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  • il y a 22 heures
Ce jeudi 13 novembre, Stéphane Levy, stratégiste chez Irivest IM, et Vincent Juvyns, responsable de stratégie d'investissement chez ING ont débattu sur le CAC40, toujours plus haut, dans l'émission Good Morning Market sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Transcription
00:00Vous avez l'habitude de ce rendez-vous, chaque matin deux acteurs de marché se rejoignent avec
00:05ce matin Vincent Juvin, responsable de la stratégie d'investissement chez ING et en plateau Stéphane
00:10Lévis, stratégie chez Irivest IAM. Bonjour Stéphane. Bonjour Etienne. Merci d'être avec nous ce matin
00:16en plateau. Bon ça y est les 8300 points qui sont là, record historique pour l'indice parisien. Alors
00:22la Bourse de Paris n'est pas le seul indice à être sur les plus hauts, depuis le début de la semaine
00:26il y a de nombreux records à Londres, à Madrid mais également à Milan. Enfin, j'ai envie de vous dire,
00:31il était temps que l'Europe rattrape son retard. Alors oui, il était temps que l'Europe rattrape son
00:37retard. Alors je suis ravi d'être sur le plateau aujourd'hui alors que le CAG vient de battre ses
00:41records avec un gap aussi à l'ouverture, c'est magnifique. Ce rattrapage de l'Europe, il est
00:46finalement récent, il date depuis le début de l'année. C'est quelque chose qui est assez naturel et qui a
00:53pris quelque part à contre-pied, comme c'est souvent le cas. Le consensus qui, rappelons-le,
00:58au moment de l'élection de M. Trump en novembre dernier était très très très pro-US et finalement
01:04c'est tout le contraire qui s'est passé. Il faut aussi mentionner que dans ce rattrapage de
01:08l'Europe, il n'y a pas que les bourses, il y a aussi le change. Et l'euro s'est quand même
01:13fortement apprécié, le dollar s'est fortement déprécié depuis un an d'environ 10% et contribue à ce rattrapage.
01:21Le CAC 40 gagne 12% depuis le début de l'année. Le S&P est à plus 16. Oui mais un investisseur qui est
01:28en euro, Vincent Juvins, il n'a pas les 16% aujourd'hui. Donc mine de rien, la performance
01:33des indices européens est tout à fait correcte en devise locale. Oui certainement, on a des belles
01:40performances des marchés européens cette année. Cela étant, lorsqu'on regarde des indices larges dans
01:44le stock 600 et qu'on les compare en monnaie locale, on peut voir quand même que les États-Unis
01:48pointent en tête. Donc attention, il est vrai que la devise explique beaucoup de la
01:53surperformance des États-Unis pour les investisseurs en Europe. Mais enfin, de manière générale, on voit
01:59que finalement, malgré les incertitudes cette année, le S&P 500 pointe quand même toujours à ce stade-ci
02:04de l'année en tête par rapport à des indices larges comme le stock 600. Je fais abstraction évidemment du
02:10CAC ou du DAX qui sont plus concentrés et qui ont évidemment des réalités spécifiques. Donc c'est
02:16vrai que nous, chez ING, en tout cas, on n'a pas fait le choix de l'Europe cette année. On est resté
02:20investis globalement avec même une légère préférence pour la tech américaine et les États-Unis de manière
02:25générale, qui évidemment, partiellement couverte contre les risques de change, nous a plutôt bien
02:30réussi cette année. Le S&P est à plus 16 depuis le début de l'année, plus 18 pour l'Eurostoxx, c'est donc
02:35plus 12 pour le CAC 40. Mais si vous prenez en compte les dividendes, le GR est à 15%. Avec
02:40éléments intéressants, Stéphane Lévy, depuis le début de la semaine, à voir si ça tient. La tech qui
02:46cale un peu. Typiquement, hier soir, le Nasdaq n'a pas battu de record, moins 0,3%. Alors que le Dow Jones
02:50était sur un plus haut, l'Europe est au plus haut. C'est le retour des cycliques, de la pharma, du luxe,
02:56plein de valeurs qui étaient oubliées cet été que personne ne voulait et qui, là, ont repris parfois 30-40,
03:01je vois le luxe, parfois 50% là, en l'espace de trois mois. Oui, vous avez raison, Etienne, on constate
03:06une rotation. Une rotation qui, finalement, a commencé à se cristalliser à la fin du semestre,
03:12ou au début du semestre, c'est-à-dire autour de la fin juin. Cette rotation, elle peut s'observer
03:17sur différents actifs. On voit l'essoufflement du bitcoin, qui a été un des gros moteurs dans les
03:22différentes classes d'actifs depuis maintenant quelques semaines. On voit effectivement un retournement
03:27au niveau de la cote américaine. On a, je regardais, depuis deux semaines, le Dow Jones
03:32est en surperformance quand même de 4 points par rapport au Nasdaq, c'est pas si courant.
03:37Et en Europe, cette rotation aussi est assez marquée. On avait eu un premier semestre
03:43extrêmement polarisé en Europe. En gros, il fallait être investi sur des segments domestiques.
03:51Le segment domestique avait profité, finalement, d'un certain alignement des étoiles.
03:55Il était profondément décoté, c'est-à-dire qu'on avait, en début d'année, tout le segment value
04:02de la cote européenne, qui présentait une forte décote par rapport à ses valorisations historiques.
04:07Donc, la value, par définition, n'est pas chère, mais elle était trop cheap, quelque part, en début d'année.
04:12C'était les telcos, la banque.
04:13Exactement.
04:14Les secteurs qui, cette année, gagnaient 30-40%.
04:16Et ce sont des secteurs qui sont domestiques. Le caractère domestique du business ne se trouve
04:22que dans la value. On peut comprendre raisément pourquoi.
04:25Et là où je parle d'alignement des étoiles, c'est qu'on a eu, en parallèle, pendant
04:29le premier semestre, une puissante appréciation de l'euro, qui a été en ligne droite et qui
04:35a, évidemment, en termes relatifs, beaucoup pesé sur l'autre segment de la cote, c'est-à-dire
04:40les exportateurs. Essentiellement, des valeurs de croissance, donc la pharma, le food and
04:46beverage, tous ces secteurs plutôt défensifs, plutôt proxy bonds.
04:50Et on voit que, depuis le début de semestre, on a un momentum qui est en train de changer
04:55de pied, qui est en train, finalement, d'être plus diversifié en intégrant, effectivement,
05:03beaucoup de valeurs exportatrices, aujourd'hui, je dirais, parmi les meilleurs performeurs
05:08récents. Et c'est parfaitement cohérent avec, je dirais, la dynamique de l'euro-dollar,
05:16parce que si vous regardez l'euro-dollar, la dépréciation du dollar, l'appréciation
05:21de l'euro s'est arrêtée à la fin du semestre. Et on est depuis dans une consolidation horizontale
05:26qui, finalement, justifie un momentum plus diversifié en Europe.
05:30Avec un euro-dollar qui est ce matin à 1,16, on était à 1,18 ou presque cet été.
05:36Vincent Juvens, aujourd'hui, en termes d'allocations, est-ce que vous avez envie de prendre vos profits
05:40sur la tech américaine et de se dire, tiens, c'est vrai qu'il y a des secteurs
05:44qui, aujourd'hui, sont totalement boudés et il serait peut-être temps d'y revenir ?
05:49Non. On est en plein comité d'allocations. Aujourd'hui, l'intention n'est pas de réellement
05:54prendre nos profits par rapport à la tech de manière générale ou à la tech américaine,
05:58mais plutôt, en tout cas, de diversifier notre exposition à la tech.
06:02Alors, on conserve des positions, évidemment, aux États-Unis.
06:04C'est le poids lourd, évidemment, dans l'univers tech.
06:06Cela étant, on a étendu ces positions, il y a déjà plusieurs mois, notamment à la Chine,
06:11ce qui nous a permis également de bien diversifier nos positions à la matière.
06:17Donc, ça, ça a été fort utile.
06:18Et puis, on essaye, évidemment, de nous exposer à ceux qui, aujourd'hui,
06:22déploient l'IA dans leur business respectif, dans des secteurs non technologiques.
06:27Et on a notamment beaucoup investi dans les soins de santé.
06:30Alors, ça a été un pari un petit peu plus difficile depuis le début de l'année.
06:33Mais, en tout cas, comme je l'ai entendu sur ce plateau,
06:35qui commence à porter ses fruits.
06:38Donc, voilà, la tech reste quand même centrale dans notre allocation d'actifs.
06:43Ça reste, finalement, un fil rouge, mais joué de manière diversifiée.
06:47Et, finalement, ça a été plutôt utile.
06:49Alors, ce n'est pas, évidemment, notre seul mantra en termes d'allocation d'actifs.
06:53Alors, vous l'aurez compris, l'Europe n'est pas la région qui a notre préférence à ce stade.
06:57On préfère investir dans les émergents pour chercher de la valeur plutôt qu'en Europe,
07:02qui me semble, en tout cas, toujours confrontée à un certain nombre de défis assez substantiels,
07:08et notamment, en tout cas, une panne de croissance bénéficiaire cette année.
07:12Mais, en Europe, il y a un secteur qui continue à se démarquer,
07:14et qui reste, malgré les performances stratosphériques cette année, peu chères.
07:18C'est le secteur des bancaires.
07:21Et là, on pourrait avoir, en Europe, comme aux États-Unis,
07:24une réglementation bancaire BAL qui pourrait être assouplie,
07:28et qui, potentiellement, pourrait encore donner de l'allant à ce secteur,
07:31qui, par ailleurs, en tout cas, bénéficie déjà aussi de multiples mouvements,
07:36en tout cas, de rapprochements entre acteurs du secteur.
07:38C'est de bonne augure de voir ces mouvements, finalement, transfrontaliers,
07:42de rapprochements, de fusions et acquisitions.
07:44Je ne dis pas qu'il y a une vague importante,
07:46mais, en tout cas, il y a plusieurs tentatives qui ont été faites cette année,
07:49et qui sont de bonne augure pour les mois à venir.
07:51Le secteur bancaire, qui est, bien sûr, le secteur phare,
07:54cette année, en Europe, avec un Eurostox Bank
07:56qui gagne près de 50% depuis le début de l'année.
07:59Ces dernières heures, encore beaucoup d'annonces dans la tech.
08:01Anthropix, qui va investir 50 milliards de dollars
08:04pour développer l'IA aux États-Unis.
08:07Hier soir, Cisco, qui publie des résultats, plus 7% en après-bourse.
08:10AMD a gagné 9% après la présentation de son plan stratégique.
08:14Lundi, Nvidia avait gagné 6%.
08:16C'était sa meilleure séance depuis le mois d'avril.
08:18Bon, j'essaye de ne pas concentrer tous les échanges autour de l'IA aujourd'hui,
08:22Stéphane Lévy, mais c'est vrai que la tech,
08:25de jour en jour, il y a toujours des annonces.
08:26Stratosphériques, 50 milliards, c'est devenu courant.
08:28Oui, c'est la norme.
08:30C'est un jeu d'annonce.
08:32C'est un peu...
08:34Quelque part, ça donne un peu le vertige.
08:36Moi, je trouve qu'il y a un énorme paradoxe,
08:39aujourd'hui, vis-à-vis de l'IA.
08:41On est tous d'accord, je crois, pour considérer que c'est une révolution industrielle.
08:45Elle se matérialise.
08:46Nous, chez Irives, c'est quelque chose, concrètement,
08:48que l'on manipule dans notre process d'investissement,
08:50qui est un process algorithmique depuis 2019.
08:53Et on en est très heureux.
08:56Là où il y a un paradoxe, c'est qu'on est tous convaincus
08:59que l'IA est une révolution industrielle
09:01et qu'elle va permettre de transformer certains métiers,
09:04de gagner de la productivité dans l'ensemble des industries.
09:08Et je trouve qu'aujourd'hui,
09:12on a trop tendance à récompenser le secteur,
09:14quelque part, à le renchérir, à le survaloriser.
09:18C'est particulièrement parlant aux États-Unis.
09:19Vous savez que 37% du S&P
09:22est globalement sur une thématique très, très proche
09:25et à des niveaux de valorisation très élevés.
09:28Mais on ne peut pas polariser le marché à ce point.
09:31C'est-à-dire qu'on ne peut pas surévaluer à ce point
09:34les valeurs de l'IA,
09:36leur donner une concentration aussi importante,
09:39sans considérer le fait qu'il va y avoir,
09:45pour reprendre une expression souvent utilisée,
09:49je m'en excuse,
09:49un ruissellement sur l'ensemble des autres industries.
09:52Les gains de productivité
09:54qui sont permis par l'IA
09:56dans de nombreuses industries
09:58sont, à mon sens, encore sous-évalués.
10:01Et je pense qu'il va y avoir
10:02une reconvergence des valorisations
10:04au profit, quelque part,
10:06des secteurs plus traditionnels.
10:08Aux États-Unis,
10:09on sait très bien que le S&P,
10:11par le jeu des concentrations
10:12et des pondérations très élevées sur ce segment,
10:15est aujourd'hui surévalué de 35%
10:18par rapport à ses standards historiques.
10:20Alors que, et c'est là aussi tout le paradoxe,
10:22la majorité des valeurs qui composent la cote américaine
10:25sont sous-évaluées.
10:27L'indice MSCI USA Small Cap
10:30est sous-évalué par rapport à ses standards historiques.
10:33Donc là, je crois qu'il y a, quelque part,
10:36un compte-près à prendre
10:38pour les prochains mois, les prochaines années.
10:40Donc si je comprends bien,
10:41il faut plutôt sous-pondérer les mégatech
10:43et aller sur, aujourd'hui,
10:46les industries qui peuvent bénéficier
10:48de l'intelligence artificielle.
10:50Oui.
10:51Ça peut prendre du temps.
10:52C'est-à-dire que ça peut prendre un an, deux ans.
10:54Si on fait référence à 2000,
10:55Internet, ça révolutionnait.
10:56Mais le e-commerce,
10:57ce n'est pas arrivé du jour au lendemain.
10:58Oui, oui.
10:59C'est peut-être un positionnement
11:01ou un contre-pied peut-être un peu prématuré.
11:05Je n'en sais rien.
11:06Le marché nous donnera raison.
11:07Mais on est sur une classe d'actifs
11:08à durations longues
11:09vis-à-vis de laquelle
11:09une durée minimum recommandée d'investissement
11:12est de ces cinq ans.
11:14Et si ça arrive dans un an,
11:15ça arrivera dans un an.
11:16Mais je crois qu'il faut être raisonnable.
11:18Les valorisations ont,
11:21je crois encore, du sens.
11:23Et ces dernières nous disent
11:24qu'il est plutôt sain
11:26de prendre le contre-pied
11:28de ce mouvement-là.
11:29Oui.
11:29Vincent Juvins,
11:30par rapport à ce qui vient d'être dit
11:31sur l'IA,
11:32sur les différents secteurs
11:33qui pourraient profiter aujourd'hui
11:35de ces gains de productivité.
11:37Oui, écoutez, c'est intéressant
11:39parce qu'évidemment,
11:39on avait beaucoup de consensus
11:40en début d'année.
11:41Ce consensus se lézarde,
11:43clairement.
11:44Alors nous, je ne prends pas,
11:45je ne suis pas l'opinion
11:48de votre interlocuteur.
11:49Nous, on continue,
11:50on garde, je dirais,
11:51un petit peu les secteurs gagnants
11:52en portefeuille.
11:53Je pense que dans cette perspective
11:55ici, des six,
11:56cette dernière semaine de l'année,
11:58on conserve la tech en portefeuille.
11:59Et on est,
12:00enfin voilà,
12:00vous le citiez,
12:01les chiffres de ces derniers jours
12:02finalement corroborent plutôt,
12:05en tout cas,
12:05l'enthousiasme qu'on peut avoir
12:06pour ce secteur.
12:07Combien de temps ça durera,
12:08nous le verrons.
12:08Mais aujourd'hui,
12:09indépendamment de valorisation
12:11qu'on peut qualifier d'élevée,
12:12mais enfin,
12:13payer 30 fois les bénéfices attendus
12:15sur un secteur technologique américain,
12:17ce n'est pas non plus particulièrement
12:19inquiétant quand on a
12:20des croissances bénéficiaires
12:21qui aussi entre 20 et 30,
12:22quand on a une telle lisibilité
12:25sur les perspectives d'investissement
12:27en CAPEX,
12:28comme vous l'évoquiez également,
12:29que ce soit encore été rappelé
12:30par AMD hier,
12:31par Cisco,
12:32que sais-je.
12:32Donc c'est vrai qu'il est difficile
12:34d'aller à contre-courant
12:36quand on a une telle dynamique.
12:38Par contre,
12:39notre boulot,
12:39nous, gérants,
12:40c'est en tout cas
12:41de veiller à être toujours
12:41bien diversifié.
12:42Et en effet,
12:43là, je pense qu'il faut se méfier
12:45du fait qu'on a 40% de tech
12:46dans un indice
12:47comme le S&P 500 aux États-Unis.
12:49Si on aime bien la tech,
12:50il faut diversifier son pari.
12:51Et encore une fois,
12:52nous, on le fait
12:52en se plaçant notamment
12:55sur les pays émergents
12:56et singulièrement sur la Chine.
12:58Ça nous permet quand même
12:58de jouer sur les deux tableaux.
13:00On note d'ailleurs
13:01depuis février 2025
13:02et le lancement de DeepSync
13:04que la Chine, d'ailleurs,
13:05sur le plan technologique,
13:06surperforme sur les marchés
13:09le Nasdaq.
13:10Donc voilà une bonne manière,
13:11en tout cas,
13:12de se protéger potentiellement
13:13contre un DeepSync 2
13:14qui verrait la Chine
13:15une nouvelle fois,
13:16peut-être,
13:17elle prend le contre-pied
13:18de la tech américaine
13:19et réussir à faire aussi bien
13:20avec moins de moyens.
13:22Voilà une façon
13:22de se protéger.
13:24Alors,
13:25au-delà de ça,
13:26je l'ai dit,
13:27je pense que les secteurs
13:28qui adoptent l'IA,
13:29je pense qu'on a,
13:30on s'accorde à dire
13:31qu'il y en a une technologie
13:32qui est disruptive.
13:33Alors évidemment,
13:34comme toujours,
13:35avec la productivité
13:36ou avec la technologie,
13:37elle est partout,
13:38sauf dans les chiffres
13:38de productivité.
13:39Donc c'est vrai
13:39qu'on a un choc d'adoption
13:40sans précédent,
13:41mais on ne mesure pas
13:42encore bien dans les chiffres,
13:43à voir,
13:44mais pour revenir
13:45à mes bancaires,
13:46il se fait que ING
13:47vient de se voir primé
13:48notamment pour la qualité
13:49de son site internet
13:50qui intègre déjà
13:51pas mal de fonctionnalités
13:53IA.
13:54Notre secteur,
13:55le secteur financier,
13:55le secteur des médias
13:56sont des secteurs
13:57où réellement la disruption
13:58liée à l'intelligence
13:59artificielle
14:00est tout à fait significative
14:01et où je ne peux pas
14:02m'imaginer
14:03qu'on n'ait pas
14:04un choc de productivité.
14:06Je pense qu'on peut
14:06tous en témoigner.
14:07Moi, je vois qu'au quotidien,
14:08ça me fait déjà gagner
14:09certainement l'équivalent
14:12d'un demi-assistant
14:13qui m'aide au quotidien
14:14dans différentes de mes tâches.
14:16Le secteur bancaire
14:17qui sera dépendant
14:18des baisses de taux
14:19de la Fed.
14:20Stéphane Lévy,
14:20il nous reste une minute
14:21pour parler
14:22des baisses de taux
14:23éventuelles de la Fed
14:24parce que c'est vrai
14:24qu'on parle tous les jours
14:25ou presque des baisses de taux
14:26des États-Unis,
14:27mais qu'en est-il
14:28de la Banque Centrale Européenne ?
14:30On n'est pas à l'abri
14:30d'une bonne nouvelle ?
14:32Je suis extrêmement surpris
14:34de voir à quel point
14:35on ne parle pas
14:36de la BCE
14:37dans un contexte actuel.
14:38on ne parle que de la Fed
14:41à juste titre
14:42me semble-t-il
14:43au printemps dernier
14:44quand M. Powell
14:45considérait
14:47que l'inflation
14:48allait remonter
14:48et qu'il n'allait
14:49pas pouvoir
14:51baisser les taux.
14:51Il a depuis
14:52baissé les taux deux fois
14:53et je considère
14:54que cette inflexion
14:55qui a été réinitiée
14:56donc en septembre
14:57par la Fed
14:58ne peut pas
14:59être sans conséquence
15:01au niveau de la BCE.
15:02Cette dernière
15:02doit sortir du bois
15:05et je dirais
15:05que l'avenir
15:06du marché européen
15:08ou peut-être
15:08l'inflexion
15:09des marchés
15:09boursiers européens
15:10en 2026
15:12dépendra probablement
15:14de cette inflexion
15:15qui pour l'instant
15:15étonnamment
15:16n'est pas attendue.
15:17Mais on ne peut pas
15:18ne pas bouger
15:20si la Fed
15:21continue
15:22à être engagée
15:23dans un programme
15:24d'assouplissement
15:25au risque
15:26de voir
15:26le dollar déraper
15:28et voir l'euro dollar
15:29vers 1,25
15:301,30
15:30qui serait mortifère
15:31pour l'économie européenne.
15:33Merci beaucoup Stéphane Lévy
15:34qui nous a raccompagné
15:34ce matin
15:35stratégie chez
15:35Irivest IM
15:36et Vincent Juvins
15:37responsable
15:38de la stratégie
15:38d'investissement
15:39d'ING
15:40de la stratégie

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