- il y a 2 jours
Avec Thomas Ménagé, député du Loiret et porte-parole du groupe RN à l'Assemblée Nationale
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NewsTranscription
00:01Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
00:07Jean-François Aquili, vous recevez ce matin votre invité politique, c'est Thomas Ménager, député du Loiret et porte-parole du groupe RN à l'Assemblée Nationale.
00:15Bonjour à vous Thomas Ménager.
00:16Bonjour, merci à vous.
00:18Suspendu ou simplement décalé la réforme des retraites ?
00:22C'est plus ou plus la même chose, dans tous les cas les Français se font avoir.
00:24Non mais c'est-à-dire on va gagner, on va décaler d'un an, mais à un moment elle s'appliquera.
00:29Aujourd'hui, ça ne va rien changer réellement pour les Français.
00:32Tout ça derrière, c'est juste une embrouille qui a été mise en place par les socialistes pour gagner du temps.
00:38Emmanuel Macron a eu raison, ce n'est pas suspendu, c'est reporté d'un an, mais à un moment, après c'est un an, vraisemblablement, la loi va s'appliquer.
00:47Sauf s'il y a, d'ici là, 2027 arrive, un nouveau gouvernement, un nouveau président de la République et un nouveau cap qui reviendra sur cette réforme.
00:54Vous avez entendu quand même les mots d'Emmanuel Macron depuis la Slovénie, quand il dit que c'est le Premier ministre qui a fait un choix, je résume.
01:02Il dit que ce n'est ni la progression ni la suspension, lui il dit que c'est un décalage.
01:08Alors que vous y étiez hier à l'Assemblée nationale aux questions au gouvernement, quand Sébastien Lecornu répond au socialiste Boris Vallaud en disant
01:15« La suspension, elle sera grosso modo ancrée dans le texte ».
01:19On attend de voir la lettre rectificative.
01:21Comment vous expliquez l'attitude du Président ?
01:23C'est le Président de la République, comme toujours, Emmanuel Macron, il essaie toujours même de bordéliser, même depuis l'étranger.
01:28C'est-à-dire qu'il sent bien qu'il n'a plus la main sur rien.
01:30Il bordélise, vous dites ?
01:31Indirectement, il y a des débats à l'Assemblée nationale, il a mis le bazar maintenant à plusieurs reprises,
01:37et il essaie de toujours exister, il essaie de continuer à exister, alors même que tout le monde a déjà tourné la page d'Emmanuel Macron,
01:43au sein même de son propre camp, d'Édouard Philippe à Gabriel Attal, ils sont tous déjà passés à autre chose,
01:48donc il essaie de rappeler qu'il existe encore.
01:50Il essaie de rappeler qu'il existe, vous dites qu'il bordélise, donc je vous cite Thomas Bénagé ce matin.
01:55Sa propre majorité, enfin, il en reste.
01:57Est-ce qu'il savonne la planche de son Premier ministre ? Parce qu'il parle d'autre chose quand même.
02:02Moi, je ne suis pas dans la tête d'Emmanuel Macron, et tant mieux.
02:05Mais indirectement, oui, il n'aide pas Sébastien Lecornu.
02:09C'est-à-dire que quand il y a Sébastien Lecornu qui est obligé de sortir les rames pour essayer de revendre cet accord avec les socialistes,
02:15et d'essayer d'expliquer que les socialistes ne sont pas en train de se faire avoir,
02:20et surtout les Français ne sont pas en train de se faire avoir, c'est vrai que ça n'aide pas le Premier ministre, clairement.
02:25Olivier Faure et le Parti Socialiste se sont fait rouler dans la farine, selon vous ?
02:29Je pense qu'on va arriver à un moment de vérité, au moment du vote du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale,
02:34à la fois pour les LR et pour les socialistes.
02:36Et vous aussi, d'ailleurs, au sommet national ?
02:37Oui, mais nous, on est clair.
02:40Vous êtes alliés là-dessus sur la question des retraites.
02:42Oui, mais on n'acceptera pas, en échange, comme vous l'avez dit, d'un report d'un an de l'application d'une réforme,
02:49la désindexation des retraites, qui, elle, est bien aujourd'hui dans le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale,
02:53le doublement des franchises, et tout un tas d'horreurs qui vont faire souffrir tous les Français.
02:58On ne peut pas, pour donner, même si c'est une bonne avancée, trois mois de départ plus précoce à la retraite pour des Français,
03:08en échange de sacrifier tout le reste de la population, avec des retraites qui vont baisser,
03:11des Français qui vont s'appauvrir, et des Français qui bossent aujourd'hui et qui souffrent déjà énormément.
03:15Je vais vous demander où vous en êtes dans votre tête, sur la question des retraites.
03:18Faites une parenthèse, quand même. Où en est votre envie de censurer, Thomas Ménager ?
03:23Vous êtes toujours partant pour appuyer sur le bouton à la première occasion ? On n'a pas l'impression, là ?
03:27Si, si, si. On est partant, aujourd'hui, pour retourner aux urnes, pour censurer, pour obtenir une dissolution.
03:34Clairement, ce budget, c'est une catastrophe. Plus 28 milliards de dépenses, on ne fait pas d'économie,
03:38alors qu'on sait très bien que la priorité des priorités, c'est de faire des économies.
03:41Et dans un même temps, on augmente de 19 milliards les recettes fiscales, donc les prélèvements, les impôts sur les Français.
03:47Donc, aujourd'hui, nous, il n'y a aucun doute, on veut appuyer encore une fois sur le bouton quand il faudra le faire,
03:52et d'obtenir une dissolution. Là, on va être dans les débats budgétaires, on va essayer de limiter la casse.
03:58Ça peut se faire pendant le débat du budget ?
04:00On a déjà, vous savez, on ne peut pas se censurer, on ne peut pas déposer des motions de censure tout le temps.
04:05Il faut qu'il y ait des 49-3, il n'y en aura pas.
04:07Mais aujourd'hui, dès qu'on pourra le faire, on essaiera de faire tomber ce gouvernement.
04:10Vous avez lu Bruno Retailleau dans le Figaro ce matin, je vous le cite,
04:14« En l'état, le projet de budget de l'exécutif est invotable », c'est ce que dit le président de LR.
04:20Les Républicains ne s'interdisent aucun débat, y compris celui de la censure.
04:25Est-ce que vous allez tendre la main au patron des Républicains ?
04:29Moi, je ne comprends pas Bruno Retailleau, parce qu'en fait, j'ai l'impression que ce qu'il bloque, c'est les hausses d'impôts dans ce budget.
04:35Alors même que quand il y a eu Michel Barnier, il y a eu 30 à 40 milliards de propositions de hausses d'impôts,
04:39et là, les Républicains n'étaient pas choqués.
04:41Après, s'il revient à la raison et qu'il veut aujourd'hui changer de cap, nous, on l'a toujours dit,
04:48s'il y a des Républicains qui sont sincères, qui veulent couper réellement avec le macronisme,
04:52mais j'ai un petit peu de mal avec M. Retailleau qui s'est assis, même avec des socialistes, pendant des mois au Conseil des ministres,
04:58avec M. Rebsamen, avec M. Valls, de se dire qu'aujourd'hui, il veut couper avec le macronisme,
05:02couper avec ses budgets qui font souffrir les Français et qui augmentent les impôts.
05:05Mais bon, il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis, peut-être que...
05:08Mais vous aussi, vous êtes sur les hausses d'impôts.
05:10Je sais que Marine Le Pen présente son contre-budget demain, vous n'allez, j'imagine pas, révéler ce qu'elle va nous dire,
05:16mais attendez, quand vous dites, vous parlez d'un impôt sur la fortune financière.
05:21Nous, on veut des baisses d'impôts sur les classes populaires et les classes moyennes.
05:26Vous voulez faire payer les riches ?
05:28Non, on ne veut pas bêtement faire payer les riches, c'est-à-dire qu'on s'oppose à la taxe Zuckman.
05:32Nous, notre proposition, elle est simple, il faut la détailler, il faut aller au-delà du slogan.
05:35L'impôt sur la fortune financière, c'est en fait pas un nouvel impôt,
05:39c'est on change l'impôt sur la fortune immobilière actuelle pour le remplacer pour un impôt sur la fortune financière.
05:44Qu'est-ce qu'il y a dans cet impôt ? On exclut les biens professionnels,
05:48c'est-à-dire les biens qui créent de la richesse, qui créent de la valeur et qui emploient.
05:51On exclut les parts dans les PME, les ETI, donc les entreprises de taille intermédiaire,
05:55les petites entreprises qui font vivre nos territoires,
05:58et on exclut la résidence unique parce qu'on considère que quand vous avez la résidence principale,
06:02que vous avez un patrimoine, il faut l'exclure.
06:04Vous jouez sur les mots, ce sont des hausses d'impôts aussi.
06:07Mais je veux dire, nous, et ces hausses d'impôts, oui, mais ces hausses d'impôts,
06:10pour nous, elles sont là pour permettre des baisses d'impôts sur les classes populaires et les classes moyennes.
06:14Baisser la TVA, il faut relancer notre économie.
06:16Aujourd'hui, il y a des hausses d'impôts sur l'ensemble des Français,
06:21à la fois les plus riches, mais aussi ceux qui soufflent le plus.
06:24C'est vous qui avez discuté des retraites au sein des députés RN.
06:28Quand Emmanuel Macron parle de référendum sur les retraites,
06:33vous y êtes favorable ?
06:34Parce qu'il dit ça aussi, comme si ce qui va se passer au Parlement,
06:38finalement, pouvait être enjambé en s'adressant aux Français.
06:41Vous vous êtes favorable ? Vous voulez des référendums ?
06:42Ça fait que trois ans que je suis député, je crois que ça fait quinze fois qu'on m'interroge
06:45sur des idées de référendum d'Emmanuel Macron, il n'en a fait aucun.
06:48On en a eu sur l'écologie, sur l'immigration, maintenant sur les retraites.
06:52Ce sera du vide, il n'y aura jamais de référendum,
06:54parce qu'Emmanuel Macron a peur du peuple.
06:55Après, sur le principe, on y est favorable.
06:59On avait même déposé une motion référendaire.
07:00Comme on avait vu qu'il y avait neuf Français sur dix qui étaient opposés,
07:03et qu'il fallait à un moment un juge de paix qui était le peuple,
07:06on avait déposé une motion référendaire.
07:07Pour bien comprendre, vous êtes toujours sur la retraite à 60 ans,
07:10ou pas sur ce retour-là ? Je rappelle que vous avez 33 ans,
07:13vous êtes un jeune député encore.
07:15Vous voulez avancer la retraite, toujours ?
07:19Non, mais on n'est pas pour la retraite à 60 ans.
07:21C'est le programme de la gauche, mais ça fait très longtemps
07:23que nous avons fait que notre programme,
07:26il y a un programme de justice sociale,
07:27c'est-à-dire 60 ans juste pour ceux qui ont commencé très tôt,
07:29avant 20 ans, et 62 ans avec 42 annuités pour les autres.
07:34C'est ça.
07:35C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on ne peut pas promettre
07:36ce que promet la gauche, c'est-à-dire 60 ans pour tous.
07:38Ça, ce n'est aujourd'hui plus possible, bien entendu.
07:40Tout simplement aménagé.
07:41Jordan Bardella semble vouloir mettre cette question des retraites de côté,
07:44se concentrer notamment sur le pouvoir d'achat des Français.
07:47C'est ce qu'il dit dans ses déclarations successives.
07:50Aujourd'hui, est-ce que vous êtes vous
07:52pour partir plus tard à la retraite ?
07:54Parce que c'est la tendance européenne,
07:56c'est la tendance mondiale même.
07:57J'écoutais juste avant votre antenne,
07:59et quelqu'un disait qu'en Allemagne,
08:03ou hier, je suis retombé sur une vidéo,
08:05on partait à 65-67 ans.
08:08Oui, mais on cotise 18% chaque mois sur sa fiche de paye.
08:11En France, c'est 28%.
08:13Donc, à un moment, il faut réfléchir globalement.
08:15Ce n'est pas parce que les autres pays européens partent plus tard
08:18que le système est identique.
08:20Il y a des systèmes avec une part de capitalisation,
08:22il y a des systèmes où on cotise beaucoup moins.
08:25Donc, en final, en France, bien entendu,
08:27on part plus tôt, on a un système plus protecteur,
08:29mais on cotise beaucoup plus.
08:31Donc, à un moment, ça ne peut pas être la double peine.
08:32Vous ne pouvez pas dire chaque mois, votre fiche de paye,
08:34entre le brut et le net, vous prenez une grosse claque,
08:37et en même temps, vous avez un système social
08:38qui va s'aligner sur les autres pays
08:40qui ont des cotisations préférentes.
08:41On va passer votre temps là-dessus,
08:42mais avec vous, on part à 64 ans.
08:45Non, non.
08:46Aujourd'hui, on part à 62 ans, avec 42 annuités.
08:49Par contre, c'est sûr que si vous avez commencé
08:51à 25 ans, il faut faire 42 annuités.
08:55Donc, vous partez même à 67 ans.
08:57À un moment, c'est juste un principe de justice.
08:59Il faut que c'est 42 annuités.
09:00Que dites-vous de la proposition du nouveau rapporteur général
09:03du budget, le LR, Philippe Juvin ?
09:06Inciter les fonctionnaires d'État volontaires
09:08à démissionner en leur versant 70% de leur brut
09:12pendant 10 ans, parce qu'il faut dégorger
09:14le nombre de fonctionnaires.
09:16Non, mais à un moment, on ne va pas payer des gens
09:18à être chez eux gratuitement.
09:20Il faut, dans certains secteurs administratifs,
09:24ne pas remplacer un certain nombre de fonctionnaires
09:26qui partent à la retraite.
09:27Il faut, par endroits, remettre des fonctionnaires
09:30qui sont aujourd'hui dans des bureaux sur le terrain.
09:32Il faut d'autres recrutements.
09:33Il faut faire baisser le nombre de fonctionnaires,
09:35la fonction publique d'État et territorial.
09:38Il y a, bien entendu, une vision globale à avoir.
09:41Mais aujourd'hui, on ne peut pas dire globalement
09:43qu'on réduit le nombre de fonctionnaires.
09:44Parce qu'il y a besoin de policiers,
09:45il y a besoin d'infirmiers.
09:46C'est sûr que dans des agences, dans des bureaux,
09:49même à l'éducation nationale, il faut plus de profs,
09:51mais il faut moins de monde pour faire de la paperasse.
09:53C'est ça ce qu'il faut voir.
09:53Il propose aussi de transformer gratuitement
09:55les locataires de logements sociaux en propriétaires
09:57après 20 ans d'occupation.
09:59Oui ou non ?
10:00C'est pareil, il n'y a rien de gratuit.
10:02Nous, on croit à l'accession sociale à la propriété,
10:03c'est-à-dire le fait qu'on puisse,
10:05pour les bailleurs sociaux,
10:06vendre des HLM à un tarif un peu plus faible
10:09pour permettre à des gens qui ont payé
10:10pendant 10, 15, 20 ans
10:11et qui ont vécu dans le même HLM
10:13pouvoir devenir propriétaires
10:15et apporter de la mixité
10:17dans un certain nombre de copropriétés.
10:19Mais aujourd'hui,
10:20donner des logements,
10:21déjà, ça n'a aucun sens.
10:22Ça crée une rupture d'égalité
10:23avec la personne qui travaille au SMIC
10:25qui va embaver,
10:27obtenir un prêt,
10:28peiner à payer pendant des décennies
10:30son logement.
10:32Et puis, ça va créer en plus
10:33toute une folie.
10:33C'est-à-dire qu'au sein des mêmes copropriétés,
10:35vous allez avoir des personnes
10:36qui ne vont pas être solvables
10:37et donc on va avoir des copropriétés
10:38qui vont devenir des catastrophes.
10:39Donc non, c'est une fausse bonne idée.
10:41Et puis, il n'y a rien de gratuit.
10:42À un moment, on ne peut pas dire aux gens...
10:43Quel est le marqueur de votre projet budgétaire ?
10:45Parce qu'on sait bien,
10:46la gauche, c'est Zuckman,
10:47la droite, c'est pas de hausse d'impôt.
10:49Vous, c'est quoi ?
10:50Mais nous, il n'y a pas d'idéologie.
10:52C'est un peu un zigzag, en fait.
10:54C'est de la haute couture.
10:56L'économie, c'est un équilibre.
10:57Mais la philosophie globale qui est la nôtre,
10:59c'est de baisser globalement
11:01la pression fiscale
11:03pour relancer notre économie.
11:04Que ce soit notre système social,
11:06tout notre modèle aujourd'hui,
11:08il sera financé que si on remet
11:09la France au travail,
11:10qu'on crée de l'emploi,
11:11qu'on crée de la richesse.
11:12Et c'est pas en mettant des coups de rabot
11:14aujourd'hui sur les Français
11:16en habillant leur pouvoir d'achat
11:18que la consommation va être lancée,
11:20que nos entreprises vont vivre.
11:21Il faut libérer notre économie,
11:24libérer aussi nos entreprises,
11:25supprimer des normes.
11:26Voilà la philosophie de notre vision politique.
11:27Thomas Ménager,
11:27il y a peut-être une censure qui arrive,
11:29on verra bien.
11:30Vous en êtes où de l'union des droites ?
11:31Bruno Retailleau, toujours lui,
11:33n'y croit pas.
11:34Il le dit dans le Figaro.
11:35Il dit que ça ne sera pas les appareils,
11:38mais les électeurs qui vont décider.
11:40Oui, je pense que les électeurs...
11:40Parce que pour lui, Marine Le Pen est de gauche
11:43dans ses choix.
11:44Oui, je pense que les électeurs LR,
11:46vu les scores de LR
11:47et les scores du Rassemblement National,
11:48ça fait un petit moment qu'ils ont décidé.
11:50Il a raison, Bruno Retailleau,
11:51je ne peux plus lui donner raison.
11:52Et j'invite les électeurs LR
11:53à nous rejoindre.
11:55Après, encore une fois,
11:56et ce qu'il en reste,
11:58ce qui est certain,
11:58c'est que nous,
11:59on veut rassembler tous les Français.
12:01Ça passera bien entendu
12:01par des électeurs de droite,
12:02mais pas uniquement,
12:04mais tous les patriotes sincères
12:05qui veulent couper avec le macronisme.
12:06Thomas Ménager,
12:07pour finir Nicolas Sarkozy,
12:09sa première nuit en prison,
12:10sa présence à la santé,
12:11ça vous choque ?
12:12Vous avez vu cette vidéo,
12:14ce prisonnier,
12:15ce détenu qui crie à travers les barreaux.
12:17On est à la santé,
12:18nous l'avons vérifié
12:19sur des radios.
12:21C'est bien une vidéo tournée à l'intérieur.
12:22On est au courant de tout, Sarko.
12:24On va venger Kadhafi,
12:25le cri à travers les barreaux.
12:27Le président est là.
12:28Ça vous choque ?
12:29Moi, ça me choque
12:30que Nicolas Sarkozy
12:31dorme en prison
12:32de manière,
12:33dans le cadre d'une exécution provisoire,
12:34alors qu'il a fait appel
12:35et qu'il est présumé innocent.
12:37Et ce qui me choque,
12:37c'est surtout quand je vois
12:38à Montargis,
12:40tous les délinquants,
12:41tous ceux qui ont été arrêtés
12:41des dizaines de fois,
12:42qui ne sont jamais emprisonnés,
12:44qui continuent à emmerder
12:45les Français en bas
12:46des barres d'immeubles,
12:47qui n'ont aucune certitude
12:49de la peine,
12:50de voir que lui,
12:51pour le président de la République,
12:52il y a eu une possibilité,
12:54avant même un appel,
12:55qu'il soit emprisonné.
12:56Donc c'est ce deux poids,
12:57deux mesures,
12:58cette vision de la justice
13:00à géométrie variable
13:01qui aujourd'hui me pose problème.
13:03Après, il n'y a personne
13:04qui est au-dessus des mots.
13:04Même si un grand nombre
13:05de vos électeurs
13:05disent le contraire,
13:06ils disent qu'au contraire,
13:07les politiques doivent être
13:08la même enseigne que les citoyens.
13:10Mais la même enseigne,
13:12c'est qu'à un moment,
13:12l'exécution provisoire
13:13de faire dormir Nicolas Sarkozy,
13:15un ancien président de la République,
13:16derrière les barreaux,
13:17avant même qu'il ait pu faire appel,
13:19avant même qu'il ait pu
13:20prouver définitivement
13:21son innocence
13:22ou que les juges reconnaissent
13:23définitivement sa culpabilité,
13:25quand il y a des délinquants,
13:27des violeurs
13:27et des dealers
13:29plein les rues,
13:30ça pose problème.
13:30Merci à vous Thomas Ménager.
13:32Merci Thomas Ménager.
13:33On va rebondir
13:34sur ce que vous avez dit
13:35en fait à l'instant
13:36avec Éric Revelle
13:37et puis Elisabeth Lévy
13:38sur Nicolas Sarkozy,
13:39on va y revenir
13:40parce qu'il y a eu
13:41en fait des choses
13:41assez bizarres
13:42en entendue cette nuit.
13:43On va revenir aussi
13:44sur le cafouillage
13:45autour de la réforme des retraites.
13:46Je n'ai pas bien compris.
13:48Jean-François vous a reposé
13:48plusieurs fois la question.
13:50Vous êtes favorable
13:51à un référendum ou pas ?
13:52On est favorable
13:53mais il n'y en aura pas.
13:56La politique,
13:58ce n'est pas de commenter du vide.
13:59Emmanuel Macron...
14:00C'est une bonne idée
14:02s'il y avait un référendum
14:04sur les retraites ?
14:05On l'a proposé.
14:06On a déposé une motion référendaire
14:07que tous les groupes,
14:08notamment les macronistes,
14:10s'y étaient opposés
14:10au moment de la réforme des retraites
14:11puisque on savait bien
14:12que ça serait en lisé,
14:13que ça passerait par 49-3.
14:15On avait dit
14:15aux Français de choisir.
14:17Mais vous croyez réellement,
14:18je vous pose la question,
14:19qu'Emmanuel Macron
14:19va proposer un référendum
14:20avant de partir ?
14:21Après en avoir proposé,
14:22annoncé 10 ?
14:23C'est à vous
14:23qu'on pose la question.
14:24Nous, peu importe.
14:25Si vous y croyez encore,
14:28vous êtes un optimiste.
14:29Vous n'y croyez pas ?
14:29Non, j'y crois absolument pas malheureusement.
14:31Les auditeurs vont nous dire
14:33ce qu'ils en pensent,
14:34s'ils y croient ou pas.
14:35Et puis,
14:36est-ce que le RN est de gauche ?
14:38C'est Bruno Taillot qui le dit.
14:40On va y revenir dans un instant.
14:41Un mouvement qui propose
14:42de baisser les impôts
14:43est rarement de gauche.
14:44Oui, oui, oui.
14:44Le départ à la retraite,
14:46le cafouillage et tout.
14:47Beaucoup de choses.
14:48Et puis, les logements sociaux.
14:50Éric Revelle,
14:51on en a beaucoup parlé ce matin.
14:52Sylvain Lévy-Valency
14:53est avec nous
14:54sur cette proposition
14:55de faire accéder
14:57les gens qui sont dans les HLM
14:59à la propriété.
15:01Oui, c'est bien.
15:02Là, c'est gratuitement.
15:04Si vous avez payé pendant 20 ans,
15:05mais ensuite,
15:06il faut le conserver 5 ans.
15:07C'est proposé par Philippe Juvin.
15:08Je vous propose d'en débattre
15:09dans un instant
15:10dans le grand débrief
15:11de l'actualité
15:12sur Sud Radio
15:12jusqu'à 9h.
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