- il y a 4 jours
Avec Sylvain Maillard, député EPR de Paris
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NewsTranscription
00:01Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
00:07Jean-François Aquili, vous recevez ce matin l'un des macronistes de la première heure, Sylvain Maillard, député EPR de Paris.
00:15Bonjour Sylvain Maillard.
00:16Bonjour Jean-François Aquili.
00:17Avant d'évoquer ce gouvernement Le Cornu 2, vous arborez au revers de votre veston le petit nœud jaune.
00:25Sept otages déjà libérés ce matin en Israël, une vingtaine encore vivant.
00:28Les autres vont suivre, y compris les dépouilles de ceux qui sont morts.
00:33Qu'est-ce que vous ressentez ce matin ? Vous êtes beaucoup investi dans les otages.
00:36C'est une journée extraordinaire.
00:38Extraordinaire parce que parfois on n'y croyait plus.
00:43C'est aussi le début peut-être d'un processus extrêmement impactant au proche orien.
00:48On espère évidemment, il y a un cessez-le-feu, d'ailleurs on n'en parle pas suffisamment, un cessez-le-feu.
00:52Et la libération des otages, qu'on rende aussi les corps aux familles, ça permet d'envisager d'autres phases.
01:01Et entre autres, peut-être une résolution pacifique et politique du conflit au Proche-Orient.
01:06Ce serait quand même une journée extraordinaire.
01:08Je suis très heureux de pouvoir, je l'espère aujourd'hui, enlever ce nœud pour qu'il soit remisé et qu'on n'en parle plus.
01:16Ce n'est pas fait. 2000 prisonniers palestiniens libérés de l'autre côté, c'est indéniablement un succès pour Donald Trump ?
01:25Évidemment. L'impulsion américaine est ce qui a permis de trouver enfin une solution.
01:31Il a mis une pression très très forte sur le Hamas, mais il a mis une pression très forte aussi sur le gouvernement israélien.
01:37Et c'est grâce à cette action conjuguée des deux côtés, parfois peut-être un peu brutale même dans les discussions,
01:44mais tant mieux, parce qu'au fond, c'est ce qui est en train de débloquer la situation.
01:47Est-ce que va souligner, j'imagine, Emmanuel Macron qui sera en Égypte aujourd'hui ? C'est un succès américain ?
01:54Oui, c'est un succès américain. Moi, j'ai toujours, je ne vais pas faire de langue de bois, j'étais contre le fait qu'on reconnaisse la Palestine.
02:02C'est pour ça que je vous pose la question.
02:03Je l'ai porté publiquement. Je note que l'impulsion quand même française a probablement permis,
02:11et moi, je veux saluer aussi le travail du président de la République là-dessus,
02:14parce qu'il a remis vraiment sur le devant de la scène une résolution politique du conflit.
02:20Mais c'est vrai que c'est le poids américain qui change tout.
02:23Et nous verrons bien pour la phase 2 de ce plan Trump.
02:25Sylvain Maillard, la question se pose ce matin.
02:27Un nouveau gouvernement, le cornu 2, mais pour combien de temps ?
02:31Je n'en sais rien, Jean-François Kili. Ce n'est pas moi qu'il faut le demander, c'est aux socialistes.
02:35C'est les socialistes qui ont la clé de la suite.
02:37Ils ont la clé parce que c'est eux qui décideront, au fond, s'ils veulent que nous débattions d'un budget.
02:44Le budget va être déposé sur le bureau de l'Assemblée nationale demain, après le Conseil des ministres.
02:49Si on a un budget pour les Français, ou bien s'ils préfèrent une crise politique.
02:54D'autant plus que le Premier ministre a quand même largement ouvert les vannes
02:58en disant que nous pourrions parler de tout durant ce budget, et qu'il n'y avait rien de tabou.
03:03Et donc, je suis un peu surpris, en fait, de la position des socialistes.
03:07Vous êtes inquiet, Sylvain Maillard, comme tous les députés, tous le confient.
03:10Vous êtes inquiet, il y a cette menace de dissolution qui arrive à terme.
03:14Je vous pose la question, parce qu'en fait, tout ça, ça tient sur un seul mot.
03:18Vous êtes d'accord ?
03:19Suspension, suspension de la réforme des retraites.
03:21Il y aura demain, à 15h, la déclaration de politique générale du Premier ministre Sébastien Lecornu.
03:29« Oui ou non, prononcera-t-il la suspension de la réforme en question ? »
03:33S'il la suspend, le Parti Socialiste n'appuie pas sur le bouton.
03:37Et inversement, ça tient à ça, suspension.
03:40Écoutez, les socialistes ont toutes les semaines des nouvelles exigences.
03:43Il y a aussi, j'ai entendu ce matin, ils voulaient absolument qu'il y ait une taxe Zuckmann.
03:47Je ne suis pas sûr que ce soit aussi clair que ça, ce qu'ils veulent.
03:50En tout cas, ce qu'a dit le Premier ministre, c'est qu'il voulait...
03:52Il était ouvert à ce qu'on recommence un débat, en tout cas qu'on parle des réformes des retraites,
03:59où il n'y a pas de tabou de notre côté sur les réformes des retraites.
04:02On dit juste une chose, on a porté une réforme qui était impopulaire.
04:06Parce que c'est une réforme qui demande à ce qu'on travaille tous un peu plus collectivement.
04:10Mais qui est évidemment une réforme qui est dure, dans le sens où on demande un effort supplémentaire.
04:15C'est-à-dire en France, ce qu'on adore, c'est faire des réformes qui coûtent de l'argent
04:18et qui ne demandent pas d'efforts. Il faudra faire des efforts.
04:21Il faudra faire des efforts parce qu'on a la démographie d'un pays occidental.
04:25Il faudra faire des efforts parce que le monde a changé, que le monde avance extrêmement vite.
04:29Moi, j'ai la chance de beaucoup voyager. Je préside le groupe d'amitié France-Chine.
04:34Et donc, je suis régulièrement en Chine. Ça va très très vite.
04:37Et nous, nous sommes focus sur un débat, les retraites.
04:40On ne parle pas d'avenir pendant ce temps-là.
04:42L'Allemagne va passer à 67 ans.
04:44Ça veut dire beaucoup de choses.
04:45L'Allemagne va passer à 67 ans, Sylvain Maillard.
04:47Et un rapport parlementaire allemand propose que ce soit...
04:52qu'on arrive jusqu'à 73 ans, d'ici une échéance de 15 ans.
04:57On en est là, en fait. On a un système.
04:59Je vais vous dire, Jean-François Akili, offens-y un débat au Parlement.
05:03Parce qu'une réforme des retraites n'est jamais aboutie, surtout...
05:05Ce sera par du budget, c'est un débat à part.
05:06Ou en parallèle.
05:08Nous, nous allons porter des propositions extrêmement structurantes.
05:12Nous voulons la capitalisation.
05:14Nous voulons faire en sorte de sortir de cette question sur l'âge,
05:18qui est une question, au fond, qu'on a voulu traiter la première fois,
05:22quand on a fait la première réforme des retraites avec Emmanuel Macron,
05:25qui n'a pas pu aboutir.
05:26Mais au fond, chacun devrait choisir le moment où il veut partir à la retraite.
05:30C'est ça que nous allons porter.
05:31Mais reconnaissez, Sylvain Maillard, que si Sébastien Lecornu dit
05:34« Je suspends la réforme des retraites »,
05:36à vos yeux, c'est une trahison ?
05:39Non, il n'y a pas de question de trahison.
05:42C'est la seule réforme que nous retenons du double quinquennat d'Emmanuel Macron.
05:46Ça veut dire aussi, tout simplement, qu'il y a une partie,
05:49et probablement majoritaire des députés,
05:51qui, au fond, n'arrivent plus à porter une réforme
05:54qui demande des efforts.
05:56Ça veut dire beaucoup de choses sur la politique française.
06:00Moi, je pense que si on doit retourner,
06:02il doit y avoir un débat.
06:03On ne doit pas se suspendre, on doit avoir un débat.
06:05Et ce débat, il est intéressant,
06:07et nous, nous porterons des propositions fortes
06:09parce qu'il faut réformer notre système de retraite
06:11de façon plus forte.
06:12En réalité, la retraite à 64 ans,
06:15c'était le moindre des efforts qu'il fallait que nous fassions
06:18pour maintenir à flot notre système de retraite.
06:20Je sais que c'est dur à entendre,
06:22mais en fait, c'est la vérité des chiffres.
06:24Concrètement, Marine Le Pen l'a annoncé sur X hier soir,
06:26le gouvernement sera censuré avec l'ERN.
06:30Les alliés de l'UDR, il y aura deux motions déposées aujourd'hui.
06:33RN d'un côté, LFI de l'autre.
06:35C'est discuté mercredi.
06:36Ça peut ne pas aller au-delà de mercredi tout ça.
06:38Vous en êtes conscient quand même ?
06:40Bien sûr.
06:41Et je suis d'abord un peu surpris
06:43qu'on n'attende pas le discours de politique générale
06:45du Premier ministre.
06:46C'est demain.
06:47Ce sera après.
06:48Je crois que c'est la moindre des...
06:48Le vote interviendra après.
06:49Déposer une motion avant la discussion de politique générale,
06:53c'est un peu baroque.
06:54Mais ça veut dire beaucoup de choses
06:55sur ce qu'est réellement l'ERN et ce qu'est l'FI.
07:00Vous savez, tous ceux qui appellent en permanence à la dissolution,
07:02d'ailleurs, c'est deux parties.
07:04L'un veut la destitution même du président de la République.
07:06Donc la dissolution, ils ne veulent qu'une seule chose, en fait.
07:08Le chaos.
07:09Parce qu'on sait très bien qu'après la dissolution,
07:11nous aurons le chaos.
07:12Aucun d'entre eux n'aura la majorité.
07:15Par contre, RN plus LFI fera une majorité.
07:18Et donc aucun gouvernement ne pourra tenir.
07:21Moi, j'appelle à la responsabilité de chacun d'entre nous
07:22et particulièrement des socialistes.
07:24Il faut que le débat parlementaire s'engage.
07:27Il y aura une liberté, je crois, très large de vote.
07:30Ça peut être un très beau débat.
07:31Et qu'on parle enfin des Français, qu'on arrête de parler de nous.
07:34La survie ou le chaos, vous nous dites ce matin,
07:376 LR qui font partie du gouvernement.
07:39Je ne voulais pas vous demander de commenter ce qui se passe
07:41chez Retailleau évoquiez.
07:42Ce n'est pas votre parti.
07:43Nous sommes d'accord.
07:44Mais reconnaissez que là aussi, vous venez du centre droit.
07:48Il y a une forme d'implosion de la famille de la droite républicaine sous nos yeux.
07:52Oui, là je pense que...
07:53De la grande famille de la droite républicaine.
07:55Il y a une...
07:55Qui va vers le...
07:56Regardez ce qui s'est passé dans les élections partielles.
07:59Qui va...
07:59Qui tend à aller vers le RN.
08:02Vous savez, il y a des tensions dans toutes les familles politiques.
08:04Et je crois que la tension qui existe,
08:07qui est très forte au sein des LR,
08:09s'est révélée au moment de la constitution.
08:11du gouvernement,
08:12mais un petit peu avant,
08:13au moment de l'implosion du premier gouvernement.
08:17Le corps nu, il y a une semaine.
08:18La vie politique va très vite.
08:20Moi, je n'ai pas vraiment à commenter.
08:21Je pense que ceux qui ont accepté de rentrer dans le gouvernement
08:24sont quand même assez courageux.
08:26Parce que c'est des moments difficiles.
08:28Et décident, au fond,
08:30d'aborder leur pierre
08:31pour faire fonctionner ce gouvernement.
08:33Essayer de trouver un budget.
08:34Moi, je suis plutôt à saluer.
08:35Vous êtes président de Renaissance Paris,
08:38dans la capitale.
08:39Rachida Dati reste au gouvernement,
08:41mais le peut-elle encore longtemps ?
08:43On l'a vu sur les réseaux sociaux,
08:45faire campagne dans les logements sociaux
08:48abîmés de la capitale.
08:50Est-ce qu'elle peut décemment rester
08:51ministre de la culture et faire campagne ?
08:54Oui, je crois que Sébastien Lecornu
08:55a tenu à dire que
08:57quand la campagne se lancerait,
08:59vraiment, on va avoir un peu de temps.
09:01Quand vous faites une sortie de campagne,
09:05je fais aussi campagne régulièrement,
09:07ça fait aussi partie de votre métier
09:08d'élu local,
09:10d'aller en permanence au contact.
09:12En tout cas, quand la campagne commencera,
09:15il a bien précisé qu'elle sortirait du gouvernement.
09:17Elle est exclue des Républicains.
09:18Vous la soutenez à Paris ?
09:20La décision de notre parti
09:22va arriver, je l'espère, rapidement.
09:25En tout cas, moi, vous connaissez mes préférences
09:27et moi, je pense que c'est la bonne candidate.
09:29Donc, ce ne sera plus la candidata
09:30des Républicains à Paris.
09:31Nous sommes d'accord.
09:33Mais ça, c'est aux Républicains de dire.
09:35C'est compliqué.
09:35Vous savez, dans une ville,
09:37il n'y a pas de candidat avec des étiquettes.
09:39En réalité, vous portez un projet,
09:40vous faites un rassemblement,
09:41sinon vous ne gagnez pas.
09:42Donc, de toute façon, à Paris,
09:43il faut un rassemblement.
09:45C'est toujours ce que nous apprenait Renaissance
09:47et nous, nous voulons le rassemblement
09:48le plus large possible.
09:50Entre autres, ce rassemblement
09:51sur le socle commun.
09:52Celui qui gouverne à l'heure actuelle.
09:54Alors, vous étiez,
09:57et ça a été rappelé par Patrick Roger,
09:59un des tout premiers soutiens
10:01d'Emmanuel Macron, historique.
10:03Ce socle commun, il est mort aujourd'hui.
10:04Regardez ce que disent Gabriel Attal,
10:07qui ne comprend plus les décisions du président.
10:09Vous avez Édouard Philippe
10:11qui souhaite son départ après le budget.
10:13Ce socle commun est fini.
10:16Ce socle commun, il va devoir s'incarner
10:19dès demain à l'Assemblée.
10:22Et pour l'étude du budget,
10:24on va commencer à travailler sur le budget.
10:26On va voir qu'en réalité,
10:27on n'a pas beaucoup de points de désaccord
10:29sur le budget.
10:30Je pense qu'il y a beaucoup de choses
10:31qui sont parfois un peu théâtrales.
10:34En réalité, sur le budget,
10:35sur la construction d'un budget,
10:37vous verrez que nous aurons beaucoup d'accords.
10:40Je crois que nous voulons tous
10:41une politique de l'offre.
10:43Nous voulons tous faire en sorte
10:44que nous dépensions moins,
10:47nous voulons tous travailler plus
10:48et faire en sorte que le travail paye plus.
10:50Vous avez un moment,
10:51pour les politiques,
10:52il y a évidemment les discussions
10:53autour d'un micro,
10:55comme nous le faisons,
10:56mais le vrai moment en force,
10:58c'est le moment où vous votez
10:59dans l'hémicycle.
11:01La taxe Zuckman,
11:02vous êtes chef d'entreprise,
11:03la taxe Zuckman,
11:04vous dites quoi ?
11:05Oui, non ?
11:06La taxe Zuckman,
11:06je l'ai dit très largement,
11:07c'est une connerie monumentale.
11:09C'est une connerie ?
11:10Oui, c'est une connerie.
11:11Quand vous êtes en train de dire
11:12que vous allez taxer des gens
11:13qui n'ont pas forcément l'argent
11:16pour payer,
11:16vous savez, d'abord,
11:17c'est inconstitutionnel,
11:18et deux, ça veut dire
11:19que tout simplement,
11:20une partie des entrepreneurs,
11:21y compris, surtout,
11:23même ceux qui sont
11:23dans les nouvelles technologies,
11:25sont obligés de partir de France.
11:26Et faire payer les riches,
11:28Sylvain Marière,
11:29c'est la petite musique.
11:29Ce n'est pas la même chose,
11:30en fait, que cette taxe Zuckman.
11:31Oui, vous dites oui,
11:31non, quel niveau ?
11:32L'avantage de la taxe Zuckman,
11:33c'est que tout le monde
11:34peut la comprendre très facilement.
11:35L'inconvénient,
11:35c'est qu'elle est complètement débile.
11:37Par contre,
11:38comme d'habitude,
11:39ce qu'on va dire en France,
11:40là où on taxe le plus,
11:42au début, on part en disant
11:43qu'on ne va taxer que 1800 personnes,
11:45et puis, on arrive à l'ISF,
11:47on dirait,
11:47ben non, en fait,
11:48c'est 135 000 personnes.
11:49Vous savez, à ce rythme-là,
11:50je ne connais pas qui en l'histoire,
11:51vous verrez qu'on inventera
11:52une nouvelle tranche
11:53de l'impôt sur le revenu,
11:54et à la fin,
11:55tout le monde va payer.
11:55Donc, non,
11:56il y en a assez
11:57qu'on paye toujours plus d'impôts en France.
11:59En France,
11:59il faut baisser les impôts.
12:00Les impôts pour les particuliers,
12:01mais aussi pour les entreprises,
12:03les impôts de production
12:03sont 20 milliards au-dessus
12:05de la moyenne impôts de production,
12:06c'est les impôts pour les entreprises
12:07et les industries.
12:08Ils sont 20 milliards
12:09au-dessus de la moyenne européenne
12:11tous les ans.
12:13Ben, c'est très simple,
12:13c'est pour ça que les emplois partent.
12:15Sylvain Maillard,
12:15au final,
12:16et c'est ma dernière question,
12:17est-ce que le grand gagnant
12:19de ce chaos
12:19n'est pas le Rassemblement National ?
12:21Regardez toutes les enquêtes,
12:22ils engrangent,
12:24le tandem Bardella-Le Pen,
12:25Caracol,
12:26les intentions de vote
12:27sont très élevées.
12:29Le grand perd,
12:30je ne sais pas qui est le grand gagnant,
12:31en tout cas le grand perdant,
12:32pour le moment,
12:33ce sont les Français.
12:34Et donc c'est pour ça
12:35que nous devons être à la hauteur,
12:36on doit trouver des solutions
12:37à l'Assemblée Nationale,
12:38le problème,
12:39ce ne sont pas les Français,
12:40ce sont les députés
12:41qui ont été élus en 2024,
12:43nous devons travailler ensemble
12:44comme dans n'importe quel autre pays.
12:46Le tripartisme,
12:47il existe partout en Europe,
12:49dans les autres pays,
12:50ils ont réussi à travailler ensemble,
12:51nous, nous n'y arrivons pas,
12:52il faut que nous y arrivions,
12:54il est minuit, moins une.
12:56Réponse mercredi,
12:57merci Sylvain Maillard.
12:58Merci à vous, bonne journée.
12:59Avec une grande question
13:00autour des retraites,
13:01ce que disait Françoise Degoy
13:02tout à l'heure,
13:03c'est sans doute l'un des pivots, quoi.
13:07Suspendre ou pas
13:08cette réforme des retraites, quoi.
13:10Sylvain Maillard.
13:11C'est le pivot pour les socialistes.
13:14Moi, je vais vous dire une chose,
13:14je suis très triste
13:15que mon pays pense qu'à débattre
13:17sur les retraites,
13:17au moment où il y a des technologies
13:19qui arrivent de partout,
13:19on devrait parler de l'avenir,
13:20de ce qu'on doit construire,
13:22de la jeunesse,
13:22on ne parle que des retraites.
13:24Je trouve ça d'une tristesse,
13:25je vous le dis comme je le pense.
13:26Bien sûr que c'est un sujet important,
13:28mais en réalité,
13:29c'est quand même une civilisation
13:30qui doit s'interroger sur elle-même
13:31si elle ne parle uniquement
13:33que de ces retraites,
13:33de ces personnes âgées.
13:34Mais il faut maintenir
13:35cette retraite à 64 ans, quoi.
13:37C'est ce que vous dites.
13:38Je l'ai défendu,
13:39bec et ongles,
13:40y compris avec des millions de personnes.
13:43Vous savez quoi ?
13:43En réalité,
13:43il faudrait être...
13:44Moi, je suis pour la capitalisation,
13:46donc il va falloir aller plus loin,
13:47surtout.
13:47Il va falloir aller plus loin.
13:48Nous allons voir ça dans un instant
13:50avec Françoise Degouard,
13:53Robert Ménard,
13:54et puis ensuite,
13:54ça continuera avec vous,
13:560800-6-300-300
13:57et la vérité en face
13:58avec Jean-François Killy
13:59qui revient dans quelques minutes
14:01sur Sud Radio.
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