer
06:34à la conversation,
06:350826 300 300.
06:37Bonjour François.
06:39Bonjour Maxime,
06:39bonjour François,
06:40bonjour Philippe.
06:40Bonjour.
06:41Merci d'être avec vous.
06:43Il manque un E,
06:44et alors là,
06:44vous ressemblez à quelqu'un
06:45dans ce studio,
06:45de manière prodigieuse,
06:46je ne pourrais pas citer laquelle.
06:47On est de la France, nous.
06:49Mon cher François,
06:49comment vous regardez-vous
06:50cette idée de label
06:51pour les médias ?
06:52Ça vous rassure ?
06:52Ça vous inquiète ?
06:53Ça vous scandalise ?
06:54Avec inquiétude,
06:55parce que je vois qu'en fait
06:56on va vers une dérive
06:58qui est celle
06:58de l'Union soviétique,
06:59alors non seulement
07:00parce qu'on a les dépenses
07:01les plus somptuaires
07:02pour les services publics
07:03les plus dégradés,
07:04d'une part,
07:05et d'autre part,
07:05là maintenant,
07:06on s'attaque
07:06à la liberté de la presse
07:08et la liberté d'expression.
07:10Je trouve ça très inquiétant
07:11que ça provienne justement
07:12du président,
07:13qui pour moi devrait veiller
07:14justement à ce qu'il doit veiller,
07:17d'après la Constitution,
07:18quand même qu'il y a
07:19un équilibre des forces
07:20dans le pays,
07:21ça veut dire une pluralité
07:22dans l'expression,
07:23et là il va labelliser
07:24et j'avais compris
07:26qu'il allait vouloir
07:27donner ce label
07:28à un reporter sans frontières
07:29qui a fait justement
07:30une charge au vitriol
07:31sur CNews
07:32qui a été démontée
07:33comme un ballon de Baudruche
07:34jeudi dernier.
07:37Donc moi je trouve ça
07:37vraiment inquiétant
07:39et j'ai un peu de mal
07:40à comprendre
07:41que ça ne me suscite pas
07:42justement lire
07:43de beaucoup de médias.
07:44Vous trouvez qu'il y a
07:45un silence autour de cette idée
07:46mon cher François ?
07:46Je vais vous dire quelque chose,
07:47il y a un truc
07:48qui me surprend,
07:48c'est que pour moi,
07:50jusqu'ici,
07:50la gauche était quand même
07:51celle qui était censée
07:53veiller justement
07:53à la liberté d'expression
07:54et je trouve que c'est celle
07:56qui vise le plus
07:56à interdire des chaînes
07:57comme CNews.
07:58Ah bon ?
07:58Mais qui fait ça ?
07:59Pardon, je parle au nom de la gauche ?
08:01Ah ben...
08:02Ça c'est l'esqu'il est,
08:02cher François.
08:04Par exemple,
08:05peut-être vous jouez l'étonné
08:06mais...
08:07Non, non, non,
08:07je ne joue pas l'étonné.
08:08J'ai vraiment vu CNews
08:09s'attaquer par exemple
08:10à ses confrères de BFM.
08:12Ah ben s'il s'attaque
08:13aux services publics
08:14toute la journée,
08:15enfin,
08:16on ne parle pas de BFM.
08:16C'est terminé François,
08:18laissons terminer,
08:19on reprend le dialogue en fait.
08:20Le Delphine Arnot
08:22avec l'argent public
08:23veut traîner en justice
08:24CNews
08:25pour des fous de pluralité
08:26et je n'ai jamais vu ça ailleurs.
08:28Si vous voulez,
08:28moi je paye pour...
08:30Ça coûte un abonnement...
08:31Maintenant là...
08:32Mais maintenant là,
08:33on ne peut y avoir plus rien.
08:34En tout cas,
08:34on a compris cette idée
08:35de service public.
08:37La gauche se prétend
08:39défendre justement le peuple
08:41alors que c'est la première
08:42à remplir le terme de populisme
08:44et défend soi-disant
08:46à l'expression populaire
08:47alors qu'en fait,
08:48c'est la première
08:48à vouloir interdire
08:49et museler
08:50lorsque ça les dérange.
08:51Donc moi je pense
08:52que le fondement
08:52de la démocratie,
08:54c'est que chacun
08:55puisse s'exprimer
08:56dans le respect de l'autre.
08:57On est d'accord.
08:57C'est la pluralité.
08:58Peut-être en effet
08:59que la pluralité
09:00depuis un certain nombre d'années,
09:01mon cher François,
09:01n'est peut-être pas au rendez-vous.
09:03Merci beaucoup
09:03d'avoir été avec nous,
09:04mon cher François.
09:04Je vous souhaite
09:05une belle journée,
09:06une belle matinée.
09:06On reprend la discussion.
09:07Mes camarades,
09:08Françoise et Philippe David
09:09a pris une courte page de pub.
09:11Le numéro,
09:11c'est le même.
09:120826 300 300.
09:13Venez avec votre café
09:14ou sur la route du travail
09:15participer un peu
09:16à la conversation.
09:17Je vous assure
09:17qu'une bonne discussion
09:18avec Philippe David
09:19et Françoise de Gois
09:20pour commencer la semaine.
09:21Vous êtes partis
09:21jusqu'à fin décembre
09:22en pleine forme.
09:23Un label pour les médias fiables.
09:24Est-ce que le président
09:25de la République
09:25souhaite étouffer
09:26la liberté de la presse ?
09:27Vous avez un avis,
09:28un commentaire ?
09:280826 300 300.
09:30Réseau social de Sud Radio.
09:31A tout de suite.
09:31Le Grand Matin Sud Radio,
09:347h-10h,
09:35Maxime Liedot.
09:36Vous êtes sur Sud Radio
09:37et jusqu'à 9h,
09:38la conversation se poursuit
09:40toujours avec Françoise de Gois
09:41et Philippe David
09:41sur cette question.
09:42Un label pour les médias fiables.
09:44Et ça, je cite,
09:45c'est le président de la République,
09:46c'est une idée visiblement
09:47qui fait son chemin
09:48et ce qu'il souhaite
09:49étouffer la liberté de la presse
09:50selon vous.
09:51Vous discutez,
09:52vous participez à la conversation.
09:530826 300 300.
09:55Avec vous,
09:55Françoise de Gois,
09:56Philippe David,
09:57on a entendu quand même
09:58tout à l'heure
09:58le camarade qui nous a appelé
09:59nous dire
09:59c'est vrai que pendant un temps
10:01François qui nous a appelé
10:02en disant
10:02mais bon, en réalité,
10:06peut-être qu'on a vécu
10:08pendant une dizaine d'années,
10:09une vingtaine d'années
10:10dans un paysage médiatique
10:12qui manquait de disparité.
10:13Excusez-moi
10:14pour voir la disparité
10:15du paysage médiatique.
10:17Je nous ramène
10:1733 ans en arrière.
10:18Pas de disparité.
10:1933 ans en arrière.
10:21Maastricht.
10:22Tous les médias,
10:23sans exception,
10:24disaient qu'il fallait voter oui,
10:26que sinon on était
10:26contre l'Europe,
10:27on était un crétin,
10:28on était un inculte,
10:30etc.
10:31On va revenir maintenant
10:322005,
10:3320 ans en arrière.
10:34Traité constitutionnel européen.
10:36rebelote.
10:37Tous les médias disaient
10:38qu'il faut voter.
10:39C'est la pensée unique ?
10:40Il y avait une pensée unique
10:42absolument totale.
10:42Oui, mais les Français
10:43n'ont pas suivi.
10:45C'est aussi en Maastricht,
10:46ils ont suivi.
10:46En 2005,
10:47ils n'ont pas suivi.
10:48Ils ont écrasé largement.
10:49Excusez-moi,
10:50ils ont voté à 55%.
10:52C'est énorme.
10:52J'ai fait partie des gens
10:53qui ont voté non en 2005.
10:55Mais tous les médias
10:56disaient pourtant
10:56qu'il fallait voter.
10:57Mais oui,
10:58ça c'est toujours
10:58le sentiment dominant.
11:00Vous savez,
11:00ce qui est en train
11:00de devenir mainstream maintenant,
11:03ils ne s'en rendent même pas compte,
11:04mais ce qui est en train
11:05de devenir la pensée dominante
11:07et le prêt-à-penser évident,
11:10pavlovien,
11:11immigration,
11:12comment dirais-je ?
11:13C'est la pensée plus de droite ?
11:14Bien sûr,
11:15ce qui est en train
11:15de devenir le politiquement correct,
11:17c'est exactement
11:18tout ce qui se développe
11:19sur ces news.
11:19Vous savez,
11:20vous ne pouvez plus
11:20sur un plateau
11:21assumer que vous aimez
11:22les éoliennes,
11:23assumer que ça serait bien
11:25que vous ayez
11:25une bagnole électrique.
11:26Mais enfin,
11:27amusez-vous !
11:27Mais moi je suis ici...
11:29Non, non,
11:29arrêtez Maxime,
11:30soyons sérieux.
11:31Je pense qu'il y a
11:33une inversion totale
11:33comment dirais-je
11:35de ce qu'on pense
11:36être la pensée unique.
11:37Maintenant,
11:38il faut...
11:39Non, non,
11:40mais je vous le dis !
11:41Mais non,
11:42mais avec des faits
11:42remengardés aujourd'hui
11:43quand même,
11:44sur les éoliennes,
11:45sur les ONG,
11:46il y a quand même
11:46tout un discours
11:46que ce soit les anti-nucléaires
11:47qui soit quand même
11:48largement répondu
11:49sur beaucoup de médias.
11:50La réalité,
11:50si vous voulez,
11:51c'est que nous sommes
11:51dans un moment très polarisé,
11:53ce n'est absolument pas grave,
11:55ce n'est pas la peine,
11:56je veux dire,
11:56de grimper au rideau
11:57et ce n'est surtout pas la peine
11:59d'essayer d'intervenir
11:59pour décider
12:00de qui dit la vérité
12:01ou qui ne la dit pas.
12:03Voilà.
12:03On laisse tout le monde
12:04s'exprimer
12:04et un jour,
12:05le débat en aura marre,
12:06il sera moins abrasif
12:07et on pourra discuter
12:08dans les nuances.
12:09On laisse tout le monde
12:10s'exprimer
12:10sans que...
12:11Mais laissons tout le monde...
12:11Permettez-moi de dire
12:12une autre chose,
12:13je suis remonté en 2005
12:14mais remontons en 2017
12:15avec ce fameux
12:17kiosque à journaux,
12:18tous avec des photos
12:20d'Emmanuel Macron
12:20marquées.
12:20Mais ça, c'est le jeu.
12:21C'est lui.
12:22C'est le jeu.
12:23Non, mais ça,
12:23c'est le jeu
12:24de l'unanimisme B.A.
12:28Je voudrais terminer
12:29en une seconde
12:29en vous disant quand même
12:30que jamais la presse
12:32n'a fait élire
12:33qui que ce soit.
12:34Je vous assure.
12:34Moi, je me souviens
12:35ça aide un peu
12:36mais ça ne fait pas.
12:37Regardez.
12:38Regardez le groupe Bolloré
12:39qui a pris Fête Écosse
12:40pour Jordan Bardella
12:41pour les législatives.
12:42Je vous explique juste
12:42que tous les jours
12:43il y avait des auditeaux
12:44pour nous et les plateaux
12:45nous expliquaient
12:46qui serait à Matignon
12:46et qu'est-ce qu'il allait faire
12:47et on connaissait déjà
12:48son gouvernement.
12:49Regardez ce qui s'est passé.
12:50Je reprends 95.
12:52Je reprends Chirac,
12:54tous les jours
12:55c'était Chirac
12:56il faut qu'il arrête
12:56sa candidature
12:57qu'il se retire etc.
12:58Qui c'est qui gagne à la fin ?
12:59C'est Chirac.
13:00Donc voilà.
13:01La presse
13:01elle a un pouvoir
13:02mais assez limité quand même.
13:04Et peut-être
13:04faisons en sorte
13:05de ne pas lui en accorder
13:06plus que de raisons.
13:07Vous voyez, regardez
13:08parfois Françoise
13:09on s'accorde.
13:10On sent que c'est que lundi matin.
13:110800 26 300 300
13:13vous nous appelez
13:14venez converser avec nous
13:15ce matin.
13:16Bonjour René.
13:17Oui, bonjour Françoise
13:18bonjour à Mathilde
13:19et bonjour à mon cher Chiré.
13:22Dis-moi René
13:23comment vous regardez
13:23les choses vous ?
13:25Eh bien écoutez
13:25moi je ne suis pas surpris
13:27puisque Emmanuel Macron
13:29sait très bien
13:30que ce n'est pas la presse
13:31qui fait les élections
13:32mais dans son plan
13:34de faiblissement de la France
13:35et de semer des ordres
13:37pour annuler
13:38les présidentielles
13:39c'est un bel outil
13:41pour mettre les gens
13:42dans la rue
13:43et dire
13:44bon ben il y a du désordre
13:45on ne peut pas
13:46on ne peut pas
13:47on met l'article 16
13:49et on n'aura pas
13:50les présidentielles.
13:51Voilà le plan Macron.
13:52Vous, vous pensez
13:53qu'en réalité
13:53c'est vraiment pour ça
13:54c'est-à-dire
13:55essayer de tenir le pouvoir
13:56jusqu'au bout
13:56c'est comme ça
13:57que vous l'interprétez
13:57mon cher René ?
13:58Non seulement
13:59tenir le pouvoir
14:00jusqu'au bout
14:01mais faire tout faire
14:03pour annuler
14:03les présidentielles.
14:05Bon ben écoutez
14:05en tout cas
14:06on verra
14:06espérons que ça n'est pas
14:07jusque là
14:08c'est intéressant
14:09Maxime
14:09ce que dit René
14:10parce que c'est des choses
14:11qu'on entend
14:12de plus en plus fréquemment
14:14et si j'étais
14:15Emmanuel Macron
14:17et ses conseillers
14:18spéciaux politiques
14:19etc.
14:19je travaillerais là-dessus
14:20parce que comment
14:21ce jeune homme
14:22qui reste quand même
14:23qui est un jeune homme
14:24qui arrive à 39 ans
14:25qui reste quand même
14:26un démocrate
14:27comment a-t-il pu
14:27se dégrader à ce point
14:29pour que des français
14:30pensent qu'il veut
14:32rester au pouvoir
14:33comme un dictateur ?
14:34c'est complètement dingo
14:350826 300 300
14:36merci beaucoup René
14:37de nous avoir appelé
14:38vous avez même eu
14:38les félicitations du jury
14:40menée par Françoise
14:40de Bois
14:41merci beaucoup
14:42d'avoir été avec nous
14:43je vous souhaite
14:44une très belle journée
14:44mon cher René
14:45bonjour Serge
14:46oui bonjour
14:47j'espère avoir
14:48les mêmes grâces
14:49le jury est de plus en plus
14:52exigeant
14:52plus on avance
14:53dans l'examen
14:53mon cher Serge
14:54vous le savez
14:56moi on a la certitude
14:56de la bonne note
14:57on vous écoute
14:57écoutez moi
14:59je suis dans la même
15:01lignée que René
15:01que toutes les personnes
15:03qui participent
15:05à votre émission
15:06moi je trouve
15:07que monsieur
15:0710%
15:08déraille complètement
15:10et je me dis
15:12qu'on a fermé
15:14C8
15:14pourquoi
15:15je ne sais pas trop
15:16enfin bon
15:17voilà
15:17une chaîne qui ne fonctionne plus
15:19et on cherche
15:21des noises
15:21à ces news
15:22aujourd'hui
15:23donc c'est une manière
15:24de dire que ce que vous faites
15:25c'est pas bon
15:26même si l'ARCOM
15:27a trouvé que c'était
15:28pas mal quand même
15:29mais je suis assez surpris
15:31mais sans être vraiment étonné
15:34que monsieur Macron
15:35ben il fasse un peu
15:36n'importe quoi
15:37pour se tenir
15:38et pour arriver
15:39jusqu'à la fin
15:40de son mandat
15:40donc mais je trouve ça
15:42hyper scandaleux
15:43parce que c'est un
15:44c'est le RTF bis
15:46quoi
15:47et c'est fou
15:48enfin c'est
15:49c'est complètement fou
15:51mais est-ce que vous pensez
15:52à l'instant mon cher Serge
15:53c'est le camarade René
15:54qui nous disait
15:55c'est tout ça
15:56c'est un peu fait
15:57pour mettre les français
15:58dans la rue
15:59vous pensez vraiment
15:59que les français
16:00seraient capables
16:01d'aller dans la rue
16:01oui
16:02à vous pensez
16:03d'aller dans la rue
16:04pour manifester
16:05j'entends
16:06pour se maintenir
16:07au pouvoir
16:07comme Bocassa
16:09oui on irait
16:10dans la rue
16:11qu'on soit de gauche
16:12ou de droite
16:12d'ailleurs
16:12on irait tous
16:13dans la rue
16:14pour dire que c'est pas
16:14je serai avec vous
16:15je vous le dis tout de suite
16:16ah voilà
16:17les félicitations du jury
16:18mon cher Serge
16:19non mais enfin
16:20je veux dire
16:20non mais le délire
16:22dans la rue
16:23c'est manifesté
16:24c'est pas tout casser
16:24on entend bien mon cher Serge
16:26parce que je suis gauche
16:28je sais que j'ai Dr Martin
16:29je casse tout
16:30non mais n'importe quoi
16:31vous
16:31non mais j'ai jamais dit ça
16:32je plaisante
16:33non mais je veux dire
16:33vous vous rendez compte
16:34quand même
16:34le malaise
16:35sérieusement
16:36le malaise
16:38de ce président
16:40du malentendu
16:42entre ce président
16:43et ce pays
16:44pour qu'il y ait des gens
16:44qui pensent
16:45qu'en fait
16:45il veut se maintenir
16:46comme Bocassa
16:47et en étant très sincère
16:48avec des arguments
16:49moi je trouve ça agréable
16:49non mais moi
16:50j'ai pas dit ça
16:51j'ai dit que
16:52non mais on avait compris
16:54la comparaison
16:55et le second degré
16:56mon cher Serge
16:56voilà c'est ça
16:57c'est du second degré
16:58bien sûr
16:58ne vous inquiétez pas
16:59on vous prépare mal
17:01cette accusation
17:01parce qu'il sait très bien
17:03que les français
17:04se soulèveraient
17:05et diraient que c'est pas normal
17:06bien sûr
17:06bon voilà
17:07maintenant qu'il essaye
17:08de museler l'information
17:10bon ben il essaye
17:12de museler l'information
17:13on n'est pas dupe
17:13personne n'est dupe
17:14de gauche ou de droite
17:15personne n'est dupe
17:16tout le monde se dit
17:17que voilà
17:18en ayant fermé C8
17:19enfin lui
17:20pas lui
17:21mais enfin
17:21il dit que c'est pas lui
17:22mais c'est lui
17:22en tout cas
17:23il aura essayé
17:24ça nous permet
17:24d'avoir le débat ce matin
17:25mon cher Serge
17:26merci d'avoir appelé
17:27le 0826 300 300
17:28et vous avez eu
17:29les félicitations du jury
17:30à voir si le professeur
17:31Philippe David
17:32va dans votre sens
17:33je suis totalement d'accord
17:36parce que
17:37si on va regarder
17:38ce qui se passe
17:40un peu partout
17:41dans les chaînes privées
17:41il faudra peut-être
17:42regarder aussi
17:43ce qui se passe
17:43dans le service public
17:45notamment
17:46je pense à l'ARCOM
17:47quand vous voyez
17:48que des terroristes
17:49du Hamas
17:49sont qualifiés
17:50d'otages
17:50régulièrement
17:51comment ?
17:53si si il y a des otages
17:54détenus par une fois
17:54c'est pas ça
17:58mais si on commence
17:58à faire les erreurs
17:59de bandeau
18:00alors là
18:00je vais passer
18:01toute ma journée
18:01devant la télé
18:02et je vais regarder
18:03les bandeaux
18:04des uns et des autres
18:04et je pense qu'on va
18:05devenir fou
18:05à la fin
18:06on se bat
18:06pour qui vous concerne
18:08vous l'êtes déjà
18:08je vous le rappelle
18:08non mais excusez-moi
18:09à deux et deux partout
18:10la balle au centre
18:11si je commence à regarder
18:12les bandeaux de CNews
18:13les titres du JDD
18:14les titres de BFM
18:16et de France Inter
18:17pardon
18:17en tout cas
18:17on rassemble un label
18:18pour les médias fiables
18:19le président de la République
18:20souhaite-t-elle étouffer
18:21la liberté de la presse
18:22oui à plus de 93%
18:24ah oui
18:25ben là c'est ce qu'on appelle
18:26un sondage unanime
18:27donc vous n'êtes que 7 petits pourcents
18:28à nous avoir répondu
18:30même sous Tito
18:30on osait parler
18:31et permettez-moi de vous dire une chose
18:32Sud Radio
18:33c'est la chaîne du bon vivre
18:34moi mon préféré
18:35c'est le label rouge
18:36pour la bonne vie
18:37et le parler de vrai
18:38c'était un plaisir
18:39que de vous accompagner ce matin
18:41et le label rouge et noir
18:41c'est Sud Radio
18:42merci Philippe David
18:43et merci François Debois
18:44de mon côté
18:44j'ai le plaisir de vous retrouver
18:45dès demain à cette heure
18:47et oui le grand pâton
18:48Patrick Roger est en déplacement
18:49on se retrouve donc demain
18:50un numéro 0826 300 300
18:52vous gardez ce réflexe
18:53dans un instant
18:54c'est le camarade Jean-François Aquilly
18:55qui arrive dans ce studio
18:56pour la vérité en face
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