Dans les secrets du Magazine Infrarouge sur BFMTV

Sud Radio

Avec Nicolas Poincaré  Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry  --- ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts  🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr   ##SUD_RADIO_MEDIA-2025-09-04##

Transcript

00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Ganzman.

00:05Bonjour Gilles, je rappelle que nous avons changé d'horaire, 11h30, c'est vous qui avez demandé pour faire la grasse matinée, 11h30 les médias, notre invité aujourd'hui Nicolas Poincaré, bonjour, journaliste, grand reporter, vous avez couvert parmi les plus grands conflits dans le monde,

00:25et aujourd'hui vous êtes un petit peu rentré dans les bureaux, mais néanmoins la passion du reportage vous anime toujours,

00:35et vous allez diriger, coordonner un certain nombre d'enquêtes pour une nouvelle case sur BFM, Ligne Rouge, ce sera le dimanche à 20h50,

00:46et le prochain, dimanche prochain, espion de Poutine, la nouvelle menace, donc c'est un nouveau job pour vous.

00:55Oui, c'est formidable, ça ressemble un petit peu à ce que j'ai fait il y a quelques années quand j'étais à complément d'enquête,

01:01je présentais l'émission et j'animais un petit peu les équipes, et là c'est un petit peu la même chose, en hebdo, comme complément d'enquête,

01:08avec une très bonne équipe, comme complément d'enquête, et après les comparaisons s'arrêtent là.

01:13C'est-à-dire ?

01:15Non, non, non, non.

01:16Je tire le fil, c'est le corps a plus de liberté.

01:20Est-ce que vous avez vraiment les moyens, parce que nous on a vu au départ les premiers sujets de Ligne Rouge,

01:29qui étaient faits avec trois bouts de ficelle, et qui étaient des fois manqués de moyens,

01:34alors qu'il y avait la qualité journalistique, est-ce qu'aujourd'hui vous avez plus de moyens pour aller sur le terrain ?

01:39Non, mais ça fait un petit moment qu'il y a beaucoup de moyens.

01:41Il y a une équipe d'une vingtaine de personnes, encore une fois, c'est comparable avec ce qu'il peut se faire.

01:46Il y a vingt personnes qui travaillent pour Ligne Rouge.

01:47Moi j'ai travaillé à 7 à 8, on était à peu près une vingtaine, j'ai travaillé à complément d'enquête, on était à peu près une vingtaine,

01:52et là on a tout à fait les moyens.

01:55Quand vous dites parfois des sujets bouts de ficelle, c'est parce qu'effectivement on essaye, enfin ils essayaient,

01:59parce que moi je viens d'arriver, mais c'est une émission qui depuis un moment a essayé d'être hyper réactif,

02:05donc de temps en temps il y a des sujets qui sont faits en trois jours,

02:07parce que c'est l'actualité du jour, parce qu'on vient de retrouver le corps du petit Émile,

02:10alors ça vous donne l'impression d'être fait avec des bouts de ficelle,

02:13c'est pas par manque de moyens, c'est par manque de temps.

02:14Et donc en fait c'est vrai qu'on a souvent des sujets qui sont faits parfois en trois jours,

02:18et puis parfois en trois mois.

02:19Il y a vraiment des enquêtes au long cours qui ont été faites ces dernières années,

02:22dans ces émissions qui n'étaient pas du tout des bouts de ficelle.

02:25Oui, on en a reçu ici, où c'était des sujets assez forts,

02:28mais c'est vrai qu'au début c'était un peu avec trois bouts de ficelle.

02:31On va reparler donc de votre rôle et des sujets des différents axes

02:37dans lesquels vous allez aller avec cette case ligne rouge,

02:41mais c'est le zapping de Gilles, comme tous les jours.

02:44Vous auriez pu rajouter youpi !

02:49En ce moment Emmanuel Macron reçoit la coalition des volontaires,

02:56et ce dimanche, vous allez en parler en détail,

02:59sera diffusé un grand documentaire sur les espions de Vladimir Poutine.

03:04Hier, à l'occasion de cette réunion, le 20h de France 2,

03:08diffusait trois enquêtes sur l'Ukraine,

03:10dont celle de cette habitante du Donbass.

03:13Vous savez quoi Valérie ?

03:14Elle vit dans sa cave depuis quatre ans.

03:17C'est la quatrième année que l'on vit dans une cave.

03:19La quatrième ?

03:21Mais comment vous avez pu vivre dans une cave quatre ans ?

03:23C'est comme ça qu'on vit.

03:26Elle veut tout de même nous montrer cette cave,

03:27qui lui sert de logis à quelques centaines de mètres de chez elle.

03:31On a tout eu ici, même des soldats.

03:33Dans le Donbass, les habitants connaissent la guerre depuis 2014.

03:37Voilà, c'est là qu'on vit.

03:38Vous croyez que c'est possible que l'Ukraine revienne ici ?

03:41Ça, je ne peux pas vous le dire.

03:43C'est sûr, espérons que non.

03:45Pourquoi ?

03:46Combien de temps ça va encore durer ?

03:49Combien ?

03:50Ça fait déjà dix ans, c'est la onzième année.

03:52Nous vivons au milieu de tout ça.

03:54Et ça devrait continuer ?

03:56Dix ans de notre vie gâchée.

03:59C'est étonnant qu'elle veuille rester russe ?

04:02Non, pas vraiment.

04:03Moi, j'ai été frappé par ces reportages en France 2,

04:05notamment sur les drones.

04:06Je ne sais pas si vous l'avez vu aussi.

04:09Et c'est vrai que depuis trois ans, cette guerre évolue.

04:11Et qu'aujourd'hui, les drones, c'est-à-dire cette arme du pauvre,

04:14qui n'ont rien du tout, a pris une importance considérable.

04:17C'est un sujet qu'on va essayer de faire pour Ligne Rouge prochainement,

04:20la guerre des drones.

04:22Et notamment, on va essayer de répondre à la question,

04:23est-ce que nous, les Français, on serait capable de répondre à des attaques massives de drones

04:28et de provoquer chez un adversaire potentiel des dégâts ?

04:31Où est-ce qu'on en est, nous, les Français, par rapport à ce nouvel armement

04:34qui change tout dans la guerre ?

04:36Vraiment, entre le début du conflit en 2022 et aujourd'hui en 2025,

04:39les drones ont pris une importance considérable.

04:41Ça vous démange parfois de repartir ?

04:44Alors, oui, mais ce n'est pas exclu qu'on le fasse.

04:46Ces dernières années, j'étais à RMC, je faisais une chronique dans la matinale,

04:51mais quand il se passait des événements considérables,

04:53comme le début, ou comme le 7 octobre en Israël, j'y allais.

04:58Et là, je pense que s'il se passe quelque chose de très important,

05:00sans doute, on ira tous.

05:02Encore une fois, c'est un peu la marque de fabrique de cette émission,

05:05de faire du magazine, mais aussi du news,

05:07et d'être capable d'être très, très réactif.

05:09Votre souvenir le plus fort ?

05:11De ces dernières années ou de votre carrière ?

05:13Ah, c'est sans conteste le Rwanda, en 1994, c'était un génocide,

05:16c'était un million de morts à la machette en 100 jours,

05:18c'était quelque chose qui ne s'oublie pas.

05:21Nicolas, vous êtes donc un journalier chevronné, on vient de le voir,

05:25et qui connaît bien les rouages des chaînes info.

05:27Alors, l'une d'elles est devenue une chaîne d'opinion, c'est news,

05:30évidemment, et forcément, quand on a le maire de Marseille,

05:33Benoît Payan, du PS, qui rencontre Gauthier Lebray,

05:37de ce news, à propos d'un Tunisien qui a donné des coups de couteau,

05:41le clash est inévitable.

05:43Je ne suis pas juge, vous non plus, heureusement pour nous d'ailleurs,

05:46je ne suis pas policier, vous non plus, heureusement pour tout le monde,

05:50donc on va laisser, que vous ne soyez pas policier ?

05:53Oui, si vous voulez faire des...

05:55C'est tellement petit, c'est tellement facile, ce n'est pas le sujet.

06:00Mais si vous voulez, terminez l'interview comme ça, M. le maire.

06:02Non mais, pourquoi vous voulez aller au clash, en fait ?

06:05Je ne veux pas aller au clash, c'est vous qui m'attaquez, mais c'est pas là.

06:07Mais normalement, pourquoi est-ce qu'on ne peut pas discuter normalement,

06:13sans que la question de l'immigration soit une obsession ?

06:16Ce n'est pas une obsession, c'est juste le sujet,

06:18quand il y a un Tunisien en situation régulière qui est condamné en première instance,

06:21qui est connu pour des faits d'antisémitisme,

06:23et qu'il y a le ministre de l'Intérieur qui déclare ce soir

06:25que l'immigration n'est pas nécessairement une chance,

06:28personne n'a le droit de s'installer en France automatiquement,

06:30et le désordre migratoire débouche sur d'autres désordres.

06:33Excusez-moi de vous interroger sur les questions migratoires.

06:35Peut-être que ce n'est pas bon pour votre campagne municipale à venir à Marseille,

06:39je le comprends très bien, M. le maire,

06:41mais excusez-moi de vous poser des questions sur ce sujet.

06:43C'est encore du journalisme, le journalisme d'opinion.

06:46Alors, vous me faites réagir sur une chaîne qui est la principale concurrente

06:49à celle à laquelle je viens d'arriver, ce qui est un peu délicat,

06:51je ne suis pas là pour donner des bons points ou des mauvais points.

06:53C'est plus global.

06:55Global sur le tour que prend l'information.

06:57C'est une question que se pose Valérie,

07:01qu'on a posée à tous les dirigeants de chaîne Info

07:03qu'on a reçus au moment du changement.

07:04C'est, est-ce qu'aujourd'hui, être une chaîne d'opinion,

07:09est-ce que ça ne vous fait pas gagner plus d'audience ?

07:11Alors, bon, on est obligé de remarquer que ça marche.

07:15Ça marche.

07:16On peut remarquer aussi que c'est une chaîne qui ne fait pas du tout de reportage,

07:21qui fait du débat toute la journée,

07:23généralement avec des gens qui sont tous d'accord entre eux.

07:25Donc voilà, ce n'est pas exactement le journalisme que je pratique

07:28depuis une quarantaine d'années et que j'aime,

07:30mais maintenant, voilà, grand bien leur face.

07:31Pourquoi ça marche ?

07:32Alors, bonne question, pourquoi ça marche ?

07:34Parce que peut-être, peut-être aussi que depuis quelques années,

07:38depuis des années et des années,

07:40les médias étaient un peu tous dans la même ligne,

07:46ce qui n'était pas celle-là.

07:48Et que voilà, quand d'un seul coup surgit une parole différente,

07:52qui n'est pas la parole à laquelle j'adhère moi personnellement,

07:55mais effectivement, il y a un effet de nouveauté

07:57qui fait que ça marche.

08:01Je change de feuille.

08:03Prenez votre temps.

08:04Prenez votre temps.

08:06Vous avez un prompteur ?

08:07Oui, j'ai un prompteur.

08:09Nicolas, est-ce que vous connaissez les traîtres sur M6 ?

08:12Non.

08:12Ah, vous ne connaissez pas les traîtres ?

08:14Alors, ça a démarré mardi,

08:15c'est l'adaptation d'un jeu bien connu

08:18qui s'appelle le jeu du loup-garou.

08:20Et évidemment, dans le jeu,

08:23il y a des traîtres et des loyaux,

08:25un peu comme dans la vie.

08:26Hier, le journaliste média du Figaro,

08:28Damien Canivez,

08:29s'en est pris à Marlène Schiappa,

08:31qui participe à ce jeu.

08:32C'était dans Tout beau, tout neuf, sur W9.

08:35Et pour lui, il y a des politiques

08:36qui participent à ce genre d'émissions.

08:38Ça rabaisse la politique.

08:40Voir une femme qui occupait des fonctions gouvernementales,

08:43il y a encore seulement quelques semaines,

08:45qui trahit, qui ment, qui complote,

08:47au nez, à la barbe de chacun,

08:48ça, je trouve que c'est très grave.

08:50C'est un véritable scandale.

08:51Surtout aujourd'hui, quand on sait

08:52que moins de 3 Français sur 10

08:55font encore confiance à la politique.

08:56D'abord, je vais te répondre sur la forme

08:58et ensuite sur le fond.

08:59Et sur la forme, excuse-moi de te le dire,

09:00mais les gens comme toi

09:02qui font ce type de discours,

09:04ça porte un nom, ça s'appelle

09:05des peines à jouir.

09:06C'est les gens qui ne sont jamais contents de rien,

09:08qui critiquent absolument tout.

09:10Ça fait 2 ans et demi, Damien,

09:11que je suis partie du gouvernement.

09:12Alors, j'apprécie que tu aies le sentiment

09:14que c'est très récent,

09:15parce que j'y suis restée 7 ans

09:16et que j'ai porté des lois majeures,

09:18notamment pour les droits des femmes.

09:19Donc, merci de me créditer de cette action politique.

09:20Mais ton passé t'oblige, Marlène ?

09:21Moi, je ne suis pas née ministre.

09:23Je suis née dans ma cité à Belleville.

09:24Je n'ai pas grandi sous les ordres de la République.

09:27Je n'ai pas un tampon.

09:28Je ne suis pas ministre à vie.

09:29Je suis une personne avant tout.

09:30Ensuite, j'ai toujours dit

09:31que moi, ce qui m'intéressait,

09:33c'était d'être un trait d'union

09:34entre les différents univers.

09:36Alors, les politiques qu'on voit maintenant

09:38sur les plateaux télé,

09:39qui deviennent chroniqueurs,

09:41qui font des éditos,

09:43qui se retrouvent dans des jeux,

09:44vous en pensez quoi ?

09:45Là, en l'occurrence,

09:46elle dit qu'elle a arrêté la politique.

09:47C'est vrai.

09:48Les plus ministres,

09:49ce qui serait étonnant,

09:50effectivement,

09:51c'est de passer de l'un à l'autre,

09:52d'aller un coup chez Hanouna,

09:53un coup dans les traîtres

09:55et de postuler de nouveau

09:56à des responsabilités gouvernementales.

09:56Alors, elle avait fait la ligne de Playboy.

09:58Oui.

09:58Elle avait oublié.

10:00C'est vrai.

10:00On avait oublié.

10:01Elle est atypique.

10:03Et puis, elle a fini...

10:03Enfin, moi, qu'elle fasse ce qu'elle veut,

10:05ça ne me dérange pas.

10:06Vous avez des scènes de lecture, Valérie.

10:08Alors, hier, c'était le documentaire

10:11de Céline Dion sur M6.

10:13Alors, bien partenait.

10:14C'est arrivé troisième des audiences nationales,

10:161,6 million.

10:18C'est arrivé devant Secrets d'Histoire

10:19sur France 3,

10:20devant Arte également.

10:22Alors, si vous voulez prolonger le plaisir,

10:24il y a un show qui s'appelle

10:25Génération Céline.

10:27Vous avez quatre Céline Dion

10:28pour le prix du Nord.

10:29Évidemment, ce n'est pas la vraie Céline Dion.

10:31L'une d'elles,

10:32elle s'appelle Catherine Pierson,

10:33était sur le plateau de Cyril Hanouna.

10:35Écoutez sa voix.

10:36Voilà, ça s'appelle Génération Céline.

10:54Ce sera à la salle Playel,

10:55les 20 et 21 septembre 2025.

10:58Si vous n'avez pas les moyens

10:58d'aller à Las Vegas,

11:00vous allez à la salle Playel.

11:01Je crois qu'elle va reprendre.

11:03Oui, vous mettez le doute.

11:05Non, non, comme elle est malade.

11:07Oui, c'est vrai.

11:08Peut-être un doc sur Céline Dion

11:09dans Ligne Rouge,

11:10ce serait possible ?

11:10Il y en a eu un.

11:11Oui, il y en a eu un.

11:12Avant que j'arrive,

11:12qui était pas mal.

11:13Je ne pense pas qu'on en fera

11:14un deuxième bientôt.

11:14Vous avez de la question

11:15du renouvellement aussi pour vous

11:17de non, dans les sujets.

11:19Non, non, des sujets,

11:20il y en a tout le temps.

11:22On va parler avec vous,

11:23Nicolas Poincaré,

11:24de Ligne Rouge sur BFM,

11:27dimanche 20h50.

11:29Espion de Poutine,

11:29la nouvelle menace.

11:30A tout de suite.

11:33Le 10h midi,

11:34Sud Radio Média,

11:36Valérie Expert,

11:37Gilles Ganzman.

11:3810h midi,

11:40Valérie Expert,

11:41Gilles Ganzman,

11:43l'invité Sud Radio Média.

11:44L'invité Sud Radio Média,

11:46Nicolas Poincaré,

11:47journaliste,

11:47grand reporter.

11:48Vous arrivez sur BFM

11:49pour diriger

11:51cette Ligne Rouge,

11:53cette case documentaire

11:55Ligne Rouge,

11:56qui existait déjà,

11:57qui passe donc au dimanche soir,

11:58vers 20h50,

11:5921h.

12:00Dimanche prochain,

12:01espion de Poutine,

12:02la nouvelle menace.

12:03Donc,

12:04nouveau job,

12:05vous nous disiez,

12:06qui ressemble un peu

12:07à ce que vous aviez fait

12:08à complément d'enquête.

12:09Oui, oui,

12:09c'est animé une équipe

12:10de reporters

12:11qui fait des enquêtes

12:12au long cours

12:13et qui passe une fois par semaine.

12:14Donc, effectivement,

12:15ça n'a rien d'exceptionnel.

12:16Mais pour une chaîne d'info,

12:18c'est quand même assez remarquable.

12:19Il n'y a pas beaucoup

12:19de chaînes d'info

12:20qui mettent autant de moyens

12:21sur le grand reportage,

12:22sur l'investigation.

12:24Ce sont souvent des enquêtes

12:25au long cours.

12:26Celle qu'on passe dimanche,

12:27qui a été faite par Benoît Sarrade,

12:29c'est vraiment une enquête

12:30sur l'influence russe en France,

12:32les activités de l'ex-KGB,

12:34des espions de Poutine en France,

12:36avec des révélations

12:38assez surprenantes.

12:42Si je peux en citer une,

12:44on a souvent parlé

12:45des actes un petit peu

12:47de malveillance.

12:47Vous vous souvenez

12:48de cette croix de David Bleu

12:49ou des cercueils

12:50au pied de la tour Eiffel ?

12:51Ça paraît presque anecdotique.

12:53Ce n'était pas très grave.

12:54On a appris que c'était

12:54sans doute payé par la Russie

12:56et que c'était des Moldaves

12:57qui avaient mis ses croix bleues

12:58sur les murs.

12:59Ça n'avait pas beaucoup d'importance.

13:00En revanche, nous,

13:01on révèle toute l'histoire

13:02d'un attentat

13:03qui devait avoir lieu

13:04à la veille des Jeux Olympiques

13:05de Paris.

13:07En juin 24,

13:09à Roissy,

13:10un russe

13:11devait faire exploser,

13:13provoquer un énorme incendie

13:14dans un magasin

13:15de bricolage

13:16pour essayer

13:17de perturber

13:18le trafic aérien

13:19à Roissy,

13:19de créer une énorme...

13:21Alors, il a raté son coup.

13:22Il s'est fait exploser

13:23dans sa propre chambre d'hôtel

13:24pendant qu'il préparait sa bombe.

13:25Il s'est fait exploser.

13:26Ça, on le savait.

13:27On savait qu'il y avait eu cette histoire.

13:28Ce qu'on ne savait pas,

13:29c'était le parcours

13:30de ce type.

13:31Nous, on révèle tous

13:31son identité.

13:33Il a 26 ans.

13:34Il est originaire du Donbass.

13:35C'est un ingénieur au départ.

13:38Il travaillait en Sibérie

13:39lorsqu'il a été recruté

13:40par Télégramme

13:42pour être payé,

13:43pour aller faire cet attentat.

13:44Donc, il a raté.

13:45Il s'est brûlé

13:46dans l'explosion

13:47de son explosif.

13:49Il a été arrêté aujourd'hui.

13:50Il est à la prison de Nanterre

13:51en région parisienne

13:52en attendant un jugement.

13:53On a l'interview de sa mère

13:54qui est très surprise.

13:55On a tout le parcours

13:56de ce type.

13:57Et ce qu'on démontre,

13:58c'est qu'effectivement,

13:58ce sont des façons

13:59de procéder nouvelles.

14:00Il y a 10 ans,

14:01il y a 20 ans,

14:02le KGB,

14:02il avait des professionnels

14:04qui étaient formés à Moscou,

14:05qui étaient envoyés

14:06avec des couvertures.

14:08Il y a toujours eu

14:09des histoires d'espions.

14:11On remontait à Matahari.

14:13Qu'est-ce qui a changé ?

14:15En fait,

14:16parce qu'il y a toujours eu

14:16des espions russes.

14:17Les films sont bourrés

14:19d'espions russes.

14:20Ce qu'il y a de nouveau,

14:20c'est ce qu'on appelle

14:21la stratégie de l'essain.

14:23C'est-à-dire comme un essain d'abeille.

14:25Avant, encore une fois,

14:26on avait des 007,

14:27des espions très formés,

14:30très compétents

14:31qui venaient agir chez nous

14:33et qui essayaient

14:33d'obtenir des informations

14:34sur la France

14:35plus que de nous déstabiliser.

14:37Là, effectivement,

14:38c'est low cost.

14:39On met une petite annonce

14:40sur Telegram.

14:41On dit qui veut gagner

14:4210 000 euros

14:42pour aller faire provoquer

14:44un incendie à Roissy ?

14:45Et vous avez un type

14:46qui lève la main,

14:46qui dit moi,

14:47et qui se retrouve

14:49dans une chambre d'hôtel.

14:50En l'occurrence,

14:50il a raté son coup.

14:51Mais ce sont beaucoup plus

14:53des amateurs, en fait,

14:54qui sont susceptibles

14:55de nous déstabiliser.

14:57On les connaît,

14:59les histoires de déstabilisation

15:00ces dernières années.

15:01Il y a eu des rumeurs

15:02sur l'homosexualité

15:04du président de la République,

15:05d'Emmanuel Macron.

15:05Ça venait des Russes.

15:06Et Emmanuel Macron

15:07avait eu l'occasion

15:08de les dénoncer

15:09dans une conférence de presse

15:10aux côtés de Poutine.

15:11Ce n'était quand même pas rien.

15:12Il s'était adressé

15:13aux journalistes russes présents

15:14en disant

15:15vous avez essayé

15:16de me déstabiliser

15:17avec des rumeurs

15:18complètement fausses.

15:23Il y a quand même

15:23eu des cas à l'étranger.

15:25Je pense en particulier

15:26à ce qui s'est passé

15:27aux Etats-Unis.

15:27L'affaire du pizzagué,

15:29de vous souvenir,

15:29les accusations de pédophilie

15:30contre Hillary Clinton.

15:32Ça a eu une vraie influence.

15:35Plus on a du recul,

15:36plus on aperçoit

15:36dans la première élection

15:37de Donald Trump

15:39lorsqu'il a battu

15:40Hillary Clinton.

15:41Ça a posé.

15:42Il y a une partie

15:43de l'opinion américaine

15:44qui pensait

15:44qu'Hillary Clinton

15:45était pédophile.

15:45Et ça venait des Russes

15:46et de personne d'autre.

15:47Et apparemment,

15:48l'histoire de Brigitte Macron

15:49aussi,

15:49vous ne l'évoquez pas

15:50dans le sujet,

15:51mais le fait que

15:52Brigitte Macron

15:53serait un homme

15:54vient visiblement aussi

15:56de...

15:56a été téléguidé

15:58par la Russie.

15:59Alors,

15:59je ne crois pas

15:59que ça vienne

16:00de la Russie.

16:01Je crois que ça vient

16:01de complotistes en France

16:04repris maintenant

16:05par des Américains,

16:06etc.

16:06Mais quand on regarde

16:07les courbes

16:08en détail

16:09sur les réseaux sociaux

16:12d'exposition

16:13de ces rumeurs,

16:14il y a un moment

16:14où ça s'accélère

16:15très net.

16:16Et généralement,

16:16quand vous voyez

16:17quelque chose

16:18s'accélérer comme ça

16:19d'un coup,

16:19ce n'est pas naturel.

16:20C'est forcément

16:23des usines

16:25à bout,

16:26on dit,

16:27en Russie,

16:28qui sont capables

16:28de faire

16:29qu'une fausse info

16:31prenne d'un seul coup

16:32une exposition énorme.

16:33On a l'impression

16:34quand même

16:35que la réponse

16:36de la France

16:37est plutôt

16:38de renforcer

16:39l'Ukraine

16:40que de lutter

16:40sur notre propre territoire.

16:42On a l'impression

16:43que la politique

16:43de Macron,

16:44ça va être

16:44d'appuyer l'Ukraine

16:47par rapport

16:49à la Russie

16:49et pas forcément

16:51lutter contre

16:51les actions

16:52qui ont lieu

16:52en France.

16:53Je crois que ce sont

16:54deux choses

16:54totalement différentes.

16:55Il y a d'une part

16:55la politique française

16:56qui est pro-ukrainienne

16:57depuis l'invasion,

16:58depuis 2022

16:58et qui l'est

16:59en permanence.

17:00Et effectivement,

17:01Emmanuel Macron

17:01se place volontiers

17:03comme le leader

17:04européen

17:05de la résistance

17:06à l'invasion russe

17:07et donc du soutien

17:07à l'Ukraine.

17:08Ça, c'est une chose,

17:08c'est la politique française.

17:09Et d'autre part,

17:10il y a l'action

17:11contre ces actions

17:14russes en France.

17:15C'est le travail

17:16de la DGSI

17:17dont on parle

17:17dans le documentaire.

17:19On essaie d'expliquer

17:20comment la DGSI

17:21lutte contre

17:22les influences russes.

17:24Mais ce sont

17:24deux choses différentes,

17:25si vous voulez.

17:26On doit d'une part

17:27lutter contre

17:27ces actions russes

17:29hostiles

17:29qui peuvent aller

17:31jusqu'à,

17:31on l'a vu encore

17:32la semaine dernière,

17:33l'avion d'Ursula

17:35Van der Leyen

17:35avec le GPS brouillé,

17:37ce qui est potentiellement

17:38dangereux.

17:38C'est quand même

17:38très agressif

17:40d'attaquer la présidente

17:41de la Commission européenne

17:41comme ça.

17:42Valérie, Nicolas,

17:43je vous propose

17:44d'écouter quand même

17:44la bande-annonce.

17:45Qui sont les agents

17:47de Poutine

17:47qui nous espionnent ?

17:48Enquête sur les activités

17:49des services secrets

17:50russes en France.

17:52Révélation sur un attentat

17:53raté à Roissy

17:54à la veille

17:55des Jeux Olympiques

17:55de Paris.

17:56Et document exclusif,

17:57nous avons rencontré

17:58un agent dormant

17:59juste avant son arrestation.

18:02Espionne Poutine,

18:03la nouvelle menace,

18:04c'est dimanche à 21h

18:05dans Ligne Rouge,

18:06l'émission d'investigation

18:07et de grands reportages

18:08de BFM TV.

18:10L'agent dormant,

18:11si vous voulez,

18:11je peux vous en dire un mot

18:12parce qu'on en parle.

18:13J'allais rebondir sur la mot.

18:14Vous savez,

18:15je ne sais pas

18:15si vous connaissez

18:16la série The American

18:19qui raconte

18:20comment le KGB

18:21met des agents dormants.

18:23Formidable série.

18:24Ah oui, extraordinaire.

18:24Donc, ils s'installent

18:25en l'occurrence

18:26dans la série aux Etats-Unis

18:27et ils font des enfants,

18:28ils deviennent

18:29complètement américaines

18:30alors qu'ils dorment

18:32jusqu'au jour

18:32où on peut avoir besoin d'eux,

18:33etc.

18:34Et là, on en a trouvé un

18:35qui est de la même façon

18:37installé en Belgique

18:38qui est un petit entrepreneur

18:40qui fait de l'import-export

18:42depuis des années

18:42et des années

18:43et en réalité,

18:44c'est un agent dormant

18:45et il achète

18:47du matériel sensible,

18:49électronique

18:50qu'on n'a pas le droit

18:51de vendre aux Russes

18:52et il arrive à le vendre

18:53via la Turquie.

18:55Et donc, ce type-là,

18:56Benoît Sarrade

18:57et Juan Palencia

18:57qui sont les deux journalistes

18:58qui signent ce documentaire,

19:00ont réussi à le voir

19:01et à l'approcher

19:02en Belgique.

19:04Ils racontent un petit peu

19:05par brime

19:06un petit peu sa vie

19:07et on se dit

19:07mais pourquoi nous

19:08on l'a retrouvé ?

19:09Oui, c'est ça.

19:10Il a été arrêté

19:11juste après, en vrai.

19:12Et aujourd'hui,

19:13il est en prison

19:13en Belgique.

19:15C'était bien

19:15un agent dormant

19:16sauf que voilà,

19:17on a réussi à l'interviewer

19:18avant son arrestation.

19:19Les journalistes

19:20qui travaillent pour vous

19:21sont des pigistes

19:22ou vous avez une équipe ?

19:24Non, non, c'est une équipe.

19:25C'est une équipe dédiée

19:26de journalistes

19:27qui appartiennent à BFM.

19:28C'est une équipe

19:29dirigée par Irène Bénéfice

19:30et Mathieu Jérigault,

19:31les deux rédacteurs en chef

19:32et qui ont produit

19:33à peu près 100%.

19:34Peut-être qu'un jour

19:35on achètera

19:35une boîte de production

19:37mais pour l'instant

19:38on produit 100%.

19:39Comment se démarquer

19:40des autres magazines

19:42de grands reportages ?

19:43Est-ce que c'est quelque chose

19:44que vous avez en tête ?

19:46Moi, je ne me réveille pas

19:46le matin en me disant

19:47comment je vais me démarquer

19:48d'envoyé spécial

19:48ou de 7 à 8

19:50ou de zones interdites

19:51je me réveille le matin

19:52en disant

19:52qu'est-ce qui m'intéresse ?

19:53Qu'est-ce qu'on a envie de faire ?

19:54Et là, par exemple,

19:56on a lancé...

19:58On a une équipe

19:58qui part la semaine prochaine

20:00en Afghanistan

20:00parce que c'est quand même

20:01le seul pays du monde

20:02qui a rayé de la carte

20:03la moitié de sa population

20:04c'est-à-dire les femmes.

20:05Ça fait 4 ans que ça dure

20:06et on a envie d'aller voir

20:07ce qui se passe

20:08s'il y a des femmes qui...

20:09Et comment on tourne là-bas ?

20:10En l'occurrence,

20:12avec un visa de presse

20:12c'est-à-dire qu'on n'y va pas en douce.

20:13Il y a moyen d'y aller en douce

20:16parfois de se...

20:16Attendre être humanitaire

20:18ou touriste, etc.

20:19Mais c'est quand même assez difficile

20:20et on n'a du coup pas accès

20:21aux autorités.

20:22Alors que là,

20:23on a un visa de presse

20:24donc on va être avec les talibans

20:26et pouvoir leur poser

20:27un certain nombre de questions

20:28et puis après,

20:29ce sera le rôle de la journaliste

20:31des journalistes de ligne rouge

20:33d'aller au-delà des autorisations

20:34et d'aller voir

20:35s'il y a un peu de résistance.

20:37Par exemple,

20:38la grève du 10 ou du 18 septembre,

20:40est-ce que vous dites

20:41qu'il y a quand même

20:42un sujet d'actualité à faire

20:45où ce genre d'enquête

20:46c'est plus pour les laisser à l'antenne

20:49que de le traiter ?

20:51Alors là, en l'occurrence,

20:52on en a bien sûr parlé

20:54on a décidé d'attendre de voir.

20:56Ce n'est pas la peine

20:57de faire monter la source avant.

20:58Pour l'instant,

20:58on ne sait pas du tout

20:59ce que ça peut donner.

21:00Ça peut faire flop

21:00ou ça peut être les gilets jaunes

21:02et retenir notre attention

21:03pendant des semaines.

21:04Donc on sera le 10,

21:05très attentif à ce qui se passe.

21:07Ça veut dire que vous pouvez basculer

21:08la programmation facilement

21:09s'il y a une actualité en France ?

21:11C'est parfois qu'il y a des blocages partout.

21:12que ça dure plus qu'un jour.

21:14Là, vous pouvez mener une enquête.

21:16On débranchera des journalistes

21:17qui sont sur un autre sujet

21:18moins urgent

21:19et on pourra s'y mettre

21:21à deux, trois, quatre équipes

21:22pour essayer de sortir

21:23dès le dimanche suivant

21:25ou le dimanche d'après.

21:26Qu'est-ce qui va passer ?

21:27Ligne rouge,

21:28donc le dimanche désormais,

21:30dimanche soir

21:30entre 20h50, 21h

21:33et espion de Poutine,

21:34la nouvelle menace

21:35avec des révélations

21:36puis cette interview

21:37de cet agent dormant.

21:40Merci Nicolas Poincaré.

21:40Et surtout,

21:41juste après le documentaire,

21:42Nicolas Poincaré

21:43reçoit des invités

21:44pour parler du documentaire.

21:45C'est une émission globale.

21:46Un petit plateau derrière

21:47pour boucler le sujet.

21:51Merci beaucoup Nicolas

21:54d'avoir été avec nous ce matin.

21:55On se retrouve nous demain.

21:57Très bonne journée

21:58sur Sud Radio.

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