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  • il y a 2 mois
Avec Bertrand Deckers, chroniqueur royal et Ali Akbar, crieur de journaux

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##SUD_RADIO_MEDIA-2025-06-19##

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News
Transcription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:05Bonjour à toutes et à tous, et bonjour Gilles.
00:07Bonjour ma reine.
00:08Ma reine, oui, au moins, ma princesse.
00:11Non, je suis ma reine.
00:12Bertrand Descaires, c'est avec nous.
00:13Bonjour Bertrand, merci d'être là, on est ravis de vous recevoir.
00:17Vous publiez Kate, le jour août, qui est paru chez Fayard.
00:21Alors Bertrand Descaires, vous êtes le spécialiste de la famille royale, des familles royales,
00:27mais en particulier, vous avez cette jolie pochette pour ceux qui nous suivent en visio.
00:32Du drapeau anglais.
00:33Du drapeau anglais.
00:35Donc vous êtes, vous êtes grand, voilà, vous avez été révélé au grand public par touche pas à mon poste, entre autres,
00:42mais depuis, vous êtes chroniqueur royale chaque semaine sur CNews,
00:46et on vous retrouve également dans le journal Soirmag, parce que vous êtes d'origine belge.
00:52Et donc, dans ce livre, vous nous parlez de la princesse Kate Middleton,
00:55et on est, ce que je vous disais juste avant l'émission, en plein dans l'actualité,
00:59puisqu'hier, alors elle est allée à une de Paris Match ce matin avec sa fille, la princesse Charlotte.
01:03Oui, absolument.
01:04Et donc, hier, elle n'a pas pu aller à Ascot.
01:07Oui, donc il y a de nouvelles inquiétudes, absolument.
01:09Donc elle est une semaine très chargée, c'est ce que les Anglais appellent le début de la season, de la saison,
01:14qui commence traditionnellement par le trooping, qui est l'anniversaire officiel du roi.
01:17Ça, c'était samedi.
01:19Dimanche, c'était grande réunion des Windsor au château de Windsor,
01:22pour la remise de l'ordre de la Jartière.
01:25Et mardi, c'était l'ouverture des courses d'Ascott,
01:28qui est un rendez-vous hippique et mandat très très attendu, très couru,
01:32qui ne l'a quasiment jamais raté.
01:34Et on a appris, à la dernière minute, en effet, par ses équipes, qu'elle annulait sa venue.
01:39Donc il y a de nouvelles inquiétudes qui sont en train de pointer le bout de leur nez, si je peux dire.
01:44On pense qu'elle en a un peu trop fait et qu'elle a besoin de repos.
01:46Mais on va y revenir avec vous sur cette princesse très médiatique,
01:50qui a aussi changé les codes de communication.
01:53En particulier, on va y revenir sur cette photo au moment de la fête des mères.
01:57Donc c'est pour ça qu'on vous invite aussi dans l'émission Média.
02:00On va en reparler avec vous.
02:01Mais tout de suite, alors pas de zapping aujourd'hui, Gilles.
02:04Non, c'est dommage, j'avais un bon son de Rachida Dati.
02:07Oui, on va le faire dans les médias, ne vous inquiétez pas.
02:09Dans nos débats, on est en ligne avec Julien Cressens.
02:15Bonjour.
02:16Bonjour.
02:17Vous êtes journaliste à complément d'enquête.
02:19Et ce soir, dans complément d'enquête à 23h sur France 2,
02:24vous avez réalisé une enquête sur le Sénat.
02:27Sénat, les secrets de la Chambre haute.
02:30Je n'ai pas pu, on n'a pas pu le visionner.
02:32Donc je vais vous laisser nous raconter un petit peu ce qu'on va pouvoir découvrir ce soir.
02:36Je crois que c'est un document qui, en tout cas, inquiète beaucoup du côté du Sénat.
02:42Écoutez, le premier dossier sur lequel on a travaillé et sur lequel on va faire de nombreuses révélations,
02:48c'est le dossier Joël Guériot.
02:51Ce sénateur soupçonné d'avoir drogué la députée Sandrine Jossot pour abuser d'elle en 2023.
02:56Au cours de notre enquête, on a pu s'entraîner avec d'autres femmes
03:00qui portent des accusations gravissimes à l'encontre de Joël Guériot.
03:04Et vous découvrirez notamment ce soir, pour la première fois, le témoignage d'une d'entre elles.
03:09Et vous entendrez également le témoignage de Joël Guériot.
03:13Pour la première fois en longueur, il a accepté de se confier au téléphone
03:16pour clamer son innocence, dit-il,
03:19et pour se justifier sur toutes les accusations qui pèsent à son encombre.
03:23Alors, c'est quoi, je viens de dire, Cressence ?
03:27C'est quoi ces excuses ? Qu'est-ce qu'il dit ?
03:30Parce que ces femmes n'ont pas inventé les choses.
03:33C'est justification.
03:34Alors, Joël Guériot, il a la même version depuis le début.
03:37Comment l'ecstasie s'est retrouvée dans la coupe de champagne de Madame Jossot ?
03:41Il plaide l'erreur de manipulation.
03:42En fait, il aurait mis cette ecstasie dans un verre la veille de sa rencontre avec Madame Jossot
03:47pour la prendre lui.
03:49Il ne l'aurait pas pris.
03:51Pourquoi est-ce qu'il avait de l'ecstasie chez lui ?
03:53Il dit qu'il traversait une période difficile.
03:55Il évoque notamment, c'est assez surprenant, la mort de son chat.
03:59Joël Guériot, il souligne, il tient à le dire,
04:01qu'il ignorait que c'était de l'ecstasie.
04:02Selon lui, c'était des produits euphorisants.
04:05Et le plus surprenant, une fois de plus, c'est que cette poudre,
04:08il dit qu'elle lui a été donnée par un collègue sénateur
04:10dont il refuse de dévoiler le nom.
04:13Et au cours de notre enquête, on a fait une autre découverte qui interroge.
04:17C'est-à-dire que cinq semaines avec sa rencontre avec la députée,
04:20M. Guériot, il a fait des recherches sur Internet comme drogue et viol.
04:24Il fait du GHB, il fait de l'ecstasie.
04:26Et là encore, il dit que c'était pour une raison personnelle.
04:29Est-ce que vous avez eu des pressions lors de la réalisation de ce documentaire ?
04:35C'est ce qui a révélé le canard enchaîné il y a une semaine,
04:38à propos de ce document,
04:41qu'il aurait eu des pressions politiques pour qu'il ne soit pas diffusé.
04:45Non, non, il n'y a pas eu de pression politique, pour rien vous cacher.
04:49Ça a été très compliqué de faire parler des sénateurs,
04:51de faire parler l'institution.
04:53On a essuyé de nombreux, nombreux refus,
04:56notamment de la part du président Larcher et de la présidence du Sénat.
04:59Je ne vais pas vous dire de bêtises,
05:00mais je pense qu'on a lancé une dizaine d'invitations depuis octobre
05:03qui sont toujours restées lettres mortes.
05:05On a eu beaucoup, beaucoup de mal à faire s'exprimer des sénateurs,
05:08même pas que des républicains, même d'autres bords politiques.
05:11On sent qu'il y a vraiment une gêne là-dessus, même s'il faut le souligner.
05:15On aura dans le documentaire, et sa parole est assez rare,
05:19M. Bazin, qui est le président du comité de déontologie du Sénat,
05:22les républicains, et qui lui a, entre guillemets,
05:24accepté de répondre pour le Sénat.
05:27Est-ce que vous pensez que la drogue circule beaucoup dans nos assemblées ?
05:32C'est très difficile cette question,
05:33mais si je peux lancer l'invité ce soir dans les plateaux,
05:37nous aurons le médecin du Sénat, vous savez,
05:39celui qui lui a dû avoir été licencié après avoir dévoilé
05:42l'affaire de la sex tape du Sénat.
05:45Cette vidéo compromettante faite par une secrétaire médicale
05:48qui a filmé à son insu un sénateur très influent dans son bureau.
05:52D'ailleurs, on s'est procuré, et c'est assez édifiant,
05:56parce qu'on voit clairement que le sénateur est piégé,
05:58contrairement à ce qu'a affirmé le Sénat.
06:00Ce n'est pas une affaire privée.
06:02Non, non, il y a vraiment une tentative de piéger ce sénateur.
06:05Et on y reviendra longuement avec le médecin du Sénat ce soir.
06:09Et le médecin du Sénat ce soir, interrogé par M. Walex,
06:12par Tristan Walex, dit effectivement qu'il a eu connaissance
06:15de la présence de drogue au sein du Sénat.
06:18Il parle pour le Sénat parce qu'il n'a jamais travaillé à l'Assemblée nationale.
06:21Et vous allez parler aussi d'Esther Benbassa,
06:23l'ancienne... Enfin non, elle est toujours...
06:25Non, c'est la sénatrice.
06:27Elle n'est plus sénatrice.
06:28Europe Écologie Les Verts.
06:29Pour quelle raison ?
06:31Alors on parle d'Esther Benbassa parce que dans ce documentaire,
06:34vous allez le voir, on tend à mettre en évidence
06:36la loi du silence dénoncée par des collaborateurs.
06:39Son cas, il est emblématique en fait.
06:40Esther Benbassa, elle a été dénoncée en 2023
06:43par une ancienne collaboratrice pour harcèlement moral.
06:46Pour la première fois de son histoire,
06:48le comité de déontologie du Sénat l'avait reconnue coupable.
06:51Mais le bureau de M. Larcher, le bureau du Sénat,
06:54c'est une vingtaine de sénateurs,
06:56l'a finalement innocentée à la surprise générale.
06:58Et Esther Benbassa a été condamnée par la suite par les prud'hommes.
07:02Et ce qui fait dire au Sénat et à de nombreux lanceurs d'alerte
07:05qu'à l'époque, en fait, le Sénat avait volontairement enterré
07:08l'affaire Benbassa pour ne pas créer de jurisprudence Benbassa,
07:12comme on le dit dans l'institution.
07:13Et on s'est intéressé à Esther Benbassa
07:15parce qu'au cours de notre enquête,
07:16on s'est rendu compte qu'il n'y avait pas une seule collaboratrice
07:19en fait qui l'accusait de harcèlement.
07:20Et on a pu mettre la main sur un document audio
07:24assez édifiant, en fait,
07:26dans lequel elle menace une autre collaboratrice
07:28qui doit se faire opérer.
07:30Elle veut à tout prix la convaincre de décaler l'opération.
07:33Et pour ça, elle la menace
07:35et tient des propos extrêmement durs
07:36qu'on révélera ce soir dans un audio.
07:38Bon.
07:39Et donc,
07:40et le président Larcher,
07:42vous avez réussi à l'interviewer ?
07:43Non, on n'a pas réussi à interroger le président Larcher.
07:47Comme je vous l'ai dit,
07:48on a lancé une dizaine d'invitations.
07:52On a même,
07:52on enquête depuis septembre.
07:54Je tiens à le préciser.
07:55Et dès le mois d'octobre ou le mois de novembre,
07:57on avait fait part au Sénat de notre projet d'enquête
07:58parce qu'on n'avance jamais masqué
08:00en voulant les rencontrer,
08:01en tentant d'expliquer l'objectif de notre démarche,
08:04que ça soit quelque chose de constructif.
08:06En fait, on s'est directement opposé au silence.
08:08Et vraiment,
08:09on ne peut même pas parler de refus,
08:10on peut parler de silence.
08:11Il n'y a même pas eu de discussion.
08:12On a même,
08:13jamais pu l'avoir au téléphone
08:14parce qu'on aurait aimé
08:15au moins l'avoir dans les fauteuils rouges.
08:17Et même là,
08:18il n'y a pas eu de discussion possible.
08:20Alors, est-ce qu'il y a une autre autorité
08:23qu'on pourrait imaginer
08:25suite à votre documentaire
08:27ou c'est que la justice normale
08:28qui peut intervenir ?
08:30Quelles sont les sanctions
08:31et les suites possibles
08:33par rapport au sénateur ?
08:35À quel sénateur faites-vous référence ?
08:37Non, mais à ce que vous racontez,
08:39sur la drogue,
08:40sur les dysfonctionnements,
08:42en quelque sorte,
08:43il y a un déontologue,
08:44mais visiblement,
08:44il n'est pas au courant
08:45de ce que vous racontez.
08:48Alors, il y a parfois,
08:49vous avez raison,
08:50dans certains cas,
08:50il n'est pas au courant,
08:51mais dans certains cas,
08:52il est au courant
08:53et il n'agit pas.
08:54Voyez-vous, par exemple,
08:55pour l'affaire Joël Guerriot,
08:57M. Larcher l'avait expliqué,
08:59il dit,
08:59je ne peux rien faire,
09:00je lui ai simplement demandé
09:01de ne plus venir au Sénat.
09:03Et ça,
09:03ce n'est pas l'avis
09:04de certains sénateurs
09:05qu'on a pu interroger
09:06qui disent que M. Larcher
09:07aurait pu saisir
09:08son comité de déontologie,
09:09justement,
09:10pour étudier des sanctions
09:11potentielles
09:13à l'encontre de M. Guerriot,
09:14mais M. Larcher,
09:15après plusieurs demandes,
09:16notamment des écologistes au Sénat,
09:18ne l'a jamais fait.
09:19Voilà,
09:20c'est les interrogations
09:20qu'on soulève ce soir,
09:21c'est-à-dire qu'à chaque fois
09:23qu'il y a une affaire embarrassante,
09:24un peu gênante,
09:25ça se finit souvent pareil.
09:27Soit il n'y a pas de sanctions,
09:29soit il n'y a même pas eu
09:31d'études de sanctions possibles.
09:32Vous démentez les propos
09:34rapportés par le canard enchaîné
09:36il y a une semaine
09:37qui dit que le président du Sénat
09:39en personne a demandé des comptes
09:41à Delphine Ernotte
09:41sur ce reportage.
09:44Ça vous est revenu aux oreilles ?
09:48Non, non, non.
09:49Absolument pas.
09:50Absolument pas.
09:51On a eu un problème
09:53avec Mme Benbassa
09:54qui s'est offusquée
09:55de la manière
09:56dont on a pu l'interroger.
09:56Oui, elle a dit
09:57que c'était un guet-apens
09:58journalistique, mais...
10:00Oui, je me permets
10:01d'être sur votre antenne
10:02pour préciser que ça n'a pas
10:03du tout été le cas
10:04contrairement à ce qu'a pu avancer
10:05Mme Benbassa.
10:06Un peu comme Mme Dettier aussi,
10:08non, quand elle dit
10:09que les journalistes
10:10ont payé des témoins,
10:12vous le démontez...
10:13Enfin, ce n'est pas votre enquête,
10:14mais Tristan ou Alex l'avez...
10:16Ce n'est pas mon enquête,
10:17mais je peux vous dire
10:19sans crainte que nous,
10:20on ne paye pas de témoins
10:21à complément d'enquête, non.
10:22Ah bien.
10:23Et vous, Bertrand,
10:24est-ce qu'il y a autant de scandales
10:25dans les chambres anglaises
10:26avec les députés anglais ?
10:31C'est un peu pareil là-bas ?
10:32Écoutez, c'est une excellente question.
10:33Je pourrais peut-être me livrer
10:34pour un prochain livre,
10:35pourquoi pas une enquête ?
10:35Voilà, une investigation, d'accord.
10:37Je n'ai pas, en tout cas,
10:38ce genre d'informations-là.
10:39En tout cas, c'est un numéro,
10:42ce soir, encore une fois,
10:43de complément d'enquête
10:44à ne pas manquer.
10:47Et puis médecin,
10:48dans les sièges rouges.
10:49Oui, le médecin du Sénat,
10:51enfin, l'ancien médecin du Sénat,
10:53les secrets de la Chambre haute,
10:55un document qui, en tout cas,
10:58dans lequel vous nous l'avez dit,
10:59pardon, j'ai beaucoup de...
11:01Julien Cressens faire pas mal
11:03de révélations.
11:05Merci à vous d'avoir été avec nous.
11:08Merci beaucoup.
11:08On se retrouve dans un instant
11:10avec Bertrand Deskers
11:12pour parler de Kate Middleton,
11:14le jour où, point de suspension,
11:16quel est donc ce jour ?
11:17A tout de suite.
11:19Le 10h midi, Sud Radio Média,
11:22Valérie Expert, Gilles Ganzmann.
11:26Sud Radio Média, l'invité du jour.
11:29L'invité du jour, c'est Bertrand Deskers,
11:31vous êtes chroniqueur royal,
11:33on est ravis de vous recevoir ce matin.
11:35Les sujets se suivent
11:36et ne se ressemblent pas
11:37dans l'émission Média.
11:39Kate, le jour où,
11:40c'est la biographie non autorisée
11:43de Kate Middleton.
11:45Je l'adorais.
11:46Oui, oui, ça paraît chez Fayard,
11:48mais vous êtes au courant de tout.
11:50Je ne sais pas comment vous faites, d'ailleurs.
11:51Au courant de tout, de beaucoup de choses.
11:52De beaucoup de choses.
11:53Vous n'êtes pas de tout.
11:54Dommage.
11:54Alors, c'est une princesse particulière,
11:57Kate Middleton.
11:58C'est pour ça que vous vous êtes intéressée à elle.
12:00Qu'est-ce qui a été votre motivation ?
12:03C'est une princesse, déjà,
12:04qui a écrit l'histoire.
12:05La révolution est déjà en marche,
12:07puisque, comme je le souligne,
12:09en plus de mille ans d'histoire
12:10depuis que l'Angleterre a des rois,
12:11elle est la première roturière,
12:13c'est-à-dire la première fille issue du peuple,
12:15à, un jour, devenir reine d'Angleterre.
12:19Donc ça, ça n'était vraiment jamais arrivé.
12:20Et pour parvenir à cette révolution,
12:23c'est vrai, pour écrire l'histoire,
12:25vous vous doutez bien que ça a un certain coût.
12:28Le coût de Kate,
12:30ça a été de s'obliger à la perfection.
12:32Elle a été pendant très très longtemps
12:33l'école de la perfection.
12:35Elle a voulu afficher cette image
12:36à l'Angleterre et au monde.
12:38Elle était consciente absolument
12:40que l'image des Windsor est planétaire.
12:42Et je pense qu'elle a un peu trop donné.
12:44Moi, j'avance carrément l'hypothèse
12:46qu'elle en est tombée malade.
12:48Mais quelle relation elle avait avec Elisabeth II ?
12:50Elle avait été vraiment adoubée par la reine ?
12:52Absolument, excellente.
12:53La relation avec Elisabeth II était excellente.
12:54Vous savez, Elisabeth II ne pouvait pas
12:57prendre la parole en public.
12:58Diplomatiquement, elle ne pouvait pas le faire.
13:00Donc, à ceux qui pouvaient lire
13:02les messages d'Elisabeth II,
13:04elle savait nous dire de petites choses.
13:06Eh bien, Elisabeth II avait trouvé,
13:07pour nous faire comprendre que Kate,
13:10dans le fond, était un peu son héritière.
13:12Celle qu'elle adoubait,
13:13eh bien, elle lui prêtait des bijoux.
13:15Eh bien, je ne vous parle pas de petits bijoux.
13:16Je ne vous parle pas de bagues
13:17ou de petits bracelets
13:18que personne n'aurait vus.
13:19Non, non, par exemple.
13:20Le fameux collier de chien
13:24en rang de perles à sa grand.
13:27Et après, Elisabeth II,
13:28c'était volontaire.
13:29C'était une façon à nous dire,
13:30vous voyez,
13:31eh bien, voilà,
13:32c'est un peu un adoubement.
13:33Oui, alors,
13:34elle se préparait à devenir princesse.
13:36Est-ce que c'était l'objectif ?
13:37On l'a dit à un moment
13:38que ses parents l'ont élevé,
13:40elle et sa sœur,
13:41pour devenir des...
13:42pour entrer dans la famille royale.
13:44Ça, c'est ce que vous racontez aussi.
13:45Disons que chez les Middleton,
13:46il y a une ambitieuse,
13:47c'est Carole.
13:48C'est la mère
13:48qui, en effet,
13:49est née dans un milieu
13:50tout à fait modeste
13:51et d'emblée a voulu sortir
13:53de cette extraction modeste.
13:55Elle décide de devenir
13:56hôtesse de l'air.
13:56Elle rencontre Michael Middleton,
13:58le père, donc, de Kate.
14:01Elle en fait un pilote de ligne.
14:03Elle décide vraiment
14:04la carrière de son mari.
14:05Puis, elle trouve
14:05que ce n'est pas encore
14:06suffisamment prestigieux.
14:07Donc, il crée une société
14:09de farcés à trappe,
14:11partie pisse,
14:12qui les rend vraiment
14:12très, très riches.
14:13Et c'est cette société
14:15où on dit...
14:15Ce n'est pas le sommet
14:16le plus court
14:16pour arriver à la famille royale,
14:18les farcés à trappe ?
14:18Non, non, non.
14:19D'autant plus
14:20que ce qui les rend
14:20vraiment richissimes,
14:21c'est le coussa pétard.
14:22Vous savez, le fameux coussa
14:23sur lequel on s'assoit
14:24et qui fait du bruit
14:25lors des goûters d'anniversaire.
14:27Mais néanmoins,
14:28l'argent arrive.
14:29L'argent engrangé
14:30va permettre
14:30aux trois enfants
14:31du clan Middleton
14:32d'intégrer des collèges
14:34prestigieux et privés.
14:36Et notamment,
14:37lorsque Kate doit faire un choix,
14:38c'est vrai,
14:39on apprend à ce moment-là
14:40que le prince William
14:41a choisi l'Écosse
14:42et sa d'Hondrouse.
14:43Et Kate choisit
14:44elle aussi sa d'Hondrouse.
14:46Mais comme beaucoup
14:47d'autres jeunes filles
14:47à l'époque,
14:48elle avait très peu de chance
14:49au final.
14:49Très, très peu de chance.
14:50Oui.
14:51Juste une question.
14:52Stéphane demande
14:52est-ce que c'est
14:53une belle personne ?
14:54Kate ?
14:55Kate ?
14:55Oui, absolument.
14:56Elle est ambitieuse.
14:58Ça, je le dis.
14:59Mais une seule chose
15:01compte vraiment pour Kate.
15:02Le devoir,
15:03le devoir,
15:03le devoir.
15:04Elle est très consciencieuse.
15:06Elle travaille énormément.
15:07C'est une mère formidable.
15:09On le voit.
15:09Elle révolutionne aussi
15:11le job de princesse.
15:12Oui, oui,
15:13je pense vraiment
15:13que c'est une belle personne
15:14humainement.
15:15Vous êtes amoureux, Bertrand.
15:16Quels sont ses défauts ?
15:17Oui, un petit peu.
15:18Comment elle va aujourd'hui ?
15:19Quels sont ses défauts ?
15:21Qu'est-ce qu'on peut reprocher
15:22à Kate
15:22pour ne pas être
15:23dans l'hégémonie ?
15:24Absolument.
15:25On peut peut-être
15:25mettre en avant
15:26en effet
15:27ce côté
15:28ultra-ambition,
15:29ce côté
15:30ultra-perfection.
15:32Voilà.
15:33Et puis,
15:33vous savez,
15:34la perfection,
15:34c'est quelque chose
15:35qui vous habite
15:36intérieurement.
15:37C'est quelque chose
15:37qui est difficile aussi.
15:39Ce qui fait
15:39qu'il se dit aussi,
15:40je pense qu'avec ses équipes,
15:42parfois,
15:42elle est un peu rude.
15:43Si on peut revenir
15:44sur cette histoire
15:45que vous évoquiez
15:45tout à l'heure
15:46de la photo.
15:46Vous savez,
15:47la photo de fête des mères.
15:48parce qu'il faut dire
15:49qu'elle a disparu
15:52justement
15:52des médias
15:53de la vie publique
15:55parce qu'elle était malade.
15:56Elle a dit,
15:56et c'est la première fois,
15:57je crois,
15:58qu'une personnalité
16:00de la famille royale
16:00annonce un cancer.
16:03Et à l'occasion
16:03de la fête des mères,
16:04elle publie une photo
16:05où elle est en pleine forme
16:06avec ses enfants.
16:07Absolument.
16:07Elle disparaît totalement
16:08à Noël 2023.
16:11Et on ne voit
16:11cette photo
16:12qui apparaît
16:12qu'à la fête des mères,
16:14donc au mois de mars 2024.
16:16Elle a totalement disparu
16:17pendant cette période-là.
16:18Les bruits
16:19les plus fous courent.
16:20Et lorsque l'on voit
16:21la photo,
16:22en quelques heures seulement,
16:23la photo est retirée
16:24des agences de presse
16:25tant elle a été retouchée.
16:27On apprend plus tard
16:27qu'elle a été retouchée
16:28par Kate elle-même
16:29qui suit des cours de photo.
16:31Elle a comme passion
16:31la photographie.
16:33Vous m'avez demandé
16:33un peu ses petits défauts.
16:34Moi, je trouve très étonnant
16:35que personne
16:36dans ses équipes de communication
16:37n'ait osé dire
16:38votre altesse royale,
16:40il va y avoir un petit souci
16:41avec la photo
16:41que vous avez retouchée.
16:43Ce qui veut donc dire
16:43qu'on n'ose pas tout lui dire
16:45et qu'elle est tellement
16:46perfectionniste
16:47qu'elle a beaucoup de caractère.
16:49Aujourd'hui,
16:49on sait que les gens
16:51ont des difficultés financières
16:52pour vivre,
16:53y compris à Londres.
16:54Il suffit d'aller à Londres
16:55pour voir de nombreux magasins
16:57fermés.
16:59Quel est le regard
17:00des Anglais
17:01qui ont des difficultés
17:02à vivre
17:03en partie avec le Brexit ?
17:05Comment ils vivent
17:07la royauté
17:08qui a été
17:09et les dorures ?
17:11Est-ce que finalement,
17:12Kate arrive
17:13à dialoguer
17:14avec le peuple anglais ?
17:16Il y a des récalcitrants
17:17à la monarchie,
17:17ça a toujours été,
17:18mais je vous assure vraiment
17:19qu'ils sont minimes.
17:20En grosse majorité,
17:21les Anglais
17:22plébiscitent
17:22leur famille royale.
17:24Pourquoi ?
17:24Parce que c'est du rêve.
17:26Tout d'abord,
17:26c'est cette porte ouverte
17:27et c'est du rêve
17:28qui ne coûte pas cher.
17:29Il suffit d'acheter un magazine.
17:30Non, mais d'allumer
17:31la télévision,
17:32je veux dire,
17:32vous voyez,
17:33il ne faut pas forcément
17:33partir, prendre l'avion
17:34et partir en vacances.
17:36La royauté coûte cher.
17:38C'est leur rêve
17:40et c'est leur vie.
17:41Elle rapporte aussi
17:42de l'argent,
17:42il faut quand même le dire.
17:43Et puis,
17:43c'est une identité anglaise.
17:44Vous savez,
17:45vous arrivez à peine à Londres,
17:46vous prenez le restard
17:47et vous voyez le roi
17:48et la famille royale,
17:49ils sont partout.
17:49Ils sont sur les torchons,
17:51ils sont sur les mugs,
17:52ils sont dans toutes les boutiques,
17:53ils sont sur les tabres postes,
17:54ils sont sur les billets,
17:55ils sont sur les pièces de monnaie,
17:56ils sont sur tous les drapeaux
17:57que vous voyez partout.
17:59Ça fait vraiment partie
18:00de l'identité particulière
18:01de l'Angleterre.
18:02Ça a toujours été ainsi.
18:03Et pour reprendre votre question,
18:05Kate,
18:05elle a quand même cette force
18:06et cette particularité
18:06d'être issue du peuple.
18:08Donc,
18:08elle a une facilité
18:09beaucoup plus grande,
18:11si je peux dire,
18:11à franchir la barrière métallique
18:13et aller de l'autre côté.
18:14Elle sait ce que c'est,
18:15elle,
18:15d'être née dans un milieu normal,
18:17pour le coup.
18:17Vous comparez Kate à Diana,
18:19mais vous dites
18:20que c'est son parfait opposé.
18:21Votre livre,
18:21il est formidable
18:22parce que ça se lit
18:23vraiment,
18:24on y est,
18:25on est dedans,
18:26on voit...
18:26Ça se lit trop vite,
18:27on m'a dit.
18:27Oui, ça se lit un peu trop vite
18:28et vous la tutoyez.
18:31Tu n'es pas Diana,
18:31tu ne seras jamais Diana,
18:33tu l'as toujours su,
18:34tu n'es pas fragile,
18:35tu n'es pas timide,
18:36pas rebelle,
18:37pas combattif,
18:38tu es charismatique,
18:39mais pas de façon innée,
18:39tu l'es devenue.
18:41Donc,
18:41vous avez pris ce parti pris
18:42de vous adresser à elle
18:43dans le livre,
18:44ce qui le rend très humain
18:46et on le dévore,
18:48le livre,
18:48il faut le dire comme ça.
18:51Ça fait un traitement différent,
18:52déjà.
18:52C'est un dialogue,
18:55oui, merci.
18:56Et puis,
18:56j'apporte le fait que quand même
18:57les Anglais ne font pas la différence.
18:59Il n'y a pas de tu et le vous.
19:00Le tu et le vous.
19:02Et puis alors,
19:02je lui dis,
19:03c'est vrai,
19:03d'emblée,
19:04on va mettre les choses au poids.
19:05Tu ne me connais pas,
19:06certes,
19:07pour toi je ne suis personne,
19:08mais moi,
19:08j'ai la prétention de dire
19:09que je te connais par cœur,
19:10peut-être même parfois
19:11un peu mieux que toi-même.
19:13Comment elle va aujourd'hui ?
19:14J'ai envie de vous dire
19:15qu'elle va mieux,
19:18évidemment,
19:19puisqu'elle réapparaît
19:20de plus en plus,
19:21on la voit,
19:21elle est de moins en moins maquillée,
19:23de moins en moins apprêtée,
19:24alors qu'au début,
19:25elle était quand même très figée,
19:26je me souviens,
19:27des images il y a tout juste un an.
19:29Maintenant,
19:29voilà,
19:30il y a cette actualité
19:31qui remonte à hier
19:32où elle a annulé
19:33à la dernière minute
19:34à Scott.
19:35Ça veut quand même dire
19:36qu'elle reste une femme malade,
19:38quand même,
19:38une femme affaiblie
19:39par la chimiothérapie
19:41qu'elle a suivie.
19:42Elle est en rémission,
19:43certes,
19:44mais vous savez,
19:44le cancer,
19:45c'est comme une épée de Damoclès,
19:46donc c'est terrible.
19:47Vous parlez de l'opération
19:50Reading Bridge,
19:52une opération de protocole,
19:53ça c'est une révélation,
19:55vous avez des informations
19:56relativement sensibles
19:57dans le livre.
19:58Merci à ma maison d'édition,
19:59merci à la faillère
20:00de donner le temps
20:01à un auteur
20:01de réaliser une enquête,
20:02vous voyez.
20:03Donc,
20:03j'ai pu vraiment
20:04réaliser une enquête
20:05et en effet,
20:05Operation Reading Bridge,
20:07pardon,
20:07ORB,
20:09pourquoi,
20:09vous savez,
20:10lorsque la mort d'un souverain,
20:11c'est toujours,
20:11on attribue un nom de code
20:13qui est toujours un nom,
20:14le nom d'un pont.
20:15Pourquoi un pont ?
20:16Parce que c'est le passage
20:16d'une rive à l'autre.
20:19Pour Elisabeth II,
20:20en septembre 2022,
20:21c'était London Bridge.
20:23Et ici,
20:23apparemment,
20:24ce serait opération
20:25Reading Bridge.
20:26Pourquoi Reading ?
20:27Parce que Reading,
20:27c'est le nom de la ville
20:28dans laquelle elle est née
20:29et surtout,
20:30pourquoi ?
20:30Parce que Reading,
20:32O-R-B,
20:33ça forme orbe
20:34et l'orbe,
20:35c'est le joyau
20:37qui est remis
20:38dans la main gauche
20:39de tout souverain
20:39lors de son couronnement.
20:41L'orbe,
20:41il est renfermé
20:42dans la tour de Londres,
20:43on ne le sort que
20:44pour le couronnement
20:44d'un souverain,
20:45c'est une déclaration d'amour.
20:46On dit que c'est William
20:47qui a choisi ce nom.
20:48Ce qui veut donc dire
20:49qu'au moment où
20:50les services de protocole
20:51ont commencé à envisager
20:52le pire et de se dire
20:53qu'il ne faut pas
20:54que l'on soit pris
20:54au dépourvu,
20:55le protocole ne supporte pas cela,
20:57il n'y a pas de place
20:58à l'approvisation,
20:59et bien William a déjà
21:00un petit peu tenté
21:01de lui dire
21:01admettons que le pire
21:02viendra arriver,
21:03je fais d'ores et déjà
21:03de toi une reine.
21:04Est-ce que vous connaissez
21:05le nom du pont pour le roi
21:06qui lui n'est pas
21:07en très bonne santé non plus ?
21:09Absolument,
21:09le nom pour le roi,
21:11ce sera Menet Bridge
21:12qui est un pont gallois
21:14puisque pendant très longtemps
21:15il a été prince de Galles.
21:16Alors comment il va
21:17et s'il décède,
21:20qu'est-ce qui se passe
21:20dans la monarchie ?
21:21Alors comment il va ?
21:23Et bien on est inquiet
21:25par rapport au roi,
21:25c'est vrai,
21:26il est vieillissant,
21:2776 ans quand même,
21:28le cancer,
21:29nous n'avons pas de communication
21:30par rapport au fait
21:31que le traitement est terminé,
21:32il y a même des voix
21:33qui nous disent
21:33que le cancer sera incurable
21:34dans le fond,
21:35qu'on ne va pas vraiment
21:36pouvoir le guérir,
21:37qu'il va devoir vivre avec.
21:38Je vous parlais du trooping,
21:39son anniversaire officiel
21:40qui avait lieu samedi.
21:41Il était en Lando,
21:42en Calèche donc,
21:44et non pas à cheval,
21:45alors que normalement
21:46la tradition aurait voulu
21:47qu'il monte lui-même
21:48le cheval en tant que chef
21:49des armées.
21:50C'est sur ordre de ses médecins
21:51qu'il n'a pas pu
21:52donc monter à cheval.
21:54Donc on a quand même
21:55des signes qui nous montrent
21:56qu'il reste quand même
21:57très faible
21:57et en cas de décès du roi,
21:59évidemment,
21:59vous savez,
21:59si les hommes morts,
22:00la couronne,
22:01elle est éternelle,
22:02elle ne meurt jamais.
22:03Dans la seconde,
22:04ce sera William
22:05qui deviendra roi.
22:06Comment vous aurez arrivé
22:09à avoir toutes ces informations ?
22:10Du travail,
22:11beaucoup de travail.
22:13Parce qu'il y a beaucoup
22:14d'anecdotes dans le livre.
22:15Il faut le dire,
22:16franchement,
22:16c'est le livre idéal
22:17à remporter en vacances,
22:20sur la plage.
22:21Je pense qu'on est tous
22:22gourmands et curieux
22:24de comprendre un petit peu
22:27l'intimité.
22:28Moi, je ne suis pas historien.
22:29Ce qui m'intéresse,
22:30c'est le destin inouï,
22:31c'est le côté homme,
22:32c'est le côté femme,
22:33c'est le côté humain.
22:34Absolument.
22:34Je pense que je parle
22:36davantage de la jeune fille,
22:38de l'adolescente,
22:39de la femme,
22:40de la mère,
22:41de l'épouse
22:41que de la princesse.
22:43Bon, je suis obligé,
22:44c'est une émission média,
22:45alors une question média
22:46un peu obligatoire.
22:47Il y a un auditeur
22:48qui la pose, la question.
22:49Est-ce qu'on aura le plaisir
22:51de vous voir
22:51dans l'émission
22:52de Cyril Hanouna
22:53à la rentrée sur W9 ?
22:54J'ai envie de vous répondre
22:55à une formule un peu royale.
22:57Si Dieu le veut,
22:58si Dieu le veut,
22:58je reste disponible
23:00pour donner de l'actualité.
23:02Dieu étant Cyril.
23:03Dieu étant Cyril,
23:04évidemment.
23:04pour donner de l'actualité royale.
23:07C'est vraiment mon truc,
23:08moi, le côté monarchique.
23:10Voilà, et merci Cyril.
23:11Il m'a vraiment ouvert une porte
23:13qui m'a permis
23:13de m'adresser aux plus jeunes,
23:15à de jeunes téléspectateurs.
23:17Je suis arrêtée aujourd'hui
23:17dans la rue
23:18par des jeunes
23:19qui ont casse 20 ans
23:20et qui me demandent
23:20des nouvelles
23:21de la famille royale.
23:22Ça, je trouve ça
23:22quand même génial.
23:23Parce que pouvoir intéresser
23:25la jeune génération
23:26à des sujets
23:26qui peuvent paraître
23:27un peu anciens,
23:28je trouve ça quand même...
23:29Mais il y a eu un revival,
23:30j'ai envie de dire.
23:31Bon, il y a eu Diana,
23:32Diana, la princesse Diana
23:33qui a un peu modernisé
23:35cette famille royale,
23:37mais il y a un intérêt,
23:39un attrait
23:39pour ce jeune couple.
23:41Oui, oui,
23:42on a eu Elisabeth II
23:42qui a été iconique aussi.
23:44Même la jeune génération
23:44adorait Elisabeth II.
23:45Elle était devenue
23:46une popstar,
23:47Elisabeth II.
23:48Il y a eu Kate
23:48qui a un petit peu
23:49révolutionné la chose
23:50et puis surtout,
23:50il y a eu l'arrivée
23:51de Meghan et de Harry.
23:52Alors, est-ce qu'elle se déteste
23:54vraiment,
23:54nous demande un auditeur,
23:55est-ce qu'il y a la guerre
23:56des belles-sœurs ?
23:57On peut vraiment parler
23:58de crêpage de chignon
24:00vraiment au sommet de l'État.
24:03Oui, absolument.
24:04Et à nouveau, là,
24:04pour raconter Kate,
24:05vous dites que je suis amoureux
24:08mais je lui dis quand même
24:09certaines vérités,
24:10je ne lui passe pas
24:11certaines choses
24:11et concernant Meghan,
24:12je lui dis en effet
24:14qu'on a craché pour moi
24:15un peu trop vite
24:16sur Meghan Markle
24:17et que Kate,
24:18en tout cas,
24:19si elle n'a absolument
24:20rien fait pour provoquer
24:21la discorde,
24:22elle n'a rien fait non plus
24:23pour atténuer cela.
24:24Pourquoi ?
24:24Parce qu'elle s'est sentie
24:25en danger
24:26dès l'arrivée de Meghan.
24:27Dès l'arrivée de Meghan.
24:28Mais en danger pourquoi ?
24:29Elles n'ont rien de commun ?
24:30Elles n'ont pas le même passé ?
24:31Parce que la monarchie
24:31c'est de l'image,
24:32uniquement de l'image.
24:33Et lorsque Meghan est arrivée,
24:35elle a révolutionné la chose
24:36de façon incroyable.
24:37Elle a modernisé
24:38l'image du palais.
24:40Elle est issue des minorités,
24:41elle est métisse,
24:41elle est américaine,
24:42elle est divorcée,
24:43elle est actrice,
24:43elle était une star.
24:44Tout le monde entier la connaissait
24:46grâce à sa série suite.
24:47Et il est vrai que d'emblée,
24:49Kate a eu un peu peur
24:50d'être un peu ringardisée
24:51d'un point de vue image.
24:52Et c'était un risque.
24:53C'était réellement un risque.
24:54Et il y a quelques mois,
24:55vous avez été dans la presse
24:57parce que vous avez été agressée.
24:59Je voulais savoir
24:59comment vous alliez ?
25:00C'est difficile.
25:03C'est un épisode
25:04pour lequel je pense
25:06qu'il faut un peu de temps
25:07pour se remettre.
25:08Écoutez, je vais mieux.
25:09Merci.
25:10Kate m'a aussi beaucoup aidée.
25:11Le travail, ça aide beaucoup.
25:13Ça vous a permis
25:14de vous plonger
25:14dans autre chose.
25:15Mais c'est important de dire
25:17qu'on parle des agressions.
25:19On pense à Christophe Beaugrand.
25:22Ce ne sont pas
25:23de simples faits divers
25:24qui passent,
25:24on tourne la page.
25:25C'est très violent
25:26pour les personnes
25:26qui sont agressées.
25:28Psychologiquement,
25:30c'est très, très difficile.
25:32Donc, il faut le dire
25:33et il faut en parler
25:34parce qu'il n'y a pas
25:34que les célébrités non plus
25:35qui se font agresser
25:36et que c'est normal.
25:38Par exemple,
25:38lorsqu'un quelqu'un arrive vers moi
25:40de façon un peu rapide,
25:41un peu brutale,
25:41directement,
25:42maintenant,
25:43j'ai un mouvement de recul,
25:43chose que je n'avais pas avant.
25:45Prove donc que psychologiquement,
25:46on est marqué.
25:46Le prochain livre ?
25:48William ?
25:48Non, non, non.
25:50Il est presque en cours.
25:52Ni William, ni Harry.
25:54Évidemment,
25:54on reste dans la famille
25:55royale britannique.
25:57C'est un personnage
25:58que le monde entier connaît
25:59et que l'on croit connaître,
26:02si je peux dire,
26:02et pour lequel
26:03il n'existe absolument aucun livre.
26:04On écoute.
26:05Donc, je risque d'arriver
26:06avec des révélations.
26:08Eh bien, rendez-vous
26:09l'année prochaine.
26:09Des initiats.
26:11Peut-être la femme
26:11du prince Andrew
26:12ou Fergie ?
26:13Peut-être.
26:14Peut-être, peut-être.
26:15On ne sait pas.
26:15Kate, le jour où
26:16c'est chez Fayard,
26:17Bertrand Deskers.
26:19Formidable lecture d'été.
26:21Si vous cherchez un livre
26:22divertissant, enrichissant,
26:24intéressant et vrai,
26:28on vous le conseille.
26:30Et dans un instant,
26:31on va continuer à parler médias,
26:33mais avec un monsieur
26:34très particulier,
26:34un crieur de journaux,
26:35le dernier crieur de journaux.
26:37On va tout de suite.
26:39Le 10h midi,
26:40Sud Radio Média.
26:42Valérie Expert,
26:43Gilles Ganzmann.
26:45Sud Radio,
26:46le supplément média.
26:48Le supplément média,
26:49aujourd'hui,
26:49avec un personnage.
26:51On peut dire que vous êtes
26:52un personnage,
26:53Ali Akbar.
26:54Bonjour.
26:54Bonjour.
26:55Vous êtes une personnalité,
26:56en tout cas,
26:57de Saint-Germain-des-Prés.
26:59Vous êtes le dernier
27:00crieur de journaux.
27:01Alors, racontez-nous un petit peu.
27:02Quand vous rentrez
27:03dans un restaurant,
27:05vous avez votre pile de journaux,
27:06Le Monde,
27:07La Tribune,
27:08et comment vous dites ?
27:09Oui, c'est ça.
27:10J'arrive des fois,
27:11j'essaie de caricaturer
27:12les titres de journal.
27:14Comme là,
27:15depuis quelques jours,
27:16on a beaucoup parlé
27:16de la médaille,
27:17la décoration,
27:18mon décoration.
27:20Parce que j'ai réussi
27:21un courrier de Macron.
27:22Oui, c'est pour ça
27:23qu'on vous reçoit.
27:24Entre autres,
27:25d'abord,
27:25pour vous mettre en valeur,
27:27moi, je vous connais
27:27depuis de nombreuses années,
27:28je vous avais reçu
27:29pour votre livre,
27:30et vous allez être décoré
27:31par Emmanuel Macron.
27:32Vous allez recevoir
27:33l'ordre national du mérite
27:35pour vos 50 ans de métier.
27:37On peut le dire,
27:37aujourd'hui,
27:38vous avez 73 ans.
27:3973 ans, oui.
27:40Je continue à courir
27:42comme avant.
27:43C'est pour garder la forme,
27:44d'ailleurs,
27:44parce que si j'arrête,
27:45je sais que je pourrais
27:45tomber malade.
27:47Mais vous ne reviviez
27:48que de ça ?
27:49Oui, j'ai une petite retraite
27:50aussi,
27:512000 euros à peu près.
27:52Oui, mais avant la retraite,
27:53vous arriviez à vivre
27:54de la vente de vos journaux.
27:55C'est incroyable.
27:56Mais ce n'est pas uniquement...
27:58Je vis pour moi,
27:59mais j'ai aussi fait vivre
28:00les autres.
28:00J'ai élevé beaucoup d'enfants.
28:02Parce que c'est vrai
28:04que je me privais
28:04de beaucoup de choses.
28:06C'est-à-dire,
28:07quelqu'un d'économe,
28:08vous savez,
28:09moi, je dépense
28:09le moins possible.
28:11Et moi, j'économise,
28:12j'essaye d'économiser
28:13les pièces,
28:13et puis je donne...
28:14Avant, c'était ma mère,
28:15et maintenant,
28:15c'est ma femme.
28:17J'ai cinq fils aussi,
28:18que je les fais grandir
28:18comme ça.
28:19J'ai élevé cinq fils
28:20en France tout seul.
28:21Ma femme n'a jamais travaillé.
28:23J'ai travaillé tout seul.
28:24Alors, racontez-nous un petit peu.
28:25Vous rentrez dans un restaurant,
28:26vous avez vos journaux,
28:28votre pile de journaux.
28:29Ça se faisait avant.
28:30Il existait les crieurs de journaux
28:32qui brandissaient le monde,
28:34l'humanité et la libération.
28:35Oui, malheureusement.
28:36Je suis tout seul maintenant.
28:38Depuis plusieurs années,
28:39d'ailleurs,
28:39depuis l'Internet.
28:40Avant, on était nombreux.
28:42On était au moins une quarantaine.
28:44Mais ce qui a fait votre succès,
28:45c'est votre personnalité,
28:49c'est-à-dire cet humour
28:49que vous avez
28:50pour inventer des titres
28:51qui interpellent.
28:53C'est ça, oui.
28:54Donc, vous disiez,
28:54en ce moment,
28:55on parle beaucoup
28:55de la Légion d'honneur
28:56de Nicolas Sarkozy.
28:57Donc, vous dites quoi
28:57quand vous rentrez dans le restaurant ?
28:59Ça y est,
28:59je voulais la médaille de Sarkozy.
29:02Ça y est.
29:02Parce qu'ils étaient déjà au courant.
29:04Puis, je dis,
29:05Ali, t'as eu une médaille ?
29:06J'ai dit, oui, oui, ça y est.
29:07Je voulais la médaille de Sarkozy.
29:09Je vais le découvrir.
29:10Et est-ce que les gens
29:12sont généreux ?
29:13C'est-à-dire,
29:13est-ce qu'ils vous donnent
29:13plus d'argent
29:14que le prix du journal ?
29:16C'est vrai.
29:18D'ailleurs,
29:18c'est vrai,
29:19il y a quand même
29:20quelques personnes,
29:21pas tout le monde.
29:22Même si 4-5 personnes
29:23qui me laissent
29:23un pièce de plus,
29:26ça me fait plaisir.
29:26Mais je n'aime pas ça.
29:28Mais quand même,
29:29je suis content en même temps
29:29parce que comme les journaux,
29:30ils ne se vendent pas beaucoup.
29:31Ce n'est pas la presse
29:32qui m'aide.
29:33Moi, je n'aime pas
29:34grand-chose sur le monde.
29:36Mais c'est les gens
29:36qui m'aident,
29:36c'est vrai.
29:37Vous avez une auditrice
29:39qui me dit,
29:39je n'achète le monde
29:40que quand c'est Ali
29:41qui le vend.
29:42Oui, c'est ça.
29:43C'est ce qu'on a fait.
29:44On s'est trouvé
29:44dans un restaurant.
29:45Oui, c'est vrai.
29:46Tout le monde a acheté le monde.
29:47Il y a plein de gens
29:48qui ne font pas forcément
29:48mais on l'achète pour vous.
29:50Il y a trois fois,
29:51trois fois,
29:52il dit Ali,
29:53c'est un tarchant.
29:53Mais j'ai dit,
29:54attendez,
29:54moi, ça fait des années
29:55que j'ai fait ça.
29:56C'est quand même
29:57un journal de référence.
29:58Il a dit,
29:58mais plus maintenant.
29:59Plus maintenant.
30:00Il faut que tu arrêtes.
30:00Pourquoi pas le Parisien,
30:02l'Humanité
30:02ou d'autres journaux ?
30:03Le Parisien,
30:03vous savez,
30:04c'est des journaux de matin.
30:05Et moi,
30:06en plus,
30:07ils ont tous,
30:08au matin,
30:08ils ont bon.
30:09Mais la tribune vous soutient.
30:10On peut saluer.
30:11La tribune,
30:12oui, oui, oui.
30:13Je vous dis,
30:13oui,
30:13il a fait vraiment,
30:14c'est sympa.
30:15Il a même acheté
30:16un vélo électrique pour moi.
30:18C'est vrai ?
30:18Oui,
30:18il m'a acheté
30:21un vélo électrique.
30:22Mais moi,
30:22je n'aime pas l'éthique.
30:23Mais je marche quand même
30:24à pied beaucoup.
30:26Alors,
30:26moi,
30:27j'ai vu un sujet
30:28dans C'est à vous
30:29qui vous a suivi.
30:31J'étais assez touché
30:32par l'histoire,
30:34en fait,
30:35où souvent,
30:36vous vendiez
30:37un journal
30:38à François Mitterrand
30:39et François Mitterrand
30:39discutait avec vous.
30:41Quels souvenirs
30:41vous avez de François Mitterrand ?
30:43Ah,
30:43vous,
30:43c'est une belle époque d'ailleurs.
30:46Moi,
30:46je suis arrivé,
30:47vous savez,
30:47à Paris.
30:47tout ça,
30:49Valérie,
30:50elle est courante.
30:51J'avais écrit,
30:52j'ai déjà écrit
30:52dans un de mes livres,
30:54premier livre.
30:56Et je suis arrivé
30:56à Paris
30:57en janvier 73.
30:58J'étais à Rouen.
31:00J'ai quitté mon bateau
31:01sur lequel j'avais travaillé
31:02comme serveur.
31:03J'arrive à Paris
31:04et j'étais un peu pommé.
31:05Vraiment,
31:06j'avais 20 ans
31:07et puis,
31:08je ne comprenais pas
31:09quoi faire
31:09et puis,
31:10je suis tombé
31:11sur un jeune étudiant
31:12argentin
31:13qui était en train
31:13de vendre
31:14à la Kili.
31:15Et sur la couverture,
31:16il y avait une photo
31:16un peu nudite,
31:18un peu nul.
31:19Nul ?
31:20Oui.
31:20Mais moi,
31:21je croyais que
31:21c'était un magazine porno.
31:24Sur la cour du lion
31:25des fesses,
31:25le fesse d'une femme.
31:27J'ai dit,
31:28mais c'est quoi ?
31:28Qu'est-ce qu'il fait ?
31:29Il vend des trucs porno
31:30comme ça dans la rue ?
31:31Et je me suis rapproché
31:32de lui,
31:32je lui ai posé
31:33la question en anglais.
31:34Et puis,
31:35il a dit,
31:36non,
31:37c'est pas porno.
31:38J'ai dit,
31:38c'est pas porno,
31:39c'est bizarre.
31:40Mais parce qu'en magazine
31:41comme ça,
31:42comme Arakiri,
31:43chez moi au Pakistan,
31:43il paye ou flingue.
31:44Arakiri.
31:45C'était sur la couverture
31:46de Arakiri.
31:47Oui,
31:47c'était très olé olé,
31:49on va dire Arakiri.
31:51Mais j'ai dit,
31:52écoute,
31:53il a dit,
31:55moi je suis un étudiant,
31:57mais si tu veux,
31:58tu pourras gagner
31:59très bien ta vie
32:00en vendant ça.
32:02Si tu travailles plein temps
32:02toute la journée,
32:03j'ai dit,
32:03ah bon ?
32:05Il m'a expliqué tout ça,
32:06il m'a expliqué le salaire
32:08à peu près,
32:09la commission,
32:10il m'a l'amène
32:10aux roues des Trois Portes.
32:12Là où était le siège
32:13de Professeur Choron,
32:15Charlie Hebdo,
32:16voilà.
32:16Il était là,
32:17le monsieur Choron,
32:18professeur,
32:19avec sa femme
32:20qui s'appelait Odile,
32:21Madame Odile.
32:22La maman de Michel Bernier.
32:25Voilà,
32:26la mère de Michel Bernier
32:27qui est décédée d'ailleurs.
32:28La mère aussi,
32:30la pauvre,
32:30elle est décédée très jeune.
32:32Elle n'était pas encore.
32:33Et donc,
32:34Charlie Hebdo
32:35vous a adopté
32:36en quelque sorte
32:36et vous avez vendu...
32:37Madame Odile,
32:38elle était très,
32:39très humaine,
32:40elle était très gentille.
32:41Elle m'a vendu
32:4150 exemplaires.
32:43Elle m'a vendu
32:43mais je n'avais pas
32:44de l'argent
32:44pour en acheter.
32:45Elle m'a vendu
32:4550 exemplaires
32:46et puis elle m'a marché
32:48un petit peu,
32:48elle m'a expliqué
32:49là-bas,
32:49la fac de Jussieu,
32:51à l'entrée principale.
32:52Et c'est là
32:53que j'ai commencé
32:53à vendre
32:54à Charlie Hebdo.
32:56Et petit à petit,
32:57j'ai découvert...
32:57J'ai dit,
32:57bon,
32:58ce moment-ci,
32:58je ne vais pas le faire
32:59parce que j'étais un peu
33:00gêné,
33:00timide,
33:01pour voir le truc
33:02des fesses d'une femme
33:03sur la couverture.
33:04Je ne voulais pas très bien.
33:06Et alors,
33:06François Mitterrand ?
33:07François Mitterrand,
33:08c'était...
33:10François Mitterrand,
33:11je le voyais justement
33:12dans les restaurants.
33:13Mais je ne connaissais pas
33:14du tout
33:15qui c'est ce monsieur.
33:16Je ne savais même pas
33:17que c'est ce monsieur
33:19qui deviendra
33:20le président de la France.
33:21Mais je le voyais
33:22avec une jeune fille
33:23qui s'appelait,
33:25d'ailleurs,
33:26quelques années plus tard,
33:27Anne Pajot,
33:29qui habite toujours
33:31dans Rouges-Jacob.
33:32Après,
33:33on était devenus amis
33:34justement,
33:35avec sa fille,
33:35Mazarine,
33:36jusqu'à nuire son mari,
33:37ex-mari,
33:38qui est le moment
33:39à mon cas.
33:40Et puis,
33:41même M. Mitterrand.
33:42Mais par contre,
33:43il ne m'a acheté
33:43jamais Charlie Hebdo.
33:45Il a dit,
33:45votre journal est très
33:47dangereux.
33:48Choron est dangereux.
33:49Un Dr. Mitterrand,
33:50n'achetais pas Charlie Hebdo.
33:51Oui, c'est incroyable.
33:52Et qui,
33:54parmi les gens
33:54que vous avez rencontrés,
33:55vous a le plus marqué ?
33:57Il faut dire que
33:57Saint-Germain-des-Prés,
33:58c'est un concentré
33:59d'intellectuels,
34:00de journalistes,
34:02d'écrivains.
34:03Donc,
34:03est-ce qu'il y a
34:04des personnalités
34:05avec lesquelles
34:06vous avez noué
34:07des liens particuliers ?
34:09Malheureusement,
34:09c'est vrai.
34:10Avant,
34:10c'était un quartier
34:11des intellectuels.
34:12Mais maintenant,
34:13ça a beaucoup changé
34:14Saint-Germain.
34:14Saint-Germain est devenu
34:16un quartier des Touïs,
34:17plutôt.
34:19Alors,
34:19moi,
34:19ce que je...
34:19Mais c'est juste
34:20sur les personnalités.
34:21Il y a quand même
34:21encore des gens,
34:22justement,
34:23il y avait une fille,
34:25je ne sais pas
34:25de quelle radio...
34:27Mais j'étais avec
34:29Hubert Wiedrine,
34:30puis j'ai fait une radio,
34:32elle m'a fait
34:33un documentaire
34:34dans la rue.
34:35Il y a Hubert Wiedrine,
34:36François Barban,
34:37puis je le racontais,
34:39il y a ces gens-ci.
34:40Si,
34:40je vois encore
34:40quand même des gens
34:41qui viennent dans le quartier.
34:43Est-ce que c'est
34:43les catastrophes
34:44qui vendent le plus
34:45que les bonnes nouvelles ?
34:47Est-ce qu'il y a
34:48des titres
34:49où vous en avez
34:49beaucoup vendus,
34:51dont vous vous souvenez,
34:52vous vous êtes dit
34:53« Ah, c'est incroyable
34:53comment j'ai vendu
34:54ce jour-là »
34:55et est-ce que vous vous rappelez
34:56ce qui était
34:57à la une des journaux ?
34:59Oui, c'est vrai.
35:01Maintenant,
35:01à cause de digital,
35:03on ne voit pas beaucoup
35:05numérique,
35:06maintenant,
35:07c'est numérique.
35:08Et qu'est-ce qui fait
35:08que vous continuez ?
35:10Je continue
35:11à faire rire les gens
35:12parce que comme les gens
35:13apprécient ça,
35:14ils disent
35:14« Au moins,
35:14il y a un blagueur
35:15qui vient nous faire rire,
35:16il y a un comique.
35:18Donc j'ai fait rire
35:19et je mets de l'ambiance
35:20dans l'autre. »
35:20Quand vous avez reçu
35:21la lettre
35:22pour la Légion d'honneur,
35:24pour l'ordre du mérite,
35:25vous étiez au courant
35:26ou vous avez découvert ?
35:27Je ne croyais même pas.
35:29J'ai dit
35:29« Mais quelqu'un
35:30qui est en train de blaguer. »
35:31Et qu'est-ce qu'il a demandé ?
35:32Est-ce que ça vient
35:33de Jean-Christophe Tortora
35:34ou pas ?
35:34Oui, c'est vrai.
35:35Après, je me suis renseigné.
35:36Il a dit
35:36« Oui, Ali, c'est vrai. »
35:37J'ai dit « Ah bon ?
35:38Je vais être décoré. »
35:39Et c'est bien
35:40que la tribune
35:41et on salue
35:41Jean-Christophe Tortora
35:42vous ait donné
35:43ses journaux à vendre.
35:46Tortora, c'est un amour.
35:47C'est vrai,
35:47il est très gentil.
35:47Il m'a beaucoup aidé,
35:48c'est vrai.
35:49Alors, quand vous allez arrêter ?
35:50Jean-Christophe Tortora.
35:52C'est ça, absolument.
35:53Et Ali,
35:54quand vous allez arrêter, alors ?
35:56Tant qu'il y a des journaux,
36:00je continuerai à marcher.
36:01Vous ne voulez pas arrêter ?
36:02Vous ne voulez pas
36:03un peu vous reposer ?
36:04Non, non.
36:05C'est votre passion.
36:06Et qui va vouloir mettre
36:06cette Légion de Neuf
36:07à cet ordre du mérite ?
36:08C'est ça,
36:09parce que comme je ne connais pas encore,
36:10je n'ai pas encore la date d'ailleurs,
36:12je vais le recevoir la date, sûrement.
36:14Et il va falloir
36:15que quelqu'un
36:16vous la remette, oui.
36:17Oui, sûrement.
36:17Il y a même des gens,
36:19parfois des ministres,
36:20il dit Ali,
36:21moi aussi,
36:21si tu es,
36:22je pourrais te remettre.
36:24Moi, j'ai eu...
36:24Oui, oui,
36:25il faut quelqu'un
36:26qui l'a déjà
36:26qui vous a vu décor.
36:28Je peux te décorer aussi.
36:29J'ai dit,
36:29ah bon,
36:30vous savez,
36:31moi je ne connais pas
36:31la presseuse.
36:33Mais pourquoi pas ?
36:34Jean-Christophe Tortora,
36:35si c'est lui
36:36qui l'a demandé
36:37et qui l'a,
36:37ça peut être...
36:38Pourquoi pas, peut-être.
36:39Vous êtes originaire du Pakistan,
36:41est-ce que vous avez vu
36:42un petit mot
36:43de l'ambassade du Pakistan ?
36:45Mais oui,
36:46ou justement...
36:46Ah bah oui,
36:46je vous pose la question.
36:47L'ambassade du Pakistan,
36:48mais au Pakistan,
36:49il y a la télé pakistanaise
36:50qui parle de moi.
36:52Ils ont le courant déjà,
36:53mais j'étais étonné.
36:54Et puis,
36:55mais pardon,
36:56j'ai reçu un vidéo.
36:57J'ai dit,
36:57mais c'est quoi ça ?
36:58On parle à la télé pakistanaise,
37:00ils parlent d'Ali Akbar
37:01qu'il est devenu célèbre,
37:03il va être médaillé,
37:05il va décorer
37:05par le président.
37:06Incroyable.
37:06C'est génial pour votre famille.
37:08On est fiers,
37:09on est contents.
37:10Si vous allez à Saint-Germain-des-Prés,
37:11achetez les journaux d'Ali,
37:13rencontrez-le,
37:14parlez-lui,
37:15dernier crieur de journaux
37:16à Paris.
37:17Vous allez être peut-être
37:18décoré par Emmanuel Macron
37:19pour être le président
37:20de la République,
37:21ce serait formidable.
37:22Pourquoi pas ?
37:23Parce que comme j'étais avec lui,
37:24quand j'étais étudiant,
37:25j'étais tout le temps...
37:26Et c'est un monsieur
37:27qui est monsieur le président.
37:29Macron est très sympathique
37:30quand même.
37:31Il m'avait souvent,
37:32quelques fois,
37:32il m'a amené,
37:33vous savez,
37:33dans les bars,
37:34il m'offrait un verre
37:35comme il aime bien
37:35le bon verre rouge.
37:38Ah oui,
37:38donc il vous offrait un verre.
37:40Eh ben voilà,
37:41c'est peut-être
37:42le président de la République
37:43qui vous remettra
37:44cet ordre du mérite.
37:45Merci Ali Akbar
37:46d'avoir été avec nous,
37:48figure emblématique
37:48de Saint-Germain-des-Prés.
37:50Bravo pour cette médaille
37:51du mérite
37:52tout à fait méritée.
37:54Et nous,
37:54on se retrouve pour les débats
37:55dans un instant.
37:56Sud Radio.
37:57Sud Radio.
37:57Parlons vrai.
37:58Parlons vrai.
37:59Sud Radio.
38:00Parlons vrai.

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