Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
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00:00Lors de notre second débat, selon plusieurs sondages, le président du RN et le leader des Insoumis pourraient s'affronter lors d'un second tour, lors de la présidentielle de 2027.
00:09Et on vous pose cette question, croyez-vous à un affrontement Mélenchon-Bardella au second tour de la présidentielle de 2027 ?
00:16Eh bien vous dites non à 59%, vous voulez réagir ? Un SMS marqué VV au 7-28 et on vous rappelle, c'est parti !
00:26Les vraies voix Sud Radio
00:27– Philippe Bilger, est-ce que pour vous, ce second tour, il est plausible ? Certains sondages le disent.
00:34– Je trouve que le second tour, que je ne souhaite évidemment pas, est pourtant très plausible.
00:42Parce qu'il est évident, vous l'avez évoqué dans votre annonce du sujet, il est vraisemblable que pour 2027,
00:52le niveau de qualification au second tour sera relativement bas.
00:58Premier point, ensuite…
01:00– Vous permettez que je vous coupe, d'après les sondages en cours, on serait au second tour à 14-15%, ce qui n'est jamais arrivé.
01:06– Ça me paraît tout de même très peu, mais je veux dire, il y a des spécialistes…
01:12– Oui, mais pourquoi pas, et donc ça justifie mon argumentation sur ce plan-là,
01:19et comme Jean-Luc Mélenchon cultive de manière totalement démagogique une part de la jeunesse et les banlieues,
01:27c'est pas impossible qu'il puisse se retrouver au second tour face à Bardella, et il sera battu de mon point de vue.
01:35Mais le deuxième argument est fini, parce que moi, je laisse la parole à moi, c'est le fait que le groupe central, pour l'instant, n'a pas de candidat,
01:47et probablement il y aura une sacrée dispute politique pour désigner leur candidat.
01:54– Jean-Michel Fauvergue.
01:55– Alors, on est loin de cette présidentielle.
01:58D'ailleurs, je note au passage qu'on ne parle plus de la démission du président pour avoir une présidentielle plus rapide.
02:04– C'est vrai. – Donc on est loin de cette présidentielle.
02:05– Parce que je pense que tout le monde a compris qu'il ne nous démissionnerait pas.
02:08– Et grave, sociable, Sébastien Lecornu.
02:11– Du coup, on est loin, donc il peut se passer des choses, et ensuite, vous pouvez avoir des candidats qui surgissent,
02:18des candidats improbables, qui surgissent de nulle part.
02:24– Je parle de ma candidature, oui, mais peut-être qu'il y en aura d'autres aussi.
02:27Non, ce que je veux vous dire, c'est que les jeux ne sont pas faits,
02:32mais vous êtes en train d'illuminer un certain nombre de candidats.
02:37Alors, c'est vrai que sur les centristes, le bloc central, droite traditionnelle,
02:41il y a plusieurs, plusieurs, plusieurs candidats.
02:44C'est sûr que c'est le meilleur moyen de perdre le second tour.
02:48Mais arriver à 13% pour se qualifier, il y a un certain nombre de candidats qui peuvent le faire.
02:53Moi-même, d'ailleurs, non, mais ça, c'est un autre débat.
02:55Le plus bas seuil de qualification de mémoire, je crois que c'est Jean-Marie Le Pen en 2002, avec 16,86%.
03:01Jamais quelqu'un de ces qualités...
03:03– Chirac n'était pas très haut au-dessus.
03:04– Un peu moins de 20%, 19 et quelques, 1965, je crois, quelque chose comme ça.
03:10Et pour un président sortant, il n'y a jamais eu aussi faible au premier tour, faut-il le rappeler.
03:16– Je crois qu'il peut être très plovible.
03:18– Alors attention, parce que sur la dernière législative, il y a eu beaucoup de votes.
03:23Donc, les abstentionnistes vont peut-être jouer un rôle.
03:27– Et puis, surtout, la présence quasiment certaine du RN au second tour gèle, d'une certaine manière, l'autre possibilité.
03:37– Il y a une place à prendre.
03:38Ça réagit beaucoup en envoyant un SMS VV au 728, direction Blagnac.
03:45Bonsoir Frédéric.
03:45– Oui, bonsoir. Bonsoir tout le monde. Bonsoir David, bonsoir tout le monde.
03:49– Est-ce que vous, vous croyez à ce second tour ? A priori, oui, d'après ce que je lis sur l'écran.
03:53– Oui, oui, oui. J'y crois. J'y crois parce qu'à aujourd'hui, malheureusement, je dirais que c'est plus des votes de contestataire qu'autre chose.
04:03On sent que quand même, les gens en ont ras-le-bol et ont besoin d'un grand changement
04:08et vont vers des possibilités de mettre des candidats en ce sens.
04:12Donc effectivement, un second tour me paraît probable.
04:16D'autant plus que le Blanc central, pour l'instant, n'a pas vraiment de candidats.
04:20Et même quand on regarde des scores de Rotaillot, qui avaient pourtant une très bonne cote quand il était au ministère,
04:26aujourd'hui, il se retrouve en troisième ou quatrième position.
04:28– Il est dans les sondages entre point mort bas à 8, point mort haut à 12. Voilà.
04:35– Voilà, pas terrible.
04:36Après bon, qui se détache un peu ?
04:38Édouard Philippe qui va un petit peu se détacher, mais est-ce qu'il aura la possibilité de rassembler ?
04:42On ne sait pas.
04:42Mais aujourd'hui, si on prend les statistiques de personnes qui rassemblent en termes de pourcentage,
04:48effectivement, on se dirige vers ce second tour.
04:49– Alors vous voyez, vous êtes d'accord, vous êtes tous les deux d'accord,
04:53parce qu'on a un avis différent.
04:55Restez avec nous Frédéric, c'est Samy de Mitrimori.
04:58Bonsoir Samy.
05:00– Bonsoir, bonsoir à tous.
05:02– Bienvenue dans les vraies voix.
05:04Et pour vous, vous, vous ne croyez pas à cette affiche de second tour.
05:07Pourquoi ?
05:08– Alors moi, je ne crois pas pour Mélenchon.
05:13Donc je ne pense pas que Mélenchon va arriver au deuxième tour,
05:18parce que d'abord, les Français n'y croient plus.
05:20En fait, comme disait votre second invité,
05:25les Français ont besoin d'un changement,
05:28et d'un changement, on va dire,
05:31je vais utiliser le mot un petit peu radical, on va dire.
05:34Là, on a vraiment besoin d'un coup de poing, d'un changement,
05:37mais voilà, qui fait que, parce que là, vu l'état de la France actuelle,
05:42vu l'immigration, l'insécurité, etc.,
05:45et ça s'est d'ailleurs libéré, et ça s'est en plus libéralisé maintenant,
05:49parce qu'on peut dire à tout le monde qu'on peut voter la droite,
05:53parce que la droite et le RN sont devenus, en fait, un parti comme les autres.
05:57Ce n'est plus le parti anciennement FN.
06:00– D'accord, mais vous, vous ne croyez pas à ce second tour ?
06:03Vous pensez que le RN serait au second tour, mais pas Mélenchon ?
06:07Mais je vous pose une question, on va faire réagir les vraies voix qui veulent réagir.
06:09Vous voyez qui au deuxième tour ?
06:11Je ne sais pas, moi, Édouard Philippe, Gabriel Attal, François Hollande,
06:16je ne sais pas, vous voyez qui ?
06:18– Moi, je pense que oui, ça peut être M. Attal,
06:22ça peut être M. De Villepin, je ne sais pas s'il se présente éventuellement.
06:26– Alors, il est à 4% dans les sondages,
06:28mais on est loin du premier tour.
06:30– En tout cas, moi, je ne crois pas à Mélenchon,
06:34je pense que ça sera plutôt le RN, et puis bon, après, on verra s'ils ont cette chance.
06:42– Samy, restez avec nous, on va faire réagir les vraies voix.
06:44Alors, évidemment, je continue à penser que Marine Le Pen ou Jordan Bardella sera au second tour.
06:53Et deuxième élément, à l'heure actuelle, Édouard Philippe n'est plus trop plausible,
07:00mais il me semble qu'au sein du groupe central, Gabriel Attal, ce ne sera pas en 2027.
07:07– Alors, il est très mal placé dans les sondages, il est au mieux à 8%, je crois.
07:10– Il ne sera pas, et donc, j'attends beaucoup de la primaire des Républicains
07:17allant peut-être jusqu'au centre.
07:20– S'il y a une vraie primaire.
07:21– Oui, absolument, et donc, je verrai plutôt quelqu'un là avoir une chance,
07:27pour le second tour, empêcher la présence de Mélenchon.
07:30– Jean-Michel Fauver.
07:31– Non, mais moi, je suis assez d'accord avec notre auditeur.
07:33Comment s'appelle-t-il ?
07:33– Le deuxième, le premier, c'est Frédéric, le deuxième, c'est Samy.
07:36– Samy, je suis assez d'accord avec Samy.
07:39– Je pense qu'avant tout, ce qu'il faudrait, parce que là, on parle de gens, de personnes.
07:44Ce qu'il faut, c'est un programme, ce qu'il faut, c'est savoir ce qu'on propose.
07:48Et d'un côté, on a un rassemblement national qui fait un bilan sur la sécurité.
08:00Il a raison, un bilan sur la sécurité, sur l'immigration,
08:04mais qui propose peu de choses et des choses catastrophiques en matière économique.
08:10On l'a vu, ce qu'ils ont voté là, catastrophique.
08:13Donc, les gens ont peur du programme économique du rassemblement national.
08:17On verra si ça tient de ce point de vue-là.
08:20Et de l'autre côté, on a, dans le bloc centriste,
08:23des gens qui ont des programmes économiques qui sont viables,
08:26mais qui ne parlent pas, ou trop peu, de sécurité,
08:29du problème de la justice qu'on a aujourd'hui,
08:32du problème de l'immigration et d'un certain nombre de contre-pouvoirs
08:35qui prennent le pouvoir aujourd'hui.
08:37C'est tout ce dont je parle, d'ailleurs, dans mon livre,
08:40qui est aussi un livre programme.
08:43Et c'est là-dessus qu'il faut travailler.
08:46– On va reprendre nos deux auditeurs, 30 secondes chacun.
08:48Frédéric de Blagnac, qui vous verriez, vous, au second tour,
08:54face à Marine Le Pen ou Jordan Bardella ?
08:58– Alors, tout va dépendre de ce qui va se passer prochainement,
09:01puisque Laurent Wauquiez, a priori, d'après ce que j'ai pu comprendre,
09:05accepterait une entrevue avec Eric Zemmour, d'accord ?
09:08– Oui, mais certains chez LR s'y opposent.
09:10– Oui, mais certains chez LR s'y opposent.
09:13Mais vous savez, entre s'y opposer et, je dirais, les statisants
09:17et après, les gens au niveau des urnes, c'est deux choses différentes.
09:20– C'est vrai.
09:20– Marion Maréchal pousse un peu.
09:22Il n'y aura pas, de toute façon, il n'y aura pas, je dirais,
09:24de confrontation et d'amélioration d'une droite ensemble
09:29avec le Rassemblement National, puisque c'est exclu de leur côté.
09:32Mais si toutefois, il y ait un rassemblement, je dirais,
09:36aussi bien du côté Zemmour, Wauquiez, Républicain, etc.,
09:40peut-être que des candidats comme David Disnard
09:42pourraient être l'homme qui pourrait venir, éventuellement,
09:45être comme candidat.
09:46– Ah, vous y croyez ?
09:47– C'est une des probabilités possibles.
09:49– Une des probabilités.
09:50– Pour recentrer la droite.
09:52Pour recentrer la droite et le centre, et je dirais,
09:55tous les électeurs qui...
09:55Parce que les électeurs qui votent le Front National,
09:58enfin, le Rassemblement National,
10:00pour beaucoup, sont des personnes qui, quelque part,
10:03c'est des votes de contestation.
10:04Ce n'est pas vraiment des votes d'adoption,
10:05parce que si on regarde le programme,
10:07on va s'apercevoir qu'il y a certaines choses,
10:09pour les électeurs de droite,
10:10qui ne sont pas du tout dans leur optique à eux.
10:13– Notamment sur l'économie.
10:13Et d'ailleurs, il faut éviter le programme de Mélenchon,
10:17parce que s'il fait comme son copain en Venezuela,
10:20l'inflation à 600% pour l'année prochaine,
10:23c'est familier.
10:23– Merci Frédéric.
10:25Samy, une question pour vous.
10:26François Hollande a dit qu'il était contre une primaire à gauche.
10:30Est-ce que vous pensez que ce serait la solution
10:31pour trouver le candidat à gauche ?
10:32– Non, je ne pense pas.
10:35– Vous ne pensez pas ?
10:37– Moi, je verrais plutôt Bruno, Retailleau et Rennes, honnêtement.
10:42– Au second tour ?
10:43– Oui, c'est ça.
10:45– D'accord.
10:46Une primaire à gauche, je ne sauverais rien.
10:48Philippe Bilger, il nous reste 45 secondes chacun.
10:52– Alors, j'aimerais beaucoup le pronostic de Samy, bien sûr.
10:57Ce que je crains un petit peu, j'espère que Bruno Retailleau,
11:01évidemment, pourra surmonter le handicap de n'être plus ministre
11:07et donc de perdre en visibilité, mais rien n'est impossible.
11:12– Mot de la fin, Jean-Michel Fauvergue ?
11:14– Le mot de la fin, il va falloir attendre parce que c'est loin.
11:17– Ce n'est pas si loin, Jean-Michel.
11:19– Oui, mais rien n'interdit de penser que surgiront d'autres candidats.
11:23– Merci beaucoup à Frédéric de Blagnac et Samy de Mitrimori
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