- il y a 4 jours
Avec Jonas Haddad, vice-président de la région Normandie et porte-parole adjoint des Républicains
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NewsTranscription
00:00Maxime Liedot
00:01Il est 8h15 sur Sud Radio et mon invité politique ce matin et Jonas Haddad, bonjour.
00:06Bonjour.
00:06Vous êtes avocat, vice-président de la région Normandie et porte-parole adjoint des Républicains.
00:11Quel mot utilisez-vous ce matin pour qualifier la décision de justice qui touche l'ancien président de la République,
00:15Nicolas Sarkozy, et accessoirement ancien patron de la famille dont vous êtes aujourd'hui le porte-parole ?
00:20Je pense que plein de gens qui nous écoutent sont sidérés, et je le suis également,
00:24d'abord par la lourdeur de la peine,
00:25Deuxièmement, par sa justification, dire qu'il y a eu une association de malfaiteurs par négligence, c'est extraordinaire.
00:33D'habitude, ça n'existe d'ailleurs cette association de malfaiteurs que dans des infractions comme le terrorisme, ou le narcotrassisme.
00:40C'est ce que nous rappelait l'avocat Maître Pierre-Olivier-sur ce matin, qui était à votre place.
00:44Voilà, et donc en fait, pour une fois, encore, on a créé une jurisprudence Sarkozy.
00:49Pour moi, il y a toujours une jurisprudence Sarkozy.
00:51Il y a une jurisprudence Sarkozy la dernière fois, lorsqu'on a autorisé, vous imaginez, je suis avocat,
00:55des écoutes entre un avocat et son client.
00:58Et là, quand c'est Sarkozy, ça passe.
01:01Là, on crée, on rattache l'association de malfaiteurs à une infraction supposée,
01:06qui n'existe pas,
01:08et là, ça passe.
01:10Donc il y a une jurisprudence Sarkozy, c'est-à-dire qu'en gros,
01:13moi j'ai toujours dit que Nicolas Sarkozy n'était pas un sur-citoyen,
01:17quand j'entendais des gens dire, oui mais il est quand même président de la République.
01:19Et là, vous estimez qu'il n'a pas été jugé, comme il le dit, comme un contribuable, comme un citoyen, comme les autres ?
01:24Il a été quoi, un peu en dessous des lois ?
01:26Non, il a été jugé plus sévèrement,
01:29et on a rattaché une infraction qui ne recouvre pas normalement ce type d'action,
01:35ou d'inaction, puisqu'il y a une inaction, à son sujet.
01:38Deuxièmement, et je veux vraiment insister là-dessus,
01:42toute cette histoire part d'un document qui est produit par Mediapart.
01:46Ce document produit par Mediapart, d'abord, il est produit entre les deux tours de la présidentielle,
01:53c'est un missile qui est envoyé contre Nicolas Sarkozy,
01:57et ce qui est hallucinant, c'est qu'on dit, dans le jugement hier,
02:02la magistrate dit, ce document est un faux.
02:06Et donc ça veut dire quoi ? Qu'il faudrait des actions contre ces journalistes ?
02:11Là, c'est aux magistrats de le faire.
02:13Il faut qu'ils aillent au bout de leur logique.
02:15C'est ce que vous dites ce matin, il faut au bout d'un moment aller,
02:16si vous qualifiez ce document de faux, il faut aller quoi ?
02:19Faire une action contre Mediapart ?
02:21Lorsqu'il y a un faux, il y a des conséquences judiciaires.
02:25Et donc, moi, ce que je dis, c'est que l'enquête a été ouverte là-dessus.
02:29Donc normalement, vous savez, c'est comme quand c'est un château de cartes,
02:31quand vous avez la carte qui est pourrie au début du château de cartes,
02:34le château de cartes s'effondre.
02:35Mais là, c'est incroyable.
02:37La carte Mediapart tombe,
02:39et le château ne s'effondre pas.
02:41C'est ce que vous demandez ce matin.
02:43Moi, je ne demande pas la tête de qui que ce soit.
02:46Je demande juste, et je pense que tout le monde conçoit bien,
02:48et vos auditeurs le sentent,
02:50qu'il y a eu une forme là-dedans de deux poids, deux mesures.
02:52J'ai regardé un truc hallucinant.
02:55Vous avez peut-être dû le voir également.
02:57Jawad Ben Boudaoud,
02:59le logeur des terroristes du Batacan.
03:01Il a pris quatre renfermes.
03:04Il a pris moins que Nicolas Sarkozy.
03:07Est-ce que là, on ne se dit pas qu'il y a un problème
03:08dans notre justice ?
03:10Est-ce que, puisqu'il y a un problème dans notre justice,
03:11je ne sais pas si vous avez entendu
03:12le qualificatif d'Henri Guénaud,
03:15l'ancien conseiller spécial du président Sarkozy,
03:16qui dit que c'est un coup d'État judiciaire
03:19contre la séparation des pouvoirs.
03:21Est-ce que vous iriez, vous,
03:22Jonas Haddad,
03:23jusqu'à reprendre ce qualificatif ?
03:25Non, parce que Nicolas Sarkozy
03:27n'est pas en activité politique.
03:29Mais en revanche,
03:31si on élargit le spectre,
03:33ça peut poser des questions
03:34sur des gens qui sont en activité politique.
03:36et, de facto,
03:38tous les leaders de la droite
03:41et de plus que de la droite,
03:42je dirais,
03:43ont été méthodiquement éliminés.
03:46Donc, il y a quoi ?
03:47Il y a une sorte de viseur
03:49en destination des leaders de droite
03:51de la part d'une certaine partie
03:52de la justice française ces dernières années ?
03:54Mais,
03:55personne n'a oublié le mur des cons.
03:58Personne.
03:59Je le rappelle pour nos auditeurs,
04:00c'était quand même un mur
04:01dans les locaux
04:02du syndicat de la magistrature
04:04où on affichait
04:05les potentielles cibles
04:07et au Nicolas Sarkozy
04:09trônait en majesté.
04:11Donc, ce n'est pas moi
04:11qui l'ai inventé,
04:12ce mur des cons.
04:14Est-ce que ça veut dire aussi,
04:15parce que c'est ce qu'a dit,
04:16puisque vous l'évoquiez hier soir,
04:18Marine Le Pen,
04:18c'est aussi, par exemple,
04:19ce que dit la journaliste politique Catherine.
04:20Est-ce que vous estimez
04:21que certains juges
04:22ont un tableau de chasse
04:24et que certains souhaitaient,
04:25en tout cas,
04:26le scalp de Nicolas Sarkozy ?
04:28Ça, je l'ignore.
04:31Par contre, ce que je sais,
04:32c'est que, globalement,
04:33il y a des gens
04:34qui commettent des infractions,
04:36qui sont coupables
04:37d'aller en prison
04:38et qui ne vont pas en prison.
04:39Il y a des reportages,
04:40il y a des dizaines de reportages
04:42qui expliquent
04:43« Ah bah tiens,
04:43un tel a été condamné
04:44à X années de prison
04:45et les gens ne vont même pas en prison. »
04:47Alors parfois, on va dire
04:48parce qu'il n'y a pas de place en prison,
04:50parfois on dit
04:50parce qu'on va leur aménager leur peine.
04:52Là, Nicolas Sarkozy,
04:54pour quelque chose
04:54sur lequel on dit
04:55que c'était un faux,
04:56il y a une exécution provisoire.
04:59Et donc, j'affirme
05:00que l'exécution provisoire
05:01ressemble quand même
05:03à une exécution politique.
05:04Est-ce que vous comprenez aussi
05:05ceux qui le disent
05:06parfois avec cynique,
05:07parfois avec sarcasme,
05:08d'autres avec un vrai sentiment d'injustice
05:10en vous écoutant en disant
05:11« Mais vous, la droite quand même,
05:12vous qui réclamez plus de sévérité,
05:14plus de peine
05:15que les délinquants dorment en prison,
05:17là, ça tombe sur Nicolas Sarkozy
05:18avec des arguments
05:19qu'on entend ce matin.
05:20Mais est-ce qu'il n'y a pas
05:21un problème aujourd'hui
05:22à aller critiquer
05:22une décision de justice
05:23quand en permanence
05:24on lui réclame d'être beaucoup plus sévère,
05:26d'aller enfermer les gens
05:27même quand ça tombe
05:28sur un ancien président de la République ?
05:29Vous savez,
05:30ceux qui disent ça en général
05:31sont les mêmes
05:31qui vont passer leur temps
05:33à aller défendre
05:34les violeurs,
05:35les OQTF,
05:36les agresseurs,
05:37ceux qui frappent
05:38et qui tabassent des gens
05:39dans notre pays
05:40et qui ne devraient pas y être.
05:42Donc, ces personnes
05:43qui viennent donner des leçons,
05:45moi, en général,
05:46je pense qu'aujourd'hui
05:47ils ont perdu
05:47ce que j'appelle
05:48la bataille de l'opinion.
05:50Quand on entend
05:51un multirécidiviste
05:53délinquant sexuel
05:54à tuer la petite machin
05:56ou à agresser
05:57la petite untel
05:58qui a 120 attaques
05:59au couteau par jour
06:00dans le pays,
06:01je peux vous assurer
06:01que le sentiment global
06:02de la France
06:03ce n'est pas de considérer
06:04qu'on est trop dur
06:05avec les politiques,
06:06c'est surtout qu'on est
06:07trop laxiste
06:07avec des gens
06:08qui menacent
06:09notre intégrité physique.
06:11Et pardonnez-moi,
06:12mais encore une fois,
06:13Association de malfaiteurs
06:14rattachée à Nicolas Sarkozy
06:17une infraction
06:18qui est relative
06:19à des gens
06:19qui tuent des autres personnes,
06:21il faudra m'expliquer
06:22quel est le degré
06:23de violence
06:23de ce qu'a commis
06:24Nicolas Sarkozy.
06:26Pour vous,
06:26la réflexion n'a pas lieu d'être
06:27quand on dit
06:27la droite aujourd'hui
06:28qui demande plus de sévérité,
06:30qui critique une décision
06:31de justice,
06:31c'est presque indécent,
06:33ça n'a pas lieu d'être.
06:34Ça s'appelle,
06:35juridiquement,
06:36du sophisme.
06:37C'est-à-dire,
06:38c'est une technique
06:38manipulatoire
06:39qui a vocation
06:40à mettre sur le même plan
06:41deux choses.
06:42Or,
06:43il n'y a aucune mise
06:43sur le même plan.
06:44Je peux vous assurer
06:45que si on fait un sondage
06:46sur les auditeurs
06:47de Sud Radio,
06:48il n'y en a aucun
06:49qui considère,
06:49et je reprends mon exemple
06:50de Jawad Ben Boudaoud
06:51qui a été condamné
06:52à quatre ans,
06:53il n'y en a aucun
06:54qui va considérer
06:56que Sarkozy méritait cinq
06:57quand Boudaoud méritait quatre.
07:00Jonas Haddad,
07:00vous êtes avocat,
07:01vice-président
07:01de la région Normandie
07:02et notamment porte-parole
07:03adjoint des Républicains.
07:04Dans votre famille politique,
07:06comment,
07:07si vous voulez,
07:08vous interprétez
07:09les conséquences
07:10d'une telle décision ?
07:11Est-ce que demain,
07:11on doit se préparer
07:12à ce qu'un responsable politique,
07:14notamment de droite,
07:16dans l'exercice de sa fonction,
07:18devra être amené
07:19à connaître un jour
07:19ou l'autre la prison ?
07:20Est-ce que c'est ça
07:21que ça veut dire
07:21cette condamnation
07:22de Nicolas Sarkozy ?
07:24Je ne sais pas,
07:25mais je ne sais pas
07:26si on prend conscience
07:27de la gravité
07:28de ce qui a été fait.
07:30Et je prends un autre exemple
07:32parce qu'on va te dire
07:33sinon tu ne parles
07:34que des gens de droite.
07:35Anne Hidalgo,
07:36là, cette semaine,
07:38on a révélé
07:39des notes de frais
07:39dans lesquelles
07:40elle a acheté des fringues
07:41pour toute sa famille.
07:42L'année d'avant,
07:44on révélait
07:44qu'elle prenait l'avion
07:45pour aller au mariage
07:46de sa fille
07:47de façon personnelle.
07:48Où sont les poursuites ?
07:51Où sont...
07:52Est-ce que vous avez entendu
07:53Mediapart
07:54s'acharner
07:56sur des responsables politiques
07:58comme ça
07:58pendant 10 ans,
07:5915 ans ?
08:01et faire des unes spéciales
08:03et passer leur temps
08:04à générer cela ?
08:05Et on a une difficulté,
08:07je le dis
08:08parce que j'y ai eu affaire
08:10pour d'autres sujets,
08:12on a une difficulté
08:13dans le fait
08:14qu'aujourd'hui,
08:15il y a certains médias,
08:16et je ne parle pas
08:17que des magistrats,
08:19parce que je...
08:19Vous mettez les médias avec.
08:20Il y a certains médias
08:21qui considèrent
08:23qu'ils ont la même force
08:24que l'autorité judiciaire
08:25et qui montent des dossiers
08:27sur certaines personnalités
08:29parce qu'elles ne conviennent pas
08:30à leurs opinions politiques
08:31et après qui fournissent cela
08:33à la justice.
08:34Alors la justice,
08:35c'est normal,
08:36on lui donne des documents,
08:37elle va faire son travail.
08:39Mais ce que je dis,
08:40c'est qu'il faut qu'on soit
08:41beaucoup plus déontologiques
08:43lorsqu'on est journaliste.
08:44Je le disais hier d'ailleurs
08:45sur France 5 en disant,
08:47la personne me dit
08:49mais qu'est-ce qu'il fallait faire ?
08:50Moi je suis sûr
08:51que France 5
08:51n'aurait pas produit
08:52un faux document
08:53à destination de la justice.
08:56Vous êtes des professionnels.
08:57Sud Radio,
08:58vous,
08:58vous n'allez pas produire
08:59un faux document
09:00que vous allez envoyer
09:01à la justice.
09:02Eh bien il faut renforcer
09:03la déontologie du journalisme
09:04et sanctionner
09:05ceux qui produisent des faux
09:06à des fins politiques.
09:08Est-ce que quand même
09:08cette tendance,
09:10peut-être il a peur
09:11de certains médias,
09:11est-ce que ça n'a pas atteint
09:12les politiques ?
09:13Est-ce que par exemple
09:14à droite,
09:15on ne se planque pas
09:15de plus en plus
09:16pour aller défendre
09:17Nicolas Sarkozy ?
09:18C'est à moi
09:19que vous posez la question ?
09:20Oui, mais parce que
09:20vous avez accepté de venir.
09:21Ce n'est pas dévoilé
09:22une immense colise
09:23que la plupart des grands
09:24ténors de la droite,
09:25aujourd'hui quand il s'agit
09:26de venir défendre
09:26Nicolas Sarkozy,
09:27ne sont pas les plus pressés
09:28de venir en plateau.
09:29Ce ne sont pas des ténors,
09:30ce sont des falsettos.
09:32Donc tous les grands
09:32aujourd'hui qui,
09:33accessoirement,
09:34qui refusent,
09:35c'est-à-dire que quoi ?
09:36Il y a une volonté
09:37aujourd'hui de ne plus défendre
09:38comme à une certaine époque
09:39Nicolas Sarkozy ?
09:40Non, vous savez,
09:41je pense juste
09:41qu'il y a des questions
09:43de temporalité
09:44et que dans la temporalité
09:45actuelle,
09:46qui est une temporalité
09:48politique particulière,
09:49enfin, il ne faut pas oublier
09:50quand même qu'on n'a pas
09:50de gouvernement,
09:52qu'on est en instabilité
09:53politique grave,
09:54il y en a certains,
09:55à mon avis,
09:55qui mesurent le pour et le contre.
09:57Est-ce que dans une décision,
09:59quand dans un pays
10:00comme le nôtre,
10:01comme la France,
10:01une telle décision
10:02de justice tombe,
10:03est-ce que ce n'est pas
10:03le moment où justement
10:04on oublie ce que vous décrivez
10:06comme quand même
10:07être de la politique politicienne
10:08justement pour aller alerter
10:09le citoyen sur une décision
10:11qui peut avoir
10:11des conséquences gravissimes ?
10:13Je ne sais pas,
10:13moi j'ai cette sensibilité-là
10:15il faut leur demander.
10:17Je le jure demander
10:18quand ils accepteraient venir.
10:19Est-ce que ça veut dire
10:20quand même aujourd'hui
10:20que Nicolas Sarkozy
10:21reste une figure tutélaire
10:23de la droite ?
10:24Ce n'est pas une figure tutélaire,
10:26mais ça a été une figure
10:27d'inspiration.
10:28Vous voyez,
10:28moi j'ai commencé
10:29mon parcours politique
10:29avec Nicolas Sarkozy.
10:32Non, je ne dis pas
10:32que ce n'est plus
10:33une figure tutélaire.
10:34Lui-même, par exemple,
10:35à plusieurs reprises,
10:36il a appelé à voter
10:36pour Emmanuel Macron.
10:38Aujourd'hui,
10:39il a reçu Jordan Bardella,
10:40je pense qu'il n'est plus
10:42prisonnier d'un camp politique.
10:43Il a sa vision,
10:44il a de la vista,
10:46de façon générale,
10:47c'est quelqu'un
10:47qui a de la vista,
10:49mais il n'y a plus
10:49de figure hiérarchique
10:51et tutélaire.
10:52Donc c'est pour ça que,
10:53si vous voulez,
10:53si moi je suis à votre micro
10:54ce matin et que d'autres y sont,
10:56ce n'est pas pour défendre
10:57un chef.
10:59C'est pour défendre
11:00un homme
11:00et le système
11:02juridique et politique
11:04de notre pays
11:04qui, à mon avis,
11:06est aujourd'hui
11:06déséquilibré.
11:07Jonas Haddad,
11:08porte-parole adjoint
11:09des Républicains.
11:09Il y a aussi forcément
11:10des conséquences
11:11attirées désormais
11:12de la condamnation
11:13de l'ancien président
11:14de la République.
11:14Hier,
11:15notamment,
11:16cet aspect
11:17de l'exécution
11:18provisoire,
11:20est-ce que,
11:20quand on voit
11:21ce type de décision,
11:22quand on voit
11:23que ça touche également
11:24Marine Le Pen,
11:24est-ce qu'il faut
11:25revenir dessus ?
11:26C'est une question
11:27qui se pose.
11:29Ça n'existait pas
11:29il y a quelques années.
11:30On n'était pas
11:31dans un régime fasciste.
11:33D'accord ?
11:33Donc il y a
11:34des parlementaires
11:35qui ont décidé
11:35d'insérer
11:37cette exécution provisoire.
11:38Et comme les magistrats
11:40maintenant ont ce levier-là,
11:42parfois ils s'en servent.
11:43Est-ce que c'est trop ?
11:45Je le pense.
11:46Oui.
11:46Trop d'exécution provisoire ?
11:48Trop d'exécution provisoire
11:49politique.
11:50Parce qu'en fait,
11:50vous dégommez
11:51des adversaires politiques.
11:53Et donc ?
11:54C'est devenu une arme
11:55pour certains magistrats
11:56contre le politique
11:57d'avoir l'exécution provisoire.
11:58Ça empêche immédiatement ?
11:59En fait,
12:00je ne pense pas
12:00que ce sont des décisions politiques,
12:02mais ce sont des décisions
12:02de sévérité.
12:04Donc je pense que
12:05la difficulté,
12:06c'est que lorsque vous êtes
12:07sur des infractions
12:07qui sont des infractions
12:09entre guillemets grises,
12:10vous voyez quand même
12:10l'association de malfaiteurs
12:12par négligence
12:12avec Nicolas Sarkozy,
12:14on ne peut pas dire
12:14que c'est la même chose
12:15que quelqu'un
12:15qui viole ou qui agresse.
12:17C'est beaucoup plus gris
12:18comme situation.
12:20Et donc,
12:21moi je pense que
12:22ça ne peut pas empêcher
12:23les uns et les autres
12:24de se présenter
12:25et de pouvoir avoir
12:27une voix vis-à-vis des Français.
12:28Je le dis pour Sarkozy,
12:30mais je ne pensais pas
12:31qu'il voulait se représenter.
12:32Personne ne pensait
12:33qu'il voulait se représenter.
12:34Ce n'était pas dans les tuyaux,
12:35mais je peux le dire
12:36pour Marine Le Pen,
12:38j'aurais pu le dire
12:38pour François Bayrou,
12:39j'aurais pu même le dire
12:41pour Anne Hidalgo
12:41s'il y avait eu des enquêtes
12:43qui avaient été déclenchées,
12:44mais on attend toujours.
12:45Donc,
12:46est-ce qu'il est important
12:47que dans les mois,
12:47dans les années à venir,
12:49il faut que la représentation nationale
12:51se penche sur ce phénomène
12:53d'exécution provisoire,
12:54la réaménage,
12:55la réécrive peut-être ?
12:56Je le pense, oui.
12:57Je pense que c'est nécessaire
12:59parce que sinon,
13:00il y aura toujours
13:01un soupçon,
13:01un parfum
13:02et de déséquilibre
13:04judiciaire
13:05entre le judiciaire
13:06et le politique.
13:07Et vous savez,
13:08aujourd'hui,
13:09quand on regarde les sondages
13:09et quand on interroge
13:10les Français,
13:11les professions
13:12qui sont mises en cause,
13:14c'est les politiques,
13:15considèrent qu'ils n'ont plus
13:17forcément le même impact
13:18et on leur en veut beaucoup
13:19et c'est aussi les magistrats.
13:21Et donc, en fait,
13:22ce serait de bonne gouvernance
13:23qu'à la fois les magistrats
13:25et les politiques
13:25prennent en compte.
13:26Nous, les politiques,
13:27on accepte de se faire
13:28cracher dessus,
13:30on accepte d'être responsable.
13:31Eh bien, il faut aussi
13:32peut-être que les magistrats
13:33entendent ce qui se passe
13:34dans le pays
13:35et qu'il y a de plus en plus
13:36de gens qui se posent
13:37des questions
13:38sur certaines orientations
13:39de certains magistrats.
13:41Ce n'est pas normal
13:42que dans certains syndicats
13:44de la magistrature,
13:45on invite des membres
13:46de LFI
13:47pour faire des grands discours.
13:50Ce n'est pas normal
13:50le mur des cours.
13:51Donc, ça veut dire
13:51qu'il faut revenir
13:52à ce débat
13:53qu'on a l'impression
13:53de revoir passer régulièrement,
13:54à savoir instaurer
13:55une responsabilité des juges ?
13:57Une indépendance totale.
13:59C'est la théorie, déjà.
14:01C'est la théorie,
14:02mais qu'il faut mettre
14:03en pratique.
14:04Vous savez,
14:04on a beaucoup avancé
14:05sur la transparence
14:06des politiques.
14:07Il faut qu'on avance
14:08beaucoup maintenant
14:08sur la neutralité
14:09des magistrats.
14:10Et ce sera ma dernière question,
14:12Jonas Haddad.
14:13Est-ce qu'il faut aller
14:14jusqu'à demander
14:15au président de la République
14:16une grâce
14:16pour l'ancien président
14:17de la République,
14:18Nicolas Sarkozy ?
14:19Je vous pose la question
14:20parce que c'est notamment
14:21l'un des souhaits
14:21du sénateur,
14:22d'un de vos sénateurs
14:23de votre famille politique,
14:24en tout cas,
14:25Stéphane Lerudelier.
14:28C'est au président Macron
14:29de se prononcer.
14:30Je sais qu'il a été sollicité
14:32concernant le retrait
14:33de la Légion d'honneur
14:34et j'ai cru comprendre
14:35que finalement...
14:36Ça n'a pas tellement été efficace ?
14:38Voilà, donc peut-être
14:40que là, je ne sais pas.
14:42Vraiment, je pense
14:43que c'est une prérogative
14:44présidentielle.
14:45Mais est-ce que vous l'appelez
14:46peut-être à se pencher ?
14:47Ce n'est pas la première fois
14:48qu'on appelle un président
14:48de la République
14:49à prendre position
14:50pour une grâce.
14:54Il faut estimer
14:55et il faudrait qu'il pèse
14:57le pour et le contre
14:58de la décision.
14:59Voilà, parce que ce n'est
15:00quand même pas une décision
15:01anodine, la grâce
15:02présidentielle.
15:03Ce n'est pas tous les quatre
15:04matins.
15:07Vous l'encouragez à réfléchir ?
15:08Oui, et puis peut-être
15:11l'encourager à se prononcer.
15:13Parce qu'il parle beaucoup
15:16sur plein d'autres sujets.
15:18Donc peut-être un mot
15:18pour la condamnation
15:19de l'ancien président
15:20de la République.
15:21Voilà, j'ai cru comprendre
15:22qu'il consultait beaucoup
15:23Nicolas Sarkozy,
15:24que pendant un moment,
15:25même Nicolas Sarkozy
15:26l'avait soutenu.
15:28À voir comment il se positionne
15:29par rapport à ça.
15:30Mais c'est à lui de le dire.
15:31Merci beaucoup,
15:32Jonas Salade,
15:33avocat, vice-président
15:34de la région Normandie
15:34et porte-parole
15:35adjoint des Républicains.
15:36Merci, contrairement à d'autres,
15:37d'avoir eu le courage
15:38de venir à notre micro
15:39ce matin sur Sud Radio
15:39pour vous exprimer
15:40sur une situation politique
15:41évidemment complexe,
15:42évidemment tendue,
15:43notamment quand ça touche
15:44l'un des anciens présidents
15:45de la République,
15:46Nicolas Sarkozy,
15:47qui, oui, ira en prison.
15:48Et c'est d'ailleurs la question
15:48qu'on vous pose
15:49pour la prochaine demi-heure
15:50en compagnie d'Arlette Chabot,
15:51notamment 0826 300 300.
15:54Est-ce qu'un ancien président
15:55de la République
15:55derrière les barreaux
15:56est-ce justifié, selon vous ?
15:580826 300 300,
16:00notamment parce que ce matin,
16:02peut-être plus que les autres
16:02ce matin,
16:03on a envie de vous entendre.
16:04Auditeur de Sud Radio,
16:05vous le savez,
16:05Sud est votre radio.
16:06Il est 8h31.
16:07On se retrouve dans un instant.
16:08A tout de suite.
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