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Les Vraies Voix avec Éric Revel, économiste et éditorialiste Sud Radio ; Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech ; Jérémy, membre de la BRI ; Dr Gérald Kierzek, médecin urgentiste qui a pris en charge les premières victimes du 13 novembre à l’Hôtel-Dieu.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-11-13##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:00:06Chers amis, on est ravis de vous accueillir aujourd'hui jusqu'à 20h comme tous les jours avec Philippe David aujourd'hui, avec Eric Revelle et Sébastien Ménard.
00:00:15Et on va revenir bien entendu sur ces 10 ans où Paris a basculé dans une nuit de sidération.
00:00:21132 morts et 350 blessés, 3 commandos frappent en parallèle.
00:00:25Le Stade de France, les terrasses de café, le Bataclan, une tuerie de masse pensée pour déborder les secours et éprouver les forces de sécurité cette nuit du 13 novembre 2015.
00:00:34Reste donc un choc durable pour le pays.
00:00:41Mes chers compatriotes, au moment où je m'exprime, des attaques terroristes d'une ampleur sans précédent sont en cours dans l'agglomération parisienne.
00:00:53Il y a des tirs dans le 10ème arrondissement, des rues, les rues, donne-moi les rues.
00:00:56Héloïse est en ligne avec la PP, reste au bureau et tu regroupes tout le monde.
00:00:59Il y a une équipe au Stade de France et l'autre dans Paris, ça a tiré rue Vichat au Carillon, rue de la Fontaine au Rhin.
00:01:03Sébrine, tu pars au Stade de France avec ton équipe.
00:01:05Les terrasses sont entrées au Bataclan, en plein concert.
00:01:07Il y a plusieurs dizaines de tués, il y a beaucoup de blessés, c'est une horreur.
00:01:14Lorsqu'on pénètre dans le Bataclan, il y a des centaines de corps par terre.
00:01:17L'horreur est démesurée assez rapidement, donc il y a un contact entre les négociateurs et les terroristes.
00:01:25Et au terme de ce deuxième échange, le négociateur me rappelle en me disant, on n'y arrivera pas.
00:01:29On est totalement désorienté, on est assourdi, ça tire un peu aussi.
00:01:34J'ai le sentiment, et j'ai toujours le sentiment maintenant, que la moins mauvaise solution, c'était de passer à l'assaut.
00:01:44Les écoles sortent du 13 novembre.
00:01:47Les vraies voix sud radio.
00:01:49Et on a souhaité, en tout cas, poser des questions et comprendre ce qui se passait du côté des forces de l'ordre,
00:01:56en l'occurrence du côté de la BRI, préfecture de police de Paris.
00:02:00Et un opérateur était avec nous.
00:02:02Jay, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:02:05Déjà, ce qui est important pour comprendre bien, qui est la BRI, préfecture de police ?
00:02:10Quelles sont aujourd'hui cette unité spéciale, en tout cas ?
00:02:15Comment on peut la définir ?
00:02:16Historiquement, la BRI a été créée en 1964, avec pour mission première de lutter contre le crime organisé,
00:02:22et la délinquance violente.
00:02:24En 1972, suite à la prise d'otages des athlètes israéliens au jeu de Munich,
00:02:31on s'est aperçu en France qu'on n'avait pas d'unité d'intervention spécialisée dédiée au contre-terrorisme sur le territoire national.
00:02:37La première unité à qui on a donné cette mission, ça a été la BRI,
00:02:41en se basant sur son expérience passée dans la lutte contre le crime organisé.
00:02:45Et aujourd'hui, on continue de travailler sur les deux domaines,
00:02:49à savoir la police judiciaire de terrain, surveillance, filature, interpellation,
00:02:57également dans les cas d'enlèvement,
00:02:59et en parallèle sur l'intervention spécialisée,
00:03:01c'est-à-dire l'interpellation d'individus dangereux,
00:03:05les forcionnés retranchés et ou retranchés armés,
00:03:09les libérations d'otages, le contre-terrorisme.
00:03:11Voilà un peu l'éventail des missions.
00:03:13C'est un service en alerte H24 ?
00:03:16Bien entendu, il y a des équipes qui sont dédiées à la protection des Parisiens et des résidents de la Petite Couronne,
00:03:22une équipe qui est prête à partir du 36 cas des Orphèves,
00:03:26donc position centrale de Paris, prête à être déployée dans l'ensemble de l'île de France,
00:03:33de la Petite Couronne, pour être très précis pour l'instant,
00:03:37et une deuxième équipe de soutien qui peut se projeter également n'importe où dans le secteur de compétences.
00:03:42À quel moment ce service particulier est déployé, et en l'occurrence ce 13 novembre 2015 ?
00:03:52Alors sur la dimension intervention spécialisée,
00:03:56le service est déclenché par le cabinet du préfet de police,
00:03:59et c'est le cas ce soir-là, le 13 novembre,
00:04:02où on est activé assez tôt dans la soirée.
00:04:05Dès qu'on a les premières informations qui émanent du Stade de France,
00:04:08on a la chance d'avoir des techniciens du laboratoire central de la section de police
00:04:12qui travaillent avec nous, et qui étaient présents sur le Stade de France,
00:04:15et qui très rapidement nous confirment qu'il ne s'agit pas d'un accident,
00:04:18mais d'une attaque terroriste avec présence d'explosifs.
00:04:21Donc ça, ça nous met déjà en alerte.
00:04:23Très vite, on a des retours, notamment via également les sapeurs-pompiers
00:04:25avec qui on travaille, la BSPP, qui nous indique,
00:04:28parce que c'est souvent eux qui sont les premiers avertis,
00:04:32d'une de plusieurs fusillades dans Paris,
00:04:35et quasiment dans la foulée, d'un autre chef de service qui nous avise,
00:04:38et qui nous demande de retourner au 36 cas des Orphèvres,
00:04:40afin de se regrouper, s'équiper,
00:04:43et d'être projeté sur la situation de crise.
00:04:45On a besoin de quoi comme informations à ce moment-là, pour vous ?
00:04:47Qu'est-ce qui est la première chose que vous vous demandez, finalement ?
00:04:51Qu'est-ce qui se passe, tout simplement ?
00:04:53Et on n'a pas de réponse tout de suite.
00:04:55En tout cas, pas de réponse précise ?
00:04:57Non, pas de réponse précise.
00:04:58On sait qu'il se passe quelque chose de grave,
00:05:00qu'il se passe quelque chose de grave dans plusieurs localisations,
00:05:02mais on n'a pas précisément la teneur,
00:05:05à part les fusillades et l'explosion du Stade de France.
00:05:07C'est tout ce qu'on a au départ.
00:05:07Et cependant, il faut vous organiser et vous engager.
00:05:12Et donc, comment se passe le commandement ?
00:05:14Comment on s'organise, finalement, sans avoir d'informations ?
00:05:18On se regroupe au 36 cas des Orphèvres.
00:05:21Très vite, deux équipes sont constituées.
00:05:24Une équipe qui va être dédiée plutôt aux terrasses,
00:05:26qui va être envoyée rue de la Fontaine au Roi.
00:05:28Et une seconde équipe, elle, qui va être envoyée au Bataclan,
00:05:32ce qui est mon équipe.
00:05:33Avec, au départ, comme information,
00:05:35il faut aller là-bas, il se passe quelque chose de grave.
00:05:37Voilà exactement les mots employés.
00:05:40Donc, dans ces cas-là, qu'est-ce qu'on fait ?
00:05:41On prend le maximum de matériel pour pouvoir s'adapter à la situation
00:05:44à laquelle on va faire face.
00:05:45Donc, c'est ce qu'on fait, on s'équipe.
00:05:47Et on se projette très rapidement,
00:05:48parce que le 36 quai est vraiment pas loin du boulevard Voltaire.
00:05:52Donc, c'est en une dizaine de minutes.
00:05:53Ensuite, on se dirige vers le Bataclan.
00:05:56Là, on est dans une situation un peu inédite depuis très longtemps,
00:06:01ce qui n'est pas arrivé en France, une tuerie de masse,
00:06:03ce qui est un exercice un peu particulier.
00:06:05C'est plus qu'une tuerie de masse,
00:06:06parce qu'on est plus là sur un attentat de type Bombay.
00:06:09D'ailleurs, c'est ça qui a inspiré l'équipe de Daesh,
00:06:12qui a œuvré ce soir-là.
00:06:14C'est-à-dire, multi-sites,
00:06:16et concomitants avec plusieurs équipes qui travaillent en même temps.
00:06:19Ça, effectivement, on n'avait jamais été confrontés à ça.
00:06:21Comment on travaille ?
00:06:23Parce que sur différents sites, vous n'êtes pas radio,
00:06:28est-ce que chacun sait exactement quelle est sa place ?
00:06:31Non, alors en fait, on va nous attribuer des tâches et des lieux.
00:06:36Si je prends un autre exemple,
00:06:38moi, l'équipe dont j'avais la charge,
00:06:39on a été en charge de se diriger vers le Bataclan.
00:06:42Donc après, je n'étais plus du tout concentré et concerné,
00:06:45j'ai envie de vous dire, par définition sur le moment,
00:06:48par ce qui se passait à côté.
00:06:48On définit le premier de Cologne,
00:06:52parce que ce sont des colonnes qui arrivent au Bataclan.
00:06:56Comment on détermine la personnalité qui est derrière le bouclier ?
00:07:00Est-ce que c'est ou un peu au fil ?
00:07:04Alors, il y a plusieurs phases dans l'opération,
00:07:06en ce qui nous concerne, du Bataclan.
00:07:08Il y a la phase d'arrivée,
00:07:11la phase de découverte de la situation,
00:07:13de progression,
00:07:14de localisation des terroristes,
00:07:16de début de négociation.
00:07:17Et ensuite, il y aura une phase d'assaut à l'issue.
00:07:22Ce n'est pas forcément dans les mêmes équipes,
00:07:23puisqu'au début, on ne choisit pas avec qui on arrive.
00:07:25On arrive avec les premiers qui sont là.
00:07:27Donc effectivement, entre la première équipe
00:07:29qui va investiguer au milieu des victimes
00:07:32pendant une vingtaine de minutes
00:07:34afin de localiser les terroristes,
00:07:35et celle qui mènera à l'assaut final après,
00:07:39on va reconstituer son équipe,
00:07:41parce qu'on a un petit peu de temps.
00:07:41On mettra un profil dont on dispose
00:07:43pour essayer de constituer son équipe au mieux,
00:07:44en fonction des éléments dont on dispose à ce moment-là,
00:07:47pour mener une action la plus efficace possible.
00:07:51Sachant que vous vous connaissez tous parfaitement.
00:07:54Oui, on se connaît tous,
00:07:55mais pour autant, par exemple,
00:07:56ce soir-là, on avait des jeunes
00:07:57qui venaient de finir leur formation initiale.
00:08:00Donc on ne va pas demander à un jeune
00:08:01qui finit sa formation initiale
00:08:02d'obtenir le bouclier.
00:08:03À l'intérieur, il faut se coordonner aussi,
00:08:08faire des choix de progression,
00:08:11et là, c'est difficile de se parler, forcément.
00:08:14Alors on a tout un système radio intégré
00:08:16qui fait qu'on peut se parler sans être entendu.
00:08:19Là, il y a une grosse coordination,
00:08:21et en plus, il y a un enjeu très particulier
00:08:22dans le Bataclan,
00:08:23c'est qu'on a, notamment au début,
00:08:26on a cet enjeu d'évacuation des victimes.
00:08:29Parce qu'on comprend qu'il y a beaucoup de victimes
00:08:31qui sont blessées,
00:08:33beaucoup de victimes qui jouent les morts,
00:08:34parce qu'on comprendra après
00:08:35que s'ils bougeaient,
00:08:36ils se faisaient tirer dessus.
00:08:38Et avant même la prise d'otage,
00:08:39nous, ce qu'on pense dans un premier temps,
00:08:42c'est qu'il faut qu'on mette en œuvre
00:08:43une tactique qui nous permette
00:08:44d'évacuer au plus tôt
00:08:45la masse de gens qui sont bloqués dans la fosse.
00:08:47C'est-à-dire les sécuriser ?
00:08:48C'est-à-dire localiser les terroristes,
00:08:51geler le périmètre,
00:08:53et pouvoir donner un feu vert
00:08:54à l'évacuation générale
00:08:56des 600 ou 700 personnes
00:08:57qui restaient au milieu de la fosse,
00:08:59parce qu'il n'était pas question,
00:09:00à ce moment-là,
00:09:01d'inaction,
00:09:02sans avoir localisé au préalable
00:09:03les terroristes,
00:09:04et au risque de recréer encore plus de chaos,
00:09:07et nous, de ne pas être en mesure
00:09:08d'agir contre les terroristes.
00:09:10Et vous les découvrez facilement,
00:09:12les assaillants,
00:09:12ou s'il faut quand même progresser ?
00:09:14Non, on ne les découvre pas facilement,
00:09:16parce qu'on a des indications
00:09:17un petit peu contraires,
00:09:18et on met un certain temps,
00:09:21on met une petite vingtaine de minutes
00:09:23à cheminer à travers les corps
00:09:24des blessés,
00:09:26des morts, malheureusement,
00:09:28et des gens qui demandent notre aide.
00:09:29D'ailleurs, à ce moment-là,
00:09:29on est obligé de leur préciser
00:09:31qu'on ne peut pas venir les aider immédiatement,
00:09:33on a une mission,
00:09:33qu'on va revenir les aider,
00:09:34et que dans un premier temps,
00:09:35en fait, notre principale crainte,
00:09:36c'était que tout le monde se lève.
00:09:38Et là, c'était ingérable pour nous,
00:09:39donc on demandait aux gens
00:09:40de rester au sol,
00:09:41et nous, on a cheminé,
00:09:42d'après les informations
00:09:42qu'on avait,
00:09:44vers le lieu où on pensait
00:09:45que les terroristes
00:09:46s'étaient retranchés,
00:09:47ce qui était au premier étage
00:09:48du balcon gauche.
00:09:49Est-ce qu'il est issu de ce drame ?
00:09:53On fait des retex, j'imagine,
00:09:55avec le service,
00:09:57pour voir...
00:09:58On apprend forcément
00:09:59au fur et à mesure,
00:10:01tout le temps.
00:10:01On apprend,
00:10:02alors on apprend beaucoup
00:10:03dans ces situations-là.
00:10:04Oui.
00:10:05Oui, on a fait des retex,
00:10:06on a fait des retex entre nous,
00:10:07on a fait des retex
00:10:07avec d'autres unités françaises,
00:10:10des unités étrangères,
00:10:11et on se nourrit de ça,
00:10:13et ce qui nous a permis
00:10:15de revoir notre doctrine
00:10:16d'intervention,
00:10:17et également pour les autres
00:10:17groupes d'intervention,
00:10:18comme le RED,
00:10:19qui était présent également
00:10:20avec nous ce soir-là,
00:10:21en soutien,
00:10:22et le GIGN,
00:10:23on a échangé avec eux.
00:10:24Chacune des unités,
00:10:25avec sa culture propre,
00:10:26a pu changer sa doctrine,
00:10:29s'adapter à ce nouveau type
00:10:30de menaces,
00:10:31et bien sûr que c'est fondamental
00:10:32pour nous de comprendre
00:10:33ce qu'on aurait pu mieux faire,
00:10:35ce qu'on a raté,
00:10:36et ce qui a réussi.
00:10:37Merci beaucoup, en tout cas,
00:10:38d'avoir accepté cette invitation.
00:10:40Je sais que ça n'est pas facile pour vous,
00:10:41c'était aussi une façon
00:10:42de vous mettre à l'honneur,
00:10:43parce que je sais qu'énormément
00:10:44de Français soutiennent
00:10:45la police aussi,
00:10:47quoi qu'on en dise.
00:10:48Merci, en tout cas,
00:10:49d'avoir accepté cette invitation.
00:10:50Dans un instant,
00:10:50on reviendra avec nos vraies voix du jour
00:10:52sur cet événement,
00:10:55et on se pose toujours la question,
00:10:56est-ce que vous vous souvenez,
00:10:56c'est comme le 11 septembre,
00:10:58est-ce que vous vous souvenez,
00:10:58vous étiez là ce soir-là ?
00:11:000826 300 300.
00:11:03Beaucoup, et nos amitiés,
00:11:05bien entendu,
00:11:05aux équipes de la BRI PP.
00:11:07A tout de suite.
00:11:09Sud Radio.
00:11:09Sud Radio.
00:11:10Parlons vrai.
00:11:10Parlons vrai.
00:11:11Sud Radio.
00:11:12Parlons vrai.
00:11:13Les vraies voix Sud Radio.
00:11:1518h-20h,
00:11:16Cécile Dominibus,
00:11:17Philippe David.
00:11:18Et on est ravis de vous accueillir
00:11:20avec, bien entendu,
00:11:21Philippe David.
00:11:21Merci de nous accompagner
00:11:23tous les jours,
00:11:24et j'en profite pour dire
00:11:25que vous pouvez nous retrouver
00:11:27un petit peu partout,
00:11:28sur les plateformes,
00:11:29sur Twitter,
00:11:30Facebook, Instagram,
00:11:31TikTok,
00:11:31sur notre chaîne YouTube,
00:11:33bien entendu,
00:11:34si vous n'êtes pas abonné,
00:11:35c'est peut-être le moment
00:11:36de le faire avec Éric Revelle
00:11:38qui est avec nous.
00:11:38Bonsoir, Cécile,
00:11:39bonsoir.
00:11:39Bonsoir,
00:11:40avec Sébastien Ménard
00:11:41et avec, bien entendu,
00:11:42Philippe David,
00:11:43avec ce livre,
00:11:44monsieur, monsieur,
00:11:45ce livre.
00:11:46Oui, je suis parmonisé par vous
00:11:47en ce moment.
00:11:47Oui, ça cartonne,
00:11:48on rappelle le titre quand même.
00:11:49C'est Mozart qu'on assassine,
00:11:51alors ça ne plairait pas à mon voisin
00:11:52parce qu'il s'agit
00:11:53d'une décennie de fiasco
00:11:55signée, non pas Zorro,
00:11:56mais Emmanuel Macron,
00:11:57qui s'est pris pour Zorro,
00:11:58d'ailleurs, longtemps,
00:11:59mais bon,
00:12:00maintenant l'épée
00:12:01est un peu émoussée.
00:12:03Allez, soyez les bienvenus,
00:12:05on voulait savoir
00:12:06ce que vous faisiez
00:12:07le soir du 3 novembre 2015.
00:12:10Est-ce que vous vous souvenez
00:12:11où vous étiez,
00:12:12Philippe David ?
00:12:13Alors évidemment,
00:12:14ce soir-là,
00:12:15j'habitais Toulouse à l'époque,
00:12:16j'avais une opportunité
00:12:17d'aller au Stade de France,
00:12:18on me proposait une place,
00:12:20j'ai dit, bon finalement,
00:12:20j'ai passé la semaine à Paris,
00:12:22je rentre,
00:12:22et j'étais,
00:12:23je suis un grand passionné
00:12:24de football,
00:12:25ça se sait sur Sud Radio,
00:12:26j'étais à Fontenis,
00:12:27en banlieue de Toulouse,
00:12:28devant la télévision
00:12:30à regarder France-Allemagne,
00:12:33parce que France-Allemagne,
00:12:34c'est jamais un match
00:12:35comme les autres.
00:12:36Alors attendez,
00:12:36parce que je sais
00:12:37que vous êtes férus de foot,
00:12:38est-ce que quelqu'un
00:12:39se souvient de l'issue
00:12:41de ce match ?
00:12:41Absolument.
00:12:42Non, non,
00:12:44je n'ai pas dit les buteurs.
00:12:46Est-ce que vous vous souvenez
00:12:47du résultat de ce match ?
00:12:48Non, parce que j'avoue
00:12:48que dans ma mémoire,
00:12:51autant je me souviens
00:12:52où j'étais,
00:12:53j'allais à une soirée
00:12:54qui a été très vite écourtée
00:12:56parce que je n'avais jamais
00:12:57entendu autant
00:12:58de gyrophares,
00:13:00de voitures de pompiers,
00:13:02d'ambulances dans les rues.
00:13:03En fait,
00:13:03on ne savait pas trop
00:13:04ce qui se passait,
00:13:05mais la soirée s'était courtée,
00:13:07c'était dans Paris,
00:13:07et on est rentrés chez nous
00:13:08et c'est là que j'ai regardé
00:13:09les chaînes d'info
00:13:10et qu'on a vu la monstruosité
00:13:13de ce qui nous arrivait.
00:13:13C'était véritablement
00:13:14un acte de guerre,
00:13:15en réalité.
00:13:16C'était une guerre
00:13:17qui arrivait sur le sol français.
00:13:18Sébastien Ménard ?
00:13:19Moi,
00:13:20c'était une période
00:13:22de garde alternée,
00:13:23j'en ai un souvenir
00:13:24et pourquoi je vais raconter
00:13:24ma vie,
00:13:25c'est que je gardais mon fils
00:13:26alors que normalement,
00:13:27elle était censée être
00:13:27chez sa maman
00:13:28et sa maman refaisait sa vie
00:13:29et elle était partie
00:13:31à un concert de rock.
00:13:32Mais je ne savais pas
00:13:33où elle était,
00:13:35je ne savais pas
00:13:35avec qui elle était
00:13:36et évidemment,
00:13:38quand toutes les chaînes
00:13:39ont diffusé
00:13:41cette sinistre information,
00:13:43je cherchais
00:13:43la mère de mon fils.
00:13:44Donc évidemment,
00:13:45on était séparés,
00:13:45mais elle faisait
00:13:46évidemment ce qu'elle veut.
00:13:47mais voilà,
00:13:48c'était extrêmement compliqué
00:13:49parce que mon fils était là,
00:13:51il était petit,
00:13:51il avait à peu près compris
00:13:52ce qui se passait
00:13:52et on cherchait sa maman
00:13:54et sa maman n'a réapparu
00:13:55qu'à 2h du matin
00:13:56parce que tous les réseaux
00:13:57de téléphone étaient saturés.
00:13:59Elle n'était pas au Bataclan,
00:14:00elle était au Zénith
00:14:01ce soir-là
00:14:02mais effectivement,
00:14:03on a eu très peur
00:14:04parce qu'en fait,
00:14:05on ne savait pas
00:14:05où elle était.
00:14:06Et pour tout vous dire,
00:14:07alors,
00:14:08j'avais retenu le score,
00:14:10la France avait gagné 2-0
00:14:11mais j'avais complètement oublié
00:14:14les noms des buteurs.
00:14:15Je vous l'avoue franchement
00:14:16et j'ai été voir
00:14:17en préparant l'émission,
00:14:18c'était Giroud
00:14:19qui avait marqué
00:14:19dans les arrêts de jeu
00:14:20de la première mi-temps
00:14:21et Gignac en toute fin de match.
00:14:23Mais vous voyez,
00:14:24j'ai quand même plutôt
00:14:25une bonne mémoire sur le foot
00:14:26et j'avais fait un blackout
00:14:27sur les buteurs.
00:14:29Alors c'est rigolo
00:14:29parce que je dis ça
00:14:30parce qu'en préparant
00:14:31cette émission,
00:14:32je me suis dit
00:14:32mais au fait,
00:14:34le match,
00:14:35on l'a vu jusqu'au bout,
00:14:37qui a gagné,
00:14:38qui a...
00:14:38Ah, le match a duré
00:14:39jusqu'au bout de mémoire.
00:14:40Et à l'époque,
00:14:41pour une fois que le PSG a gagné,
00:14:43c'est dommage.
00:14:43Non, c'était la France,
00:14:44c'était pas le PSG.
00:14:45Ah oui, c'était la France,
00:14:46pardon.
00:14:46La France gagnait, pardon.
00:14:47Mais le pire,
00:14:49je peux le dire aujourd'hui,
00:14:50après,
00:14:50on n'a pas quitté
00:14:52la radio et la télé
00:14:53et il y avait un journaliste
00:14:54qui travaillait à l'époque
00:14:55à Sud Radio
00:14:56qui m'envoie un texto
00:14:57qui avait un copain
00:14:58qui était dans le Bataclan
00:14:59et dont il venait d'apprendre
00:15:01qu'il était mort
00:15:02dans le Bataclan.
00:15:03Mais il me l'a appris
00:15:03ça vers une heure
00:15:03ou deux heures du matin
00:15:04parce qu'évidemment,
00:15:05là, on ne dort pas de la nuit.
00:15:06C'était un vendredi soir.
00:15:09On était collés
00:15:10devant les écrans de télé
00:15:11et les SMS.
00:15:13Tiens, mais je ne connaissais
00:15:13personne qui allait
00:15:14au Bataclan sur l'Est
00:15:15que, bon,
00:15:16Stade de France,
00:15:17mais c'est un souvenir.
00:15:19Désolé,
00:15:19c'est comme le 11 septembre.
00:15:21Alors, le 11 septembre,
00:15:21ce n'était pas en France,
00:15:22mais je pense que
00:15:23c'est des moments
00:15:24qu'on oubliera
00:15:25dès lors qu'on les a vécus.
00:15:27Même en étant
00:15:27à 700 kilomètres,
00:15:29on ne les oubliera
00:15:29jamais de nos vies,
00:15:30je crois.
00:15:31Il y a un état
00:15:31de sidération,
00:15:33Éric Revelle.
00:15:33On a mis du temps
00:15:34à refaire fonctionner
00:15:37un peu cette France
00:15:39qui s'est presque arrêtée
00:15:40mollement pendant...
00:15:42Mais, vous savez,
00:15:42je pense qu'Emmanuel Macron
00:15:44a eu les mots justes
00:15:45ce matin
00:15:46quand il dit
00:15:47« la douleur demeure »
00:15:49ou quand François Hollande,
00:15:50qui était président
00:15:51de la République
00:15:52à l'époque,
00:15:52dit « les actes de terrorisme
00:15:54sont un poison lent »
00:15:56parce qu'en fait,
00:15:56ça a percuté psychologiquement
00:15:58bien plus nos vies
00:15:59qu'on ne le croit
00:16:00même jusqu'à aujourd'hui.
00:16:04Vous vous souvenez
00:16:04de François Hollande
00:16:05qui assiste
00:16:06au match France-Allemagne
00:16:07à qui on communique
00:16:08ce qui est en train
00:16:08de se passer
00:16:09mais qui ne quittent pas
00:16:10sa place
00:16:12parce que...
00:16:14Pour ne pas affoler.
00:16:15Pour ne pas affoler,
00:16:15pour ne pas qu'il y ait
00:16:16de mouvement de foule
00:16:16parce que si le président
00:16:17de la République
00:16:17part en plein match,
00:16:18ça veut dire
00:16:18qu'il se passe
00:16:19quelque chose de grave
00:16:19d'autant que les gens
00:16:21à l'intérieur du Stade de France
00:16:22avaient entendu
00:16:23des détonations
00:16:23puisque l'un des...
00:16:25Deux, je crois,
00:16:26deux terroristes
00:16:27se font sauter
00:16:28avec une sature d'explosif.
00:16:30Voilà.
00:16:30Et donc, en fait,
00:16:31oui, le pays
00:16:32était complètement sidéré.
00:16:34C'est une attaque extérieure
00:16:36comme s'il y avait eu
00:16:37un déclenchement de guerre
00:16:38mais je pense qu'aujourd'hui
00:16:39on porte encore
00:16:40les stigmates psychologiques
00:16:42de toute cette violence
00:16:43qui nous a évidemment
00:16:45profondément marqués
00:16:47même si pour un centre
00:16:48d'entre nous
00:16:49dont je fais partie
00:16:49je n'ai pas eu
00:16:50directement d'amis
00:16:52ou de connaissances
00:16:53qui ont été impactés
00:16:55mais ça nous a
00:16:55plus que sidéré.
00:16:58Et pourtant,
00:16:59on a l'impression
00:16:59que c'était notre famille.
00:17:00Bien sûr,
00:17:00il y avait presque
00:17:01un mouvement
00:17:01un peu d'affolement
00:17:02c'est-à-dire qu'on se disait
00:17:03mais vous écoutiez
00:17:05la radio
00:17:05ou vous regardiez
00:17:06les chaînes d'info
00:17:07et en fait
00:17:08vous appreniez
00:17:09qu'il y avait
00:17:09des actes terroristes
00:17:10partout en fait.
00:17:11Vous aviez l'impression
00:17:11que ça se déroulait
00:17:12dans tout...
00:17:13Enfin, voilà,
00:17:13on ne savait plus du tout
00:17:14où on en était.
00:17:15Sébastien Ménard ?
00:17:16En fait,
00:17:17moi je me rappelle
00:17:17avant cette tuerie
00:17:20du 13 novembre 2015
00:17:22rappelez-vous
00:17:22on avait souvent
00:17:23des reportages
00:17:24qui montraient
00:17:24la montée
00:17:27d'un mouvement
00:17:27qui s'appelait
00:17:28l'État islamique
00:17:29au soleil et au levant
00:17:30où on voyait
00:17:30des jeunes
00:17:31de nos cités françaises
00:17:33qui tractaient
00:17:34des cadavres
00:17:35avec des 4-4 etc.
00:17:37Et on regardait ça
00:17:37de loin
00:17:38on se disait
00:17:38mais c'est loin
00:17:39de chez nous
00:17:40c'est des espèces
00:17:41de dingues
00:17:41mais là c'était
00:17:43sur notre sol en fait.
00:17:44C'était les mêmes
00:17:44qui étaient revenus
00:17:46qui étaient revenus
00:17:47quelque part
00:17:47et je me rappelle
00:17:49il y avait la phrase
00:17:49d'un de ces jeunes
00:17:51djihadistes
00:17:52qui étaient francophones
00:17:54ou français
00:17:54et qui disaient
00:17:55c'est le projet
00:17:55on marchera sur Rome
00:17:57on marchera sur Paris
00:17:57c'est le projet
00:17:58et en fait
00:17:59quand j'ai découvert
00:18:00moi aussi sidérer
00:18:01ces images
00:18:02en plein Paris
00:18:02c'est en fait
00:18:03ces phrases
00:18:04diaboliques
00:18:05mortifères
00:18:05résonnaient dans ma tête
00:18:06je me suis dit
00:18:07en fait
00:18:07on les a interviewées
00:18:08on a diffusé ça
00:18:10sur des chaînes françaises
00:18:11et européennes
00:18:11et quelques mois après
00:18:13ça se déroule
00:18:14ça se déroule
00:18:14dans les rues de Paris
00:18:16voilà
00:18:17dans un pays
00:18:17dans un pays
00:18:18la France
00:18:19un grand pays
00:18:20en paix
00:18:20où on est censé
00:18:21en tout cas
00:18:21vivre en paix
00:18:23mais ce qui est peut-être
00:18:23pire
00:18:24c'est qu'on entendait
00:18:26une terrasse
00:18:26dans le dixième
00:18:27est frappé
00:18:28parce que dans l'info
00:18:29on continue
00:18:29une terrasse
00:18:30dans le onzième
00:18:31est frappé
00:18:31et on se disait
00:18:32mais où est-ce que
00:18:32ça va s'arrêter
00:18:33ça avait le côté
00:18:34en septembre 2001
00:18:35moi je l'ai appris
00:18:36j'étais à Millau
00:18:37en septembre 2001
00:18:38et j'entends
00:18:39un avion a heurté
00:18:40une des tours
00:18:41du World Trade Center
00:18:41et je connais un petit peu
00:18:42New York
00:18:42je me dis
00:18:43mais la Guardia Kennedy
00:18:44et Newark
00:18:45c'est pas dans l'axe
00:18:45je me dis
00:18:46c'est un petit avion de tourisme
00:18:47et là j'entends
00:18:48non non
00:18:48c'est un gros avion
00:18:49qui a frappé
00:18:49je me dis
00:18:50mais comment est-ce que
00:18:50les deux pilotes
00:18:51même s'il fait une crise cardiaque
00:18:52il y a le deuxième pilote
00:18:53qui prend les commandes
00:18:55et après j'entends
00:18:55un deuxième avion
00:18:56a percuté la deuxième tour
00:18:58donc là on comprend
00:18:58et après on entend
00:18:59le Pentagone est en feu
00:19:00c'est quelque chose
00:19:02de complètement dingue
00:19:03le vol 80
00:19:03et on se disait
00:19:04quand est-ce que
00:19:07ça va s'arrêter
00:19:07il y a le stade de France
00:19:08il y a une terrasse
00:19:09deux terrasses
00:19:10on se dit
00:19:10est-ce qu'ils vont pas attaquer
00:19:11après à l'autre bout de Paris
00:19:12ils étaient dans le dixième
00:19:13le onzième
00:19:14pourquoi pas le seizième
00:19:15et le quinzième
00:19:15pour disperser les forces
00:19:17c'était quelque chose
00:19:18je pense que c'est le pire film d'horreur
00:19:21qu'on ait vécu en direct
00:19:22je pense que ça aurait été intéressant
00:19:23d'être dans la tête
00:19:24de François Hollande
00:19:25ce jour-là
00:19:25parce que quand vous êtes
00:19:26président de la République
00:19:28c'est vous qui prenez forcément
00:19:29certaines décisions
00:19:30et là je pense que vous êtes seul au monde
00:19:32oui oui
00:19:33et je l'ai trouvé à la hauteur
00:19:35je le dis comme je le pense
00:19:36je l'ai trouvé à la hauteur
00:19:38avant, après
00:19:41vous vous souvenez de cette
00:19:42grande manifestation
00:19:43beaucoup de chefs d'Etat
00:19:44y compris Mahmoud Abbas
00:19:47il avait réuni tout le monde
00:19:48était là
00:19:49d'ailleurs
00:19:50sans vraiment de services
00:19:51enfin il devait y avoir
00:19:52des services de sécurité
00:19:53mais on se dit
00:19:53comment autant de personnes
00:19:54qui ont été convoyées dans des cars
00:19:56peuvent défiler en même temps
00:19:57c'est des cibles etc
00:19:58voilà
00:19:59j'ai trouvé que François Hollande
00:20:00avait un certain courage physique
00:20:01et qu'il a affronté
00:20:02correctement la réalité
00:20:04mais ce que disait tout à l'heure
00:20:05dans votre interview
00:20:05très intéressante
00:20:06Cécile l'opérateur de la Béry
00:20:07c'est que
00:20:09si j'ai bien compris
00:20:10jamais jusqu'à présent
00:20:11la Béry n'avait été confrontée
00:20:12à des multiples attaques
00:20:14comme celle-ci
00:20:15c'est-à-dire
00:20:15là il y avait une coordination
00:20:17de plusieurs équipes de terroristes
00:20:18qui s'en prenaient
00:20:19à plusieurs endroits
00:20:20de la capitale
00:20:21et c'était une première
00:20:23donc il faut aussi saluer
00:20:25et le courage
00:20:25et le sens de l'adaptation
00:20:27des équipes de la Béry
00:20:28qui ont su
00:20:28modifier
00:20:29leur doctrine
00:20:31pour faire face
00:20:33à des faits
00:20:34qu'ils n'avaient jamais rencontrés
00:20:35jusqu'à présent
00:20:36Allez vous restez avec nous
00:20:38dans un instant
00:20:38le tour de table
00:20:39de l'actu des Vraies Voix
00:20:40Sébastien Ménard
00:20:41Pas d'amalgame
00:20:42Avec vous Eric Revelle
00:20:43Justement je vous parlerai
00:20:44du match de foot de ce soir
00:20:45France-Ukraine
00:20:46C'est un 13 novembre
00:20:47En voyant certains graphiques
00:20:49à la télévision
00:20:50je me dis heureusement
00:20:50qu'on a une loi anti-fake news
00:20:52Allez on revient dans un instant
00:20:53Merci de votre fidélité
00:20:54on est ensemble jusqu'à 19h30
00:20:56Avec cette table festoyante
00:21:08aujourd'hui
00:21:08Eric Revelle
00:21:09auteur de ce livre
00:21:11attention
00:21:11C'est Mozart qu'on assassine
00:21:14Macron 10 ans de fiasco
00:21:16Voilà
00:21:16Au bon accueil
00:21:19Bonjour
00:21:19Peut-on aller chercher
00:21:20le défibrillateur
00:21:21Sébastien a commencé à lire
00:21:23et j'ai cru
00:21:24qu'il m'avait glissé
00:21:25dans l'oreille
00:21:25et puis je vais le dire
00:21:26maintenant mon cher Sébastien
00:21:27que vous trouviez ça
00:21:29assez juste
00:21:30assez drôle
00:21:31la forme originale
00:21:32puisque chaque chapitre
00:21:33c'est une oeuvre
00:21:34de Wolfgang Gamademus Mozart
00:21:36C'est bien écrit
00:21:36C'est pas mal écrit
00:21:37j'ai pris mon temps
00:21:38Et c'est un Macroniste
00:21:39qui vous dit ça
00:21:40Et voilà
00:21:40alors donc ça me touche
00:21:41Tout n'est pas vrai
00:21:42Tout n'est pas vrai
00:21:42Tout est totalement vrai
00:21:46Malheureusement factuel
00:21:48Philippe David
00:21:49bien entendu
00:21:50Allez soyez les bienvenus
00:21:52Tout de suite
00:21:53le tour de table
00:21:53de l'actu des vrais voix
00:21:54Je crois que toi et moi
00:21:55on a un peu le même problème
00:21:56Mais non
00:21:57C'est-à-dire qu'on peut pas
00:21:58vraiment tout miser sur notre physique
00:21:59surtout toi
00:22:00Ah bon ?
00:22:00Alors si je peux me permettre
00:22:01de te donner un conseil
00:22:02c'est oublie que t'as aucune chance
00:22:03vas-y fonce
00:22:04Oui mais comment dire
00:22:06sans tomber
00:22:06dans une forme de réalisme
00:22:08à le film portable
00:22:09On sait jamais
00:22:10sur un malentendu
00:22:11ça peut marcher
00:22:12Le tour de table
00:22:13De l'actualité
00:22:14Même quand il est pas là
00:22:16on parle de lui
00:22:16Philippe Bilger
00:22:17Philippe David
00:22:18Alors moi je vais faire
00:22:19un sujet plus léger
00:22:21quand même
00:22:21vu la première demi-heure
00:22:22qu'on a eu
00:22:23Bravo Philippe
00:22:24C'est que ce week-end
00:22:25France Télévisions
00:22:26le service public
00:22:27a fait un graphique
00:22:28sur des intentions
00:22:29Alors je les montre
00:22:30pour ceux qui nous regardent
00:22:31en vidéo
00:22:31avec les intentions de vote
00:22:33à la prochaine présidentielle
00:22:34Alors un graphique
00:22:35qui a beaucoup fait jaser
00:22:36parce que par exemple
00:22:38François Hollande
00:22:39qui est à 6,5
00:22:40est pratiquement
00:22:41au même niveau
00:22:42qu'Edouard Philippe
00:22:42à 19
00:22:43tandis qu'Éric Zemmour
00:22:44qui est à 6
00:22:45est plus bas
00:22:46que Xavier Bertrand
00:22:47qui fait 5,5
00:22:48Donc il y a quand même
00:22:50un gros problème d'échelle
00:22:51Mélenchon à 12
00:22:52est plus haut
00:22:53que François Hollande
00:22:53à 6,5
00:22:54Mais pas de beaucoup
00:22:55Pas de beaucoup
00:22:56Il n'y a pas la ligne droite
00:22:57de Longchamp
00:22:57Tout est faux
00:22:58Vous voyez le graphique
00:23:00est complètement faux
00:23:01Ça s'appelle
00:23:01un lapsus révélateur
00:23:02Oui ou ça s'appelle
00:23:03de l'information truquée
00:23:04Et Zemmour est en noir
00:23:06Alors évidemment
00:23:08ça a fait scandale
00:23:09sur les réseaux sociaux
00:23:10et France Info
00:23:11a fait un tweet
00:23:12le 11 novembre
00:23:13à 1h36 de l'après-midi
00:23:14Un graphique diffusé
00:23:16hier soir
00:23:16sur l'antenne
00:23:17de France Info TV
00:23:18présentait une grossière
00:23:19erreur d'échelle
00:23:20Les chiffres du sondage
00:23:21en question sont corrects
00:23:22mais l'échelle du graphique
00:23:23n'est pas la bonne
00:23:24Il s'agit évidemment
00:23:25d'une erreur humaine
00:23:26sans aucune intention
00:23:27de manipulation éditoriale
00:23:29de la part de nos équipes
00:23:30à tous nos téléspectateurs
00:23:32Nous présentons nos excuses
00:23:33Seul problème
00:23:34c'est qu'ils ont fait
00:23:35un deuxième graphique
00:23:36qui est tout aussi mauvais
00:23:37Alors
00:23:38ça aurait pu être
00:23:39un sketch
00:23:40directement
00:23:41Alors vous voyez là
00:23:41par exemple
00:23:42Zemmour qui est toujours
00:23:44à 6%
00:23:44est plus bas
00:23:45que Dupont-Aignan
00:23:46qui est à 2,5
00:23:47que Mélenchon
00:23:49à 12
00:23:50là ça tient
00:23:51à peu près la route
00:23:51et que Dominique de Villepin
00:23:53alors Dominique de Villepin
00:23:54à 4
00:23:54est plus haut
00:23:55que Zemmour
00:23:55à 6
00:23:56Bref
00:23:57manifestement
00:23:58on dépense 4 milliards
00:23:59pour l'audiovisuel public
00:24:00et il n'y a personne
00:24:02qui soit capable
00:24:02de faire un graphique
00:24:04alors je le rappelle une chose
00:24:05il y a les fonds
00:24:06de la formation professionnelle
00:24:07qui permettent à des gens
00:24:08d'obtenir des compétences
00:24:10qu'ils n'hésitent pas
00:24:11à y faire appel
00:24:12D'abord il y a un instrument
00:24:17très simple
00:24:17qui aiguise depuis longtemps
00:24:18qui s'appelle un tableur
00:24:19il suffit de rentrer les chiffres
00:24:21il faut savoir s'en servir
00:24:23et le tableur
00:24:25vous sort les histogrammes
00:24:27c'est-à-dire les piles
00:24:27donc c'est juste
00:24:29par définition
00:24:29mais là si vous voulez
00:24:30moi j'ai fait un tweet
00:24:31quand j'ai vu la
00:24:32bon j'en avais fait un
00:24:33sur le premier
00:24:33parce que je trouvais ça exceptionnel
00:24:34mais sur
00:24:36excusez-nous
00:24:37on a recommencé
00:24:38et il est aussi faux
00:24:39je me suis dit
00:24:40mais est-ce qu'ils sont
00:24:41incompétents
00:24:42ou est-ce qu'ils ont
00:24:43un biais idéologique prononcé
00:24:44et il y a plein de gens
00:24:45qui m'ont répondu
00:24:46les deux
00:24:46les deux
00:24:47c'est-à-dire qu'en fait
00:24:48ça peut aller avec
00:24:50le lapsus
00:24:53dont parle Sébastien
00:24:54je suis tout à fait d'accord
00:24:55en fait c'est un acte manqué
00:24:56c'est-à-dire que
00:24:57même le choix des couleurs
00:24:58est intéressant
00:24:59que Mélenchon
00:25:00son histogramme
00:25:01soit en rouge
00:25:01ça me paraît normal
00:25:02mais que vous voyez
00:25:03Zemmour soit en noir
00:25:06on voit bien le parti pris
00:25:08évidemment
00:25:08que le service public
00:25:10peut avoir
00:25:10mais surtout
00:25:11mais surtout
00:25:12visuellement
00:25:13si vous ne regardez
00:25:14que les piles
00:25:15en fait vous êtes trompé
00:25:16vous êtes trompé
00:25:17c'est-à-dire que
00:25:17eux qui ont des
00:25:18vous savez des services
00:25:19de contrôle
00:25:20anti-fake news
00:25:21etc
00:25:22ils ne sont pas capables
00:25:23vous voyez
00:25:23ils avaient fait aussi un bandeau
00:25:24vous vous en souvenez
00:25:25quand les palestiniens
00:25:26avaient été libérés
00:25:26ils avaient titré
00:25:27le bandeau c'était
00:25:28libération d'otages palestiniens
00:25:30d'otages palestiniens
00:25:32non mais écoutez
00:25:32il y a quelque chose
00:25:33qui ne va pas du tout
00:25:34regardez la BBC
00:25:36certains ont démissionné
00:25:37Sébastien Ménard
00:25:41pas d'amalgame
00:25:42oui pas d'amalgame
00:25:42moi je voulais revenir
00:25:43sur ce concept
00:25:45un peu creux
00:25:46un peu fourre-tout
00:25:47qui quelque part
00:25:48pour nous
00:25:50nous encourager
00:25:51à ne pas faire d'amalgame
00:25:53entre l'islam
00:25:54et l'islamisme
00:25:55entre l'islam
00:25:56et l'immigration
00:25:57entre l'islam
00:25:58et les attentats
00:25:59j'entends tout ça
00:26:00évidemment qu'il ne faut pas
00:26:01faire d'amalgame
00:26:02mais de là
00:26:02à ne pas laisser
00:26:04des consciences libres
00:26:08et nous en sommes
00:26:09dire qu'il y a
00:26:11un problème
00:26:11d'islamisation
00:26:12des consciences
00:26:14et quelque part
00:26:16un espèce
00:26:17de laisser aller
00:26:19depuis
00:26:20non pas depuis 10 ans
00:26:22en fait aujourd'hui
00:26:22l'anniversaire sombre
00:26:25des attentats
00:26:26du 13 novembre 2015
00:26:28avant ça
00:26:29il y a eu Charlie Hebdo
00:26:30avant ça
00:26:31il y a eu
00:26:31Mohamed Mera
00:26:31etc
00:26:32mais évidemment
00:26:33évidemment
00:26:34qu'on a le droit
00:26:34de faire l'amalgame
00:26:35évidemment
00:26:36qu'on a le droit
00:26:37de créer des ponts
00:26:39et c'est un centriste
00:26:40qui vous dit ça
00:26:41mais je trouve
00:26:42scandaleux
00:26:44honteux
00:26:45et méprisable
00:26:46au plus haut point
00:26:47le fait qu'on n'ait pas pu
00:26:48porter
00:26:49que tous les démocrates
00:26:51de France
00:26:51qu'ils soient de gauche
00:26:53qu'ils soient du milieu
00:26:54ou qu'ils soient de droite
00:26:54aient pu finalement
00:26:55assumer ça
00:26:56oui la France
00:26:58a besoin
00:26:58de regarder
00:26:59ces problèmes migratoires
00:27:01dans les yeux
00:27:02oui la France
00:27:03a besoin
00:27:04de regarder
00:27:05ce qu'est devenu
00:27:07l'islamisation
00:27:08des consciences
00:27:09en France
00:27:09et en Europe
00:27:10et tant qu'on n'aura pas
00:27:11fait ce travail
00:27:12malheureusement
00:27:13on aura
00:27:14encore
00:27:15des exactions
00:27:16encore
00:27:16des actes antisémites
00:27:18et encore
00:27:19je dirais
00:27:19des zones
00:27:20de non-droit
00:27:21au coeur de notre république
00:27:23et dans des grandes villes d'Europe
00:27:24entièrement d'accord
00:27:25qui est-ce qui nous a changé
00:27:28Sebastien Ménard
00:27:29qu'est-ce qui s'est passé
00:27:30c'est depuis qu'il lit votre livre
00:27:33ça l'a transformé
00:27:34oui oui je suis d'accord
00:27:37je suis entièrement d'accord
00:27:37mais vous savez
00:27:38c'est la gauche
00:27:38qui nous a empêché
00:27:40pendant des décennies
00:27:41d'avoir ce genre
00:27:42de débat
00:27:43parce qu'en réalité
00:27:43on se sentait coupable
00:27:44vous voyez
00:27:45d'aborder des sujets
00:27:46où on se ferait traiter
00:27:47de raciste
00:27:47de fasciste
00:27:48d'extrême droite
00:27:49en fait tout ça
00:27:50a sauté
00:27:51à l'épreuve des faits
00:27:52à l'épreuve
00:27:53des réalités
00:27:53et ce qu'on commémore
00:27:55aujourd'hui
00:27:55le 13 novembre
00:27:56on est la plus dramatique
00:27:58des expressions
00:27:59des attentats islamistes
00:28:01pendant même des jours
00:28:02j'entendais
00:28:03sur certains médias publics
00:28:04on parlait de terrorisme
00:28:06mais sans accoler
00:28:07le mot islamique
00:28:07je suis d'accord avec vous
00:28:08mais oui
00:28:09pas d'amagame
00:28:10pas d'amagame
00:28:10vous avez raison
00:28:11vous avez raison
00:28:12excusez-moi Eric Revelle
00:28:12parce que vous dites
00:28:13que c'est la gauche
00:28:14qui est responsable
00:28:14pourquoi la droite
00:28:16n'est pas plus courageuse
00:28:17à ce moment-là
00:28:18mais parce que
00:28:18mais parce qu'en fait
00:28:19il y avait une espèce
00:28:20de prémature morale
00:28:23et éthique
00:28:24une espèce
00:28:25d'intelligentsia de gauche
00:28:26qui dominait
00:28:27les débats
00:28:28et la droite
00:28:29complexait
00:28:31face
00:28:31vous savez moi
00:28:32j'ai ma petite phrase
00:28:34que je vous donne toujours
00:28:35parce que
00:28:35je pense que ça résume
00:28:36la situation
00:28:36pendant des décennies
00:28:38la gauche
00:28:39et l'intelligentsia de gauche
00:28:40les penseurs de gauche
00:28:42mettaient sur la table
00:28:43du débat national
00:28:44les thèmes
00:28:45dont il fallait discuter
00:28:47c'était la gauche
00:28:48qui le faisait
00:28:48la bienséance
00:28:49la bienséance
00:28:50qui était en réaction
00:28:51les gens de droite
00:28:52comment on les appelait
00:28:52les réactionnaires
00:28:53les réactionnaires
00:28:54en réaction
00:28:55des thèmes mis par la gauche
00:28:56sur la table
00:28:56mais les choses se sont inversées
00:28:58aujourd'hui
00:28:58les thèmes
00:28:59qu'on soit pour ou contre
00:29:00c'est le constat
00:29:01que les français font
00:29:02dans leur vie quotidienne
00:29:03les thèmes qui sont mis
00:29:04sur la table du débat national
00:29:06ce sont des thèmes de droite
00:29:07résultat
00:29:08qui sont les néo-réactionnaires
00:29:10les gens de gauche
00:29:11voire les thèmes gauches
00:29:12ça ne leur plaît pas
00:29:12et ça ça ne leur plaît pas
00:29:14parce qu'ils sont en train
00:29:15de perdre
00:29:16le monopole
00:29:18des idées
00:29:19et des débats
00:29:20voilà
00:29:20on est bien d'accord
00:29:21et c'est là-dessus
00:29:22que se prend les pieds
00:29:23dans le tapis
00:29:23le service public
00:29:25média
00:29:26souvent
00:29:26vous avez cité
00:29:27France Info
00:29:28mais on pourrait en citer
00:29:29d'autres
00:29:29bon
00:29:30les fameuses rencontres
00:29:31Thomas Legrand
00:29:32Patrick Cohen
00:29:33etc
00:29:34etc
00:29:34ça va avec
00:29:37ces gens se rendent compte
00:29:39qu'ils sont en train de perdre
00:29:40qu'on retire le tapis
00:29:41que le peuple
00:29:42leur retire le tapis
00:29:44des idées
00:29:44sous les pieds
00:29:45ils ne supportent pas
00:29:46on les comprend
00:29:47d'habitude ce qu'ils disaient
00:29:48on gobait
00:29:48on pouvait rien dire d'autre
00:29:50on était obligés d'accepter
00:29:51on n'osait même pas débattre
00:29:53on était culpabilisés
00:29:54parce qu'on n'avait pas envie
00:29:55d'être traité d'être facho
00:29:56ou de ce que vous voulez
00:29:57et bien les choses
00:29:58sont en train de s'inverser
00:29:59c'est douloureux pour eux
00:30:00je le comprends
00:30:01et moi je ne veux pas passer
00:30:02pour une emmerdeuse
00:30:02mais ils vont se
00:30:03donc 38 secondes
00:30:05pour parler du match ce soir
00:30:0735 secondes
00:30:08ben oui alors
00:30:09moi je regrette un peu
00:30:10je vous le dis comme je le pense
00:30:11on est dans la commémoration
00:30:13c'est un 13 novembre
00:30:14ce match qualificatif
00:30:16en plus pour l'équipe de France
00:30:17de football
00:30:17se joue un 13 novembre
00:30:19imaginez ce qu'on souhaite
00:30:21que la France gagne
00:30:22donc vous allez avoir
00:30:24forcément une fête
00:30:25mesurée
00:30:26si on gagne ce match
00:30:27on va aux Etats-Unis
00:30:28en coupe du monde
00:30:29et bien je trouve que
00:30:30d'une façon ou d'une autre
00:30:30ou la fête ne sera pas suffisante
00:30:32ou elle sera trop importante
00:30:34et on se dira
00:30:34mais attendez
00:30:35il y a eu des morts
00:30:36le 13 novembre il y a 10 ans
00:30:37entièrement d'accord
00:30:38alors surtout que
00:30:38comme maintenant
00:30:39les matchs sont échelonnés
00:30:40sur plusieurs jours
00:30:40je sais pas
00:30:42j'ose espérer
00:30:43que c'est pas l'UEFA
00:30:44qui a dit non
00:30:45à la fédération française
00:30:46de football
00:30:46qui aurait demandé
00:30:47qu'on décale le match
00:30:48à demain
00:30:48parce que demain
00:30:49il y a toute une série
00:30:50de matchs aussi qualificatifs
00:30:51mais c'est vrai
00:30:52que je suis entièrement d'accord
00:30:53c'était pas le jour
00:30:54à faire un match
00:30:54Didier Deschamps
00:30:55s'est fendu
00:30:56de quelques phrases
00:30:58pour dire qu'il n'était pas
00:30:59super à l'aise
00:31:00Merci les amis
00:31:03allez dans un instant
00:31:03on va revenir sur cette information
00:31:04le parlement israélien
00:31:05qui a adopté donc lundi
00:31:06en première lecture
00:31:07une proposition de loi
00:31:08destinée à instaurer
00:31:09la peine de mort
00:31:09pour les terroristes
00:31:10on en parle dans un instant
00:31:11Sud Radio
00:31:12votre attention
00:31:13est notre plus belle récompense
00:31:15Merci de nous écouter
00:31:16sur Sud Radio
00:31:17Non c'est normal
00:31:18parce que vous êtes
00:31:19une radio sympa
00:31:20diversifiée
00:31:22et tout
00:31:22donc c'est très bien
00:31:23Sud Radio
00:31:24Parlons vrai
00:31:25Les Vraies Voix Sud Radio
00:31:2718h-20h
00:31:28Cécile Dominibus
00:31:29Philippe David
00:31:30Entouré de charmants garçons
00:31:33de garçons charmants
00:31:34Je confirme
00:31:35Oui bien sûr
00:31:36Philippe David
00:31:36Très charmant
00:31:37Vous pouvez le dire
00:31:38Je dis
00:31:40de charmants garçons
00:31:41On parle de moi
00:31:41On parle de moi
00:31:43Voilà
00:31:44Il ne peut rien
00:31:45On est entouré
00:31:46de beaux gosses aujourd'hui
00:31:47Sébastien Ménard
00:31:48et puis Éric Revelle
00:31:49Philippe David
00:31:50Que mes copines adorent
00:31:51Non mais ça se voit
00:31:52que vous avez changé de lunettes
00:31:53parce qu'à l'époque
00:31:54vous m'appeliez que le buto
00:31:56Je ne sais pas
00:31:59Je n'ai pas arrêté
00:32:00Je vous appelle toujours
00:32:02cul buto
00:32:02Ça n'a rien de voir
00:32:03Ben Eiffel
00:32:04Il est sympathique aussi
00:32:05Il est peut-être sympathique
00:32:06François Louis
00:32:07C'est un beau gosse
00:32:08Je suis là pour rajeunir
00:32:10On annule la séquence
00:32:14de François Louis
00:32:15Allez tout de suite
00:32:15l'info en plus
00:32:16Les vrais voix sud radio
00:32:19Alors
00:32:20Eh bien c'est l'instauration
00:32:22d'une peine de mort
00:32:23pour les terroristes
00:32:24par le parlement israélien
00:32:25Ça a été adopté
00:32:26le lundi 10 novembre
00:32:27en première lecture
00:32:28Pour rappel
00:32:29la peine de mort
00:32:30a été appliquée
00:32:30qu'une seule fois
00:32:31depuis la création
00:32:32de l'état israélien
00:32:33Avec une réaction
00:32:35forcément
00:32:35autour de cette table
00:32:37c'est un peu
00:32:38c'est un peu rude
00:32:40quand même peut-être
00:32:41Sébastien Ménard
00:32:43par exemple
00:32:44Alors
00:32:45Moi je suis partagé
00:32:47parce que
00:32:48d'aucuns diront
00:32:49que la vie
00:32:51ne se discute pas
00:32:52que la peine de mort
00:32:53ne se discute plus
00:32:55Pour moi
00:32:56il y a des actes
00:32:58et ce que je vais dire
00:32:59ne va engager que moi
00:33:00qui sont
00:33:02qui méritent
00:33:03une sanction suprême
00:33:05et qui doivent
00:33:07quelque part
00:33:08Ah d'accord
00:33:08Oui oui
00:33:09Non mais
00:33:10En fait
00:33:11on ne peut plus fonctionner
00:33:13on ne peut pas fonctionner
00:33:15à 7 milliards
00:33:17comme on fonctionnait
00:33:18à 2 milliards
00:33:18Ce n'est pas possible
00:33:19On ne peut plus fonctionner
00:33:21et je sais que je vais choquer
00:33:22en disant cela
00:33:23Je suis évidemment
00:33:24dans l'absolu
00:33:25contre la peine de mort
00:33:26Mais quand vous avez
00:33:28un tel niveau
00:33:29de dangerosité
00:33:31pour lequel
00:33:32on ne va pas se tromper
00:33:34on ne va pas se mentir
00:33:34la rédemption n'existe pas
00:33:36La rédemption n'existe pas
00:33:37c'est ce que j'ai écrit
00:33:38sur les réseaux sociaux
00:33:39ce matin
00:33:39en réaction
00:33:40à ce que Philippe David
00:33:41a lui-même publié
00:33:42sur
00:33:42les 10 ans
00:33:44C'est évidemment
00:33:46ni oubli
00:33:47ni pardon
00:33:49ni rédemption
00:33:50Et quand on arrive
00:33:51à ce niveau
00:33:52à ce niveau
00:33:53d'engagement
00:33:54responsable
00:33:55conscient
00:33:56évidemment
00:33:57on peut tout à fait
00:33:58imaginer
00:33:59qu'un État
00:34:00qu'un État
00:34:01comme Israël
00:34:02qui combat
00:34:02le terrorisme
00:34:03décide
00:34:04de faire voter
00:34:05ou revenir
00:34:06des sanctions ultimes
00:34:07Vous me passerez l'expression
00:34:08mais je trouve qu'Israël
00:34:09n'est pas du tout faux cul
00:34:10en votant cette loi
00:34:10parce qu'Israël liquide
00:34:12les terroristes
00:34:12notamment avec le Mossad
00:34:13et le Shinbeth
00:34:14sans jugement
00:34:15donc c'est quand même
00:34:16au moins plus honnête
00:34:17de le faire comme ça
00:34:18à mon avis
00:34:18mais je vais rendre
00:34:19un hommage à François Hollande
00:34:20à nouveau
00:34:20parce que je peux vous dire
00:34:22que j'avais lu le livre
00:34:23Un Président ne devrait pas dire ça
00:34:25Il a la gâchette facile
00:34:26Je peux vous dire
00:34:27que les Français
00:34:28qui étaient partis
00:34:29en Syrie et en Irak
00:34:30qui avaient comploté
00:34:32contre la France
00:34:32je peux vous dire
00:34:33qu'il a eu la main
00:34:34très lourde
00:34:35et que les opérations homo
00:34:36il n'a pas lésiné dessus
00:34:38c'est une opération homo
00:34:39dans les services secrets
00:34:40on dit
00:34:40lui, lui, lui
00:34:41vous le descendez
00:34:42alors on le descend
00:34:42avec un flingue
00:34:43on le descend
00:34:44avec un missile de croisière
00:34:45et que quand la France
00:34:46a été attaquée
00:34:47l'aviation française
00:34:49a fait le plus gros raid
00:34:50depuis la deuxième guerre mondiale
00:34:52sur Raqqa
00:34:53je dois dire
00:34:54que ça a tué
00:34:54pas mal de monde
00:34:55a priori
00:34:56parce que quand vous tirez
00:34:56de la bombe d'idée laser
00:34:57ou du missile de croisière
00:34:58c'est autre chose
00:34:59qu'une balle de neuf parabellum
00:35:00et je dis
00:35:01bravo à François Hollande
00:35:02et si on accepte
00:35:04les opérations homo
00:35:05et moi je les accepte
00:35:06je ne vois pas pourquoi
00:35:07on n'accepterait pas
00:35:08la peine de mort
00:35:08Il faut expliquer aux gens
00:35:09ce que ça veut dire
00:35:09C'est-à-dire qu'on liquide les gens
00:35:11le président dit
00:35:12lui, lui, lui
00:35:13vous me les liquidez
00:35:14Alors moi je trouve
00:35:16la concomitance
00:35:17des informations intéressantes
00:35:19c'est-à-dire
00:35:19là où Israël vote une loi
00:35:21pour rétablir la peine de mort
00:35:23pour les terroristes
00:35:24nous
00:35:24le seul terroriste
00:35:26encore vivant
00:35:27puisqu'il n'a pas fait sauter
00:35:28sa ceinture d'explosif
00:35:30et qui est dans une prison
00:35:31avec un ordinateur
00:35:32et une clé USB
00:35:33Salah Abdeslam
00:35:34lui
00:35:35il propose
00:35:37une justice
00:35:38réparatrice
00:35:38ou réparative
00:35:39alors vous voyez
00:35:40le télescopage
00:35:41alors la peine de mort
00:35:43c'est un vrai sujet
00:35:44pour les terroristes
00:35:45je suis d'accord
00:35:45mais sur la justice
00:35:47réparative
00:35:48restaurative
00:35:49il y a les trois mots
00:35:53restaurative
00:35:53restauratrice
00:35:54réparatrice
00:35:55il y en a trois
00:35:56en fait l'idée
00:35:57c'est que
00:35:57le criminel
00:35:59puisse aller
00:36:00discuter
00:36:01avec un intermédiaire
00:36:02avec les victimes
00:36:03ou les représentants
00:36:03des victimes
00:36:04je veux dire
00:36:04l'acte de terrorisme
00:36:07ceux qui sont morts
00:36:08au Bataclan
00:36:09ou aux terrasses
00:36:10des cafés
00:36:10ou autour du stade
00:36:12de France
00:36:12ils ne sont pas morts
00:36:14assassinés par un criminel
00:36:15de droit commun
00:36:16ils sont morts
00:36:17assassinés par un terroriste
00:36:19dont l'idéologie
00:36:20ne peut pas convoquer
00:36:22le pardon
00:36:22on en parle dans un instant
00:36:24donc ne peut pas convoquer
00:36:24le discussion
00:36:25les amis
00:36:25on en parle dans un instant
00:36:26ne bougez pas en attendant
00:36:27petite respiration
00:36:28avec si vous étiez ministre
00:36:30les vraies voix sud radio
00:36:32si j'étais ministre
00:36:34qu'est-ce que je vais devenir
00:36:35je suis ministre
00:36:36je ne sais rien faire
00:36:37et si donc vous étiez ministre
00:36:39mais ministre de l'intérieur
00:36:40ce qui est le cas
00:36:42d'Olivier Dagen
00:36:42qui nous appelle aujourd'hui
00:36:44bonsoir monsieur le ministre
00:36:45bonsoir
00:36:47bonsoir
00:36:49bonsoir les vraies voix
00:36:50il a eu un temps
00:36:51en disant c'est à moi
00:36:51qu'on parle monsieur le ministre
00:36:52bah oui
00:36:53Olivier vous êtes
00:36:55le ministre de cette minute
00:36:56alors j'ai envie de vous dire
00:36:57quelle serait
00:36:58si vous étiez ministre de l'intérieur
00:37:00votre première proposition
00:37:01oui oui
00:37:04alors déjà
00:37:04c'est pas le titre
00:37:05ni la fonction
00:37:05qui font les compétences
00:37:07donc on peut
00:37:07on peut être simple
00:37:08et efficace
00:37:09absolument
00:37:10effectivement
00:37:11dans un autre contexte
00:37:13que celui que vous avez
00:37:13évoqué tout à l'heure
00:37:15à l'antenne
00:37:16pour les attentats
00:37:17j'ai entendu dire
00:37:18de mon côté
00:37:19que dans certaines manifestations
00:37:20il y avait des fonctionnaires
00:37:21de police
00:37:22d'autres services
00:37:23que ceux dédiés au MO
00:37:25le maintien de l'ordre
00:37:26qui avaient été mis à contribution
00:37:28et le souci
00:37:30c'est que ces personnels
00:37:31je ne suis pas certain du tout
00:37:32qu'ils sachent utiliser
00:37:34les matériels
00:37:35le bâton télescopique
00:37:36par exemple
00:37:37qui demande une habilitation
00:37:38et je pense que donc
00:37:40renforcer la formation
00:37:41des personnels
00:37:42qui interviennent
00:37:43sur la voie publique
00:37:44notamment en maintien de l'ordre
00:37:45ça pourrait éviter
00:37:46des dérives
00:37:47qui portent
00:37:48aussi bien préjudice
00:37:49aux fonctionnaires
00:37:51de police
00:37:51qu'à la bonne gestion
00:37:53de la situation
00:37:53jusqu'à son apaisement
00:37:55qu'est-ce que vous en pensez ?
00:37:57C'est un vrai sujet
00:37:58Écoutez
00:37:59après quand il faut du renfort
00:38:00peut-être que
00:38:02c'était le cas aussi
00:38:03à ce moment-là
00:38:04non ?
00:38:05Oui
00:38:05certes il faut du renfort
00:38:07mais si vous mettez
00:38:08n'importe qui
00:38:09n'importe où
00:38:09ça va pas
00:38:11ça va pas
00:38:12il va forcément
00:38:13y avoir des difficultés
00:38:14En tout cas
00:38:15vous vous dites
00:38:16renforcer effectivement
00:38:17les effectifs
00:38:18sur les unités
00:38:19de voie publique
00:38:20pour le maintien de l'ordre
00:38:21voilà
00:38:21c'est votre
00:38:22Non non
00:38:23Formation
00:38:24Je me suis mal
00:38:26d'exprimer
00:38:26c'est courant
00:38:27pour un ministre
00:38:27renforcer
00:38:29la formation
00:38:32des personnels
00:38:33qui interviennent
00:38:33sur la voie publique
00:38:34D'accord
00:38:34ok très bien
00:38:35c'est une très bonne mesure
00:38:37moi je dis
00:38:37tout le monde vote à main
00:38:38je vote
00:38:39Adopté monsieur le ministre
00:38:42Exactement
00:38:43c'est adopté
00:38:44merci en tout cas
00:38:45Olivier
00:38:45d'avoir accepté
00:38:46d'endosser ce rôle
00:38:48à très bientôt
00:38:48Vous restez avec nous
00:38:49dans un instant
00:38:50le coup de gueule
00:38:50de Philippe David
00:38:51Pour certains
00:38:52les attentats terroristes
00:38:54ne sont pas si graves
00:38:55que ça manifestement
00:38:56ils choisissent vraiment
00:38:57bien leur moment
00:38:57pour faire leurs remarques
00:38:58Et dans un instant
00:39:00tout de suite
00:39:00là maintenant ?
00:39:01Et bien tout de suite
00:39:01les incontournables
00:39:02de la gestion de patrimoine
00:39:03avec Thomas Binet
00:39:04et on revient
00:39:04dans un instant
00:39:05à tout de suite
00:39:05Altaprofi
00:39:07assurance vie
00:39:07retraite immobilier
00:39:09le meilleur
00:39:09de l'épargne en ligne
00:39:10depuis plus de 25 ans
00:39:12le conseil en plus
00:39:13présente
00:39:14Sud Radio
00:39:17les incontournables
00:39:18de la gestion de patrimoine
00:39:20Thomas Binet
00:39:21Nous vous retrouvons
00:39:22comme tous les jeudis soir
00:39:23avec notre consultante
00:39:24Catherine Baudenot
00:39:25directrice marketing
00:39:26offre et communication
00:39:27chez Altaprofi
00:39:29pour parler
00:39:29gestion de patrimoine
00:39:30Bonsoir Catherine
00:39:31Bonsoir Thomas
00:39:32On va parler aujourd'hui
00:39:34Catherine
00:39:34de placement
00:39:35et de fiscalité
00:39:36Réduire ses impôts
00:39:37c'est aussi possible
00:39:38par le choix
00:39:39de ses placements
00:39:39Mais alors pourquoi
00:39:40l'Etat met-il en place
00:39:42ses avantages
00:39:43et à quoi servent-ils
00:39:44vraiment ?
00:39:44Alors Catherine
00:39:45ma première question
00:39:46Dites-nous
00:39:47pourquoi l'Etat
00:39:47nous permet-il
00:39:48de réduire nos impôts
00:39:49grâce à certains placements ?
00:39:51Parce qu'en fait
00:39:51c'est un levier d'action
00:39:53L'Etat il utilise
00:39:54la fiscalité
00:39:55pour orienter
00:39:56l'épargne des Français
00:39:57vers des secteurs
00:39:58qui ont besoin
00:39:59de financement
00:39:59en échange
00:40:00d'une prise de risque
00:40:01ou d'une contrainte
00:40:03notamment sur la gestion
00:40:04l'investisseur
00:40:05va recevoir
00:40:06une carotte fiscale
00:40:07donc on parle vraiment
00:40:08d'incitation
00:40:09Alors vous avez des exemples
00:40:10concrets à nous proposer ?
00:40:12Oui on peut parler des FIP
00:40:14les fonds d'investissement
00:40:15de proximité
00:40:16ou les FCPI
00:40:17les fonds communs
00:40:18de placement
00:40:19dans l'innovation
00:40:19leur objectif c'est quoi ?
00:40:21C'est d'orienter
00:40:22l'épargne
00:40:23vers les PME
00:40:24locale
00:40:25ou innovante
00:40:25et en contrepartie
00:40:27on va avoir
00:40:27une réduction d'impôt
00:40:29qui a varié
00:40:30selon les années
00:40:30entre 18 et 25%
00:40:32et qui peut aller
00:40:33jusqu'à 30%
00:40:34On peut aussi citer
00:40:35le plan
00:40:35épargne-retraite
00:40:37le fameux PER
00:40:37il va permettre
00:40:39de réduire
00:40:40de déduire
00:40:41de ses revenus
00:40:42les sommes qui sont versées
00:40:43Pourquoi ?
00:40:44Parce qu'on cherche
00:40:44à inciter les Français
00:40:46à préparer leur retraite
00:40:47et on peut encore citer
00:40:49dans le passé
00:40:50des dispositifs immobiliers
00:40:51comme le PINEL
00:40:52l'objectif c'était
00:40:53de soutenir
00:40:54la construction
00:40:54de logements neufs
00:40:55Si je vous comprends bien
00:40:56derrière l'avantage fiscal
00:40:58il y a un objectif
00:40:59de politique publique en fait
00:41:00Exactement
00:41:00c'est vraiment
00:41:01la logique
00:41:02d'épargne utile
00:41:03on cherche à soutenir
00:41:05l'économie
00:41:06l'emploi
00:41:06la transition écologique
00:41:07la préparation
00:41:08de la retraite
00:41:09etc
00:41:09Du coup si les règles
00:41:11changent demain
00:41:12pour une raison
00:41:12ou une autre
00:41:13est-ce que ça veut dire
00:41:14que ça va impacter
00:41:14les gens
00:41:15qui ont déjà investi ?
00:41:16C'est une très bonne question
00:41:17En fait en France
00:41:19on a une règle
00:41:20qui est celle
00:41:20de la non-rétroactivité
00:41:22fiscale
00:41:22Donc un changement
00:41:23de loi
00:41:24ne peut pas modifier
00:41:25des avantages
00:41:26accordés
00:41:27à un investissement
00:41:28passé
00:41:28Donc si par exemple
00:41:30vous avez souscrit
00:41:30un contrat
00:41:31qui bénéficie
00:41:32d'une réduction
00:41:33d'impôt
00:41:33vous garderez ce droit
00:41:34jusqu'à la fin
00:41:35du contrat
00:41:36même si le dispositif
00:41:37est modifié
00:41:38pour de nouvelles
00:41:39souscriptions
00:41:40Donc c'est vraiment
00:41:41une garantie
00:41:41pour les épargnants
00:41:42Du coup on peut
00:41:43investir sereinement
00:41:44sans crainte
00:41:44que tout change
00:41:45du jour au lendemain
00:41:46c'est bien ça ?
00:41:46Oui exactement
00:41:47La fiscalité peut évoluer
00:41:49pour l'avenir
00:41:49mais ne sera pas
00:41:50rétroactive
00:41:51C'est vraiment
00:41:52C'est vraiment une question
00:41:52de confiance
00:41:52pour l'épargnant
00:41:54Et puis c'est très important
00:41:55Donc du coup
00:41:56si on se place
00:41:56du côté de l'épargnant
00:41:57est-ce toujours
00:41:58une bonne affaire ?
00:41:59Ça dépend
00:42:00Pas toujours
00:42:01Il faut regarder
00:42:02vraiment au cas par cas
00:42:03Il faut bien comprendre
00:42:04qu'une réduction
00:42:05d'impôt
00:42:06vient en contrepartie
00:42:07de quelque chose
00:42:08Quand vous investissez
00:42:09dans un FCPI
00:42:10ou un FIP
00:42:11dont je parlais tout à l'heure
00:42:12vous aidez
00:42:13à financer
00:42:14des PME
00:42:14innovantes
00:42:15ou de proximité
00:42:16C'est un investissement
00:42:18qui peut être
00:42:18très performant
00:42:19mais il y a aussi
00:42:20un risque de perte
00:42:21en capital
00:42:22et en plus
00:42:23votre argent
00:42:23va être bloqué
00:42:24sur plusieurs années
00:42:25de 6 à 9 ans
00:42:26selon les produits
00:42:28Donc c'est en contrepartie
00:42:29de ça
00:42:30que vous aurez
00:42:30une réduction d'impôt
00:42:31qui cette année
00:42:32est de 25%
00:42:33et peut aller jusqu'à 30%
00:42:34pour certains produits
00:42:35Sur le PER
00:42:37le plan épargne-retraite
00:42:38même chose
00:42:39votre argent
00:42:39est bloqué
00:42:40jusqu'à la retraite
00:42:41C'est en contrepartie
00:42:42de cette contrainte-là
00:42:43que vous pouvez bénéficier
00:42:44d'une réduction d'impôt
00:42:46Alors du coup
00:42:47on va dire
00:42:48de façon différente
00:42:49une carotte fiscale
00:42:50a toujours un objectif
00:42:51et des contreparties
00:42:52normalement Catherine
00:42:53Alors
00:42:53que doit retenir
00:42:55l'auditeur
00:42:55qui nous écoute
00:42:56ce soir
00:42:56et qui se dit
00:42:57tiens
00:42:57je vais réduire mes impôts
00:42:58avec ce type de placement
00:42:59Trois points à retenir
00:43:01pour moi
00:43:02D'abord
00:43:02on n'investit jamais
00:43:03uniquement
00:43:04pour réduire ses impôts
00:43:06ça ne doit pas être
00:43:07une fin en soi
00:43:08c'est vraiment un bonus
00:43:09Le deuxième point
00:43:11c'est qu'il faut absolument
00:43:12comprendre la contrepartie
00:43:13quel est le risque
00:43:14est-ce qu'il y a un blocage
00:43:15des sommes investies
00:43:16est-ce qu'il y a des contraintes
00:43:17de gestion
00:43:17Et le troisième point
00:43:19c'est qu'il faut toujours
00:43:20diversifier
00:43:21donc ne pas mettre
00:43:22tout son argent
00:43:22dans un dispositif
00:43:24défiscalisant
00:43:25mais vraiment l'intégrer
00:43:26dans une stratégie
00:43:27patrimoniale globale
00:43:28Merci Catherine
00:43:29pour votre éclairage
00:43:30et je vous donne rendez-vous
00:43:31jeudi prochain
00:43:32pour un autre numéro
00:43:33d'Osez Investir
00:43:33les incontournables
00:43:34de la gestion de patrimoine
00:43:35et pour ce qui me concerne
00:43:36je vous retrouve dimanche matin
00:43:38à 9h25
00:43:38dans la matinale week-end
00:43:40Sud Radio
00:43:41les incontournables
00:43:42de la gestion de patrimoine
00:43:44Thomas Binet
00:43:45avec Alta Profit
00:43:47Assurance Vie
00:43:48Retraite Immobilier
00:43:49le meilleur de l'épargne en ligne
00:43:51depuis plus de 25 ans
00:43:53le conseil en plus
00:43:54Sud Radio
00:43:56Parlons Vrai
00:43:57Sud Radio
00:43:58Parlons Vrai
00:43:59Les vrais voix Sud Radio
00:44:0118h-20h
00:44:03Cécile Dominibus
00:44:04Philippe David
00:44:05J'allais dire un truc
00:44:07hyper intéressant
00:44:08on m'a coupé
00:44:08dans mon élan
00:44:10alors que je voulais
00:44:11vous offrir
00:44:11un très joli cadeau
00:44:13et c'est pour vous
00:44:15le moment de jouer
00:44:16avec Sud Radio
00:44:16pour gagner un appareil
00:44:17à fondu
00:44:18d'une valeur
00:44:19de 150 euros
00:44:20Je fais des chants
00:44:25ou trichés
00:44:25en la montagne
00:44:26Vous faites très bien
00:44:27de la marque
00:44:29Fondue Simo
00:44:30alors vous allez pouvoir
00:44:31déguster en famille
00:44:32entre amis
00:44:32et explorer des possibilités
00:44:33de fondu réinventé
00:44:34un appareil révolutionnaire
00:44:35me dit-on
00:44:36et vous allez pouvoir
00:44:37partager cette fondue
00:44:38au bouillon
00:44:39au fromage
00:44:39ou au chocolat
00:44:40Vous préférez quoi ?
00:44:41Fromage
00:44:42Fromage
00:44:42Et qui ?
00:44:45Moi toute
00:44:45Moi j'aime chocolat
00:44:47Fromage
00:44:48Viande
00:44:49Moi toute
00:44:50Tout en même temps
00:44:52Alors bien entendu
00:44:53les personnes qui sont présentes ici
00:44:55n'ont pas le droit de jouer
00:44:56Vous envoyez donc un SMS
00:44:58parce qu'elles n'ont pas le droit
00:44:59d'utiliser leur téléphone
00:44:59Voilà
00:45:00Vous envoyez un message
00:45:02par SMS
00:45:03Vous écrivez Sud
00:45:04S-U-D
00:45:05Vous l'envoyez au 7-20-18
00:45:077-20-18
00:45:08Et là on va manger
00:45:10déguster
00:45:10La fondue
00:45:11La fondue
00:45:12La fondue
00:45:12Et un qui devrait fondre
00:45:14un peu c'est Philippe David
00:45:15Allez tout de suite
00:45:16son coup de gueule
00:45:16Les vraies voix Sud Radio
00:45:18Pas content
00:45:19Pas content
00:45:20Le coup de gueule
00:45:21de Philippe David
00:45:22Pas content
00:45:23Comme d'habitude
00:45:24je vais remettre le clocher
00:45:25au milieu du village
00:45:26et même de plusieurs villages
00:45:27puisqu'il se trouve
00:45:28tant à Paris 16ème
00:45:29dans un studio de télévision
00:45:30que sur les réseaux sociaux
00:45:32Pourquoi ces différents endroits ?
00:45:34Parce que le relativisme
00:45:36concernant le terrorisme islamiste
00:45:37dont on commémore
00:45:38les 10 ans
00:45:39de la pire tragédie
00:45:40qu'a vécue la France
00:45:41au 21ème siècle
00:45:42laisse pantois
00:45:43On écoute ceci
00:45:44C'est-à-dire que
00:45:45si on déplaçait
00:45:46le sujet de la sécurité
00:45:47en disant
00:45:48en fait est-ce qu'être en sécurité
00:45:49c'est pas faire en sorte
00:45:50que quand on boit de l'eau
00:45:51au robinet
00:45:51il n'y ait pas de pesticides
00:45:52il n'y ait pas de polluants éternels
00:45:53que quand on sort dans les villes
00:45:55en fait on ne meurt pas
00:45:56de la pollution de l'air
00:45:57de maladies cardiovasculaires
00:45:58je vous donne juste un chiffre
00:45:59pour étayer le propos
00:46:00le terrorisme islamiste
00:46:02entre 2012 et 2023
00:46:03ça fait 273 morts en France
00:46:05la pollution de l'air
00:46:06ça a fait entre 500 000
00:46:08et 1 million de morts
00:46:09en 10 ans
00:46:10sur la même période
00:46:11La personne que vous venez d'entendre
00:46:13est le militant écologiste Cyril Dion
00:46:15sur le plateau 2C dans l'air
00:46:16sur France Télévisions
00:46:17Alors tout d'abord
00:46:18comment comparer
00:46:19les morts du terrorisme
00:46:21et ceux de la pollution de l'air
00:46:22surtout en donnant des chiffres
00:46:23totalement fantaisistes
00:46:25éprouvés par aucune étude
00:46:26scientifique sérieuse
00:46:27comment oser
00:46:29cette comparaison
00:46:29entre des personnes assassinées
00:46:31et la poudre de perlimpinpin
00:46:33balancée par ce militant écologiste
00:46:35sans être le moins du monde
00:46:36repris pour des chiffres
00:46:37abracadabrantesques
00:46:39pardon
00:46:39Mais ce n'est pas tout
00:46:41en termes de comparaison immonde
00:46:43d'autres se sont surpassés
00:46:44je pense par exemple
00:46:45au compte Twitter
00:46:46LeBonjourTristesse
00:46:47qui reprend un article
00:46:48relatant un accident de chasse
00:46:50pour le commenter par ces mots
00:46:51le saviez-vous
00:46:52les chasseurs ont tué
00:46:54plus de personnes
00:46:54que les attentats terroristes
00:46:56depuis l'an 2000 en France
00:46:57autre relativisme immonde
00:46:59qui ose comparer
00:47:00des morts d'accidents
00:47:01plus tragiques
00:47:02les uns que les autres
00:47:03et des personnes
00:47:04sciemment séblées
00:47:05par des rafales de Kalachnikov
00:47:06ou un camion
00:47:07lancé à grande vitesse
00:47:08pour semer la mort
00:47:09comme chez les spectateurs
00:47:10du feu d'artifice
00:47:11de Nice
00:47:12le 14 juillet
00:47:13il fallait oser
00:47:14poster ça
00:47:15à trois jours
00:47:16dès 10 ans
00:47:16du 13 novembre
00:47:17j'arrêterai là
00:47:18le musée des horreurs
00:47:19même si j'en ai lu d'autres
00:47:20mais cette manière
00:47:21de minimiser les morts
00:47:23du terrorisme islamiste
00:47:24en faisant ces raccourcis
00:47:25plus que douteux
00:47:26et symptomatique
00:47:27d'une époque
00:47:28dans laquelle
00:47:29le sens de la mesure
00:47:30a disparu
00:47:30mais comme la décence
00:47:32a également disparu
00:47:33on peut se permettre
00:47:34ce type de comparaison
00:47:35à proximité
00:47:36d'un anniversaire
00:47:37dont la France
00:47:38et les français
00:47:38ne se sont toujours parmis
00:47:40une manière feutrée
00:47:41de piétiner
00:47:42les sépultures
00:47:42des victimes
00:47:43et la peine
00:47:44de leur famille
00:47:44tout en passant
00:47:45le message
00:47:46que finalement
00:47:46vu le nombre
00:47:47de victimes
00:47:48les attentats islamistes
00:47:49ne sont pas si graves
00:47:50que ça
00:47:51dégueulasse
00:47:52et ignoble
00:47:53et bien écoutez
00:47:55c'est pas mal
00:47:56c'est pas mal
00:47:57alors je voudrais
00:47:57quand même citer
00:47:58le personnage
00:47:59qui se drape
00:48:01dans la toge
00:48:03du scientifique
00:48:03c'est monsieur
00:48:04Cyril Dion
00:48:04qui ne l'ont pas
00:48:05le frère de la chanteuse
00:48:06qui est un scientifique
00:48:08écologiste
00:48:09militant
00:48:10qui a osé
00:48:11cette comparaison
00:48:12funeste
00:48:12et dégueulasse
00:48:13parce qu'on peut même
00:48:14lui dire
00:48:15qu'il y a plus de morts
00:48:16dans l'accident de voiture
00:48:17que Hiroshima
00:48:18a fait plus de morts
00:48:19donc le nucléaire
00:48:19mais les accidents de voiture
00:48:21tue plus de morts
00:48:21que le 11 septembre
00:48:22et qu'en France
00:48:23que le 11 septembre
00:48:23que le nucléaire
00:48:25est plus dangereux
00:48:26que les islamistes
00:48:26pour un scientifique
00:48:28pardonnez-moi
00:48:28c'est minable
00:48:29c'est au-delà
00:48:30d'où ce qu'on veut
00:48:31mais je voudrais aussi
00:48:32vous dire une chose
00:48:33qui m'a frappé
00:48:34c'est que notre consoeur
00:48:36Caroline Roux
00:48:37qui interroge
00:48:38ne reprend même pas
00:48:39alors non seulement
00:48:40elle reprend pas
00:48:41elle reprend un petit peu
00:48:42en disant
00:48:42enfin quand même
00:48:43la France a été
00:48:45heurtée
00:48:46par les attentats islamistes
00:48:48heurtée
00:48:49mais non
00:48:50enfin le meurtrier
00:48:51frappé
00:48:52traumatisé
00:48:54traumatisé
00:48:55mais même heurté
00:48:56si vous voulez
00:48:56le mot ne me plaît pas
00:48:57donc dans cette séquence
00:48:59je veux dire
00:49:00je me mets à la place
00:49:01des familles
00:49:01des victimes
00:49:02du Bataclan
00:49:03des terrasses de café
00:49:04et du Stade de France
00:49:05ils ont dû
00:49:07en pleurer de colère
00:49:08voilà
00:49:09non mais moi
00:49:09j'ai envie de dire
00:49:10si on
00:49:11si on accuse
00:49:13et peut-être
00:49:14à bon escient
00:49:15un député
00:49:16d'où qu'ils viennent
00:49:17de critiquer
00:49:18les hurlements
00:49:19d'une autre députée
00:49:20qu'on taxe ça
00:49:21de sexisme
00:49:23de sexisme
00:49:23enfin j'ai envie de dire
00:49:26on devrait
00:49:26sanctionner
00:49:28monsieur Dion
00:49:28enfin on devrait
00:49:29très clairement
00:49:30parce que là pour le coup
00:49:31on est dans une forme
00:49:32de relativisme
00:49:33mais totalement
00:49:34clairement
00:49:34j'ai même envie de dire
00:49:36de révisionnisme
00:49:38de ce que sont
00:49:39les attentats
00:49:41les attentats islamiques
00:49:43qui ont
00:49:45oui
00:49:45qui ont
00:49:46frappé
00:49:47et qui ont
00:49:48meurtri
00:49:49traumatisé
00:49:50la France
00:49:51et nous en sommes
00:49:52autour de cette table
00:49:52donc
00:49:53on ne devrait pas
00:49:54laisser passer ça
00:49:55on ne devrait pas
00:49:56laisser passer ça
00:49:57ici
00:49:58et au-delà d'ici
00:50:00évidemment
00:50:00partout ailleurs
00:50:01merci beaucoup
00:50:03Philippe David
00:50:04ce coup de gueule
00:50:04a retrouvé bien entendu
00:50:05sur un petit peu partout
00:50:06sur notre plateforme
00:50:07et bien entendu
00:50:08en podcast
00:50:10vous voulez commenter
00:50:12vous êtes les bienvenus
00:50:14le 0826 300 300
00:50:16et on va revenir
00:50:16sur cette information
00:50:17en pleine commémoration
00:50:18des attentats
00:50:19les terroristes
00:50:20du 13 novembre
00:50:21dont seul
00:50:22le seul vivant
00:50:23Salah Abdeslam
00:50:24a de nouveau
00:50:26été mis en examen
00:50:27et dit vouloir
00:50:27rencontrer
00:50:28ces victimes
00:50:30avec cette question du jour
00:50:31Philippe
00:50:31oui croyez-vous
00:50:32à la demande
00:50:33de justice restaurative
00:50:34de Salah Abdeslam
00:50:35alors la justice restaurative
00:50:37c'est rentrer en contact
00:50:37avec les victimes
00:50:38ou leur famille
00:50:39pour aider à leur reconstruction
00:50:40pour le moment
00:50:41vous dites non
00:50:41à 97%
00:50:43alors moi permettez-moi
00:50:44de vous dire
00:50:44que je ne crois pas
00:50:45une seconde
00:50:46à la justice restaurative
00:50:48dans ce cas de figure
00:50:49on n'en parle
00:50:49dans un instant
00:50:50soyez les bienvenus
00:50:50on est ensemble
00:50:51jusqu'à 19h30
00:50:52sud radio
00:50:53sud radio
00:50:54parlons vrai
00:50:55parlons vrai
00:50:55sud radio
00:50:56les vrais voix
00:50:57sud radio
00:50:5718h-20h
00:50:59Cécile Dominibus
00:51:00Philippe David
00:51:01avec Eric Revelle
00:51:03ce soir
00:51:03et Sébastien Ménard
00:51:04Philippe David
00:51:05bien entendu
00:51:06et visiblement
00:51:08ça cartonne
00:51:09le jeu là
00:51:09il y a du monde
00:51:11il y a des
00:51:13et ben vous savez quoi
00:51:14je vais en remettre
00:51:14une petite couche
00:51:15parce qu'on me dit
00:51:16oui mais il y a quand même
00:51:17beaucoup de gens
00:51:17qui envoient des textos
00:51:18et ben tant mieux
00:51:18et ben je vais recommencer
00:51:19vous allez voir
00:51:20puisque vous allez pouvoir
00:51:22vous faire offrir
00:51:24ou pour vous
00:51:25gagner un appareil
00:51:26à fondue
00:51:26d'une valeur
00:51:27de 150 euros
00:51:28de la marque
00:51:28fondue Simo
00:51:29alors là
00:51:30si on n'est pas au top
00:51:31de la fondue
00:51:31moi je n'y connais rien
00:51:32vous me faisiez là
00:51:33tout à l'heure
00:51:33vous faisiez quoi
00:51:34tout à l'heure
00:51:34sur la fondue
00:51:35le petit bruit
00:51:36c'était quoi
00:51:37il y a un fromage
00:51:43pour la fondue
00:51:44qui qualifie parfaitement
00:51:45les vrais voix du jour
00:51:46allez-y
00:51:46beau fort
00:51:47j'ai rien compris
00:51:49nous sommes bons et forts
00:51:52voilà ce que ça voulait dire
00:51:53mon dieu
00:51:54alors que j'allais annoncer
00:51:55un truc de dingue
00:51:56puisqu'on vous offre
00:51:58ce très joli cadeau
00:51:59c'est une belle
00:52:01un bel appareil à fondue
00:52:03ça s'appelle
00:52:03fondue Simo
00:52:04c'est hyper intéressant
00:52:05et ici hyper bon
00:52:06vous allez voir
00:52:07donc vous envoyez
00:52:07un petit sms
00:52:08à sud
00:52:09sud
00:52:10ou 72018
00:52:11et là
00:52:12là j'ai envie de dire
00:52:13c'est noël quoi
00:52:14voilà c'est ça
00:52:15allez tout de suite
00:52:16la question en plus
00:52:17on a une personne
00:52:19qui essaie d'accéder
00:52:19à l'éducation
00:52:20on a une personne
00:52:21qui par ailleurs
00:52:21a présenté des excuses
00:52:23au parti civil
00:52:24lors de son procès
00:52:25ce qui est quand même
00:52:26suffisamment rare
00:52:26pour être souligné
00:52:27ce qui était tout à fait
00:52:28inespéré
00:52:29et une personne aussi
00:52:30qui potentiellement
00:52:31aimerait pouvoir
00:52:32expliquer un peu
00:52:34la situation
00:52:35et peut-être discuter
00:52:36ouvrir une porte
00:52:37au parti civil
00:52:40si toutefois
00:52:40celle-ci le souhaite
00:52:41pour pouvoir évoquer
00:52:43la détention
00:52:44et évoquer ce procès-là
00:52:45il vous l'exprime ça
00:52:46il vous le dit
00:52:47je voudrais entrer
00:52:48en contact
00:52:48avec les partis civils
00:52:49c'est exprimé
00:52:50et ça a été aussi
00:52:51une demande
00:52:51qui a été exprimée
00:52:52par certaines parties
00:52:53civiles
00:52:53de pouvoir
00:52:53entrer en contact
00:52:54avec lui
00:52:55c'est vraiment
00:52:56des principes
00:52:56de justice restaurative
00:52:57où en fait
00:52:59les personnes
00:52:59qui sont mises en cause
00:53:00et les personnes
00:53:00qui ont été victimes
00:53:01des infractions
00:53:02arrivent à dépasser
00:53:03quelque chose
00:53:04pour essayer
00:53:05de viser
00:53:05et je sais qu'on en est
00:53:06encore loin
00:53:07mais viser
00:53:07un apaisement social
00:53:08Alors la personne
00:53:13dont elle parlait
00:53:14c'est Georges Saline
00:53:15qui est le père
00:53:16de Lola
00:53:16tué au Bataclan
00:53:18qui effectivement
00:53:18a fait une tentative
00:53:19de rencontrer
00:53:20Abdeslam
00:53:22à la prison
00:53:23il n'a pas pu le faire
00:53:24mais en tout cas
00:53:25voilà
00:53:25il a envie
00:53:26de rencontrer
00:53:27de rencontrer
00:53:28le terroriste
00:53:28et de discuter
00:53:29avec lui
00:53:30et qu'est-ce que
00:53:31vous en pensez
00:53:31qu'est-ce que
00:53:32vous pensez
00:53:33est-ce qu'on peut
00:53:34imaginer
00:53:35que
00:53:35Salah Abdeslam
00:53:37alors que
00:53:38là il passe
00:53:39en garde à vue
00:53:40pour avoir
00:53:40des contenus
00:53:41terroristes
00:53:42soyons clairs
00:53:43dans son ordinateur
00:53:44envie de se dire
00:53:45j'ai envie de parler
00:53:46aux parents des victimes
00:53:47Vous avez dit
00:53:48quelque chose
00:53:48de très juste
00:53:49Cécile
00:53:49au moment
00:53:50où on apprend
00:53:51qu'il continue
00:53:51de se réalégaliser
00:53:52avec des clés USB
00:53:53dans sa cellule
00:53:54il veut nous faire croire
00:53:56qu'il aimerait
00:53:57rentrer en contact
00:53:58avec les gens
00:53:59qu'il a fait
00:54:00assassiner
00:54:01dans lui
00:54:01et son commando
00:54:03enfin c'est
00:54:05d'une perversité
00:54:06pardonnez-moi
00:54:06totale
00:54:07alors maintenant
00:54:07qu'un père
00:54:08un frère
00:54:09une sœur
00:54:10peut-être pour
00:54:11définitivement
00:54:11faire son deuil
00:54:12et besoin
00:54:13de voir en face
00:54:14le bourreau
00:54:16je pense que
00:54:18des psychanalystes
00:54:19ou des psychiatres
00:54:19pourraient expliquer
00:54:20tout ça
00:54:20mais la démarche
00:54:22même je la trouve
00:54:23perverse
00:54:23voilà puis juste
00:54:24pour Philippe David
00:54:25vous avez raison
00:54:27il vaut mieux être
00:54:27beau fort
00:54:28que minstère
00:54:29pour l'odeur
00:54:29pardon
00:54:30c'est absolument
00:54:31rien à voir
00:54:32avec le sujet
00:54:34qui est plutôt grave
00:54:35Sébastien Ménard
00:54:37non moi je vais rester
00:54:37cohérent avec ce que
00:54:39je dis depuis le début
00:54:39de cette émission
00:54:40je souhaiterais pour
00:54:41les terroristes
00:54:43une juridiction exceptionnelle
00:54:45donc des mesures
00:54:46exceptionnelles
00:54:46donc un cadre
00:54:47j'ai envie de dire
00:54:48juridique
00:54:49judiciaire
00:54:50exceptionnel
00:54:51lors des procès
00:54:52des juridictions exceptionnelles
00:54:54mais vous voulez dire
00:54:54des sanctions
00:54:55et donc
00:54:55et avec évidemment
00:54:56des sanctions exceptionnelles
00:54:57et donc les mesures
00:54:58type justice
00:55:00restaurative
00:55:01etc.
00:55:01ne seraient pas
00:55:02entre guillemets
00:55:03possibles
00:55:04dans ces cas là
00:55:05enfin voilà
00:55:05oui par exemple
00:55:06moi pour moi
00:55:07en fait
00:55:07Abdel Slam
00:55:09n'est pas
00:55:10injusticiable
00:55:11comme les autres
00:55:11voilà
00:55:11il n'est pas
00:55:13un prévenu
00:55:15comme les autres
00:55:16donc
00:55:16il ne doit pas être
00:55:18traité de la même manière
00:55:18ce n'est pas possible
00:55:19donc pas de rédemption
00:55:20enfin moi je trouve
00:55:21que la période
00:55:22de l'avocate
00:55:23qui va sur les plateaux de télé
00:55:25en disant
00:55:25qu'il veut une justice
00:55:26restaurative
00:55:27j'appelle ça
00:55:28de la provocation
00:55:29mais la même avocate
00:55:30qui il y a 3 ans
00:55:30était sur les plateaux de télé
00:55:32en expliquant
00:55:33je cite
00:55:33que Salah Abdel Slam
00:55:35était quelqu'un
00:55:35de très humain
00:55:36avec qui on pouvait discuter
00:55:38je ne plaisante pas
00:55:39vous pouvez vérifier
00:55:40il y a les vidéos
00:55:41qui tournent
00:55:41alors si Salah Abdel Slam
00:55:43est très humain
00:55:44dans ces cas là
00:55:44tout le monde
00:55:45a un côté humain
00:55:46on peut y avoir
00:55:47Goring et Himmler
00:55:48aussi
00:55:50Hitler
00:55:51adorait sa chienne
00:55:52mais c'était
00:55:53une des pires
00:55:54ordures
00:55:55de l'humanité
00:55:55voilà
00:55:56et on est encore
00:55:58dans le relativisme
00:55:59le plus total
00:56:00mais le pire
00:56:01alors je me demande
00:56:02parce que
00:56:02vous savez que
00:56:03pour déradicaliser
00:56:04les gens en France
00:56:04on avait une méthode
00:56:05depuis une dizaine d'années
00:56:06avec plusieurs stages
00:56:07on va dire ça
00:56:08dont notamment un
00:56:09qui consistait
00:56:10accrochez-vous bien
00:56:11à caresser des hamsters
00:56:13alors je me demande
00:56:15comment on déradicalise
00:56:16quelqu'un
00:56:16qui veut tuer
00:56:17c'est une véritable info
00:56:19c'est une véritable info
00:56:20vous pouvez vérifier
00:56:21ah non mais attendez
00:56:21là je ne suis pas dans l'humour
00:56:23vous pouvez vérifier
00:56:23il y avait des méthodes
00:56:26de déradicalisation
00:56:27abracadabrantes
00:56:28qu'il y a une dizaine d'années
00:56:29j'ai fait une émission
00:56:30sur Sud Radio
00:56:30qui s'appelait
00:56:31Seul contre tous
00:56:31ou le grand référendum
00:56:32dans ce domaine
00:56:33où on faisait caresser
00:56:34des hamsters
00:56:35à des personnes radicalisées
00:56:36mais est-ce qu'on n'est pas
00:56:37dans le grand n'importe quoi
00:56:38alors maintenant
00:56:39si un père veut rencontrer
00:56:42Abdeslam
00:56:42et que Abdeslam
00:56:43veut le rencontrer
00:56:44on ne va pas interdire
00:56:45au père d'une victime
00:56:46de voir quelqu'un
00:56:46pour moi ça ne serait pas possible
00:56:47mais je suis tellement choqué
00:56:48que le timing tombe
00:56:50à ce moment-là
00:56:50que je suis dégoûté
00:56:52écoeuré
00:56:53outré
00:56:53on avait envie
00:56:55de parler à quelqu'un
00:56:57que vous connaissez tous
00:56:59qui s'appelle Gérald Kerziek
00:57:00qui est avec nous
00:57:01bonsoir Gérald Kerziek
00:57:02Merci d'avoir accepté
00:57:04notre invitation
00:57:05vous êtes médecin urgentiste
00:57:06et vous avez pris en charge
00:57:08les premières victimes
00:57:09du 13 novembre
00:57:10à l'hôtel Dieu
00:57:11et on avait envie
00:57:12de vous entendre
00:57:13pour comprendre
00:57:14ce qui arrive
00:57:15et comment on parvient
00:57:17si on parvient
00:57:18à effacer de son cerveau
00:57:19des événements
00:57:21tels que nous les avons vécus
00:57:22le 13 novembre 2015
00:57:24Alors non seulement
00:57:26on parvient à effacer
00:57:27mais c'est même
00:57:28un mécanisme de protection
00:57:29en fait neurologique
00:57:31les psychiatres
00:57:32nous on a pris en charge
00:57:33des victimes
00:57:33évidemment l'urgence
00:57:34elle est physique
00:57:35et puis après
00:57:36elle est psychique
00:57:36la particularité
00:57:37de l'hôtel Dieu
00:57:38c'est qu'on a
00:57:38des psychiatres
00:57:39qui gèrent
00:57:39les urgences
00:57:40médico-psychologiques
00:57:41et on voit
00:57:42quand il y a
00:57:43des phénomènes traumatiques
00:57:44mais c'est un peu
00:57:45la même chose
00:57:45quand il y a un viol
00:57:46quand il y a un traumatisme
00:57:47quand le stress
00:57:48est trop intense
00:57:49en fait le cerveau
00:57:51n'encode pas
00:57:52ne retient pas
00:57:53l'information
00:57:54de la même manière
00:57:55qu'un souvenir
00:57:55ça ne prend pas
00:57:56le même circuit
00:57:57dans le cerveau
00:57:58et donc on se retrouve
00:58:00avec ce qu'on appelle
00:58:00une dissociation
00:58:01et avec un souvenir
00:58:03qui est mis
00:58:03dans une case
00:58:04et avec une espèce
00:58:05d'oubli
00:58:05l'émotion est trop forte
00:58:07et du coup
00:58:08le cerveau un peu
00:58:09disjoncte
00:58:10le circuit normal
00:58:11de mémorisation
00:58:12donc ça permet
00:58:13j'allais dire
00:58:14de manière naturelle
00:58:15cette protection
00:58:16le problème
00:58:17c'est qu'il faut
00:58:18réassocier les choses
00:58:18dans un deuxième temps
00:58:19et ça c'est tout
00:58:20l'objectif
00:58:21de techniques
00:58:22comme le MDR
00:58:23on l'a tous vu
00:58:23vous savez avec le doigt
00:58:24ce système
00:58:25de mouvement Dieu
00:58:26qui permet justement
00:58:27de réassocier
00:58:28au niveau du cerveau
00:58:29et puis c'est tout
00:58:30le sujet
00:58:30de la prise en charge
00:58:31après psychologique
00:58:32mais très souvent
00:58:33et le 13 novembre
00:58:34on l'a vu
00:58:35il y a des gens
00:58:35qui étaient soudérés
00:58:36et qui étaient
00:58:37dans un état figé
00:58:38parce que c'était
00:58:40trop violent
00:58:41et à un moment donné
00:58:41une espèce de court circuit
00:58:42dans le cerveau
00:58:43mais est-ce que ça veut dire
00:58:44que du coup
00:58:45ça efface tout ?
00:58:47alors ça peut effacer
00:58:49un certain nombre
00:58:50de choses
00:58:50de souvenirs traumatiques
00:58:51alors le problème
00:58:52c'est que c'est
00:58:52une vraie dissociation
00:58:54donc il y a parfois
00:58:55un comportement
00:58:55qui n'est plus adapté
00:58:58et que tout l'objectif
00:58:59de la prise en charge
00:59:00du débriefing sur place
00:59:01alors sur place
00:59:03ou à l'hôpital
00:59:03parce que là sur place
00:59:04évidemment que le Bataclan
00:59:05c'était pas possible
00:59:06mais moi qui étais
00:59:07un des premiers intervenants
00:59:07sur Charlie Hebdo
00:59:08par exemple
00:59:09on avait fait déjà
00:59:10un premier débriefing
00:59:11en face
00:59:12vous voyez du lieu
00:59:13et puis sinon
00:59:14ça se fait à l'hôpital
00:59:15avec un débriefing
00:59:16dans la phase aiguë
00:59:17et puis après
00:59:18il y a la suite
00:59:18de la prise en charge
00:59:19médico-psychologique
00:59:20avec des psychiatres
00:59:21des psychologues
00:59:22pour pouvoir progressivement
00:59:24aller retrouver
00:59:25ces souvenirs
00:59:26et essayer
00:59:27de les déconnecter
00:59:28d'une émotion
00:59:29trop intense
00:59:29en tout cas
00:59:30de l'émotion
00:59:30trop intense
00:59:31qui a provoqué
00:59:32leur cloisonnement
00:59:33à l'intérieur du cerveau
00:59:34ça c'est des mécanismes
00:59:35neurobiologiques
00:59:36qu'on est en train
00:59:37de comprendre
00:59:37il y a même
00:59:38des médicaments
00:59:39qui sont en train
00:59:40d'être utilisés
00:59:41pour pouvoir
00:59:42il y a ce qu'on appelle
00:59:43la pilule de l'oubli
00:59:44par exemple
00:59:44qui est du propanolol
00:59:45qui est un médicament
00:59:46pour le coeur
00:59:46à l'origine
00:59:47mais on s'est aperçu
00:59:48qu'il avait un effet
00:59:49sur le cerveau
00:59:50là aussi
00:59:50pour pouvoir contrôler
00:59:51les émotions
00:59:52mais est-ce qu'il vaut mieux
00:59:53l'oublier
00:59:54ou il vaut mieux
00:59:55le traiter
00:59:56c'est-à-dire que
00:59:56l'affronter
00:59:57et est-ce qu'on peut
00:59:59vraiment totalement
01:00:00oublier un tel trauma
01:00:01l'oublier en phase aiguë
01:00:03parfois c'est le mécanisme
01:00:04salvateur
01:00:05c'est cette espèce
01:00:06de sadijoncte
01:00:08après tout l'enjeu
01:00:09c'est de pouvoir
01:00:10reconnecter
01:00:11de manière acceptable
01:00:12et de retrouver
01:00:12ce souvenir-là
01:00:13mais en fait
01:00:14on décide pas
01:00:15d'oublier
01:00:15on voit bien
01:00:16que c'est le cerveau
01:00:16qui de manière
01:00:17j'aime pas le mot inconscient
01:00:18parce que c'est associé
01:00:19à des choses
01:00:19qui sont pas
01:00:21de la neurobiologie
01:00:22qui sont dans la psychanalyse
01:00:23et on n'est pas
01:00:23dans la psychanalyse
01:00:24on est vraiment
01:00:25dans l'ordre
01:00:25de la biologie
01:00:26du physique
01:00:27au niveau du cerveau
01:00:29où on a ce mécanisme
01:00:30qui va aller
01:00:31mettre le souvenir
01:00:32trop important
01:00:33en termes d'émotions
01:00:33dans la mauvaise case
01:00:34et donc tout l'objectif
01:00:36de la rééducation psychique
01:00:37c'est de le remettre
01:00:38dans la bonne case
01:00:39Vous Gérald Kerziek
01:00:40vous étiez
01:00:41sur deux attentats
01:00:43différents
01:00:43vous avez vu
01:00:44des choses horribles
01:00:46comme la plupart
01:00:46des personnels
01:00:47de santé
01:00:48comment vous faites ?
01:00:51Alors moi j'étais pas
01:00:52au Bataclan
01:00:53parce que le Bataclan
01:00:53c'était encore autre chose
01:00:54on a accueilli
01:00:55les gens à l'hôpital
01:00:56donc on a une protection
01:00:56en fait de l'hôpital
01:00:57on a la douce blanche
01:00:58on n'était pas
01:01:00sur le lieu
01:01:01Charlie Hebdo
01:01:02c'était autre chose
01:01:03effectivement
01:01:03mais d'abord
01:01:05on est entraîné
01:01:06ensuite
01:01:07c'est des gens
01:01:07qu'on ne connait pas
01:01:08le fait d'être entraîné
01:01:10de se mettre
01:01:11en mode réflexe
01:01:12d'avoir des gens
01:01:13en face desquels
01:01:14on n'a pas
01:01:15d'émotions particulières
01:01:16parce qu'on ne les connait
01:01:17pas avant
01:01:17j'allais dire
01:01:18on ne les connait pas après
01:01:19donc on est purement
01:01:20dans la technique
01:01:20et puis la troisième chose
01:01:22qui protège un peu
01:01:23c'est qu'on a un certain
01:01:23de débriefing psychologique
01:01:25aussi
01:01:25qui nous permettent
01:01:26de discuter en équipe
01:01:28soit de manière structurée
01:01:29soit de manière
01:01:30beaucoup plus informelle
01:01:31mais ça
01:01:32ça n'a rien à voir
01:01:33et puis
01:01:33vous savez au Bataclan
01:01:34et tous les survivants
01:01:36le disent
01:01:37il y a la peur aussi
01:01:38et d'ailleurs
01:01:39les équipes d'intervention
01:01:40aussi
01:01:40il peut y avoir la peur
01:01:41et tout l'enjeu
01:01:42des équipes d'intervention
01:01:43c'est de dominer
01:01:43cette peur là
01:01:44et nous à l'hôpital
01:01:47on a eu un peu
01:01:47ce moment là
01:01:48parce qu'il y a eu
01:01:48je ne sais pas si vous vous rappelez
01:01:49il y a 10 ans
01:01:50mais il y a eu
01:01:50à un moment donné
01:01:51une suspicion
01:01:52que des terroristes
01:01:53étaient potentiellement
01:01:54dans Paris
01:01:54par exemple
01:01:55on a fermé l'hôpital
01:01:56pour pouvoir justement
01:01:58se protéger
01:01:59et on a pu toucher
01:02:00du doigt un peu
01:02:00ce sentiment de peur
01:02:01qui là
01:02:02change complètement la donne
01:02:03et on peut imaginer
01:02:04bien sûr l'horreur
01:02:05des gens qui ont vécu ça
01:02:06de l'intérieur
01:02:07merci beaucoup
01:02:08docteur Gérald Kerziek
01:02:09d'avoir accepté
01:02:10notre invitation
01:02:10médecin urgentiste
01:02:11en tout cas
01:02:12qu'on aime beaucoup
01:02:14et qui est toujours
01:02:14très très claire
01:02:15merci Gérald
01:02:17et puis Franck est avec nous
01:02:19d'abondance
01:02:21en Haute-Savoie
01:02:23c'est ça
01:02:23et Franck
01:02:25il nous appelle
01:02:25de Haute-Savoie
01:02:26et donc
01:02:26qu'est-ce qu'on fait
01:02:27au pays de la fondue
01:02:28c'est énorme
01:02:30c'est ça
01:02:30c'est la fondue
01:02:32avec l'abondance
01:02:32mais la dernière fois
01:02:34que vous avez mangé une fondue
01:02:35c'était quand Franck
01:02:36hier
01:02:36j'en mange régulièrement
01:02:39et ben voilà
01:02:40et ben vous allez encore en manger
01:02:41on est très heureux
01:02:43de vous offrir
01:02:44donc cette fondue
01:02:46d'une valeur de 150 euros
01:02:47de la marque Fondue
01:02:48Simo
01:02:49alors vous nous écoutez
01:02:50depuis longtemps
01:02:51Franck ?
01:02:52je vous écoute dans la voiture
01:02:53parce que je suis courtier en assurance
01:02:54et je branche tout le temps
01:02:56Radio Sud dans la voiture
01:02:58il est drôle Philippe David
01:02:59c'est la première fois
01:02:59que je réponds à SMS
01:03:01je tape à SMS
01:03:02ah bah vous ne l'avez pas écrit en voiture
01:03:04rassurez-moi Franck
01:03:05non non non je m'arrête là
01:03:06levez la main droite
01:03:07et dites je le jure
01:03:08je le jure
01:03:09ah d'accord
01:03:09ok très bien
01:03:10allez on vous l'offre ce cadeau
01:03:13et on est très heureux en tout cas
01:03:15de vous avoir eu en ligne
01:03:16merci en tout cas de votre fidélité
01:03:17bravo
01:03:17moi j'irais bien déguster une fondue
01:03:19chez Franck
01:03:19ça m'a donné faim
01:03:20on arrive
01:03:21ça m'a donné faim
01:03:22en plus il habite à abondance
01:03:24oui
01:03:24donc ça veut dire qu'on va manger
01:03:25comme des fous
01:03:26ah bah oui
01:03:26on ne va manquer de rien
01:03:28il y a une corde
01:03:29chez vous
01:03:29Franck
01:03:30Franck on prend le Trump 21h
01:03:32on arrive
01:03:32d'accord
01:03:34elle est en train de faire trop tard
01:03:35mimi pour manger
01:03:36oh arrêtez
01:03:37il n'y a pas d'heure
01:03:39pour se faire plaisir
01:03:39merci Franck
01:03:41merci beaucoup
01:03:42merci beaucoup
01:03:42Eric Revelle
01:03:43merci beaucoup Sébastien Médard
01:03:44vive le beaufort
01:03:45vive le beaufort
01:03:47exactement
01:03:47et dans un instant
01:03:48on va vous parler automobile
01:03:49et surtout de la marque
01:03:51merci à tous
01:03:51tant aimer des français
01:03:53la marque BMW
01:03:54incontournable
01:03:55avec son CEO
01:03:56Vincent Salim
01:03:57on sera avec nous
01:03:58dans quelques instants
01:03:59à tout de suite
01:03:59Sud Radio
01:04:01Sud Radio
01:04:01parlons vrai
01:04:02parlons vrai
01:04:03Sud Radio
01:04:03parlons vrai
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