Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 jours
Avec David Lisnard, maire de Cannes, président de l'AMF, vice-président des Républicains et président de Nouvelle Energie

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##L_INVITE_POLITIQUE-2025-11-19##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00En direct du Salon des Mers à Paris, Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
00:09Et votre invité Jean-François Aquili, c'est David Lysnard, maire de Cannes et président de l'Association des Mers de France et président de Nouvelle Énergie.
00:18Bonjour à vous David Lysnard. Bonjour.
00:20Et merci de répondre aux questions de Sud Radio ici au stand de la Confédération des Buralistes.
00:25David Lysnard, les Français se sont réveillés avec une nouvelle hausse d'impôts.
00:30La taxe foncière va augmenter pour 7,4 millions de logements.
00:34En clair, les experts de Bercy vont ajouter des mètres carrés en prenant en compte des éléments de confort,
00:39raccordement à l'eau, la petite baignoire, le petit WC.
00:42C'est 466 millions d'euros d'impôts supplémentaires. Qu'est-ce que vous dites ce matin ?
00:47Que les impôts, il y en a trop. C'est pour ça que je les baisse dans ma commune, puisque j'ai baissé...
00:52Le foncier bâti 3,6% cette année, qu'on n'a jamais augmenté les taux et qu'on baisse la dette
00:57dans une ville où il y a un taux de pauvreté très élevé parce qu'on a fait des gains de productivité.
01:02Je dis que parallèlement, Bercy prévoit officiellement de prélever 4,4 milliards supplémentaires
01:09sur les finances des collectivités. Je ne parle pas d'économie, je parle de prélèvement supplémentaire
01:13d'un impôt sur les collectivités qu'on évalue au moins à 7 milliards et demi.
01:18Bref, que chaque année, on voit s'amplifier les causes qui produisent les effets du déclassement français.
01:26C'est-à-dire qu'on est à un niveau de prélèvement obligatoire d'impôts et de charges les plus élevés du monde
01:31qui entravent l'activité économique, la prospérité, le pouvoir d'achat, le revenu des Français, l'investissement
01:40et qu'on est dans une spirale infernale qu'il faudra inverser profondément
01:44et que parallèlement, des services publics se dégradent. Donc cette spirale, elle est destructrice.
01:48David Disnard, ce demi-milliard, ces 466 millions de la taxe foncière,
01:53ils vont quand même entrer dans les caisses des communes, des départements.
01:56C'est un peu contradictoire. C'est quand même un bon impôt pour vous, du coup ?
02:00Non mais c'est pas... Pour moi, moi je suis un habitant. On n'a rien demandé.
02:04Enfin voilà. Donc c'est un ajustement. Alors tous les ans, à Bercy, on voit les bases réévalues des immeubles.
02:10Là, ça semble beaucoup plus massif. C'est-à-dire qu'il y a des catégories d'immeubles
02:13qui sont la base sur laquelle s'applique un taux. Et le taux, la commune ne décide que du taux.
02:19Les bases, c'est l'État. Après, les recettes, elles rentrent, elles rentrent.
02:23Mais ce que je veux dire, c'est qu'on le découvre. Peut-être que c'est opportun au moment du Congrès des maires
02:29de dire que vous aurez une recette supplémentaire. Mais parallèlement...
02:33Vous pensez que ça tombe opportunément parce qu'il y a le Congrès des maires ?
02:36Peut-être. Mais en tout cas, le hasard fait bien les choses. Mais il les fait mal pour les contribuables, en tout cas.
02:41Mais parallèlement, je le répète, des prélèvements supplémentaires...
02:45Par exemple, il va y avoir une augmentation de la taxe générale sur les activités polluantes.
02:50Tenez-vous bien. L'État va augmenter cette taxe qu'il perçoit de 60% d'ici 2030, en 5 ans.
02:58Cette taxe, elle va être maintenant... Ils augmentent la base. C'est-à-dire que ça va être payé par les unités de traitement des déchets.
03:03Les traitements des déchets, c'est une obligation de compétence du bloc communal.
03:08Donc ça veut dire quoi ? Qu'on va devoir digérer cette taxe au moment où on nous dit qu'il faut faire plus d'unités de traitement des déchets
03:14pour la fameuse transition écologique. Donc on voit ces injonctions contradictoires.
03:18À la fin, elles se font toujours au détriment des contribuables. Et c'est ce qui est en train de flinguer le pays.
03:22David Lissnard, est-ce que vous regrettez la taxe d'habitation supprimée par Emmanuel Macron ?
03:28Moi, en tant qu'habitant, je ne regrette pas de ne pas la payer.
03:31En tant que maire ?
03:33Non, mais en tant que citoyen, ce que je constate, c'est que ce qu'avait dit l'AMF à l'époque s'est concrétisé.
03:39C'est-à-dire que les impôts ont quand même augmenté.
03:40Moins il y a d'impôts locaux, plus il y a d'impôts en France. Pourquoi ?
03:43Parce que l'État a recentralisé, a fait du centralisme. Il a recentralisé la fiscalité.
03:49Si parallèlement à la suppression de la taxe d'habitation, il y avait eu moins de fiscalité, moins de charges,
03:54on aurait pu dire au moins que ça sert à quelque chose.
03:56Sauf que parallèlement, on atteint 44% de la richesse produite en fiscalité en France.
04:00Non, mais c'est très important. C'est très important. Parce que ça ne marche pas.
04:04Le centralisme n'a jamais fonctionné.
04:06Aujourd'hui, il y a un excès de centralisme. Ce n'est pas de la baisse de fiscalité.
04:09C'est un jeu de bonnes taux. On enlève un impôt local, on dit qu'on va le compenser.
04:14L'État s'est mis une balle dans le pied budgétaire de 25 milliards par an.
04:17Et en réalité, on augmente d'autres impôts, les CSG, les TVR, etc.
04:21C'est ce système-là qui, à mes yeux, est obsolète.
04:26L'excès de centralisme crée de la bureaucratie, crée de la déperdition fiscale.
04:31Et fait qu'on nous annonce des baisses d'impôts depuis 10 ans.
04:35Et les impôts augmentent depuis 10 ans, globalement.
04:38David Disnard, en 2027, qu'est-ce qu'il faut faire ?
04:40Est-ce qu'il faut faire de la tronçonneuse comme Milaï ?
04:43Il faut réduire les dépenses, évidemment.
04:46Ce n'est pas une fin en soi, la réduction des dépenses.
04:48Mais c'est la seule façon de recréer des flux économiques positifs
04:51qui vont permettre ensuite de réalimenter les services publics.
04:54Alors ce que je dis, ça paraît contre-intuitif.
04:56Mais la France a le record du monde de la dépense publique.
05:00C'est presque 6 euros sur 10 de création de richesses
05:03qui partent en dépenses publiques.
05:05Et parallèlement, on a des urgences hospitalières publiques
05:07qui sont sinistrées, des services...
05:10On manque de magistrats, on manque de gardiens de prison, etc.
05:15Pourquoi ? Parce qu'on a beaucoup plus de fonctions administrantes qu'ailleurs.
05:18C'est-à-dire que là où, pour ce qui fait tourner la machine administrative,
05:22il faut 24% des effectifs en Europe,
05:25nous, il en faut 34%.
05:26C'est 10 points d'écart, c'est ce qu'on paye en trop d'impôts,
05:29c'est ce qu'on paye en trop de dépenses
05:30et c'est ce qui se fait au détriment de l'activité économique.
05:33Il faut relancer les flux de prospérité.
05:35C'est la prospérité, la production qui fera la redistribution.
05:38Or, en France, depuis des années,
05:39on est dans une société de consommation et de distribution
05:41avant la prospérité.
05:42C'est pourquoi on perd des parts de marché,
05:44on se désindustrialise, contrairement à tout ce qu'on nous raconte.
05:47On a des commerces en difficulté, des artisans en difficulté, etc.
05:49Vous parliez des 4,7 milliards réclamés aux collectivités en 2026.
05:55Il risque de ne pas être voté.
05:56Oui, je ne sais pas. Il faut demander aux parlementaires.
05:58Et ça, ça ne vous inquiète pas, ça ?
06:01Moi, ce qui m'inquiète, c'est de voir la dégradation budgétaire.
06:05Les Républicains risquent de ne pas voter le budget.
06:07Oui, moi, je ne le voterai pas tel qu'il est,
06:09puisque c'est un budget qui est d'inspiration totalement étatiste.
06:14Donc, c'est le contraire de ce que je pense.
06:16Et je trouve que ce mantra d'espèce de chantage à la stabilité
06:20avec tout le vocable infantilisant,
06:22en responsabilité, en responsabilité,
06:25si c'est pour voter des trucs auxquels on ne croit pas,
06:27moi, je suis désolé, la vie politique, c'est aussi des convictions.
06:31Il serait quand même paradoxal de dire
06:32pour que ceux que l'on combat n'arrivent pas au pouvoir,
06:35on fait leur politique.
06:36Et la politique fiscaliste, qui est absurde.
06:42Vous voyez bien qu'on est à l'agonie d'un système,
06:44que depuis la dissolution, ça a amplifié cette agonie.
06:47Tout ce que je disais, pour ma part, depuis un an, se confirme.
06:50Et qu'on a un jeu politique qui consiste à dire, pour certains,
06:53la stabilité, c'est notre stabilité au pouvoir,
06:55et accepter toutes les autres instabilités,
06:58y compris fiscales, y compris sociales.
07:00Enfin, quand vous voyez que les députés macronistes
07:03ont voté avec le Rassemblement National,
07:04la suppression de la réforme des retraites,
07:07c'est d'une démagogie, c'est un renoncement
07:09à tout ce qu'ils nous ont dit pendant des années.
07:11Et ça, ça fait beaucoup, beaucoup de mal à la parole publique,
07:13mais ça fait beaucoup de mal au pays.
07:14Parce qu'on est en train de plomber les actifs actuels
07:17et les générations futures, les jeunes.
07:19Vous réclamez toujours le départ d'Emmanuel Macron, David Lissnard ?
07:21Je ne réclame pas.
07:22Je dis que je ne vois pas d'autre solution
07:23pour retrouver un cycle sain, électoral,
07:28dans l'esprit gaullien de la Ve République,
07:30qui aurait été un départ différé.
07:32Plus le temps passe, moins c'est plausible, hélas.
07:35Mais après la dissolution, de dire, écoutez,
07:36dans un an, je démissionnerai, ça vous laisse le temps
07:38de vous organiser, ça vous laisse le temps
07:40de faire une compétition électorale, etc.
07:42Mais vous voyez, Jean-François Quilly,
07:44j'aurais tellement aimé aujourd'hui
07:45qu'on parle de ce qui fait 99% de notre quotidien
07:48aujourd'hui en tant que maire.
07:49De ce que l'on rencontre face,
07:50les problèmes de logement.
07:52Non mais vous voyez, on est au salon des maires,
07:53on est au congrès des maires,
07:54et on me demande toujours de commenter.
07:55Mais c'est pas ça le centre du jeu.
07:58Le centre du pays aujourd'hui,
07:59c'est ce qu'on vit dans nos commerces,
08:00c'est ce qu'on vit dans nos entreprises,
08:01c'est ce qu'on vit dans nos communes.
08:03Et c'est ce dont on parle ici, au congrès des maires.
08:066 maires sur 10 se représentent,
08:07j'ai envie de vous dire, seulement 6 sur 10.
08:12Alors, oui, il y a un peu de tout ça.
08:16C'est quand même un pourcentage supérieur à il y a 6 ans.
08:19Il y a plus de maires qui disent se représenter
08:22qu'il y a 6 ans.
08:23J'ai comparé les études hier.
08:25Mais il faut comprendre que ça arrive après un mandat
08:27où il y a eu plus de 40 démissions de maires par mois.
08:31C'est-à-dire 4 fois plus qu'il y a 20 ans.
08:33Tout simplement parce que la difficulté à agir a augmenté.
08:38À cause de ce que j'évoquais tout à l'heure,
08:39cette sur-bureaucratie qui coûte cher aux contribuables,
08:42qui pénalise les usagers et qui entrave ceux qui servent le public.
08:46Les fonctionnaires, les élus, etc.
08:48Donc, la spirale infernale de la bureaucratie,
08:51de la sur-réglementation,
08:53elle produit une crise de la démocratie.
08:56C'est-à-dire une crise de l'exécution des choses.
08:58Une crise du pouvoir.
08:59Et donc, oui, le maire reste la figure de la République,
09:03de loin la plus populaire.
09:04Ça a encore augmenté par rapport aux ministres, aux députés, aux sénateurs.
09:07Parce qu'on est des habitants, parmi les habitants,
09:09je dis toujours qu'on est des praticiens du quotidien
09:11et des urgentistes de la République.
09:12On l'a vu, crise du Covid, inflation.
09:15Il a fallu gérer les cantines scolaires avec 15% d'inflation
09:17sur les produits alimentaires il y a deux ans.
09:20Mais pas de crise de vocation, vous dites ?
09:21Je ne pense pas.
09:22Je crois qu'il y a encore un élan civique en France local.
09:25On sera fixé dans trois mois.
09:27Vous avez entendu l'appel du père de Mehdi,
09:30qui est assassiné à Marseille.
09:32Il a eu les obsèques hier, sous haute protection,
09:34policière avec le raide, David Lissnard.
09:36Le père qui a dit, mon fils de 20 ans est parti pour rien.
09:39Il y en a marre, monsieur le président.
09:41Il faut travailler ensemble.
09:42Qu'est-ce qu'on fait face au narcotrafic ?
09:45Ce père a évidemment raison.
09:46Au-delà de sa peine immense et individuelle
09:48d'avoir perdu un enfant.
09:49C'est ce qu'il y a de pire dans la vie, évidemment.
09:52Nous avions alerté depuis des années ici.
09:54Vous le savez, vous.
09:55Sur le narcotrafic, on ne nous écoutait pas vraiment
09:57comme on alertait sur la crise du logement,
09:59comme on alertait sur le protoxyde d'azote aujourd'hui.
10:01Bref, il y a six ans, j'avais dit, attention,
10:04la drogue est en train d'envers les campagnes aussi.
10:06La ruralité, c'est une réalité.
10:09Et puis l'année dernière, on a organisé ce grand débat.
10:11Il y a exactement un an au Congrès des maires,
10:13on a fait venir les ministres.
10:14Bruno Rotailleux était venu.
10:16Nicolas D'Aragon aussi.
10:17Et avec les sénateurs blancs et Étienne Blanc,
10:20qui avait tiré la scène d'alarme, et Blanc.
10:22Il en a découlé.
10:22La loi sur les trafics est une bonne loi.
10:24Mais comme toujours en France, il faut exécuter les choses.
10:27Moi, ce qui me frappe, la différence entre le monde privé
10:29d'où je viens et le monde public,
10:31il y a de l'intelligence partout, de l'intégrité, etc.
10:33Mais c'est le sens de l'exécution des choses.
10:35C'est-à-dire comment on concrétise les choses.
10:37Il faut que le parquet anti-stupéfiant qui va être mis en œuvre
10:40au mois de janvier ait les moyens d'exister.
10:43Je pense que c'est une très bonne mesure.
10:44Et puis, il faut qu'on nous écoute.
10:45Quand on alerte sur le fait que dans une rue, dans une ville,
10:48tout d'un coup, on a 10 barbeurs qui ouvrent,
10:5110 pizzerias vides, qui déclarent du chiffre d'affaires.
10:54Alors qu'il n'y a personne dedans.
10:56Et qu'on dit, attention, c'est du blanchiment.
10:57C'est là qu'il faut les frapper, le narcotrafic.
10:59C'est le blanchiment.
11:01C'est aussi les familles.
11:02Moi, je le dis, il y a entre 220...
11:04D'après le rapport parlementaire,
11:06il y a entre 220 000 et 250 000 personnes
11:07qui vivent des stupéfiants en France.
11:09C'est-à-dire que c'est plus que tous les effectifs
11:11de la police nationale et de la gendarmerie réunis.
11:14Le narcotrafic, c'est au moins 7 milliards de chiffre d'affaires.
11:16Je pense que c'est nettement sous-évalué.
11:17C'est quasiment le budget de la justice.
11:20Donc, il faut s'attaquer aux familles aussi
11:22qui sont complices.
11:24Il n'y a pas toutes, mais plein de familles sont complices
11:26des gamins dealers.
11:28Elles font du chouf, du recel, etc.
11:30Il faut libérer...
11:32Il faut que la société arrête de subventionner le trafic.
11:36Mais bien sûr, quand on donne des logements sociaux aux trafiquants,
11:38c'est débile.
11:39C'est la réalité.
11:41J'ai obtenu du parquet et de la CAF
11:43qu'on enlève les allocations familiales
11:45aux délinquants récidivistes et aux trafiquants récidivistes
11:48dans la commune.
11:49J'attends une évaluation de cela.
11:51Ce n'est pas ça qui va régler le problème.
11:52Mais au moins, qu'il y ait une culture...
11:54Que la société ait une culture de la lutte contre le narcotrafic.
11:57Et puis, il y a bien sûr tous les réseaux internationaux.
12:00Tout le cannabis qui vient du Maroc,
12:01la cocaïne qui vient d'Amérique latine,
12:03le phentamine, les drogues de synthèse
12:06qui sont produites en France, mais aussi du Benelux.
12:07Donc, il y a un travail diplomatique.
12:09Et enfin, les consommateurs.
12:11Frapper les consommateurs.
12:12Bien sûr, moi, je vois tous les mecs qui se lajouent mondain.
12:14Je les vois bien, y compris pendant des grands événements dans ma commune.
12:18Maintenant, dès qu'on arrête un dealer,
12:19l'APM arrête un dealer.
12:21Avant, il n'y avait que du shit, il n'y avait que du cannabis.
12:22Maintenant, il y a toujours de la cocaïne.
12:24Et que ces gens-là, quand ils prennent de la cocaïne,
12:27ils se disent qu'ils sont co-responsables de la mort de ce jeune homme,
12:30qu'ils sont co-responsables de la mort de ce gamin de 12 ans.
12:32Enfin, mince, quoi !
12:34C'est plus possible.
12:37Et ça, ça dépend d'une vraie acculturation.
12:42Et puis, il faut bien comprendre que si ces mafias se développent,
12:45c'est parce que l'État est faible, a été faible, a été absent.
12:47Que l'État arrête de s'occuper de toutes nos vies.
12:51Que l'État arrête de vouloir tuteliser nos communes et nos vies privées et nos entreprises.
12:54Et qu'il s'occupe de ce pourquoi il a été inventé.
12:57C'est-à-dire l'ordre, la justice, la sécurité.
13:01Quant à Emmanuel Macron, je rappelle qu'il n'a plus de majorité.
13:04Et qu'aujourd'hui, on a une succession de postures.
13:06Mais j'arrêterai là ce propos.
13:08Appel lancé. Merci à vous, David Lissnard.
13:09Merci beaucoup de cet accueil.
13:10Et merci de la présence sur le salon des maires.
13:12Sur le salon de la France du pays réel.
13:16Voilà, c'est une bonne conclusion.
13:17Merci Jean-François Aquili, David Lissnard.
13:20Jean-François Aquili, on vous retrouvera tout à l'heure.
13:22Justement en direct du salon du pays réel.
13:25Comme l'a dit David Lissnard.
13:27Avec le maire de Montpellier.
13:30Qui sera invité tout à l'heure à 9h.
13:32Ensuite, nous entendons les buralistes.
13:35Sur cette histoire de trafic.
13:37C'est-à-dire un paquet de cigarettes sur cinq.
13:39Aujourd'hui et beaucoup plus.
13:40Même par endroit.
13:41Et vendu sur le marché de la contrebande.
13:44On va réagir dans un instant.
13:46Sur ce qui a été dit.
13:47Il faut remettre de l'ordre.
13:49La justice.
13:50Il faut traquer les consommateurs de cocaïne.
13:52A dit David Lissnard.
13:54Qu'est-ce que vous en pensez ?
13:55J'aimerais vous entendre.
13:57Et puis on va revenir aussi avec Elisabeth Lévy.
13:59Eric Revelle.
14:01Sur d'autres sujets qui sont dans l'air aujourd'hui.
14:04Emmanuel Macron.
14:05Qui veut s'attaquer aux réseaux sociaux.
14:08Il y a une semaine.
14:08Tous les mercredis maintenant.
14:09Il fait un petit détour en France.
14:11Il était à Toulouse la semaine dernière.
14:13Il va à RAS aujourd'hui.
14:14Il veut s'attaquer aux réseaux sociaux.
14:16Qui sont une menace pour la démocratie.
14:18Qu'est-ce que vous en pensez ?
14:20Vous êtes d'accord ?
14:21Ou alors vous estimez qu'on veut baïonner ?
14:23J'aimerais vous entendre sur ce sujet.
14:25Il y en a bien d'autres.
14:25Sous-titrage Société Radio-Canada
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations