- il y a 2 jours
- #sudradio
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-10-08##
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-10-08##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00L'âge de retraite, de départ, ce que vous dites le Premier ministre ?
00:02La question, il nous dit que la question de l'âge, elle est sur la table.
00:06Maintenant, il faut nous écouter, parce que là, on en a gros.
00:09Oh là là, qu'est-ce qu'il y a là, il y a la vendre et vol ?
00:11Travailler jusqu'à 64 ans, bah pour moi, c'est pas possible, j'ai commencé à 16 ans, donc...
00:16Pas content ! Pas content ! Pas content !
00:18Je sens que je vais craquer.
00:20Et moi, je sens que je vais craquer de venir vous !
00:23Les vraies voix Sud Radio.
00:25Et après cette déclaration, Philippe Bilger de Elisabeth Borne,
00:30ce 10 ans, je le disais tout à l'heure, favorable à cette suspension,
00:33cette réforme des retraites, pardon, je vais y arriver,
00:36pour la stabilité du pays, est-ce que c'est pas un peu force de café ?
00:41Déjà, sur le plan psychologique, c'est aberrant.
00:44Voilà une femme qui s'est battue pour la loi sur les retraites
00:49et qui, aujourd'hui, pour rappeler au bon public qu'elle est de gauche,
00:55propose d'initiative une suspension, et initialement, ça a été la seule.
01:02Deuxième élément, Roland Lescure, qui, j'espère, aura le temps de montrer sa compétence,
01:10a démontré que la suspension de la réforme des retraites
01:14aurait des catastrophes financières considérables.
01:18Et donc, Elisabeth Borne, à la fois, est dans une incohérence ministérielle absolue,
01:25et d'autre part, sans que je sois un spécialiste,
01:28mais j'entends mes amis qui le sont, disputés de ce problème-là,
01:34on est en train de ruiner, probablement,
01:37les effets d'une loi qui, aussi contestée qu'elle a été, était nécessaire.
01:42– Ah ben, moi, je crois, en ayant regardé en direct ce matin,
01:46d'ailleurs, c'est bien, d'habitude, les politiques parlaient le soir,
01:49maintenant, ils parlent tôt le matin avec Sébastien Lecornu.
01:51Bon, je me dis que la prochaine fois, peut-être qu'à 6h30 du matin,
01:54il se mettra sur le perron de Matignon pour nous parler.
01:57Ce que je trouve absolument fou, c'est cette phrase,
02:00parce que ce ne sont que des arrières-pensées politiques,
02:03j'allais dire des arrières-pensées de boutiquiers.
02:06Cette phrase, la dissolution s'éloigne,
02:10la perspective d'une dissolution s'éloigne,
02:11c'est à peu près la phrase qui a été dite.
02:13Pourquoi ? Parce qu'Emmanuel Macron n'a absolument pas envie
02:16de retourner aux urnes.
02:17Parce qu'il sait que, pour sa majorité, ce serait désastreux.
02:20Les députés de sa majorité n'ont pas envie de le perdre
02:23pour ne pas y aller, pour ne pas perdre leur gain-pens.
02:25Parce que, désolé, les députés, ils travaillent beaucoup,
02:29mais ce n'est quand même pas, en termes de revenus,
02:30le lumpenproletariat, comme disait Marx,
02:33le prolétariat en haillons.
02:34Et pour des trucs de boutiquiers,
02:37parce que là, avec deux défaites après deux dissolutions,
02:40je pense que si le pays était un gouvernement,
02:42qu'il n'aurait pas d'autre solution que la démission,
02:45eh bien, on fait tout et n'importe quoi.
02:47Et moi, je vois cette classe politique,
02:49mais j'ai honte pour elle.
02:51J'ai honte.
02:51Pas à ce poids-là.
02:53Ah si, moi aussi.
02:54Parce que moi, je n'ai pas vos pudeurs de rien.
02:57Allez-y, allez-y, Philippe, allez-y.
02:58Ce qui me frappe, tout de même, sans que je sois capable
03:02d'avoir l'indignation talentueuse comme notre ami Philippe David,
03:07c'est que, quand on regarde bien l'ensemble des choses depuis huit jours,
03:12eh bien, on se rend compte que le seul objectif véritable,
03:17c'est de sauver, pardon pour la vulgarité, ma chère Cécile,
03:22la peau politique d'Emmanuel Macron,
03:25pour qu'il puisse durer jusqu'en 2027.
03:28C'est le seul objectif.
03:30On a oublié les Français, le guérin, dans tout ça.
03:33Finalement, ce qui était impossible de lever, finalement, la retraite,
03:37aujourd'hui, pour des raisons,
03:39et pour aller dans le sens de Philippe Bilger,
03:41eh bien, on trouve des solutions.
03:42Alors, ça ressemble, effectivement, à des petites solutions de boutiquier.
03:45Et, effectivement, je crois que la ficelle est un peu grosse,
03:48parce que ça ressort un peu derrière les fagots.
03:50Là, ce n'est pas une ficelle, là, c'est une corde.
03:51C'est un appel du pied pour essayer de convaincre
03:54ou d'amadouer une pseudo-majorité socialiste ou de gauche
03:59pour essayer de rallier ce qu'on peut du côté gauche.
04:01Enfin, c'est assez... Je pense que personne n'est dupe.
04:03J'ose espérer, en tout cas, personne n'est dupe.
04:06Sincèrement, du côté du petit citoyen que je suis,
04:09et j'imagine beaucoup d'autres avec moi,
04:11on a, effectivement, l'impression qu'on oublie surtout la population.
04:14On continue à faire avancer sa petite équipe.
04:18C'est-à-dire, je suis socialiste, je fais avancer mon petit camp,
04:20voire même, au sein d'un camp,
04:22un groupuscule favorable à tel ou tel individu
04:24et à tel ou tel programme politique mineur.
04:27Il n'y a plus d'idéologie, il n'y a plus rien,
04:28il n'y a plus de boussole.
04:29Il n'y a absolument aucune forme d'altruisme dans le positionnement politique.
04:34On veut durer, comme le disait Philippe Béger.
04:36Le paradoxe, c'est qu'on aurait eu le choix entre deux ou trois solutions
04:40radicales, démocratiques et courageuses,
04:43et on risque d'avoir la pire.
04:45Ce qui est gênant, ce que moi, je trouve gênant,
04:51c'est que j'ai plus l'impression que certains veulent devenir ministre
04:55plutôt que de dire, on va trouver des solutions.
04:58En fait, on ne les croit plus en se disant,
05:01ok, on va se retrousser les manches,
05:04j'ai l'impression que tout le monde cherche un poste.
05:05C'est ça qui est dingue.
05:06Mais Cécile, il y a probablement, même chez les vertueux,
05:10un peu de désir d'être ou de renouveler.
05:12Oui, mais ce n'est pas le moment, Philippe David.
05:14Ce qu'il y a de pire, c'est justement dans cette allocution
05:18de Sébastien Lecornu.
05:19Grosso modo, il ouvre la porte à gauche.
05:21Donc, comme le chiffon rouge pour le PS,
05:24c'est la réforme des retraites,
05:26ils ont mis la réforme des retraites.
05:28Ça aurait été autre chose, ils auraient mis autre chose.
05:30Le but, je vais faire une métaphore cinématographique,
05:34c'est qu'il faut sauver le président Macron
05:36comme il fallait sauver le soldat Ryan le 6 juin 1944.
05:39Mais à une différence près, c'est que, attention,
05:43les gens, regardez les réactions autour de vous
05:46et sur les réseaux sociaux.
05:47Moi, tout le monde est en train de bouillir.
05:49Et là, ils voudraient mettre le feu aux poudres,
05:52ils ne s'y prendraient pas autrement.
05:54Je rappelle quand même que tous ces gens ont été dans la rue
05:56pendant des mois et des mois et des mois
05:57pour cette réforme des retraites.
06:00Et aujourd'hui, en un coup de ciseau,
06:03allez hop, les choses disparaissent.
06:04Allez 0826 300 300,
06:06si c'est l'un d'entre vous qui a envie de parler
06:09et qui s'est battu pendant des mois,
06:11on vous attend au 0826 300 300.
06:13Aude est là et on revient dans un instant.
06:14Et entouré de Loïc Guérin, ce soir,
06:27avocat pénaliste qu'on est ravis de retrouver,
06:29Philippe Bilger, bien sûr, qui est avec nous.
06:31Et vous 0826 300 300.
06:34Sur ce sujet, si vous venez de nous rejoindre,
06:37Elisabeth Borde, favorable à une suspension
06:40de la réforme des retraites.
06:41Et Olivier de Mainz est avec nous dans le Gard.
06:46Bonsoir Olivier, bienvenue sur Sud Radio.
06:48Bonsoir.
06:49Bonsoir à toute l'équipe.
06:51Bonsoir.
06:52Oui, mais...
06:53Mais, Borne, c'est une pièce de théâtre, c'est quoi ?
06:58Je ne comprends pas, là.
07:00Une femme qui s'est acharnée pour les retraites,
07:03passage en force 49.3,
07:06et maintenant, pour garder sa place,
07:08elle dit non, non, mais je lui ai dit ça,
07:09mais on va suspendre,
07:11on ne sait pas.
07:13C'est une nouvelle humoriste,
07:15ou il y a un truc qui m'échappe.
07:18Bon, après, elle sait,
07:20elle joue avec les gens,
07:21parce que je ne sais pas combien de 49.3
07:23elle a fait dans...
07:2528, je crois.
07:27Derrière Michel, c'est regard 28, je crois.
07:30Elle n'est pas loin, quand même.
07:3123.
07:31Et le problème,
07:33elle se présente à la députation,
07:34et elle est élue.
07:35Les gens, je ne sais pas,
07:37il y a un problème avec les gens
07:38qui ne comprennent pas.
07:39Donc, les politiques,
07:40ils ne jouent un peu avec nous.
07:41Je ne sais plus qui c'est qui avait dit,
07:43à une époque,
07:44je crois que c'est Raymond Barre,
07:45qui avait dit,
07:46les Français, ils ont une mémoire à six mois.
07:49Donc, après, ils oublient.
07:50Ben, c'est ça.
07:52Olivier, pendant qu'on vous tient,
07:53vous y croyez, vous, à cette...
07:55Imaginons qu'Olivier Faure,
07:57Tondelier, tous ces gens-là,
07:59pour la stabilité du pays,
08:00décident de rentrer dans le gouvernement.
08:02Est-ce que vous y croyez ?
08:03Non, du coup, pas un seul instant.
08:06Et je me fais beaucoup de soucis,
08:07je suis comme beaucoup de gens,
08:08j'ai vu au Gros-de-Roy,
08:09ils ont interrogé des gens,
08:10et ils ont dit,
08:11ben, on ne sait pas où on va,
08:12mais peut-être qu'eux aussi,
08:14ils ne savent pas où ils vont,
08:15ces gens, ces politiques.
08:17Parce que, là,
08:18il y en a qui s'accrochent à leur pouvoir.
08:20Alors, moi, mon idée,
08:21c'est que M. Macron, il s'amuse,
08:24il nomme des ministres,
08:27qui sait qu'ils ne vont pas durer,
08:28parce que c'est lui
08:29qui a renommé les ministres, quand même.
08:30Et donc, il dit,
08:34je vais gagner un mois,
08:36après, il va renommer
08:38un nouveau gouvernement,
08:40que je vais dissoudre,
08:41je vais dissoudre l'Assemblée
08:42fin novembre,
08:44donc, il va y avoir des élections,
08:46je vais rester en Corse,
08:48et il va arriver à finir son mandat comme ça,
08:51en faisant que ça, quoi.
08:52Il a raison.
08:53C'est une tactique pour rester.
08:55Olivier a raison, excusez-moi,
08:56il fait du gain de temps.
08:58Donc, là, on va peut-être nommer
08:59un gouvernement qui va tenir un mois,
09:00alors s'il arrive à faire passer un budget...
09:01Il reste un an et demi,
09:02donc il va falloir trouver des...
09:04Il n'y a pas à ne plus
09:05un certain truc à faire.
09:06Ça va être très long,
09:07sans vous, d'accord ?
09:08Vous savez, Cécile,
09:08à l'époque d'Alain Poher,
09:10il y avait un humoriste
09:11qui avait écrit une pièce,
09:13c'était,
09:13on pourrait les paraphraser.
09:15Un zeste ici,
09:16un zeste là,
09:17ça finira,
09:18pour on ne pas faire un quinquennat.
09:20Quand on voit ça,
09:26finalement,
09:26Loïc Guérin,
09:28quand on voit ce que dit Olivier,
09:30en fait,
09:30ce qui est dingue,
09:31c'est que personne n'est dupe,
09:33et pourtant,
09:34à chaque fois,
09:34ça passe.
09:35Alors,
09:35ce qui passe aussi,
09:36c'est que l'offre politique est réduite,
09:37pour répondre un petit peu
09:38à ce que l'auditeur,
09:39très justement,
09:40d'ailleurs,
09:40indiquait,
09:41en s'étonnant que les gens...
09:42C'est étonnant
09:43à ce que certains soient réélus,
09:45alors même qu'ils avaient été
09:47désavoués avant,
09:48ou qu'ils avaient des raisons
09:48de ne pas rendre les citoyens
09:50particulièrement satisfaits
09:51de leur travail.
09:52La difficulté est aussi
09:53l'offre politique,
09:53il faut être honnête.
09:54Quand on retrouve,
09:55avec des combines de partis,
09:58où on se désiste au profit de l'un,
09:59où on s'arrange
10:00pour ne pas mettre dans les pattes
10:01des autres candidats,
10:03potentiellement un peu meilleurs,
10:05ou nouveaux,
10:05ou rafraîchissants,
10:06on crée aussi,
10:07et là encore,
10:08c'est le monde politique
10:08qui le crée,
10:09un système un peu
10:10de services rendus,
10:12finalement,
10:12entre eux,
10:13y compris à travers
10:14des partis opposés,
10:15on verrouille l'offre politique
10:16et on s'arrange
10:17pour retrouver un peu
10:18toujours les mêmes,
10:19et quand ce n'est pas les mêmes,
10:20si ce n'est lui,
10:20c'est donc son fils.
10:21De toute façon,
10:22ce sera un successeur
10:22autodésigné.
10:24Avec le Front républicain en plus.
10:27Et si on parle gros sous,
10:29parce que c'est pareil,
10:29on nous dit depuis le début,
10:31ah oui,
10:31il ne faut surtout pas
10:32suspendre la réforme des retraites,
10:34dans une période
10:35où on n'est quand même
10:36pas très à l'aise
10:37financièrement en France,
10:38la suspension
10:39va nous coûter
10:40encore beaucoup d'argent.
10:41Je vous prends un pari,
10:43s'ils font ça,
10:45dans les heures qui suivent,
10:46ce qu'on appelle le spread,
10:48c'est-à-dire
10:48le taux d'écart,
10:50l'écart de taux
10:50entre l'Allemagne
10:51et la France,
10:52explose.
10:53Et on est méga déclassé
10:55par les agences de notation.
10:57Est-ce qu'elles se rendent compte,
10:58avant de faire des propositions
10:59aussi délirantes,
11:00des conséquences
11:01que ça peut avoir ?
11:01Est-ce qu'on a même réfléchi
11:02sur la possibilité matérielle
11:04ou les conséquences matérielles ?
11:05Je ne parle même pas
11:06des conséquences financières,
11:07immédiates.
11:08Comment est-ce qu'on peut
11:08suspendre une réforme
11:10déjà plus d'un an
11:10et qui est donc,
11:11par définition,
11:12déjà en cours ?
11:13Comment est-ce qu'on peut
11:14la suspendre ?
11:14C'est-à-dire revenir en arrière
11:15sur la situation d'ailleurs ?
11:16Il n'y a pas de choix.
11:17Je vous explique.
11:18Les patrons d'entreprises
11:20qui ont des gens
11:21qui ont 64 ans chez eux
11:23ou 62,
11:24ça va être un...
11:24Vous appliquez quoi comme texte ?
11:25Je ne sais pas.
11:26Non mais juridiquement même,
11:27il y a un problème.
11:28Je pense que c'est un faunet.
11:29Mais Olivier...
11:30Une députée Maude Bréjean
11:31l'a très bien dit.
11:32Oui, sur la boucle télégramme,
11:34on ne peut pas suspendre.
11:36On abroge ou on garde.
11:40cette réforme des retraites ?
11:42Je pense qu'il y a des moyens
11:44de l'abroger.
11:45Vous savez,
11:45j'ai passé des heures et des heures
11:46à calculer
11:47avec ma petite calculette.
11:51Je n'ai pas compris pourquoi
11:52Macron dit
11:53qu'il faut travailler plus longtemps
11:55et quand je lui ai proposé
11:57de retour aux 39 heures,
11:59il ne veut pas.
12:00Il ne veut pas.
12:00Il faut quand même
12:01se mettre dans la tête
12:02que la France,
12:03c'est le pays le plus taxé du monde
12:04et c'est le pays
12:05où on travaille le moins au monde.
12:07C'est grave.
12:08Depuis Mitterrand,
12:09on est passé la route
12:10de 65 à 60 ans
12:12de 40 heures
12:13à 35 heures
12:14et il y en a
12:14qui voudraient venir
12:15à 32 heures.
12:16Mais ils ont fait
12:18des calculs.
12:20L'écart entre 35 heures
12:21et 39 heures,
12:22ça représente
12:232 millions de salariés.
12:26Surtout, Olivier,
12:27c'est qu'on n'est pas tous
12:28le jeu,
12:28la même enseigne.
12:29C'est-à-dire qu'il y a
12:30plein de gens
12:30qui ne peuvent pas
12:30compter leurs heures
12:32donc ça crée des écarts
12:33entre les uns
12:34et les autres.
12:36Non, mais on fait la base.
12:37Vous savez,
12:37moi j'ai travaillé
12:38toute ma vie 39 heures.
12:40Même quand il y avait
12:4035 heures...
12:41Je pense aux agriculteurs
12:42par exemple
12:43qui n'ont pas vraiment
12:44d'horaire.
12:48Ils n'ont pas...
12:49C'est compliqué.
12:51L'agriculture,
12:51c'est très compliqué.
12:53Certains commerces aussi,
12:54c'est très compliqué.
12:54Bah oui.
12:55Parce que...
12:56Mais bon,
12:57il y a beaucoup de...
12:58Ça ne concerne que
12:58les salariés par définition.
13:00C'est tout le problème.
13:00Les salariés et les fonctionnaires
13:01qui sont toujours
13:02à tous les majorités.
13:02C'est totalement juste.
13:05Le problème,
13:06c'est quand même,
13:07ça représente
13:082 millions...
13:08Et encore,
13:09les salariés n'ont qu'à...
13:09Calculer l'argent
13:10que ça représente
13:11de travailler plus.
13:12Ça fait un gain
13:13pour la TBA.
13:15Ça fait un gain d'argent
13:16au pouvoir d'achat.
13:19Tout le monde est gagnant
13:20aux 39 heures.
13:21Tout le monde.
13:22Mais il ne veut pas.
13:24Voilà.
13:24Il ne veut pas.
13:24Moi, j'ai discuté
13:25avec le monsieur retraite
13:28de M. Macron.
13:29Je l'ai eu au téléphone.
13:30Il m'a dit
13:31que M. Macron
13:31n'a même pas songé
13:32à ça.
13:33Il a effarté complètement.
13:35Non, il ne veut pas.
13:37Pour moi,
13:38c'est la solution.
13:38Prenez une calculette
13:39et vous allez voir.
13:40C'est des millions,
13:41des millions et des millions.
13:43Je ne vais pas le faire
13:43tout de suite, Olivier.
13:45Mais je vais y penser.
13:48Merci en tout cas, Olivier,
13:49d'avoir accepté,
13:50en tout cas,
13:50d'avoir appelé
13:51au 0826 300 300
13:53pour rester avec nous.
Recommandations
13:07
|
À suivre
10:32
9:38
6:06
10:12
17:16
11:58
12:46
15:20
13:24
8:10
16:42
21:56
12:41
16:00
11:31
17:44
Écris le tout premier commentaire