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Jeudi 27 novembre 2025, retrouvez Régis Yancovici (Dirigeant et fondateur, Luxavie), Maxime Lartigou (Cofondateur, Novalia Patrimoine), Michaël Nizard (Directeur du département Multi-Asset & Overlay, Edmond de Rothschild AM) et Nour Bendimered (Directeur des investissements, iVESTA Family Office) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.
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00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine.
00:10Smart Patrimoine, l'émission qui vous accompagne dans le décryptage des tendances et des actualités du secteur de la gestion de patrimoine.
00:17Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Bsmart4Change, sur les réseaux sociaux de Bsmart4Change.
00:22Et bien sûr, vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast au sommaire de cette édition.
00:28Nous commencerons tout d'abord avec patrimoine thématique, un patrimoine thématique consacré à la trésorerie d'entreprise.
00:34Comment placer sa trésorerie d'entreprise ? Quel choix d'investissement avec une trésorerie d'entreprise ?
00:38Nous en parlerons dans la première partie de l'émission avec Maxime Lartigou, le directeur associé de Novalia Patrimoine.
00:44Nous enchaînerons ensuite avec enjeu patrimoine, un enjeu patrimoine consacré au marché actions.
00:50Que proposer à des clients qui veulent de la performance mais qui souhaitent rester en Europe uniquement ?
00:56C'est une question, un défi que nous poserons à Mickaël Nizar, directeur des gestions multi-assets et au Verlay d'Edmond Rochschild Asset Management.
01:03Mais aussi à Nour Bendiremed, le directeur des investissements de Ivesta Fabini Office.
01:08Et puis enfin, dans la dernière partie de l'émission, on restera sur une thématique proche des marchés actions.
01:13Dans l'œil de l'expert, nous ferons le point avec Régis Yankovici, fondateur et dirigeant de Luxavi.fr,
01:18sur la façon de protéger son portefeuille avec des ETF.
01:22On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:30Comment placer sa trésorerie d'entreprise ?
01:32Voilà le sujet qui va à présent nous animer.
01:33Et pour en parler, nous avons le plaisir d'accueillir sur le plateau de Smart Patrimoine, Maxime Lartigou.
01:37Bonjour Maxime Lartigou.
01:38Bonjour Nicolas.
01:38Merci d'être avec nous.
01:39Vous êtes directeur associé chez Novalia Patrimoine.
01:43Pourquoi se poser la question d'investir sa trésorerie ou en tout cas son excédent de trésorerie ?
01:49Et après, la question qui va nous animer, c'est sur quoi on place sa trésorerie, Maxime Lartigou ?
01:54Exactement.
01:55Je disais une étude juste avant de venir sur le plateau qui nous indique qu'il y a 77% des chefs d'entreprise qui ne placent pas leur trésorerie,
02:02qui restent sur leur compte courant.
02:04C'est énorme.
02:05Alors qu'il y a une volonté de faire, parce que dans la même étude,
02:077 chefs d'entreprise sur 10 nous indiquent vouloir placer cet excédent de trésorerie.
02:12D'accord.
02:14Et alors pourquoi ils ne le font pas ?
02:14Parce qu'ils ont peur de ne pas avoir des placements suffisamment liquides au cas où l'entreprise aurait un coup dur, par exemple ?
02:19Exactement.
02:20C'est souvent peut-être par méconnaissance, peut-être par peur.
02:23Puis aussi, il faut se poser les bonnes questions.
02:25C'est souvent la question qui implique la réponse.
02:28Bien sûr.
02:29Donc sur le placement de trésorerie, il y a deux avantages.
02:32Déjà, vous avez une augmentation de la rentabilité de l'entreprise.
02:36Et en cas de coup dur, une meilleure résilience.
02:38Bien sûr.
02:39Également.
02:40Si on parle d'augmentation de rentabilité, j'imagine qu'on va quand même chercher des placements sûrs et liquides.
02:44Quand on parle de trésorerie d'entreprise, on ne va pas prendre des risques démesurés avec ce qui pourrait permettre de payer les salaires de l'entreprise.
02:50Exactement.
02:51En fait, si vous voulez, vous avez, à mon sens, trois niveaux, trois couches de placement de trésorerie.
02:56La trésorerie vitale, entre zéro et douze mois, c'est vraiment le BFR, le besoin en fonds de roulement, les dettes, les salaires.
03:03D'accord.
03:04La trésorerie de confort, là, on va être entre un et trois ans.
03:08D'accord.
03:09Cinq, suivant le type d'entreprise.
03:11On va pouvoir aller chercher peut-être un peu plus de long terme.
03:14Pas forcément de risque, mais peut-être un peu plus de long terme.
03:16Et l'excédent structurel de trésorerie, alors là, sur l'excédent structurel, on est à plus de cinq ans.
03:20Et là, on va pouvoir aller prendre plus de risques.
03:22D'accord.
03:22Mais on place les trois.
03:24Pour moi, oui.
03:25Oui, même la trésorerie vitale, on peut la placer, même sur des placements très sûrs, entre guillemets, mais on peut la placer, selon vous ?
03:32Tout à fait.
03:33Sur des comptes rémunérés, sur des comptes à terme, potentiellement à liquidité quotidienne, on ne prend aucun risque en dessous, évidemment.
03:39Mais c'est le petit regain de rendement qui peut être intéressant.
03:43Concrètement, j'imagine qu'on n'ouvre pas un compte-titre avec la société.
03:47Comment on structure le placement de sa trésorerie ou de son excédent de trésorerie ?
03:51Encore une fois, tout dépend évidemment de la durée et de l'horizon de temps.
03:58Sur le court terme, on va évidemment sur les comptes à terme, etc.
04:02Sur une trésorerie vraiment avec un excédent structurel, encore une fois, là, vous pouvez ouvrir un compte-titre personne morale.
04:09D'accord.
04:10Mais via l'entreprise ou sur le passe par une holding ?
04:13Alors, c'est ça. Le gros intérêt, c'est que l'entreprise, évidemment, vous avez un risque tout en un.
04:18D'accord.
04:19C'est votre société d'exploitation.
04:20Votre société d'exploitation peut avoir des risques fiscaux, peut avoir des risques de créance client, etc.
04:26Ce qu'il faut faire dans ce cas-là, c'est d'avoir une holding patrimoniale.
04:29C'est très à la mode en ce moment.
04:30Bien sûr.
04:31La bonne finance, ce que font les grands groupes, une holding patrimoniale au-dessus, qui est propriétaire de l'entreprise.
04:37Vous avez une remontée de dividendes de cette trésorerie excédentaire.
04:40D'accord.
04:40Avec le régime Murphy, avec une fiscalité qui est en plus grandement allégée au niveau de la holding patrimoniale.
04:48Et au sein de cette holding patrimoniale, là, on va pouvoir avoir tous les ventailles de placements et d'investissements en investissement de trésorerie que vous connaissez.
04:56Et aussi, pour le chef d'entreprise, éventuellement, une dimension de transmission, de succession.
05:03Ce sont quand même des points de vigilance.
05:05Il faut respecter la frontière entre le patrimoine personnel et le patrimoine professionnel.
05:10C'est de l'abus de cette cliente.
05:11Oui, bien sûr.
05:12Et il faut que la trésorerie soit quand même assez importante parce qu'il y a des doubles coûts de structure.
05:16Vous avez des doubles coûts juridiques, des doubles coûts de comptabilité, etc.
05:19Oui, parce qu'il faut différencier des dividendes qu'on ferait remonter à une holding, par exemple,
05:24d'une trésorerie qui appartient à la société d'exploitation, qu'on place, mais qui reste, in fine, propriété de la société d'exploitation.
05:31Exactement.
05:31Et c'est toute la différence entre la trésorerie vitale, le court terme, vraiment la trésorerie d'entreprise,
05:37et l'excédent, ce que j'appelle l'excédent structurel.
05:39D'accord.
05:39Il y a plus de cinq ans.
05:40Là, il y a un vrai investissement.
05:41Là, on passe par des comptes-titres avec la fiscalité que vous connaissez, l'impôt sur les sociétés,
05:48ou des contrats de capitalisation de personnes morales.
05:49Quand on place de la trésorerie d'entreprise, je prends le cas, par exemple, de la trésorerie non vitale,
05:54ce que vous appelez l'excédent de trésorerie.
05:56Est-ce qu'on peut aller sur du private equity, des actions, des produits structurés,
05:59des produits plus risqués, quelque part, que pourrait choisir un investisseur qui a investi sur le très long terme, par exemple ?
06:06À partir du moment où c'est de la trésorerie long terme, évidemment, là, on va pouvoir avoir toute la palette d'investissements,
06:12plus ou moins risqués.
06:12Le but, c'est de structurer ça.
06:15Mais on va pouvoir avoir une vraie stratégie d'investissement.
06:18Pourquoi pas même avoir une SCI qui descende sur la holding patrimoniale,
06:22avoir une stratégie immobilière aussi.
06:25Encore une fois, il faut, par contre, bien veiller à l'aspect fiscalité,
06:28parce que l'aspect fiscalité n'est pas le même qu'un particulier.
06:32Évidemment, je rappelle sur un compte-titre, tout ce qui est dividendes, revenus, plus-value, c'est l'impôt sur les sociétés.
06:38Attention, il y a une fiscalité de la plus-value latente.
06:40Les gens ne le savent pas forcément, sur les OPCVM et les ETF.
06:44Vous allez en mode, en ce moment, vous avez une fiscalité sur la plus-value latente en ETF
06:47et sur un contrat de capitalisation.
06:50Là, c'est un contrat assurantiel, sauf qu'il y a une fiscalité qui est un petit peu difficile à comprendre.
06:56Vous avez une fiscalité sur un rendement théorique.
06:59Ce rendement théorique, c'est 105% du TME.
07:03C'est le taux moyen d'emprunt de l'État.
07:05Ce qu'il faut savoir, c'est à l'ouverture du contrat.
07:07Là, actuellement, vous avez 3,68% du contrat qui va être fiscalisé chaque année.
07:13D'accord.
07:15Dès l'ouverture.
07:16Dès l'ouverture et à la date d'ouverture.
07:18Demain, les taux baissent, vous aurez toujours la même fiscalité.
07:21Il faut bien appréhender tout ça avec les frais de gestion liés, évidemment, aux contrats de capitalisation,
07:26comme c'est un contrat assurantiel.
07:27Donc, il faut quand même peser le pour et le contre de ces différents types de placements, comme moi en particulier.
07:33Rapidement, on parle d'optimisation de sa trésorerie.
07:37Pour des entreprises qui sont exposées à l'international, est-ce qu'il faut intégrer peut-être un risque de devise
07:42ou se couvrir justement sur le risque de devise de la société d'exploitation ?
07:45Exactement.
07:46Si vous voulez, vous avez de plus en plus de sociétés maintenant qui soit exportent à l'international, soit achètent.
07:51Bien sûr.
07:51Ça peut être aussi l'achat via des GAFAM en dollars, etc.
07:54Et on subit son taux de change.
07:57Alors, complètement.
07:58Vous avez le taux de change du jour, vous le subissez, vous avez les frais qui vont avec.
08:01Ça peut totalement rentrer dans une stratégie globale de trésorerie.
08:04Vous avez une poche en dollars, vous avez une poche en France 8, vous avez une poche en livres, etc.
08:09Et cette poche stratégique, vous allez, entre guillemets, jouer avec aussi.
08:13Vous n'allez plus subir le taux, vous allez jouer avec.
08:15Je prends une poche en dollars.
08:16Les taux d'intérêt actuellement, pour l'instant, les taux d'intérêt de la fête sont élevés.
08:20Les taux d'intérêt sans risque en dollars sont 50 fois plus élevés que les taux en euros.
08:26Donc, on peut aussi placer le dollar pour avoir ce placement sans risque.
08:32Merci Maxime Lartigou de nous avoir accompagné sur le plateau de Smart Patrimoine
08:36pour nous décrypter un petit peu les questions qui existent autour du placement de sa trésorerie.
08:40Je rappelle que vous êtes directeur associé de Novalia Patrimoine.
08:43Merci beaucoup.
08:43Merci Nicolas.
08:44Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans Enjeu Patrimoine.
08:50Et nous enchaînons à présent avec Enjeu Patrimoine.
08:54Un enjeu patrimoine autour d'une question qui concerne les marchés actions.
08:59Que proposer aux clients qui veulent de la performance, bien sûr,
09:02mais qui souhaitent uniquement rester en Europe dans leurs investissements ?
09:06Cette question, nous allons la poser à deux experts du sujet.
09:09Nous avons le plaisir d'accueillir tout d'abord Michael Nizar.
09:11Bonjour Michael Nizar.
09:12Bonjour.
09:12Merci d'être avec nous.
09:13Vous êtes directeur des gestions multi-assets et overlay chez Edmond Rothschild Asset Management.
09:18Nous avons le plaisir d'accueillir également Nour Ben Dimered.
09:20Bonjour Nour Ben Dimered.
09:22Bonjour Nicolas.
09:22Vous êtes directeur des investissements chez Ivesta Family Office.
09:26On va commencer avec vous Michael Nizar.
09:27Avant que vous nous expliquiez comment on fait quand on a ce type de questions,
09:30ça revient souvent cette volonté de rester en Europe dans un contexte où les marchés mondiaux regardent quand même beaucoup la thématique de l'intelligence artificielle qui se joue aux Etats-Unis.
09:40Vous le voyez vous cette recherche de souveraineté dans les demandes de vos clients ?
09:44Oui, complètement. En fait, on voit vraiment le changement de paradigme.
09:48C'est-à-dire qu'en fait, dans ce changement de paradigme, vous avez finalement quatre traits importants.
09:52Le premier trait, c'est les déficits permanents avec un interventionnisme des Etats qui, effectivement, est très important.
09:58Et on le retrouve des deux côtés de l'Atlantique, en Europe, aux Etats-Unis.
10:01On retrouve le deuxième D, c'est la déglobalisation avec finalement l'inflexion dans le commerce mondial,
10:08plus les deux autres D qui sont un petit peu plus longs, la décarbonation avec l'électrification liée à l'IA notamment.
10:14Et puis la démographie qui est un sujet plus long terme.
10:18Donc l'Europe est au centre finalement de cet interventionnisme de l'Etat plus important et effectivement avec la défense et bien d'autres sujets dont on parlera.
10:28Si je comprends bien, ça veut dire qu'on peut aller chercher de la performance en restant uniquement en Europe. C'est possible ?
10:34Oui. Et surtout qu'en fait, la leçon de cette année, c'est que pour la première fois depuis longtemps, on voit finalement l'Europe surperformer les Etats-Unis.
10:42Que ce soit en devise locale ou finalement directement en euros.
10:46Et ça, c'est peut-être le commencement d'une nouvelle période.
10:50Donc 2025, c'est peut-être, selon nous en tout cas, on le pense, le début finalement d'un broadening.
10:56C'est-à-dire finalement une inclusion en termes de performance qui n'est pas liée simplement finalement aux Etats-Unis.
11:01Mais finalement, aller chercher de la performance en dehors des US, ça a été payant cette année.
11:05Alors principalement au premier trimestre.
11:07Bien sûr.
11:08Et ça le sera selon nous en 2026 et 2027.
11:11Non, Benzimé Red, même question.
11:13Ça veut dire qu'il peut y avoir la volonté des clients de dire je préfère rester en Europe.
11:17Où est-ce que vous pouvez trouver de la performance ?
11:18Mais il y a aussi la réponse qui peut être dire, de toute façon, finalement, vu qu'il y a une surperformance des marchés européens,
11:23effectivement, qu'on a beaucoup vu en début d'année, mais qui pourrait revenir,
11:26quelque part, c'est aussi une stratégie de rester en Europe en matière d'investissement.
11:29Alors déjà, en termes de problématiques clientes, on a des besoins peut-être un peu différents.
11:33Nos clients sont principalement des entrepreneurs qui ont le gros de leur activité, soit en France, soit en Europe.
11:38Donc nous, notre enjeu, c'est aussi de diversifier leur patrimoine via des investissements plutôt internationaux.
11:43On va essayer quand même de déconcentrer leur patrimoine, leur business réel, le gros de leur activité,
11:51de leur patrimoine, notamment leurs entreprises qui sont très locales.
11:56Donc plutôt, nous, on va chercher à diversifier via des expositions internationales.
12:00Après, il s'avère effectivement que l'Europe a surperformé en début d'année.
12:04La surperformance est quand même effacée depuis l'été.
12:07Les marchés américains, notamment avec le rallye sur le Nasdaq et sur la tech plus globalement,
12:10sont repassés devant l'Europe.
12:12Mais il y a quand même des segments, des gisements, notamment sur les small et mid-cap,
12:17où il y a des réserves de performance très très fortes.
12:19Quand on regarde du côté des large-cap, pardon, les valeurs très grosses internationales,
12:25notamment le CAC 40 par exemple, les perspectives de croissance sont relativement molles pour l'année prochaine.
12:31D'accord.
12:31Si on regarde le MSCI Europe, on attend autour de 6-7% de croissance pour 2026,
12:36à comparer à 15% pour le S&P, 25% pour le Nasdaq.
12:40Donc, il y a un décalage en termes de croissance bénéficiaire,
12:43donc vraiment de croissance des bénéfices pour l'année prochaine, qui est très fort.
12:46Par contre, toujours en Europe, quand on descend en termes de taille de capitalisation,
12:49sur les petites et moyennes valeurs, là, on a des croissances attendues qui sont beaucoup plus fortes.
12:53Donc, performance en Europe, ça veut dire aller sur les small et mid-cap selon vous ?
12:58Effectivement, et notamment pour une raison très simple, c'est que ces valeurs-là sont plus domestiques.
13:02D'accord.
13:02Donc, si on veut jouer un rattrapage, un rebond de la croissance économique européenne,
13:07les valeurs de small et mid-cap sont plus locales, plus domestiques,
13:10et donc naturellement plus exposées à un rebond de l'économie européenne.
13:14On partage totalement, effectivement, ce point de vue.
13:17Notre opinion sur la manière d'investir, en fait, en 2026, justement, en Europe,
13:23c'est non seulement d'aller chercher de la croissance et, en fait, un levier macroéconomique,
13:28mais aussi d'aller chercher, finalement, une meilleure protection face à une instabilité en termes géopolitiques sur les tarifs.
13:34Bien sûr.
13:34Même si, effectivement, on peut imaginer qu'après le drame qu'on a connu,
13:39notamment sur le Liberation Day en avril, on risque d'avoir une meilleure visibilité.
13:43Mais les small caps sont moins...
13:44Oui, il ne peut y avoir que des meilleures nouvelles qui peuvent arriver sur les tarifs.
13:46Mais, en fait, vous avez quand même le sujet de la divergence des banques centrales,
13:50et notamment sur l'euro-dollar.
13:51Complètement.
13:51On a vu, en fait, un dollar fortement baisser sur les premiers mois de l'année.
13:56Ça commence un petit peu à se tarer en termes de tendance.
13:59Mais il nous semble, en fait, que l'euro-dollar pourrait encore aller chercher les 1,20, 1,22.
14:02Et c'est là, en fait, où vous allez chercher une meilleure résilience à ce contexte d'instabilité sur le change,
14:08avec, finalement, une réappréciation assez forte de l'euro.
14:10Et donc, les small caps sont, à ce titre-là, un très bon outil pour aller chercher de la performance
14:15sans avoir, finalement, le risque de change lié aux valeurs exportatrices, en fait.
14:20Avant d'aller peut-être un petit peu plus dans les secteurs ou dans les thématiques au sein des small emides,
14:24les déficits budgétaires, les discussions budgétaires en Europe
14:28sont de nature à avoir un impact sur la performance des small emides ?
14:34Peut-être, Nour Ben-Dimered ?
14:35Alors, c'est un sujet, étant donné que les small emides caps sont des valeurs très endettées
14:38et donc très liées à la politique monétaire.
14:41Donc, effectivement, si le sujet des déficits peut être amené à impacter les tendances sur les taux,
14:47ça peut être de nature à ralentir le rebond des small emides caps.
14:50D'accord.
14:50Alors, les discussions à l'Assemblée nationale sur cette fin d'année, par exemple,
14:53peuvent avoir un impact sur les performances de janvier-février ?
14:56En termes de confiance, effectivement.
14:58Donc, ça peut ralentir la confiance des investisseurs, des consommateurs
15:01et donc pénaliser la thématique.
15:04Néanmoins, on pense quand même que le plus dur est quand même derrière nous.
15:07D'accord.
15:08Au niveau politique, globalement, mais également sur le plan de la politique monétaire,
15:13on va quand même continuer à avoir des baisses de taux,
15:17une à deux baisses de taux probablement supplémentaires du côté de la BCE,
15:21même si pour l'instant, le discours est quand même plutôt prudent du côté de la Banque centrale.
15:26Mais globalement, l'essentiel des tensions, que ce soit économiques, politiques
15:31ou en termes de politique monétaire, est quand même derrière nous.
15:34Donc, on va plutôt un horizon se dégager et donc des perspectives de performance assez saines.
15:40Michael Nizar, même question.
15:43Quand on parle, je prends exprès l'exemple du budget en France pour 2026.
15:48Quand on pose cette question sur les marchés actions au global,
15:51la réponse est souvent de dire, bon, le scénario est connu,
15:52ça n'a pas d'impact sur les marchés actions.
15:54Quand on parle des small limits françaises,
15:56est-ce que là, du coup, il faut regarder ça un peu plus précisément
16:00dans un contexte d'investissement uniquement sur le marché européen ?
16:04Oui, vous avez raison.
16:06Quand on investit notamment sur le marché français,
16:08c'est important d'avoir effectivement le contexte vraiment macroéconomique français.
16:14Néanmoins, je dirais deux choses.
16:15Premièrement, la France aujourd'hui n'est plus un phénomène macro.
16:18Quand on voit en fait ce qui s'est passé,
16:20l'élargissement de l'écart de taux entre l'Allemagne et la France,
16:26finalement, il n'y a eu aucune incidence, diffusion, contagion,
16:30que ce soit sectoriellement sur les bancaires
16:32ou géographiquement sur l'Italie, l'Espagne, loin de là.
16:35Deuxièmement, quand vous regardez finalement comment sont construits les bénéfices,
16:40notamment sur le CAC et les valeurs françaises,
16:42et encore plus, en tout cas sur les valeurs françaises,
16:45on voit clairement que finalement,
16:47elles ont une résilience quand même très très importante
16:49parce qu'effectivement, elles arrivent à réaliser une partie de leurs chiffres à l'extérieur.
16:54Même les small limits ?
16:55Alors justement, sur les small limits,
16:57ce qui est intéressant, c'est qu'en fait,
16:58elles sont beaucoup moins sensibles aux facteurs de change
17:00et c'est ça qui a pu pénaliser sur les six derniers mois,
17:04finalement, les grandes valeurs.
17:05Donc, bien sûr, il y a ce facteur,
17:08ce contexte économique, plutôt politique, budgétaire,
17:12qui peut effectivement rejaillir un petit peu sur le sentiment de marché,
17:16mais aujourd'hui, les small et mid, en fait, européennes,
17:21c'est davantage lié finalement au leadership de l'Allemagne.
17:24Quand vous voyez finalement le changement de leadership
17:27avec finalement ce choc de confiance qu'on a eu notamment avec M. Merz,
17:31on pense vraiment que finalement,
17:33l'implémentation et l'effet d'entraînement qu'on aura
17:36de ce choc de confiance avec finalement une mesure
17:39et des relances budgétaires assez importantes en Allemagne,
17:42ça devrait rejaillir sur l'ensemble du dispositif
17:45et aussi sur la thématique et l'appétit pour le risque,
17:48notamment sur la défense.
17:49Marché action que proposait aux clients qui veulent de la performance
17:51mais uniquement en Europe,
17:52la réponse du coup, c'est les small et mid en Allemagne,
17:54si je comprends bien.
17:54Est-ce qu'il y a des secteurs qui ressortent,
17:57je ne sais pas, la défense, la pharma ou autre ?
17:59Alors, c'est vraiment européen
18:01parce que globalement, vous voyez,
18:02l'Espagne, l'Italie s'en sortent particulièrement bien.
18:05Le MDAX, c'est-à-dire en fait,
18:06les small et mid allemandes,
18:08c'est plutôt une opportunité
18:10parce que finalement, on voit qu'en fait,
18:11elles sont un petit peu en retrait,
18:13mais globalement, acheter un fonds,
18:14justement, small mid européenne ou de la zone euro,
18:18je pense que c'est ce qu'il y a de mieux
18:20pour diversifier son risque,
18:21mais avec cette thématique d'avoir un État aujourd'hui
18:24qui est beaucoup plus souverain
18:26et avec une souveraineté industrielle qui est retrouvée
18:30et cette volonté, ce volontarisme économique
18:31qui va se retrouver plus sur les small et mid.
18:34Et surtout, c'est qu'en fait,
18:35quand vous regardez par rapport à la volatilité,
18:37finalement, la rémunération du risque,
18:40cette année en tout cas,
18:41est bien meilleure que les années précédentes.
18:43Et il y en a encore devant nous
18:44quand on voit la décote historique
18:46qu'on a sur les small et mid.
18:47Nous, Ruben Dimered, il y a des secteurs
18:50qui tirent leur épingle du jeu,
18:52qu'il faut regarder de près.
18:53En Europe, quand on veut chercher de la performance,
18:55on a beaucoup parlé de défense ou de souveraineté.
18:57C'est une thématique qui reste à l'ordre du jour
18:59en fin d'année 2025 ?
19:00Qui reste très importante, notamment liée...
19:03Enfin, ça devrait être la thématique gagnante,
19:05très clairement, avec l'industrie.
19:06Les thématiques qui devraient profiter le plus largement
19:09des plans de relance que vous venez d'évoquer,
19:11qui sont implémentés en grande partie par la MAD,
19:14mais plus globalement par la Commission européenne
19:16et par les différents gouvernements au niveau européen.
19:18Donc, garder une exposition géographiquement très diversifiée
19:21et sectoriellement très orientée sur l'industrie,
19:24un peu moins sur la consommation,
19:25parce qu'on a quand même des sujets de ralentissement
19:26de la consommation, mais plutôt orientée
19:28B2B au sens large.
19:30Donc, probablement, effectivement, la défense
19:31qui devrait rester un sujet,
19:32même si on a eu un rallye très, très fort,
19:34on commence à avoir quelques prises de bénéfices,
19:36mais il reste des valeurs très intéressantes sur le sujet.
19:39Et l'industrie au sens large,
19:41qui est un segment qui devrait très clairement
19:43tirer son déprimé du jeu.
19:44Michael Niza ?
19:45Oui, alors, peut-être un autre véhicule d'investissement
19:48qui me semble important pour 2026,
19:50pour rester finalement sur vos thématiques de l'Europe,
19:52bien sûr, qu'on rejoint tout à fait,
19:54c'est finalement la dette à yield,
19:57sur le marché du crédit européen.
20:00On a, je pense, une nouvelle année devant nous
20:03qui est plutôt bonne, en fait.
20:05Quand vous regardez, je parlais tout à l'heure
20:07de la rémunération du risque,
20:09donc quand vous regardez finalement
20:09la performance ajustée de la volatilité.
20:12Quand vous regardez la dette à yield en 2025,
20:15on fait à peu près entre 4 et 5 %
20:17avec une volatilité de 2.
20:19C'est-à-dire qu'en fait, vous avez vraiment
20:21un ratio qui est particulièrement intéressant.
20:25Et il nous semble, en fait, que même si aujourd'hui
20:27les marges de crédit sont plutôt compressées
20:29et qu'il y a peut-être moins de gains en capital
20:32sur la partie, finalement, resserrement
20:35des spreads de crédit,
20:36on pense, en fait, que le yield
20:37et donc le taux de rendement actuariel
20:39est suffisamment intéressant
20:41pour aller encore chercher des opportunités
20:43sur le marché à yield européen.
20:45Sachant qu'aux États-Unis,
20:46vous avez vraiment une différence,
20:47c'est qu'en fait, vous avez un gisement
20:49qui est un peu plus risqué,
20:51avec notamment des grades d'investissement
20:54simple B, double B,
20:56qui sont finalement plus importants
20:58que ce qu'on pourrait trouver
20:59sur le high yield européen.
21:00Et donc, finalement, un gisement en Europe
21:02qui est plus résilient et mieux noté.
21:06Donc, je pense aussi une belle opportunité
21:09pour une gestion sur ce segment-là,
21:11sur le marché obligataire.
21:12Oui, puis un point intéressant sur le high yield,
21:13c'est que les marges de crédit,
21:15donc les spreads, sont comprimés.
21:17Et quand on regarde la composition
21:18du marché à yield aujourd'hui versus il y a 10 ans,
21:21le gisement s'est très nettement amélioré en qualité.
21:24D'accord.
21:24Aujourd'hui, le double B est très largement majoritaire
21:26par rapport au reste des notations.
21:28Donc, le gisement, effectivement,
21:29paye un peu moins bien qu'historiquement,
21:31mais pour une notation crédit
21:32qui, dans l'ensemble,
21:33s'est très largement améliorée.
21:34Donc, on va quand même rester
21:35sur un positionnement plus prudent,
21:37en allant sur la duration relativement courte.
21:40Mais le high yield, effectivement,
21:41reste une solution d'investissement
21:42assez intéressante.
21:43Merci, messieurs.
21:43On arrive au terme de cette discussion.
21:45Merci, Nour Bendimeret,
21:46directeur des investissements
21:48chez Ivesta Family Office.
21:49Merci également, pardon,
21:51Michael Nizar,
21:52directeur des gestions multi-assets et overlay
21:54chez Edmond Rothschild Asset Management.
21:57Merci à tous les deux.
21:58Et on se retrouve tout de suite
21:59dans l'œil de l'expert.
22:05Comment protéger son portefeuille
22:07avec des ETF ?
22:08Voilà la question qui va nous animer à présent
22:10dans l'œil de l'expert.
22:11Nous avons le plaisir de recevoir pour cela
22:13sur le plateau de Smart Patrimoine
22:14Régis Yankovici.
22:15Bonjour, Régis Yankovici.
22:16Bonjour, Nicolas.
22:17Merci d'être avec nous.
22:18Vous êtes fondateur et dirigeant
22:19de luxavie.fr.
22:20C'est vrai qu'on peut,
22:21quand on anticipe des retournements de marché,
22:23quand on se questionne sur la tendance
22:25des marchés actuels,
22:27on peut se demander comment protéger
22:28son portefeuille.
22:28Il existe des ETF pour cela, Régis ?
22:30Alors, tout à fait.
22:31Je pense que c'est, à plusieurs titres,
22:34un bon moment de se poser la question.
22:36Évidemment, on peut parler
22:36de conditions de marché,
22:38mais également de psychologie
22:40de l'investisseur.
22:41Parce que, jusqu'à présent,
22:42l'essentiel des ETF réplique un indice.
22:48D'accord ?
22:48S'il y a une symétrie entre la hausse et la baisse,
22:51c'est un miroir non déformant.
22:54Et il existe depuis peu.
22:55C'est encore embryonnaire en Europe,
22:57mais ça se développe très rapidement aux États-Unis.
22:59Donc, ça va se développer très rapidement en Europe
23:01dans quelques années.
23:02des ETF à résultat défini.
23:06ETF à résultat défini.
23:07C'est la version française.
23:09D'accord.
23:09Et quel est leur fonctionnement ?
23:12Ils vont, en fait, déformer l'indice.
23:15D'accord.
23:16Le résultat de l'ETF
23:18va être une déformation de l'indice.
23:22De quelle manière ?
23:23Tout simplement,
23:24on va abandonner une partie de la hausse.
23:27D'accord.
23:28On va caper la hausse.
23:30Si jamais il y a hausse sur l'indice.
23:32Si jamais il y a hausse.
23:33Bien sûr.
23:34C'est capé, c'est-à-dire que,
23:36imaginons un cap à 15%.
23:37Si on a entre 0 et 15% sur l'indice,
23:40on va faire l'indice.
23:41D'accord.
23:42Si on a au-dessus de 15%,
23:43on va faire 15%.
23:43On restera à 15%.
23:44D'accord.
23:44Exactement.
23:45Mais cette perte de performance,
23:47c'est ce qu'on paye quelque part
23:49pour être protégé à la baisse.
23:51D'accord.
23:51On cape aussi la baisse.
23:52Et voilà.
23:53On a un flore au niveau de la baisse.
23:55C'est une des typologies de produits
23:58qu'on appelle des flores, justement.
23:59D'accord.
24:00On va dire, par exemple,
24:01en dessous de 5%,
24:02je ne baisse plus.
24:03D'accord.
24:04Je comprends.
24:05Ça ajoute de la dissymétrie
24:08et de la protection
24:08par rapport à un ETF classique.
24:12Moins de performance,
24:13mais protection à la baisse
24:15de l'indice avec cet ETF.
24:18Exactement.
24:18Il y a une autre typologie,
24:20peut-être, que je peux citer.
24:21Là, on vient de parler des flores.
24:22Bien sûr.
24:22C'est les ETF à coussin.
24:25C'est-à-dire que pour la hausse,
24:27le principe est le même.
24:28Mais pour la baisse,
24:29on va dire, par exemple,
24:30les 10 premiers pourcents,
24:31je ne baisse pas.
24:32D'accord.
24:33D'accord.
24:33Si l'indice fait moins 10,
24:34je reste à zéro.
24:35Et puis ensuite,
24:37j'accompagne l'indice à la baisse,
24:38mais toujours avec ces 10 points
24:39d'avance sur la baisse.
24:43Et ça, ça implique, j'imagine,
24:45est-ce qu'on est protégé
24:47effectivement avec un coussin,
24:48mais est-ce que de l'autre côté,
24:49ça veut dire qu'on vient grever
24:50la hausse également ?
24:52C'est ça.
24:52La hausse, pareil.
24:54C'est capé de la même manière.
24:55C'est une autre façon de protéger.
24:56D'accord.
24:57Quelle différence, Régis Siancovici,
24:59parce que ce que vous décrivez là
25:00me rappelle quand même étrangement
25:01les produits structurés.
25:02Étrangement.
25:03Quelle différence avec un produit
25:05structuré, du coup ?
25:06Alors, il y a quand même
25:08quelques avantages.
25:09Le premier avantage,
25:10c'est la structure ETF
25:10qui est plus transparente
25:12qu'un produit structuré,
25:13qui est infiniment moins coûteuse.
25:15D'accord.
25:16Alors, l'avantage d'un produit
25:17structuré, c'est qu'effectivement,
25:18il va pouvoir rémunérer
25:19le distributeur.
25:21Ce n'est pas un gros mot
25:22de rémunérer un distributeur.
25:23Bien sûr.
25:24Ce n'est aucun problème.
25:25Mais ça apporte un peu
25:27moins de transparence, du coup.
25:28D'accord.
25:28Ce qu'on peut rajouter,
25:30c'est la liquidité,
25:31puisque l'ETF va se traiter
25:33vraiment à tout le monde
25:34de la journée
25:34avec des spreads resserrés.
25:36D'après mes études,
25:37c'est autour de 0,30.
25:39D'accord.
25:39Un produit structuré,
25:41c'est plutôt un bon pourcent,
25:42disons.
25:45Il y a...
25:46Vous êtes dépendant
25:47de l'offre d'ETF.
25:48Bien sûr.
25:48Vous n'allez pas créer
25:49un ETF sur mesure.
25:50Oui, bien sûr.
25:51Un produit structuré,
25:52un distributeur,
25:52un conseiller financier,
25:53une société de gestion
25:54peut faire créer
25:55un produit structuré
25:56sur mesure.
25:57Bien sûr.
25:57Une différence importante
25:59également,
26:00c'est que sur un produit
26:00structuré,
26:01vous avez un risque de crédit.
26:02Un produit structuré,
26:03c'est une dette.
26:04Donc, adossé,
26:05en général,
26:06à une banque.
26:07Et un ETF,
26:08ce n'est pas une dette.
26:10C'est un fonds
26:10avec des actifs.
26:11Oui, bien sûr.
26:12Donc, vous n'avez pas
26:13de risque de crédit.
26:14Donc, en fait,
26:15aujourd'hui,
26:16on se sent plus riche,
26:18quelque part,
26:19d'outils
26:20qui peuvent protéger
26:21un portefeuille
26:22et répondre
26:23à la psychologie
26:24d'un client.
26:25nos clients,
26:27faire l'indice,
26:28ce n'est pas le rêve
26:29en absolu.
26:29C'est-à-dire que
26:30si l'indice à la hausse
26:31fait 30 et qu'ils font 20,
26:32ce n'est pas grave.
26:33Mais si l'indice fait
26:34moins 30,
26:35on ne peut pas dire
26:36rouler des mécaniques
26:37en disant,
26:38on a fait moins 28.
26:39Bien sûr.
26:40Il faut effectivement
26:40avoir un ETF
26:42qui soit capable
26:43de protéger.
26:44Pour quel type
26:45d'investisseur,
26:46selon vous,
26:46tout le monde devrait avoir
26:47un ETF qui protège
26:48une partie du portefeuille
26:49ou ça dépend vraiment
26:49des stratégies ?
26:50Ça dépend vraiment
26:51des stratégies,
26:52absolument.
26:52Il faut que ça réponde
26:53d'abord
26:53à une psychologie
26:55de l'investisseur.
26:56Ensuite,
26:57à une configuration
26:58de marché.
26:59Aujourd'hui,
27:00peut-être que ce n'est pas
27:01idiot de s'interroger
27:02si ça peut prendre la place.
27:04Une précision également,
27:05il est important de le dire,
27:06ce sont des ETF
27:06avec une échéance.
27:08C'est-à-dire que la promesse
27:09n'est pas à tout moment.
27:10Elle est à l'échéance
27:12de la stratégie
27:13qui peut durer un an,
27:15qui peut durer deux ans.
27:16À la fin de cette période-là,
27:17l'ETF ne disparaît pas.
27:18On atteint le résultat escompté
27:20et on repart pour une stratégie
27:22au sein de cette ETF.
27:24Merci.
27:24On essaye en 5 minutes,
27:25c'est compliqué.
27:26J'espère avoir été clair.
27:27Merci Régis Yoncovici
27:28de nous avoir accompagné
27:29dans l'œil de l'expert.
27:29Je rappelle que vous êtes
27:30fondateur et dirigeant
27:30de luxavie.fr.
27:32Merci beaucoup.
27:32Quant à nous,
27:33on se retrouve très vite
27:34sur Bsmart4Change.
27:35Sous-titrage Société Radio-Canada
27:44Sous-titrage Société Radio-Canada
27:46Sous-titrage Société Radio-Canada
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