- il y a 1 jour
Avec Elisabeth Lévy et Eric Revel
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
00:05Il est 8h35, alors bon, qu'est-ce que vous pensez de Sébastien Lecornu et de cette décision ?
00:13Est-ce qu'il doit suspendre la réforme des retraites ou pas ?
00:15Parce que ce sera très attendu dans son discours de politique générale, probablement.
00:19Enfin, c'est pas sûr d'ailleurs, bien sûr, parce qu'après il y a du temps pour en discuter.
00:23On va l'évoquer dans un instant.
00:24Est-ce que vous trouvez aussi que Donald Trump a fait le job pour la paix à Gaza ?
00:28On en a parlé déjà avec Elisabeth Lévy, mais on va y revenir aussi avec vous.
00:32Elisabeth Lévy et Éric Revelle sont en studio.
00:36Et vous au 0826-300-300.
00:39Commençons donc peut-être par ce qu'on a évoqué tout à l'heure avec Arthur Delaporte,
00:43l'un des porte-parole du PS, qui dit qu'ils sont divisés, les gens au PS, les députés, etc.
00:50sur leur attitude par rapport à la censure ou pas, au-delà de la réforme des retraites.
00:55Bon, écoutez, on verra.
00:57Parce que ça tient, en fait.
00:59On verra, moi je ne sais pas ce que le Premier ministre va dire dans son discours de politique
01:03général à 15h tout à l'heure.
01:05Bon, ce qui est sûr quand même, il faut se le dire, c'est que, pardon, mais la suspension
01:08de la réforme des retraites, je ne parle pas de la pénibilité, je parle du fait majeur,
01:14du fait économique, ce serait une pure connerie.
01:16Je vous le dis comme je le pense, Patrick.
01:18Pourquoi ? Parce qu'en fait, cette réforme, on le sait, n'est déjà pas suffisante
01:22pour sauver le système par répartition.
01:25Il y a de plus en plus de retraités, de moins en moins d'actifs.
01:27Bon, donc je veux bien qu'on suspende, je veux bien qu'un prix Nobel d'économie dise
01:31c'est pas grave, on mettra ça plus tard, etc.
01:35Moi, je pense qu'on enfonce les Français dans un déni.
01:37En réalité, cette réforme des retraites, pardon, mais il faut vraiment qu'on aborde le sujet
01:43sans tabou.
01:43presque en en faisant un sujet économique et pas politique.
01:48C'est une évidence, il faudra réformer le système de retraite.
01:52Peut-être qu'il faut l'ajuster, là, un petit peu, quoi, non ?
01:54Alors, donc, aujourd'hui, on dépend du vote du Parti Socialiste
01:57pour savoir si ce gouvernement va être renversé ou pas.
01:59Bien sûr.
02:00Mais vous vous rendez compte ? Enfin, je ne sais pas ce qu'Elisabeth en pense,
02:02mais c'est quand même dingue.
02:03Sans parler des LR qui sont en train d'exploser aussi.
02:05Ah oui, oui, bien sûr, il y a des divisions partout.
02:07Moi, je trouve ça dingue.
02:08Je trouve ça dingue que la politique politicienne l'emporte
02:11sur des faits majeurs économiques qui devraient intéresser tous les Français.
02:14Bon, tous les Français, dans un instant, ils vont nous en parler.
02:18Vous l'avez remarqué vous-même, quand le prix Nobel,
02:20j'ai entendu votre chronique avec beaucoup d'intérêt, cher Éric.
02:24Oui, à Guillaume, donc.
02:25Le prix Nobel d'économie.
02:26À Guillaume, oui, quand le prix Nobel d'économie lui-même
02:28se mêle de ce débat, arrive avec cette idée qu'il faut la suspendre,
02:33c'est pas très étonnant que chacun ait sa vision du réel.
02:36Non, mais moi, je dois dire que d'abord,
02:38j'ai envie de vous dire de me réveiller à la fin du film
02:40pour voir le résultat, parce que...
02:43Oui.
02:43Et on va faire ci, on va faire ça.
02:46Non, mais on va faire ci, on va faire ça,
02:47et on va peut-être censurer, peut-être pas,
02:49gna gna gna, et suspendre, ou abroger.
02:52J'en ai marre.
02:53Maintenant, sur la réforme des retraites.
02:54Bon, si j'ai bien compris,
02:55mais moi, j'ai une position depuis le départ,
02:57je pense qu'il faut qu'on tienne.
02:59Il faut qu'on tienne, il nous reste 18 mois jusqu'à la présidentielle.
03:02C'est la présidentielle qui fera office
03:04de choc de légitimité,
03:06si on peut employer cette expression horrible,
03:08et il ne faut pas qu'elle soit avancée.
03:12Donc, je me dis, on a 18 mois à tenir,
03:14il faudrait que ce gouvernement, le cornu, tienne,
03:17parce qu'on a déjà essayé plein d'eux.
03:19Et il va falloir payer une rançon.
03:21Alors, bon, je trouve ça désolant,
03:24si vous voulez, c'est la seule réforme de Macron.
03:25Il y a passé des mois et des mois.
03:27Il y a des policiers au tapis,
03:29des bagasins cassés,
03:32et tout ce temps et cette énergie,
03:35on va devoir revenir en arrière,
03:36c'est désolant.
03:37Mais c'est désolant, je suis tout à fait connu.
03:39Écoutez, ce qu'en pensent en fait nos auditeurs
03:42qui sont avec nous, bien sûr, dans la discussion,
03:45Dominique de Roussillon
03:46et Franck de Valence.
03:48Je crois que Dominique, bonjour.
03:50Bonjour, bonjour à vous.
03:53Je crois que Dominique, vous,
03:55oh là, le téléphone n'est pas très bon,
03:56la ligne, j'espère que ça va s'améliorer.
03:58Je crois que Dominique, vous, vous êtes pour,
03:59alors que Franck, bonjour.
04:02Bonjour.
04:02Bon, vous, vous êtes pour l'abrogation,
04:04on va voir ça.
04:04Alors, Dominique, tout d'abord, vous,
04:06vous dites qu'elle doit être maintenue,
04:07cette réforme, hein, c'est ça ?
04:08Écoutez, c'est une question de crédibilité,
04:11crédibilité de ceux qui l'ont portée,
04:13d'abord, qui nous ont expliqué
04:15pendant un an et demi
04:16que c'était l'alpha et l'oméga,
04:18le sauvetage des finances publiques.
04:20Donc, ces gens qui nous gouvernent,
04:22qui sont aux plus hautes fonctions
04:24que l'on doit respecter, en plus,
04:26nous l'ont expliqué,
04:27et aujourd'hui, sont prêts à se renier.
04:30Donc, il y a quelque chose là
04:32qui commence à me déranger.
04:33Deuxièmement, c'est une question
04:34de crédibilité nationale
04:35par rapport à l'étranger,
04:38où on nous regarde quand même de très près,
04:40parce que nous avons une dette, quand même,
04:41qui pèse sur nos épaules,
04:42qui est colossale.
04:43Je rappelle que c'est 338 milliards,
04:45le coût des retraites,
04:46c'est 16% du PIB,
04:48et c'est 40% des dépenses de santé.
04:50Donc, c'est quand même,
04:51c'est des montants qui sont colossaux,
04:53que l'on n'a pas su gérer,
04:54que l'on n'a pas su anticiper.
04:55Et pourtant, gouverner, c'est prévoir.
04:57Donc, moi, ce qui me dérange,
04:59c'est qu'aujourd'hui,
05:01il y a une urgence à sauver un gouvernement,
05:04une urgence à sauver le piteux résultat
05:06de M. Macron et de ceux qu'il a nommés,
05:10au détriment, finalement,
05:11de la crédibilité nationale
05:13et peut-être d'une voie sortie
05:15d'un problème qui nous touche tous
05:17c'est qu'il va tous nous toucher dans le futur.
05:20C'est complètement faux.
05:21Oui, bon.
05:21Donc, vous, vous êtes pour le maintien
05:23de cette réforme.
05:25Voilà, c'est ce que vous dites,
05:26même si vous n'appréciez pas,
05:27j'ai bien compris, Emmanuel Macron.
05:28Franck, à Valence,
05:30Franck, vous, vous êtes pour
05:31l'abrogation ou la suspension ?
05:33Là, il y a beaucoup de bruit.
05:34Je ne sais pas, autour de vous, Franck ?
05:36Non, voilà, voilà.
05:38Bonjour.
05:38Bonjour à tous.
05:39Alors, non, je ne suis pas du tout
05:40pour la suspension.
05:41Je suis pour l'abrogation.
05:42À l'abrogation.
05:43L'abrogation pure et simple.
05:45Alors, si vous voulez, premier point,
05:48je pense qu'il est insupportable.
05:50Alors, le financement est un problème,
05:53je suis prêt à en discuter.
05:54Je pense qu'il est insupportable.
05:56À chaque...
05:57Alors, ce n'est pas des réformes,
05:58c'est des contre-réformes
05:59parce qu'elles aggravent
06:01les conditions de travail des salariés.
06:04À chaque contre-réforme,
06:05on repousse l'âge légal de départ à la retraite
06:07et on met des trimestres de cotisation en plus.
06:10Au prétexte que les autres pays européens
06:12ont déjà repoussé,
06:13ce n'est pas un argument politique.
06:15Et autre, au prétexte que l'espérance de vie
06:18ne cesse de s'accroître.
06:19Je voudrais simplement vous dire ceci
06:20concernant l'espérance de vie.
06:22On ne parle jamais de l'espérance de vie
06:25en bonne santé.
06:27Ça, c'est déterminant.
06:28L'espérance de vie en bonne santé,
06:29elle n'est pas à 82 et 83 ans.
06:32Elle est aux alentours,
06:33pour les hommes et les femmes,
06:34de 65 ans.
06:35Ça peut déjà faire réfléchir.
06:36C'est pour ça, d'ailleurs,
06:38qu'on parle de reconnaître,
06:39et Écrevelle l'a très bien dit,
06:40la pénibilité.
06:42Ensuite, si vous voulez,
06:43sur le financement.
06:44Alors, le financement,
06:46ce que a dit votre auditeur,
06:49Dominique, pardonnez-moi.
06:54C'est vrai, c'est vrai tout ça.
06:55Mais on ne parle jamais
06:57des contreparties
06:58par rapport aux sommes
07:01que l'on verse aux entreprises
07:03dans les aides qui sont apportées
07:05aux entreprises
07:06pour la création d'emplois.
07:07Je pense en particulier
07:09au CICE
07:09qui avait été, tiens, tiens,
07:12créé par M. François Hollande
07:13du Parti Socialiste.
07:15Pas de contrepartie.
07:16Jamais de contrepartie
07:17exigée pour les entreprises.
07:18Ça ferait quand même
07:19de l'argent, tout ça.
07:21Ça ferait de l'argent.
07:22Et ensuite,
07:23le problème aussi
07:24du financement
07:24lié aux cotisations patronales.
07:26Voilà.
07:27Et je peux vous dire,
07:28je peux vous dire,
07:29sans être un expert,
07:29je me permets,
07:30qu'on trouverait l'argent
07:31nécessaire à financer
07:32les retraites.
07:33On le trouverait
07:34sans devoir
07:35systématiquement
07:36repousser l'âge de départ
07:37et systématiquement
07:38toujours dans les conditions
07:40des salariés.
07:41Oui, oui, oui.
07:41Alors, Franck,
07:42on a bien entendu
07:43votre argumentation
07:44qui est...
07:45Voilà,
07:45c'est bien charpenté,
07:47vous le dites.
07:49Dominique, lui,
07:49dit en fait
07:50un peu l'inverse,
07:51c'est-à-dire
07:51que pour l'instant,
07:53il faut maintenir
07:53parce qu'on est parti,
07:55on est sur cette route.
07:56Éric Revelle,
07:57quand vous entendez,
07:58Franck,
07:58il dit qu'on peut aller
07:59chercher l'argent ailleurs.
08:01C'est vrai qu'on n'est pas
08:02forcément en bonne santé,
08:03pas tout le monde,
08:04c'est un peu inégal.
08:07À partir de 65 ans,
08:08Franck,
08:09la première,
08:10c'est que ce n'est pas
08:11parce que les entreprises
08:12sont subventionnées
08:13que le système
08:13par répartition des retraites
08:15est en bonne santé.
08:17Ça n'a absolument,
08:18pardonnez-moi,
08:18mais ça n'a absolument
08:19rien à voir.
08:21Maintenant,
08:21augmenter les cotisations patronales,
08:23si j'ai bien compris,
08:24c'est alourdir
08:25le coût du travail,
08:26donc ça pèserait
08:27sur l'emploi.
08:28En fait,
08:28je pense qu'on ne fera pas
08:29l'économie d'une réforme
08:31du système par répartition.
08:33Alors,
08:33je vais dire un gros mot,
08:35je ne sais pas si Franck
08:35ou notre autre auditeur,
08:37Dominique,
08:39pardon,
08:39sera d'accord,
08:39mais en fait,
08:40il faut aborder un jour,
08:42comme pour les fonctionnaires
08:43d'ailleurs,
08:43le principe d'une capitalisation.
08:45Il ne s'agit pas
08:46de détruire le système
08:47par répartition,
08:48mais il s'agit
08:49pour les salariés
08:50qui ont le plus
08:51de moyens
08:52de pouvoir capitaliser
08:54pour leur propre retraite,
08:55ce qui allégerait
08:56le coût du système
08:57par répartition.
08:57Sinon,
08:58on va à la catastrophe.
08:59On ne fait que pour ceux
08:59qui ont les moyens,
09:01pas pour les autres.
09:02Ou alors,
09:02on a une retraite par points,
09:03si vous voulez,
09:04c'était le grand sujet.
09:05Et puis,
09:05la légitimité dont parlait
09:06Elisabeth tout à l'heure,
09:08Lévy,
09:08pardonnez-moi,
09:09mais s'il y a bien
09:10un truc sur lequel
09:10Macron a été clair
09:12dans sa réélection,
09:13c'est la réforme
09:14du système des retraites.
09:15On ne peut pas dire
09:16qu'il a pris des gens
09:17en traître,
09:17ni de l'avancé.
09:19Je pense que
09:20ce n'est pas parce que
09:20les autres pays
09:21allongent le départ
09:22de l'agent retraite,
09:23Franck,
09:27Moi,
09:28je suis un peu bête.
09:29Mais pour moi,
09:30la retraite,
09:30ça ne doit pas être
09:31un impôt supplémentaire.
09:33Ce n'est pas
09:33la retraite,
09:35il y a déjà
09:35les impôts pour ça,
09:36la retraite n'est pas
09:37un moyen de redistribution.
09:39La retraite,
09:39c'est en gros,
09:40vous cotisez,
09:41d'accord ?
09:42Tu bosses et tu récompenses
09:43pour vivre.
09:44Tu n'es pas récompensé,
09:45tu bosses pour vivre.
09:47Merci.
09:48Tu travailles pour des actifs,
09:50tu travailles pour des inactifs.
09:52Quand tu travailles,
09:52tu payes des inactifs
09:54qui ne travaillent pas.
09:55Et quand tu ne travailles plus,
09:56il y a des actifs
09:57qui payent pour toi.
09:59Mais,
10:00ce n'est pas un impôt en plus
10:01où on doit rendre
10:02les pauvres moins pauvres
10:04et les riches moins riches.
10:05Ça ne doit pas être ça
10:06parce que sinon,
10:07on ne va jamais s'en sortir.
10:08Il y a déjà quand même
10:0945% du revenu
10:11qui passe dans les tuyaux
10:12redistributifs en France.
10:13Donc,
10:14à partir de là,
10:15je veux bien que le monde
10:16n'est pas juste,
10:16la vie n'est pas juste,
10:18l'espérance...
10:18Oui,
10:19on n'a pas tous la chance
10:20de vivre lieu
10:20et en bonne santé,
10:22si vous voulez,
10:22mais on ne peut pas demander
10:23à l'État
10:23d'assurer absolument
10:26ce merveilleux monde
10:28dans lequel tout irait bien
10:29et dans lequel tout le monde
10:30serait absolument
10:32à égalité.
10:34Parce que quand vous demandez
10:34à l'État,
10:35ça veut dire qu'un jeune
10:36doit payer plus de cotisations,
10:39ça veut dire qu'il peut moins
10:39s'acheter un appartement,
10:41ça veut dire qu'il doit
10:42s'exiler loin des centres-villes
10:43quand il veut avoir des enfants.
10:46Si vous voulez,
10:46moi,
10:46je pense que notre société
10:47doit à un moment
10:49favoriser les actifs,
10:50favoriser l'avenir
10:51et qu'il faut arrêter
10:54de se plaindre tout le temps.
10:55Bon,
10:56je ne sais pas
10:57si vous êtes d'accord
10:58avec Elisabeth Lévy
10:59ou pas.
11:00En tout cas,
11:01vous êtes partagé
11:02sur les réseaux sociaux
11:03avec de bons arguments
11:05que je lirai en fait
11:06tout à l'heure,
11:07partagé sur le fait
11:08de suspendre
11:09ou pas cette réforme
11:10des retraites.
11:11C'est du 45 oui,
11:1242% non
11:13et 13% sans avis.
11:15Oui,
11:15c'est intéressant.
11:16Je vous dirai
11:17pourquoi dans un instant
11:19et vous continuez d'appeler
11:200826 300 300
11:21et puis on va aussi
11:22se pencher sur
11:23Donald Trump.
11:24Est-ce qu'il a fait le job
11:25pour la paix à Gaza ?
11:27Et puis,
11:27sa petite pique
11:28à l'encontre
11:28d'Emmanuel Macron.
11:29Alors,
11:30si vous l'avez raté,
11:31on va vous la rediffuser
11:31avec Benjamin Glaze
11:33dans un instant.
11:33Le Grand Matin Sud Radio,
11:397h10,
11:40Patrick Roger.
11:41Bon,
11:41vous continuez de réagir
11:43sur la situation politique
11:44si vous voulez réagir aussi
11:45sur Nicolas Sarkozy
11:46et si vous n'avez pas entendu
11:47Pierre Botton
11:48qui était mon invité
11:48tout à l'heure
11:49à 7h10
11:50sur la prison
11:51pour Nicolas Sarkozy
11:52et comment ça va se passer,
11:53je vous conseille
11:54de le réécouter en podcast
11:55ou d'aller sur
11:56les réseaux sociaux.
11:58C'était particulièrement intéressant.
12:00Il nous a tout décrit,
12:01évidemment.
12:01Alors,
12:02la suspension
12:03de la réforme des retraites,
12:05on en a parlé tout à l'heure,
12:06on verra ce que va décider
12:07ou pas Sébastien Legornu,
12:09les discussions.
12:10Il y a aussi
12:10dans l'actualité internationale
12:12quand même
12:12un 13 octobre
12:13qui était assez incroyable.
12:15Elisabeth Lévy,
12:16vous avez dit tout à l'heure
12:17dans votre chronique
12:17que vous ne pensiez pas forcément
12:19voir cela en fait aujourd'hui.
12:21Parce que c'est vrai,
12:22après toute cette tension,
12:25tout ce qui s'est produit,
12:27là,
12:27on avait du mal
12:28à voir un jour de paix
12:30comme ça.
12:30On va voir si ça va tenir.
12:31Oui,
12:32oui,
12:32alors d'abord,
12:33il y a deux ans,
12:34vous savez,
12:34le 7 octobre,
12:35c'était ce jour
12:36de Simcha Torah,
12:37c'est la fête juive
12:38qui s'appelle la Simcha Torah,
12:39ce qui veut dire
12:40qu'on danse avec la Torah.
12:42Et ça a été vraiment
12:43un jour noir.
12:44Et c'est ce soir en fait.
12:45Donc on se dit,
12:46ben voilà,
12:47la page est peut-être
12:48refermée.
12:49Non,
12:49je...
12:50Alors,
12:50comment dire,
12:51moi je l'ai déjà vécu,
12:52j'y ai déjà cru,
12:53j'ai déjà vu tout ça,
12:55la paix,
12:56ça y est,
12:56bon,
12:57bref,
12:57il faut essayer
12:59de se tenir,
13:00de tenir ses nerfs,
13:01je ne l'ai peut-être pas fait assez,
13:02je ne suis peut-être pas assez prudente,
13:04mais il me semble quand même
13:05qu'il y a une chose
13:06qui a changé.
13:07D'abord,
13:08il n'y a pas l'ONU,
13:09ce n'est pas encore
13:09un énième machin onusien,
13:11et ça c'est très important.
13:12Parce que l'ONU,
13:13c'est la puissance,
13:14c'est simple.
13:16Il y a un président américain
13:17qui est prêt à utiliser la force,
13:18il l'a dit à la Knesset,
13:19la paix par la force,
13:20c'est ça,
13:21on sort du blabla multilatéral
13:23qui est cher à notre président.
13:27Voilà.
13:28Et dernière chose,
13:29le Hamas est vraiment
13:31très isolé aujourd'hui,
13:34le Hamas n'est pas dans une bonne position.
13:36Donc,
13:37je ne dis pas que les 20 étapes
13:38vont marcher,
13:39mais...
13:40En tout cas,
13:42vous avez parlé de Donald Trump,
13:43hier il s'est quand même,
13:45illustré,
13:45il a fait la jambe là-dessus,
13:47et il s'est lâché un peu,
13:49parce que pour une...
13:50Enfin,
13:50alors je ne sais pas
13:51comment on peut interpréter ça,
13:52mais il s'est un peu moqué
13:53d'Emmanuel Macron,
13:54Benjamin Glesson.
13:54Oui,
13:55on pourrait dire encore une fois,
13:56parce que ça devient une habitude,
13:57alors c'était hier
13:58lors du sommet de la paix sur Gaza
14:00qui se tenait en Égypte,
14:01l'accueil avait déjà été
14:02un peu musclé
14:03entre les deux hommes
14:04avec une poignée de main
14:05assez virile
14:06de près de 30 secondes,
14:07façon bras de fer,
14:07très commenté,
14:08et puis à la tribune,
14:09Donald Trump a pris la parole
14:11pour remercier tous ceux
14:12qui avaient contribué
14:13de près ou de loin
14:14à son accord de paix
14:15entre Israël et le Hamas.
14:16Les principaux chefs d'État présents
14:18étaient alignés
14:19derrière lui,
14:20et dans ses remerciements,
14:21il a eu tout de même
14:22un petit mot pour la France.
14:24France,
14:25thank you very much Emmanuel.
14:26Merci Emmanuel.
14:27Emmanuel Macron
14:28qui l'a alors cherché du regard
14:30en se retournant,
14:31il faut dire qu'en général,
14:32dans ce genre d'occasion,
14:33que ce soit sur les photos officielles
14:34ou à la tribune,
14:35Emmanuel Macron
14:36réussit toujours plutôt bien
14:37à se placer,
14:38mais là,
14:38ce n'était pas le cas.
14:39Il était un peu éloigné,
14:40et ça a valu cette boutade
14:42de la part de Donald Trump.
14:47Je n'aurais imaginé,
14:52dit-il,
14:53qu'Emmanuel Macron
14:53soit debout,
14:54quelque part,
14:55juste derrière moi.
14:56Je n'arrive pas à y croire,
14:57tu te fais discret aujourd'hui,
14:58lance-t-il au président de la République.
15:00Fou rire,
15:00vous l'avez entendu dans la salle,
15:02notamment de la part,
15:03on les voit derrière Donald Trump,
15:04de Georgia Meloni,
15:05ou encore du chef
15:06du gouvernement britannique,
15:07Kurt Starmer.
15:08Le président américain,
15:09lui a rapidement brayé
15:10en disant qu'Emmanuel Macron
15:11est aujourd'hui son ami,
15:12qu'il est super
15:13et qu'il remercie
15:14Emmanuel Macron
15:16pour son,
15:16je cite,
15:17bon travail.
15:18Oui,
15:18alors la séquence passe mal,
15:19parce que certains parlent
15:21d'un simple petit acte,
15:22d'autres d'une véritable
15:23humiliation.
15:25Je vais vous faire côté face
15:26et côté pile.
15:27Et puis ensuite,
15:28les auditeurs.
15:28Côté face,
15:30ce n'est pas la première fois
15:32que Benjamin a rappelé
15:33que Donald Trump
15:35humilie Emmanuel Macron.
15:36Ah, parce que vous parliez
15:37d'humiliation.
15:38Oui,
15:39c'est une humiliation.
15:40C'est une humiliation.
15:42On a un président de la République
15:43qui se pousse du col,
15:44qui fait croire
15:45que l'accord de paix,
15:46c'est sa fabrique,
15:47alors qu'en réalité,
15:48c'est Trump
15:49avec toute son exubérance
15:50et son côté borderline
15:52qu'il a imposé.
15:53Puis côté pile,
15:54je vais vous dire,
15:55moi j'en ai quand même marre
15:56de voir le président
15:57de la République française,
15:58je parle du statut,
15:59être humilié,
16:01même par l'homme
16:01le plus puissant du monde.
16:02Je trouve ça très désobligeant
16:04pour les citoyens français.
16:07Mais,
16:07peut-être que
16:08Macron réagira
16:10de la même manière
16:10qu'il avait réagi
16:11la dernière fois
16:11qu'il s'est fait humilié.
16:13Alors,
16:13pas la fois où il s'est fait
16:13retirer des pellicules
16:14sur sa veste,
16:15ça c'était au début
16:16par Donald Trump,
16:17mais il s'est fait humilié
16:17il y a un mois
16:19et il a dit,
16:20non mais tout ça
16:21ce sont des marques d'affection
16:22à mon égard
16:23de la part de Donald Trump.
16:24Bon,
16:24voilà,
16:25côté pile,
16:25côté ça,
16:26c'est un peu plus très infusion.
16:27Très vite,
16:28bon moi ça me désole
16:29toujours un peu,
16:30ce qui me désole,
16:30c'est pas,
16:31on connaît,
16:32Trump n'est pas là,
16:33à mon avis,
16:34ce qu'il a fait
16:35est une grande chose,
16:36mais disons que c'est pas
16:36le roi des bonnes manières.
16:38Vous savez,
16:39il a cette personnalité,
16:40il fait des gaffes,
16:41hier il en a quand même
16:42fait une belle,
16:43enfin un truc quand même,
16:44il a mis les pieds
16:45dans le plan
16:45en se tournant
16:46vers le président israélien
16:47en lui disant
16:48ce qui est une ingérence
16:49maquillée.
16:50Il ne faut pas le mettre
16:50en tôle là,
16:51le Premier ministre,
16:52moi je l'aime bien,
16:53parce que vous savez
16:53que Benjamin Netanyahou
16:55a des ennuis judiciaires,
16:56donc si vous voulez,
16:57le gars est sans filtre.
16:59Donc,
17:00mais ce que ça nous dit
17:01c'est quoi ?
17:02C'est que,
17:02c'est pas que de la faute
17:04d'Emmanuel Macron,
17:05mais il n'a pas été non plus
17:06un grand stratège
17:06en politique internationale,
17:09c'est que la France
17:10n'existe pas
17:11ni dans ce dossier
17:12ni dans beaucoup d'autres,
17:13qu'on a été chassé d'Afrique,
17:15qu'on a nommé
17:15le bilan diplomatique
17:17d'Emmanuel Macron
17:18et qu'à la mitra.
17:18Alors,
17:19François,
17:20Denis met avec nous
17:21au 0826 300 300
17:22et d'autres auditeurs
17:24s'ils le veulent,
17:24évidemment vous nous appelez.
17:25Bonjour François.
17:28François,
17:29bonjour.
17:30Ah,
17:31François était en ligne,
17:33il nous entend.
17:35Mais il est sans voix.
17:36Oui,
17:36il est sans voix.
17:37François.
17:40Un petit problème
17:41au standard,
17:42je ne sais pas pourquoi
17:43ça ne passe plus.
17:45Donc François,
17:45on va le rappeler
17:46effectivement,
17:47ou il peut nous rappeler.
17:48Pour François,
17:50la France s'est plutôt
17:51fait humiliée.
17:52C'est triste.
17:53ça vous a pas tristé
17:55vous de voir ça ?
17:56Oui,
17:57c'est un peu
17:59effectivement,
18:00c'est surprenant.
18:01Pour que le président
18:02américain se permette
18:03si vous voulez
18:03de parler comme ça
18:04à Emmanuel Macron,
18:05c'est quand même
18:05qu'on pèse plus grand chose
18:07parce que
18:07il lui parle
18:09comme un gamin en fait.
18:10C'est pas hyper méchant.
18:11Il lui dit
18:12d'habitude tu la ramènes
18:13et là tu la ramènes
18:13un peu moins.
18:14Mais si vous voulez
18:15c'est un peu
18:16un truc d'école maternelle.
18:17tu te fais pas
18:19ton intéressant
18:20aujourd'hui.
18:21Non mais déjà
18:22il y avait eu
18:22quand Emmanuel Macron
18:24est arrivé
18:24donc en Égypte,
18:26vous avez vu
18:26il n'a pas été
18:27accueilli
18:28par le premier
18:29des Égyptiens.
18:30Ça a déjà fait
18:30on n'est pas
18:33dans le jeu
18:34mais il y a deux raisons.
18:35On l'est un peu
18:36mais il y a deux raisons.
18:38D'abord
18:39il faut dire
18:39quels que soient
18:40les dirigeants
18:41si vous voulez
18:41cette région du monde
18:42est quand même
18:43sous domination
18:45des Etats-Unis
18:46d'Amérique
18:46l'Égypte
18:47ne survit pas
18:48sans l'argent américain.
18:51Donc
18:51et la deuxième raison
18:53c'est aussi
18:53les erreurs
18:54qu'on a faites.
18:55Voilà.
18:55Tiens ben François
18:56est là.
18:57Ah François
18:58est là.
18:59C'est monsieur
18:59on a perdu.
19:00Oui.
19:01François de Nîmes.
19:04François Hollande.
19:05Bonjour François.
19:06Vous trouvez
19:06qu'Emmanuel Macron
19:08s'est fait humilier
19:09c'est ça ?
19:10Oui c'est ça
19:10c'était une humiliation
19:11mais vous savez
19:11que Donald Trump
19:12il a agi
19:13mais il n'a pas oublié
19:14le coup tordu
19:15qu'il a fait
19:15Emmanuel Macron
19:17en reconnaissant la Palestine
19:18Emmanuel Macron
19:19il a demandé
19:19la vie de personne
19:20en fait.
19:21Oui oui
19:21il a demandé
19:22la vie de personne
19:23ce que je trouve
19:24décevant
19:25chez le président
19:27Emmanuel Macron
19:28c'est qu'il se sert
19:29de la France
19:29et des Français
19:30lui il vise un poste
19:31à l'international
19:32à l'ONU
19:33ou autre
19:33mais il se sert
19:35de France
19:35il devrait partir
19:36s'il avait un peu
19:37de dignité en lui
19:38il devrait partir
19:39et laisser les Français
19:40remonter
19:40et refaire le tri
19:42de tout ça
19:42parce qu'on atteint
19:44des hontes
19:46un peu de partout
19:47là
19:47on se fait ridiculiser
19:48un peu de partout
19:49ils n'ont pas tort
19:50il y a eu des gens
19:51il a mis le pic
19:52il sait très bien
19:53pourquoi il a fait ça
19:54bon écoutez
19:55nous verrons cela
19:56évidemment
19:57parce qu'on va suivre
19:58puisque évidemment
19:58il y a quand même
19:59ce qui va se passer
20:00à l'Assemblée Nationale
20:01si le gouvernement tombe
20:03il y aura peut-être
20:0410 solutions
20:04ou ça ira peut-être
20:05François a raison
20:07je pense que le lyrisme
20:08d'Emmanuel Macron
20:09son lyrisme à deux balles
20:10dirais-je
20:10pardon
20:11alors désormais
20:12à 10
20:13allez
20:13ferait merveille
20:15non ferait merveille
20:16à l'ONU
20:16moi je le vois très bien
20:18secrétaire général
20:19de l'ONU
20:20il revise les fables
20:21de La Fontaine
20:22il ne faut jamais
20:23quand on est une grenouille
20:24essayer d'être aussi gros
20:24que le bœuf
20:25oh là
20:25bravo Eric
20:28c'est pas même
20:29le bon endroit
20:30avec Valérie Expert
20:31tout à l'heure
20:31dans un instant
20:32c'est Jean-François
20:33qui dit la vérité en face
20:35merci François
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