Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 3 jours
Avec Jean-Luc Gleyze, Président PS de la Gironde

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##SUD_RADIO_VOUS_EXPLIQUE-2025-10-14##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
00:04TV 7h40 sur Sud Radio. Sud Radio vous explique, sur une illustration de notre époque,
00:10des comptes parfois dans le rouge dans les collectivités.
00:12La Gironde, l'un des plus grands départements de France, n'y arrive plus.
00:1797 millions d'euros de dettes.
00:20Département qui creuse son déficit.
00:21Alors il y a beaucoup de dépenses et un peu moins de recettes.
00:23Je pense que c'est ça le problème.
00:24Nous sommes justement avec Jean-Luc Gleize, qui est président PS de la Gironde.
00:28Bonjour.
00:30Je disais rapidement, c'est ça, beaucoup de dépenses et moins de recettes.
00:37C'est ce qui sans doute creuse votre déficit.
00:40Oui, tout à fait. Nous avons des recettes qui sont liées à la consommation.
00:45C'est la TVA qui n'est pas forcément à la hauteur attendue.
00:48Puis surtout, depuis la guerre en Ukraine et la crise de l'immobilier,
00:51ce qu'on appelle les frais de notaire, qui représentaient des sommes
00:54qui étaient assez conséquentes sur nos budgets.
00:55Nous avons perdu 200 millions d'euros en deux ans sur un budget de 2 milliards,
00:59c'est-à-dire 10% du budget en moins.
01:01C'est-à-dire qu'il y a moins de ventes immobilières.
01:04Le marché s'est ralenti et c'est pour ça.
01:06Vous percevez moins de droits.
01:08Très clairement, il suffit de discuter avec les notaires ou les chambres des notaires.
01:13Ils vous disent qu'ils passent beaucoup moins d'actes aujourd'hui,
01:15et déjà depuis un certain nombre de mois,
01:17ce qui fait que les rentrées sont beaucoup moins importantes.
01:20Et parallèlement, nous avons des dépenses qui continuent à évoluer,
01:22puisque nous avons en charge les solidarités,
01:25c'est-à-dire notamment l'accompagnement des personnes âgées,
01:28des personnes handicapées, la protection de l'enfance.
01:30Nous avons aussi les collèges et les routes.
01:32Et donc, tout cela génère des dépenses qui évoluent au fil du temps.
01:35Et malheureusement, les recettes ne sont plus à la hauteur des besoins.
01:38Alors, comment pouvez-vous faire, Jean-Luc Grez ?
01:40Il faut diminuer un peu ses dépenses, si c'est possible,
01:45et puis essayer de trouver de nouvelles recettes.
01:48Mais c'est difficile de trouver de nouvelles recettes,
01:50parce que ça veut dire que ce sont des impôts supplémentaires,
01:52et les gens déjà se sentent un peu étouffés,
01:55pour certains, par les impôts ou les taxes.
01:58Mais en fait, les départements en France ne lèvent plus aucun impôt.
02:04Nous n'avons plus ni taxe habitation, ni foncier bâti,
02:08ni foncier non bâti, ni taxe professionnelle.
02:10Donc, nous n'avons plus la capacité même à jouer sur l'impôt,
02:12qui n'est jamais évidemment très populaire,
02:14mais ça n'est plus du tout possible.
02:16Et parallèlement, il faut diminuer effectivement,
02:18faire des économies sur les dépenses.
02:20Alors, nous avions commencé en 2024 un certain nombre d'économies,
02:25mais il va falloir à nouveau agir, on a agi sur 25 aussi,
02:30puisque le budget est beaucoup moins important que ce que nous avions avant,
02:33et nous allons encore devoir baisser sur 26.
02:35Donc, nous sommes en train de construire un plan de retour à l'équilibre pour 2028,
02:39parce qu'il faudra deux ans pour arriver à retrouver l'équilibre.
02:41Oui, c'est ça, parce que comment vous pouvez payer votre dette
02:43tout en continuant de fonctionner, Jean-Luc Gleize ?
02:46Eh bien, écoutez, nous faisons des économies.
02:49Par exemple, malheureusement, il faut retarder les gros entretiens sur les routes.
02:54Nous avons abandonné, nous avions 14 nouveaux collèges à construire en Gironde,
02:58parce que nous recevons 20 000 habitants de plus par an.
03:00Eh bien, il n'y en aura que 12 construits au bout du compte,
03:03et nous allons répartir les collégiennes et collégiennes différemment dans le département.
03:07Donc, il y a plein d'actions qu'il faut mettre en œuvre,
03:09mais qui vont impacter aussi la vie des Girondins et des Girondins,
03:12et c'est catastrophique.
03:13Nous souhaiterions, nous, avoir des recettes qui soient beaucoup plus stables,
03:17beaucoup plus solides, pour que nous puissions correctement financer
03:20le service public départemental.
03:21Et pourtant, vous êtes l'un des plus grands départements français.
03:26Normalement, l'un des plus riches aussi, Jean-Luc Gleize.
03:29Comment on en arrive là ?
03:31Vous en parlez avec vos autres collègues, présidents de départements.
03:35Quelle est leur situation ?
03:36Et comment vous essayez, entre vous, de trouver des solutions ?
03:40Alors, tout d'abord, vous dire que les départements
03:42qui sont les plus importants en France
03:44sont ceux qui sont aujourd'hui, ceux qui souffrent le plus.
03:47Parce que ce sont eux qui avaient le plus de frais de notaire précédemment.
03:50D'ailleurs, qu'ils redistribuent aux départements qui en ont moins.
03:53Et donc, désormais, comme les frais de notaire ne sont plus à la hauteur
03:56de ce que nous attendions,
03:57eh bien, il y a une difficulté dans ces gros départements,
03:59beaucoup plus que les départements plus ruraux.
04:02Et ensuite, le président du département de France
04:04déclarait hier dans le Sud-Ouest
04:06que 35 départements aujourd'hui sont entrés dans le rouge
04:09et que jusqu'à 50 pourraient se trouver dans le rouge
04:12à la fin de l'année.
04:13C'est donc vraiment un problème structurel.
04:16Les recettes ne sont plus à la hauteur des dépenses
04:18et de la solidarité nationale que nous devons rassurer.
04:20Bon, est-ce que vous croyez que vous aurez une aide de l'État ?
04:23Parce que j'ai l'impression qu'au niveau national,
04:25on se serre la ceinture aussi
04:28et qu'on n'a pas forcément envie d'aider les uns et les autres,
04:31y compris les collectivités,
04:32même si elles ont du mal, Jean-Luc Glaze.
04:34Oui, oui, nous avons le sentiment effectivement
04:37qu'il n'y aura pas véritablement d'appui
04:39puisqu'il faut réaliser des économies nationales
04:41et que les collectivités sont appelées aussi
04:43à réaliser ces économies.
04:45Ce que nous disons d'ailleurs depuis deux ans environ,
04:48c'est que ça n'est plus possible pour la strate départementale.
04:52Alors, ce que nous attendons, nous, en Gironde en tout cas,
04:55et ce que nous avons aujourd'hui,
04:56c'est une relation étroite avec le préfet de la Gironde
04:59pour faire en sorte que nous puissions faire valider
05:02ce plan de retour à l'équilibre
05:03que nous voulons mettre en place
05:04pour un retour en 2028 à une situation plus stabilisée.
05:08Ben oui, on vous le souhaite évidemment
05:09parce que c'est assez difficile.
05:12Tiens, Jean-Luc Glaze,
05:13puisque vous êtes en Gironde,
05:14président PS de la Gironde,
05:16j'en profite pour dire que Sud Radio sera justement
05:18chez vous, ce week-end, samedi et dimanche,
05:23nous serons du côté des vendanges,
05:26du côté du château du Cru Boucaillou,
05:29puisqu'il y a la fête des vendanges qui a été relancée
05:32ces dernières années.
05:34C'est pour fêter en fait ce qui marche encore quand même,
05:38même si je sais qu'il y a des difficultés
05:40pour certains qui doivent arracher les vignes.
05:42Non, non, mais c'est vrai,
05:44il faut bien penser à ça.
05:45Mais là, on va parler vendanges
05:48et puis rugby.
05:49Nous présenterons le multiplex avec François Trio
05:51du côté du Midoc.
05:55Voilà, donc,
05:56samedi prochain, Jean-Luc Glaze,
05:57si vous êtes à l'écoute de Sud Radio.
05:59Vous serez les bienvenus en Gironde.
06:01Voilà, merci en tout cas,
06:03et bon courage, évidemment,
06:05parce que c'est vrai qu'il faut faire face
06:06assez difficulté.
06:09Merci beaucoup.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations