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  • il y a 3 jours
Ce vendredi 5 décembre, Hélène Baudchon, cheffe économiste adjointe chez BNP Paribas, Charles Janus, analyste indépendant et gérant de Supernova, Pierre Laurent, responsable de la recherche de EuroLand Corporate, François Monnier, directeur de la rédaction d'Investir, et Olivier Levy, président de Levy Capital Partners, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Transcription
00:00Good morning market.
00:03Bonjour Etienne Braque.
00:04Bonjour à tous.
00:05En direct avec vous pendant 1h, de 9h à 10h, l'actualité des marchés financiers tous les jours.
00:11Nos regards se tournent peut-être aujourd'hui plus particulièrement vers Shanghai avant de regarder ce qui se passe en Europe et aux Etats-Unis.
00:18Cette introduction en bourse hier, IPO très remarqué, le Nvidia chinois qui a fait une entrée en bourse complètement tonitruante.
00:26Moore, c'est comme ça que ça s'appelle, c'est le Nvidia chinois. Le titre a gagné 420% ce matin du côté de Shanghai pour sa première séance.
00:34Alors c'est un groupe qui est pour l'instant relativement petit dans cet univers de l'intelligence artificielle.
00:39Ils ont levé environ 1 milliard de dollars et ils ont une capitalisation boursière, si vous faites la conversion en yuan-dollar, de l'ordre de 8 milliards.
00:46Donc vous voyez, c'est vraiment un nain entre guillemets à côté des 4 500 milliards de Nvidia.
00:52Ce n'est pas comparable.
00:52Non, ce n'est pas comparable, mais si aujourd'hui tous les investisseurs se sont précipités sur cette introduction en bourse, c'est car le groupe a un boulevard devant lui.
01:00Pour rappel, aujourd'hui Nvidia ne peut pas exporter ses dernières puces Blackwell en Chine.
01:05Et puis de l'autre côté, vous avez la Chine également qui souhaite avancer ses pions dans cette course à l'intelligence artificielle.
01:11Alors pour l'instant, Maw n'a pas les dernières technologies, leurs puces n'ont pas du tout à la botte des puces Blackwell de Nvidia.
01:19Mais pour des usages assez basiques d'intelligence artificielle, pour certains modèles de langage, vous avez des performances qui sont semblables à la puce H20 de Nvidia.
01:28Le tout à des coûts 2 à 3 fois inférieurs.
01:31Et donc c'est le marché domestique surtout qui va porter la croissance de Maw qui espère atteindre une rentabilité à l'horizon 2027.
01:38Les investisseurs aussi peut-être, Étienne, qui achètent un pari sur l'avenir en se disant qu'un jour la Chine fera aussi bien que les Etats-Unis, peut-être même mieux.
01:45Et souvenez-vous, c'était le patron d'Anvidia qui avait dit que la Chine allait dépasser les Etats-Unis dans la course à l'intelligence artificielle.
01:51Bien sûr, on suivra tout ça sur BFM Business.
01:54On va continuer à parler beaucoup d'intelligence artificielle avec vous pendant cette émission de ce vendredi.
01:59Parce qu'on a aussi un rapport important, un rapport de Challenger qui nous donne pour la première fois une donnée chiffrée.
02:05Alors qu'on sait que l'emploi va mal aux Etats-Unis, eh bien désormais on sait combien de destructions d'emplois sont dues à l'intelligence artificielle.
02:13Oui, Challenger a interrogé les entreprises américaines, on le verra en début d'émission.
02:17Plus de 60 000 destructions de postes le mois dernier aux Etats-Unis, dont environ 6 000 qui sont dues à l'intelligence artificielle.
02:23Notamment dans le secteur des télécoms.
02:25Vous avez vu le mois dernier Verizon qui a annoncé 15 000 suppressions de postes.
02:28Notamment dans les fonctions support, les services clients notamment qui vont être remplacés par l'intelligence artificielle.
02:33Et puis le secteur de la tech également qui est en pleine transformation.
02:36A l'image notamment de Meta qui a gagné plus de 3% hier soir en après-bourse.
02:40Avec Mark Zuckerberg qui d'après Bloomberg est en train de serrer la vis, réduire les investissements dans le Metaverse.
02:45Vous avez entendu la cloche, le marché parisien a ouvert.
02:47Plus 0,2% pour le CAC 40 qui est au-delà des 8 100 points.
02:518 140 points, on est sur des plus hauts de 3 semaines à la bourse de Paris.
02:54Plus 0,2% pour l'Eurostox 50.
02:58Les valeurs à suivre ce matin, encore et toujours, le secteur automobile.
03:01Décidément, Stellantis qui a gagné 3% hier soir à la clôture, gagne plus de 1,5% à l'ouverture.
03:06C'est la plus forte hausse du CAC 40 au-delà des 10 euros, 10 euros 37.
03:10Avec Donald Trump qui met à la poubelle toutes les normes anti-pollution de Joe Biden.
03:13Et qui invite les constructeurs automobiles américains à continuer à vendre des moteurs à essence.
03:19Et si l'Edenred ou encore Airbus sont également les plus fortes hausses à l'ouverture.
03:24Airbus qui a confirmé les chiffres qui avaient été dévoilés en début de semaine.
03:27Souvenez-vous de Reuters concernant les objectifs de livraison.
03:31A l'inverse, le secteur du luxe ferme la marche.
03:33Mais bon, on est vraiment sur des replis légers.
03:340,7% de baisse pour LVMH et pour Kering.
03:38628 pour LVMH, 293 pour Kering.
03:41Et puis Orca 40 a souligné De Richbourg qui a publié ce matin ses résultats.
03:45Il y a quelques jours, c'était Elior qui avait publié Au-delà des attentes.
03:48Vous savez que De Richbourg est actionnaire de Elior.
03:50Donc forcément, les résultats d'Elior portent les résultats de De Richbourg.
03:536,65 euros, c'est la plus forte hausse du SBF 120.
03:56Au menu de Good Morning Market.
03:58Dans un instant, on va revenir notamment sur ces chiffres qui ont été dévoilés hier aux Etats-Unis.
04:03Des chiffres de l'emploi avec donc un marché de l'emploi qui cale.
04:07En l'absence des données officielles, il faut se contenter du rapport ADP de mercredi et donc hier du rapport Challenger.
04:12Cet après-midi, il y aura des données d'inflation à suivre aux Etats-Unis.
04:15Avant donc l'annonce de la Fed mercredi.
04:18La Fed qui est attendue au tournant sur une baisse des taux.
04:20Ensuite, ça sera le patron de Wavestone qui sera avec nous à 9h30.
04:24On va revenir sur ses résultats.
04:25Vous avez vu Wavestone qui a gagné du terrain mercredi après ses résultats.
04:29Le titre est en hausse de plus de 5%.
04:30Pourquoi ? Réponse dans une demi-heure.
04:32Et puis en dernière partie d'émission, c'est François Monnier d'Investir et Olivier Lévy de Lévy Capital Parca.
04:38Qui vont revenir sur les meilleures performances de cette année 2025.
04:42Et puis surtout, quel est le portefeuille idéal pour 2026.
04:45Voilà quelques points non exhaustifs qui seront abordés autour de cette émission 9h10h Good Morning Market.
04:51Etienne Braque en direct avec vous jusqu'à 10h.
04:54Bonne émission.
04:57BFM Business présente Good Morning Market.
05:02Etienne Braque.
05:02Et c'est parti pour Good Morning Market et donc le CAC 40 qui essaye de s'installer au-delà des 8100 points.
05:088137 points, c'est une hausse de 0,2%.
05:10Nous verrons cela dans un instant avec Charles Janus qui nous attend depuis Supernova.
05:15Et puis ensuite, nous ferons un point sur les small et mid-cap avec les équipes de Euroland Corporate,
05:19sur LDC, dans le secteur de la volaille, compagnie des Alpes ou encore Preciat.
05:23Mais juste avant, un petit point sur la conjoncture aux Etats-Unis avec une nouvelle fois ces dernières heures.
05:28Des indicateurs plus que contrastés.
05:30Ce sont les équipes de BNP Paribas qui nous accompagnent et plus particulièrement Hélène Beauchon,
05:36chef économiste adjointe de BNP Paribas.
05:38Bonjour Hélène Beauchon, merci de nous accorder quelques minutes ce matin.
05:42Dans un instant, on va revenir sur la production industrielle qui a été publiée en France.
05:46C'était à 8h45, mais juste avant, quand même un mot sur les Etats-Unis.
05:50Car c'est vraiment la zone qui intéresse les marchés, d'autant plus que la semaine prochaine,
05:54c'est la Fed, la banque centrale américaine qui va s'exprimer.
05:56Après l'enquête ADP de mercredi hier, c'est l'enquête Challenger qui a recensé plus de 70 000 suppressions de postes aux Etats-Unis au mois de novembre.
06:04À 16h, ce sont les chiffres d'inflation qui seront publiés, sachant que ce sont des données d'inflation du mois de septembre.
06:11Est-ce que c'est un chiffre qui sera déterminant pour Wall Street aujourd'hui ?
06:15Bonjour Étienne, bonjour à tous.
06:18Alors, par rapport à ce chiffre d'inflation, je dirais que c'est un chiffre important, intéressant, mais peut-être pas déterminant.
06:25Le chiffre qui sera publié cet après-midi nous donnera, ainsi qu'à la Fed, évidemment, une indication précieuse sur la dynamique de l'inflation aux Etats-Unis.
06:34Et ce qui nous intéresse surtout, c'est de voir à quel point, à quelle vitesse cette inflation est en train de remonter, sous l'effet en particulier des droits de douane.
06:45En août, juste pour avoir quelques chiffres, savoir d'où on part, on était à 2,7% en glissement annuel sur la mesure headline,
06:52donc c'est-à-dire tous biens et services confondus, et à 2,9% sur le sous-jacent, donc c'est beaucoup.
07:00Et nous nous attendons, en fait, à une nouvelle légère remontée au mois de septembre, qui rapprocherait encore l'inflation américaine des 3%.
07:08Et ce chiffre n'est pas complètement anodin, parce qu'il est quand même environ un point au-dessus de la cible d'inflation qui est visée par la Fed.
07:15Mais, il y a un mais important, et qui explique pourquoi ce n'est pas forcément un chiffre déterminant.
07:22On sait que la Fed est plus soucieuse désormais, depuis quelques mois, de la détérioration du marché du travail et des risques baissiers qui pèsent sur l'emploi.
07:31Et les chiffres que vous avez cités à l'instant, ADP, Challenger, confortent cet environnement plus négatif.
07:38Alors que ce qui se passe du côté de l'inflation inquiète actuellement la Banque centrale américaine un peu moins, voire un peu moins.
07:48Alors, à tort ou à raison, il y a débat, notamment au sein de la Fed, et on verra la semaine prochaine à quel point elle est divisée sur le sujet.
07:56Et pour terminer sur ce sujet de l'inflation, je dirais que peut-être plus que le chiffre d'inflation lui-même qui sera publié cet après-midi,
08:05ce qui sera à suivre aussi, ce sont les anticipations d'inflation des ménages pour le mois de décembre,
08:11qui seront publiées avec l'enquête de confiance de l'Université du Michigan.
08:14Et la remontée de ces anticipations d'inflation des ménages est aussi à surveiller.
08:19Oui, justement, des chiffres de consommation seront publiés cet après-midi.
08:23Là aussi, avec le shutdown, ce seront des données particulièrement retardées,
08:26puisqu'une partie de ces données ont été compilées au mois de septembre.
08:30Comment se porte la consommation aux États-Unis ?
08:33On a vu certaines entreprises communiquer sur le Black Friday, qui s'est tenu la semaine dernière.
08:38Bon, visiblement, ça s'est plutôt bien déroulé.
08:41Alors, c'est la grande question de comment se comporte et se tient la consommation des ménages américains.
08:47Les données qu'on va avoir cet après-midi sont très antérieures au Black Friday,
08:52donc elles nous donneront en quelque sorte une information un petit peu datée.
08:56Dans les grandes lignes, la consommation des ménages américains continue quand même de se porter relativement bien,
09:01en tout cas sur la base des données mensuelles disponibles jusqu'au mois d'août.
09:06On guette donc les signes de ralentissement, de l'ampleur de ce ralentissement.
09:11Pour vous donner quelques chiffres, pour se rendre compte de quoi on parle à grand près,
09:16si on regarde depuis 2023, en fait, les dépenses réelles de consommation des ménages américains
09:22sont sur un rythme de progression compris entre 2 et 3 %.
09:25Donc, ça ne bouge pas énormément et c'est sur un rythme de progression, on va dire, confortable.
09:30Après, si on zoome juste sur 2025, on observe une tendance à la détérioration
09:36dans le sens où on était à 3 % en glissement annuel en début d'année, vous voyez,
09:40et en août, le glissement annuel était retombé à 2 %.
09:43Donc, à voir si les chiffres de cet après-midi prolongent cette tendance ou pas.
09:48Nous, on pense que oui, ça ne serait pas surprenant non plus au regard de l'inflation élevée,
09:53des signes de détérioration du marché du travail qu'on a déjà évoqués
09:57et d'une confiance des ménages assez morose.
10:00Mais c'est vrai que d'un autre côté, il y a des effets richesses qui sont très favorables
10:04et vous savez, il y a cette expression actuellement qui accourt pour caractériser la croissance américaine,
10:11elle est en forme de K, elle est K-shape.
10:14Effectivement, on a des dépenses des hauts revenus qui sont soutenues,
10:17mais les dépenses des plus modestes qui sont beaucoup plus sous contrainte.
10:20Hélène Beauchamp a un mot à chaud quand même sur les statistiques
10:23qui ont été publiées par l'INSEE ce matin sur la situation française,
10:26avec notamment la production industrielle qui est stable au mois d'octobre,
10:30après là aussi une quasi-stabilité au mois de septembre.
10:34Bon, l'économie française résiste malgré les soubresauts politiques.
10:39Tout à fait. Et le chiffre de ce matin est intéressant.
10:42Alors, comme souvent, on a un message assez contrasté,
10:45mais si on regarde un secteur en particulier
10:48qui est un facteur de soutien de la croissance française depuis quelques mois,
10:53c'est l'aéronautique.
10:54Et en octobre, on a eu de nouveau une hausse de la production,
10:57alors dans la catégorie autres matériels de transport,
11:00c'est vrai que cette hausse, elle est moins importante qu'en septembre,
11:03mais voilà, on a tout de même une hausse significative.
11:07En glissement annuel, surtout, ce que j'ai trouvé intéressant,
11:10c'est que la progression de cette production d'autres matériels de transport,
11:15la progression en glissement annuel, elle atteint quand même 23,4%,
11:20et historiquement, c'est une très belle performance.
11:24Un tel rythme n'est pas souvent atteint.
11:26Après, c'est vrai que quand on regarde les autres secteurs industriels,
11:29c'est plus mitigé, par exemple, dans la production automobile baisse,
11:34mais d'autres branches industrielles voient leur progression augmenter,
11:39et donc, au final, on a une production manufacturière quasi stable sur le mois d'octobre.
11:44Une dernière petite lecture positive, peut-être,
11:47quand on regarde tous ces chiffres en glissement annuel,
11:50comme je l'ai fait pour la production aéronautique,
11:52mais pour la production industrielle et la production manufacturière,
11:55on est sur des rythmes de progression sensiblement positifs,
11:59autour de 1,5%, voire un petit peu plus.
12:03Donc, même si on a un chiffre légèrement mitigé,
12:07je dirais qu'au global, le message pense légèrement du côté positif.
12:11Merci beaucoup, Hélène Beauchamp, nous a accompagné ce matin,
12:13chef économiste adjointe de BNP Paribas,
12:15pour revenir en détail sur ces chiffres de l'INSEE qui ont été publiés ce matin.
12:19Production industrielle en très légère hausse au mois d'octobre,
12:22et puis, bien sûr, des chiffres aux États-Unis que vous pourrez suivre cet après-midi
12:25avec Guillaume Sommerer dans BFM Bourse,
12:27avec notamment l'inflation américaine qui sera publiée à 16h.
12:31En attendant, le CAC 40 étant en très légère hausse,
12:33plus 0,2% à 8142 points.
12:36Et pour lire un petit peu les niveaux techniques,
12:41c'est Charles Janus qui est avec nous,
12:42analyste indépendant et gérant de Supernova.
12:44Bonjour Charles Janus, merci de nous accompagner ce matin.
12:48C'est vraiment la hausse du jour qui fera la semaine,
12:50puisque si on regarde depuis le début de la semaine,
12:53le CAC 40 gagne 0,2%, c'est-à-dire la hausse de ce matin,
12:578142 points pour la Bourse de Paris.
13:00Oui, bonjour Etienne, ravi de vous retrouver.
13:02Effectivement, le CAC 40 s'est dit sur place depuis plusieurs jours.
13:05Alors en fait, c'est tout simple.
13:07Il s'est situé dans une figure de congestion,
13:09un petit trading range depuis quelques jours,
13:11avec pour Borneau les 8132 points
13:14et pour Bornebasse les 850 points environ.
13:17Et ce matin, ça tombe bien.
13:18On fait les émissions comme ça en live
13:20et on est en train de sortir de cette petite phase de congestion.
13:23Et donc, c'est plutôt positif.
13:25On va pouvoir viser potentiellement, en cas de clôture ce soir,
13:28au-dessus de 8132 points,
13:29viser les 8202 points,
13:31qui est en fait un gap qui a été laissé ouvert aux alentours du 14 novembre.
13:36Eh bien, on a cette borne basse à 8202 points
13:38qui va être la nouvelle cible en cas de clôture ce soir,
13:41au-delà de la borne haute de ce trading range dont on sort actuellement.
13:45Alors quand même, pour donner les niveaux de dégradation
13:47de cette potentielle stratégie haussière,
13:49déjà, ce serait la réintégration ce soir du trading range.
13:52Ce serait évidemment négatif.
13:53Ensuite, ce serait de casser les plus bas d'hier.
13:55Évidemment, si on passe sous 8 050 points,
13:58tout le scénario haussier serait invalidé
14:00et on repartirait à la baisse,
14:02pourquoi pas en dessous des 8 000 points
14:03et donc on invaliderait tout le mouvement haussier de très court terme
14:06qu'on a eu en place depuis 10 jours.
14:09Alors parmi les catalyseurs positifs, en fait,
14:11qui portent l'indice parisien à court terme,
14:13tout d'abord, il y a l'environnement de marché global.
14:15On voit que les indices, notamment aux États-Unis,
14:17ont plutôt bien rebondi ces derniers jours,
14:19avec en tête l'eurosold 2000.
14:21On n'en parle pas souvent,
14:22mais l'indice des petites capitalisations boursières américaines
14:25fait le plus beau rebond parmi les indices américains.
14:28Donc ça montre, tout simplement,
14:30que les opérateurs sont prêts à prendre du risque
14:32avant les fêtes de fin d'année.
14:34Donc ça montre qu'on est plutôt positif sur le marché au niveau global
14:36et ça devrait profiter à l'indice parisien.
14:39Si on revient sur des éléments un petit peu plus au niveau local,
14:42il y a évidemment, en fait, le secteur automobile
14:44qui favorise pour l'instant cette sortie haussière du CAC 40.
14:47Tout simplement, on a des news fondamentales qui sont positives,
14:50à la fois outre-Atlantique.
14:51On a le président américain, vous l'avez rappelé,
14:54qui a tout simplement annoncé potentiellement
14:56la réduction des normes américaines d'économie de carburant
14:59et d'atténuer au global la pression réglementaire
15:01pour le secteur automobile.
15:03Évidemment aussi, on a un bon timing
15:06avec la note de Bank of America hier
15:07qui a annoncé potentiellement un relâchement
15:10des contraintes CO2 pour le secteur automobile en Europe
15:13pour un horizon 2035-2040.
15:15Et donc, ces annonces,
15:16elles ont coincidé avec des sorties de trading range
15:18sur plein de valeurs automobiles en Europe
15:21avec des belles haussières.
15:22Porsche, plus 5 %, Mercedes, plus 4, Renault, plus 6.
15:26Et même Stellantis aussi, c'est bien comporté.
15:28Et donc, évidemment, comme le secteur automobile
15:30est un poids très important dans les indices européens
15:32et notamment au sein de l'indice français,
15:35c'est un catalyseur de plus pour regarder vers le haut
15:38et viser donc ces 8 200 points
15:40en espérant que cet après-midi,
15:42la inflation américaine ne remette pas tout en question.
15:44Donc voilà, plutôt positif, orienté à la hausse
15:47et objectif ce soir, clôturer au-delà de 8 132 points
15:50pour viser les 8 200 points d'ici quelques jours.
15:538 142 points à l'instant,
15:55plus 0,25% pour la Bourse de Paris.
15:57Merci beaucoup Charles Janus de nous avoir accompagné ce matin,
15:59analyste indépendant et gérant de Supernova,
16:01le secteur automobile qui est encore à la fête ce matin.
16:05Stellantis, plus 1,4%, au-delà des 10 euros.
16:08Le titre gagne désormais près de 17% en l'espace d'un mois.
16:12Vous avez également Renault qui continue sur sa lignée
16:15après avoir gagné 10% en l'espace de deux jours.
16:18Les valeurs à suivre ce matin,
16:20Alstom qui gagne plus de 4% à 22,85 euros
16:23avec City qui relève sa recommandation
16:26à acheter contre neutre auparavant.
16:28Et puis toujours dans l'actualité des entreprises
16:30a souligné Unibike qui a annoncé hier soir
16:32le départ de son président Jean-Marie Trittan
16:35à compter du 31 décembre 2025
16:37et sera remplacé par Vincent Rouget
16:38à titre temporaire.
16:40Tout de suite, on va faire un focus
16:41sur les small et mid-cap avec les équipes de Roland.
16:45Et c'est Pierre Laurent, responsable de la recherche
16:47de Euroland Corporate qui nous accompagne.
16:49Bonjour Pierre.
16:50Bonjour Étienne.
16:50Merci d'être avec nous ce matin
16:52pour faire un focus sur 3 small et mid-cap
16:54que vous suivez et qui font l'actualité
16:56puisque ce sont des valeurs
16:58qui ont publié ces dernières heures.
16:59D'ailleurs, je vous rappelle
17:00que le président du directoire de WaveStone
17:03sera avec nous dans une dizaine de minutes.
17:07Pascal Imbert, là aussi,
17:08c'était l'une des plus fortes hausses
17:09en milieu de semaine.
17:11Des résultats au-delà des attentes
17:12également cette semaine
17:13pour Compagnie des Alpes
17:14qui a également bien performé cette semaine.
17:18Compagnie des Alpes
17:19qui gagne désormais plus de 50%
17:20depuis le début de l'année.
17:22Pierre, c'est une belle récovrie ce titre.
17:24Tout à fait.
17:25Alors, Compagnie des Alpes,
17:26pour récapituler ce qu'ils font,
17:27c'est un des principaux opérateurs
17:30de domaines skiables en altitude
17:33dans les Alpes
17:34et c'est aussi un des principaux opérateurs
17:37en France et en Europe
17:38de parcs d'attractions et de parcs de loisirs.
17:40C'est par exemple eux qui exploitent
17:42Walibi, le Futuroscope
17:44ou encore le parc Astérix.
17:46Comme vous le dites,
17:47la société fait l'actualité
17:48puisqu'on a eu deux belles nouvelles
17:51cette semaine
17:52avec la première
17:53de très bons résultats annuels,
17:55des résultats annuels
17:56même qui ont été historiques.
17:58La société a généré
18:00un chiffre d'affaires
18:00d'un milliard 4,
18:02a fait une croissance
18:03de plus de 10%,
18:04a vu ses marches progresser
18:06et surtout,
18:07pour les actionnaires,
18:08le dividende a lui aussi
18:09progressé de 10%,
18:11ce qui fait que
18:12Compagnie des Alpes
18:13vraiment confirme
18:14son statut de valeur
18:15de rendement.
18:16Au cours actuel,
18:17on est sur un rendement
18:18supérieur à 4%,
18:20ce qui est très intéressant.
18:22Et la deuxième nouvelle
18:23qui a marqué l'actualité
18:24de Compagnie des Alpes,
18:25c'est tout simplement
18:26le renouvellement
18:27de la DSP,
18:29donc la délégation
18:30de services publics,
18:31le contrat d'exploitation
18:32sur La Plagne
18:32pour 25 années supplémentaires,
18:35ce qui est vraiment
18:35énorme pour le groupe.
18:3725 années,
18:38ça fait 5 milliards d'euros
18:40de chiffre d'affaires supplémentaires,
18:42ce qui permet
18:43à Compagnie des Alpes
18:44de doubler
18:45son carnet de commandes
18:47à 10 milliards d'euros,
18:48ce qui lui provoque
18:49vraiment une très très belle
18:50visibilité
18:51sur les années à venir.
18:52Et en tout cas,
18:53c'est intéressant de voir
18:54qu'aujourd'hui,
18:55ce secteur des loisirs,
18:56du tourisme,
18:57se porte bien.
18:58Hier, c'est Pierre et Vacances
18:59qui annonçait également
19:00de bonnes réservations.
19:01Et là, Compagnie des Alpes
19:02est également optimiste
19:03pour cette saison
19:04de sport d'hiver.
19:05Voilà, exactement.
19:06Très optimiste.
19:07Et en plus,
19:07comme je le disais,
19:08ils ont entamé
19:09une phase de diversification
19:11avec l'arrivée
19:11du nouveau management
19:12en 2021.
19:14Ce Compagnie des Alpes,
19:14c'est pas seulement du ski,
19:15c'est aussi du loisir
19:17et des parts d'attractions.
19:19Récemment,
19:19ils ont acquis notamment
19:21un parc en Allemagne
19:23qui s'appelle Belantis
19:24et qu'ils vont convertir
19:25en parc Astérix
19:26et ce sera le premier
19:27parc Astérix hors de France.
19:291,2 milliard
19:30de capitalisation boursière
19:32pour Compagnie des Alpes.
19:33Toujours dans ce segment
19:34des small et mid-cap,
19:35il y a également une valeur
19:36qui a publié largement
19:37au-delà des attentes,
19:37c'était la semaine dernière
19:38à l'occasion de Thanksgiving
19:39puisqu'il publie à chaque fois
19:41lors de Thanksgiving.
19:42C'est LDC
19:43qui est très présent,
19:44bien sûr,
19:44vous l'avez compris,
19:45dans le secteur de la volaille
19:46puisque c'était à l'occasion
19:47de Thanksgiving
19:47avec aujourd'hui,
19:49là aussi,
19:49une très belle performance
19:50depuis le début de l'année,
19:51plus 30% depuis le 1er janvier.
19:53Tout à fait.
19:54Alors, LDC,
19:54c'est une capitalisation
19:55d'un peu plus de 3 milliards d'euros.
19:57Comme vous venez de le dire,
19:59c'est un des acteurs principaux
20:01de la volaille en Europe
20:03mais surtout,
20:04c'est le leader français
20:05et on est un peu
20:07à un moment symbolique
20:09de l'histoire de la société
20:10puisque la semaine dernière,
20:11le groupe a fêté
20:12ses 30 ans de cotation.
20:14Le parcours a été
20:15plutôt beau
20:16puisque sur cette période-là,
20:17le cours de bourse
20:18a été multiplié par 12
20:20ce qui est vraiment
20:21très impressionnant.
20:23On pense que ça va continuer
20:24pour deux raisons principales.
20:27La première,
20:28c'est que sur cette période,
20:30LDC s'est un peu taillé
20:31la part du lion,
20:32si je puis dire,
20:33sur le marché
20:33puisqu'à l'heure actuelle,
20:34en France,
20:36le groupe détient
20:37une part de marché
20:37de 50%
20:39en grande et moyenne surface.
20:41ce qui a un avantage
20:42concurrentiel évidemment décisif
20:45et une position dominante
20:46sur laquelle
20:46ils peuvent continuer
20:47de capitaliser.
20:48Et le deuxième élément
20:49qui est lui plus structurel,
20:51c'est que la consommation
20:53de volaille
20:54est la seule
20:55à afficher
20:56une tendance
20:56haussière positive
20:57parmi toutes les viandes.
20:59Pourquoi ?
21:00Tout simplement
21:00parce que c'est pas cher,
21:02parce que ça plaît aux jeunes,
21:03parce qu'il n'y a pas
21:04d'interdit religieux
21:05autour de la volaille
21:05et parce que c'est facile
21:07à cuisiner.
21:08Donc c'est très plébiscité
21:09et je pense
21:11que LDC devrait
21:12continuer à performer.
21:14Comme vous l'avez dit,
21:15les résultats semestriels
21:16de la société
21:16ont été vraiment très bons.
21:19Au-delà des attentes,
21:20croissance de 16%,
21:21croissance organique
21:22de 6%
21:23et surtout,
21:24le plus important
21:25à retenir
21:25dans cette publication,
21:27c'est que LDC
21:28a confirmé
21:29qu'il atteindrait
21:29ses objectifs
21:30financiers
21:32avec un an d'avance.
21:33Donc ils vont atteindre
21:34en théorie
21:35les 7 milliards d'euros
21:36de chiffre d'affaires
21:36dès cette année
21:37alors que c'était initialement
21:39prévu pour l'année prochaine.
21:41Donc vraiment
21:41une belle valeur.
21:42Moins 0,3% ce matin
21:44pour ce titre LDC
21:45à 89,20 euros.
21:47Enfin,
21:47un dernier mot peut-être
21:48d'une belle endormie
21:49Précia.
21:50Alors là,
21:50on est sur une taille
21:50plus modeste,
21:51c'est 160 millions
21:52de capitalisation boursière.
21:54C'est un groupe
21:55qui fabrique des balances
21:56pour faire simple
21:57que vous retrouvez
21:58pour peser vos fruits et légumes
21:59ou votre viande
22:00quand vous allez chez le boucher.
22:01Exactement.
22:02Et qu'il y a aussi
22:02une exposition
22:03industrielle.
22:04Donc Précia,
22:05c'est une PME
22:06ardéchoise
22:07qui fabrique
22:09des instruments
22:09de mesure
22:11et de pesage
22:12sur la partie industrielle
22:13et sur la partie commerciale.
22:15Alors c'est un des leaders
22:16mondiaux
22:16de son secteur.
22:18Le groupe a environ
22:19une vingtaine
22:20de filiales dans le monde
22:21et je trouve
22:22que dans l'environnement
22:23macroéconomique
22:25qui est un petit peu
22:26incertain
22:27voire hésitant,
22:28c'est très important
22:29d'avoir en portefeuille
22:30des valeurs solides,
22:31de détenir
22:32des valeurs
22:33qu'on va décrire
22:33comme des valeurs
22:34de fonds de portefeuille.
22:35Je pense que Précia
22:36réunit ces qualités-là.
22:38Pour moi,
22:39la première raison évidente,
22:40c'est celle de la résilience.
22:4150% du chiffre d'affaires
22:43de la société
22:43provient des services,
22:45donc à la fois
22:46de la maintenance,
22:47mais aussi de ce qu'on appelle
22:48la métrologie légale,
22:49notamment en France,
22:50qui est une obligation
22:50réglementaire
22:51qui oblige
22:53à vérifier chaque année
22:54et à recalibrer
22:56les instruments de mesure.
22:57ça Précia
22:58en a la charge
22:59et à une part
22:59de marché substantiel
23:00sur cette activité-là.
23:01Donc,
23:02c'est vraiment
23:02un profil très résilient.
23:04Ça permet d'amortir
23:05un petit peu
23:05les cycles d'investissement
23:06des clients
23:07sur la partie
23:07instruments purs.
23:09Le deuxième élément
23:10important à noter
23:11sur Précia,
23:12c'est celui
23:12des fondamentaux
23:14puisqu'ils sont
23:15très solides.
23:15la société a généré
23:17une croissance supérieure
23:18à 5% annualisée
23:20depuis les dix dernières années,
23:22sur les dix dernières années même,
23:23à des marges
23:24à deux chiffres,
23:25mais surtout
23:26est extrêmement bien gérée
23:27avec un bilan très sain.
23:29La génération de trésorerie
23:30est très forte
23:31parce qu'il y a
23:33cette activité
23:33notamment de services,
23:35ce qui permet aussi
23:36de donner un dividende
23:39aux actionnaires.
23:40Donc,
23:41on a beaucoup de qualité.
23:42Enfin,
23:43la dernière
23:43que j'aimerais mettre en valeur,
23:45c'est celle
23:45de l'actionnarial
23:46finalement très stable.
23:47La société
23:48est toujours détenue
23:49à hauteur de 49%
23:50par les héritiers
23:52de la famille fondatrice.
23:54Donc,
23:54on a un titre
23:55qui est vraiment
23:55très bien géré
23:56de manière très prudente
23:58et raisonnée
23:58et on apprécie beaucoup.
24:00Précia Molen,
24:00160 millions
24:01de capitalisation boursière,
24:02c'est-à-dire en fait
24:03une fois le chiffre d'affaires,
24:05le titre ne fait rien
24:05depuis le début de l'année.
24:06Comment expliquer
24:07qu'il est boudé en bourse ?
24:08Alors,
24:09le titre ne fait rien
24:09depuis le début d'année
24:10mais progresse de 30%
24:12sur 5 ans
24:13et un peu plus,
24:14enfin,
24:14et de 400%
24:15même depuis son IPO
24:16en 1989.
24:18Je pense que
24:19le contexte économique
24:20n'est pas forcément
24:21très porteur
24:22pour le moment.
24:24On a des clients finaux
24:26qui reportent
24:26un petit peu
24:27leur décision d'investissement
24:28ce qui fait
24:29que la top line
24:30de Précia,
24:32concrètement son chiffre d'affaires,
24:33ne croit pas
24:34aussi vite
24:35que dans le passé
24:35mais on sent
24:37que les choses
24:37commencent à aller mieux
24:38et le groupe
24:39devrait forcément
24:40repartir de l'avant
24:42dès l'année prochaine.
24:43Merci beaucoup
24:43Pierre Laurent
24:44de nous avoir accompagné
24:44ce matin.
24:45Je rappelle que vous êtes
24:45responsable de la recherche
24:46de Euroland Corporate
24:48pour faire un point
24:48sur Précia,
24:50sur Compagnie des Alpes
24:51et donc sur LDC.
24:53Trois small et mid-cap
24:54que vous suivez
24:54donc chez Euroland.
24:55Très courte pause,
24:56on se retrouve dans un instant,
24:57il sera à 9h30.
24:58On va continuer à parler
24:59de cet univers
24:59des petites et moyennes valeurs
25:00avec Pascal Imbert,
25:01le président du directeur
25:02de Waystone
25:03qui sera avec nous.
25:04Vous savez,
25:04Waystone,
25:05c'est une société
25:05qui est leader
25:06dans son domaine
25:07avec notamment un groupe
25:08qui est très présent
25:09dans le secteur des conseils.
25:101,4 milliard de capitalisation boursière
25:12plus 30% depuis le début de l'année
25:14et donc des résultats
25:15au-delà des attentes
25:15qui ont été publiées cette semaine
25:16et puis ensuite à 9h40,
25:18c'est François Monnier
25:18de la rédaction d'Investir
25:19qui sera avec nous
25:20en compagnie d'Olivier Lévy,
25:21de Lévy de Capital Partner
25:22afin de vous préparer
25:24un petit peu à 2026.
25:25C'est quoi le portefeuille idéal ?
25:26Réponse dans 10 minutes.
25:27A tout de suite.
25:35Deuxième partie,
25:36Good Morning Market,
25:37je vous rappelle
25:37la tendance à la bourse de Paris
25:39plus 0,2% pour le CAC 40
25:40à 8139 points.
25:42Le secteur bancaire
25:42qui était déjà en forte haussière
25:44poursuit son chemin
25:45plus 1,2% pour Stellantis
25:46à 10,32 euros.
25:48Vous avez Renault également
25:49qui est bien orienté
25:50hors à suivre
25:50hors CAC 40 de Richebourg
25:52qui s'envole de près de 10%
25:53après avoir publié
25:54ses résultats ce matin
25:55notamment porté
25:57par l'activité d'Elior
25:58et puis Alstom également
25:59qui gagne un peu plus de 5%.
26:01Avec les analyses
26:02de Citigroup
26:03qui passent de neutre à achat
26:04ça porte ce titre
26:05au-delà des 23 euros.
26:07Tout de suite,
26:08nous allons parler
26:08de WaveStone
26:09avec son PDG
26:10qui est avec nous en plateau.
26:12C'est Pascal Imbert
26:14que nous recevons ce matin
26:15PDG donc de WaveStone
26:16et cofondateur
26:17de ce groupe
26:18qui fête ses 25 ans
26:20en bourse
26:20puisque vous êtes rentré
26:21en bourse en 2000.
26:23Aujourd'hui,
26:23Pascal Imbert,
26:24WaveStone,
26:24c'est 1,4 milliard
26:25de capitalisation boursière.
26:27Vous êtes très présent
26:28dans le secteur du conseil.
26:29Vous avez publié
26:30vos résultats
26:31en milieu de semaine.
26:32Ce sont des résultats
26:33du premier semestre.
26:35Exercice décalé,
26:36résultat net en croissance
26:37de plus de 12%,
26:38marge opérationnelle
26:39de plus de 10%.
26:40Comment se porte aujourd'hui
26:41le métier du conseil ?
26:43Pour rappel,
26:44vos donneurs d'ordre,
26:45ce sont des clients
26:46dans le secteur bancaire,
26:48dans le secteur de l'énergie,
26:49dans le secteur des transports.
26:50Quand ils ne savent pas trop
26:51où ils vont,
26:52ils lèvent un petit peu le pied
26:52sur l'investissement,
26:53forcément,
26:54ça peut avoir un impact
26:54chez vous pour certaines missions.
26:56C'est exactement
26:57ce qui s'est passé
26:58au premier semestre.
26:59Il y a eu
26:59un coup de frein
27:01sur les dépenses de conseil
27:03qui est lié
27:03à un coup de frein
27:04sur les investissements.
27:06Pas tellement
27:06parce que nos clients
27:08sont dans des situations
27:09difficiles
27:10sur le plan économique,
27:11c'est surtout
27:11de l'incertitude,
27:12le Liberation Day
27:13qui a pesé
27:14de manière extrême
27:16finalement
27:16sur les décisions
27:17de nos clients.
27:18Et donc,
27:19on a eu un premier semestre
27:20qui était très clairement
27:21un premier semestre
27:22dans un contexte
27:22de marché adverse
27:24avec beaucoup d'attentisme,
27:26beaucoup de projets reportés,
27:28beaucoup de questionnements
27:29sur finalement
27:31est-ce que c'est le bon moment
27:32pour relancer
27:33des transformations
27:34ou est-ce qu'il faut attendre
27:35d'y voir un peu plus clair ?
27:36Aujourd'hui,
27:36votre groupe réalise
27:37environ 50%
27:38de son chiffre d'affaires
27:39en France.
27:39Est-ce que la situation
27:40en France
27:41s'améliore
27:42ces dernières semaines ?
27:44On ne va pas faire
27:44de la politique
27:45mais on est toujours
27:45en plein brouillard
27:46sur le budget et compagnie.
27:47Comment vous sentez
27:48aujourd'hui
27:49vos clients,
27:50leur état d'esprit ?
27:51Est-ce qu'ils ont posé
27:52les crayons
27:52ou est-ce que ça y est
27:53ils regardent un petit peu
27:54certaines fusions acquisitions,
27:55certains projets,
27:56certains investissements ?
27:57Ils commencent
27:59à finalement
28:01y voir un petit peu
28:02plus clair
28:02et je dirais que
28:03même si on a l'impression
28:04que les situations politiques
28:05devraient peser
28:06sur le moral
28:08de nos clients
28:08mais en fait
28:09ce n'est pas vraiment ça
28:09qui domine en ce moment.
28:10C'est plutôt
28:11un sentiment
28:12que l'incertitude baisse
28:13qu'ils voient un petit peu
28:14plus clair
28:14sur leur perspective
28:16en 2026
28:17et on sent
28:18depuis cet été
28:19un certain redémarrage
28:21des investissements,
28:22un certain redémarrage
28:23de la demande de conseil.
28:25Encore trop tôt
28:25pour juger
28:26de la pérennité
28:28de cet effet
28:30mais clairement
28:30le climat a changé
28:32à partir du mois
28:33de septembre, octobre
28:34et d'ailleurs
28:35on le ressent
28:36assez clairement
28:36dans nos chiffres.
28:37On a l'habitude de dire
28:37que WaveStone
28:38c'est une entreprise
28:39de conseil
28:40donc c'est un bon baromètre
28:41de ce qui va arriver
28:42et la bonne nouvelle
28:44c'est qu'on sent
28:45très nettement
28:45un mieux
28:46dans la manière
28:48dont nos clients
28:49considèrent
28:50leur perspective
28:50sur les trimestres
28:52qui viennent.
28:52Alors sans donner
28:53les projets
28:53parce que forcément
28:54ce sont des projets
28:54qui sont confidentiels
28:56c'est dans quel secteur
28:57ce sont quel type
28:58d'investissement
28:58on est plutôt dans les services
28:59plutôt dans l'industrie
29:00ça ressemble à quoi
29:02aujourd'hui
29:02les nouveaux projets ?
29:03Le marché a été assez volatil
29:05mais en ce moment
29:06finalement depuis cet été
29:08quand je parle de redémarrage
29:09c'est vrai
29:10en particulier
29:10dans le secteur de l'énergie
29:11dans le secteur de l'énergie
29:13les investissements s'accélèrent
29:14c'est pas seulement en France
29:15c'est globalement en Europe
29:16Dans le vert ou dans le fossile ?
29:18Non
29:18à la fois dans le nucléaire
29:21et effectivement
29:22dans le vert
29:25et donc on est finalement
29:27que ce soit en France
29:28en Allemagne
29:29dans des reconfigurations
29:31complètes
29:32finalement
29:32de la production de l'énergie
29:34du mix énergétique
29:35la nécessité aussi
29:36de reconstruire
29:36des infrastructures de transport
29:38parce que
29:38les infrastructures de transport
29:41ne sont pas adaptées
29:42finalement
29:42à la manière
29:43dont va évoluer
29:43la fourniture de l'énergie
29:45en Europe
29:46donc très gros investissements
29:47dans ce secteur
29:47mais c'est pas le seul
29:48qui repart
29:48le luxe
29:50qui a été un secteur
29:51qui a été confronté
29:52à des difficultés
29:53par exemple
29:54du fait du ralentissement
29:55de la demande en Chine
29:57le luxe
29:58lui aussi
29:58est en train de repartir
29:59l'assurance
30:00et pour d'autres raisons
30:02parce que les nouvelles technologies
30:04permettent d'être plus efficaces
30:05dans le métier
30:06l'assurance
30:07on manipule beaucoup de données
30:08beaucoup de data
30:09et donc l'assurance
30:10également
30:11est un secteur
30:12dans lequel on sent une demande
30:13qui est plutôt en progression
30:14alors le métier du conseil
30:15c'est très large
30:16ça veut dire quoi aujourd'hui
30:17accompagner des entreprises du luxe
30:19des entreprises énergétiques
30:21c'est les aider
30:21à aujourd'hui
30:23créer de nouveaux projets
30:24à l'étranger
30:24à revoir un petit peu
30:25l'organisation
30:26comment aujourd'hui
30:27vos équipes
30:28vos 6000 salariés
30:29aident ces entreprises
30:30nous aidons
30:32nos clients
30:33quand ils ont besoin
30:34de faire des transformations
30:35quand ils bougent
30:36quand ils veulent
30:36par exemple
30:37se développer
30:37sur de nouvelles géographies
30:39lancer de nouveaux produits
30:40lancer de nouvelles offres
30:41mais c'est pas tellement ça
30:42qui domine aujourd'hui
30:43ce qui domine aujourd'hui
30:44c'est d'essayer
30:46d'une part
30:46s'adapter
30:47à une configuration du monde
30:48qui a changé
30:50les événements géopolitiques
30:51amènent à prendre
30:52des décisions
30:52assez importantes
30:54par exemple
30:54dans le secteur de l'industrie
30:55en termes de reconfiguration
30:57finalement
30:57des moyens de production
30:58et on est tous
31:00finalement tendus
31:02dans le conseil
31:03à essayer
31:04d'apporter à nos clients
31:05un surcroît
31:06d'efficacité
31:07d'efficacité opérationnelle
31:08grâce aux technologies
31:10ça a été un grand thème
31:11à l'époque du digital
31:13je parle déjà
31:14de l'époque du digital
31:15comme si c'était passé
31:17mais c'est bien sûr
31:18aujourd'hui
31:18toute la promesse
31:19de l'intelligence artificielle
31:20et tous nos clients
31:21sont en train
31:22progressivement
31:23de rentrer
31:23dans l'ère
31:24de l'intelligence artificielle
31:25et d'identifier
31:26qu'ils vont avoir besoin
31:28de tirer parti
31:29de cette technologie
31:30pour rester dans la course
31:31pour rester compétitif
31:32et là c'est là
31:33qu'interviennent
31:33des sociétés
31:34comme WaveStone
31:35alors WaveStone
31:36on a toujours été
31:37à la croisée des chemins
31:38entre les métiers
31:39de nos clients
31:40et la technologie
31:42donc le sujet
31:43de l'intelligence artificielle
31:43est un sujet
31:44sur lequel
31:44on a pris une place
31:46d'ores et déjà
31:47privilégiée
31:48beaucoup de nos missions
31:51en ce moment
31:51c'est d'aider nos clients
31:53à commencer
31:53à faire des premiers pas
31:54pour faire rentrer
31:56l'intelligence artificielle
31:57dans le cœur
31:57de leur business
31:58aujourd'hui
31:58l'intelligence artificielle
31:59c'est 14%
32:00de votre chiffre d'affaires
32:01chiffre d'affaires
32:02que vous avez publié
32:03cette semaine
32:04WaveStone
32:066000 salariés
32:06ça change quoi
32:07aujourd'hui
32:07l'intelligence artificielle
32:09parce qu'aujourd'hui
32:10l'intelligence artificielle
32:11change également
32:12votre métier
32:13et puis
32:14il faut également
32:15gérer
32:15ces outils
32:16en interne
32:17j'imagine qu'ils ne peuvent pas
32:18aller sur Tchad GPT
32:18que c'est interdit
32:19non ?
32:20Bien sûr
32:20Comment vous faites
32:22pour verrouiller
32:23aujourd'hui
32:23l'accès à certaines
32:25technologies
32:25pour vos salariés ?
32:26Il suffit de mettre
32:27à disposition
32:28de nos salariés
32:29des outils
32:30qui permettent
32:31de respecter
32:31en particulier
32:32la protection
32:33des données
32:33de nos clients
32:34et la protection
32:35de notre propre
32:36patrimoine
32:36de données
32:37des outils
32:38qui soient suffisamment
32:39efficaces
32:40pour permettre
32:40d'éviter
32:41le fait
32:43qu'il y ait des flux
32:43de données
32:43et par ailleurs
32:44on fait beaucoup
32:45de formation
32:45de sensibilisation
32:48au risque
32:48lié à l'intelligence artificielle
32:49la protection
32:51des données
32:51n'est pas le seul risque
32:52vous avez vu
32:52ce qui est arrivé
32:53à certains
32:53de nos confrères
32:54qui ont peut-être
32:56utilisé avec un petit peu
32:57trop d'enthousiasme
32:57l'intelligence artificielle
32:59dans leur manière
33:00de travailler
33:01et qui ont produit
33:01des missions
33:02qui ont produit
33:03des documents
33:04qui paraissaient être
33:05écrits par Tchad GPT
33:06donc ça c'est bien sûr
33:07pour les cabinets
33:08de conseil
33:09l'intelligence artificielle
33:10c'est un formidable levier
33:12pour apporter plus de valeur
33:13à nos clients
33:13pour travailler plus vite
33:14pour être plus pertinent
33:15mais c'est par ailleurs
33:17un levier qui doit rester
33:18sous la maîtrise
33:18des équipes de conseil
33:21nous sommes garants
33:22finalement
33:22de la qualité
33:23des résultats
33:25que nous allons livrer
33:25à nos clients
33:26est-ce que ça a un impact
33:27sur les charges salariales
33:28vous avez publié
33:29un chiffre d'affaires
33:30stable
33:30mais un résultat
33:31en hausse
33:32avec des effectifs
33:33qui sont stables
33:34donc j'imagine
33:34que les 6000 salariés
33:35ce ne sont pas forcément
33:36les mêmes profils
33:37qu'il y a un an
33:38alors dans le domaine
33:40du conseil
33:40des consultants
33:41ce sont des machines
33:42à apprendre
33:43donc je dirais
33:44qu'on n'a pas besoin
33:46de faire beaucoup
33:47de mouvements
33:48dans nos équipes
33:48on a surtout besoin
33:49de faire ce qu'on appelle
33:50du upskilling
33:51ou du reskilling
33:52et nos consultants
33:53sont extrêmement flexibles
33:54ils sont par ailleurs
33:55très appétents
33:56finalement à l'apprentissage
33:58de nouvelles technologies
33:59et donc ils rentrent
34:00très facilement
34:01dans ces sujets
34:02d'intelligence artificielle
34:03pour s'en servir
34:04afin d'être plus efficaces
34:05dans leur mission
34:06et puis par ailleurs
34:07on développe très rapidement
34:08des équipes spécialistes
34:10de l'intelligence artificielle
34:11qui servent
34:13ces 14%
34:14de notre chiffre d'affaires
34:15qui sont tournés
34:17sur l'intérieur artificiel
34:18pour aider
34:19nos clients
34:20à rentrer
34:21dans cette ère
34:22de l'intérieur artificiel
34:23et à vrai dire
34:23le gros changement
34:24de l'intelligence artificielle
34:26on a parlé de l'impact
34:27sur notre industrie
34:28mais pour l'instant
34:29le principal impact
34:31pour notre industrie
34:32c'est que l'intérieur
34:33artificiel déclenche
34:34des transformations nouvelles
34:35et c'est avant tout
34:36un impact
34:37en termes d'opportunités nouvelles
34:39de besoins nouveaux
34:39de transformations
34:40qui naissent
34:41chez nos clients
34:42et c'est avant tout
34:42sur ce sujet
34:43qu'on est tourné
34:44en tant que Wasteau
34:46Oui c'est-à-dire qu'en fait
34:46les entreprises
34:47ne savent pas
34:47comment l'intelligence artificielle
34:48peut changer concrètement
34:49leur métier
34:50et donc ils font appel
34:51à des acteurs comme vous
34:52pour comprendre un petit peu
34:54comment l'IA change leur métier
34:55et comment ils peuvent
34:56se saisir
34:57de l'intelligence artificielle
34:58est-ce que l'IA
34:59ça a changé un petit peu
35:00aujourd'hui
35:01les profils
35:02en termes de recrutement
35:04est-ce que certains profils juniors
35:05ont disparu
35:06ou presque
35:07à cause de l'intelligence artificielle
35:08on voit notamment
35:09dans le secteur
35:09de l'industrie
35:10de la finance
35:11et bien que certains profils
35:12de juniors
35:13ont tout simplement
35:13disparu
35:14parce qu'aujourd'hui
35:15il y a l'IA
35:15qui fait le job
35:16Alors je
35:17vous abordez un de mes sujets
35:19favoris
35:20et je vais être très synthétique
35:21non
35:22continuer à recruter des juniors
35:23et particulièrement
35:24dans le domaine
35:25de l'intelligence artificielle
35:26étant donné qu'il n'y a pas
35:28un énorme acquis
35:29d'expérience
35:30c'est très intéressant
35:31d'utiliser des gens
35:32qui sont tout de suite
35:34nés
35:34ont commencé la vie active
35:36à l'ère de l'intelligence artificielle
35:39parce que ce sont
35:39les plus pertinents
35:40mais plus globalement
35:41je dirais que
35:42l'intelligence artificielle
35:43je considère
35:45que c'est un levier
35:46pour arriver
35:47à faire rentrer
35:48les jeunes plus vite
35:49dans la vie active
35:50leur permettre
35:50de délivrer plus rapidement
35:51de la valeur
35:53parce que finalement
35:53l'apport d'expérience
35:54qui était auparavant
35:55fait par les aînés
35:56il est partiellement
35:57fait par
35:59grâce à l'intelligence artificielle
36:00et on le voit
36:01tous les jours
36:01au sein de nos équipes
36:02donc je ne suis pas
36:03de ceux
36:03qui prédisent
36:05qu'il n'y aura plus
36:05de juniors
36:06dans les entreprises
36:07parce que je pense
36:08qu'on tire des conclusions
36:09beaucoup trop rapidement
36:10de ce qui peut se passer
36:12dans certains métiers
36:13et certaines niches de métiers
36:14bien sûr
36:14l'intelligence artificielle
36:15va transformer nos métiers
36:17mais je ne pense pas
36:19et je ne souhaite pas
36:20que ce soit au détriment
36:22des juniors
36:23on se préparerait
36:24une société
36:24qui serait
36:25catastrophique
36:26et par ailleurs
36:27je ne vois pas
36:28ceci se réaliser
36:29au sein de nos équipes
36:30donc je passe
36:31un message d'optimisme
36:32aux jeunes générations
36:33qui ont suffisamment
36:34de raisons
36:35de se désespérer
36:36d'autres sujets
36:37l'intelligence artificielle
36:38considérer que c'est
36:39une opportunité
36:39et non pas une menace
36:41pour vos futurs emplois
36:41et donc il faut s'en saisir
36:43merci beaucoup
36:43Pince Calabert
36:44de nous avoir accompagné
36:44ce matin
36:45cofondateur et PDG
36:46de Wavestone
36:46prudemment confiant
36:48donc avec une légère
36:49amélioration des tendances
36:50ces dernières semaines
36:51dans vos activités
36:52de conseil
36:539h40 et une sur BFM Business
36:54tout de suite
36:55c'est l'heure du face-à-face
36:56Vous connaissez le rendez-vous
36:59chaque jour
37:00deux acteurs de marché
37:01se rejoignent
37:02et ce matin
37:02c'est François Monnier
37:03qui nous accompagne
37:04directeur de la rédaction
37:05d'Investir
37:06en compagnie d'Olivier Lévy
37:07président de Lévy Capital
37:09Partner
37:09Bonjour messieurs
37:10Bonjour
37:10Ravie de vous retrouver
37:11ce matin
37:12bon intéressant
37:13ce qui se passe
37:14autour de l'intelligence
37:15artificielle
37:15comment ça révolutionne
37:16les métiers
37:17puis comment ça révolutionne
37:18également un petit peu
37:19la bourse
37:19avec Nvidia
37:20on en a longuement parlé
37:21qui a franchi
37:22ces derniers mois
37:23les 4500 milliards
37:24de dollars
37:24cette nuit
37:26une nouvelle introduction
37:27en bourse en Chine
37:28Morse Wades
37:29qui a bandi de plus de 400%
37:30c'est le Nvidia chinois
37:31alors bon aujourd'hui
37:32ça pèse que
37:33entre guillemets
37:348 milliards de dollars
37:35de capitalisation boursière
37:36on aura peut-être
37:37l'occasion d'en reparler
37:38dans un instant
37:39bon en tout cas
37:39à court terme
37:40ce qui préoccupe les marchés
37:41François Monnier
37:41c'est cette baisse de taux
37:42qui est attendue
37:43à 90%
37:45par le consensus
37:46mercredi prochain
37:47par Jerome Powell
37:48bon il faut vraiment
37:49qu'il joue le rôle
37:50de père Noël
37:50Jerome Powell
37:51mercredi
37:52parce que là
37:52s'il ne délivre pas
37:53la baisse de taux
37:53le rallye de fin d'année
37:55il est fini
37:56le mois de décembre
37:58va se jouer
37:58finalement le 10 décembre
38:00et le 10 décembre
38:01on saura de voir
38:01confirmation d'une baisse de taux
38:03et surtout
38:04est-ce qu'il y aura
38:05une baisse de taux
38:05d'ici avril 2020
38:07une deuxième baisse de taux
38:08d'ici avril 2026
38:10et donc c'est surtout
38:11la prochaine baisse de taux
38:12qui va permettre
38:13éventuellement
38:14de permettre
38:14un beau rallye
38:16de fin d'année
38:17sachant que
38:17la dernière semaine de décembre
38:18il ne se passe pas grand chose
38:19donc on va probablement
38:21avoir quand même
38:22des séances
38:22assez sympathiques
38:23sur les marchés
38:24donc la première baisse de taux
38:26ça c'est acquis
38:27la deuxième baisse de taux
38:29d'ici avril 2026
38:31il y a encore
38:31un petit peu de suspense
38:32mais c'est ça
38:33qui va permettre
38:34de donner un petit peu
38:35d'élan au marché
38:35et puis bien sûr
38:36on parle beaucoup
38:37de la succession
38:38du patron de la Fed
38:40avec un homme de Trump
38:43qui prendrait la tête
38:44et qui mettrait encore en place
38:48une politique monétaire
38:49encore plus accommodante
38:50plus agressive
38:51avec davantage de baisse de taux
38:52en 2026
38:53donc voilà
38:54donc il y a beaucoup d'attentes
38:55et ça bien sûr
38:56ça peut permettre
38:56de redonner
38:57de l'élan
38:58au marché
38:59sachant que
39:00la baisse de taux
39:01ça permet
39:02de donner
39:03de l'oxygène
39:04et des valorisations
39:05plus belles
39:06plus sympathiques
39:07plus élevées
39:08au secteur de la tech
39:09ça peut entraîner
39:10le Nasdaq
39:10le Nasdaq
39:11ça va entraîner
39:11le S&P 500
39:13et le S&P 500
39:13va entraîner
39:14toutes les places financières
39:15donc à 40
39:16donc c'est ça
39:17qui se joue
39:17le 10 décembre
39:18et bien sûr
39:19il y a beaucoup d'attentes
39:20parfois il faut faire attention
39:22quand il y a trop d'attentes
39:23on peut avoir
39:24quelques petites déceptions
39:25donc
39:25mais voilà
39:26en tout cas
39:26c'est l'événement
39:27le plus important du mois
39:29aujourd'hui le marché
39:30anticipe à 90%
39:31cette baisse de taux
39:32Olivier Lévy
39:32mais plusieurs économistes
39:33sont plus prudents
39:34ces dernières heures
39:35c'est vrai que la bourse
39:36qui est toujours
39:36dans l'anticipation
39:37aujourd'hui
39:38elle a totalement
39:38pricé
39:39comme on dit
39:40dans le jargon
39:41cette baisse de mercredi
39:43oui tout à fait
39:44cette baisse de taux
39:45est intégrée
39:46elle a d'ores et déjà
39:47été digérée par le marché
39:48je crois que ça ne va pas
39:50être le catalyste fondamental
39:52François vient de spécifier
39:53on attend de savoir
39:54qui va être le nouveau patron
39:55de la Fed
39:56nous ce qu'on regarde
39:57c'est principalement
39:59l'emploi
40:00l'emploi américain
40:01puisqu'il est intégré
40:05qu'on rentre
40:06dans une possible
40:07stagflation
40:08donc un écrasement
40:09de l'inflation
40:10et une croissance
40:11très molle
40:11donc dans ce schéma là
40:13on regarde
40:14les taux courts
40:15qui vont baisser
40:16mais quid des taux longs
40:17qui ne baissent pas
40:17donc avec des mécanismes
40:21en place différents
40:22au Japon
40:22différents en France
40:23aussi pour leurs raisons
40:25spécifiques
40:25donc on est très attentistes
40:28l'année est finie
40:29depuis longtemps
40:30la séquence
40:31c'est derrière nous
40:32la question c'est
40:33est-ce qu'on est en capacité
40:34d'avoir un gouvernement
40:35encore ces prochains jours
40:36un budget
40:37est-ce que les institutions
40:38en France
40:38resteront
40:39les américains
40:41vont-ils
40:42ou non
40:42là aussi
40:45commencer à découvrir
40:46l'IA
40:46c'est-à-dire
40:48est-ce qu'on va
40:48vraiment avoir
40:50des réductions
40:51de postes
40:51ici ou là
40:52dans les jeunes générations
40:53j'ai écouté là
40:54avant de venir
40:55le patron de Wefson
40:55il est plutôt optimiste
40:57mais
40:57moi je pense
40:59qu'il faut être
41:00raisonnablement lucide
41:01aussi
41:01c'est que cela
41:02remplace
41:03beaucoup d'assistants
41:04beaucoup de jeunes
41:04aujourd'hui l'IA
41:06donc
41:07quels vont être
41:08les gains de productivité
41:09à court et moyen
41:09à terme
41:10vous le voyez dans votre métier
41:11aujourd'hui dans la finance
41:12là c'est flagrant
41:12il y a plusieurs types de finances
41:14il y a la gestion froide
41:15avec des robots advisors
41:16ça ça a déjà commencé
41:17dans toutes les banques
41:18et vous avez la gestion chaude
41:20où vous avez de l'humain
41:21beaucoup
41:21nous on est très proche
41:22de nos clients
41:23on n'a rien d'automatisé
41:24aujourd'hui
41:25on est plusieurs
41:27dans l'équipe
41:28à là aussi
41:28interagir
41:29pour le compte
41:30de nos clients
41:30donc on croit beaucoup
41:32en cette proximité
41:34versus là aussi
41:36où quand vous allez
41:36à la banque
41:37c'est parce que vous avez
41:38un sujet aujourd'hui
41:39où vous n'êtes pas content
41:40mais vous n'avez plus
41:41la proactivité
41:42du banquier
41:43du fondé de pouvoir
41:44qui vient
41:45sauf quand il part en campagne
41:46là aussi
41:47désolé
41:49j'ai rien contre les banquiers
41:50mais bon
41:51très souvent
41:51on m'appelle pour me dire
41:52tiens j'ai une mutuelle
41:53j'ai un produit structure
41:54j'ai la formidable SCPI
41:55il faut en y souscrire
41:56non
41:56je crois qu'il faut
41:57être plus proactif que ça
42:00c'est que là aussi
42:01il faut pouvoir
42:01digérer les sous-bresseaux
42:03de la bourse
42:04et les sous-bresseaux
42:05de l'actualité
42:07de chacun
42:07et donc quand il y a
42:09des grands
42:10voilà
42:11quand il y a du cash
42:12à investir
42:12qui reste en déshérence
42:14sur les comptes
42:14ou quand il y a
42:15des nouvelles importantes
42:17pour la famille
42:18il faut que le banquier
42:19puisse là aussi
42:19être proactif
42:20ce n'est plus le cas
42:21la semaine prochaine
42:22donc la fête
42:23ça sera bien sûr
42:23un élément à suivre
42:25si on met l'IA de côté
42:26la fête de côté
42:27François Monnier
42:27c'est quoi le portefeuille
42:28idéal pour 2021
42:30on voit déjà
42:31que les habillages
42:31de portefeuille
42:32ont commencé
42:32depuis plusieurs semaines
42:33le secteur de la santé
42:34retrouve des couleurs
42:35le secteur automobile aussi
42:36certes il vient de loin
42:37mais quand vous voyez
42:38Stellantis
42:38qui prend quasiment 20%
42:40l'espace d'un mois
42:40c'est quand même
42:41assez marquant
42:42comment vous anticipez
42:43vous la 2026 ?
42:45j'ai envie de dire
42:46c'est un peu comme
42:46toutes les années
42:47d'abord il faut être diversifié
42:48il faut regarder
42:49quelles sont les méga tendances
42:50et quelles sont les tendances
42:51à court terme
42:52sur les méga tendances
42:53on le voit
42:54on a une énorme visibilité
42:56sur les valeurs de défense
42:58il y a toujours beaucoup de croissance
42:59et de la croissance rentable
43:00même s'il y a peut-être
43:02une signature
43:03d'un accord de paix
43:04à Kiev
43:05dans les jours
43:06ou les semaines à venir
43:07ce secteur là
43:08reste extrêmement porteur
43:09et tout à l'heure
43:10vous faisiez référence
43:11au succès
43:12des valeurs tech américaines
43:14il faut voir que
43:14dans la défense
43:15on a des parcours
43:16aussi beau
43:18qu'aux Etats-Unis
43:20dans la tech
43:21et parfois même
43:22ils sont encore plus
43:23générateurs
43:25de bénéfices
43:26pour les actionnaires
43:27depuis le début
43:28de la guerre
43:29en Ukraine
43:30Rheinmetall
43:30a gagné 1400%
43:31c'est deux fois
43:32la performance
43:33de Nvidia
43:34aux Etats-Unis
43:36sur la période
43:37donc on voit
43:38que dans la défense
43:39il y a des gains
43:40à générer
43:42mais bien sûr
43:42on ne peut pas avoir
43:43que de la défense
43:43il faut avoir aussi
43:45dans les
43:46j'allais dire
43:47plutôt
43:47dans l'horizon
43:48à court terme
43:49la finance
43:50la finance
43:51on est dans un environnement
43:53extrêmement porteur
43:54des taux à court terme
43:55qui baissent
43:56et des taux à long terme
43:57qui restent plutôt élevés
43:58donc on a ce qu'on appelle
43:59dans le jargon
44:00une pontification
44:00de la courbe des taux
44:01et ça c'est extrêmement
44:02générateur de bénéfices
44:05pour les banques
44:05les banques
44:07empruntent à court terme
44:08et vous prêtent
44:09à long terme
44:09donc il n'y a pas besoin
44:10d'avoir une intelligence
44:12artificielle
44:12ou il n'y a pas besoin
44:13d'avoir fait de grandes études
44:14pour comprendre
44:14que mécaniquement
44:15votre marge
44:16elle rentre toute seule
44:17et ça c'est un environnement
44:18extrêmement propice
44:19donc il faut avoir
44:20des financières
44:21en portefeuille
44:22et en plus
44:23c'est intéressant
44:24d'avoir des financières
44:25parce que c'est des niveaux
44:25de valorisation
44:26c'est ce qu'on appelle
44:27un peu de la value
44:27c'est des niveaux
44:28de valorisation
44:28extrêmement faibles
44:29donc vous avez de la défense
44:30avec des PER élevés
44:31vous avez des banques
44:34avec des PER faibles
44:35vous complétez
44:36avec de l'assurance
44:37oui on prend aussi
44:39de la santé
44:39parce que la santé
44:40c'est un secteur
44:41qui depuis 5 ans
44:42sous-performe
44:43depuis la sortie du Covid
44:44au moment du Covid
44:46et la crise sanitaire
44:47il y avait eu
44:47un surstockage
44:49maintenant c'est terminé
44:50il n'y a plus de stock
44:52et on repart
44:53on se rééquipe
44:54et puis la volonté
44:55de Trump
44:56de relocaliser
44:57aux Etats-Unis
44:58ça recrée
44:59du business
45:00on voit du starter
45:00Justellim
45:01qui se réveille
45:02donc on voit
45:03qu'il se passe
45:04beaucoup de choses
45:04dans le secteur
45:05de la santé
45:05c'est acyclique
45:06donc ça c'est
45:07quelque chose
45:07extrêmement rassurant
45:09il faut avoir
45:09de l'énergie
45:10de l'énergie
45:11parce que c'est un secteur
45:12qui a été un petit peu
45:13oublié
45:13et on voit
45:14qu'on peut faire
45:15de très belles affaires
45:16avec du Iberdrola
45:17avec du GTT
45:18avec du TechNip Energy
45:19il ne faut pas sous-estimer
45:21la consommation
45:22d'énergie
45:23des data centers
45:24
45:25ce qui peut freiner
45:28l'IA
45:28on dit
45:28est-ce que ça va générer
45:29des gains de productivité
45:30le principal frein
45:31aujourd'hui
45:32à court terme
45:32de l'IA
45:33c'est la production d'énergie
45:34parce que
45:35maintenant
45:35on le voit aux Etats-Unis
45:37ils construisent
45:37des data centers
45:38à côté des centrales nucléaires
45:39il faut être le plus près possible
45:41du fournisseur
45:42d'électricité
45:43donc là
45:44la demande
45:44elle est extrêmement forte
45:45donc il faut être présent
45:46je pense dans le domaine
45:47de l'énergie
45:47et puis bien sûr
45:48avoir toujours
45:49de l'industrie
45:49bon ça fait quand même
45:50une liste assez longue
45:52sans défense
45:53banque, énergie
45:54il faut se dire
45:56qu'il faut
45:56dans un portefeuille
45:57il ne faut pas dépasser
45:5820%
45:59d'allocations
46:01à l'égard d'un secteur
46:03avoir plus de 20%
46:04d'un secteur
46:05ou d'une thématique
46:05ça veut dire
46:06qu'on n'est pas du tout
46:07diversifié
46:07donc il faut au moins
46:09avoir je pense
46:10pour bien commencer
46:11l'année 2026
46:12avoir une exposition
46:13sur 5 thématiques
46:145 secteurs
46:15vous avez la même liste
46:16de courses
46:16Olivier Lévy
46:17ah non non
46:17nous on n'a pas
46:18autant de courses
46:18que cela
46:19parce que là
46:20on a passé en revue
46:21tous les secteurs
46:21possibles
46:22non je rejoins
46:23il n'a pas encore
46:25parlé d'IA
46:26et c'est une bonne chose
46:27non moi je vous invite
46:28les auditeurs
46:29qui nous écoutent
46:29c'est déjà
46:30stress testé
46:31qu'est-ce qui se passe
46:31si les marchés financiers
46:32perdent 30%
46:33qu'est-ce qui se passe
46:35sur votre portefeuille
46:36financier
46:36qu'est-ce que vous avez
46:37de liquide
46:38et de pas trop liquide
46:39et à l'intérieur
46:40des liquides
46:40qu'est-ce qui est vraiment
46:41liquide
46:41donc vous avez évidemment
46:43et on continue
46:44à chérir une grosse poche
46:45obligataire
46:46notamment
46:47d'investment grade
46:48donc de sociétés
46:49très bien notées
46:50Europe surtout
46:52parce que si on va
46:53aux Etats-Unis
46:53il faut couvrir
46:54le risque de change
46:55donc Europe
46:57et US
46:57pas trop de high yield
47:00pas trop de sociétés
47:01trop endettées
47:02surtout avec ce qui se passe
47:03là dans la dette privée
47:04et dans le distress américain
47:07qui va poindre son nez
47:09donc voilà
47:10une grosse poche obligataire
47:11une poche toujours
47:12stratégique action
47:13un peu moins diversifiée
47:15peut-être plus décorrélée
47:16entre mid-cap
47:17et big-cap
47:18peut-être pas trop
47:19de française
47:20parce qu'on va attendre
47:22un peu de savoir
47:23à quelle sauce
47:23on sera mangé
47:24donc on est très friande
47:25de sociétés
47:26actions internationales
47:27et évidemment
47:28une poche anormale
47:30de cash
47:30qui est très très bien
47:31rémunérée
47:32aujourd'hui
47:33on a presque 20%
47:34de cash
47:35dans les portefeuilles
47:36du cash
47:37ça peut être
47:37du triple A
47:38du bond
47:39ça peut être
47:40du monétaire
47:40en euros
47:41en dollars
47:41donc on est rémunéré
47:43pour attendre
47:44attendre que
47:45possiblement
47:46cela se dégonfle
47:47parce qu'il y a tellement
47:48de signaux faibles
47:49dans le marché
47:50qui nous laissent entendre
47:51que le risque
47:51n'est pas forcément
47:52bien pricé
47:53la guerre
47:54une fois on en est
47:54une fois on est proche
47:55de la paix
47:56une fois la guerre
47:56tarifaire est finie
47:57une fois au final
47:58bon ben on négocie
47:59non je pense que sincèrement
48:00il faut raison garder
48:01les valorisations
48:02ne sont pas bon marché
48:03actuellement
48:04donc on va attendre
48:07que cela se dégonfle un peu
48:08pour remettre du risque
48:09dans les portefeuilles
48:09sur l'aspect sectoriel
48:11oui je rejoins François
48:12la défense
48:14l'énergie
48:15de la santé
48:17beaucoup
48:18parce que c'est un secteur
48:19qui a été très vite oublié
48:20trop vite oublié
48:21et qui va bénéficier
48:23là des bienfaits de l'IA
48:24l'Apple Watch
48:25de publicité pour Apple
48:28bon ben c'est révolutionnaire
48:29vous avez
48:30toute la data
48:32qui tourne autour
48:34de tous ces grands architectes
48:36Meta
48:36Alphabet
48:37Enco
48:38qui vont là aussi
48:39aider
48:40dans la
48:42la découverte
48:43de nouveaux médicaments
48:43et
48:45bon ben on a
48:46on a oublié le Covid
48:47mais c'était il y a
48:47quelques années
48:48donc
48:48voilà je pense que
48:50les pandémies sont pas finies
48:52j'espère qu'elles ne reviendront pas
48:53mais il faut s'y armer
48:54et les sociétés sont pas chères
48:56quand je regarde des dossiers
48:57comme Novartis
48:57Sanofi
48:58elles restent encore bon marché
49:00après c'est toujours pareil
49:01dans la médecine
49:01il faut des blockbusters
49:02c'est comme un bon film
49:04il faut sortir
49:06le hit
49:06pour pouvoir
49:07avoir le bon retour
49:08sur investissement
49:09et je crois que dans
49:10la restructuration
49:12en cours de ces sociétés
49:13il y a des hits
49:14à avoir en portefeuille
49:15et vous ne jouez pas
49:16typiquement
49:17du Meta
49:18qui est en train
49:19aujourd'hui
49:19de raconter une nouvelle histoire
49:21de mettre fin au Meta
49:22de se restructurer
49:23les mégatech américaines
49:25plutôt à l'écart
49:26plutôt à l'écart
49:28on en a toujours
49:28mais on a réduit
49:29la voilure de moitié
49:30parce qu'en bonne gestion
49:32quand vous faites 30 ou 50%
49:33sur l'année
49:34sur ces dossiers
49:36on nous en voudrait
49:37de ne pas avoir pris nos gains
49:38vous avez raison
49:39Meta annonce
49:41là aussi
49:41qu'elle coupe
49:43un centre de coût
49:44elle annonce pas
49:45une autre meilleure nouvelle
49:46que cela
49:46à court terme
49:48quand bien même
49:49la société reste
49:50suffisamment bien valorisée
49:51à 33 fois les résultats
49:53Beaucoup de doutes
49:53sur l'intelligence artificielle
49:55le mot de la fin
49:56François Meunier
49:57Je pense qu'il faut quand même
49:58garder des billes
49:59dans l'intelligence artificielle
50:00je pense qu'il faut
50:01dans un portefeuille
50:02pour 2026
50:03avoir
50:04entre 5 et 7%
50:06d'exposition
50:07à la tech américaine
50:08dire qu'il y aura
50:10un krach demain
50:11moi d'abord
50:12je ne vois pas arriver
50:12le krach de 30%
50:13dont on parle
50:15j'ai dit qu'il faut simuler
50:16les portefeuilles
50:18de nos clients
50:18parce qu'en bonne gestion
50:19on peut s'attendre
50:20à des soubresauts
50:21et de la volatilité
50:22Chaque année
50:22on peut se dire
50:23on va vers une catastrophe
50:25il y aura peut-être
50:25une prochaine crise sanitaire
50:26etc.
50:26mais on n'en est pas là
50:27le scénario le plus probable
50:29c'est qu'on continue
50:30d'avoir des entreprises
50:30extrêmement bien gérées
50:31qui continuent d'innover
50:33les investissements
50:34même dans le domaine
50:34de l'IA
50:34ça va continuer
50:35BlackRock estime
50:37qu'on n'a investi
50:38qu'un tiers aujourd'hui
50:39il y a à peu près 1000 milliards
50:40qui ont été mis sur la table
50:41ou en projet
50:42et qu'on aura d'ici 2030
50:443000 milliards
50:45de déployés
50:46pour les équipements
50:47d'infrastructures
50:47et ça bien sûr
50:48ça soutient l'économie américaine
50:49c'est un véritable
50:51relais de croissance
50:52donc il se passe
50:53plein de choses
50:53on va y avoir
50:54des innovations
50:55bien sûr aussi
50:55dans le secteur de la santé
50:56donc le pire n'est pas sûr
50:59et donc je suis un peu
51:01plus optimiste qu'Oivier
51:01Alors nous on reste
51:02très serein
51:03c'était une simulation
51:05pour justement
51:06savoir qu'est-ce qu'on a
51:08de liquide
51:08et de moins liquide
51:09en portefeuille
51:09je pense que c'est quand même
51:10un exercice
51:11qu'on doit faire
51:12quand on a pris
51:13effectivement
51:13des plus-values
51:14qui sont très significatives
51:15cette année
51:16car la bourse
51:17c'est encore
51:18et toujours
51:18de l'anticipation
51:19tout à fait
51:20merci
51:20on est pris par le temps
51:21merci beaucoup
51:21de nous avoir accompagné
51:22tous les deux
51:23Olivier Lévy
51:23donc président de Lévy Capital
51:24Partenaires
51:25et François Meunier
51:26directeur de la rédaction
51:28d'Investir
51:29en 9h55
51:30je vous rappelle la tendance
51:30à la bourse de Paris
51:31plus 0,1%
51:328133 points
51:33à suivre bien sûr
51:34l'inflation américaine
51:35cet après-midi
51:36à 16h
51:36chiffre bien sûr
51:37vous pourrez suivre
51:38avec Guillaume Sommerer
51:39dans BFM Bourse
51:40mais juste avant bien sûr
51:41à 10h
51:42vous retrouvez Raphaël Legendre
51:44et les experts
51:44quel est le programme Raphaël ?
51:46on va parler du PLFSS
51:47bientôt à la fin
51:48du numéro de claquette
51:49le volet recettes
51:49doit être voté ce matin
51:51à l'Assemblée Nationale
51:52on va aussi revenir
51:53sur l'ouverture
51:54de la conférence
51:55travail
51:55c'est également aujourd'hui
51:57une conférence
51:58pour quoi faire
51:58puisqu'il n'y a pas vraiment
51:59d'ordre du jour
52:00on va revenir sur le bitcoin
52:02aussi
52:02qui s'est effondré
52:03de quelques 35%
52:04on va revoir
52:05les raisons
52:06de cette chute
52:07pas ce matin
52:07sur nos éditeurs
52:09non c'est dernier jour
52:10oui oui c'est vrai
52:10pas de panique
52:11pas encore
52:12et puis on va revenir
52:13sur ces Trump's account
52:151000 dollars
52:15accordés
52:16à chaque bébé américain
52:18qui va naître
52:19à partir de l'année prochaine
52:20Gabriel Attal
52:21en a rêvé
52:21Donald Trump
52:22le fait
52:22voilà le programme
52:24des experts
52:2410h 11h
52:25et puis ensuite
52:25vous retrouvez
52:26Christopher Dembic
52:27pour tout pour investir
52:27très bonne journée
52:28Good Morning Market
52:33sur BFM Business
52:34BFM Business
52:36BFM Business
52:36BFM Business
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