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  • il y a 2 jours
Avec Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l'Europe

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-10-15##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
00:06Et votre invité politique ce matin, Jean-François Aquili, c'est Benjamin Haddad, ministre délégué en charge de l'Europe.
00:11Bonjour à vous Benjamin Haddad.
00:13Bonjour.
00:13Et soyez le bienvenu. Est-ce que ça n'est pas dur d'être macroniste ce matin quand on voit les victoires du Parti Socialiste hier ?
00:22Ce qu'on a vu hier au fond, si on reste dans les institutions de la Ve République, c'est un discours qui est fondateur, je crois, d'une autre façon de faire de la politique dans la situation dans laquelle nous sommes,
00:33c'est-à-dire une Assemblée nationale dans laquelle personne n'a de majorité absolue et qui est fragmentée, fracturée et au fond, qui reflète aujourd'hui les divisions de la population française.
00:43On doit faire comme tous nos voisins européens, c'est-à-dire faire des compromis pour s'entendre, s'écouter et faire des compromis politiques.
00:51Je vais vous dire, c'est courageux. C'est plus courageux que de s'arc-bouter sur des logiques de parti. C'est plus courageux que d'être en permanence dans la violence, dans le jeu à somme nulle.
01:00C'est avancer l'un vers l'autre pour un seul objectif, l'intérêt général du pays et la stabilité. Notre pays a besoin d'un budget, il a besoin d'avancer.
01:09On doit mettre fin au chaos politique et au spectacle qu'on a vu ces dernières semaines qui a consterné énormément de Français et j'en fais partie.
01:16Et je vais vous dire, vous l'avez rappelé, je suis ministre délégué aux Affaires européennes, j'ai passé beaucoup de temps cette dernière année à aller chez nos voisins.
01:25Aucun d'entre eux n'a de majorité absolue et ils arrivent à faire des compromis, ils arrivent à s'entendre, ils arrivent à trouver des coalitions pour avancer.
01:32Eh bien, c'est le moment à nous de prendre nos responsabilités collectives.
01:34Vous dites compromis, suspension de la réforme des retraites jusqu'à l'élection présidentielle, jusqu'à 2028.
01:41Contribution exceptionnelle des Français les plus riches dans le prochain budget, abandon du recours au 49-3, ce n'est plus un compromis, c'est une défaite en race campagne.
01:51Le Parti Socialiste a fait carton plein.
01:54La réforme des retraites, c'est la réforme phare qu'Emmanuel Macron a défendue bec et ongle auprès des Français.
02:00Moi je vais vous le dire.
02:01Mais ça ne vous choque pas ?
02:02Non mais si vous me demandez mon avis personnel, moi j'ai été porte-parole du groupe Renaissance pendant la réforme des retraites.
02:09Je l'ai défendu et je continue à penser que c'était nécessaire.
02:13Pourquoi ? Parce qu'on a un système de retraite par répartition qu'il faut préserver, comme l'a dit le Premier ministre Sébastien Lecornu hier à la tribune de l'Assemblée nationale.
02:21Et que face à une démographie changeante, une population vieillissante, on doit travailler plus longtemps parce qu'on a de moins en moins de gens qui cotisent pour les retraiter.
02:28Mais la réalité politique, c'est que cet avis est minoritaire aujourd'hui aussi bien dans l'opinion publique qu'à l'Assemblée nationale.
02:39Et c'est vrai que cette réforme avait laissé toujours une cicatrice dans une partie du pays.
02:45Peut-être par la façon dont elle avait été adoptée par le 49-3.
02:48Peut-être parce que nous n'avions pas su travailler avec les partenaires sociaux.
02:52Tout ce qu'a dit le Premier ministre, en écoutant notamment le Parti Socialiste, la CFDT et certains acteurs avec lesquels on veut pouvoir avancer et faire des compromis,
03:00c'est de dire qu'on va proposer à l'Assemblée nationale, qui en débattra et qui votera, la suspension jusqu'à l'élection présidentielle.
03:08Et puis nous allons après rassembler les partenaires sociaux pour pouvoir travailler à une autre réforme.
03:12Encore une fois, moi je vais vous dire, je sais d'où je viens, et je vous dis une fois de plus pourquoi j'avais soutenu et pourquoi je pense qu'on doit travailler plus longtemps
03:20pour pouvoir financer d'ailleurs notre système de protection sociale et notre système de retraite.
03:25Mais une fois de plus, mais regardez ce qui se passe depuis quelques semaines.
03:30Le coût de l'instabilité pour le pays, le coût du chaos, il est supérieur au coût de la suspension qui coûte à peu près 3 milliards d'euros dans les deux prochaines années.
03:38Oui c'est ça, et plus à l'avenir Benjamin.
03:41Et à l'inverse, si nous regardons ce qui s'est passé cette nuit, ça n'a pas encore été vraiment souligné,
03:47la France a perdu 7 points de base dans ces taux d'intérêt, c'est-à-dire que les marchés, c'est-à-dire que les créanciers,
03:53considèrent que la stabilité qui a été apportée par le débat d'hier donne plus de visibilité pour l'économie française.
04:02C'est ça qui est absolument fondamental.
04:03Le coût aussi Benjamin date de l'opération, c'est que les promesses politiques, les réformes qu'engagent les personnalités politiques ne tiennent plus,
04:12les Français ne font plus croire plus jamais les politiques.
04:16Mais moi je crois au contraire que les Français attendent de nous qu'on soit capable de se mettre autour de la table et de trouver des compromis pour avancer.
04:22Mais on doit continuer à réformer, on doit continuer.
04:24Si aujourd'hui la France est en croissance économique alors que beaucoup de nos voisins de premier plan sont en récession ou en croissance neutre,
04:32c'est parce que nous avons su réformer aussi notre pays ces dernières années.
04:35Si aujourd'hui nous avons toujours, malgré une conjoncture économique globale qui est extrêmement difficile, on le sait,
04:40si on a toujours l'un des chômages les plus faibles depuis 40 ans, c'est parce que nous avons réformé notre pays.
04:44Nous pouvons continuer à le faire.
04:45Je suis convaincu que dans cette Assemblée nationale, dans cette configuration inédite pour notre vie politique,
04:51on peut trouver des majorités pour pouvoir continuer à réformer sur le travail, sur l'éducation, sur le régalien.
04:56Mais vous ne réformerez rien, il y a la présidentielle qui arrive là, il n'y aura pas de réforme.
05:02Mais ça demande Jean-François Achilly de travailler différemment, d'être un peu plus créatif et de faire confiance aux parlementaires.
05:08Mais là-dessus, vous avez raison sur ce principe.
05:11Il faut qu'il y ait des compromis, il faut que les gens se parlent.
05:12Mais vous ne réformerez rien, la présidentielle arrive, c'est un jeu d'écurie aujourd'hui politique.
05:17Le Parti Socialiste joue sa survie face à la France Insoumise.
05:20Laurent Wauquiez joue sa survie face à Bruno Retailleau.
05:23Chacun joue sa propre partition et vous êtes l'otage des jeux des partis Lucien dans la Quatrième République, vous le savez.
05:28Mais sauf que, tout ce que vous venez de citer, les Français, ça ne les intéresse pas.
05:34Oui, mais c'est...
05:34C'est de la politique politicienne de parti, les Français n'attendent...
05:38Alors, je vous pose une question.
05:39Non, mais je vais me répondre, parce que c'est important ce que vous avez dit.
05:42La vérité, c'est que ceux qui se prêteront à ce type de manœuvres et de jeux seront sanctionnés.
05:48Les Français, ils attendent qu'on se mette au travail.
05:50Et qu'on arrête précisément les jeux de posture, qu'on arrête les faux-semblants,
05:54qu'on arrête de se taper dessus les uns sur les autres sur les plateaux télé.
05:57Vous avez vu, moi je suis en train de taper sur personne.
05:59Ce que je pense, c'est qu'on doit essayer de trouver des solutions concrètes.
06:05Mais bien sûr, parce qu'en réalité, je pense que ça n'intéresse plus personne.
06:08Attendez, vous voyez bien que tout le monde a zappé ce spectacle politique.
06:12Il faut être lucide.
06:13Il faut être lucide.
06:14Donc l'objectif maintenant fondamental, c'est de trouver des solutions et de le faire de façon différente.
06:18Et là, je trouve...
06:19Je veux le dire parce que vous avez mentionné aussi le 49-3 comme étant une forme de défaite.
06:24Mais non, moi je trouve au contraire que c'est une avancée démocratique majeure.
06:26C'est un choix courageux du Premier ministre qui l'a dit hier,
06:29qui a fait un discours plus court que ses prédécesseurs sur les axes fondamentaux
06:33et qui a dit, sur le reste, le gouvernement proposera, c'est aux parlementaires maintenant,
06:37de prendre leur responsabilité, d'amender, de faire la loi et de voter.
06:41Et les débats iront jusqu'au bout.
06:43Et c'est d'ailleurs pour ça, ça n'a pas de sens de censurer a priori
06:46si on peut laisser le débat aller jusqu'au bout,
06:48laissons le débat démarrer.
06:50Vous avez vu ce qu'a souligné Manuel Bompard, le coordinateur de la France Insoumise.
06:53Si d'aventure les débats n'arrivent pas à leur terme,
06:57ce sera par ordonnance sur le budget.
07:00Il y aura les ordonnances.
07:01Ça veut dire qu'en fait, on reviendra à la base.
07:03Il dit autre chose aussi, que ça se jouera finalement,
07:05pardon ces techniques, mais à la commission mixte paréter,
07:08c'est-à-dire députés et sénateurs,
07:10qui, ils sont 14, sont à majorité macronistes et de droite.
07:15Ça veut dire qu'en fait, vous aurez la main pour imposer votre budget.
07:18C'est ce que dit la France Insoumise.
07:20Alors, sur ces deux arguments, je vais vous répondre très simplement.
07:22C'est réel !
07:23Le premier, pardon, c'est tout de même extraordinaire.
07:25Mais le deuxième ?
07:26Mais je vais répondre aux deux.
07:27Le premier, extraordinaire de voir des gens qui nous ont demandé
07:31d'arrêter d'utiliser le 49-3 pendant les années,
07:34alors que c'est un outil de la Constitution,
07:35qui aujourd'hui nous explique avec des relents un peu complotistes,
07:39que finalement, ça va être utilisé par ordonnance.
07:41Le Premier ministre l'a dit hier, il n'y a pas de sujet d'ordonnance.
07:44On dit, laissons le débat se faire.
07:45Sur le deuxième point, sur la commission mixte paritaire,
07:47je vous rappelle tout de même qu'après,
07:49l'Assemblée nationale et le Sénat doivent chacune s'exprimer
07:52sur le résultat de la commission mixte paritaire.
07:54Et si la commission mixte paritaire échoue,
07:56si le vote échoue, ça retourne à l'Assemblée nationale.
07:58Ça retourne au cas de départ.
07:59Benjamin Haddad, question concrète.
08:01Vous êtes élu député du 16e arrondissement de Paris.
08:06Vous allez dire à vos électeurs,
08:07ils sont nombreux dans l'arrondissement,
08:09il y aura une taxation sur les hauts revenus,
08:12on va taxer le capital une fois de plus, encore plus ?
08:15Vous allez leur dire ça ?
08:16Qu'est-ce qu'ils vont vous répondre ?
08:17Déjà, le Premier ministre Sébastien Lecornu a été très clair hier,
08:20il n'y aura pas de taxation du patrimoine professionnel.
08:23Mais il y aura une taxation sur les hauts revenus.
08:25Parce qu'on a vu, attendez,
08:26il n'y aura pas de taxe Zuckman.
08:27Oui, il n'y aura pas de taxe Zuckman,
08:29et fort heureusement,
08:29parce qu'on a vu quand même ce débat ces dernières semaines.
08:33D'ailleurs, il y a une réponse très intéressante
08:36qui a été apportée par le nouveau prix Nobel d'économie,
08:38Philippe Aguillon,
08:39qui est un spécialiste de l'innovation,
08:40qui nous explique justement qu'on a besoin
08:41pour générer de la croissance d'innovation.
08:43Donc on ne va pas aller entraver le travail
08:45de nos start-up,
08:46de ceux qui précisément prennent des risques,
08:48qui créent en allant reprendre leurs outils professionnels.
08:51Donc ça, c'est quand même fondamental.
08:52Sur le reste, moi, j'ai une philosophie politique
08:56qui est que, quand on regarde aujourd'hui en France,
08:58quel est le problème ?
09:00On est généralement plus taxé que nos voisins européens.
09:04On est le pays, ou l'un des deux pays,
09:05les plus taxés de l'OCDE.
09:07En revanche, on a plus de dépenses publiques.
09:09Donc quand on doit réduire la dépense publique,
09:11c'est ce que fait ce budget.
09:12Il préserve ou il augmente dans quelques domaines clés,
09:14je pense notamment à la défense.
09:15À un moment, la guerre est de retour sur notre continent.
09:17Notre pays continue d'augmenter ses moyens de défense.
09:20Mais en revanche, nous réduisons la dépense publique.
09:22Ça doit être ça, la priorité.
09:24Après, effectivement, une fois de plus...
09:26Vous taxerez les hauts revenus.
09:27C'est ce que la gauche le veut, l'exige.
09:29Mais je vous le dis.
09:31Moi, j'ai ma philosophie politique
09:32qui est que je pense que fondamentalement,
09:34on doit générer des recettes par la croissance,
09:36par l'activité...
09:37Vous taxerez les hauts revenus, c'est ma question.
09:39...et que nous devons réduire les dépenses.
09:41Ça doit être ça, notre priorité.
09:42Après, il y aura une fois de plus un débat parlementaire.
09:45Avant même.
09:46Vous allez taxer les hauts revenus avant.
09:47C'est ce que vous diriez vos électeurs.
09:48Mais il y a un budget qui va être proposé.
09:52Et ce budget, il y avait une taxation exceptionnelle
09:55qui est prolongée, mais qui était déjà, d'ailleurs,
09:56dans le budget précédent.
09:58Après, une fois de plus,
09:59les parlementaires s'exprimeront,
10:01débattront et pourront voter.
10:03Bruno Retailleau...
10:03Mais je voudrais vous rappeler que c'est ma famille politique,
10:07le président de la République,
10:08qui a réduit les impôts ces 8 dernières années
10:10et qui a redonné une trajectoire fiscale lisible et stable
10:13pour attirer des investissements
10:15et soutenir la création d'entreprises ces dernières années.
10:18Il faut le dire.
10:18C'est nous qui l'avons fait.
10:19Bruno Retailleau, qui était membre du gouvernement
10:21jusqu'à récemment, une poignée de jour,
10:23a dit que le gouvernement est l'otage des socialistes.
10:26La gauche n'est pas au gouvernement, mais elle le dirige.
10:29Oui ou non, ce matin, est-ce que vous nous dites
10:32si, oui ou non, vous êtes l'otage du parti socialiste ?
10:35Mais non.
10:36En plus, dans le contexte de ces derniers jours,
10:39si vous me permettez de ne pas utiliser ce mot,
10:41mais au-delà de ça,
10:44déjà, moi, j'ai du respect et de l'estime pour Bruno Retailleau.
10:46J'ai été au gouvernement avec lui pendant un an.
10:49Je pense que ça a été un excellent ministre de l'Intérieur.
10:52Moi, je crois, une fois de plus,
10:53que les Français n'attendent pas de nous, là,
10:56de s'écharper sur des sujets de politique politicienne.
10:59Le Parti Socialiste...
11:00Moi, je ne suis pas au Parti Socialiste,
11:02et M. Faure a dit lui-même...
11:04Et vous venez de l'UMP, je suis de droite.
11:08Mais M. Faure a dit lui-même
11:10qu'il était un opposant au gouvernement.
11:12Maintenant, il représente des Français.
11:14Il est à l'Assemblée nationale,
11:16une force politique de premier plan.
11:18Il est naturel que nous parlions en forces politiques
11:20qui veulent faire avancer le pays
11:22et qui veulent faire trouver des compromis.
11:24Et ça, c'est normal.
11:24Et c'est ce que les Français attendent,
11:26y compris, je pense, les Français
11:28qui ne sont pas des électeurs du Parti Socialiste
11:31ou qui ne sont pas nos électeurs,
11:32mais qui veulent juste, une fois de plus,
11:33qu'on arrête le bordel
11:34et qu'on soit capable de s'entendre et de travailler ensemble.
11:36Benjamin Haddad, vous avez entendu Sébastien Lecou.
11:38Et vous savez, pardon, excusez-moi, je voudrais rajouter
11:39parce que je vous parlais des exemples européens tout à l'heure.
11:41Mais regardez juste en Allemagne.
11:43Et ça ne marche pas toujours.
11:43Le gouvernement précédent en Allemagne est tombé
11:45parce qu'il y avait trois partis dans la coalition
11:47que c'était parfois trop complexe.
11:48Mais en Allemagne, vous avez Frédéric Mertz
11:50qui est un homme de droite,
11:51qui est un conservateur de la CDU,
11:54qui a la CSU qui est encore plus à droite dans sa coalition
11:56et qui est dans la coalition
11:58avec les sociodémocrates de gauche,
12:01des socialistes,
12:01et qui font avancer leur pays de cette façon.
12:03Ce n'est pas le débat à l'Allemagne
12:04qui va passer à 67 ans pour les retraites.
12:06Mais on ne va pas relancer le débat.
12:06Il n'y a plus le temps.
12:07Une question, Sébastien Lecornu,
12:09qui a recadré Mathilde Panot,
12:12la chef de file des LFI,
12:13à l'Assemblée nationale
12:14parce qu'il lui a dit
12:15non, nous n'avons pas fourni
12:19de matériel militaire à Tsaal.
12:21D'ailleurs, il n'a pas contredit
12:23le mot génocide qu'utilise Mme Panot.
12:26Le LFI a du mal à se réjouir
12:28de la libération des otages, Benjamin Haddad ?
12:30Déjà, je trouve que le Premier ministre
12:32a été très clair et très ferme
12:33face à Mathilde Panot
12:35dans sa question
12:36qui mélangeait tout
12:37et qui accusait la France
12:38d'avoir participé aux opérations à Gaza
12:41alors qu'au contraire,
12:42comme l'a dit le Premier ministre,
12:43la France ne livrait pas d'armes.
12:44Mais au-delà de ça,
12:45vous avez tout à fait raison
12:46sur votre question.
12:48On a eu un grand moment d'émotion
12:49cette semaine.
12:50Cette guerre qui s'achève,
12:51les otages qui ont vécu un calvaire,
12:52leurs familles qui ont vécu un calvaire,
12:54qui ont retrouvé leur famille.
12:56C'est un soulagement pour tout le monde,
12:58pour le peuple israélien,
12:58pour leur famille,
12:59pour nous tous
13:00qui voulions les voir rentrer.
13:02Je rappelle quand même
13:03que le 7 octobre,
13:04la France a perdu 50 déciens.
13:07C'est le pire attentat terroriste aussi
13:08contre les Français
13:09depuis l'attentat de Nice.
13:11Et au fond,
13:12on a le sentiment
13:13que les seuls
13:13qui ne parviennent pas
13:14à se réjouir,
13:15les seuls qui ne soutenaient pas
13:16cet accord
13:17et cette libération des otages,
13:19c'est la France insoumise
13:20qui a instrumentalisé,
13:21sans vergogne,
13:23cette tragédie
13:23à des fins politiciennes.
13:25Et à moi,
13:26je me réjouis.
13:26ça a été un grand moment
13:27d'émotion et de joie
13:28pour moi cette semaine.
13:29J'espère que c'est
13:30l'espoir d'un avenir meilleur,
13:32de paix,
13:32de réconciliation
13:33pour toute la région,
13:34pour les Israéliens
13:35et les Palestiniens.
13:37Et la fin aussi
13:38pour la France insoumise
13:39d'une tentative
13:40d'instrumentaliser
13:41pour diviser le pays
13:42et dresser les Français
13:43les uns contre les autres.
13:44On a besoin d'unité,
13:45d'apaisement
13:46sur ce sujet aussi
13:47et non pas
13:47d'instrumentalisation politique.
13:49Et une ultime question
13:49très courte,
13:50réponse très courte
13:50parce qu'il n'y a plus le temps.
13:51Donald Trump
13:52qui a,
13:52il faut le dire,
13:53humilié Emmanuel Macron
13:55à Jean-Michel.
13:55Mais non,
13:56mais attendez,
13:57il faut arrêter.
13:57Il y a une autoflagellation
13:59permanente sur ce sujet.
14:00C'est une question,
14:01ce n'est pas une flagellation.
14:01Non, mais si je le vois
14:03parce qu'on sort
14:04des vidéos du contexte
14:05alors que la vérité
14:06c'est qu'il y a un échange
14:07plutôt amical
14:09entre les deux.
14:10On le connaît.
14:13Ils travaillent ensemble
14:13sur l'Ukraine,
14:14ils ont travaillé ensemble
14:15sur le Moyen-Orient.
14:16À un moment,
14:16la voix de la France
14:17porte,
14:18le président de la République
14:19travaille avec ses partenaires
14:20sur tous ces sujets.
14:21Moi, j'aimerais bien
14:21que de temps en temps,
14:22vous savez,
14:23on peut avoir des divisions
14:23politiques en France,
14:24on pourrait être fier aussi
14:25de la voix qui est portée
14:26par la France
14:27sur la scène internationale,
14:28de la relation que nous avons
14:29avec nos partenaires
14:30et nos alliés
14:31et ne pas toujours essayer
14:32d'aller chercher
14:33des prétextes
14:34pour aller s'autoflageller.
14:36C'est vraiment un mal français
14:37que je ne partage pas.
14:38Merci, Benjamin Haddad.
14:39Merci, Jean-François Akili,
14:41Benjamin Haddad
14:42qui a dit
14:42bah oui,
14:43on est parmi les pays
14:44les plus taxés au monde.
14:45on ne va pas y renoncer.
14:47Dans le budget,
14:48il y a plus de 14 milliards
14:50d'euros d'impôts,
14:53effectivement,
14:53en plus,
14:53ça a été confirmé
14:54en fait ce matin,
14:55c'est beaucoup d'augmentation
14:56et peu de baisse
14:59parce qu'à un moment donné,
14:59il faut trouver de l'argent,
15:00on n'arrive pas
15:00à réduire nos dépenses.
15:02C'est ce qu'on va aborder
15:03avec Eric Revelle
15:04et puis Elisabeth Lévy.
15:06Puis on va revenir
15:07sur cette suspension
15:08de la réforme des retraites.
15:10On avait dit
15:10qu'il fallait se battre,
15:12c'était impératif.
15:13On la suspend évidemment
15:15pour sauver la peau
15:16du soldat Lecornu
15:18qui est à la tête
15:19et puis essayer de gagner.
15:20J'aimerais bien
15:21vous entendre aussi
15:22au 0826 300 300.
15:24Est-ce que le Rassemblement National,
15:25la France Insoumise,
15:26je crois qu'il y a aussi
15:26les écologistes
15:27et puis le Parti Communiste
15:28qui ont déposé
15:30leur motion de censure,
15:31est-ce qu'ils ont raison
15:31de la maintenir ?
15:32Pourquoi faire finalement ?
15:34Nous en parlons
15:340826 300 300.
15:36Vous avez la parole.
15:37Merci.
15:38Merci.
15:38Merci.
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