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Vendredi 21 novembre 2025, retrouvez Karine Lignel (DGD et COO, Oncodesign PM) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
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00:00Musique
00:00Le dernier quart d'heure de Smartbourg chaque soir, c'est le quart d'heure thématique.
00:13Le thème ce soir, c'est celui de l'innovation.
00:16Nous célébrons à nouveau l'innovation dans le sillage des trophées de l'innovation organisées par LBPM.
00:21Au cours de ce mois de novembre, nous recevions hier le lauréat de la French Tech et à E4Alpha,
00:26nous recevons ce soir le lauréat de la LSTEC avec OncoDesign PM et sa directrice générale déléguée,
00:32chef des opérations également, Karine Lignel qui est à mes côtés en plateau.
00:36Bonsoir Karine.
00:37Bonsoir.
00:37Merci beaucoup d'être avec nous.
00:39On est dans le monde de la biotech évidemment avec OncoDesign PM, PM pour Precision Medicine.
00:44On est dans la médecine de précision.
00:46Je veux bien que vous nous expliquiez effectivement l'origine, la naissance d'OncoDesign PM
00:51parce qu'on connaît ceux qui s'intéressent en tout cas au compartiment à la sphère biotech française
00:55depuis quelques années, connaissent sans doute OncoDesign et donc OncoDesign PM est issu d'OncoDesign.
01:02Vous avez, c'est la division biotech, c'est ça, historique d'OncoDesign.
01:07Absolument.
01:07Donc en 2022, on a décidé de couper OncoDesign, ancienne mouture en deux,
01:12en faisant un LBO sur la partie CRO, donc la partie préclinique service,
01:16et on a créé OncoDesign Precision Medicine avec à la fois la biotech et l'intelligence artificielle.
01:22Et donc on a chez OncoDesign Precision Medicine trois plateformes technologiques,
01:27on est une entreprise technologique, je vais essayer de vous les expliquer simplement.
01:31Donc la première, c'est basée sur l'intelligence artificielle,
01:33c'est l'identification de cibles thérapeutiques permettant de savoir où il faut qu'on aille
01:38pour qu'un médicament soit efficace.
01:40La deuxième plateforme qui est la plus mature et dont sont issus nos deux molécules dont je parlerai plus tard,
01:45c'est une plateforme qui s'appelle NanoCyclyx, là on est dans la chimie médicinale,
01:49et en fait on crée des inhibiteurs de kinase, et on les crée en les macrocyclisant,
01:54c'est important parce que ça leur donne une sorte de rigidité
01:56qui les rend plus spécifiques de la kinase qu'on cible.
02:00Ça permet d'avoir moins d'effets secondaires.
02:02Je comprends.
02:03La troisième, c'est ce qu'on appelle les radiothérapies internes vectorisées.
02:07Là, on apporte la radiothérapie sur la cellule cancéreuse.
02:10Donc on revient sur une cible thérapeutique, dont on a parlé il y a deux minutes,
02:14il faut un vecteur qui permette d'apporter l'isotope sur la cellule et de détruire la cellule en direct.
02:20Donc aujourd'hui, on a ces trois plateformes technologiques.
02:23On a coté OncoDesign, Precision Medicine, parce qu'OncoDesign, OncoDesign était coté,
02:28et qu'on a voulu que nos actionnaires puissent nous suivre.
02:30Ils ont fait une plus-value sur la partie service, la majorité d'une plus-value,
02:34et on souhaite qu'ils puissent faire une plus-value sur la partie biotech.
02:38Et aujourd'hui, on a deux actifs qui ont fini leur phase 1 volontaire sain.
02:44Je répète, je rappelle...
02:45Phase 1, phase 2, phase 3...
02:46Phase 1 volontaire sain, sauf en Onco.
02:49Donc juste la toxicité.
02:51Phase 2, on commence à prouver l'efficacité.
02:53Phase 3, on prouve l'efficacité sur une plus grande population.
02:55Donc là, vous êtes au début de l'aventure sur ces molécules-là.
02:58Oui et non, parce que pour arriver jusqu'en fin de phase 1,
03:00il faut quand même déjà beaucoup d'argent, beaucoup de temps.
03:03Et donc là, on a deux molécules.
03:05Je vais essayer de vous les présenter simplement aussi.
03:08OPM 101, la première molécule,
03:10qui vise à la fois les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin,
03:13qu'on appelle les MICI, en bon français,
03:15et à la fois l'immuno-oncologie.
03:18Et donc aujourd'hui, sur cette molécule-là,
03:20on a fait une phase 1 où on a pu augmenter les doses de manière très importante.
03:25En fait, l'idée, c'est d'augmenter les doses,
03:26voir s'il y a une toxicité.
03:28Nous, on a eu un facteur 200 entre la première et la dernière dose,
03:30sans aucune toxicité,
03:32et avec une efficacité qui s'est révélée à des doses assez basses.
03:36Donc on a une fenêtre thérapeutique, comme on l'appelle,
03:38qui est très intéressante.
03:40Et donc maintenant, on veut nous financer la partie phase 1B de A.
03:45Alors pourquoi on refait une petite phase 1 ?
03:47Parce qu'en fait, on a prouvé en même temps qu'on faisait la phase 1,
03:50on a prouvé en préclinique que cette molécule
03:52resensibilisait des souris qui étaient devenues résistantes
03:56aux immun-checkpoint inhibiteurs.
03:58Et donc, on fait une phase 1B parce qu'on veut mettre notre molécule
04:01plus l'immun-checkpoint inhibiteur pour trouver la bonne dose,
04:05puis ensuite aller chez des patients avec la bonne dose,
04:07ce qui sera la phase 2A.
04:08Donc ça, c'est sur la première molécule.
04:10La deuxième molécule, qui s'appelle OPM-201, vise Parkinson.
04:13Donc elle vise une cible qui s'appelle l'ARC-2,
04:15qui, dans les malades de Parkinson, soit est surexprimée,
04:19soit est mutée.
04:21Et donc là, l'idée, c'est de dire,
04:23soit on fait une phase clinique sur l'ensemble de la population,
04:25soit seulement sur les mutés.
04:26Pareil, phase 1, volontaire sain, aucune toxicité.
04:30Et donc là, la question, c'est comment financer
04:32la suite du développement de cette molécule.
04:34Parkinson, c'est une grosse population.
04:36Ah, c'est une indication énorme, bien sûr.
04:38Oui, et du coup, ça implique une phase clinique très lourde.
04:40Très lourde.
04:41Que vient faire l'IA dans tout ça, Karine ?
04:43Alors, l'IA, comme je l'ai dit,
04:45elle permet à la fois de trouver des cibles thérapeutiques
04:49en prenant en fait toutes les données.
04:50Alors nous, on a lancé en 2017 une phase clinique
04:53pour avoir des données propriétaires.
04:55Parce que l'IA, c'est bien, mais ce qu'il faut aussi,
04:56c'est des données.
04:57Et donc, on a lancé une phase clinique
04:59pour avoir des données propriétaires
05:00pour permettre, en mettant de l'IA plus de l'expertise,
05:03puisque je rappelle qu'on avait l'expertise préclinique précédemment,
05:07arriver à identifier des cibles thérapeutiques.
05:09Ça, c'est une première chose.
05:10La deuxième chose, c'est réduire le temps de développement
05:12des médicaments.
05:13Et donc ça, c'est pareil.
05:14On a un autre programme sur la partie nanocyclique,
05:16où on fait des développements
05:18pour avoir une simulation 3D des molécules
05:20et avoir une idée de leur...
05:22Dans quelle mesure on arrive à réduire ce temps
05:24qui est parfois de...
05:25Alors je ne sais pas, j'avais en tête
05:26que ça peut prendre 7, 8, 10 ans parfois
05:27pour une mise sur le marché d'un médicament
05:29entre toutes les phases.
05:30Plus de 10 ans.
05:31C'est quoi la quantité de temps
05:34qu'on arrive à réduire aujourd'hui
05:35en intégrant de l'intelligence artificielle ?
05:38Alors aujourd'hui, c'est difficile à dire
05:39parce qu'en fait,
05:40nous, on n'est pas pure intelligence artificielle,
05:41mais il y a des entreprises
05:42qui sont pure intelligence artificielle,
05:43qui ont vendu beaucoup de rêves,
05:44et aujourd'hui,
05:45qui commencent à dire
05:46bon, alors tout compte faire,
05:47on va quand même revenir
05:47à des trucs un tout petit peu plus classiques.
05:50Plus proche de la réalité.
05:51Donc je pense qu'on peut gagner
05:52peut-être au minimum de 3 ans,
05:54mais aujourd'hui, moi, je pourrais...
05:55Enfin, je ne voudrais pas...
05:56Oui, mais ce qui est déjà énorme quand même.
05:57Oui, ce qui est énorme.
05:58Et on est plus sur 15 ans
05:59en développement de nos médicaments
06:00sur 10.
06:00D'accord.
06:01On va dire 20%.
06:02Qu'est-ce que vous pouvez nous dire
06:05de la chaîne de financement
06:06du secteur des biotech ?
06:08Et là, je fais appel
06:09à votre profil hybride, Karine,
06:10il faut le dire,
06:11et c'est vrai qu'on en trouve
06:11beaucoup dans ces métiers
06:12de tech en général,
06:14très technologique,
06:14mais dans la santé,
06:15dans la biotech.
06:16Les anglo-saxons ont l'habitude
06:18d'avoir une casquette de PhD
06:19d'un côté,
06:20une casquette de financier
06:21de l'autre.
06:21C'est votre cas.
06:22Vous êtes ingénieur au départ.
06:25Vous avez passé de nombreuses années
06:26également dans le monde
06:27de la finance
06:27et du capital risque,
06:29en l'occurrence,
06:30à travers Crédit Mutuel Innovation,
06:31si je ne dis pas de bêtises,
06:32Karine, entre autres.
06:33À la fin, oui.
06:35Qu'est-ce que cette expérience
06:36vous apporte
06:38et quels constats
06:39est-ce qu'elle le permet
06:40d'être dressée
06:41sur la chaîne
06:44de financement
06:45des biotechs françaises ?
06:46Ma petite expérience personnelle,
06:47ça fait 15-20 ans
06:48que je suis les marchés,
06:48j'ai connu la vague
06:49d'introduction en bourse
06:50des années 2010,
06:52tous ces superbes projets
06:53de biotech
06:53et de biotech installés
06:55qu'on a vus arriver
06:56à la bourse de Paris,
06:57des histoires
06:58et des aventures incroyables
06:59et tous les gens
06:59qui venaient en parler
07:00étaient des gens incroyables
07:01et parlaient d'aventures
07:02incroyables.
07:03J'ai quand même l'impression
07:04que la bourse
07:05n'est pas faite
07:06pour tous les projets
07:07de biotech,
07:08en tout cas
07:08des stades de maturité,
07:10parfois qui n'étaient pas
07:11assez importants
07:12pour que la bourse
07:13comprenne bien aussi
07:14peut-être cet écosystème.
07:17Est-ce que c'est votre sentiment
07:18et est-ce qu'on a trouvé
07:19depuis,
07:20en 10-15 ans,
07:21est-ce qu'on trouve
07:21des alternatives
07:22de financement
07:23qui correspondent mieux
07:25aux besoins
07:26de ce secteur
07:27et d'une entreprise
07:27en l'occurrence
07:28comme la vôtre ?
07:29Avant de parler
07:30plus largement,
07:31je vais parler d'abord
07:31d'OncoDesign.
07:32On était,
07:33Crédit Mutuel Innovation,
07:34actionnaire d'OncoDesign
07:35au moment de la cotation
07:36qui a eu lieu en 2014.
07:38Et pourquoi on a coté
07:39OncoDesign ?
07:40Parce qu'on ne trouvait pas
07:40d'investisseurs
07:41qui voulaient aller
07:41dans ce business model mixte
07:43que j'ai expliqué
07:43avec une partie service,
07:44une partie biotech.
07:46Donc, on n'a pas trouvé
07:46de financier qui voulait faire ça
07:48donc on a introduit
07:48OncoDesign en bourse.
07:51Le parcours a été assez moyen
07:53puis après a augmenté
07:54et il y a eu une plus-value
07:55importante au moment de la sortie.
07:57Très bien.
07:582014, on était déjà un peu
07:59à la fin de la vague
08:00dont vous parlez.
08:01Aujourd'hui,
08:02si je parle d'OncoDesign,
08:03Precision Medicine,
08:04nous, on a fait
08:04deux levées en bourse.
08:06La première de 8 millions d'euros
08:07sur laquelle nous,
08:08le management,
08:09on a mis 5 millions
08:09et celle-là,
08:11elle a été sursouscrite.
08:12La deuxième,
08:13on a eu beaucoup,
08:14beaucoup de mal
08:15à trouver 2 millions d'euros.
08:16Beaucoup de mal.
08:17Via les marchés de capitaux.
08:18Via les marchés de capitaux.
08:19Alors qu'on avance,
08:19alors que nos phases cliniques
08:20se passent bien,
08:21alors que tout se passe
08:21tel qu'on l'avait prévu.
08:22Il n'y a rien qui ne se passe pas
08:24quand on l'avait prévu
08:24et on a eu beaucoup de mal
08:26à lever des fonds.
08:26Donc nous,
08:27ce qu'on a depuis le départ
08:28cherché,
08:28c'est avoir du financement public
08:30et avoir des revenus industriels.
08:31Donc on a eu des partenariats,
08:32notamment avec le laboratoire Servier,
08:34ce qui nous a donné de l'argent.
08:36On a également un emprunt,
08:38ce qui est suffisamment rare
08:39pour être noté.
08:40Et ça,
08:41c'est grâce à ce qui s'est passé
08:42avec EncoDesign
08:43et notamment la reconnaissance
08:44de Philippe Gênes,
08:45le CEO d'EncoDesign
08:46et d'EncoDesign
08:47dans la région de Dijon
08:50qui permettent
08:51aux banques de Dijon
08:51de financer l'entreprise.
08:53Si on parle plus généralement,
08:54moi ce qui est drôle,
08:55c'est que j'ai fait 20 ans
08:56de capital risque,
08:58quand même,
08:58alors ça ne me rajeunit pas,
08:59je vous remercie,
08:59mais quand même.
09:01Il y a le temps de voir des cycles,
09:03comme ça, c'est bien.
09:03Alors justement,
09:04ce qui est intéressant,
09:05c'est que les entreprises,
09:07deux des entreprises
09:07qui aujourd'hui
09:08font beaucoup parler d'elles,
09:09moi je les ai financées.
09:10Alors ?
09:10Et je les ai financées
09:11Nanobiotics et Médincelle.
09:13Donc Nanobiotics,
09:14je les ai financées en 2005.
09:16On parle d'il y a 20 ans.
09:18Et c'est aujourd'hui
09:19que ça commence à payer en fait.
09:20Alors il y a eu des moments
09:21où ça a payé,
09:22il y a eu des moments,
09:22si on parle juste du cours de l'action,
09:24il y a eu des moments
09:25où c'est remonté,
09:25puis c'est redescendu,
09:26puis là ça remonte.
09:27Mais Médincelle,
09:28c'est un peu différent
09:28parce qu'ils se sont cotés
09:29il y a moins longtemps
09:30et nous on était au capital
09:32au moment où ils se sont cotés.
09:33En fait,
09:33on est rentré au capital
09:34pour les accompagner
09:35dans la cotation.
09:36Et ils ont du chiffre d'affaires,
09:39un partenariat avec Teva,
09:40ils ont des choses
09:41que les autres n'ont pas forcément.
09:43Mais j'ai investi aussi
09:44à l'époque chez DBV
09:45qui a aussi eu un parcours
09:47un petit peu chaotique en bourse
09:50avec parfois plus d'un milliard
09:51et parfois autre chose.
09:53Et donc moi je pense
09:54que le marché boursier,
09:55en tout cas en France,
09:57ne fonctionne pas très bien.
09:59Alors il fonctionne
09:59encore moins bien
10:00pour des petites entreprises
10:01comme la mienne,
10:02encore moins bien,
10:04mais même pour des grosses entreprises
10:05quand on voit
10:05ce qu'il a fallu
10:06que Danobiotics fasse
10:08ou que Médincelle prouve
10:09pour que ça fonctionne,
10:11c'est quand même compliqué.
10:12Après,
10:12la réalité c'est que...
10:13C'est le marché boursier
10:14qui ne fonctionne pas
10:14ou ce sont les acteurs
10:16qui font le marché boursier,
10:17à savoir les gestionnaires d'actifs,
10:20les fonds d'investissement
10:21qui ont du mal
10:22à comprendre ce que vous faites.
10:24Est-ce qu'il y a un manque
10:24d'expertise ?
10:26Et là,
10:26je ne veux pas vous mettre
10:28en porte-à-faux, Karine,
10:29mais est-ce qu'il y a
10:30un manque d'expertise aussi
10:31dans les acteurs
10:32qui font la bourse
10:33en France ?
10:34Je pense qu'il y a
10:35très peu d'acteurs
10:36spécialisés biotech.
10:38C'est ce que j'entends
10:38depuis 10-15 ans.
10:39Oui, oui,
10:40et que les généralistes
10:41ont beaucoup investi
10:42en biotech,
10:42notamment au moment du Covid,
10:44se sont pris quand même
10:45beaucoup de pertes,
10:46parce que ça ne marche pas toujours,
10:48la biotech,
10:48il faut quand même le savoir,
10:49c'est risqué.
10:51Et du coup,
10:51ne reviennent pas
10:52et font une généralité
10:55sur, lui,
10:55ça n'a pas marché.
10:56Aujourd'hui,
10:57on a une grosse réussite
10:58qui est à Bivax.
10:59À Bivax,
11:00ils ont enlevé des fonds
11:01aux Etats-Unis.
11:02Parce qu'ils n'ont
11:02sans doute pas trouvé...
11:03Alors,
11:04il y a évidemment
11:04des fonds français,
11:05notamment un crossover
11:06qui les a accompagnés.
11:07C'est une question de taille,
11:08quand on cherche
11:09à lever quand même
11:10beaucoup de fonds
11:10à partir d'un certain niveau,
11:11j'imagine que...
11:12Oui,
11:12mais même indépendamment de ça,
11:14il y a Marc de Garidel
11:15qu'on connaît tous
11:16et qui est tout à fait remarquable
11:18et qui a déjà
11:19des expériences américaines.
11:20Donc,
11:20ça a aidé beaucoup
11:21à lever des fonds.
11:22Mais il n'empêche qu'en France,
11:24ils n'ont pas réussi
11:25à faire ce qu'ils voulaient faire.
11:26Donc,
11:27il y a une taille de marché,
11:29il y a un manque d'expertise,
11:30il y a un manque
11:30de prise de risque.
11:31Alors après,
11:33capital risque,
11:33reste du capital risque.
11:34Il faut prendre des risques.
11:35Oui.
11:36En anglais,
11:36on dit venture.
11:37C'est l'aventure.
11:38C'est ça.
11:38En français,
11:39on dit le risque.
11:40C'est ça.
11:40C'est déjà une différence.
11:42Ça montre déjà
11:43la différence culturelle.
11:44Merci beaucoup, Karine,
11:45d'être venue parler
11:46Donco Design PM.
11:47Je le rappelle quand même,
11:48lauréat de la HealthTech
11:49de l'année
11:50à l'occasion des trophées
11:50de l'innovation
11:51organisés ce mois-ci
11:52par LBPM.
11:53Et merci d'avoir partagé
11:54votre expertise aussi
11:55sur la question du financement
11:56du secteur de la biotech
11:58en France.
11:58Karine Lignel,
11:59directrice générale déléguée
12:01et chief operating officer
12:02Donco Design PM,
12:03était l'invité
12:04de ce dernier quart d'heure
12:05de SmartPulse.
12:05Sous-titrage Société Radio-Canada
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