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  • il y a 4 jours
Avec Arlette Chabot et Régis Mailhot

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##LE_GRAND_DEBRIEF-2025-09-26##

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News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10, Maxime Liedot.
00:058h35 pour ce grand débrief en compagnie d'Arlette Chabot et de Régis Maillot et de vous, auditeurs de Sud Radio 0826 300 300.
00:13Et durant toute cette demi-heure, c'est vous qui êtes invité à nous appeler, à réagir, à commenter sur les réseaux sociaux, l'application et le site.
00:20Évidemment, sudradio.fr. Est-ce qu'un président derrière les barreaux est choquant ?
00:24Est-ce que c'est justifié ? Ou au contraire, vous trouvez qu'après avoir vu Nicolas Sarkozy, souvent en titre des journaux, des unes, toujours en déboire avec la justice,
00:35c'est finalement bien sûr une décision qui tombe sous le coup du beau sens. 0826 300 300.
00:41Arlette Chabot, forcément, je me tourne vers vous en priorité. Vous avez interrogé, c'est vous qui étiez responsable du débat d'entre deux tours, entre 2007, entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal.
00:49Vous l'avez forcément suivi, vous avez un regard attentif. Est-ce qu'une telle décision est justifiée ?
00:55Vous le disiez dans votre chronique tout à l'heure, c'est forcément qu'il y a quelque chose qui va provoquer des remous dans l'opinion et dans le rapport entre la justice et les Français.
01:03Est-ce que cette décision est logique, justifiée ? On devait s'y attendre ?
01:07Je pense que tout le monde a été surpris. Ce qui interroge, évidemment, c'est le décalage entre le fait qu'au fond, trois chefs d'accusation tombent.
01:17Et pour, il n'en reste qu'un, association de malfaiteurs. Et pour cela, on envoie un ancien président de la République, d'ailleurs ce serait pour tout le monde la même chose, en prison avec une peine de cinq ans.
01:30Alors, c'est plus choquant parce que c'est un ex-président de la République. Enfin, il a été président de la République et c'est la première fois que ça arrive.
01:36Donc, dans l'histoire, on se souviendra de ce moment. Même s'il y a effectivement un procès en appel, ça restera un événement de la vie politique nationale, de la Ve République,
01:49adossé au nom de Nicolas Sarkozy, qui aurait sans doute préféré qu'on retienne de lui d'autres moments de sa vie, de la longue vie politique.
02:00Après, moi je pense, le fond, en élargissant, ce qui me paraît grave dans tout ça, c'est l'incompréhension que les politiques ont à l'égard des décisions de justice aujourd'hui.
02:11En règle générale, que ce soit des faits divers, que ce soit en remise en liberté ou pas, incarcération ou pas, décision visant des politiques,
02:23il y a beaucoup d'incompréhension. Ce n'est pas pour rien, hier, qu'on a vu sur tous les plateaux de télévision, des chaînes d'info,
02:30toute la journée, les représentants des magistrats venir expliquer pourquoi telle ou telle décision est prise ou n'est pas prise.
02:37Donc, ça veut dire qu'on ne comprend pas. Alors, le droit, c'est compliqué, c'est difficile.
02:41C'est subtil. On n'est pas des juristes. Moi, je ne suis pas juriste, mais on se pose des questions.
02:47Mais vous l'avez quand même, pardon, Arlès Chabot, vous venez de le dire, on est quand même dans une époque où vous avez des micros tendus à n'importe quelle occasion.
02:53Il y a un moyen, normalement, d'aller expliquer les décisions juridiques ?
02:56C'est très compliqué. C'est très compliqué d'expliquer ce que... Bon, voilà.
02:59Et donc, quand c'est incompréhensible, en plus, alors vous pouvez dire, c'est l'article X dans n'importe quelle affaire du Code pénal
03:07qui s'est référé à la loi votée par les députés.
03:10Parce que tout ça, effectivement, revient au choix des politiques.
03:15Mais c'est difficile, effectivement, à comprendre.
03:18Donc, chacun, au fond, je pense, réagira en fonction de sa sensibilité politique, de sa sensibilité personnelle, de son vécu.
03:26Mais quand il y a un tel fossé aujourd'hui, et c'est pas nouveau, parce qu'au fond, il ne fait que se creuser.
03:31Il y a le fossé entre les politiques et l'opinion, et il y a le fossé entre la justice et les Français.
03:37Donc ça, c'est, effectivement, extrêmement dangereux, je trouve, pour une démocratie.
03:410826 300 300, est-ce qu'un président de la République, et en ce qui concerne Nicolas Sarkozy, une telle décision,
03:48est-ce que, pour vous, c'est justifié, ou au contraire, c'est totalement déplacé, même pour l'image de la France,
03:52mettre un ancien président de la République derrière les...
03:55Quel indignité, comme il disait, 0826 300 300, j'attends vos commentaires, peut-être plus que les autres matins,
04:00vos analyses, vos réactions, auditeurs de Sion Radio, 0826 300 300.
04:04Encore une question, quand même, pour vous, Arlette Chabot.
04:07Vous analysez et vous scrutez cette vie politique avec tellement de concentration et tellement d'attention depuis, quand même, quelques années.
04:13Est-ce que vous vous attendiez, à un moment ou à un autre, quand même, à ce qu'un ancien président de la République,
04:17qui plus est Nicolas Sarkozy, puisse un jour terminer derrière les barreaux, franchement ?
04:21Je crois que personne n'imaginait, effectivement, et on ne verra sans doute pas l'image, évidemment, d'un président de la République,
04:28ou aussi un président de la République entrant à la prison de la santé, du moins, je pense et je l'espère, pour la France.
04:35C'était inimaginable, surtout que, franchement, ce serait une affaire privée, il y aurait un enrichissement personnel.
04:41Évidemment, on pourrait s'interroger autrement, mais ça n'est pas le cas.
04:46Il n'y a pas de faits de corruption qui sont, effectivement, avérés, il n'y a pas de financement illégal de campagne,
04:51donc, au fond, l'envoyer en prison, ça paraît forcément, encore une fois, je ne dirais pas excessif,
04:58mais en tout cas, ça interroge très profondément.
05:01Et le sentiment d'incompréhension que vous décriviez ?
05:03Que la justice soit la même pour tous, on peut, aujourd'hui, que sans réjouir, ça n'a pas toujours été le cas en France.
05:090826 300 300 pour participer à la conversation.
05:13Bonjour, Sandra.
05:15Bonjour, Maxime.
05:16Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
05:18Vous, comment vous regardez ce qui se passe du côté de Nicolas Sarkozy ?
05:21La condamnation et la phrase, les mots de l'ancien président de la République,
05:24« Si je dois dormir en prison, je le ferai », mais la tête haute.
05:28Vous trouvez ça légitime, vous ?
05:29Alors, moi, j'ai plusieurs choses qui m'ont interpellée, voire choquée.
05:34Bon, la condamnation sur des suspicions, c'est à la fois, enfin, c'est effrayant, même pour nous,
05:40parce qu'en fait, on est à la merci d'un ressenti sans preuves factuelles.
05:46Alors, on sait que les preuves, ça peut être le cumul de plusieurs choses,
05:49mais là, ça reste inquiétant.
05:52Après, il y a l'écart de traitement entre les mises en cause,
05:54c'est-à-dire qu'aujourd'hui, l'assassin de Philippines, on sait qu'il était sorti de prison.
05:58Il avait été laissé en liberté.
06:00Un centre de rétention administrative, oui, c'est ça.
06:02Ouais, mais il avait été déjà condamné ou accusé, en tout cas, de faits similaires.
06:09Donc, il y a des écarts énormes.
06:11Et puis après, pour répondre à la question que vous posiez à Mme Chabot,
06:15sur est-ce qu'un président doit être condamné, est-ce que ça abîme l'image ?
06:18Moi, pour moi, la justice, elle doit être la même pour tous.
06:21Mais par contre, ça ne veut pas dire que c'est de l'acharnement.
06:24C'est-à-dire qu'il y a des faits, il y a une situation.
06:26Pour vous, si je vous entends, Sandra,
06:27si j'essaie de résumer un peu votre pensée,
06:29en réalité, il y a des lois.
06:30Et qu'on soit président de la République, marchand, commerçant, médecin,
06:34ça s'applique.
06:35Et Nicolas Sarkozy n'a fait que tomber sous le coup de la loi.
06:38Alors, oui, mais pour moi, aujourd'hui,
06:41il n'est pas tombé à juste titre.
06:43On est bien d'accord.
06:44D'accord.
06:45Je suis choquée par sa condamnation.
06:46Pour répondre à la question, est-ce qu'il pourrait être condamné ?
06:49Oui, même s'il a été un ancien président.
06:51Faut-il quand même qu'il y ait des preuves et des faits ?
06:54Mais la manière dont il a été condamné ne vous convainc pas, Sandra ?
06:57On peut le résumer ainsi.
06:58Non, pas du tout.
07:00On sent bien qu'en ce moment, la droite est dans le viseur.
07:05À vous, c'est comme ça que vous le diriez,
07:06que la justice a dans le viseur, en ce moment,
07:08le camp de la droite en France ?
07:10Écoutez, si vous regardez les affaires les unes et les autres,
07:13M. Kajouzak, on n'en a pas trop entendu parler.
07:18C'est ça, quand même été le scandale, rappelez-vous,
07:21les yeux dans les yeux, le mensonge devant la représentation nationale,
07:24et puis après, il a surtout disparu de la vie publique.
07:26C'était pas un ancien président de la République.
07:28On en a entendu parler.
07:29Non, mais bon, je trouve que c'est...
07:31Et puis c'était bien de voir enfin un socialiste
07:34qui avait réconcilié la gauche avec l'argent.
07:36Oui, c'était ça.
07:36Oui, c'était la preuve que la gauche aussi a besoin d'argent.
07:42Et c'est ce que disait notre invité politique,
07:44en effet, quand ça concerne Madeleine Hidalgo,
07:47en réalité, peut-être que parfois, la gauche,
07:50et notamment le parquet national financier,
07:51est un peu plus réticent.
07:52Merci beaucoup, Sandra, de nous avoir appelé ce matin.
07:540826 300 300.
07:56Merci beaucoup d'être à l'écoute de Sud Radio.
07:57Je vous repose de poursuivre la conversation.
07:59Vous êtes nombreux à nous appeler, auditeurs de Sud Radio.
08:010826 300 300.
08:03Est-ce qu'un ancien président de la République,
08:05dans ce cas-là, Nicolas Sarkozy,
08:07derrière les barreaux,
08:08est-ce une décision qui, pour vous, est justifiée ?
08:10Est-ce qu'on en fait trop ?
08:11Est-ce qu'il tombe sous le coup de la loi
08:12comme n'importe quel concitoyen,
08:14comme n'importe quel compatriote,
08:16ou au contraire, ça dégrade l'image de la France
08:18qui n'était pas déjà au sommet ?
08:200826 300 300.
08:22Pour réagir, pour discuter avec nous,
08:23pour nous donner votre opinion.
08:25On en parle aussi sur les réseaux sociaux
08:26et sur le site internet et l'application Sud Radio.
08:28A tout de suite.
08:30Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h.
08:33Maxime Liedot.
08:358h46, la France au bout du fil.
08:37C'est vous, auditeur de Sud Radio.
08:380826 300 300.
08:40Pour commenter cette actualité de fait assez inédite,
08:43assez mouvementée, assez curieuse, assez lourde.
08:46La condamnation naturellement de l'ancien président de la République,
08:49Nicolas Sarkozy.
08:505 ans, mandat de dépôt.
08:52Mandat de dépôt à effet différé,
08:53mais ça veut dire quand même un tour par la casse-prison.
08:56Les journaux en parlent ce matin.
08:57C'est la déflagration pour le journal L'Opinion.
08:59C'est le séisme pour le Figaro.
09:01La tôle, titrée ce matin, encore Libération.
09:04La casse-prison, selon l'humanité.
09:060826 300 300.
09:07Est-ce que la condamnation et le passage derrière les barreaux
09:10d'un ancien président de la République,
09:12tel que Nicolas Sarkozy,
09:13est justifié, selon vous, un numéro,
09:16mais également réaction sur l'application Sud Radio,
09:18le site internet, naturellement,
09:19et les réseaux sociaux ?
09:21On a entendu Sandra qui nous disait en réalité
09:23« Oui, certes, la loi est un peu la même pour tous,
09:25mais quand il s'agit de Nicolas Sarkozy,
09:27je ne suis pas d'accord sur la manière
09:29dont il a été en réalité condamné à Arlette Chabot. »
09:32C'est ce que vous disiez vraiment dans votre chronique.
09:33C'est le sentiment permanent
09:35de ne pas comprendre les décisions de justice au sens large.
09:40Peu importe qu'elle touche le délinquant de Tourcoing
09:41ou le président de la République, Nicolas Sarkozy.
09:44Oui, effectivement.
09:45Il y a des positions contradictoires
09:46qui d'ailleurs sont défendues par les mêmes.
09:49C'est-à-dire qu'on trouve une justice laxiste
09:51en ce qui concerne, par exemple, les délinquants
09:54et une justice qui serait trop sévère
09:57en ce qui concerne les responsables politiques
09:59avec le soupçon d'une instrumentalisation du droit,
10:04j'allais dire, au service des convictions personnelles.
10:07C'est le procès fait aux juges.
10:11Certains en dénonçaient autrefois les juges rouges
10:15et aujourd'hui, on parle du gouvernement des juges.
10:18Tout ça est extrêmement compliqué.
10:20Et encore une fois, il faut à chaque fois
10:23expliquer pendant des heures et des heures
10:25le pourquoi des décisions de justice,
10:28des tribunaux très différents.
10:30On s'interroge aussi sur les décisions
10:31de tribunaux administratifs
10:33en ce qui concerne, par exemple,
10:36l'application des OQTF.
10:38C'est ce que disait Sandra aussi.
10:40La Sainte-Philippine avait été libérée
10:42et là, on a le sentiment que Nicolas Sarkozy
10:43est plus dangereux que la plupart des délinquants.
10:45Voilà, donc c'est...
10:47Alors, on peut dire l'exemplarité.
10:49C'est aussi derrière, effectivement,
10:51ce mot que peuvent se justifier
10:54ou qu'utilisent des magistrats
10:55qui sont soucieux de se justifier.
10:57C'est-à-dire qu'il y a un devoir d'exemplarité
10:58pour les élus,
11:00pour ceux qui nous représentent
11:02et pour ceux qui font les lois.
11:03À eux de les respecter,
11:05ça vise évidemment les parlementaires.
11:060-826-300-300,
11:08on va aller au standard
11:09parce qu'il y a énormément d'appels.
11:10Mais d'un mot, Régis Maillot,
11:11vous qui êtes quand même humoriste,
11:13cette décision, on ne peut pas.
11:15J'ai rien fait, moi.
11:15Je n'ai rien fait.
11:16Excusez-moi, pas encore.
11:17Pas encore.
11:17Parce qu'outre-Atlantique,
11:18vous avez vu que les premiers,
11:19maintenant,
11:20ceux qui sont à la tête de l'autre chose,
11:21se font supprimer.
11:22Donc, vous rigolez,
11:23vous rigolez, mon petit Régis.
11:24Mais d'en respect,
11:25on ne sait pas encore si vous serez là.
11:26Ça va arriver, non.
11:27Je vais vous dire,
11:28moi, ce qui m'inquiète le plus,
11:36sont beaucoup de puissance.
11:38Est-ce qu'ils vont la nommer
11:39ou la nommer automatiquement
11:41prochaine présidente en 2027
11:42en rattrapage ?
11:43Peut-être.
11:44Quand on regarde
11:44les interventions de Ségolène Royal,
11:45c'est toujours un peu curieux.
11:47En effet, 0-826-300-
11:49Arlette Chabot-Dameau.
11:49Je dis, ce qui est important,
11:50c'est que s'il avait été reconnu
11:52coupable de corruption, par exemple,
11:53et s'il avait été démontré
11:55que l'argent avait servi à sa campagne,
11:57là, c'était très sérieux,
11:58c'était tout à fait autre chose.
11:59Et c'était un problème démocratique, au fond.
12:02Ça, c'est sûr.
12:02Mais là, ce qui n'est pas le cas.
12:03On échappe à ça,
12:04donc on ne peut pas remettre en cause
12:05sa victoire de 2007.
12:070-826-300-300.
12:09Bonjour, Cédric.
12:11Oui, bonjour, Maxime.
12:12Bonjour à tous.
12:12Merci d'être avec nous ce matin.
12:14Vous, comment vous regardez
12:15cette situation quand même un peu
12:17ubuesque et qui, de fait,
12:18atterrit devant nous,
12:20écrase un peu l'actualité ?
12:21Comment vous regardez
12:22cette condamnation ?
12:23Elle est logique ?
12:24Vous êtes choqué ?
12:25Déçu ?
12:26Stupéfait ?
12:27Alors, il y a deux choses pour moi.
12:31Moi, j'ai suivi l'affaire
12:32depuis un bon moment maintenant.
12:35Et il y a deux choses que je retiens.
12:37C'est, d'une part,
12:38le traitement médiatique de cette affaire
12:39et, d'autre part,
12:41la différence qu'on peut voir
12:44entre les faits,
12:47ce qui est avéré,
12:49la condamnation de justice
12:50et, on va dire,
12:51ce que la logique de bon sens
12:53nous appelle.
12:54Et dites-moi,
12:55quand vous dites qu'il y a eu
12:56un traitement médiatique,
12:57vous considérez quoi ?
12:58Que ça a été une certaine chasse
12:59à l'homme par certains médias ?
13:01Que certains en ont trop fait ?
13:02Que ça a été une condamnation médiatique ?
13:04On l'a fait plaisir
13:04parce qu'il fallait rentrer
13:06dans certaines cases, Cédric ?
13:07Alors, je suis désolé,
13:09je vais lâcher un peu des noms.
13:10Mais, clairement,
13:11depuis le départ,
13:13il y a que Mediapart
13:14qui a lancé l'histoire
13:16et c'est suite à l'article
13:19que Mediapart a fait en 2014,
13:21je crois.
13:222012, exactement.
13:23Par rapport à la note...
13:24Oui, voilà, 2012, 2012.
13:252012, vous avez raison,
13:26des attaques et d'une.
13:272012,
13:28et c'est suite à cet article-là
13:30que le parquet national financier
13:32a commencé à instruire une enquête.
13:35Moi, ce que je regrette,
13:36c'est qu'il n'y ait pas eu...
13:38Alors, 2012,
13:39ça date d'il y a un moment,
13:41c'est qu'il n'y ait pas eu
13:41d'autres médias
13:43qui se soient également
13:45emparés de l'affaire
13:45pour avoir aussi...
13:47pour contrebalancer un petit peu,
13:48pour avoir d'autres points de vue.
13:50Et ce qui fait que
13:52Mediapart, effectivement,
13:53ont pris cette affaire,
13:54ils ont senti la patate chaude,
13:56si je peux me permettre.
13:57Ils ont développé, je crois,
13:58200 articles
13:59sur toutes ces années
14:00où ils ont apporté
14:02des preuves factuelles.
14:04Je suis désolé,
14:05je ne suis pas...
14:06ni avec, ni contre eux.
14:09Mais ils ont apporté
14:09des éléments...
14:10Vous regrettez l'espèce de campagne
14:11que le journal en ligne Mediapart
14:13avait peut-être lancée.
14:14D'ailleurs, la justice,
14:15et c'est ce que disait aussi
14:16notre invité ce matin,
14:17Jonas Haddad,
14:18a dit que ce document
14:19dont vous parlez,
14:20mon cher Cédric,
14:21avait été déclaré
14:22comme étant un faux.
14:23Il y avait été...
14:24Effectivement,
14:25cette note-là a été déclarée faux,
14:26mais il y a encore
14:26plein d'autres choses
14:27qui ont été déclarées
14:28par contre,
14:28eux, qui n'ont pas été déclarés faux,
14:30qui ont été avérés.
14:31Moi, ce que je regrette,
14:32si vous voulez,
14:32ce n'est pas tant que eux
14:33aient fait le métier.
14:35Alors, est-ce qu'ils se sont acharnés ?
14:37Clairement,
14:38on connaît un peu la rédéologie
14:40et ça ne m'étonnerait pas
14:41que derrière,
14:42il y ait eu un encharnement
14:43contre Nicolas Sarkozy.
14:45Ce que je regrette,
14:46juste,
14:46c'est qu'il n'y ait pas eu
14:47un objectif,
14:49un contrat argumentaire.
14:51Oui, vous regrettez
14:52que vous soulevez,
14:54mon cher Cédric,
14:54ce que beaucoup décrivent
14:55aussi ce matin,
14:56peut-être le sentiment
14:57d'un deux poids,
14:58deux mesures,
14:58même au sein
14:59de l'instance du tribunal.
15:00Merci beaucoup
15:00de nous avoir appelé
15:01ce matin,
15:02mon cher Cédric,
15:020826 300 300.
15:04On est en direct
15:05jusqu'à 10h.
15:07Donc, n'hésitez pas
15:07à appeler,
15:08à intervenir 0826 300 300.
15:10D'abord, évidemment,
15:11cette question,
15:12est-ce que vous trouvez ça
15:12justifié
15:13que Nicolas Sarkozy
15:14fasse un séjour
15:14derrière les barreaux ?
15:15Et à partir de 9h,
15:17on se posera une question
15:17en lien, bien sûr.
15:18Est-ce que vous pensez
15:19que cette condamnation
15:20de Nicolas Sarkozy
15:21est le retour
15:21de la fameuse
15:22République des juges ?
15:23On en parlera avec vous,
15:24notamment entre 9h
15:25et 10h en direct,
15:270826 300 300.
15:29Sud et votre radio.
15:30Bonjour, mon cher Ludovic.
15:32Bonjour, Maxime.
15:33Bonjour à tous.
15:34Merci beaucoup.
15:34Oh là là,
15:35mais quelle voix enthousiaste
15:36en ce vendredi matin.
15:37Comment vous faites ?
15:39Eh bien, parce que la vie est belle,
15:40il y a pire dans la vie.
15:41Donc, tous les jours,
15:42c'est un petit soleil.
15:42J'adore.
15:43J'ai toujours clairement
15:44été jaloux des gens comme vous,
15:45mon cher Ludovic.
15:46Une tête joie de vivre
15:47dont je suis absolument incapable.
15:49Donc, merci beaucoup
15:49d'être avec nous ce matin
15:50au 0800.
15:51René, dites-nous bonjour.
15:52Vous avez eu l'occasion
15:53que vous déplacez,
15:53vous verrez le monde,
15:54il y a bien pire.
15:55Ne me tentez pas,
15:56ne me tentez pas,
15:57mon cher Ludovic,
15:57parce que malheureusement,
15:58demain, je suis pris
15:59entre 7h et 10h
16:00à ce même micro.
16:01Mais vers lundi matin,
16:02moi, je peux faire un tour du côté.
16:04Vous êtes dans quel coin ?
16:04De Aubenas, c'est ça ?
16:06Oui, en Ardèche.
16:07Alors, ne me tentez pas,
16:09mon cher Ludovic,
16:09mais revenons à ce sujet d'actualité.
16:11Mais je sais bien que c'est joli.
16:130826 300 300.
16:14Vous, vous nous appelez,
16:15mon cher Ludovic.
16:16Comment vous constatez,
16:17comment vous regardez
16:18cette condamnation ?
16:19C'est quoi ?
16:20C'est choquant ?
16:20Ça vous interpelle ?
16:22C'est justifié, selon vous ?
16:24Écoutez, moi,
16:25je suis un républicain convaincu.
16:27La loi existe aujourd'hui
16:29et il y a un principe fondamental
16:30dans la déclaration
16:32des citoyens
16:33qui dit que les hommes
16:34mettent des demeures
16:35libres et égaux en droit.
16:36Pour moi, Nicolas Sarkozy
16:37n'est pas injusticiable
16:39comme tous les autres,
16:40mais que la loi fasse son office
16:42après, avec les problématiques
16:44de la loi,
16:44il faut rappeler,
16:45ça reste fait par des humains.
16:47Donc, d'où l'intérêt
16:48des procureurs
16:49de justifier leurs décisions
16:50ou des juges.
16:52Donc, c'est aussi
16:52par rapport à la qualité
16:53des avocats.
16:54On sait qu'il y a des pièces
16:55dans les procès
16:57qui sont des fois invalidées
16:58pour des raisons procédurales.
17:00Donc, après,
17:01qu'aujourd'hui,
17:01la justice a rendu
17:02cette décision-là,
17:03qui, je rappelle,
17:04il y a encore un appel
17:06qui est en attente.
17:07Donc, on a encore
17:09une autre chose.
17:09Pour vous, c'est quoi,
17:10mon cher Ludovic ?
17:11C'est l'image de la France
17:12qui, d'une certaine manière,
17:14est dégradante.
17:14C'est dégradant, vous dites ?
17:16C'est dégradant pour l'image
17:17parce que si un homme
17:18comme un président de la République,
17:20quel qu'il soit,
17:21de la notoriété,
17:22de la grandeur de l'image
17:23de notre pays
17:25et Dieu sait qu'aujourd'hui,
17:26on en a besoin,
17:27que notre image soit un peu
17:28redonnée à un blason,
17:29et bien, en fait,
17:30ça coule un peu plus.
17:31Et que quelqu'un,
17:32aujourd'hui, la loi,
17:33aujourd'hui,
17:33on peut peut-être remettre
17:35en cause le système,
17:37voilà,
17:37mais qu'un homme
17:38comme Nicolas Sarkozy
17:39soit condamné,
17:41comme tout le monde,
17:42et peut-être même un peu plus,
17:43parce que l'exemplarité
17:45doit se faire.
17:46Et que si, aujourd'hui,
17:47on en est arrivé
17:48à près de 10 ans d'enquête
17:50pour une histoire
17:51qui, je rappelle,
17:52commence à cause
17:53d'un attentat sur un avion
17:55et de plus de 130 victimes
17:57dans cette histoire-là,
17:58donc, c'est terrible.
18:00Et que tout ça,
18:01on en a sorti,
18:02on est arrivé à,
18:03malheureusement,
18:04une condamnation d'ensemble
18:05qui est un ancien...
18:05Mais je vous sens,
18:06je vous sens quand même
18:07extrêmement en colère,
18:09mon cher Ludovic,
18:09ce matin,
18:10quand on vous entend...
18:11Tout à fait.
18:11C'est très colère ce matin.
18:12Tout à fait,
18:13parce que vous savez,
18:14les politiques
18:15devraient avoir
18:16l'exemplarité
18:17qu'ont nos pompiers
18:18qui doivent avoir
18:20ou nos infirmiers
18:21qui doivent avoir
18:21un cabinet judiciaire.
18:22On demande aux citoyens
18:24en parlance tous les jours
18:25l'exemplarité.
18:26Ces gens-là,
18:27s'ils ne se font pas,
18:29ils doivent être encore
18:29plus exemplaires
18:30par de leurs fonctions.
18:32Et s'il y en a tristesse
18:33d'en arriver là,
18:34eh bien, c'est bien.
18:35Et qu'ils prennent plus
18:35parce que le devoir
18:37d'exemplarité
18:38est encore plus prévalant.
18:40Voilà.
18:40C'est dégradant pour l'image
18:41de notre pays,
18:42mais vous dites,
18:42mon cher Ludovic,
18:43qu'en réalité,
18:43si Nicolas Sarkozy
18:44a pris cette peine
18:46qu'on qualifie peut-être
18:46d'un peu trop sévère,
18:47c'est aussi parce qu'il fut
18:49président de la République,
18:50qu'il fut un homme politique.
18:51Et au bout d'un moment,
18:52quand on exerce des fonctions,
18:53qui plus est,
18:54au plus haut sommet de l'État,
18:55peut-être que l'exemplarité
18:56se traduit en effet
18:57par une peine un peu plus sévère.
18:58Un mot quand même,
18:59Régis Maillot,
19:00pour se quitter,
19:00peut-être avant
19:01qu'on se retrouve en direct
19:02avec les auditeurs
19:03de 9h à 10h.
19:04Un mot pour respirer
19:05avec votre regard singulier.
19:06Ça pose quand même
19:07la question du financement
19:08des campagnes,
19:09c'est ça ?
19:09Parce que si c'était
19:11bien encadré,
19:12on ne serait pas obligé
19:13d'aller chercher
19:13de l'argent partout.
19:14Ça c'est sûr.
19:16Merci beaucoup Régis Maillot
19:17qu'on retrouve tous les vendredis
19:18sur l'antenne de Sud Radio,
19:19mais également sur scène.
19:21Exactement,
19:22Théâtre des Deux-Ânes.
19:23Théâtre des Deux-Ânes,
19:24il est 8h57 sur Sud Radio
19:26dans un instant,
19:270826 300 300.
19:29On va se poser cette question
19:30avec vos auditeurs,
19:30toujours sur ce même sujet.
19:31Est-ce que la condamnation
19:33de Nicolas Sarkozy
19:33prouve que oui,
19:34mesdames, messieurs,
19:35nous sommes bien
19:36dans une république des juges ?
19:37Ce sera notre objet
19:38de conversation avec vous
19:38au 0826 300 300
19:40de 9h jusqu'à 10h.
19:42Et dans un instant,
19:43vous retrouvez évidemment
19:43à 9h la grande voix
19:45de l'information,
19:45s'il vous plaît.
19:46Laurie Leclerc pour le flash
19:47et après c'est vous
19:48que je retrouve au standard
19:50et au micro de Sud Radio.
19:510826 300 300,
19:53Sud et votre radio.
19:53A tout de suite.
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