Guillaume Kasbarian : "Ce budget est une copie socialiste !"

Sud Radio

Avec Guillaume Kasbarian, député Ensemble pour la République d'Eure et Loir et ancien Ministre   Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru  🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel   ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr   ##L_INVITE_POLITIQUE-2025-11-18##

Transcript

00:01Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.

00:07Jean-François Aquili, votre invité ce matin, l'ancien ministre à la fois du logement et de la fonction eublique,

00:14c'est Guillaume Casbarian qui est député ensemble pour la République de Réloire.

00:18Bonjour à vous Guillaume Casbarian.

00:20Bonjour.

00:20Et bienvenue, vous avez été menacé pour votre loi anti-squad, nous allons y venir,

00:24mais tout d'abord cette déclaration, le vrai sujet qui devrait faire peur au monde économique,

00:31c'est l'absence de budget à la fin de l'année, c'est ce qu'a déclaré Sébastien Lecornu au sommet Chouse-France.

00:39Le Premier ministre qui dit n'ayez pas peur aux chefs d'entreprise.

00:43Alors oui, la mission du Premier ministre n'est pas simple parce qu'il n'a pas de majorité

00:47et que tout le monde se tape dessus à l'Assemblée et qu'on a une procédure budgétaire qui est très lente,

00:52très complexe et qui est en train de partir dans le décor en réalité.

00:56Dans le décor.

00:56Oui, elle est en train de partir dans le décor parce qu'on a depuis quelques semaines

01:00des députés qui ont voté beaucoup de taxes supplémentaires,

01:03on a plus de 30 milliards d'impôts supplémentaires qui ont été votés

01:06et beaucoup de dépenses aussi supplémentaires qui ont été votées.

01:09Si bien que la copie finale, en tout cas la copie finale,

01:11la première lecture en tout cas de ce budget-là,

01:14est une copie idéologiquement assez socialiste, je dois le dire,

01:18avec beaucoup plus d'impôts en plus et beaucoup plus de dépenses publiques en plus.

01:20En tout cas, moi, elle ne me convient pas.

01:22Maintenant, ce n'est pas la fin de l'histoire.

01:24On va voir d'ici la fin de la semaine si on arrive à finir le texte.

01:27Et puis ensuite, on verra comment est-ce que la négociation se fait d'ici la copie finale.

01:30Vous dites, Guillaume Casbarian, ça ne me convient pas.

01:32Vous êtes député ensemble pour la République.

01:36Est-ce que vous voterez le budget ?

01:37En tout cas, cette semaine, on a une première lecture.

01:39Je ne sais pas si on veut aller au vote.

01:40Parce qu'il y a encore 1300 amendements,

01:42donc je ne sais pas si on arrive à la fin du vote.

01:43Imaginez, le vote arrive.

01:44Le vote arrive, moi je ne vote pas ce budget-là.

01:46Vous ne votez pas le budget.

01:47Cette copie-là, avec 30 milliards d'impôts en plus, 30 milliards de dépenses en plus,

01:51et une copie qui part dans le décor et avec une vision idéologique socialiste,

01:54je ne la vote pas parce que je ne souhaite pas augmenter l'impôt pour les Français.

01:57Je ne souhaite pas augmenter la dépense publique.

01:59Et je ne souhaite pas faire payer aux travailleurs et aux actifs

02:01les renoncements des politiques qui n'ont pas le courage de baisser la dépense publique

02:05et qui pensent qu'on peut augmenter à l'infini les prélèvements obligatoires.

02:08On a 45% de prélèvements obligatoires dans notre pays.

02:11C'est un record.

02:12On est le premier pays de l'OCDE.

02:15Même Hollande n'avait pas augmenté autant les impôts.

02:17Donc moi, une copie de cette manière-là.

02:19Mais ceux qui devraient être très heureux de cette copie, je vais vous dire,

02:21c'est la gauche et c'est le RN.

02:23Puisque toutes ces taxes dont je parle,

02:25elles ont été adoptées conjointement par gauche et RN,

02:27qui ont augmenté la taxe sur les multinationales,

02:29l'exit taxe, la taxe sur les rachats d'actions,

02:32la taxe sur les revenus, la taxe sur les patrimoines, etc.

02:35Trop de taxes.

02:37Guillaume Casparian, vous êtes membre de la majorité,

02:40enfin du socle commun, on dit maintenant,

02:42il y a d'autres députés chez vous, chez Renaissance,

02:44qui sont, comme vous, choqués par cette multiplication des taxes.

02:48Mais évidemment, encore une fois,

02:49toutes ces hausses de taxes,

02:52elles n'ont pas été votées parce que le centre,

02:55EPR ou la droite ont voté ces taxes.

02:58Elles ont été adoptées parce que la gauche et le RN

03:01les ont systématiquement votées et même revendiquées.

03:04En disant, c'est une bonne chose de taxer les rachats d'actions,

03:06c'est une bonne chose de taxer les multinationales,

03:08c'est une bonne chose de taxer les patrimoines,

03:11c'est une bonne chose d'aller plus loin encore sur la taxe.

03:13Donc, ces taxes-là, elles ont été votées

03:15contre le Bloc central et la droite.

03:18Et donc, ceux qui devraient se réjouir de la copie

03:20qui est en train d'arriver,

03:21ce sont tous les socialistes de gauche et du RN

03:23qui sont très heureux d'avoir fait adopter plein de taxes

03:26et de proposer des dépenses supplémentaires à chaque fois.

03:28Mais quelqu'un de libéral

03:30qui se retrouve aujourd'hui dans cette situation-là

03:33ne peut pas vous dire que ce budget est merveilleux

03:35qui correspond à son ADN philosophique.

03:37Ça n'est pas vrai.

03:37Vous avez entendu aussi ces mots de Sébastien Lecornu

03:40qui affirme que certaines taxes votées

03:41ne seront jamais appliquées.

03:42On parle de celles sur les multinationales

03:44et les fameux 26 milliards qui n'existeront jamais.

03:47Ça, il faut le dire.

03:48Est-ce qu'il fait semblant de trouver, au fond, des compromis ?

03:51Parce qu'il y a ce discours dans l'hémicycle.

03:53Les compromis, c'est le Parlement qui a la main.

03:55Et puis, devant les patrons, il dit

03:56« Ne vous inquiétez pas, on ne les votera pas, de toute façon. »

03:58C'est un double discours.

03:59Alors, il dit deux choses.

04:00Il dit, d'une part, et il a raison,

04:02parce qu'en hémicycle, il dit

04:03« Ce que vous allez voter est inconstitutionnel ».

04:06Donc, il alerte les députés

04:07et bientôt les sénateurs

04:08en leur disant « Faites attention

04:09parce que ce que vous êtes en train de voter

04:11peut-être ne sera pas constitutionnel ».

04:12Et en même temps, il les laisse décider

04:14puisque c'est le Parlement qui a le pouvoir

04:15et il le reconnaît très bien.

04:16Et puis après, il y a tout un jeu de négociations

04:18qui va avoir lieu d'ici décembre.

04:20Et à la fin, vous avez aussi le Conseil constitutionnel

04:22qui fera son travail.

04:23Il est évident que si vous avez des taxes

04:24qui sont confiscatoires,

04:26qui visent à avoir des taux délirants de prélèvement,

04:30qui visent à confisquer la richesse,

04:32ça ne pourra pas passer vis-à-vis du Conseil constitutionnel

04:34parce que le droit de propriété dans notre pays,

04:36ça veut dire quelque chose

04:37et qu'on ne peut pas confisquer aux gens

04:38le fruit de leur travail et leur capital

04:40en claquant des doigts.

04:41Même si les députés et les sénateurs le votent,

04:43il y a des choses qui, à la fin,

04:44ne pourront pas être validées par le Conseil constitutionnel.

04:46C'est évident.

04:46– En clair, vous êtes socialiste,

04:48ce qui n'est pas votre cas,

04:49vous vous censurez.

04:50– Non, ce n'est pas mon cas,

04:50je ne suis pas socialiste, ça c'est clair.

04:52– Si vous étiez socialiste, vous censureriez.

04:54Ce serait une censure obligatoire.

04:55– Pourquoi voudriez-vous qu'ils censurent ?

04:56Ils sont en plein dans le débat budgétaire

05:04dont j'ai rêvé et que même Hollande

05:06n'a pas osé mettre en place,

05:07adopter successivement à l'Assemblée.

05:09En vrai, à la fin de la semaine,

05:10s'il y avait un vote,

05:11les premiers à se lever debout

05:13et à appuyer sur le bouton pour,

05:14ça devrait être les socialistes.

05:16– Mais vous dites qu'il est le RN

05:16qui a voté tous ces taxes avec eux.

05:18Mais donc, eux, aujourd'hui,

05:20se réjouissent de cette copie-là,

05:22ou en tout cas, devraient s'en réjouir

05:23vu ce qui est adopté.

05:25Et à la fin, on verra bien

05:26où mène la négociation,

05:27parce que l'Assemblée n'est pas seule.

05:28Il faut que les sénateurs, maintenant,

05:29étudient le texte,

05:30et il faut qu'ensuite,

05:31il y ait un accord entre députés et sénateurs

05:32sur un texte.

05:33C'est ça, le fruit du compromis.

05:34Ce qui est voté cette semaine-là

05:35n'est pas, bien sûr,

05:36la copie définitive.

05:37Il y aura encore de nombreuses discussions

05:39d'ici décembre,

05:39mais ce n'est pas gagné.

05:40– Il n'y aura pas de budget,

05:41Guillaume Gaspari ?

05:42– Il y a plusieurs options.

05:44Soit vous arrivez d'ici fin décembre

05:46et tout le monde rejette le budget

05:47et ça passe en loi spéciale,

05:48c'est-à-dire que vous reconduisez

05:49pour 2026 le budget que vous avez en 2025.

05:53Soit à un moment,

05:53vous avez une copie de compromis

05:54qui est votable par plus de 289 députés

05:57ou en tout cas une majorité de députés

05:58ou qui passe par 49-3

06:01si les socialistes décident

06:02de demander le 49-3

06:03sur une copie socialiste.

06:04Mais en tout cas,

06:05le compromis doit avoir lieu

06:08d'ici fin décembre

06:09et s'il n'y arrive pas,

06:09vous savez quoi,

06:10ça sera une loi spéciale.

06:11On reconduira,

06:12comme l'année dernière,

06:13le budget de l'année précédente.

06:14– On y va droit dedans ?

06:15– Franchement, oui, non.

06:16– Je ne sais pas.

06:17– Ce que vous sentez, oui.

06:18– Moi, ce que je vous dis,

06:18c'est que je ne suis pas prêt

06:19à trahir mes idées

06:20et à voter n'importe quoi

06:22juste pour le fait de dire

06:24on doit avoir un budget

06:24de n'importe lequel

06:25et tant pis.

06:26Moi, je n'accepte pas

06:27de retourner devant les électeurs

06:28et de leur dire

06:29j'ai voté 30 milliards d'impôts en plus,

06:3130 milliards de dépenses publiques en plus

06:33et écoutez, c'est comme ça

06:34parce qu'il fallait bien

06:35qu'on ait une copie au 1er janvier.

06:37Si la copie à la fin n'est pas bonne,

06:38moi, je n'ai pas de problème à dire

06:39qu'on reproduit l'année prochaine

06:41la copie de cette année

06:42si elle est moins pire

06:43qu'un nouveau budget

06:44complètement socialiste et délirant.

06:46– Vous êtes un libéral,

06:47Guillaume Casbarian.

06:48Qu'est-ce que vous faites

06:49dans les rangs de Renaissance ?

06:50Pourquoi vous ne rejoignez pas

06:51au fond la droite libérale classique ?

06:54Des figures comme David Lissnard,

06:56le maire de Cannes

06:57ou Sarah Knafow

06:57qui est libéral aussi.

06:58– Oui, mais je suis chez Renaissance

07:00parce qu'aujourd'hui

07:01sur l'offre politique actuelle,

07:02Renaissance, c'est le parti

07:03qui est probablement

07:04le plus libéral

07:05et le moins socialiste

07:06de toute l'offre politique qu'on a.

07:07– Vous trouvez ?

07:07– Excusez-moi, mais à gauche,

07:10je ne vois pas très bien

07:10où sont les libéraux.

07:11À droite, vous savez bien

07:12qu'il y a des débats internes à droite.

07:14Toute la droite n'est pas libérale.

07:15Vous avez une droite aussi conservatrice.

07:16Vous avez une droite

07:17qui est collectiviste et étatiste,

07:18qui rêve de planification

07:20et de grandes stratégies d'État.

07:21Et pardon, mais le RN

07:22et ses alliés ne sont pas des libéraux.

07:27Et vous voyez bien

07:27que vous avez au Parlement

07:29du RN qui vote des taxes

07:30en plus du matin au soir

07:31et qui a une vision socialiste

07:32de l'économie.

07:34Donc, moi je suis chez Renaissance.

07:35– Quand on dit Jordan Bardella

07:37qui est pro-business,

07:38pour vous c'est faux ?

07:39– Mais en fait, il y a un double discours.

07:41Jordan Bardella va voir les entreprises

07:43et leur dit

07:43« Je vous adore,

07:44je suis pro-économie de marché,

07:45j'adore le business, etc. »

07:47Et à l'Assemblée nationale,

07:48vous avez ces députés

07:49avec Marine Le Pen

07:49qui votent des taxes en plus

07:50du matin au soir.

07:51Donc à un moment,

07:52ce double discours,

07:53il permet peut-être d'attraper

07:54des électeurs naïfs des deux côtés.

07:56Mais il faut faire un choix.

07:56Si vous voulez,

07:57c'est du en même temps XXL.

07:58Et à un moment,

07:59il faut savoir qui croire.

08:00Est-ce que c'est Dr Bardella

08:02ou Mr Le Pen ?

08:03Je ne sais pas.

08:04Mais à un moment,

08:05il faut qu'ils choisissent

08:06et qu'ils se débrouillent

08:07avec leurs lignes.

08:08Moi je suis chez Renaissance,

08:09mais je ne vais pas parler

08:09des autres,

08:09je vais parler chez Renaissance.

08:10Je suis Renaissance

08:11parce qu'avec Gabriel Attal

08:12et avec les députés

08:13de mon groupe,

08:14on est sur le spectre politique

08:15actuellement,

08:16ceux qui refusent

08:16des augmentations d'impôts

08:17et qui proposent

08:18des innovations,

08:19y compris sur les retraites

08:20avec un nouveau système

08:21complètement révolutionnaire.

08:23Donc à un moment,

08:23moi je ne me cache pas

08:24d'être là où je suis,

08:25mais vous avez raison de dire

08:26qu'il y a des libéraux

08:26aussi dans d'autres parties.

08:27Et c'est vrai.

08:28Et ils ne sont pas tous

08:28chez nous.

08:29Guillaume Casbarian,

08:31l'hébergement d'urgence,

08:321 milliard 200 000 euros

08:35pour héberger les migrants

08:36sans papier

08:37dans des hôtels

08:37réquisitionnés.

08:38Vous dites stop ?

08:40Bien sûr,

08:40moi j'ai levé le poids

08:41en commission.

08:42Ça a fait frémir.

08:43Ça a fait frémir,

08:44mais il faut regarder

08:44la réalité en face.

08:45Moi je ne suis pas là

08:46pour mentir aux gens,

08:47je leur dis

08:47ce que les chiffres

08:48qui m'étaient donnés

08:49quand j'étais ministre

08:50du logement à l'époque

08:51et le problème

08:51que l'on a devant nous.

08:53Aujourd'hui,

08:53on met 3 milliards d'euros

08:54sur l'hébergement d'urgence.

08:55L'hébergement d'urgence

08:56qui a vocation

08:57à loger des SDF.

08:58Il se trouve que

08:59sur les places d'hôtel

09:00que l'on a,

09:00les 2 tiers des places d'hôtel

09:02aujourd'hui sont occupées

09:03par des migrants

09:03en situation irrégulière.

09:05Et l'autre élément,

09:06c'est que ces migrants

09:07qui sont là

09:08restent dans une moyenne

09:09de 3 ans

09:09dans ces chambres d'hôtel.

09:11Moi je ne sais pas expliquer

09:12aux gens qui vous écoutent,

09:13qui nous écoutent,

09:14que leurs impôts

09:15peuvent servir

09:15à financer des chambres d'hôtel

09:17pendant 3 ans en moyenne

09:19à des migrants irréguliers.

09:21Je ne parle même pas

09:21de demandeurs d'asile

09:22ou de migrants réguliers,

09:23je parle de migrants irréguliers.

09:25Donc moi ce que j'ai proposé

09:26en commission,

09:29nécessairement

09:30la régularité des personnes

09:31qui sont logées

09:32dans ces chambres d'hôtel,

09:34si elles ne sont pas régulières,

09:35alors elles doivent sortir

09:37de la chambre d'hôtel

09:37et libérer la place.

09:38Et vous en faites quoi

09:38des 200 qui sont

09:40dans la mairie du 20ème à Paris ?

09:41Comme ils sont irréguliers,

09:42ils ont vocation

09:43à rentrer chez eux

09:44ou alors vous les régularisez.

09:45C'est deux options différentes

09:46mais qui doivent être choisies.

09:47Mais laisser les gens

09:48dans un no man's land

09:49en leur disant

09:50on va vous loger à l'hôtel

09:50pendant 3 ans

09:51alors qu'ils sont irréguliers

09:53et que la justice a tranché

09:54en disant qu'ils étaient irréguliers,

09:55aucun pays d'Europe ne fait ça.

09:57Nous sommes le seul pays d'Europe

09:59à financer des chambres d'hôtel

10:00pendant 3 ans en moyenne

10:01à des migrants irréguliers

10:02ça n'existe pas.

10:03Moi je dis stop.

10:03Qu'est-ce que vous répondez ?

10:04Vous avez eu des menaces de mort

10:05pour votre loi anti-squat

10:07on y vient.

10:08Jean-Luc Mélenchon

10:08a déclaré en meeting

10:09à Saint-Pierre-des-Cors

10:10un ministre macroniste

10:12c'était vous

10:12vous avez été d'ailleurs

10:13plus ou moins remercié

10:15parce que vous aviez

10:16admiré ou dit

10:18votre admiration

10:18pour un milleil

10:19en Argentine

10:20l'homme à la tronçonneuse.

10:22Moi j'ai pas honte

10:23de qui je suis

10:25je suis libéral

10:26et donc oui

10:27je regarde les expériences libérales

10:28partout dans le monde

10:29y compris en Argentine

10:30et je regarde ce que fait Milley

10:31avec beaucoup d'attention

10:32et quand il a obtenu 40% des suffrages

10:34c'est que manifestement ça marche.

10:36Mais que tous ceux

10:36qui aujourd'hui me reprochent

10:37de regarder les expériences libérales

10:39devraient s'interroger eux

10:40sur leur soutien

10:41à des régimes communistes

10:42et socialistes d'Amérique latine

10:43qui ont été dévastateurs.

10:45Moi j'ai pas honte

10:45de regarder ce que fait Milley

10:46et de m'intéresser à ce qu'il fait.

10:49Ceux qui devraient avoir honte

10:49c'est ceux qui du matin au soir

10:50nous expliquent que Maduro

10:51au Venezuela c'est merveilleux

10:53que Castro

10:53à Cuba ça a été fantastique

10:55et que tous les régimes

10:56communistes et socialistes

10:57du monde ont été fantastiques.

10:59Moi j'ai pas honte

10:59d'être libéral

11:00ceux qui devraient avoir honte

11:01c'est tous ceux

11:01qui soutiennent le communisme

11:03dans tous les pays

11:03où il a été dévastateur.

11:05Le ministre macroniste

11:06qui assume expulsé

11:08Guillaume Casbarian

11:09c'est vous

11:10nous te maudissons

11:11nous te maudissons

11:12pour ce que tu as fait

11:14pour la souffrance

11:14que tu as causé

11:15c'est ce que dit

11:15Jean-Luc Mélenchon

11:16vous êtes maudit.

11:17Je suis pas surpris par le langage

11:18parce que

11:19toutes les menaces

11:20que j'ai reçues

11:20elles font suite

11:21à un déchaînement

11:22de personnes

11:24plus ou moins proches

11:25de la France Insoumise

11:26qui dès que je rappelle

11:27que je suis

11:28pour la propriété privée

11:29et que je souhaite sortir

11:30les squatteurs

11:31le plus vite possible

11:32s'en prennent directement

11:33à moi

11:33et déclenchent

11:34une sorte de meute

11:35qui me court après.

11:37Donc bien sûr

11:37je porte plainte

11:38quand je suis menacé

11:39je le fais savoir

11:40et ça s'arrêtera pas là.

11:42Après je n'oublie pas

11:43que cette petite minorité

11:44en réalité

11:45elle ne représente qu'elle-même

11:46et que la majorité

11:47des Français

11:48et je reçois

11:49beaucoup de messages

11:49d'encouragement

11:50sont pour le respect

11:51de la propriété

11:52sont pour l'expulsion

11:54des squatteurs

11:54et souhaitent que l'ordre

11:56revienne

11:57en priorité

11:59dans notre pays.

11:59Donc j'assume ma loi

12:01j'assume les décisions

12:02qui ont été prises

12:02pour expulser

12:04les squatteurs

12:05et pour éviter

12:06des impayés

12:06qui durent des années

12:07et des années.

12:08Si ça déplait

12:08à une petite minorité

12:09de gauchistes

12:10et d'extrémistes

12:10tant pis pour eux

12:11moi encore une fois

12:12j'assume

12:12et je suis sûr

12:13que les Français comprennent.

12:13Ultime question

12:14Vincent Jombrun

12:15l'actuel ministre du logement

12:16reprend un grand nombre

12:17de ce que vous aviez lancé

12:19à l'époque

12:19êtes-vous pour

12:21Guillaume Casbarian

12:22l'expulsion des dealers

12:24et de leurs familles

12:25qui vivent dans des logements sociaux

12:27la question

12:28est éternellement posée

12:29tout à fait

12:30elle n'est pas tranchée

12:30moi je trouve que

12:31Vincent Jombrun

12:31a beaucoup de qualités

12:32qu'il est très courageux

12:33de s'attaquer à ces sujets-là

12:34il reprend effectivement

12:36certains travaux

12:36qu'on avait lancés

12:37et je m'en réjouis

12:38quand il dit

12:39il faut mettre fin

12:39au logement social

12:40à vie

12:40il a raison

12:41parce qu'il y a des personnes

12:42qui n'ont plus rien à faire

12:43en logement social

12:43et qui devraient laisser la place

12:44à ceux qui en ont vraiment besoin

12:45quand il dit

12:46il faut remettre de l'ordre

12:47dans les HLM

12:48il a raison

12:48et je suis prêt à l'aider

12:50au bout du bout

12:50pour mettre en oeuvre

12:52ce projet-là

12:52que je partage

12:53et que j'avais moi-même

12:54à l'époque esquissé

12:55quand j'étais six mois

12:56ministre du logement

12:57Merci à vous

12:58en tout cas

12:58Guillaume Casbarian

12:59député macroniste

13:02mais libéral assumé

13:03Ce n'est pas incompatible

13:04mais libéral assumé

13:05ça c'est certain

13:06Merci à vous

13:07Guillaume Casbarian

13:08juste vous avez dit

13:09parce qu'on va en reparler

13:10sans doute

13:10et débriefer

13:11le coût d'une nuit d'hôtel

13:12pour les migrants

13:13ça revient à combien

13:14ou un mois d'hôtel justement

13:16Le coût global

13:18de l'hébergement d'urgence

13:19c'est 3 milliards d'euros

13:19dans l'année

13:20Mais individuellement

13:21en fait

13:21ce qui nous intéresse

13:22c'est de savoir

13:23Je ne voudrais pas vous dire

13:24de bêtises

13:24mais en tout cas

13:25à mon avis

13:26si on changeait les règles

13:27on pourrait gagner au moins

13:27un milliard

13:28sur les 3 milliards

13:29de l'hébergement d'urgence

13:30et ça serait important

13:31plutôt que de rester

13:32dans ces règles-là

13:33qui sont encore une fois délirantes

13:34Ça correspond à quoi ?

13:3567 000 lits ?

13:37On a 200 000 places

13:39d'hébergement d'urgence

13:40on en a un petit peu moins

13:41en hôtel

13:41et les deux tiers

13:41de ces places d'hôtel

13:42sont aujourd'hui occupées

13:44par des migrants irréguliers

13:45Bon, nous allons en parler

13:46nous en parlerons aussi demain

13:47d'ailleurs à l'occasion

13:48parce que nous serons

13:49au Salon des Mères

13:50Demain, Jean-François Aquilly

13:51vous y serez

13:52Votre invité ce sera

13:53David Lysnard

13:54Vous pourriez le rejoindre

13:55d'ailleurs David Lysnard

13:56Guillaume Casvarian

13:57parce que c'est un libéral

13:59de droite

14:00mais c'est...

14:00Non ?

14:01C'est un vrai libéral

14:02je vous le reconnais bien volonté

14:03il y a des libéraux

14:04en dehors de mon parti bien sûr

14:05David fait partie

14:06des personnalités libérales

14:07que j'apprécie

14:07il y a des libéraux

14:09Vous l'appelez David ?

14:10Vous l'appelez David ?

14:11Vous allez signer

14:12un nouvel énergie

14:13alors c'est ça ?

14:14Non, non, non

14:14Vous venez demain

14:15si vous voulez

14:15au Salon des Mères

14:16Je me suis toujours

14:17bien entendu avec lui

14:18moi je ne dis aucun mal

14:19des libéraux

14:20qu'ils soient dans mon parti

14:21ou qu'ils soient dans d'autres partis

14:22il y a suffisamment

14:23d'étatistes et de collectivistes

14:25tout autour de nous

14:26pour qu'on se concentre

14:26à taper là où il faut

14:27et effectivement

14:28quand on est libéral

14:29à un moment

14:33Je retiens que vous ne dites pas non

14:34Jean-François Quilly

14:35vous lui direz demain ?

14:37J'espère en tout cas

14:37vous savez quoi ?

14:38qu'on arrivera à plusieurs

14:39à créer une vraie offre libérale

14:42demain dans notre pays

14:43pour proposer aux gens

14:44autre chose

14:44que du vieux socialisme

14:45et je suis sûr

14:47que mon parti y contribuera

14:48je suis sûr que d'autres partis

14:49y contribueront

14:50et je suis sûr

14:51qu'il y a plein de bonnes personnalités

14:52qui aiment la liberté

14:53et qui veulent redonner

14:54de la liberté aux français

14:55David en fait partie

14:56il n'est pas seul

14:57il y en a plein d'autres

14:57et je fais partie de ceux

14:58qui veulent redonner

14:59le plus de liberté possible

15:00aux français

15:01Bon, merci Guillaume Casbarian

15:03vous voulez réagir

15:04dans un instant

15:05dans le grand débrief

15:06de l'actualité

15:07avec Eric Revelle

15:08avec Elisabeth Lévy

15:10sur tous les sujets

15:11que nous avons évoqués

15:12ce matin

15:13notamment cette enquête

15:14de l'IFOP

15:15particulièrement intéressante

15:16qui montre que

15:17les jeunes musulmans

15:18sont pour une pratique

15:19plus rigoriste

15:20en fait

15:20que leurs aînés

15:23de l'islam

15:250153 92 22 60

15:290153 92 22 60

15:32les migrants aussi

15:33et puis cet accord

15:34alors c'est pas un accord

15:36de vente aussi

15:37avec

15:38de vente de rafale

15:40à l'Ukraine

15:41c'est une lettre d'intention

15:42Eric Revelle

15:43vous dira tout tout à l'heure

15:44et vous réagirez également

15:46à l'Ukraine

15:48à l'Ukraine

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