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  • il y a 1 semaine
Ce mardi 4 novembre, Cyrille Collet, directeur de la gestion quantitative actions, CPR AM, et Wilfrid Galand, directeur stratégiste chez Montpensier Arbevel, se sont penchés sur l’augmentation moyenne de la productivité du travail aux États-Unis depuis 2019, estimée à 2,1 %, ainsi que la hausse du Kospi en 2025, évaluée à 76 %, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

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Transcription
00:00Il est 17h33, dans 3 minutes la clôture, on entre dans la data room.
00:11Les data valent de l'or, les marchés ouvrent ici leur plus grande boîte à bijoux,
00:15c'est la boîte à data, la data room, avant la clôture dans BFM Bourse.
00:18Wilfried et Cyril, êtes-vous prêts à ouvrir la boîte à data ?
00:21Nous sommes prêts.
00:23Vous avez chacun une minute, on va démarrer avec vous.
00:26Tiens Wilfried, votre chiffre ce soir, plus 2,1%.
00:29Oui, plus 2,1%, c'est la progression de la productivité du travail aux Etats-Unis depuis 2019.
00:37Ce qui est intéressant, c'est que c'est deux fois la progression qu'on avait entre 2010 et 2019 qui était à 0,9%.
00:44Donc ça veut dire qu'effectivement, on a cette hausse de productivité qu'on attendait
00:47et que le fameux effet Solo, dont on parle beaucoup en disant, mais finalement, on n'a pas,
00:52Robert Solo disait, la productivité, je la cherche, je vois les ordinateurs partout, sauf dans la productivité américaine.
00:59Là, on la voit véritablement qui se déploie d'abord avec le cloud, puis avec l'intelligence artificielle, avec les impacts qu'on a.
01:06On sait qu'on a aujourd'hui cette productivité qui est critique pour la croissance américaine,
01:11mais ça peut également avoir des impacts très forts sur l'emploi.
01:14Et c'est ça, effectivement, qu'on va suivre dans les mois et dans les semaines à venir.
01:17Cette data que vous proposez ce soir à nos auditeurs, téléspectateurs,
01:20la productivité américaine, donc qui est largement devant celle de l'Europe.
01:24Largement devant celle de l'Europe.
01:25On peut pas être deux fois celle de l'Europe.
01:27Bon, on est resté un peu au 20e siècle encore pour l'instant en Europe en matière de productivité.
01:31À vous, Cyril, votre chiffre ce soir, plus 76%.
01:35Oui, c'est la performance du COSPI depuis le début de l'année.
01:40Donc le COSPI, c'est l'indice de Corée du Sud.
01:42Et donc, pourquoi ?
01:43Nouveau président, grosse importance du pays dans la construction navale qui est réaffirmée face aux Etats-Unis.
01:51Des connectivités en Asie ou avec le nouveau chantier Nvidia Samsung Hyundai.
01:55Donc, une volonté de faire jouer un rôle dans la tech à ce pays en Asie.
01:59Et surtout, un gros changement dans la gouvernance.
02:02Avant, il y avait énormément de participation croisée entre les entreprises coréennes.
02:05Et puis, les chibols, les équivalents des grands chefs locaux, en gros, ne donnaient pas trop de droits aux actionnaires.
02:10Le président a changé tout ça.
02:12Et maintenant, il y a un droit de vote associé à chaque prise de participation dans les entreprises coréennes.
02:16Donc, ça change radicalement les choses.
02:18Ça veut pas dire qu'en étant un petit actionnaire, on va changer la grande droite.
02:21Ça veut dire qu'on va avoir un droit de cité.
02:23Et ça veut dire qu'il y aura beaucoup plus de gouvernance.
02:25Et ça, ça a été très très apprécié.
02:26On est sur les plus gros flux historiques qui sont arrivés sur le marché coréen.
02:30Et pour tout le monde, sur le marché coréen, on fait 46% avec 5 entreprises.
02:34J'ai pris mon papier pour pas dire de bêtises.
02:35Samsung, Enix.
02:37Donc, on parle de Sony conducteur.
02:39Naverre, plateforme électronique.
02:40LG de l'électronique.
02:41Et Kakao de la plateforme électronique.
02:43Donc, on achète de la tech quand on achète de la tech coréenne.
02:46Et on achète de la tech de plus en plus démocratique avec de la gouvernance.
02:50Ce qui est pas si mal.
02:50Ah, effectivement.
02:52Et on achète de plus en plus du NVIDIA en achetant la bourse de Séoul.
02:56Parce qu'NVIDIA a annoncé une commande, 260 000 plus Blackwell à NVIDIA.
02:59Enfin, la Corée du Sud va acheter 260 000 plus à NVIDIA, des plus Blackwell.
03:03Ce qui constitue la plus grosse commande hors Etats-Unis pour NVIDIA.
03:06Le truc, c'est qu'est-ce qu'on va...
03:08Quoi qu'on achète, en fait, on achète toujours de l'NVIDIA.
03:10Je suis complètement d'accord.
03:11C'est ce que j'allais dire.
03:12Si on achète un bout de techno ou pseudo-techno, on achète un bout de NVIDIA ou des commandes...
03:17Ou à bout d'ETF, n'importe quoi d'ETF, vous êtes sûr d'avoir une grosse part d'NVIDIA à l'intérieur.
03:20C'est le centre du cercle.
03:21Et pour revenir sur ce qu'on disait tout à l'heure, je pense qu'effectivement, il faut regarder la tech autrement.
03:25C'est-à-dire qu'on a longtemps regardé tech Europe, tech US.
03:28Et aujourd'hui, on a une vraie tech asiatique qui arrive avec vraiment des énormes entreprises et un savoir-faire important.
03:33Vous parlez plus des tech sud-coréennes que chinoises, je trouve.
03:36Là, je trouve que l'exemple...
03:37C'est son démocratie, là.
03:38C'est pour ça que vous parlez du Sud.
03:40Pas uniquement.
03:40Mais je trouve que l'exemple, il est vraiment bon parce qu'il est salué par tous les investisseurs.
03:44La progression de cette année s'est faite avec des énormes flux.
03:46Il y a la gouvernance, il y a le président, il y a plein de choses.
03:48Mais vraiment, il y a une dissociation entre la Corée du Sud et le reste de l'Asie de manière très positive.
03:52Merci à tous les deux de nous avoir accompagnés.
03:54Cyril Collet pour CPRAM et Wilfried Galland pour Montpensier-Arbevel.
03:57Bonne soirée, messieurs.

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