- il y a 2 jours
Avec Elisabeth Lévy et Françoise Degois
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger.
00:07Il est 8h35, le Grand Débrief, comme chaque jeudi matin, je sais que vous l'attendez avec Elisabeth Lévy et Françoise Degoy,
00:15qui parfois sont calmes, parfois un petit peu moins évidemment.
00:20Mon rôle c'est de les calmer, comme vous, au 0826 300 300.
00:25Ce ne serait pas patriarcal.
00:27C'est juste patriarcal, le dernier, de les calmer, bien sûr.
00:32Qu'est-ce que, franchement...
00:33Vous êtes vachement inspiré par la situation, comme nous, pour les fatiguer.
00:39Oui, il faut prendre du Doliprane, c'est ce que j'ai conseillé tout à l'heure à Jean-Philippe Tanguy, puisqu'il était un peu malade.
00:47Il y a deux questions du jour que nous avons posées.
00:49Comment vous avez trouvé Sébastien Lecornu au 20h ?
00:52Et puis en même temps, Premier ministre, qui souhaitait vous voir à Matignon ?
00:56Est-ce que c'est un membre de gauche, de droite, peut-être du bloc central, un membre du Rassemblement national ou de la société civile ?
01:02Ce qui arrive en tête, c'est un membre du Rassemblement national, devant un membre de la société civile, et beaucoup moins droite, gauche, etc.
01:11Personne ne dit une intelligence artificielle ?
01:13Pourtant, on rappelle que c'est un sondage auditeur.
01:18Je rappelle quand même que, sur les sondages normaux, en 1 arrive la société civile, en 2 le RN, et en 3 généralement, et la gauche et LR.
01:26Le sondage, par exemple, d'hier ou d'avant-hier.
01:28Donc, il y a 1 société civile, en 2 LR, et en 3...
01:34C'est à touche-touche !
01:35C'est à touche-touche !
01:36C'est à touche-touche !
01:37Est-ce que, d'ailleurs, il y a quelqu'un de la société civile que vous voyez, vous, aujourd'hui ?
01:41Elisabeth Lévy, Françoise de Gouvernon ?
01:43Non, mais vas-y, moi j'ai jamais cru à cette histoire de société civile.
01:45Vous savez que vous avez toujours, c'est comme les marronniers, vous connaissez ça par cœur, vous êtes un grand head-chef, Patrick Roger, avant d'être un directeur.
01:52Vous connaissez le marronnier, le Père Noël, le Général Hiver est arrivé.
01:56Eh bien, on a deux marronniers, nous, toujours, dans la vie.
01:59Il y a Bernard Cazeneuve, qui n'a rien...
02:02Ah ben, il n'est pas société civile, parce qu'il a été politique.
02:04Mais il y a surtout Laurent Berger, et revoilà qu'on nous ressort Laurent Berger en matin.
02:08Oui, Borloo aussi.
02:10Alors, Borloo, c'est...
02:11Borloo et Berger, je vous explique, c'est du pipeau total.
02:14Berger l'a dit trois fois, déjà.
02:16Voilà, donc, inlassablement, Borloo, Berger, Berger, Borloo, Cazeneuve.
02:20Qui est-ce qui va sortir de sa poche, là, Emmanuel Macron ?
02:23Demandez à Elisabeth Lévy, elle est plus forte que moi.
02:24Vous savez, enfin...
02:26Moi, depuis le début, je dis, on va avoir le cornu 2, parce que Sébastien Lecornu ne peut pas refuser à Emmanuel Macron.
02:33C'est un homme d'État.
02:35Si Macron lui dit, tu t'y colles, il s'y collera.
02:38Et après tout, c'est probablement celui qui...
02:40En fait, moi je vais vous dire mon souhait,
02:42et je crois que ça peut marcher, contrairement à ce que disent tous mes camarades, mes collègues,
02:46c'est qu'en réalité, avec un peu de bonne volonté, on peut tenir les deux ans.
02:52Parce que j'ai trouvé ça quand même cocasse, qu'il y a une phrase qui m'a vraiment frappée.
02:56Un an et demi maintenant, en plus.
02:58Voilà, un an et demi en plus.
02:59Il y a une phrase qui m'a vraiment frappée hier.
03:01Que dit-on qu'on n'a pas de majorité dans ce pays ?
03:04Il y en a une.
03:05Alors il y a un programme qui est assez simple.
03:07Un, on part en retraite à 55 ans.
03:10Et deux, je blague, je caricature.
03:14Et le programme, pardon, plus sérieusement, il y a un programme qui est tient en 2.1.
03:18On reste, puisque c'est ce qu'a dit Sébastien Lecornu,
03:20il y a une majorité absolue pour ne pas vouloir la dissolution.
03:25Il y a une majorité absolue dans ce pays.
03:27C'est les députés qui ne veulent pas retourner aux urnes.
03:31À part le RN, en fait, personne ne veut y aller, semble-t-il.
03:36Françoise connaît ça mieux que moi.
03:37Non mais Elisabeth a absolument raison.
03:39C'est que ce qui est très intéressant, c'est de voir que Jean-Luc Mélenchon, par exemple,
03:42ne demande jamais la dissolution.
03:44Parce qu'il sait très bien, il n'y aura pas d'accord d'UE.
03:46Il demande la démission.
03:47Il demande lui directement la démission.
03:49Parce qu'on va avoir des sondages qui arrivent notamment chez nous demain matin.
03:53Mais il sait très bien, Jean-Luc Mélenchon,
03:55que comme il n'y a pas d'accord du Nouveau Front Populaire,
03:57comme ça a été décidé en bureau national il y a quelques jours au Parti Socialiste,
04:01avant-hier d'ailleurs,
04:02il va passer véritablement à la trappe.
04:05Vous allez avoir la réalité des prix de ce qu'est Jean-Luc Mélenchon sur le plan électoral.
04:11Un versement proportionnel au bruit qu'il fait.
04:14Allez, 0826 300 300, c'est Jérôme qui est avec nous de Pau.
04:19Bonjour Jérôme.
04:20Bonjour Patrick, bonjour Françoise et bonjour Elisabeth.
04:23Bonjour.
04:24Alors vous, qu'en pensez-vous ?
04:25Bonjour.
04:25Alors moi, on m'avait posé une question avant que je passe à l'ERN.
04:30Est-ce que, en fait, la vraie question, c'est que moi je veux que l'ERN.
04:34D'accord.
04:34Il faut qu'on arrête la comédie.
04:35C'est-à-dire qu'on est passé de 4,75.
04:37Maintenant, on va tester 1,78.
04:39Elisabeth, il y a quoi à moins de 1% qui pourrait devenir Premier ministre après ?
04:42Il faudra qu'elle nous prendre pour des cons.
04:44On est gouverné depuis 60 ans par les mêmes.
04:46Le peuple français, il y a deux blocs contestataires qui sont LFI, on va les appeler,
04:49et les ERN.
04:50On veut absolument du changement.
04:52Je ne veux plus de modérés.
04:54Je veux qu'on renverse la table.
04:55Donc, je demande au peuple français.
04:56Il y a deux parties qui n'ont pas encore.
04:58Il y en a un qui a évidemment ma préférence.
05:00Il y a deux parties à qui on n'a jamais laissé la chance qu'on les tente.
05:03Tous ces gens-là qui giflent.
05:04Moi, quand on me parle d'union des droites avec des LR, comme cette espèce de larcher
05:08qui représente tout ce qu'on peut détester au niveau politique.
05:12Et le pauvre, il le représente sans lui-même.
05:15C'est-à-dire qu'il nous demande de faire des économies.
05:16Et le mec, il est, on dirait, gargontua autour de plats d'assiettes pour arrêter
05:20de nous prendre pour des cons.
05:22Le problème, le vrai problème, si vous me laissez 10 secondes, est-ce qu'on les laissera
05:25gouverner ? C'est ça la question.
05:27On voit très bien qu'au niveau politique, déjà, on est en train de les bloquer.
05:30Au niveau institutionnel, après, quand ils auront le pouvoir, ils seront empêchés
05:33de gouverner.
05:34Moi, je suis sur TikTok, je suis assez actif.
05:36T'as des gens de LR qui appellent déjà à manifester, s'ils ont la majorité.
05:39Vous imaginez ?
05:39Pas la majorité.
05:41Donc derrière, on sera bloqués de partout.
05:44Mais moi, ce que je veux et ce que je demande aux RN, même s'ils ont 10 mois, qu'ils
05:47y aillent et qu'ils regardent tous les mille-feuilles administratives et tous les cadavres qui
05:51sont enterrés depuis 60 ans par les précédents gouvernements qui ne veulent pas qu'ils
05:55soient au pouvoir.
05:55Il faut tout déterrer, tout remettre à plat et tout remettre à zéro.
05:59Le grand reset, mes amis.
06:01Jérôme, je comprends ce que vous dites.
06:03Il y a beaucoup de Français qui disent qu'on ne les a pas essayés, peut-être qu'il
06:09faut les essayer pendant un temps.
06:10Et j'ai cru comprendre, d'ailleurs, à un moment donné, Françoise et Elisabeth.
06:14Restez avec nous, Jérôme.
06:15Et j'appelle les auditeurs.
06:16Si c'est pour aller dans l'esprit de Macron, vous voyez Françoise, moi je renonce.
06:20Non, mais dis-moi.
06:20Non, mais parce qu'il se disait à un moment donné qu'Emmanuel Macron avait envie justement
06:28de mettre quelqu'un du premier ministre.
06:31Non, mais Emmanuel Macron, il veut...
06:33Premier ministre pour se dire, tiens, ça ne marche pas.
06:34Mais il avait envie, vous savez quand même qu'on est dans une démocratie et que dans
06:38une démocratie, on vote.
06:39Moi, j'entends notre camarade Jérôme, là, j'entends ce que vous dites.
06:42Mais Jérôme, il ne représente pas 51% des Français.
06:45La réalité d'une démocratie, c'est que la victoire, c'est 50% plus une voix.
06:51S'il y avait une élection demain, on n'en sait rien.
06:53Non, mais je vous dis juste.
06:54Non, mais écoutez, on ne peut pas faire au doigt mouillé avec des sondages.
06:57Écoutez, l'an dernier, on a déjà eu la démonstration.
07:01Je ne veux pas encore faire...
07:02L'an dernier, il y a eu, pardon.
07:03Non, non, non.
07:03Je termine.
07:05Ne parlez pas trop fort.
07:06Ne parlez pas trop fort.
07:07Je voulais juste dire, vous avez raison Patrick, que Jérôme, il a ce désir-là.
07:12Il y a trois blocs en France.
07:13Il y a un bloc rassemblement national.
07:16Il y a un bloc au milieu.
07:17Il y a un bloc de gauche.
07:18Donc la réalité, c'est qu'à un moment donné, c'est l'élection présidentielle qui tranche.
07:23Elle n'a jamais réussi, Marine Le Pen, à faire le 50% plus une voix.
07:27Donc ça, ce n'est pas la faute des Français.
07:28Alors, elle n'a pas été...
07:31Il y a eu quand même pardon.
07:32Jérôme, je suis en partie...
07:33Bon, elle n'a pas été...
07:34Ils n'ont pas été aidés par le prétendu front républicain
07:38qui était allié avec un parti assez peu républicain.
07:41Mais je ne reviens pas sur ce douloureux épisode, ma chère Françoise.
07:45Donc, le fait que des députés macronistes, enfin des macronistes aient préféré faire élire un insoumis
07:53qu'un RN me laisse encore, je dois dire, à ses rêveuses,
07:56là où je ne suis pas d'accord avec Jérôme.
07:58C'est que Françoise a raison, Jérôme, il n'y a pas 51% des gens pour l'instant
08:03qui ont voté pour ce que vous dites.
08:05Mais ça ne veut pas dire que ce ne sera pas le cas la prochaine fois.
08:08Mais si on veut une véritable légitimité assortie d'un pouvoir
08:12qui puisse de toute façon mener une politique réelle et forte,
08:18parce que de toute façon, il faut vraiment changer beaucoup de choses,
08:20là, pour le coup, ça ne va pas se passer avant une présidentielle.
08:23Donc, je crois qu'en attendant, il n'y a pas le choix.
08:28Comme personne ne gagne seul, il faut bien que des gens collaborent entre eux.
08:32Moi, ma préférence, c'est que ce soit l'ERN et la droite,
08:35parce qu'il me semble que sur les questions migratoires,
08:37sur les questions régaliennes, où il y a urgence,
08:41c'est mieux ça que d'avoir les macronos socialistes au pouvoir,
08:46c'est ce que je veux dire.
08:47Évidemment, moi, je ne suis pas d'accord avec vous.
08:49Ou les socialos macronistes, pour reprendre...
08:52Bon, allez, on marque une petite pause, on se retrouve dans un instant.
08:56Oui, on marque une petite pause, on revient dans un instant.
08:59Elisabeth, si vous le voulez bien, Françoise et Jérôme et d'autres appels.
09:04On va aussi revenir sur Sébastien Lecornu, hier soir.
09:07Je ne sais pas comment vous l'avez trouvé, au batteur, si vous l'avez...
09:09Excellent.
09:09On l'entendait mieux, là.
09:11J'ai entendu...
09:12Vous l'avez écouté, en longueur ?
09:13Alors, j'ai écouté en différé, pour tout vous dire, un peu tard.
09:16Mais ce qui m'a frappé, c'est que, c'est presque symbolique, c'est que Léa Salamé avait ce qui est le cauchemar des journalistes.
09:23On va en reparler dans un instant.
09:28On en reparle.
09:30C'est presque un symbole.
09:32Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger.
09:37Un jour, je vous mettrai aussi ce qui se passe pendant la pause,
09:40et ce qui se dit avec Elisabeth Lévy et Françoise Degoy.
09:43On les enregistre avec John, notre réalisateur.
09:45Ils sont en confiance, hein ?
09:48Bon, 0826-300-300, Olivier est avec nous de Bordeaux.
09:52Jérôme est toujours là, et puis d'autres auditeurs aussi.
09:55Benjamin Glaze nous a rejoints pour reparler toujours de cette séquence politique,
09:59qui était assez incroyable.
10:00C'est vrai qu'on le disait, quand on écrit des scénars, des séries,
10:04on est souvent dépassé par la réalité.
10:07Je pense qu'on n'aurait même pas écrit ce qui se passe en ce moment.
10:10Oui, c'est ça.
10:10Plus que Barreau Noir.
10:11Benjamin Glaze, on en parle.
10:16Léa Salamé, elle recevait donc Sébastien Lecornu hier soir,
10:20dans le 20h de France 2.
10:21Oui, et le Premier ministre, visiblement, l'a laissé sans voix, au sens propre.
10:26Alors c'est vrai, c'est anecdotique, mais c'est beaucoup commenté sur les réseaux sociaux.
10:29La journaliste qui a eu lieu à une petite extinction de voix,
10:33ça peut arriver, mais là c'est vraiment tombé au plus mauvais moment.
10:36Bonsoir Sébastien Lecornu.
10:38Bonsoir.
10:38Merci d'avoir accepté notre invitation ce soir.
10:40Merci au service public de m'avoir invité.
10:43Alors l'interview a duré plus de 25 minutes,
10:45et quand on a la voix enrouée, 25 minutes, c'est long,
10:48et on a souffert pour elle.
10:49Sébastien Lecornu, il y en a un que vous connaissez bien,
10:52qui a sa solution pour la sortie de crise,
10:54il s'appelle Édouard Philippe,
10:55et lui il dit, c'est trop le chaos,
10:57il faut maintenant une présidentielle anticipée,
11:00il faut qu'Emmanuel Macron annonce qu'il partira plus tôt.
11:03Parmi les nombreux commentaires, celui-ci par exemple sur Twitter,
11:06j'ai envie d'apporter du miel à Léa Salamé,
11:08qui présente courageusement son journal avec la voix qui s'enfuit.
11:12Merci infiniment d'avoir été avec nous ce soir,
11:15on attendait votre parole,
11:16beaucoup de Français ne comprenaient pas ce qui se passait vraiment.
11:19Merci d'avoir été, d'avoir répondu au service public comme vous avez dit,
11:22merci d'avoir été là ce soir dans le 20h,
11:24merci Sébastien Lecornu.
11:25Merci pour votre invitation.
11:26Merci beaucoup.
11:27Ce petit détail, c'est tout ce que certains ont retenu de cette interview,
11:30sa voix a été démissionnaire, plaisante les internautes,
11:34c'est vraiment le message qu'on retrouve le plus d'ailleurs sur Twitter depuis hier soir.
11:37Je trouve que ça lui donne un peu une voix un peu plus de petite fille en fait,
11:41donc ça donne un côté assez...
11:43Non, c'est le cauchemar,
11:45c'est le cauchemar des journalistes de télé et de radio,
11:48Françoise a dû connaître ça.
11:49J'ai connu ça avec, pendant la présidentielle de 2007,
11:52dans une autre radio que Patrick connaît bien,
11:55eh bien le médecin venait me faire à 1h du matin une piqûre de cortisone
11:59pour me remettre les cordes vocales pour que je puisse faire les matinales.
12:03Donc j'ai beaucoup de compassion pour Léa Salamé.
12:06Il y a une petite drogue des journalistes à la cortisone.
12:10Non mais sur le fond,
12:12c'est intéressant parce que c'est évidemment la forme qui fait passer le fond toujours.
12:16Et à travers ça,
12:18elle n'a pas pu bien mener l'interview de Sébastien Lecornu.
12:21Parce que quand vous n'êtes pas en forme,
12:23attendez, j'ai fait 25 fois,
12:25des milliers de fois des interviews,
12:27et quand vous n'êtes pas effectivement en forme,
12:29c'est beaucoup plus difficile.
12:32Si vous me permettez quand même.
12:35Vous ne pouvez pas aller au fond,
12:37beaucoup moins au fond des choses dans ces conditions.
12:39Est-ce qu'elle n'aurait pas dû prendre quand même,
12:41avec elle,
12:42dans ces conditions,
12:44quelqu'un du service politique pour poser en fait des questions ?
12:48Mais vous n'aviez pas...
12:48Moi, c'est qu'on est sur le service public quand même.
12:51On n'est pas sur Radio Cerise, quoi.
12:53Enfin, moi, je vous trouve extrêmement dur, franchement, honnêtement.
12:56J'ai le droit de vous dire que je vous trouve extrêmement dur.
12:59Moi, d'abord, cette interview,
13:00elle est menée de A jusqu'à Z
13:01et toutes les bonnes questions sont posées.
13:03Il n'y a rien qui ne dérange pas.
13:04Il n'y a rien qui ne dérange pas Sébastien Lecornu, quand même.
13:08Non ?
13:09Alors, sur Glucksmann, on n'y reviendra pas.
13:12Ah oui, ça c'est autre chose.
13:12Alors là, moi, je pense que là,
13:14le problème de Léa Salamé
13:15n'est pas le problème d'hier et de son extinction de voix.
13:18C'est plutôt le problème de Raphaël Guzman
13:20qui commence à s'envoler dans les chandages.
13:22Ça va devenir, à mon avis, un peu compliqué.
13:24Elisabeth, je ne sais pas si...
13:25C'était pas une interview.
13:27Excusez-moi, Sébastien Lecornu
13:29venait pour délivrer un message.
13:31Il y avait des questions à peu près évidentes à lui poser.
13:34N'importe qui, franchement,
13:36ce n'est pas pour diminuer le mérite de Léa.
13:38Après, il y a la présence, l'incarnation.
13:40Avec la voix, c'est plus difficile.
13:41Elle y était quand même.
13:42Mais n'importe qui,
13:45y compris Magnaise de 17 ans,
13:48aurait pu mener cette interview
13:49parce que c'est les questions basiques
13:50qu'on se pose à propos d'une crise politique.
13:53On n'est pas là, si vous voulez, pour faire...
13:55Il y a des interviews plus compliquées à faire
13:57quand vous devez aller sur le fond, là.
13:59Je ne suis pas spécialement d'accord avec ça.
14:01Mais enfin bon, 0826...
14:030826, je ne sais pas pourquoi je dis 27.
14:060826, 300...
14:08300, oui.
14:10Olivier de Bordeaux est avec nous.
14:11Bonjour Olivier.
14:13Oui, bonjour.
14:13Merci de m'accueillir.
14:14Bon, alors on parle aussi de la composition de ce futur gouvernement
14:19et puis du Premier ministre.
14:21Qu'en pensez-vous ?
14:22Dans quel sens vous le verriez penché ?
14:25Peut-être dans le sens d'ailleurs de le cornu.
14:26Moi, je pense qu'il faut arrêter les frais, là.
14:30À un moment donné, il y a des élections législatives qui ont eu lieu.
14:34Le NFP a gagné, certes, avec une faible majorité.
14:37On nous a expliqué qu'il ne fallait pas qu'il soit nommé pour éviter l'instabilité.
14:40On a vu ce que ça a donné.
14:42Je rappelle les mots du président.
14:45Je crois qu'en l'état actuel, on ne peut plus faire de gouvernement.
14:48Je crois que M. Macron est le président le plus haï des Français aujourd'hui
14:52et que les gens n'en veulent plus, qu'il est temps qu'ils partent,
14:55qu'il n'y a plus d'autre solution qu'une élection présidentielle,
14:59alors sous quelle forme d'institution, d'émission.
15:02Je ne pense pas qu'il ait le panache de démissionner, malheureusement.
15:05Ce n'est pas de Gaulle.
15:06Il y en a qui sont partis pour beaucoup moins que ça.
15:10Donc, on voit bien que de toute façon, la vie des Français n'est pas prise en compte.
15:13Donc, on va faire quoi ?
15:15Un énième gouvernement qui ne va pas avoir de majorité.
15:18Ça n'a plus de sens, c'est ridicule.
15:20On a fait... Les Belges se moquent de nous, ils peuvent.
15:24Parce qu'on s'est moqués d'eux, nous, pour les 500 jours sans gouvernement.
15:28Ils sont arrivés avec un vrai gouvernement au bout du compte.
15:30Nous, c'est un sketch sans nom.
15:31C'est-à-dire qu'on n'a que des gens qui ne sont pas majoritaires,
15:34dont les Français ne veulent pas,
15:35qui n'arrivent pas à faire une politique qui convient aux Français en plus.
15:41Non, et puis à faire une politique qui convient aux Français.
15:43C'est-à-dire qu'à chaque fois, on nous explique ce qui est bon pour nous,
15:46que la retraite, il faut rallonger l'âge parce que c'est bon pour nous
15:51et qu'on n'a pas le choix, que la dette, etc.
15:53On a tout entendu et puis on a tout vu, surtout.
15:55On a vu des gens incompétents, tant économiquement...
15:59Je ne parle même pas de l'aspect humain,
16:01parce que vu l'état de la France, vu l'état de la misère,
16:03de la paupérisation en France,
16:05les bidonvilles qui commencent à ganger la France...
16:07C'est vrai.
16:07Je suis désolé, mais la France de Macron aujourd'hui
16:10et la France qui était avant qu'il arrive,
16:13c'est une catastrophe.
16:14Donc le Mozart de la finance,
16:16on a vu ce que ça donnait,
16:17il a été encensé par tout le monde.
16:19Et là, on voit tous les vautours en train de tourner.
16:22« Ah ben moi, je vais être ministre,
16:23je vais être ministre des socialistes. »
16:25Alors, c'est un sketch.
16:27Bon, bref, c'est la honte.
16:29C'est la honte.
16:30Je comprends ce que vous dites, Olivier.
16:32Comme Jérôme, vous êtes désabusé, bien sûr.
16:34Non, non, mais Olivier, il est très sur la démission de Jean-Luc Mélenchon.
16:37Olivier, c'est plutôt la ligne Jean-Luc Mélenchon.
16:39Moi, j'entends ce que vous dites, Olivier.
16:41Je pense que la démission ne changerait.
16:43Je pense qu'au contraire,
16:44j'espère qu'Emmanuel Macron va tenir
16:45parce que ça nous plongerait dans un chaos.
16:48Vous imaginez, objectivement,
16:50une élection présidentielle dans un bordel pareil,
16:53pardonnez-moi de parler comme ça,
16:55avec trois semaines de campagne pour le premier tour
16:58et quinze jours entre les deux tours,
17:00c'est inimaginable.
17:01En plus de ça, vous créez un précédent.
17:03Je sais que vous voulez que Jean-Luc Mélenchon
17:05advienne, arrive à l'Élysée.
17:06Ça ne se passera jamais
17:07parce qu'au second tour...
17:09Non, mais au second tour,
17:11vous aurez évidemment un front républicain
17:13qui sera partagé entre le front républicain
17:16contre le RN,
17:17s'ils sont en finale tous les deux,
17:18et le front républicain contre LFI.
17:20Donc, je vous dis juste que
17:21le problème dans cette folie générale,
17:24c'est qu'il faut que tout le monde redescende
17:26et ça ne peut pas redescendre avec une présidentielle.
17:29Le problème, c'est que quand on veut gouverner,
17:31il faut gagner les élections.
17:32Je ne sais pas dans quel monde utopique
17:35vous avez rêvé que le Front populaire
17:37avait gagné les élections,
17:38mais pour gagner les élections...
17:39On est arrivé en tête.
17:40On est arrivé en tête.
17:40On est arrivé en tête.
17:40On est arrivé en tête.
17:40Oui, on est arrivé en tête.
17:43Oui, arrivé en tête.
17:44Alors, je reviens pour cette leçon de français.
17:46S'ils avaient gagné,
17:48vous ne croyez pas qu'ils seraient à Matignon
17:49depuis longtemps ?
17:50En tout cas, arrivé en tête,
17:51ils auraient dû être nommés.
17:52Pardon, excusez-moi.
17:53Oui, terminé.
17:54Je veux finir ma phrase.
17:55Oui, bien sûr.
17:55Donc, ils n'ont pas gagné.
17:57Arrivé en premier,
17:58et parce que le premier parti,
18:00sinon, à ce moment-là,
18:01on peut prendre une autre logique
18:02et prendre juste les parties
18:03et dire le premier parti,
18:05celui qui a gagné,
18:06alors, le RN n'a pas gagné
18:07parce qu'il est le premier parti.
18:09Non, mais là,
18:09c'est la sémantique,
18:10vous êtes de mauvaise foi.
18:12Françoise, le NFP,
18:14demain,
18:14avec le pouvoir...
18:15Pardon ?
18:16Oui, oui, Françoise,
18:16je vous ai laissé parler.
18:17Oui, parce qu'en plus,
18:19il est 57.
18:20Voilà, donc,
18:20le NFP
18:23ne tiendrait
18:25dans la formule MFP
18:26avec Mélenchon
18:27exactement
18:288h, 6h, 4h.
18:30Il n'y aurait pas Mélenchon.
18:30Et finissons par une note
18:32qui nous tient à cœur
18:33toutes les deux.
18:34Ce qui est peut-être
18:35que le plus important
18:36aujourd'hui
18:37n'est pas
18:38ce que n'a pas dit
18:39Sébastien Lecornu,
18:40parce que finalement,
18:41bon,
18:42c'est quand même
18:43un peu au compte-gout.
18:44Le plus important
18:45aujourd'hui,
18:46c'est peut-être
18:46quand même
18:47qu'il y a un espoir
18:48que la guerre s'arrête
18:50en Israël
18:50et en Palestine,
18:52qu'il y a un espoir
18:53que les derniers otages
18:55rentrent.
18:57C'est vrai,
18:58oui,
18:58cet accord de paix,
18:59on en a parlé
19:00ce matin,
19:02évidemment.
19:03On va suivre ça
19:04parce qu'il faut
19:04être très prudent,
19:06évidemment.
19:07Le président Trump,
19:08le Qataris
19:10et le Premier ministre
19:11israélien
19:12ont confirmé la nouvelle.
19:14Donc,
19:14sur cette première phase,
19:15je crois qu'on peut
19:15quand même
19:16commencer à se réjouir.
19:17Oui,
19:18bon,
19:18on va être prudents.
19:20Prenez pas vers la paix,
19:21Patrick,
19:22franchement,
19:22ça vaut toutes les conneries
19:24politiques françaises.
19:25Non,
19:25non,
19:25c'est pas vrai,
19:26tout est intéressant,
19:28évidemment,
19:29à condition de savoir
19:30calmement en parler.
19:32C'est ce que l'on va faire,
19:33on va continuer
19:33dans un instant.
19:340 826 300 300
19:36La vérité en face,
19:36ça se poursuit
19:37avec Jean-François
19:38Aquili
19:39sur toutes ces questions,
19:40bien sûr.
19:40au revoir.
19:41Sous-titrage Société Radio-Canada
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