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  • il y a 8 heures
Ce mardi 25 novembre, Antoine Larigaudrie a reçu Christian Fontaine, directeur de la rédaction du magazine Le Revenu, Félix Baron, fondateur du Club des Investisseurs Indépendants, Gilles Santacreu, trader algorithmique et administrateur du site Boursikoter.com, Jean-Baptiste De Pascal, directeur général de Inter Invest, Benjamin Chemla, co-fondateur et président de Shares, et Mathieu Chauvin, président d'Eres, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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00:00BFM Business, tout pour investir. Antoine Larigauderie.
00:09Bienvenue, bonjour à toutes et tous pour cette nouvelle édition de TPI, tout pour investir sur BFM Business en direct à la télé, à la radio, sur le web.
00:19Toutes les chroniques évidemment sont à retrouver en replay et en podcast.
00:22Toutes les bonnes recettes pour faire fructifier votre patrimoine, votre épargne, vos capitaux, vos investissements, vos petits trésors.
00:30Alors des marchés qui tournent quand même autour de trois problématiques en cette fin d'année, trois problématiques, trois incertitudes en fait.
00:37Le boom de l'intelligence artificielle est-il financièrement solide ?
00:40Encore beaucoup de questions, beaucoup de volatilité, des valeurs qui partent un petit peu dans tous les sens.
00:44On l'a vu hier, il y a eu quand même un rebond assez extraordinaire du côté de Wall Street avec une hausse de 2,7% du Nasdaq.
00:53La défense aussi, est-ce qu'on n'est pas en train d'impulser une correction alors que le début d'année s'annonçait si porteur ?
01:00Et du coup, que faire ? Comment arbitrer tout ça pour réorganiser vos petites affaires, votre capital en cette fin d'année au milieu d'un paysage fiscal ?
01:06Alors toujours aussi incertain.
01:08Toutes les questions et les réponses dans le déchiffrage avec Christian Fontaine du magazine Le Revenu et Félix Baron du club des investisseurs indépendants dans quelques minutes.
01:15Ainsi que dans votre boîte à outils, focus particulier aussi sur le secteur de la défense tout à l'heure avec Jean-Baptiste De Pascal d'Interinvest.
01:24Votre plan de trading personnalisé sera signé Gilles Santacreux de boursicoté.com.
01:29Dans les arbitrages, on parlera CAC 40, on parlera un petit peu de crypto aussi pour voir les perspectives autour d'une crypto qui est peut-être un petit peu moins connue que l'Etherel Bitcoin,
01:37à savoir Ripple, la monnaie du réseau crypto XRP.
01:42Et puis, comment on innove en matière de gestion ?
01:45Comment on utilise la tech, l'innovation pour être plus efficace auprès des CGP et de la clientèle ?
01:50Exemple en fin d'émission avec Benjamin Schemla de Shares, que vous avez l'habitude d'entendre régulièrement à l'antenne.
01:55Il signe un partenariat avec ERES.
01:57Comment ça se passe ? Comment on innove au service du Capital Focus ?
02:00C'est très intéressant à retrouver en fin d'émission.
02:02Vous pouvez nous joindre par e-mail pour nous poser toutes vos questions à l'adresse suivante, direct à bfmbusiness.fr.
02:08Vous pouvez nous envoyer un SMS au 732 16, vous tapez le mot-clé business suivi de votre message.
02:13Puis évidemment, vous pouvez nous poser toutes les questions que vous voulez sur X, sur l'ancien Twitter.
02:19L'actualité du jour.
02:20Alors, une annonce d'Emmanuel Macron ce matin.
02:22Le chef de l'État va confirmer la transformation du service national universel vers une nouvelle forme qu'il détaillera ce jeudi.
02:28en assurant dès maintenant qu'il ne s'agit pas d'envoyer nos jeunes en Ukraine.
02:34Sur ce dossier d'ailleurs, il affirme que c'est aux Européens de décider quoi faire des actifs russes gelés sur le continent,
02:39contrairement à ce qui était indiqué dans le premier plan de paix du président américain Donald Trump.
02:44Sur le budget, Emmanuel Macron se montre optimiste sur un possible compromis au Parlement.
02:48Les débats budgétaires qui se déroulent au Sénat depuis hier, en commission des finances d'abord,
02:53où a été retravaillée la copie du gouvernement.
02:55Et l'état d'esprit, justement, c'est le compromis, disent les sénateurs,
02:59même si c'est encore loin d'être gagné.
03:01Les débats budgétaires qui ont lieu aussi au même moment au cœur des partis,
03:05avec la présidentielle en ligne de mire.
03:07Au Rassemblement national, Jordan Bardella et Marine Le Pen se sont rapprochés
03:10de certaines figures du business français pour avancer sur un programme économique.
03:14Encore plusieurs sujets sensibles doivent être tranchés,
03:17mais le parti est en train de finaliser un vrai programme.
03:21Enquête signée Mathieu Pêche-Bertier, trouvée sur notre site bfmbusiness.fr.
03:25Enfin, la confirmation d'un PIB allemand qui ne progresse pas au troisième trimestre
03:29par rapport au trauma précédent, rythme annuel, la croissance allemande ressort à 0,3%
03:33selon les données officielles.
03:36Un petit coup d'œil sur le tableau de bord de vos marchés.
03:38C'est votre rendez-vous avec Emirates.
03:43Avec Emirates. Voyagez mieux.
03:48Tout pour investir. Le tableau de bord.
03:52Un CAC 40 qui ne fait pas grand-chose. Ce matin, on est quasi inchangé.
03:56Petite a priori haussier, mais enfin rien de spécial.
03:58Plus 0,02%. On est à 7 961 points.
04:01Du côté de l'Euronext Tech Leaders, les valeurs tech, on est en léger recul.
04:05Moins 0,12%.
04:06On surperforme quand même le reste de l'Europe boursière,
04:09qui n'est pas plus décidée, mais qui est plutôt dans le rouge.
04:11L'Eurostock 50 recule de 0,06%.
04:13Moins 0,15% pour le DAX à Francfort et l'Ibex à Madrid.
04:16Moins 0,2%.
04:17En tête des progressions du CAC 40,
04:19alors un net redressement des valeurs de la défense.
04:22On va en parler en cours d'émission.
04:24Ça reste quand même une des grosses interrogations de cette fin d'année.
04:27On a eu un début d'année très porteur.
04:29C'était un méga-cycle.
04:30On parlait vraiment d'investissements colossaux.
04:33Et puis on sent depuis la rentrée qu'il y a une forme de flottement,
04:36qu'il y a une forme d'interrogation sur la réalité des dynamiques de croissance,
04:41qui sont toujours de très long terme.
04:43Ça, on ne peut pas le nier.
04:44Mais qui ont du mal à se matérialiser ces derniers mois.
04:48Du coup, on a eu une correction ces dernières séances.
04:50Mais on a un beau rebond en ce moment de Safran,
04:52qui gagne 1,4% à 286 euros.
04:54On a Thalès, plus 1,25 à 226,30 euros.
04:59Et puis, un petit coup d'œil sur le SBF 120,
05:02avec les autres valeurs qui profitent de ce boom,
05:05des investissements de défense.
05:06Excel Technologies, qui gagne 2% à 75,40.
05:08Exosense, plus 1,3% à 41,55 euros.
05:12La plus forte hausse de l'indice large, elle est pour Eramet,
05:15avec une hausse de 4,5% à 51 euros.
05:19En revanche, en baisse sur le CAC 40, on retrouve Eden Red.
05:23Alors, des prises de profit, une tendance toujours un petit peu volatile.
05:27Beaucoup d'interrogations sur le secteur,
05:29et sur le cas Eden Red en particulier.
05:31Le titre recule de 2,8% à 18,10 euros.
05:33Mais il est sorti de plusieurs séances de rebond.
05:36Pareil pour Capgemini, d'ailleurs, qui perd 1,9% à 130,60 euros.
05:39On a Air Liquide aussi, qui recule de 0,81% à 163,08 euros.
05:45À la baisse sur le SBF 120, notez aussi Roberté,
05:48qui recule de 3,2% à 864 euros.
05:51Et on a une baisse de 3% sur téléperformance.
05:55Un coup d'œil sur l'échange.
05:56L'euro dollar qui est stable sur 24 heures.
05:59On est à 1,1534 en ce moment sur la parité.
06:02Le bitcoin qui continue de se redresser.
06:04Mais enfin, c'est difficile.
06:05On est à 87 000 dollars en ce moment.
06:08Et puis l'Ether, 2 885 dollars.
06:11Un petit coup d'œil sur l'XRP, la monnaie du réseau Ripple.
06:14On est à 2,19 dollars.
06:16Et on en reparlera avec Gilles Santacreux tout à l'heure
06:18dans les arbitrages pour son plan de trading du jour.
06:21Un coup d'œil sur le pétrole aussi.
06:23Alors, on a tendance à se redresser un petit peu.
06:25Il y a eu une forte baisse en ces derniers jours.
06:27Là, on remonte du côté des 58 dollars
06:29pour le baril de Bruteléger américain
06:31et au-dessus des 62 pour le baril de Mer du Nord.
06:34Et puis, il y a leur forte hausse de l'once d'or fin
06:36qui se rapproche à nouveau de ces derniers records.
06:38On est à 4 125 dollars l'once.
06:40Et l'once d'argent à 50,72.
06:43Allez, on déchiffre l'actualité économique du jour.
06:47Tout pour investir, le déchiffrage.
06:52Avec nos invités du mardi.
06:53Alors, Félix Barron du Club des investisseurs indépendants.
06:55Bonjour Félix.
06:56Bonjour Antoine.
06:57Et puis Christian Fontaine du magazine Le Revenu.
06:59Bonjour.
06:59Bonjour Antoine.
07:00Bonjour Félix.
07:00Bonjour Félix.
07:00Grosse, grosse, grosse actualité, évidemment.
07:04Alors, on parlait beaucoup de l'IA.
07:06On dit que...
07:08Ce n'est pas qu'on dit.
07:09Voilà.
07:10Un désarbitrage de cette fin d'année.
07:11C'est vrai qu'on a eu des progressions exceptionnelles.
07:14Et puis, l'arrivée de premières incertitudes.
07:17On a vu notamment Michael Burry,
07:19le fameux investisseur du film de Big Short,
07:21dire, attention,
07:23certaines entreprises ont tendance à surévaluer
07:26leur perspective,
07:27leur dynamique de développement et d'investissement.
07:31Ça pourrait causer la crevaison violente d'une bulle.
07:34Il a parié à la baisse sur plusieurs valeurs.
07:35Il s'est fait rincer.
07:36Bon, il n'y a pas de problème.
07:38Maintenant, il continue de le dire.
07:39En disant, j'ai beau me faire rincer,
07:41je pense qu'il y a un problème là-dessus.
07:43Et c'est corroboré par plusieurs types d'irrégularités
07:48qu'on a pu un petit peu voir autour des cas NVIDIA,
07:54autour de certaines interviews,
07:56autour de certains propos de la part de dirigeants clés
07:58du domaine de l'IA,
08:01à savoir Jensen Wang lui-même,
08:03le PDG d'NVIDIA,
08:05et puis d'autres qui se sont exprimés.
08:08Donc voilà, cette fin d'année,
08:09c'est peut-être les tout petits premiers craquelements
08:12sur ce modèle un peu en circuit fermé de l'IA.
08:15Oui, en fait, Michael Burry, il a ces réactions-là.
08:18Je pense qu'il continue lui-même à shorter,
08:20mais avec son propre argent,
08:21plus avec l'argent de ses clients.
08:22Parce qu'il a son âge.
08:23Et il a donc l'âge d'avoir traversé à l'âge adulte,
08:27au moins en tant que gérant de fonds,
08:28deux crises.
08:29Celle de 2008, enfin 2007-2008,
08:31pour laquelle il est resté célèbre,
08:32et puis la dot-com bubble des années 2000,
08:34dans laquelle on a eu quand même des faillites
08:37et des scandales retentissants.
08:39sur Lucent, sur WorldCom, sur Enron,
08:42liés à des fraudes d'ordre comptable.
08:45Et donc, quand on a des alertes aujourd'hui,
08:48notre intégrité, notre éthique, notre dignité
08:50devraient nous dire,
08:50attention, on prend ces alarmes au sérieux.
08:52Je n'ai pas l'impression que le marché
08:53les ait vraiment saisies.
08:54Peut-être que je joue les cassandres.
08:56Mais il y a quand même trois choses
08:57qui sont inquiétantes.
08:58La première, c'est ce que pointe Michael Burry,
09:00c'est qu'il y a une politique assez complaisante
09:02sur les amortissements des parcs de puces d'IA.
09:04Ça veut dire quoi ?
09:05Aujourd'hui, vous achetez une puce IA,
09:06et bien la plupart des clients de Nvidia ou d'AMD,
09:13ils achètent et puis ils la remplacent
09:15au bout de 18 mois.
09:16C'est normal, on est dans une forte croissance
09:17de la technologie.
09:18C'est la loi de Moore, elle est vérifiée, validée.
09:20Mais dans le bilan, ils disent
09:22qu'ils amortissent sur cinq ans.
09:24On achète tous les 18 mois,
09:25mais on amortit sur cinq ans.
09:26Donc, qu'est-ce que ça fait ?
09:27Sans rentrer dans les détails,
09:28ça fait juste que vous êtes en train
09:29d'améliorer votre résultat,
09:31donc votre résultat par action.
09:32Et c'est normal qu'ils essayent
09:34d'artificiellement le gonfler
09:35puisque c'est ce que regardent
09:36les analystes tous les trimestres.
09:37Donc, il y a cette première pression-là.
09:39La deuxième irrégularité,
09:41c'est que Jenson Wang, patron de Nvidia,
09:42dit que la demande est explosive.
09:45L'offre et la production sont à saturation.
09:47Très bien, on comprend.
09:48Alors, dans ce cas-là, pourquoi,
09:49dans les comptes de Nvidia,
09:50on trouve au troisième trimestre
09:51des créances clients qui explosent ?
09:53Normalement, si vous êtes en rupture
09:55de stock, a priori,
09:56vous êtes payé vite
09:57puisque les gens volent des puces.
09:59Et deuxième chose qui concerne
10:00les créances clients,
10:01les stocks aussi explosent.
10:03Vous avez des stocks de puces
10:04qui vous restent sur les bras.
10:05Alors, comment expliquer
10:06si vous déclarez au marché
10:08que vous êtes en rupture de stock
10:09que vos stocks augmentent de 30% ?
10:11Ça, c'est les irrégularités
10:12qui ont été relevées
10:13et qui sont assez gênantes.
10:16Et la dernière, c'est une plus large
10:19que Michael Burry appelle
10:21le circular financing,
10:22une espèce de thèse
10:23de financement circulaire de l'IA.
10:25C'est-à-dire que les milliards
10:26dont on parle d'un côté
10:27sont les milliards
10:28dont on parle de l'autre.
10:29J'en avais parlé la semaine dernière.
10:30Mais globalement,
10:31Nvidia va investir
10:32dans les startups IA,
10:34OpenAI, XAI, Mistral AI.
10:36Revolut aussi.
10:37Voilà, Revolut.
10:37Elle va mettre de l'argent
10:38dans ces sociétés
10:39qui en brûlent énormément.
10:40Ces sociétés vont acheter
10:41des puces à Nvidia,
10:42vont les payer ou pas
10:43puisqu'on voit
10:44que les créances clients
10:45et les stocks augmentent.
10:46Et Nvidia va compter ça
10:47comme du capital.
10:48Donc, c'est un petit peu
10:49le risque de voir
10:50sur tous les hyperscalers
10:52une boucle
10:53où on parle toujours
10:54des mêmes 500 milliards.
10:55Christian Fontaine,
10:56peut-être un commentaire là-dessus.
10:58C'est vrai que c'est le truc
11:00qui domine.
11:00Mais voilà,
11:02le grain de sable
11:04dans l'engrenage,
11:05ça pourrait être
11:05soit une repure technologique
11:07violente
11:07qui rendrait
11:08ces centaines de milliards
11:11de dollars d'investissement
11:12inutiles
11:13ou mal investis.
11:16Et puis, parallèlement,
11:17on a de plus en plus
11:18d'intervenants financiers
11:19qui s'inquiètent.
11:20On parle de Michael Burry,
11:21mais je ne sais pas,
11:21il y a Barclays,
11:22par exemple,
11:22la semaine dernière,
11:23qui a dit,
11:24attendez,
11:24nous, la dette d'Oracle,
11:26on n'achète plus,
11:27on la met à vendre
11:28parce que c'est un rouage
11:31qui peut potentiellement
11:32être explosé
11:33de manière extrêmement violente.
11:35Du coup,
11:36on est obligé
11:36de revoir un petit peu
11:37tous nos modèles
11:38quand on pense financement
11:39face à cette espèce
11:41de financement
11:41un petit peu consanguin
11:42qu'ont formé
11:43les hyperscalers.
11:44revoir les modèles.
11:45Vous avez entièrement raison
11:46et revoir même
11:47la façon dont on investit
11:48en bourse.
11:48Ça fait des semaines
11:49sur ce plateau
11:50et bien sûr ailleurs,
11:51on se pose,
11:52tout le monde se pose
11:52la même question,
11:53bulle ou pas bulle.
11:54Mais en fait,
11:54est-ce la bonne question ?
11:56Et moi,
11:56j'aurais tendance
11:56à répondre non
11:57pour deux raisons.
11:58D'abord,
11:58parce que franchement,
11:59personne n'a la réponse.
12:00Et puis surtout,
12:01ça contribue
12:02à alimenter la fausse idée
12:04que la bourse
12:04est un casino.
12:06Vous pensez
12:07que la bourse,
12:09qu'il n'y a pas de bulle,
12:11vous mettez tout sur le A
12:12et sinon vous mettez
12:13tout sur le noir
12:14ou tout sur le rouge
12:15et vous avez quand même
12:16quasiment une chance sur deux
12:17de vous tromper.
12:18Ce n'est pas comme ça
12:19que l'on investit en bourse.
12:20La bonne question
12:21aujourd'hui à se poser
12:22lorsqu'on est investisseur français
12:24et qu'on a investi
12:25ou pas dans des GAFAM,
12:26elle est très simple.
12:27C'est est-ce que mon exposition
12:28à la tech américaine
12:31est compatible
12:31avec mes projets de vie ?
12:33Et ça,
12:33c'est une idée
12:34que je m'attraque
12:34sur votre antenne
12:35depuis des semaines.
12:36Très concrètement,
12:37ça signifie quoi ?
12:38Ça signifie que si
12:39vous avez besoin
12:40de toute ou partie
12:41de l'argent
12:42que vous avez investi
12:43dans les GAFAM
12:43au cours des 12
12:44voire 24 prochains mois,
12:46eh bien oui,
12:46mon cher Antoine,
12:47il faut vendre
12:48pour réaliser votre projet de vie,
12:49investir dans une voiture,
12:50se payer un beau voyage.
12:52Si maintenant,
12:52les GAFAM
12:53ne représentent que
12:542 ou 3%
12:54de l'ensemble
12:55de vos actifs
12:56investis en actions
12:57et que vous pouvez vous permettre
12:58de bloquer cet argent
12:59pendant 10 ou 15 ans,
13:01la question n'est pas
13:02de sortir du marché
13:03mais au contraire,
13:04face à une même situation,
13:06c'est de se renforcer.
13:08Et voilà,
13:08c'est ça qui me semble
13:09absolument essentiel
13:10et d'une façon
13:11un peu plus générale,
13:12si vous me permettez
13:13de terminer là-dessus,
13:14c'est qu'on vit
13:16en période d'incertitude,
13:17en période d'incertitude
13:18financière,
13:20avec toutes les questions
13:20qui se posent
13:21sur la valorisation
13:21des actifs,
13:22en période d'incertitude
13:23budgétaire,
13:24fiscale et politique,
13:25je ne vous fais pas
13:25un dessin,
13:26il va falloir apprendre
13:27à investir
13:28dans un tel contexte
13:30l'année prochaine
13:31et bien sûr
13:32à être prudent
13:33sans pour autant
13:34paniquer
13:36et je pense
13:36qu'il est essentiel
13:38encore plus qu'avant
13:39de revenir un petit peu
13:40aux fondamentaux
13:40mais on peut en parler
13:41quand vous voulez.
13:42Bien sûr,
13:42être prudent
13:43mais être aussi réactif,
13:46vous nous dites,
13:47je l'ai lu,
13:48l'étude de Morgan Stanley
13:50qui dit,
13:51et on le voit d'ailleurs
13:52sur ce que donne Wall Street,
13:54cette forte hausse du Nasdaq
13:55hier plus 2,7%,
13:57toute correction
13:58est bonne à prendre
14:00et au moins
14:01jusqu'à l'année prochaine.
14:03En ce moment,
14:03c'est buy the dip,
14:05ce qui s'est passé hier,
14:06lundi 24 novembre,
14:07une des meilleures journées
14:08sur les valeurs
14:08de la tech,
14:09des GAFA
14:09mais maintenant,
14:10la liste,
14:10c'est plutôt une grosse
14:11quinzaine d'entreprises tech
14:12qui sont presque toutes IA.
14:14C'est ça,
14:15ça a vraiment reflué
14:17sur l'angoisse,
14:18la crainte de voir
14:19les taux inchangés
14:21en décembre.
14:22On a vu que ça,
14:23depuis que John Williams
14:24le patron de la fête
14:25de New York
14:25avait dit le contraire,
14:27avait laissé entendre
14:28qu'il y avait la capacité
14:29pour un ajustement proche
14:30à terme.
14:31C'est la langue de bois
14:32de gouverneur
14:32de banque centrale.
14:33Les marchés ont adoré ça.
14:35Qu'est-ce qu'ils ont adoré ?
14:36Ils ont adoré le fait
14:37que Nvidia va peut-être
14:38pouvoir vendre en Chine.
14:41Et puis,
14:41en plus de ça,
14:42il y a quelque chose
14:43qui est mécanique
14:43cette semaine
14:44parce que là,
14:44maintenant,
14:45moi je le reconnais,
14:46je vis la bourse
14:47à la petite semaine.
14:48On est sur la semaine
14:49de Thanksgiving,
14:50donc il n'y a que
14:50quatre jours de bourse.
14:51Donc,
14:51il faut faire ses affaires
14:52en quatre jours
14:53et pas en cinq.
14:54C'est pour ça que le lundi
14:55va à fond.
14:55Là,
14:56tous les futurs du Nasdaq
14:56sont dans le rouge,
14:57donc attendons-nous peut-être
14:58à un reflux cet après-midi.
15:00Mais,
15:01buy the deep,
15:01ça permet par exemple,
15:02si hier,
15:03on était assez malin
15:04pour acheter Broadcom,
15:05de prendre plus de 10%
15:07dans la journée.
15:08C'est une valeur
15:09que vous aimez bien,
15:09Broadcom ?
15:10J'aime bien Broadcom
15:11et j'aime bien certains
15:12de ses proxys,
15:13on va dire,
15:13pour une raison fondamentale.
15:15Christian disait,
15:16il est temps
15:18plus que jamais
15:18de regarder les fondamentaux.
15:19Eh bien,
15:20moi,
15:20je regarde maintenant
15:21uniquement le ratio PEG,
15:23c'est-à-dire le PER
15:24divisé par la croissance
15:25des bénéfices.
15:26En gros,
15:26qu'est-ce que je dépense
15:27et quelle croissance
15:28des bénéfices
15:29je peux attendre ?
15:30Eh bien,
15:30si on regarde,
15:31pour celles qui ont un ratio
15:32en dessous de 2,
15:33c'est-à-dire raisonnable,
15:34je préfère en dessous de 1,
15:35vous avez Nvidia,
15:38vous avez AMD,
15:40vous avez Broadcom
15:41qui est à 1,38
15:42et dans les sympas aussi,
15:44on a Cisco,
15:45on a Salesforce,
15:46on a Qualcomm,
15:48toutes les grosses
15:49aujourd'hui,
15:49les Apple,
15:50Microsoft,
15:51Meta sont au-dessus de 2
15:52et alors si vous voulez
15:53exposer les compteurs
15:54et vous exposer au risque,
15:56vous avez Tesla à 7,87
15:58ou Palantir à 3,53.
15:59Le PEG,
16:01c'est quand même
16:01un bon indicateur
16:02dans ce marché
16:03qui est déjà très cher
16:03de se dire
16:04parmi tout ce qui est très cher,
16:05qu'est-ce qui est
16:06comparativement moins cher ?
16:07Oui, voilà.
16:08Et fondamentalement,
16:10et on le dit depuis le début,
16:11ce qui discrédite
16:13cette idée de bulle,
16:14c'est que,
16:14bon alors,
16:15hormis le trou noir
16:16OpenAI
16:17qui est au centre
16:18de tout ça,
16:18on a quand même
16:20des entreprises
16:20qui alignent du bénéfice,
16:22qui alignent de la croissance
16:22des bénéfices
16:23et ça,
16:25toute erreur comptable
16:26ou toute malhonnêteté comptable
16:28mise à part,
16:29pour parler très vulgairement,
16:31ça crache.
16:31il y a du bénéfice,
16:33il y a du ruissellement.
16:34Regardez les résultats
16:35d'NVIDIA
16:36au troisième trimestre,
16:37de mémoire,
16:37c'était la semaine dernière,
16:39plus 60% du chiffre d'affaires,
16:4130 milliards de dollars
16:42de résultats nets
16:43sur le trimestre.
16:45Bien sûr,
16:45c'est une des grosses différences
16:46par rapport
16:47à la bulle Internet
16:48et la bulle dot com.
16:51Alors oui,
16:51pour rebondir
16:52sur l'idée de Félix,
16:53on peut bien sûr
16:54faire la bourse
16:55à la petite semaine
16:56et ça consiste bien sûr
16:57toujours à investir
16:58en cas de baisse.
17:00En ce qu'on voit
17:00un titre que vous voulez
17:01à une belle valeur,
17:02je pense par exemple
17:03à Thalès avec les rumeurs
17:04d'accord en Ukraine,
17:05c'est vrai que Thalès
17:06a un petit peu perdu du terrain
17:07certains étants,
17:08pourquoi pas mettre à profit
17:10je dirais ce recul
17:12pour se renforcer,
17:14voire se constituer
17:15une ligne à bon compte ?
17:16Bien sûr,
17:17ça peut être une stratégie
17:19je dirais intéressante.
17:20Alors attention,
17:21je sais bien Antoine,
17:22vous aimez bien
17:23les indicateurs un peu macro,
17:24c'est vrai qu'il y a
17:25le fameux indicateur
17:25de Warren Buffett
17:26qui est le rapport
17:27de la capitalisation boursière
17:28par rapport au PIB,
17:29c'est vrai qu'on reste
17:30toujours autour de 200%,
17:31ça reste élevé.
17:32Lorsque vous regardez
17:33les valos,
17:36les PE,
17:37donc le cours sur bénéfice,
17:38c'est vrai qu'à Wall Street
17:40on est quand même assez
17:41sur des tendances supérieures
17:43aux trends de longue période,
17:46donc moi j'aurais quand même
17:46tendance à dire
17:47dans la conjoncture actuelle
17:50quand même relativement prudence
17:52et surtout pas de panique,
17:53ça ne sert à rien,
17:54bien sûr tenez compte
17:55de votre situation personnelle
17:58et surtout ouvrez les chakras.
18:01Ouvrez les chakras.
18:02Pourquoi ouvrez les chakras ?
18:03Mais ça veut dire que là,
18:04depuis le début de l'émission,
18:05on parle de quoi ?
18:06On parle de performance économique
18:07de ses placements,
18:08le taux de rendement
18:09auquel vous placez
18:10ou auquel vous espérez placer,
18:12le taux de retour
18:12sur l'investissement.
18:13Il y a un autre,
18:14je dirais,
18:14levier classique de gains
18:17en matière de placement,
18:18c'est celui dont on parlera
18:19tout à l'heure,
18:19c'est bien sûr la fiscalité.
18:21Mais en période d'incertitude
18:23comme aujourd'hui,
18:23on a un petit peu
18:24et surtout de valorisation
18:25très élevée en fait
18:26des actifs
18:26et de menaces
18:28de hausse de la fiscalité,
18:29on a quand même
18:29un peu trop tendance
18:30à oublier
18:31qu'il y a encore
18:32deux autres leviers.
18:33Le premier levier,
18:34c'est bien sûr
18:35tout ce qui est
18:36l'axe civil.
18:37Là,
18:37on sort un tout petit peu
18:39de la bourse
18:39et on va un tout petit peu
18:40vers la gestion de patrimoine,
18:41mais c'est des axes essentiels.
18:43La nature juridique
18:44du statut de couple,
18:46paxe,
18:46concubinage ou mariage,
18:47ce n'est pas du tout pareil
18:48et ça a des conséquences
18:49très concrètes
18:50sur le patrimoine.
18:51Et puis bien sûr,
18:52il y a aussi
18:52l'axe prévoyance.
18:54Là,
18:54ce n'est pas très glamour,
18:55je suis entièrement
18:56d'accord avec vous.
18:57Il n'empêche que,
18:58je dirais,
18:59ça fait 100% partie
19:00de la gestion de patrimoine
19:01que de s'interroger
19:02sur son train de vie
19:04en cas de problème de santé.
19:07Voilà,
19:07donc ça,
19:08c'est un autre point.
19:09La retraite,
19:10bien sûr,
19:10ce sont des points
19:11très importants.
19:13Très concrètement,
19:14on parle toujours
19:15très souvent
19:16de l'assurance emprunteur
19:17qui est obligatoire
19:19dans les faits
19:20lorsqu'on achète
19:20pour investir
19:21dans l'immobilier.
19:22Mais il faut savoir
19:22que c'est aussi
19:23un super outil
19:24de prévoyance
19:25puisqu'en cas d'accident
19:26de la vie,
19:26c'est l'assureur
19:27qui prend en charge
19:29les remboursements
19:30des mensualités
19:31du prêt,
19:31ce qui allège
19:32considérablement,
19:33je dirais,
19:33les dépenses
19:34du monsieur
19:37ou de madame
19:37qui survit
19:38en cas d'accident
19:39de la vie
19:39du conjoint.
19:40Voilà,
19:40donc je pense
19:41que dans ces périodes
19:42d'incertitude,
19:43il faut bien voir
19:43que gérer son patrimoine,
19:45il y a différents leviers
19:46que l'on peut actionner.
19:47Il y a le levier
19:48de la performance économique,
19:49de la fiscalité,
19:50mais aussi le civil
19:51et la prévoyance.
19:52Christian Fontaine,
19:53on reparlera d'ailleurs
19:55des arbitrages
19:56de fin d'année
19:56tout à l'heure
19:57dans la boîte à outils
19:58et c'est de voir
19:58ce qu'on peut faire.
19:59Mais vous aussi,
20:00Félix Baron,
20:01il y a la performance
20:03des marchés actions,
20:04il y a la performance
20:05de la plupart des actifs
20:07auxquels on est exposé,
20:08puis aussi tout le cadre
20:09qui permet d'aider
20:11d'avoir de la performance,
20:13de la visibilité
20:13et précisément
20:14au moment
20:15où on est
20:16au milieu
20:17des incertitudes
20:17les plus dingues
20:19du côté réglementaire
20:20et fiscal.
20:21Oui, et là aussi,
20:24on va dire que je rabâche,
20:25mais c'est pas mal
20:25de diversifier,
20:26c'est-à-dire que c'est bien
20:26de diversifier
20:27les supports de placement,
20:29les enveloppes fiscales,
20:30comme dirait Christian,
20:32mais c'est pas mal aussi
20:33d'investir dans ce cas-là.
20:35Si on a à la fois
20:36un PEA,
20:37une ESCI,
20:38si on détient
20:39de l'immobilier locatif,
20:42si on a également
20:43un compte-itre ordinaire,
20:44si on a de l'or
20:45version papier
20:46et version physique,
20:48c'est pas mal aussi
20:48d'avoir de l'or
20:48version physique
20:49pour des questions
20:50de fiscalité,
20:51c'est pas le même traitement.
20:52Si on pense à transmettre
20:53cet or sur 15-20 ans,
20:57il sera presque défiscalisé.
20:59C'est pas mal,
21:00en fait,
21:00d'avoir 4-5
21:02grandes catégories
21:03d'investissement
21:03pour se dire
21:04incertitude,
21:05oui, de toute façon,
21:06c'est la permacrise,
21:07entre guillemets,
21:07c'est le terme à la mode,
21:08mais je traverse ça,
21:09je traverse ça
21:10et puis bon an, mal an,
21:11j'arrive à faire
21:126-7-8-12% par an
21:14parce que je suis bien diversifié,
21:15vous êtes meilleur
21:16que 95% du marché.
21:18Et c'est quand même pas mal.
21:19Et comme le dit Christian,
21:21et ça,
21:21je retiens
21:22cette maxime
21:23depuis la rentrée,
21:25c'est au moins
21:25y consacrer une heure
21:26par semaine.
21:27Juste faire le point,
21:29juste se mettre
21:30des caires
21:30avec,
21:31alors soit son conseiller,
21:32soit son conseiller bancaire
21:33ou boursier
21:34si on en a un,
21:35soit son notaire
21:36pour parler cadre,
21:37etc.
21:38Mais il y a toujours
21:38une bonne heure
21:39très productive.
21:40Mais entièrement,
21:41vous avez entièrement raison.
21:42Et d'ailleurs,
21:43la bonne nouvelle,
21:44c'est que les jeunes actifs,
21:45les jeunes professionnels,
21:46l'ont compris,
21:47interrogés,
21:49les courtiers en ligne,
21:50le revenu,
21:50enfin,
21:51j'en ai rencontré
21:52plusieurs récemment,
21:54ils sont impressionnés,
21:55ils n'ont jamais vu ça.
21:56Donc,
21:57on parle de présidents
21:58de banques en ligne,
22:00ils n'ont jamais vu
22:00une telle ruée
22:01sur les marchés actions
22:03avec des ouvertures
22:04de comptes,
22:04de comptes titres ordinaires
22:06de PEA
22:06en hausse
22:07de plus de 50%
22:08sur un an.
22:09C'est très impressionnant
22:10et la moitié,
22:11une bonne moitié
22:12de ces ouvertures de comptes
22:13sont le fait
22:13de trentenaires,
22:15voire moins de 30 ans
22:17et donc ça,
22:17c'est des bonnes nouvelles.
22:18Ça montre que ce sont
22:19des jeunes qui prennent
22:20leur avenir financier en main
22:21et qui ont compris
22:23de la nécessité
22:24de mettre de l'argent de côté
22:25pour devenir financièrement
22:27indépendants
22:28à la fois,
22:29je dirais,
22:30du travail
22:30et puis demain
22:31pour avoir
22:33un niveau de vie
22:33satisfaisant à la retraite.
22:35Les jeunes,
22:35l'innovation,
22:36vraiment une clé
22:37pour le futur des marchés.
22:39On en parlera d'ailleurs
22:40en fin d'émission
22:40avec les spécialistes
22:42de Shares et d'ERES
22:43qui travaillent justement
22:45sur cette innovation financière
22:46au service des clients,
22:47au service des CGP.
22:48Merci messieurs,
22:49Félix Baron du Club
22:50des investisseurs indépendants,
22:51Christian Fontaine
22:52du magazine Le Revenu.
22:53On vous retrouve
22:53dans quelques minutes.
22:54D'ici là,
22:55quelques arbitrages techniques.
22:59Tout pour investir,
23:01arbitrage.
23:02Avec Gilles Santacreux,
23:03boursicoté.com.
23:05Bonjour Gilles.
23:06Bonjour.
23:07Alors,
23:08ça bouge
23:08toujours aussi fort
23:09à Wall Street.
23:10Alors,
23:10dans un sens
23:11comme dans un autre,
23:12on met tout ça
23:12un CAC 40
23:13qui ne fait pas grand-chose.
23:14Déjà,
23:14on a du mal
23:15à reprendre
23:17les 8000 points.
23:18Bon,
23:18on est sur des supports,
23:19mais là,
23:20globalement,
23:21le marché ne fait plus grand-chose.
23:22Malgré,
23:23encore une fois,
23:23parfois des grosses surprises
23:25point de vue volume
23:25au fixing
23:26cette semaine.
23:28Oui,
23:28on l'a vu hier,
23:29les volumes
23:30qu'on n'attendait pas trop.
23:31On a eu 7 milliards
23:32de mémoire.
23:34C'est ça, oui.
23:35D'ailleurs,
23:35le signal n'était pas terrible.
23:37C'est-à-dire qu'on est parti
23:38sur un signal haussier
23:39qui s'est matérialisé
23:42sous la forme d'un gap.
23:44Et puis,
23:44finalement,
23:44le marché s'est dégonflé.
23:46On est revenu,
23:46finalement,
23:47clôturé en baisse.
23:48Là,
23:48aujourd'hui,
23:49on reste sur une zone
23:50proche d'un niveau secondaire
23:52horizontal
23:52à 7 970 points.
23:54Depuis la baisse
23:55que nous avons connue
23:56la semaine dernière,
23:57on reste autour
23:58de cette zone.
24:00Et on a du mal
24:00à repartir
24:01là où on voit
24:02que du côté des États-Unis,
24:03on cherche un rebond.
24:05Donc,
24:06globalement,
24:06c'est assez décevant.
24:08On a donc une zone de range
24:09dans laquelle
24:10on reste fébrile
24:11au niveau du CAC 40
24:12entre 7 910
24:14et 8 024,
24:1630 points.
24:17Tant que l'on est
24:18dans cette zone,
24:18on est effectivement
24:19dans une configuration globale
24:21qui reste baissière,
24:22qui reste vulnérable
24:23et qui pourrait s'accélérer
24:24si on repassait
24:25une deuxième fois,
24:26suite à la séance
24:27de vendredi,
24:28sous la zone
24:29des 7 910 points.
24:30C'est vraiment
24:30la zone d'alerte
24:31qui,
24:32en cas de nouvelle attaque,
24:34pourrait nous indiquer
24:35qu'une accélération
24:36reste possible.
24:37Donc,
24:37pour l'instant,
24:37d'un point de vue
24:38court terme,
24:39on se stabilise
24:39autour de cette zone
24:40des 7 970 points.
24:42À la hausse,
24:43on pourrait commencer
24:44à retrouver,
24:45je dirais,
24:46alors pas vraiment
24:47des signaux haussiers
24:47de retournement,
24:48mais plus une sortie
24:49de la zone dangereuse
24:50au-delà d'une zone
24:51proche des 8 050 points.
24:52Ce qu'il faudrait,
24:53c'est combler le gap
24:54qui s'est ouvert
24:55le 18 novembre,
24:56c'est-à-dire revenir
24:57sur un niveau
24:58proche des 8 120 points.
25:00Et dans ce cas-là,
25:01effectivement,
25:02on pourrait vraiment
25:03se dire que le pire
25:04est peut-être derrière nous.
25:05Mais actuellement,
25:07on reste effectivement
25:07dans une zone vulnérable,
25:09on voit que l'on est
25:09en train de gagner
25:11en volatilité,
25:12les volumes
25:12qui commencent
25:13à revenir
25:14ne sont pas
25:15forcément très bons,
25:17donc il faut rester
25:18très prudent.
25:19Une hausse de la volatilité,
25:20prochainement,
25:21n'est vraiment pas exclue.
25:22Oui,
25:22il faudra surveiller ça,
25:24effectivement.
25:24Alors,
25:24pour l'instant,
25:25les indices de volatilité
25:26restent relativement calmes.
25:27le VIX du côté de Wall Street
25:28est retombé du côté des 20,
25:29mais on a vu que
25:30c'était une mesure
25:31assez biaisée
25:32de la volatilité,
25:33finalement.
25:34Un marché volatile aussi,
25:35c'est celui des cryptos
25:36et on a vu des corrections
25:37vraiment massives
25:38sur le Bitcoin,
25:39sur l'Ether.
25:40Vous,
25:40vous avez détecté
25:41une crypto
25:42qui marche un tout petit peu mieux.
25:43On est dans les altcoins
25:44et il s'agit de l'XRP,
25:46la monnaie du réseau Ripple.
25:48Oui,
25:49le Ripple,
25:49alors,
25:50elle ne marche pas mieux
25:52que les autres.
25:52Actuellement,
25:53on est dans une phase
25:54où on a un trou d'air,
25:54effectivement,
25:55sur les cryptos.
25:56On a une consolidation
25:57qui est assez généralisée.
25:59Ce que j'essaie de surveiller,
26:00c'est les signaux
26:01anticipés de rebonds
26:03ou les cryptos
26:04qui sont un peu plus résilientes
26:06que le reste du marché.
26:08Ripple,
26:09pardon,
26:09fait partie
26:10de ces valeurs.
26:12On a eu un rebond
26:13donc depuis
26:14une zone de support majeure
26:15à 1,90$
26:17qui a été supérieur
26:19à ce que nous avons connu
26:20et notamment hier
26:21sur le reste du marché.
26:23On reste malgré tout
26:24dans une dynamique baissière.
26:25C'est encore trop tôt
26:26pour se positionner
26:28sur cette crypto
26:29ou sur le secteur,
26:30mais c'est à surveiller
26:31puisque là où,
26:33je dirais,
26:33l'ensemble du marché crypto
26:34est plutôt baissier
26:36et là aussi vulnérable,
26:37eh bien,
26:37il faut essayer
26:38de surveiller les signaux
26:39d'un éventuel retournement
26:40pour pouvoir capter
26:41les mouvements
26:42qui surperformeront
26:43le secteur
26:44et jouer le rebond
26:45avec un peu plus d'efficacité.
26:46Et effectivement,
26:47c'est le cas aujourd'hui.
26:48On voit l'XRP
26:49qui est à 2,19$.
26:50On perd un petit peu
26:51de terrain,
26:52mais moins que le Bitcoin
26:53qui cote à 87 000$
26:54et l'Ether
26:56qui est toujours
26:56loin sous les 2,900$.
26:58On est à 2,890$ en ce moment.
27:01Merci beaucoup,
27:02Gilles Santacreux,
27:03boursicoté.com
27:03pour ce point technique
27:04très précis.
27:06Restez avec nous.
27:07un TPI continu.
27:08Juste après un petit peu de pub,
27:09on va retrouver
27:10Christian Fontaine
27:11du magazine Le Revenu
27:11qui revient avec nous.
27:13On va parler
27:13des bonnes décisions
27:14à prendre
27:14pour cette fin d'année patrimoniale.
27:17A tout de suite.
27:19Tout pour investir.
27:21La boîte à outils.
27:23C'est votre rubrique
27:24pratico-pratique.
27:26La boîte à outils.
27:27On ouvre la boîte à outils
27:28avec Christian Fontaine
27:29du magazine Le Revenu.
27:30Bonjour,
27:31re-bonjour.
27:32Bonjour Antoine.
27:33C'est la fin de l'année.
27:34Il faut arbitrer.
27:35Il faut prendre
27:35les bonnes décisions.
27:36On est au milieu
27:37d'incertitude totale,
27:38on va le dire,
27:39sur bon nombre de supports,
27:41sur bon nombre d'investissements,
27:42sur le cadre de l'épargne,
27:43des investissements, etc.
27:46Ça va se jouer
27:46ces prochaines semaines,
27:47mais pour l'instant,
27:48on n'y voit pas clair.
27:49Bon, que ça ne nous empêche pas
27:50de prendre les bonnes décisions
27:51et en particulier
27:52celles qui arrivent
27:53à la fin de l'année.
27:54On va y revenir
27:55dans quelques minutes
27:56en détail
27:56avec notre prochain invité,
27:58mais effectivement,
27:59il faut regarder
27:59un petit peu près
28:00de ce qui se passe
28:01du côté du PER
28:02quand on y est investi
28:04parce que c'est un investissement
28:05de long terme.
28:06On peut toujours regarder
28:07un petit peu
28:08ce qui s'y passe
28:09en prévoyant
28:10effectivement
28:10quelques ajustes.
28:11Alors,
28:12c'est vrai qu'on est
28:12en plein brouillard fiscal,
28:13mais il y a quand même
28:14des règles tangibles
28:16qui vont continuer
28:17à s'appliquer
28:18quel que soit
28:19le vote
28:20ou l'absence de vote
28:21à l'Assemblée nationale.
28:22La première règle,
28:23vous la connaissez
28:24par cœur,
28:25mais il faut la rappeler.
28:26Bien sûr,
28:27pour réduire
28:28vos impôts
28:29sur les revenus
28:30encaissés cette année,
28:32il est urgent,
28:33vous êtes dans
28:34l'obligation
28:35d'agir
28:36avant le 31 décembre.
28:37C'est pour ça
28:38que je dirais
28:39que la fin de l'année
28:40est toujours
28:41l'un des deux moments
28:43chauds en matière
28:44de fiscalité,
28:44l'autre moment
28:45étant la déclaration
28:46au mois de mai
28:47et juin.
28:48Vous citiez le PER,
28:49bien sûr.
28:51Le PER est un outil
28:52très puissant,
28:53voire sans doute
28:54le plus puissant
28:55pour optimiser
28:56sa fiscalité.
28:59J'aurais plutôt
28:59tendance à dire
29:00même pour gérer
29:01sa fiscalité
29:01puisque le mot
29:02optimiser aujourd'hui
29:03est un gros mot
29:04qui est,
29:05je dirais,
29:05assimilé à la triche
29:07par même un certain
29:08nombre de fiscalistes.
29:10Donc,
29:10on va plutôt parler
29:10de planification
29:11ou de gestion fiscale
29:12si ça ne vous embête pas.
29:13Voilà.
29:14Et puis,
29:14on rappelle un mot-clé
29:15et une maxime
29:17de cette émission
29:18à laquelle je tiens
29:18qu'il faudrait graver
29:19quelque part.
29:20On ne choisit pas
29:20un support d'investissement
29:22en fonction de la fiscalité.
29:24On a un plan au départ.
29:25Bien sûr.
29:26Après,
29:26on peut optimiser
29:27et on peut arbitrer
29:28en fonction d'eux.
29:29Mais à l'origine,
29:30il faut avoir une idée,
29:31une vision et une stratégie.
29:32C'est pour ça
29:33que le plan d'épargne
29:34d'action est extraordinaire
29:35parce qu'il permet
29:36à la fois de réduire
29:37vos impôts
29:38et puis surtout
29:38de préparer
29:39votre retraite.
29:41Et je dirais
29:41deux idées clés
29:42sur le plan d'épargne
29:43et de retraite.
29:44D'abord,
29:44il faut rappeler
29:44que si vous versez
29:451 000 euros
29:45et que vous êtes taxé
29:46à 30 %,
29:47vous réduisez
29:48vos impôts
29:48de 300 euros.
29:49Pour les cadres,
29:50c'est à peu près
29:50le ratio
29:52aux 410 euros
29:53pour les cadres supérieurs.
29:55Ce qu'il faut bien voir,
29:56c'est que c'est vraiment,
29:57et ça c'est l'idée
29:57que j'ai envie
29:58de faire passer
29:58sur votre antenne,
29:59même si la fiscalité
30:00du PER va évoluer,
30:01c'est très certainement
30:02dans les années à venir,
30:03c'est un produit
30:04pour les jeunes actifs,
30:06mais aussi pour les plus âgés,
30:08mais surtout
30:08pour les jeunes actifs.
30:09Pourquoi ?
30:09Parce que l'administration fiscale
30:12et le législateur
30:13vous accorde
30:14une avance de trésorerie.
30:15Vous ne payez pas
30:15vos impôts
30:16quand vous avez 29-30 ans,
30:17mais vous les paierez
30:18au moment de la retraite.
30:19Et en attendant,
30:20cette avance de trésorerie,
30:21vous la placez
30:22sur les marchés financiers
30:23et elle fait des petits,
30:24c'est l'effet boule de neige
30:25qui tombe dans votre besace.
30:27Donc oui,
30:27vous avez entièrement d'accord,
30:29entièrement raison,
30:30le plan d'épargne-retraite,
30:31et alors quelles que soient
30:32les décisions
30:34qui seront votées
30:34par les députés
30:35et les sénateurs
30:35ou pas,
30:36donc d'ailleurs
30:37d'ici la fin de l'année,
30:38oui,
30:39ouvrir et alimenter
30:40un plan d'épargne-retraite
30:41à la hauteur
30:42des plafonds légaux,
30:43c'est clairement
30:44un bon plan.
30:45Alors ensuite,
30:46il y a un autre placement
30:49que les Français adorent
30:51et qui a été
30:52un temps menacé
30:53par tout ce qui a été
30:55voté à l'Assemblée
30:56et qui,
30:57de toute manière,
30:57est parti à la poubelle
30:58il y a quelques jours,
31:00c'est l'assurance-vie.
31:01Et là,
31:02il faut être précis
31:03parce qu'il y a
31:04beaucoup de gens encore
31:05qui pensent
31:05que l'assurance-vie
31:06est encore menacée
31:07pour le moment.
31:07L'assurance-vie,
31:10lorsque vous regardez
31:11les amendements
31:12au PLF
31:14depuis 15 ans,
31:15chaque année,
31:16vous avez des amendements
31:17qui veulent revenir
31:18sur toute ou partie
31:19des avantages fiscaux
31:21de l'assurance-vie,
31:22que ce soit
31:22en matière de taxation
31:23des gains
31:24que taxation,
31:25je dirais,
31:26des capitaux d'essai.
31:27Donc la vigilance
31:28s'impose
31:29même si effectivement
31:30il y a eu
31:31plutôt là
31:31une marche arrière
31:33qui est à souligner.
31:36Non, en matière
31:37d'assurance-vie,
31:39c'est vrai
31:39qu'il a failli avoir
31:41une très très mauvaise nouvelle.
31:43C'était donc
31:43l'élargissement
31:44et la réforme
31:45qui peut revenir
31:45de l'impôt
31:47sur la fortune immobilière
31:48en taxation
31:49sur l'impôt improductif
31:51auquel aurait été
31:52soumis une partie
31:52de l'assurance-vie.
31:54Je pense que ça,
31:55c'était un mal
31:56et on peut le transformer
31:56en bien.
31:58Et en bien,
31:58ça veut dire quoi ?
31:59C'est qu'autour
32:00de cette incertitude
32:02sur la fiscalité
32:02de l'assurance-vie,
32:03ça doit être l'occasion
32:04de revoir
32:05la composition
32:06de son patrimoine
32:07et vous savez,
32:08il était question
32:08de taxer uniquement
32:09ou de surtaxer
32:10plutôt
32:11la partie sécuritaire
32:14de l'assurance-vie
32:14et l'assurance-vie
32:15traditionnelle.
32:16C'est peut-être
32:17l'occasion
32:17de s'interroger
32:19sur la composition
32:20de son contrat
32:21qui est encore
32:22beaucoup
32:23pour beaucoup
32:24d'assurés
32:25qui est trop investis
32:26de façon sécuritaire.
32:27Il ne faut pas hésiter
32:28à dynamiser son contrat.
32:29Donc je dirais
32:29cette menace,
32:31cette épée d'amoclès
32:32qui est toujours
32:33au-dessus de l'assurance-vie
32:34doit vous amener
32:35à revoir la composition
32:36et à dynamiser
32:37un peu votre patrimoine.
32:38Donc ça,
32:38ça me semble essentiel.
32:40Il y avait aussi
32:41une autre mesure
32:41qui là était positive,
32:42qui pourrait revenir.
32:44C'était pour la possibilité,
32:46vous savez,
32:46en matière
32:47d'utiliser l'assurance-vie
32:49pour donner
32:50une partie
32:52de son capital
32:53à hauteur
32:54de 152 500 euros
32:55par bénéficiaire
32:56mais de son vivant.
32:57Vous savez,
32:57l'assurance-vie,
32:58la plupart du temps,
32:59est exonérée
32:59en cas de succession
33:00à hauteur
33:00de 152 500 euros.
33:02Et donc là,
33:02l'idée,
33:03c'est de dire
33:03ne pas attendre
33:04le décès
33:05de l'assuré
33:07mais on va offrir
33:08la possibilité
33:09sous condition
33:10à l'assuré
33:11de transmettre
33:12hors impôt
33:12152 500 euros
33:14aux bénéficiaires
33:18et donc,
33:18de mémoire même,
33:19c'était pour chacun
33:20des bénéficiaires.
33:20Donc c'est quand même
33:21une somme
33:22très importante
33:23et ça,
33:25c'était une mesure
33:25positive
33:26qui vise en fait
33:27à faire circuler
33:28l'argent
33:29entre les générations.
33:30Donc ça,
33:31c'est absolument essentiel.
33:32Il existe déjà
33:33de nombreux dispositifs
33:34qui permettent
33:35de transmettre
33:36de son vivant
33:37hors impôt
33:37mais là,
33:38ça aurait été
33:38un nouveau dispositif.
33:39On va voir
33:40s'il est sorti
33:41par la fenêtre,
33:42on va voir
33:42s'il revient
33:43un petit peu
33:43par la porte.
33:44Parce que
33:45fortune improductive
33:46et puis tous ces termes
33:48qui ont été
33:48crispants,
33:49qui ont été employés,
33:50investir dans
33:51la génération d'après,
33:52c'est peut-être
33:53l'investissement
33:53le plus intelligent
33:54aussi.
33:55Il y a
33:55de très nombreux
33:56rapports
33:57visait
33:58à différencier
34:00les droits
34:00de donation
34:00et succession.
34:01Parce qu'aujourd'hui,
34:02il y a des exceptions,
34:04mais aujourd'hui,
34:04peu ou prou,
34:05les droits de donation
34:06que vous payez
34:07lorsque vous transmettez
34:08votre patrimoine
34:09à vos enfants
34:09ou à vos proches
34:10de votre vivant,
34:12les droits à payer
34:13sont identiques
34:14avec les droits
34:15de succession
34:15à payer
34:16par vos héritiers
34:17le jour du décès.
34:18Et c'est vrai
34:18qu'il pourrait y avoir
34:19une logique
34:20à alléger
34:22les droits de donation,
34:24en tout cas
34:24qui soient plus bas
34:25par rapport aux droits
34:26de succession.
34:26Ça faciliterait,
34:28c'est-à-dire en France
34:28comme à l'étranger,
34:29d'ailleurs,
34:29ce sont les seniors
34:30qui ont l'argent.
34:31Et hériter
34:32à 60,
34:3470 ou 80 ans,
34:35ça ne fait pas
34:36beaucoup sens.
34:37Tandis que lorsque
34:37vous héritez
34:38à 25,
34:3930 ans,
34:39ça facilite
34:40votre installation
34:41dans la vie.
34:42L'acquisition
34:42d'un bien immobilier
34:43qui est un peu cher
34:44des Français
34:45et au-delà
34:45de commencer
34:46à mettre vous-même
34:47de côté
34:47pour votre retraite.
34:48C'est clair
34:48et pourquoi pas
34:49investir
34:50dans un business.
34:51Alors,
34:52il y avait aussi
34:52une mesure
34:53dans le projet
34:55de loi de finances
34:56par la Sécurité sociale.
34:57C'est une hausse
34:58de 1,4 point
35:00des prélèvements sociaux.
35:01La CSG.
35:02La CSG.
35:03On verra bien
35:04si ça demeure
35:05ou non.
35:06En tout cas,
35:07ce qui est sûr,
35:07c'est que dans ces cas-là,
35:08on passerait
35:08à une taxation
35:09des revenus
35:10des placements
35:10qui est aujourd'hui,
35:11c'est la fameuse
35:11taxe à 30 %,
35:12on passerait à 31,4 %.
35:14Tous les placements
35:15seraient concernés
35:16de l'assurance-vie
35:17au compte-tout ordinaire,
35:19au PEA,
35:20en plaçant par le plan
35:20d'épargne-retraite
35:21dont on vient de parler.
35:23Et là,
35:24il s'agit,
35:25il y a une double astuce.
35:29Antoine,
35:29la première astuce,
35:30bien sûr,
35:30c'est le concept
35:32qu'au revenu,
35:33on aime beaucoup,
35:33de la diversification fiscale.
35:36On en parlait
35:36tout à l'heure
35:37avec Félix,
35:37c'est bien sûr
35:38détenir
35:39toutes les enveloppes
35:40fiscales possibles
35:41et inimaginables
35:42parce qu'on ne sait pas
35:42laquelle sera
35:43la plus pénalisée
35:45ou la plus avantagée
35:47dans les années à venir.
35:48Et donc,
35:48si vous détenez
35:49à la fois un compte-tout ordinaire,
35:51à la fois un plan
35:51d'épargne-retraite,
35:52à la fois un contrat
35:53d'assurance-vie,
35:54à la fois un plan
35:56d'épargne-entreprise,
35:57vous pourrez,
35:58le moment venu,
35:59alimenter l'enveloppe
36:00fiscale la moins défavorisée
36:02ou retirer de l'argent
36:03dans l'enveloppe fiscale
36:05la moins pénalisée.
36:06Donc ça,
36:06c'est vraiment
36:07un conseil à donner.
36:08Il faut mettre en place
36:09une véritable
36:10diversification fiscale
36:11et pour terminer là-dessus,
36:13ne pas oublier aussi
36:13que lorsqu'on a
36:14des placements financiers,
36:16lorsqu'on les transmet
36:17par voie de donation
36:18ou de succession,
36:19dans son tour,
36:20par voie de donation,
36:21il n'y a pas cession
36:22et donc il n'y a pas
36:24les plus-values.
36:25L'opération de donation
36:27éponge les plus-values
36:28sur le plan fiscal.
36:29C'est valable pour les plus-values
36:30mobilières ou immobilières.
36:32Donc ça,
36:32c'est une petite astuce
36:33dont il ne faut pas hésiter
36:34à profiter.
36:35C'est totalement légal.
36:36Du pratico-pratique.
36:37À écouter,
36:38à réécouter en podcast
36:39notre boîte à outils.
36:40Merci Christian Fontaine
36:41du magazine Le Revenu
36:43de l'avoir animé
36:43avec tous ses bons conseils
36:45pour préparer la fin d'année.
36:46Allez,
36:46on va faire justement
36:47un focus sur le PER
36:49dont on parlait
36:49il y a quelques minutes.
36:56Avec Jean-Baptiste De Pascal
36:58d'Interinvest.
36:59Bonjour.
36:59Bonjour Antoine.
37:00Merci d'être en direct
37:02en plateau avec nous.
37:03Alors justement,
37:03on en parlait avec Christian.
37:05Ce PER,
37:07bon,
37:08alors maintenant,
37:08toutes les histoires
37:09de fiscalité,
37:10de budget,
37:11poubelle.
37:12On n'en parle plus.
37:14Maintenant,
37:15ça ne nous empêche pas
37:15d'être vigilants
37:16concernant nos placements.
37:17Et encore une fois,
37:18le PER revient
37:19au milieu du débat
37:21dans le sens où
37:22c'est un produit
37:23qui connaît
37:24une vraie dynamique,
37:25même si les montants
37:26sont encore un petit peu
37:27modestes comparés
37:28aux assurances vie,
37:29etc.
37:29Mais voilà,
37:30de plus en plus de gens
37:31commencent à prendre conscience
37:32que le système de retraite
37:33par répartition
37:34ne sera pas suffisant
37:36à lui tout seul
37:37pour couvrir nos besoins
37:38quand on ne travaillera plus.
37:40Donc le PER,
37:41voilà,
37:41il y a eu plein d'idées,
37:42il y a eu
37:43du côté
37:46de la majorité présidentielle
37:47Sylvain Attal
37:49qui proposait
37:50d'ouvrir un compte
37:52de 1 000 euros
37:54à chaque enfant qui naît
37:56pour pouvoir avoir
37:57une base sur laquelle
37:58travailler pour la retraite.
38:00Il y a eu finalement
38:01dans cette foire fiscale
38:02où il y a eu
38:03beaucoup de mauvaises choses,
38:04quelques idées intéressantes
38:05mais qui remettent
38:06encore une fois
38:07la retraite
38:07au cœur du truc
38:08et le PER,
38:09évidemment.
38:10Exactement,
38:11c'est un rappel
38:12à chaque fois
38:12qu'on en discute,
38:13etc.,
38:13que toutes ces idées diffusent,
38:15c'est un rappel
38:15de l'urgence de la situation
38:17et vous avez raison
38:18de le dire
38:18sur notre système
38:19par répartition,
38:20ça rappelle aussi
38:21à tout le monde,
38:22on y tient en fait
38:23à notre système
38:23par répartition en France
38:24mais lui,
38:25il tient
38:25parce qu'on est censé
38:27avoir 4 actifs
38:29pour un retraité.
38:30Or,
38:31actuellement,
38:31on en a
38:311,7,
38:331,8 actifs
38:34pour un retraité.
38:34Donc en fait,
38:35notre système
38:35par répartition,
38:37on commence
38:37à nous l'expliquer
38:38de façon plus en plus
38:40prégnante,
38:41il ne tiendra pas,
38:42enfin là,
38:42il tient grâce à la dette,
38:44c'est pas à cette dette
38:45mais s'il n'y a plus de dette,
38:47notre retraite va baisser.
38:48Et on a quand même
38:49en France,
38:50et je pense qu'il faut
38:51assumer cet héritage social,
38:53c'est-à-dire que
38:53les retraites minimums,
38:55on l'aura toujours.
38:56On l'aura toujours,
38:57c'est certain,
38:58on ne lâchera pas
38:59les retraites minimums
38:59en France.
39:00Donc ceux qui vont être
39:01le plus pénalisés,
39:01c'est plutôt
39:02les retraites les plus hautes
39:03et c'est pour ça
39:04qu'on nous pousse un peu
39:06vers la capitalisation
39:07en disant finalement,
39:09c'est à nous,
39:10à chacun,
39:11d'avoir un peu d'autonomie
39:12et de dire,
39:13soit j'aurai ma retraite minimum
39:14et ça me va très bien,
39:15si j'en veux plus,
39:16en fait,
39:16à chacun de se la constituer.
39:17Donc,
39:18versez dans votre PER
39:19à la hauteur de l'effort
39:20que vous voulez faire
39:21et vous récupérez
39:22à la hauteur
39:23de ce que vous avez versé.
39:24Bien sûr.
39:25Donc c'est une responsabilité
39:26individuelle.
39:27Oui,
39:27et puis encore une fois,
39:28alors on l'a dit,
39:29c'est quelque chose
39:30de très avantageux fiscalement,
39:32encore une fois,
39:32il n'est pas question
39:32de profiter des impôts,
39:34il est question
39:34de se bâtir
39:35un complément de retraite
39:36viable.
39:38On le voit
39:38dans la fonction publique,
39:39il y a des systèmes
39:40de retraite
39:40par capitalisation alternatif
39:42à côté du système
39:43par répartition
39:44et ça marche très bien,
39:45ça pourrait être
39:46une très très bonne idée
39:47pour l'ensemble
39:48de la population.
39:49Alors,
39:49ça marche très bien
39:50et vous dites effectivement,
39:51il n'est pas question
39:52de vouloir profiter
39:52d'un système des impôts
39:53juste dans le système actuel,
39:55dans la répartition,
39:55quand vous versez,
39:56donc c'est la différence
39:57finalement entre votre brut
39:58et votre net,
39:59vous n'êtes pas fiscalisé
40:00sur le brut,
40:00on est fiscalisé sur le net.
40:02Donc,
40:03in fine,
40:04maintenant,
40:04on a déjà un système
40:05qui fonctionne,
40:06on dit,
40:06on n'est pas fiscalisé
40:07sur ce qu'on verse
40:07à la retraite.
40:08Donc,
40:08ce n'est pas non plus
40:09complètement illogique
40:10que de dire
40:10que sur la capitalisation,
40:12on ne serait pas fiscalisé
40:13sur le montant
40:13qu'on épargne
40:14pour sa retraite.
40:15Parce que,
40:15vous l'avez dit tout à l'heure,
40:16et on voit ces idées
40:17qui émergent,
40:18on dit,
40:18si un enfant,
40:19on lui mettait
40:20de l'argent très tôt,
40:21pourquoi on nous met
40:22ces idées en tête ?
40:23On nous dit
40:23parce que c'est le temps long
40:24et versé sur votre PER,
40:26c'est bien de le faire
40:27à 5 ans de la retraite,
40:28mais c'est encore mieux
40:29de le faire
40:30le plus tôt possible
40:31pour constituer
40:32une enveloppe
40:33la plus large possible
40:34qui pourra vraiment
40:35être un moteur
40:36de revenus
40:38pendant la durée
40:39de la retraite
40:39qui va être plus ou moins longue
40:40selon notre espérance de vie.
40:41Mais il faut le faire
40:42sur la durée longue.
40:43Pourquoi ?
40:43Parce qu'on va verser
40:44progressivement,
40:45mais aussi parce que
40:46il faut capitaliser
40:47les intérêts
40:47et les intérêts
40:48refont des intérêts.
40:49Donc,
40:49l'effet capitalisant,
40:50il est démultiplié
40:51au fur et à mesure
40:52qu'on a une période longue.
40:54Et puis,
40:54on le redit,
40:55c'est aussi l'occasion,
40:57si on est sur du temps
40:58très long,
40:58c'est aussi l'occasion
40:59d'opter pour du dynamisme.
41:02Et la bourse,
41:03par exemple,
41:04dans le sens où,
41:04effectivement,
41:05la bourse,
41:05c'est risqué,
41:06ça monte,
41:07ça baisse.
41:07Mais si on regarde
41:08sur du temps très long
41:09et là,
41:10typiquement,
41:10on est sur le temps
41:13très très long,
41:13on est sur de la progression,
41:15sur du rendement,
41:16sur des dividendes,
41:17etc.
41:18Et tout ça,
41:19c'est intéressant
41:19pour un PER.
41:20Et c'est très important
41:21parce que,
41:21justement,
41:22on a tendance
41:22sur nos PER
41:23à les voir
41:24un peu comme
41:25le placement préféré
41:26des Français
41:27qu'on a le mieux,
41:27c'est l'assurance-vie.
41:28Et donc,
41:28à chercher des allocations
41:29qui sont assez similaires
41:31à l'assurance-vie.
41:31Où on sait qu'en France,
41:33on adore,
41:33par exemple,
41:34le fonds euro.
41:35Très sincèrement,
41:36le fonds euro,
41:37dans un PER
41:37où on a un temps
41:38beaucoup plus long,
41:39c'est pas forcément
41:41très logique.
41:42On a plein d'autres idées,
41:43d'autres supports
41:44qui vont être
41:45beaucoup plus adaptés.
41:46Et donc,
41:46sur un PER,
41:47il faut vraiment adapter
41:47son allocation
41:49au temps long.
41:50Pourquoi ?
41:50Parce que,
41:51justement,
41:51cette liquidité-là,
41:52contrairement à l'assurance-vie
41:53où on peut en avoir besoin
41:54le lendemain,
41:55parce qu'une assurance-vie,
41:56c'est liquide,
41:57le PER,
41:58ça ne l'est pas.
41:58Donc,
41:59effectivement,
41:59on va pouvoir
42:00raisonner différemment.
42:01Et donc,
42:02nous,
42:02on milite vraiment
42:03pour que l'allocation
42:03du PER
42:04soit complètement différente
42:05de notre allocation
42:06sur l'assurance-vie
42:07en intégrant,
42:08justement,
42:09le temps long.
42:09Donc,
42:09les classes d'actifs
42:10peut-être plus dynamiques,
42:11avec plus risquées,
42:12mais plus dynamiques,
42:12peut-être des classes d'actifs
42:13aussi du non-coté
42:14qui aiment bien le temps long.
42:15Le private equity.
42:21tout de suite.
42:22Et moi,
42:23je reste sur une idée
42:24de dire attention
42:24sur les opérations
42:26fonds-euros,
42:27etc.
42:27Sur votre PER,
42:29il faut regarder
42:30le temps qu'on a
42:31et je pense
42:32qu'une allocation
42:33au fonds-euros,
42:33elle doit avoir
42:34moins sa place
42:35dans une proportion
42:35beaucoup moins élevée
42:36sur notre PER
42:37que sur notre assurance-vie.
42:38Alors,
42:38on change complètement
42:39de sujet,
42:40mais on reste sur le temps long
42:41quand même.
42:42Je voulais vous entendre
42:43sur le secteur
42:44de la défense.
42:45C'est vrai qu'on a commencé
42:47l'année tambour battant
42:48avec des perspectives
42:48d'investissement
42:49du côté européen.
42:50On attendait
42:51une sorte de second souffle
42:53à l'automne.
42:55Bon,
42:55là,
42:56ça a un petit peu
42:56de mal à se matérialiser,
42:58d'autant que,
42:58alors à très court terme,
43:00on a des signes
43:00vaguement de progrès
43:02en faveur d'une paix
43:06entre la Russie
43:06et l'Ukraine.
43:07Tout ça reste
43:08très très hypothétique.
43:09Ça a servi de prétexte
43:10à des allégements
43:10assez nets
43:11sur le secteur
43:11de la défense.
43:13Là,
43:13encore une fois,
43:14on est sur le temps
43:14très long.
43:16Quel est votre sentiment
43:18là-dessus ?
43:19Alors,
43:19le temps très long
43:20est aussi un deuxième
43:21élément qui est important,
43:22c'est qu'on est aussi
43:23sur le domaine
43:23un peu public,
43:24c'est la commande publique.
43:25Et c'est là
43:26où effectivement,
43:27on a vu des valeurs
43:28qui ont réagi
43:29très rapidement
43:30à des annonces
43:31parce qu'on a eu
43:31des annonces
43:32effectivement sur le temps long.
43:33On savait qu'au niveau
43:34européen,
43:34elles sont engagées
43:35à 800 milliards
43:36d'investissements
43:37avec Riarme Europe
43:38jusqu'en 2030.
43:39Au niveau français,
43:40jusqu'en 2030,
43:41c'est 400 milliards.
43:42Donc,
43:42on a des montants
43:43d'investissement
43:43annoncés importants.
43:46Mais entre le moment
43:46où on annonce
43:47ces enveloppes
43:48et ça se traduit
43:49en commandes
43:50qui ensuite
43:50se traduisent
43:51finalement
43:51en augmentation
43:53de production,
43:53donc en augmentation
43:54de valeur,
43:55eh bien,
43:55il y a un peu de temps.
43:57Mais,
43:58je pense que la tendance,
43:59elle est là
43:59et il faut voir
44:00cette tendance longue.
44:01Quelques exemples,
44:02la guerre en Ukraine,
44:03effectivement,
44:03peut-être qu'on parle
44:04d'une fin,
44:05mais accessoirement,
44:06il y a quelques semaines,
44:07eh bien,
44:07on annonçait aussi
44:08une commande exceptionnelle
44:09jusqu'à 100 rafales.
44:11Jusqu'à 100 rafales commandées,
44:13c'est beaucoup de production
44:14qui arrive chez nous.
44:15Il y a aussi une commande
44:16qui est en préparation
44:18à la DGA en ce moment
44:19de plus de 7000 véhicules.
44:21C'est une commande
44:22à 5000 milliards.
44:23Donc,
44:24les commandes,
44:24elles sont là.
44:25On est en phase finale
44:26entre guillemets
44:26de ces attributions
44:27parce qu'à chaque fois,
44:28c'est des appels d'offres,
44:29etc.
44:29Donc,
44:29c'est vrai qu'entre le moment
44:31où les budgets sont préparés
44:32et le moment
44:32où ça va ruisseler
44:33dans l'économie,
44:35c'est le temps long.
44:36Et ce temps long,
44:37effectivement,
44:37sur la partie cotée,
44:39on l'a vu,
44:40ça peut être très visible
44:41avec le premier semestre
44:44de 2024,
44:45c'est un milliard
44:46d'investissements.
44:47Quand ton deuxième semestre
44:48au premier semestre 2025,
44:51sur la défense,
44:51c'est 6 milliards
44:52d'investissements.
44:53Donc là,
44:53ça a été vu.
44:55En revanche,
44:56peut-être dans un secteur
44:56qui aime bien le temps long,
44:57on en parlait tout à l'heure,
44:58c'est sur la partie
44:59private equity.
45:00Là, peut-être,
45:00ça peut être un moment opportun
45:02d'investir.
45:04Je crois qu'il n'y a pas longtemps,
45:05vous aviez à BPI,
45:06vous avez vécu ici.
45:07On les a encore eu hier.
45:08Voilà, encore.
45:09Eh bien,
45:10on voit que cette logique
45:11private equity,
45:12secteur de la défense,
45:14temps long,
45:15il fait du sens.
45:16Il y a d'autres fonds.
45:17Chez l'Evasion,
45:17on a un fonds qui s'appelle
45:18Patria,
45:19qui est aussi sur le secteur de défense.
45:20Il y a des fonds qui existent
45:21sur la partie non cotée.
45:22Et peut-être que le non coté,
45:23c'est maintenant
45:23qu'il va jouer son rôle
45:25sur un peu plus long terme
45:27parce que la défense,
45:27c'est un peu plus long terme.
45:29Le temps long.
45:31C'était bien d'évoquer tout ça
45:32avec vous,
45:32Jean-Baptiste de Pascal d'Interves.
45:34Merci d'avoir été avec nous
45:35pour parler du PER,
45:36pour parler du secteur de la défense,
45:38des dynamiques de long terme
45:40et on en parle dans tout pour investir.
45:41Restez avec nous dans 30 secondes.
45:43On revient après une petite pub
45:44et on va parler innovation
45:46dans le domaine
45:47de la gestion de patrimoine
45:50avec Benjamin Chemla de Cherz
45:53et Mathieu Chauvin d'Eresse
45:54qui ont des idées intéressantes.
45:57A tout de suite.
46:00Tout pour investir
46:01sur BFM Business.
46:05Événements sur BFM Business.
46:07Leur closier.
46:08Nouvelle édition des BFM Awards.
46:10On va célébrer ensemble
46:10l'audace et l'esprit d'entreprendre
46:12dans un écrin exceptionnel.
46:14La pyramide du Lourdes.
46:15Rendez-vous pour la plus grande
46:17cérémonie business de France.
46:18Les BFM Awards
46:20présentés par leur closier
46:21depuis la pyramide du Louvre
46:22à Paris,
46:23mardi 2 décembre
46:24à 20h
46:25sur BFM Business.
46:27Tout pour investir
46:28l'événement
46:29sur BFM Business.
46:32Et oui,
46:32et toujours plus
46:33de bonnes idées
46:34pour vous aider
46:35à trouver
46:35des solutions
46:36d'épargne
46:37innovantes.
46:39Oui,
46:39il n'y a pas que
46:40les produits classiques
46:42dans la vie,
46:42il y a aussi des solutions
46:43beaucoup plus modernes.
46:45Regardez,
46:45rien qu'aujourd'hui,
46:46tiens,
46:46Nvidia qui investit
46:48dans Revolut,
46:48dans la fameuse banque en ligne
46:50en pleine expansion.
46:53Eh bien,
46:53finance et innovation,
46:54c'est notre sujet du jour
46:55avec Benjamin Schemla
46:57de Schers.
46:57Bonjour.
46:58Bonjour.
46:58Et Mathieu Chauvin
46:59d'Eres.
47:00Bonjour.
47:01Bonjour,
47:01merci d'être avec nous.
47:02Et donc,
47:03vos deux boîtes
47:04s'associent justement
47:05pour innover
47:07au service
47:08de la clientèle,
47:09au service des CGP
47:10et de créer du lien
47:11justement
47:12entre ces univers
47:13via de nouvelles solutions
47:15technologiques.
47:16Oui,
47:17absolument,
47:17Antoine,
47:18merci de nous recevoir
47:18ce matin.
47:19Nous,
47:19on est très fiers
47:20chez Schers,
47:21donc on est une start-up,
47:22on existe depuis 4 ans,
47:24une start-up innovante,
47:25une fintech,
47:26et on est très fiers
47:27qu'un acteur historique
47:28comme RS,
47:28un pionnier,
47:29un leader dans l'épargne salariale
47:31et qui travaille déjà
47:32depuis un grand nombre d'années
47:34avec des conseillers
47:34en gestion de patrimoine,
47:36ait retenu notre solution,
47:38la solution de Schers,
47:39pour construire un parcours innovant
47:41sur un métier
47:42qui se développe fort,
47:44le titre,
47:45à destination
47:46des conseillers
47:47en gestion de patrimoine.
47:48Alors,
47:48Mathieu Chauvin,
47:49c'est vrai qu'RS,
47:50bon,
47:51c'est un acteur historique,
47:52beaucoup d'acteurs historiques
47:53de grosses boîtes
47:55développent leurs solutions
47:56en interne,
47:57qu'est-ce qui vous a décidé,
47:59en fait,
47:59de plutôt aller voir
48:00un spécialiste,
48:01un natif
48:02de la finance numérique ?
48:05Tout simplement,
48:06si on regarde
48:06la photographie
48:08de la chaîne de valeur,
48:09il y a bien sûr
48:09le client,
48:10et ça,
48:10c'est central
48:11dans toute notre approche,
48:12le conseil qu'on lui doit
48:13et le conseil
48:15qui est celui
48:17du distributeur,
48:18du conseiller en gestion
48:19de patrimoine
48:19est très important,
48:21la gestion d'actifs
48:22est très importante
48:23et dans cette chaîne de valeur,
48:24la tenue de compte
48:25est une autre brique
48:26de cette chaîne de valeur.
48:27Nous,
48:27ce qu'on sait faire
48:28chez RS,
48:29c'est conseiller le client,
48:31accompagner les distributeurs
48:32et donc nous,
48:33on a continué
48:34de peser
48:35et de mettre
48:36le poids du corps
48:37finalement
48:37sur ce qu'on savait faire
48:38et on a considéré
48:40que le métier
48:40qui est un métier
48:42technologique aujourd'hui
48:43de la tenue de compte,
48:44ça ne nous appartenait pas
48:45et il fallait plutôt
48:46s'appuyer sur des gens
48:47qui avaient cette compétence,
48:49cette expertise,
48:49cette agilité
48:50pour pouvoir adresser
48:51cet enjeu-là.
48:52Et donc,
48:53c'était assez naturel.
48:54Ce qui est assez amusant,
48:55Benjamin Schemmler,
48:56c'est que,
48:56alors moi,
48:57j'ai vécu,
48:58je suis vieux de la vieille,
49:0025 ans de boîte,
49:01dans les années 2000,
49:02il y a eu une première offensive
49:03et je me souviens,
49:04c'était les banques
49:05luxembourgeoises,
49:07belges,
49:09néerlandaises,
49:10qui étaient les plus novatrices
49:12et qui étaient les premières
49:14à nous dire,
49:15attendez,
49:15maintenant,
49:16ça va être la banque
49:16sans conseiller,
49:17on va tout faire par Internet,
49:19ING a été un des premiers
49:20historiques là-dessus.
49:22On a vu que ce modèle
49:23avait des limites.
49:24Est-ce que vous pensez
49:25justement que le second souffle
49:27de cette numérisation
49:29des solutions de finances
49:31par Internet
49:32passe justement
49:33par plus de coopération
49:34entre des acteurs historiques
49:36qui sont solides,
49:38qui ont la relation client
49:39et qui ont les assises financières,
49:41et puis des plus petites structures
49:42plus agiles,
49:43plus dynamiques
49:43telles que la vôtre
49:45et d'autres acteurs
49:46qui naissent en ce moment-là ?
49:48Vous savez,
49:48on est aujourd'hui
49:49une petite structure,
49:50on n'entend pas le rester.
49:51On a le souhait
49:52de devenir nous aussi
49:53une grosse structure.
49:55Mais en tout cas,
49:55ce que je peux constater,
49:57en 2021,
49:58quand je lance Shares
49:59aux côtés de mes cofondateurs
50:00dont l'un venait
50:01de chez Revolut
50:02dont vous parliez,
50:03il avait construit
50:03le produit d'investissement
50:04chez eux,
50:05ce qui nous donne
50:05cet héritage
50:06dans l'applicatif,
50:08dans l'expérience client
50:09qui nous provient
50:10de notre passé
50:12de néo-courtier.
50:13Toutefois,
50:13quand on lance Shares,
50:14très vite,
50:15on réalise
50:15que face à l'argent,
50:17les gens ont quand même
50:17besoin de conseils.
50:18Et on a besoin
50:20d'être accompagné,
50:20c'est une décision de vie
50:21qui est extrêmement anxiogène
50:23où investir son argent
50:24ou placé.
50:25Certains y parviennent seuls,
50:26c'est très bien
50:27et on est très contents
50:28que des outils,
50:29et on en propose un,
50:30le permettent.
50:31Mais aujourd'hui,
50:32il y a une grande majorité,
50:33je pense,
50:33des gens
50:34qui sont anxieux
50:35face à leur argent,
50:36ont besoin d'être accompagnés.
50:37Et donc l'idée,
50:38c'est d'avoir une sorte
50:38de conseiller en gestion
50:39de patrimoine augmenté.
50:41Nous, ce qu'on aime faire,
50:42c'est de la tech,
50:42c'est de la tuyauterie,
50:44ce que j'appelle la tuyauterie,
50:45pour simplifier le parcours
50:46de tenue de compte,
50:47de tenue de registre,
50:47la complexité aujourd'hui
50:49qu'on retrouve
50:49chez pas mal d'acteurs.
50:51Et donc,
50:52on est très contents
50:52de mettre à disposition
50:54notre technologie
50:55d'acteurs leaders
50:56comme RS
50:57pour justement
50:58disrupter le métier de conseiller.
51:00Et alors,
51:00justement,
51:00de votre côté,
51:01on va dire que ça crée
51:02de nouveaux canaux intéressants,
51:05il y a des nouveaux clients
51:06avec des nouveaux besoins
51:07qui sont d'une nouvelle génération,
51:09qui ont des nouveaux réflexes.
51:11Est-ce que ça va vous inciter
51:12à créer des produits financiers
51:13spécifiquement
51:15à cette destination ?
51:17Ou est-ce que,
51:18pour l'instant,
51:19c'est plutôt l'optique,
51:21on a nos produits existants
51:22et on va les distribuer
51:23via ces canaux ?
51:25Comment vous gérez le truc ?
51:27Je pense que
51:28les deux ne sont pas incompatibles.
51:30C'est-à-dire qu'on a d'abord besoin
51:32d'apporter aux clients
51:34une approche globale
51:36de l'ensemble
51:36des solutions patrimoniales.
51:38Vous savez qu'en France,
51:40l'enjeu de la fiscalité
51:41est ce qu'il est,
51:42et donc le choix
51:42de l'enveloppe fiscale
51:43est important.
51:44Et c'est pour ça
51:44qu'on a besoin d'un conseil
51:45pour s'orienter
51:46vers la bonne enveloppe fiscale
51:48et la manager correctement.
51:50Donc nous,
51:50il nous a paru nécessaire
51:52dans un temps un
51:53d'étendre le domaine
51:54de nos activités
51:55pour partir du monde
51:57de l'entreprise
51:58et de l'épargne d'entreprise,
51:59pour aller vers
51:59l'épargne individuelle,
52:00du PER,
52:01de l'assurance vie,
52:02de l'immobilier
52:02et désormais du compte-titre
52:04et du PEA,
52:05pour apporter d'abord
52:06à notre client
52:07une approche très globale
52:08et exhaustive
52:09de ce qu'on peut faire
52:10aujourd'hui
52:10quand on veut
52:10adresser son épargne
52:13financière patrimoniale.
52:14Une fois qu'on a dit ça,
52:16il faut maintenant
52:17en donner
52:17pour tous les goûts
52:19et toutes les générations.
52:21Et aujourd'hui,
52:22et demain surtout,
52:23le besoin de l'expérience
52:25utilisateur
52:26dans les interfaces
52:27et les parcours
52:28est prédominante
52:29et on le sent
52:29d'autant plus
52:30chez les jeunes générations.
52:32Et donc,
52:32il faut qu'on mette
52:33un poids fort
52:33sur cette expérience client,
52:35cette expérience digitale
52:36et c'est aussi
52:37les éléments
52:38qui nous amènent
52:38à travailler aujourd'hui
52:39ensemble avec Benjamin
52:40et ses équipes.
52:41Et puis,
52:41du côté des produits
52:43en tant que tels,
52:43c'est vrai qu'on a vu
52:44dans cette nouvelle vague
52:46de cadre de la performance
52:47chez la clientèle
52:49un petit peu jeune,
52:50il y avait les ETF
52:50qui permettaient
52:51de s'exposer
52:52sans trop de risques
52:54et avec des directions
52:55d'investissement
52:56assez claires.
52:57Ça reste toujours au cœur
52:58de votre offre commune,
53:00de votre coopération ?
53:01Absolument,
53:02la force de shares
53:03de notre plateforme,
53:04c'est évidemment
53:04de gérer plein d'enveloppes,
53:06donc compte-tit,
53:06compte-tit de personnes morales,
53:08PEA,
53:08et d'être capable
53:09de gérer aussi
53:09des transferts
53:10avec beaucoup d'efficacité,
53:11mais vous l'avez dit,
53:12aussi une grande variété
53:13de produits.
53:14Et donc,
53:14nous,
53:15on garde notre ADN
53:15très fort
53:16qui est de proposer
53:18des actions fractionnées,
53:19qui est de proposer
53:20des ETF.
53:21Évidemment,
53:22on y croit énormément
53:22et on permet du coup
53:23aux conseillers
53:24en gestion de patrimoine
53:25lui aussi
53:26de mettre dans ses allocations
53:27cette typologie de produits,
53:29mais on va également,
53:30nous,
53:30avoir une offre
53:31assez large
53:31sur shares
53:32à destination
53:33des conseillers
53:34en gestion de patrimoine
53:34qui incluent
53:35des produits plus traditionnels,
53:37des produits structurés,
53:38des OPCVM,
53:40la gestion proposée
53:41par RS,
53:42qui est société de gestion
53:43également,
53:44donc c'est ça le projet.
53:45Merci beaucoup Benjamin Schemla
53:47de Shares,
53:48Mathieu Chauvin d'ERES,
53:49merci d'avoir été avec nous.
53:51ERES et Shares,
53:52main dans la main
53:52pour l'innovation
53:54en matière
53:54de technologie
53:56d'investissement.
53:57TPI,
53:58c'est fini pour aujourd'hui.
53:59Prochaine édition demain,
53:59je vous retrouve à 15h30
54:00aux côtés de Guillaume Sommerer
54:01pour BFM Bourser.
54:02Tout de suite,
54:03les experts de l'IMO,
54:04je laisse ma place
54:05à Marie Coeur de Roi.
54:06Tout pour investir
54:10sur BFM Business.
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