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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Mercredi 29 octobre 2025, Morandini Live numéro 1739 sur CNews, première chaîne d'infos de France.
00:00:09Bonjour et bienvenue en direct à la une, un invité exceptionnel ce matin dans Morandini Live
00:00:13puisque Gilles William Goldanel sera avec nous à l'occasion de la sortie de son nouveau livre
00:00:18« Vol au-dessus d'un nid de cocu ».
00:00:21Et à en croire l'avocat, les cocus c'est nous, les Français, cocus de toutes parts et dans tous les domaines.
00:00:26Cocu pour avoir trop accepté, cocu pour avoir trop cédé, cocu pour s'être laissé faire pendant des années.
00:00:32Gilles William Goldanel en direct avec nous pendant 1h30 pour commenter toute l'actualité et bien sûr évoquer son livre.
00:00:39Et justement dans l'actualité cette question, le maire de Marseille doit-il désormais installer une crèche provençale
00:00:45dans les locaux de la mairie de la ville pour se faire pardonner après la censure des avoués par la justice du film Sacré-Cœur ?
00:00:52Cette demande est faite par Martine Vassal, la présidente de la métropole ex-Marseille-Provence
00:00:57qui voudrait que l'on retrouve les traditions du sud de la France.
00:01:01Il faut les honorer, affirme Martine Vassal qui sera en direct également avec nous dans un instant.
00:01:07En tout cas hier soir, la première projection du film Sacré-Cœur a eu lieu à Marseille.
00:01:11Le maire de Marseille se lance dans une polémique aussi dédaignable.
00:01:19Je viens le voir encore plus volontiers parce que...
00:01:22Bien sûr, ça renforce encore plus nos idées, nos convictions.
00:01:25J'ignorerai cette polémique mais c'est inadmissible.
00:01:28Que M. Payan ait pu se permettre ça, parler de laïcité avec tout ce qu'il fait pour d'autres religions,
00:01:35il faudrait mieux se taire.
00:01:36Ça a eu pour but que nous sommes venus tous les deux justement par réaction à tout ça.
00:01:41Voilà, il y avait du monde visiblement hier soir dans la salle.
00:01:44La France Insoumise s'en prend de nouveau aux forces de l'ordre.
00:01:47La police tue, a affirmé le député Paul Vannier sur les réseaux sociaux,
00:01:51reprenant en discours ce qui est souvent relié par son parti d'extrême gauche.
00:01:55Mais il n'est pas le seul cette semaine à s'en prendre aux policiers
00:01:58puisque Mediapart a fait toute une émission vidéo mais également plusieurs articles
00:02:02pour affirmer que la police tuait de plus en plus.
00:02:06Alors dans Morandini Live, les policiers vont répondre à LFI et à Mediapart.
00:02:10Mais dès hier à l'Assemblée, c'est le ministre de l'Intérieur Laurent Nunes qui a tenu à répondre.
00:02:16Il y a quelque chose que moi je n'oublierai pas et que je pense que beaucoup de nos concitoyens n'oublieront pas.
00:02:21C'est les propos qui ont été tenus hier sur X,
00:02:23les propos qui ont été tenus publiquement par certains de vos députés
00:02:26qui laissent à penser, j'ouvre les guillemets, que l'institution policière tuerait,
00:02:31que l'institution policière est une institution colonialiste qui tue des racisés, j'ouvre les guillemets,
00:02:38et que finalement les violences policières sont systémiques.
00:02:40Croyez-moi que beaucoup de nos concitoyens n'oublieront pas tout cela.
00:02:43N'oublieront pas tout cela.
00:02:44Moi je veux défendre les policiers pour le travail qu'ils font au quotidien,
00:02:47partout sur le territoire national, pour défendre nos concitoyens.
00:02:51Et ça ils le font dans un cadre strict, un cadre qui est réglementé, un cadre qui est proportionné.
00:02:58Et oui monsieur le député, et oui, il y a les inspections générales, il y a la justice qui est saisie.
00:03:03Et dans chacune des affaires que vous avez saisies, la justice a été saisie
00:03:07et elle a jugé de cette proportionnalité de l'action de la police.
00:03:10Sans action répressive, sans action policière, il n'y a pas de liberté, il n'y a pas d'ordre public.
00:03:14Et vous devez la prendre sur ces bancs-là, y compris sur l'ensemble du territoire national.
00:03:19Alors moi je veux être leur porte-parole, le porte-parole des policiers, parce que je suis leur chef.
00:03:24Ils font un travail remarquable, au péril, au péril de leur vie.
00:03:28Voilà, Laurent Nunes très ferme et les policiers répondront à tout ça, bien évidemment, dans un instant, dans Morandini Live.
00:03:33Et c'est aujourd'hui que la justice va se prononcer sur la demande des insoumis
00:03:37qui attaquent en justice l'administration pénitentiaire,
00:03:40qui a refusé la rencontre entre les députés LFI et Nicolas Sarkozy à la prison de la santé.
00:03:45Et pourtant, malgré toutes les informations, les insoumis démentent toujours avoir voulu voir Nicolas Sarkozy.
00:03:51On se demande bien alors pourquoi ils intendent cette action en justice.
00:03:55Une semaine après l'incarcération de Nicolas Sarkozy, l'indécence continue.
00:04:01Deux députés de la France insoumise ont saisi le tribunal administratif
00:04:05après s'être vu refuser l'accès au quartier de l'isolement, de la prison, de la santé.
00:04:10Mais pour l'administration, les deux élus cherchaient à rencontrer l'ancien président.
00:04:15Une information démentie par la France insoumise.
00:04:18Après le journalisme de divertissement, le journalisme de dénigrement et de diffamation,
00:04:23voici le journalisme d'invention de l'actualité, doigt d'honneur inventé ici, visite de Sarkozy en prison là-bas.
00:04:29Ils affirment avoir simplement voulu exercer leur droit de visite parlementaire,
00:04:34mais ce droit ne permet pas de s'entretenir avec un détenu en particulier.
00:04:38Encore une fois, nous nous intéressons aux conditions de détention de l'ensemble des personnes qui sont incarcérées.
00:04:46Ce n'est pas la première fois que nous faisons ce genre de déplacement.
00:04:49Mon collègue Bernalissis en est, je pense, à la 46e visite.
00:04:52Nous nous intéressons à tout le monde, nous.
00:04:54Le tribunal administratif doit désormais se prononcer.
00:04:58Le résultat du référé est attendu dans la journée.
00:05:01Voilà, et on pourrait même l'avoir ce matin.
00:05:03On sera en direct du tribunal dans Mondini Live.
00:05:06Dans l'actualité également, c'est cambrioleurs qui n'ont peur de rien.
00:05:09À Rouen, c'est avec un engin de chantier qu'ils ont attaqué à un bureau de poste.
00:05:13C'est un quartier connu pour du trafic de stupéfiants qui a été ciblé cette fois dans cette attaque.
00:05:18Mais c'est la troisième fois en un an que le bureau de poste est visé.
00:05:23Un engin de chantier encastré dans la façade de cette poste à Rouen.
00:05:27La devanture cabossée porte encore les stigmates de la dernière attaque qui a lieu mardi matin.
00:05:32L'engin volé quelques rues plus loin a été utilisé pour tenter d'arracher le distributeur automatique de billets.
00:05:37Les effectifs de la BAC de Rouen ont été appelés pour un engin de chantier qui a percuté la façade de la poste sur les hauts de Rouen.
00:05:43Quand ils sont arrivés, l'auteur était en fuite.
00:05:45C'est déjà la troisième fois en un an que ce bureau de poste est pris pour cible.
00:05:48Fermé à plusieurs reprises après des attaques précédentes,
00:05:51l'établissement avait tout juste retrouvé une activité normale avant ce nouvel incident.
00:05:55Au mois de février 2025, cette poste a été attaquée par plusieurs individus avec des balles de baseball.
00:06:01Ils ont attaqué le personnel.
00:06:02C'est un quartier qui est essentiellement connu pour trafic de stupéter.
00:06:05Les commerces sont souvent attaqués par les jeunes du quartier.
00:06:09L'exaspération domine dans ce quartier populaire où les services publics se font rares.
00:06:13Les habitants de ce quartier sont à bout.
00:06:15On peut dire que c'est la merde.
00:06:17Les gens sont drogués.
00:06:18On a beaucoup qui sont drogués, les jeunes, et qui cassent pour prendre du fric.
00:06:23Ça craint, ça commence à craindre ici.
00:06:24Un ras-le-bol.
00:06:27C'est ça, c'est tous les magasins.
00:06:29Le distributeur n'a pas pu être arraché, mais les dégâts sont considérables.
00:06:32Le directeur de l'établissement évalue le préjudice entre 100 000 et 200 000 euros de travaux.
00:06:37Une enquête est en cours.
00:06:40Il y a tout juste 5 ans, jour pour jour, la basilique Notre-Dame de l'Assomption à Nice,
00:06:44c'était le théâtre d'une sanglante attaque terroriste.
00:06:46L'auteur, un ressortissant tunisien, a fait preuve d'une violence inouïe en assassinant avec un couteau de cuisine la paroissienne Nadine de Villers, 60 ans, quasiment décapité.
00:06:56Le sacristain Vincent Loquès, 54 ans, égorgé.
00:06:59Et une mère de famille, Simone Barreto Silva, 44 ans, qui a reçu 25 coups de couteau avant de succomber.
00:07:04Il est 8h29 ce jeudi 29 octobre 2020, lorsque Brahim Awisaoui pénètre dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption à Nice.
00:07:15Armé d'un couteau de 30 cm avec une lame de 17 cm, l'homme de 21 ans s'attaque à plusieurs personnes présentes dans l'église.
00:07:23Deux femmes et un homme sont assassinés.
00:07:25Nadine de Villers, 60 ans, une fidèle retrouvée égorgée, presque décapitée à l'entrée de l'église.
00:07:31Vincent Loquès, un sacristain employé par le diocèse, qui aurait dû fêter ses 55 ans au lendemain de l'attaque.
00:07:38La troisième victime, Simone Barreto Silva, une franco-brésilienne de 44 ans, a été touchée par plusieurs coups de couteau avant de succomber à ses blessures.
00:07:47Le drame suscite alors une vive émotion.
00:07:49Partout en France, les hommages aux victimes se multiplient.
00:07:52Et le plan Végipirate est poussé à son niveau maximum, l'urgence attentat.
00:07:57Cinq ans plus tard, une cérémonie d'hommage aux victimes est prévue au sein de la basilique Notre-Dame de l'Ascension,
00:08:03avec une messe présidée par l'évêque de Nice.
00:08:08Quatre hommes d'origine bulgare comparaissent à partir d'aujourd'hui à Paris,
00:08:11accusés d'avoir posté des tags aux mains rouges sur le mémorial de la Shoah,
00:08:14une action qui avait choqué la France entière.
00:08:16Mais désormais, on se demande clairement s'il n'y avait pas derrière ces gestes une manipulation des services secrets russes.
00:08:23Des empreintes sanglantes sur un mur de mémoire et derrière la peinture, l'ombre d'une manipulation étrangère.
00:08:31Devant le tribunal de Paris aujourd'hui, quatre hommes bulgares accusés d'avoir tagué 35 mains rouges
00:08:36sur le mur des justes du mémorial de la Shoah en mai dernier.
00:08:39Un geste froid, préparé, lié au lynchage de soldats israéliens à Ramallah en 2000.
00:08:46Quels que soient les auteurs, cette dégradation du mémorial de la Shoah,
00:08:50symbole des mains ensanglantées des terroristes qui ont lynché deux soldats israéliens en octobre 2000,
00:08:55résonne comme un cri de ralliement haineux contre les juifs, abjecte.
00:08:59Les suspects, repérés par les caméras, fuient vers Bruxelles puis Sofia.
00:09:03Trois sont extradés, l'autre est introuvable.
00:09:06Et au fil de l'enquête, un tout autre scénario se dessine.
00:09:11Selon le parquet, ces hommes ne seraient pas de simples vandales.
00:09:14Derrière eux, une opération de déstabilisation, orchestrée peut-être,
00:09:19depuis Moscou avec un objectif, semer le doute et attiser les fractures françaises.
00:09:24Les mains rouges rejoignent une série noire avec, souvenez-vous,
00:09:28les étoiles de David Taguay, les cercueils devant la tour Eiffel
00:09:31et les têtes de cochons déposées devant les mosquées.
00:09:34Autant d'actes isolés qui, mis bout à bout, dessinent une stratégie d'influence.
00:09:39Les prévenus risquent 7 ans de prison et 75 000 euros d'amende.
00:09:44Et puis dans l'actualité, Média, cette information qu'on vous révèle ce matin
00:09:48dans Morandini Live, la colère contre M6 et le 19-45 d'M6.
00:09:53Selon nos constatations, hier soir, alors que le journal évoquait la situation en Israël
00:09:57et en particulier à Gaza, où des frappes aériennes ont eu lieu lors d'un reportage,
00:10:01on a pu voir apparaître une illustration affirmant que dans les accords de paix,
00:10:05il était prévu, je cite, le retour des otages dans les deux camps.
00:10:08Or en réalité, les otages ne sont détenus que par le Hamas, puisqu'en Israël,
00:10:13ce sont des prisonniers qui ont été condamnés par la justice, qui sont libérés dans cet échange.
00:10:17Les qualifiés d'otages reviennent donc à reprendre la communication du Hamas
00:10:20qui ne reconnaît pas l'existence d'Israël et donc encore moins la justice.
00:10:24Et selon nos informations, des plaintes devraient être déposées contre M6 à l'ARCOM dès aujourd'hui.
00:10:30Comme tous les jours, les tops et les flottes d'audience des primes,
00:10:32c'est avec Mister Audience, Ayas Kévin, pas temps.
00:10:34Hier soir, personne n'a dépassé les 3 millions de téléspectateurs.
00:10:39C'est M6 qui a décroché la première place, avec la France a un incroyable talent.
00:10:43Mais la chaîne est suivie de près par le téléfilm de France 3, Les Secrets du Paquebot.
00:10:47Avec le blockbuster Harry Potter et la Chambre des Secrets,
00:10:50TF1 n'arrive que troisième et réalise une audience très moyenne à 2,6 millions.
00:10:54A la quatrième place, on retrouve W9 grâce au match de la Ligue des Nations Féminines.
00:10:58Opposant la France à l'Allemagne, la chaîne a bien résisté, avec près d'un million trois cent mille téléspectateurs.
00:11:05La soirée a donc été marquée par le gros bite de France 2 et son doc sur les dinosaures,
00:11:09qui n'a fait qu'un million d'eux.
00:11:11Avec son doc homo en politique, le diroupa à France 5 a réalisé une audience très moyenne à 700 mille téléspectateurs.
00:11:17Suivi d'Arte qui diffusait le film La Nuit de Cristal, Les Pogromes de novembre.
00:11:21C'est TF1 Série Films qui firme ce classement avec 411 mille téléspectateurs devant une rediffusion de Camping Paradis.
00:11:27Mister Audience vous dit à demain.
00:11:29Allez, je vous présente les invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:11:34Jules Laurent, bonjour.
00:11:35Merci d'être avec nous.
00:11:35Rédacteur en chef chez Frontières, Axel Ronde, bonjour.
00:11:38Bonjour Jean-Marc.
00:11:38Porte-parole CFTC Police, Nabila Itakash, bonjour.
00:11:42Merci d'être avec nous, conseiller Renaissance.
00:11:43Et puis Massinissa Ossine, bonjour.
00:11:45Bonjour.
00:11:45Merci d'être avec nous, conseiller municipal d'Hiver-Gauche d'Aubert-Villiers.
00:11:49Et puis invité exceptionnel, Gilles-William-Golnadel, bonjour.
00:11:52Bien content.
00:11:52Nous aussi, on est heureux de vous avoir pendant une heure et demie.
00:11:56On va parler de toute l'actualité bien sûr.
00:11:58Et puis on parlera de votre livre également qui s'appelle « Vol au-dessus d'un nid de cocu ».
00:12:03Les cocu c'est nous, c'est ce que je disais dans le sommaire, c'est nous.
00:12:06Je pense qu'il y a pas mal de cocu à cette table, effectivement.
00:12:08Très bien.
00:12:09Vous nous expliquerez ça dans un instant.
00:12:11Et c'est vrai que le livre est très intéressant.
00:12:13Et puis Thomas Bonnet est avec nous également, journaliste politique à CNews.
00:12:16Mais pour commencer cette émission, je voulais qu'on parle de Marseille avec cet appel qui est lancé par Martine Vassal,
00:12:22qui est la présidente de la métropole ex-Marseille-Provence,
00:12:24qui a fait un tweet hier en demandant au maire de Marseille d'installer une crèche provençale dans la mairie de Marseille,
00:12:30dans toutes les mairies d'arrondissement à Marseille.
00:12:32Martine Vassal, bonjour.
00:12:34Merci d'être en direct avec nous.
00:12:36Pourquoi cette demande au maire de Marseille ?
00:12:37C'est une forme de provocation ?
00:12:40Non, pas du tout.
00:12:41C'est un constat.
00:12:42On s'aperçoit que depuis quelques mois à l'approche des élections municipales,
00:12:47Benoît Payence est en train de faire une démarche communautariste.
00:12:52Et ça, aujourd'hui, ça nous inquiète beaucoup.
00:12:56Donc il a eu d'abord une première attitude où il n'est pas allé au repas traditionnel du CRIF
00:13:01pour des problématiques soi-disant de politique internationale.
00:13:06Il a voulu se jumeler avec une ville palestinienne alors que les otages n'étaient pas libérés.
00:13:13Et la semaine dernière, là c'est la souris sur le gâteau,
00:13:16là cette fois-ci il s'est attaqué aux chrétiens puisqu'il a levé de la programmation,
00:13:23le film Sacré-Cœur, qui lui est un film qui est ouvert sur l'humanisme, l'amour, la vie de Jésus.
00:13:30Donc on a été extrêmement surpris.
00:13:33Et donc c'est la raison pour laquelle, chez nous, les crèches c'est une tradition,
00:13:36c'est une tradition provençale.
00:13:39Nous avons toute une économie d'ailleurs autour des crèches.
00:13:42Et donc pour justement montrer que nous ne sommes ni contre aucune communauté,
00:13:50il faut qu'ils remettent des crèches à l'intérieur de nos mairies comme c'était auparavant.
00:13:55Parce que pour nous c'est important de savoir d'où on vient pour savoir où on va.
00:13:59C'est la tradition provençale.
00:14:00C'est la raison pour laquelle je lui ai demandé de pouvoir le faire.
00:14:03Alors c'est la tradition provençale, c'est vrai.
00:14:05Il y a même un marché au santon qui est généralement sur le Vieux-Port ou sur la Canebière.
00:14:10Mais en même temps vous savez que chaque fois qu'une mairie s'amuse une crèche,
00:14:13il y a des référés qui sont faits par des associations de gauche, d'extrême-gauche ou par d'autres associations.
00:14:18Et en général elles gagnent.
00:14:19Et on demande au maire d'enlever la crèche.
00:14:21Sauf quand c'est la tradition.
00:14:24Donc chez nous c'est une tradition provençale.
00:14:25Nous avons plus de 150 entreprises, souvent familiales d'ailleurs,
00:14:29qui travaillent autour de cette thématique des santons.
00:14:33Ce sont plus de 700 personnes, c'est plus de 500 000 visiteurs chaque année.
00:14:37Donc c'est vraiment chez nous quelque chose qui est dans nos racines, dans la Provence.
00:14:43Et donc c'est la raison pour laquelle, avec le marché au santon qui ouvre à partir du 15 novembre,
00:14:48donc il n'y a pas de raison.
00:14:49Quand c'est quelque chose de traditionnel et quelque chose que l'on fait régulièrement,
00:14:53moi je le fais au sein du conseil départemental du Bouche-du-Rhône.
00:14:57Chaque année, je mets en avant des crèches, le blé de l'espérance.
00:15:03Donc ce sont nos traditions.
00:15:05Aujourd'hui, ce qui nous inquiète, c'est cette dérive communautariste de Benoît Payan
00:15:09qui, en vérité, par rapport à son bilan, par rapport à ce qu'il n'a pas fait sur la deuxième ville de France,
00:15:17la situation dans laquelle est la ville, au niveau sécurité, au niveau propreté,
00:15:21au niveau entrepreneuriat, attractivité,
00:15:23tout ça, comme il a un bilan qui est extrêmement faible,
00:15:26donc il essaye de courir après la France insoumise et l'électorat de la France insoumise
00:15:31pour essayer de sauver un poste sur lequel, d'ailleurs, il n'avait pas été directement élu.
00:15:36– Vous dites qu'il fait du communautarisme, donc a priori, ça veut dire que vous êtes quasiment sûr
00:15:40qu'il va vous répondre non.
00:15:43– Il va me répondre non, mais les faits prouvent que oui.
00:15:46Donc à un moment quand…
00:15:47– Non mais non pour la crèche, il va vous dire non, je ne vais pas faire la crèche.
00:15:50– Ah ça, je ne sais pas, on va lui poser la question, il ne m'a pas encore répondu.
00:15:54En tout cas, moi ce qui est sûr, c'est qu'au sein du conseil départemental,
00:15:56il y aura à nouveau une crèche comme chaque année depuis 10 ans
00:16:01et depuis le temps où j'ai l'honneur d'être président de ce département.
00:16:04Donc aujourd'hui, je crois que ce qui est important, c'est justement d'être…
00:16:11Quand on est en responsabilité, on est l'élu de chacun de ses citoyens.
00:16:14Donc quand on est maire, et notamment de la deuxième ville de France,
00:16:17qui est quand même une ville où vous avez 37 communautés différentes,
00:16:21c'est une place consulaire, on a 70 places consulaires à l'intérieur de notre ville,
00:16:26nous vivons les uns à côté des autres, et là, pour des raisons électoralistes,
00:16:30ils courent derrière une certaine communauté.
00:16:33Il a même voulu essayer de donner à la communauté musulmane un terrain
00:16:40pour une expansion de mosquées alors qu'il n'en était pas propriétaire.
00:16:43Donc il fait en plus des annonces qui sont complètement folles.
00:16:47Donc il faut traiter toutes les communautés de la même façon,
00:16:50et quand on est maire de la deuxième ville de France,
00:16:52on est maire de tous et toutes les Marseillaises,
00:16:54quelles que soient leurs origines et quelles que soient leurs religions.
00:16:58– Merci beaucoup Martine Bassal, merci d'avoir été en direct avec nous sur CNews
00:17:03et de nous avoir expliqué pourquoi vous demandiez au maire de Marseille
00:17:05de vouloir faire une crèche provençale dans sa mairie, dans toutes les mairies.
00:17:09Gilles-William Golnadel, vous pensez quoi de cette demande ?
00:17:11– Je remercie Martine Bassal pour l'intervention, pour tout ce qu'elle a dit.
00:17:17Moi écoutez, je ne vais pas me cacher derrière mon petit doigt,
00:17:20je crois aux racines chrétiennes de la France, de toute manière,
00:17:23indépendamment de la période, indépendamment du fait que ça soit provençal.
00:17:26J'ai défendu mon ami Robert Ménard lorsqu'il s'est battu pour les crèches à Béziers.
00:17:33Donc tout ce qui vient d'être dit est sur le fond tout à fait pertinent
00:17:37et dans le cadre évidemment de ce qu'a fait M. Payon dernièrement,
00:17:42est très opportun, on va dire.
00:17:46– Nabila Itakash, vous pensez quoi de cette demande ?
00:17:49– La laïcité, elle a été faite à la base pour permettre aux religions de vivre ensemble.
00:17:53– Sur le fond, je n'ai pas de problème avec ce que dit Martine Bassal.
00:17:56Ce que je regrette en revanche, c'est que les élus s'affrontent comme ça
00:18:00sur des questions qu'ils ont extrêmement sérieuses.
00:18:03Je pense qu'ils doivent le voir entre eux, le discuter, faire un…
00:18:06Je pense que ça ne dérange personne qu'il y ait des crèches dans des mairies ou ailleurs.
00:18:11Aucune communauté je pense ne se sent menacée par…
00:18:15– Pourtant il y en a qui portent plainte, il y a des associations qui portent plainte contre ça.
00:18:18– Oui, je l'entends et ce que je veux dire c'est que c'est des deux côtés,
00:18:21que ce soit Martine Bassal ou que ce soit ces associations qui vont porter plainte,
00:18:26la laïcité aujourd'hui est utilisée pour diviser la société française
00:18:29et c'est extrêmement regrettable.
00:18:32Rappelons que la laïcité, encore une fois, c'est le vivre ensemble,
00:18:35c'est que toutes les religions peuvent trouver leur expression dans la société
00:18:39et que malheureusement, et Martine Bassal fait partie de…
00:18:43et tombe dans le jeu.
00:18:44Je regrette que les politiques, pour leur communication, n'aient que ça à faire.
00:18:49– En tout cas, ça ne vous choquerait pas qu'une crèche provençale
00:18:52soit installée dans la mairie de Marseille ?
00:18:54– Personnellement, moi, je parle en mon nom,
00:18:56en tant que citoyen, ça ne me choque absolument pas.
00:18:58Ce qui me choque, c'est que Martine Bassal instrumentalise ce débat.
00:19:04– Benoît Payan l'a un peu fait avant avec le film Sacré-Cœur.
00:19:08– Je vous dirais exactement la même chose de Benoît Payan,
00:19:12mais je vous dis exactement la même chose pour Martine Bassal
00:19:15qui est en campagne électronique.
00:19:15– C'est la réponse du berger à la bergère.
00:19:17– Alors, Massini Saussine ?
00:19:18– Oui, ce qui a été dit est plutôt juste.
00:19:23En revanche, effectivement, je ne vois pas qui ça peut déranger
00:19:26d'installer une crèche au sein d'une municipalité.
00:19:29Cela fait partie de la tradition française.
00:19:32Il faut savoir aussi sauvegarder le patrimoine historique de la France.
00:19:37Donc, il est tout à fait, pour moi, culturel.
00:19:40Ça dépasse le culte.
00:19:41Je pense que c'est plus de l'ordre culturel que du culturel.
00:19:43D'avoir une crèche, c'est même à des fins pédagogiques,
00:19:48parfois, pour les enfants.
00:19:49Il n'y a pas de souci là-dessus.
00:19:50En revanche, la manière dont elle expose les faits
00:19:53et dont elle parle de communautarisme,
00:19:55je ne vois pas la commune de communautarisme
00:19:57dans le refus du maire de Marseille
00:19:59d'installer une crèche vis-à-vis d'une autre ville.
00:20:01– Non, elle parlait du communautarisme
00:20:02quand il a refusé la projection du film Sacré-Cœur
00:20:05et qu'il s'est fait retoquer par le tribunal administratif.
00:20:06– Oui, c'est un peu lié quand même.
00:20:10Il y a quand même un lien entre deux.
00:20:12– Non, on ne peut pas parler de lien sur le sujet.
00:20:14– Visiblement, tout le monde est à peu près d'accord.
00:20:17Enfin, on n'a pas fait le tour,
00:20:18mais je pense que tout le monde est à peu près d'accord
00:20:19pour dire qu'une crèche, ça ne dérange personne.
00:20:21Qui sont ces associations, puisque vous avez défendu Robert Ménard,
00:20:23qui sont ces associations qui attaquent en justice
00:20:25et qui se plaignent de la présence de crèches dans les mairies ?
00:20:28– C'est ça le problème, si vous voulez.
00:20:30Je vois quand même une évolution.
00:20:32Il y a peut-être dix ans,
00:20:33une crèche aurait posé plus de problèmes.
00:20:35Je vois quand même qu'il y a des combats culturels
00:20:38qui finissent par être gagnés.
00:20:41Non, je déplore, c'est que les associations,
00:20:44des associations laïcardes, par exemple,
00:20:46comme je les appelle moi,
00:20:48je constate qu'elles sont extrêmement diligentes
00:20:52lorsqu'il s'agit de traquer un calvaire
00:20:55ou un établissement qui ne devrait pas être là.
00:20:58Mais je ne les ai jamais vus beaucoup
00:21:00se plaindre, par exemple, des prières de rue.
00:21:02Il y a quand même une laïcité à géométrie très variante.
00:21:08– Mais en général, la justice donne raison
00:21:09à ceux qui demandent qu'on retire les crèches des mairies,
00:21:12si mes souvenirs sont bons.
00:21:13– Oui, en général, effectivement.
00:21:16Sauf qu'il y a des exceptions.
00:21:18Vraiment, quand on est très proche de la période de Noël,
00:21:21il arrive quand même qu'on obtienne satisfaction, malgré tout.
00:21:25– Il y a quand même un problème évident de communautarisme
00:21:28de la part du maire à Marseille,
00:21:29c'est-à-dire qu'il faut batailler pour installer une crèche,
00:21:31il faut batailler, évidemment, lui, il est contre ce film chrétien
00:21:35qui faisait la promotion du Sacré-Cœur.
00:21:37– Sacré-Cœur.
00:21:37Et de l'autre côté, on a un maire qui promet à la communauté musulmane
00:21:41des extensions de mosquées, qui dit, d'ailleurs,
00:21:44la communauté musulmane, on vous le doit,
00:21:45on vous le doit, c'est ce qu'il explique dans les mosquées,
00:21:47qui fait la tournée des mosquées,
00:21:49qui, depuis deux ans, prépare son élection
00:21:51pour les municipales de 2026 face à Sébastien Delogu,
00:21:54qui va directement aller le concurrencer dans les quartiers,
00:21:56c'est-à-dire qu'on a aussi ces maires
00:21:58qui radicalisent leur discours depuis deux ans,
00:21:59qui promettent des extensions de mosquées,
00:22:01qui louent des salles pour des journées du Ramadan,
00:22:04qui louent des espaces…
00:22:05– Ça n'a aucun rapport avec une crèche de municipalité.
00:22:07– Je vous expliquez, c'est qu'en fait,
00:22:08il y a un deux poids, deux mesures entre un maire
00:22:11qui refuse qu'un film chrétien soit possible pour le public
00:22:15et de l'autre côté, ce maire fait toutes les promesses du monde
00:22:18à la communauté musulmane en expliquant à la communauté musulmane
00:22:21qu'ils n'ont pas à le remercier
00:22:22et qu'il leur doit finalement cela.
00:22:25Parce que oui, en fait, qu'est-ce qu'il veut, Benoît Payan ?
00:22:27Il veut se faire réélire pour 2026.
00:22:29Il a les municipales qui arrivent,
00:22:30il a un concurrent éléfice qui s'appelle Sébastien Delogu
00:22:32qui va directement sur ses plates-bandes
00:22:34et lui, il va aller tout en plus loin.
00:22:36– En partant sur ce terrain-là,
00:22:37on peut aussi dire que Mme Vassal aussi veut se faire réélire
00:22:39en disant, regardez, moi je suis le défenseur…
00:22:41– Mais Mme Vassal, elle s'appuie simplement
00:22:42sur les traditions culturelles marseillennes
00:22:44qui est la crèche.
00:22:45– Et c'est tout à son honneur.
00:22:47– En fait, en France, on ne devrait même pas avoir bataillé.
00:22:52Je pense qu'il devrait y avoir de la laïcité
00:22:56aussi dans les discours politiques.
00:22:58– Mais c'est tout à fait laïc.
00:22:59– C'est-à-dire apaiser les tensions et ne pas diviser.
00:23:01– C'est tout à fait laïc d'avoir une crèche
00:23:04ici à Marseille, c'est une tradition culturelle.
00:23:06– Oui, il n'y a pas de problème.
00:23:07Nous sommes pour.
00:23:08– En revanche, de faire de la division
00:23:11avec une autre religion, là je suis con.
00:23:13– Mais elle n'a pas parlé de notre religion.
00:23:14– Non mais…
00:23:15– Elle n'a pas parlé de notre religion.
00:23:17– Oui, parce que ça existe en même temps.
00:23:18– Ça peut exister.
00:23:19– C'est pas le sujet du jour.
00:23:20– C'est un peu le sujet du jour.
00:23:22– C'est un peu le sujet du jour parce qu'on ne va pas
00:23:23fermer les yeux.
00:23:24On ne va pas fermer les yeux.
00:23:25On ne pense pas en se rendant compte que le maire joue
00:23:27avec tout ça.
00:23:28– Parce qu'il y a encore la communauté musulmane
00:23:30qui… qu'est-ce qu'elle vient faire aujourd'hui là-dedans ?
00:23:31On parle d'une crèche.
00:23:33Mais on parle d'une crèche aujourd'hui qui fait polémique.
00:23:35Je pense qu'elle ne devrait pas avoir lieu, cette polémique
00:23:38et que nous sommes pour.
00:23:39Et voilà, pourquoi parler de la religion musulmane ?
00:23:41– Alors, à mon avis, laïc d'accache, c'est Thomas après.
00:23:43– Alors, juste qu'on soit clair, moi j'ai déjà dit
00:23:45que c'était absolument problématique
00:23:47qu'il y ait une crèche dans une mairie.
00:23:50Monsieur Golnadel, j'aimerais quand même vous répondre,
00:23:52vous dites un combat culturel qui a été gagné.
00:23:54Je pense que dans l'esprit d'une très grande,
00:23:57d'une écrasante majorité des gens,
00:23:59ce n'est pas du tout problématique.
00:24:00Ce n'est pas un combat culturel qui vient d'être gagné
00:24:03et que les gens auraient soudainement accepté d'accepter.
00:24:06Ça, c'est un point.
00:24:07– Sur le plan juridique, monsieur…
00:24:08– Il y a dix ans, quand on parlait de mettre une crèche
00:24:12dans une mairie, on poussait des cris de temps.
00:24:17– Ça a toujours divisé les mêmes acteurs.
00:24:19– Je constate qu'autour de la table…
00:24:21– Mais autour de la table, monsieur, moi,
00:24:23vous ne savez pas, il y a dix ans, ce que je pensais.
00:24:24C'est ça que je vous pose le problème.
00:24:26– Excusez-moi, excusez-moi.
00:24:28– Moi, il y a dix ans, je pensais la même chose.
00:24:29– Ma réflexion ne portait pas que sur M. Nakache.
00:24:32C'était de manière générale.
00:24:34Je vois une évolution.
00:24:36– Oui, que vous basiez sur le plateau.
00:24:37Très bien.
00:24:38– Pardon ?
00:24:38– Que vous basiez sur ce qui se disait sur le plateau.
00:24:40– Mais pas seulement sur le plateau.
00:24:42– En partie.
00:24:42– Je vois qu'il y a moins de cris d'orfraie qu'il y a dix ans.
00:24:44Désolé de vous le dire.
00:24:45– Je pense que c'était déjà le cas.
00:24:46– Au contraire, je suis très heureux de vous le dire.
00:24:47– Ensuite, juste pour vous répondre,
00:24:49sur le plan juridique, en fait, sur le plan de la loi,
00:24:52en effet, il y a un problème parce que les maires ont des difficultés,
00:24:57parce que la justice donne souvent raison à ses associations
00:24:59au nom de la laïcité, d'une interprétation de la laïcité.
00:25:03Ce que fait Benoît Payan, même, si vous avez raison,
00:25:07qu'il y a très certainement des visées électoralistes derrière,
00:25:11rien n'empêche, il faut le dire, parce que ce que vous dites, en fait…
00:25:14– Ce n'est pas illégal.
00:25:15– Ce n'est pas du tout illégal de permettre qu'un maire puisse,
00:25:22sur des terrains qui ne sont pas utilisés,
00:25:24qu'une communauté, qu'elle soit la communauté humaine,
00:25:26juive ou chrétienne, puisse bâtir un lieu de culte.
00:25:29– Non, mais il fait des cadeaux, ce n'est pas pour rien
00:25:30qui fait ce type de cadeau à quelques mois des municipales.
00:25:35C'est un cadeau, puisqu'il a dit « je vous l'offre et on vous le doit ».
00:25:38C'est ces mots, c'est ces mots.
00:25:40Excusez-moi, je les ai en tête.
00:25:43Ah oui, mais nous, on parle de Benoît Payan.
00:25:44Thomas Bonnet, un mot pour conclure ce dossier ?
00:25:46– Ce début de campagne électorale à Marseille,
00:25:48il est très éclairant sur l'état de notre pays,
00:25:51parce qu'en fait, vous avez remarqué quand même
00:25:52que le débat ne porte pas sur la question de sécurité,
00:25:54de propreté, d'organisation de la ville.
00:25:56On est dans un débat culturel, même cultuel.
00:25:58Comment on en est arrivé là, dans notre pays,
00:26:01pour que la deuxième ville de France soit en proie
00:26:03comme ça à des poussées communautaires de tous les sens
00:26:05et que les maires, en tout cas les candidats,
00:26:07sont obligés de répondre à ces poussées-là ?
00:26:09Moi, je constate quand même que l'état de fragmentation
00:26:11de notre pays, poussé évidemment par une immigration
00:26:13très puissante à Marseille, montre aujourd'hui,
00:26:16effectivement, qu'on a des Français qui vivent côte à côte
00:26:19pour combien de temps encore, je ne sais pas.
00:26:21– Allez, on va faire le CNUS Info
00:26:23et puis ensuite on va changer de sujet, on va parler des policiers
00:26:24et LFI et Mediapart qui sont ensemble, visiblement,
00:26:27contre la police depuis hier,
00:26:30enfin même si ça ne date pas d'hier à mon avis,
00:26:31mais il y a ce député LFI qui s'appelle Paul Vannier
00:26:34qui a expliqué que la police tuait,
00:26:35il y a Mediapart qui fait un long papier,
00:26:37une longue enquête pour expliquer que la police tue de plus en plus,
00:26:40et Axel Ronde qui est là, j'en suis sûr,
00:26:42très envie de leur répondre.
00:26:43Pour l'instant, le CNUS Info,
00:26:45et c'est avec Somaya Labiti.
00:26:46– Quatre hommes de nationalité bulgare jugés à partir de cet après-midi 13h30
00:26:53par le tribunal correctionnel de Paris
00:26:55dans l'affaire des mains rouges taguée en mai 2024
00:26:58sur le mémorial de la Shoah,
00:27:00affaire sur laquelle plane le spectre d'une ingérence étrangère.
00:27:04Un Algérien de 27 ans mis en examen
00:27:07et écroué pour assassinat terroriste,
00:27:08l'homme qui aurait des liens avec l'État islamique
00:27:11est soupçonné d'avoir égorgé un chrétien d'Irak
00:27:14handicapé à Lyon en septembre dernier
00:27:16qui faisait un live sur TikTok
00:27:17et dont vous découvrez le visage à l'écran.
00:27:21Et puis on termine avec les images
00:27:23des dégâts impressionnants causés par le passage
00:27:25de l'ouragan Mélissa en Jamaïque,
00:27:27maisons ravagées, inondations et routes coupées.
00:27:30Les secours et les habitants sont déjà à pied d'œuvre
00:27:32alors que la tempête rétrogradée en catégorie 3
00:27:35défaire le surcubar.
00:27:38– Merci beaucoup Somaya,
00:27:39on vous retrouve tout à l'heure à 11h30
00:27:41pour faire un nouveau point sur l'actualité.
00:27:43Et la France insoumise s'en prend donc à nouveau
00:27:45aux forces de l'ordre par la voix cette fois
00:27:47de Paul Vannier, député sur les réseaux sociaux
00:27:50qui a repris un discours qui est d'ailleurs
00:27:52souvent relayé par LFI,
00:27:54vous allez voir le tweet qu'il a fait
00:27:55où il explique, il y a 20 ans,
00:27:57Zied et Bouna perdaient la vie
00:27:59en essayant d'échapper à un contrôle de police,
00:28:01ils avaient 17 et 15 ans,
00:28:03depuis 162 personnes sont mortes
00:28:06dans des contextes semblables,
00:28:08la police tue,
00:28:09il est temps d'agir pour changer cette réalité.
00:28:12Quand vous voyez un tweet comme celui-là,
00:28:13que c'est le honte, comment vous réagissez ?
00:28:14– C'est du dégoût, c'est une honte.
00:28:17D'ailleurs, mes collègues ont été tous disculpés
00:28:19par la justice,
00:28:21donc encore une fois,
00:28:22ces personnalités politiques
00:28:24finalement s'en fichent complètement
00:28:26des décisions de la justice.
00:28:29Il faut que ça cesse,
00:28:30et on remercie Laurent Nunez,
00:28:32le ministre de l'Intérieur,
00:28:34de déposer plainte en diffamation,
00:28:36parce qu'on n'en peut plus
00:28:37d'entendre ces discours
00:28:38complètement clientélisme
00:28:41pour une minorité finalement
00:28:43qui n'aime pas la police,
00:28:44qui ont la haine contre les policiers,
00:28:46parce qu'on est présent sur le terrain,
00:28:48parce qu'on démontèle des trafics de drogue
00:28:50de plus en plus,
00:28:51et parce qu'on est là.
00:28:53Et encore une fois,
00:28:54ces personnes-là ont ce discours anti-police
00:28:57qui malheureusement infuse
00:28:58dans une partie de la société
00:28:59et nous crée des problèmes, nous,
00:29:01sur la voie publique,
00:29:02puisqu'on est attaqués physiquement.
00:29:0420 policiers sont blessés chaque jour
00:29:06par des violences.
00:29:07Ce ne sont pas des violences policières,
00:29:08ce sont des violences contre les policiers.
00:29:10Donc il faut arrêter d'avoir ce discours
00:29:13de dire que la police tue.
00:29:15C'est complètement ridicule.
00:29:16Est-ce qu'ils ont un mot
00:29:17contre les délinquants,
00:29:19contre ces jeunes de 15 ans
00:29:20qui ont des kalachnikovs entre les mains
00:29:22et qui vont s'entretuer ?
00:29:24Je ne les entends pas dire
00:29:24que c'est une honte,
00:29:26que une partie de la jeunesse
00:29:28dans certaines zones de notre pays
00:29:30ont des armes de guerre
00:29:31et vont même être recrutés
00:29:33pour faire un tueur à gage.
00:29:35On ne les entend pas dire
00:29:36que c'est un scandale.
00:29:37On ne les entend pas dire
00:29:38que la délinquance,
00:29:38elle tue nous.
00:29:40On en a ras-le-bol
00:29:41d'avoir toujours ce discours
00:29:43anti-police
00:29:44qui, comme je vous ai dit,
00:29:45ont des conséquences
00:29:46sur la voie publique.
00:29:47Mes collègues sont attaqués
00:29:48parce qu'ils se sentent,
00:29:50si vous voulez,
00:29:50les agresseurs de policiers
00:29:52se sentent légitimés
00:29:53par ce discours,
00:29:54ce discours d'hommes
00:29:55et de femmes politiques.
00:29:56Ça vous met très en colère.
00:29:58Mais ça me met très en colère
00:29:58parce que je sais
00:29:59que sur la voie publique,
00:30:00mes collègues sont attaqués
00:30:01à cause de ce discours-là.
00:30:03Je sais que mes collègues,
00:30:04ils essayent de faire
00:30:05leur maximum
00:30:06pour que ça se passe bien.
00:30:08Vous savez,
00:30:08ils sont insultés tous les jours,
00:30:10ils sont bafoués tous les jours,
00:30:11ils sont blessés tous les jours
00:30:12et pourtant,
00:30:13ils restent dignes
00:30:14et ils ne vont pas faire,
00:30:15ils ne vont pas commettre
00:30:16des méfaits
00:30:18ou des exactions
00:30:19comme eux,
00:30:20ils le pensent.
00:30:21Mais quand vous voyez
00:30:22que c'est des députés
00:30:23qui font ça,
00:30:23en fait,
00:30:23c'est des élus de la République,
00:30:24c'est de la nation.
00:30:25C'est là où c'est terrible en fait ?
00:30:27Oui,
00:30:27c'est là où c'est terrible
00:30:28parce que ce ne sont pas des...
00:30:29Ce sont le discours des délinquants.
00:30:31Mais ce ne sont pas des délinquants
00:30:32qui sont à l'Assemblée nationale.
00:30:34Rassurez-moi quand même.
00:30:36En tous les cas,
00:30:36j'espère.
00:30:37Et j'espère qu'il va y avoir...
00:30:40Moi, je trouve tout à fait
00:30:42effectivement scandaleux
00:30:43de parler de cette manière-là
00:30:46de la police.
00:30:47Tout d'abord,
00:30:48présenter encore une fois
00:30:49et 20 ans plus tard,
00:30:51et on ne le dira jamais assez,
00:30:53nos condoléances
00:30:53aux familles
00:30:54de ces deux jeunes décédés,
00:30:57Ziedébouna.
00:30:58C'est une tristesse
00:31:00qu'il faut aussi exprimer.
00:31:03Mais utiliser,
00:31:05et je pense qu'effectivement,
00:31:06on utilise encore le sujet
00:31:07à des raisons effectivement électoralistes.
00:31:09Et là, je suis d'accord
00:31:10avec le monsieur
00:31:11qui défend la police.
00:31:13Mais alors,
00:31:13électoraliste,
00:31:14donc si je suis votre raisonnement,
00:31:15ça veut dire que
00:31:16dire que la police tue,
00:31:17ça permet de gagner...
00:31:18Attendez, attendez.
00:31:19Oui.
00:31:19Je n'ai pas fini ma question.
00:31:20Dire que la police tue,
00:31:21ça permet de gagner des voix.
00:31:22Et c'est grave.
00:31:22Non, c'est ça en fait.
00:31:24Ça veut dire que chez certains,
00:31:25quand on dit la police tue,
00:31:26on se dit on va voter pour lui
00:31:27parce qu'il dit la police tue.
00:31:28C'est terrible.
00:31:28Je ne vois pas d'autres raisons.
00:31:30Non mais peut-être,
00:31:31mais c'est terrible.
00:31:31Vous vous rendez compte.
00:31:32Je ne vois pas d'autres raisons
00:31:39et je ne trouve pas ça
00:31:42très intéressant.
00:31:42Ce n'est pas qu'électoraliste.
00:31:45Le parti des Insoumis
00:31:46est un parti très sincère.
00:31:48C'est un parti raciste,
00:31:50mais c'est un parti sincère.
00:31:51Moi, je partage complètement
00:31:53l'indignation du policier
00:31:55parce que d'abord,
00:31:56effectivement,
00:31:57après un long calvaire,
00:31:58après un long calvaire judiciaire,
00:32:01les policiers ont été relaxés.
00:32:03Et d'ailleurs,
00:32:03vous avez un journal
00:32:04comme Libération
00:32:04qui a parlé de déni de justice.
00:32:06Il paraît qu'on n'a pas
00:32:07le droit de critiquer
00:32:07qu'à la justice
00:32:08quand il y a certaines...
00:32:09Ça dépend des cas.
00:32:10Voilà, ça dépend des cas.
00:32:11Mais sur le fond des choses,
00:32:13il y a dans la démarche sincère,
00:32:16pas seulement qu'électoraliste,
00:32:17du parti des Insoumis,
00:32:19à la fois un racisme anti-flic,
00:32:22mais aussi,
00:32:23soyez-en conscients,
00:32:24un racisme anti-français.
00:32:26Il y a ça aussi.
00:32:28Derrière le flic,
00:32:30il y a un Français
00:32:32et un Français
00:32:33qui défend d'autres Français.
00:32:34Si on ne comprend pas
00:32:36cette dimension-là
00:32:37chez les Insoumis,
00:32:39on est condamné
00:32:39à ne plus rien comprendre.
00:32:40Oui, mais ce qui est terrible,
00:32:41c'est que chez les policiers,
00:32:42excusez-moi,
00:32:43vous avez des blagues
00:32:44chez les policiers,
00:32:45vous avez des gens
00:32:46qui sont issus
00:32:46de l'immigration.
00:32:47Il suffit de se promener
00:32:48dans la rue,
00:32:49de faire attention aux policiers.
00:32:50Vous parlez du symbole.
00:32:51Et on ne choisit pas
00:32:53nos délinquants.
00:32:53Ce n'est pas nous
00:32:54qui choisissons nos délinquants.
00:32:55Parce qu'on a l'impression
00:32:56de dire que...
00:32:56La sécurité,
00:32:58ce n'est pas un problème
00:32:58d'immigration ou de...
00:32:59Non, non,
00:33:00mais quand on dit
00:33:00la police tue,
00:33:01oui, ils disent
00:33:01la police tue
00:33:02et la fin,
00:33:04c'est de dire
00:33:04la police tue également
00:33:06des gens qui sont
00:33:07issus de l'immigration.
00:33:08Oui, non, non.
00:33:09On ne choisit pas
00:33:10nos délinquants
00:33:12sur la voie publique.
00:33:13On ne va pas choisir
00:33:13la personne qui a un fusil
00:33:14à pompe et qui nous menace
00:33:15de, malheureusement,
00:33:16de répondre.
00:33:17Mais on le doit
00:33:18parce que c'est nous
00:33:18qui sommes dépositeurs
00:33:19de l'autorité publique.
00:33:20Et c'est nous
00:33:20qui avons la légitimité,
00:33:22si vous voulez,
00:33:22de la violence légale
00:33:23dans notre pays
00:33:24parce qu'on est
00:33:25les représentants
00:33:26pour la justice aussi.
00:33:29Donc, on va remettre
00:33:30ces individus à la justice.
00:33:31Mais encore une fois,
00:33:32ce n'est pas nous
00:33:32qui choisissons.
00:33:33Ce n'est pas nous
00:33:34qui avons décidé...
00:33:35Ce qu'il y a,
00:33:35c'est que la LFI,
00:33:39pour ne pas les citer,
00:33:41alors là,
00:33:41ils ont publié
00:33:41hier ou avant-hier,
00:33:42ils ont publié
00:33:43une grande enquête
00:33:43sur la police
00:33:44en expliquant
00:33:45qu'effectivement,
00:33:46la police tuait
00:33:46de plus en plus.
00:33:47Et il y a un graphique.
00:33:48Je voudrais que vous le montrez,
00:33:50ce graphique
00:33:51qui a été publié,
00:33:52un graphique
00:33:53que vous allez voir
00:33:54et qui montre,
00:33:55en fait,
00:33:56le nombre de morts
00:33:57depuis 20 ans
00:33:58qui auraient été provoquées
00:33:59par la police.
00:33:59Alors, ce qui est terrible,
00:34:00c'est qu'on ne sait pas
00:34:00dans quel cas.
00:34:01On ne sait pas
00:34:02si ces gens attaquaient
00:34:02la police.
00:34:03Donc, on compare tout.
00:34:05Mais les terroristes...
00:34:06Il n'y a pas les terroristes dedans.
00:34:10C'est ce qu'ils disent,
00:34:10il n'y a pas les terroristes,
00:34:11mais on ne sait pas
00:34:11si c'est des gens
00:34:12qui ont attaqué les policiers.
00:34:13On ne sait pas
00:34:14ce qui s'est passé.
00:34:14C'est gratuit.
00:34:15La police tue,
00:34:15mais la police,
00:34:16malheureusement,
00:34:17elle va tuer
00:34:18parce qu'elle est en état
00:34:19de légitime défense
00:34:20et que vous avez des individus
00:34:21qui vont soit nous tuer
00:34:22ou soit vont tuer autrui.
00:34:24Donc, c'est la protection
00:34:25de la police
00:34:26à la société
00:34:27qui est en jeu là-dedans.
00:34:29Ou la police intervient
00:34:30pour défendre quelqu'un
00:34:31qui est en train
00:34:31d'être attaqué
00:34:32et à un moment,
00:34:36surtout une montée
00:34:37de l'insécurité en fait.
00:34:38Bien sûr.
00:34:38Oui, mais il n'est pas lu
00:34:39comme ça par Mediapart.
00:34:40Excusez-moi.
00:34:41Il n'est pas lu comme ça.
00:34:42Vous allez voir le titre
00:34:42de l'article de Mediapart.
00:34:44Le titre de l'article,
00:34:45c'est la police tue
00:34:46de plus en plus.
00:34:47C'est leur liberté
00:34:48d'expression à eux.
00:34:50La police fait
00:34:50de plus en plus de morts.
00:34:51L'article est 20 ans
00:34:52de violence policière.
00:34:54La police fait
00:34:55de plus en plus de morts.
00:34:55Je pense que la police
00:34:56intervient de plus en plus
00:34:57surtout et que plus
00:34:58vous intervenez,
00:34:59plus il peut y avoir
00:35:00forcément des couacs
00:35:00et dans les couacs...
00:35:02Maître Gunnadel,
00:35:02quand vous voyez,
00:35:03la police fait
00:35:03de plus en plus de morts.
00:35:04Mais ça n'a aucun sens.
00:35:05Enfin, je sais très bien
00:35:06dans quel sens ils le disent.
00:35:08C'est la violence légale,
00:35:10la police.
00:35:11Donc, de manière mécanique,
00:35:14lorsque la violence illégale
00:35:16augmente,
00:35:18la violence légale,
00:35:19Dieu merci,
00:35:20si j'ose dire,
00:35:21augmente aussi
00:35:22pour défendre
00:35:23justement les citoyens.
00:35:24Donc, si l'insécurité augmente,
00:35:27forcément,
00:35:28il y aura plus de morts
00:35:30chez les voyous.
00:35:31Ça, c'est...
00:35:31C'est tout à fait normal.
00:35:33Mais Thomas Bonnet,
00:35:34le titre est d'une violence
00:35:35absolue quand même.
00:35:36Que vous voyez,
00:35:37la police fait de plus en plus
00:35:38de morts.
00:35:39Quand vous lisez ce titre,
00:35:40vous vous dites,
00:35:41mais c'est des cow-boys
00:35:42qui ouvrent le feu
00:35:43n'importe où,
00:35:44n'importe comment,
00:35:45dans la rue.
00:35:45Le titre,
00:35:46il est très violent.
00:35:47Non, mais il y a définitivement
00:35:48des gens qui ont un agenda
00:35:49anti-police aujourd'hui
00:35:50dans notre pays.
00:35:50Ça passe donc par certains médias,
00:35:52certains élus quand même,
00:35:53parce que Paul Vannier,
00:35:54dont on a montré le message,
00:35:55il est élu dans le Val-d'Oise,
00:35:57dans une circonscription.
00:35:58Il a plutôt intérêt
00:35:58à faire quelques clins d'œil
00:35:59s'il veut être réélu.
00:36:00Des clins d'œil à qui ?
00:36:01Dire la police tue,
00:36:03c'est faire des clins d'œil à qui ?
00:36:04À ceux qui sont sensibles
00:36:05à ce genre de discours
00:36:06parce que c'est confortable
00:36:07de dire,
00:36:07nous, on n'y est pour rien,
00:36:08on est victime d'un système
00:36:09et la police,
00:36:09ce sont les méchants.
00:36:10Donc effectivement,
00:36:11cette semaine a marqué
00:36:12les 20 ans des émeutes de 2005.
00:36:14On se demandait
00:36:14qu'est-ce qui a changé en 20 ans ?
00:36:15Dans les quartiers,
00:36:16malheureusement,
00:36:17pas grand-chose.
00:36:17Ce qui a changé quand même,
00:36:18c'est le discours politique
00:36:19parce qu'il y a 20 ans,
00:36:20il y avait très peu
00:36:21ou même quasiment pas d'élus
00:36:22qui tenaient des discours pareils.
00:36:23Donc ça veut dire que ça,
00:36:24c'est très grave
00:36:25parce que ça veut dire
00:36:25que politiquement,
00:36:27il y a désormais des gens
00:36:27qui s'allient avec ceux
00:36:28qui détestent la police.
00:36:29Oui, mais ça,
00:36:29c'est votre bilan à vous.
00:36:30Mais vous avez vu le bilan
00:36:31de Mediapart qui vous dit
00:36:32ce qui a changé en 20 ans,
00:36:33c'est que désormais,
00:36:34la police tue de plus en plus.
00:36:36C'est là où il a été
00:36:36le différent.
00:36:37Jules ?
00:36:37C'est sûr que la France Insoumise
00:36:39comme Mediapart
00:36:39sont convaincus d'une idée
00:36:41que la police est blanche,
00:36:42la police sont les dominateurs
00:36:44face aux opprimés
00:36:45alors qu'effectivement,
00:36:46aujourd'hui,
00:36:46il y a plus de diversité
00:36:47au sein de la police
00:36:48que dans les manifestations
00:36:49de Black Bloc
00:36:49qu'au sein des Léphi.
00:36:50Enfin, ça,
00:36:51il faut quand même le savoir.
00:36:52Ça, je pense qu'il ne tourne jamais
00:36:53avec la police.
00:36:55Et vous savez,
00:36:55il y a cette logique aussi
00:36:56de mettre des cibles dans le dos
00:36:57en disant la police est fasciste,
00:36:59la police tue,
00:37:00la police est dangereuse
00:37:01pour appeler derrière
00:37:02à une certaine légitimation
00:37:03de la violence
00:37:03de la part des voyous
00:37:04sur la police.
00:37:05En fait, en faisant ça,
00:37:06il cautionne complètement
00:37:07toutes les agressions
00:37:09que reçoivent chaque jour
00:37:10les policiers.
00:37:10Ça vient de la parole
00:37:11d'un député.
00:37:12C'est un député
00:37:13qui légitime que tous les jours
00:37:14des centaines de policiers
00:37:16soient agressés,
00:37:17soient blessés,
00:37:17que leur famille,
00:37:18parce que c'est ça aussi
00:37:19les policiers,
00:37:19ce n'est pas simplement
00:37:20les agressions personnelles,
00:37:21ce sont les agressions des familles,
00:37:22ce sont les policiers
00:37:22qui sur le chemin du retour
00:37:23se retrouvent dans des guet-apens.
00:37:25C'est ça aujourd'hui
00:37:25le quotidien de la police
00:37:26et on a aujourd'hui
00:37:28des députés de la France insoumise
00:37:29qui parlent comme les Black Bloc
00:37:30et comme les délinquants
00:37:31et c'est absolument scandaleux.
00:37:32Mais vous voyez le titre,
00:37:34on va remettre le Mediapart,
00:37:40qui écrit 20 ans
00:37:42de violences policières.
00:37:4320 ans de violences policières,
00:37:45ça veut tout dire
00:37:46sur leur lecture,
00:37:47Axel Ronde ?
00:37:47Complètement,
00:37:48mais ça veut dire
00:37:49qu'ils ont une haine viscérale
00:37:51de la police,
00:37:52donc de l'État à travers,
00:37:54parce que nous sommes
00:37:54les représentants,
00:37:55nous sommes des républicains,
00:37:56nous essayons vraiment difficilement
00:38:00de maintenir la paix
00:38:01dans notre pays
00:38:02parce que vous voyez bien
00:38:03que rien ne se passe normalement
00:38:06si vous n'avez pas
00:38:06un déploiement massif
00:38:08de fonctionnaires de police
00:38:09quand il y a des manifestations culturelles,
00:38:12quand il y a un match de foutre
00:38:13et j'en passe.
00:38:14Ça vire au chaos
00:38:15et si on n'était pas présent,
00:38:17ça serait finalement l'anarchie.
00:38:19Mais peut-être que finalement
00:38:20c'est leur agenda.
00:38:21Peut-être qu'eux,
00:38:22ils veulent ça
00:38:22et que c'est vrai
00:38:23qu'ils veulent faire sauter
00:38:24cette digue
00:38:25qui est nous,
00:38:26les policiers
00:38:27qui sont profondément républicains
00:38:28et qui maintenant
00:38:29à bout de bras la République,
00:38:30peut-être que c'est ça.
00:38:31Ils veulent le chaos,
00:38:32peut-être.
00:38:32Oui, effectivement,
00:38:33on est les empêcheurs
00:38:34donc on est l'ennemi pour eux.
00:38:36Et ça,
00:38:36ce n'est pas entendable
00:38:38en tout cas dans notre démocratie.
00:38:39Ce n'est pas possible
00:38:40que des députés
00:38:41puissent parler comme cela
00:38:43et j'espère qu'il y aura
00:38:44des sanctions
00:38:44parce qu'encore une fois,
00:38:46il y en a marre.
00:38:48Les policiers,
00:38:49on représente 6%
00:38:50des fonctionnaires en France
00:38:52et on cumule 60%
00:38:53des sanctions
00:38:56dans la fonction publique.
00:38:57Ce n'est pas possible.
00:38:58Mes collègues sont sanctionnés
00:38:59pour tout et n'importe quoi.
00:39:01Un collègue,
00:39:01récemment,
00:39:02parce qu'au niveau
00:39:03de l'interphone du commissariat,
00:39:05il a coupé,
00:39:05une dame s'est plainte
00:39:06en disant qu'on m'a raccroché au nez
00:39:07au niveau de l'interphone.
00:39:09Il a été sanctionné
00:39:10pour manque de courtoisie.
00:39:11Non mais vous voyez
00:39:12où on en est.
00:39:13Nabila Itakash,
00:39:14je vais vous montrer
00:39:17la procédure.
00:39:18Je trouve ça un petit peu gros.
00:39:19Je vais vous montrer la procédure.
00:39:20C'est vrai que...
00:39:20Je pense que si vous le dites...
00:39:22Je suis en train
00:39:22de les défendre
00:39:23aujourd'hui même.
00:39:25Je vais vous montrer.
00:39:27Je vais vous aller voir.
00:39:28Nabila Itakash,
00:39:29quand vous voyez cet article
00:39:30qui dit 20 ans
00:39:31de violence policière,
00:39:32la police fait
00:39:33de plus en plus de morts.
00:39:33est-ce que ça vous choque ?
00:39:34Moi, ça me choque.
00:39:35C'est un positionnement idéologique
00:39:37qui est extrêmement dangereux
00:39:39pour la République.
00:39:41On se retrouve encore
00:39:42avec des élus
00:39:43qui instrumentalisent
00:39:44tout et n'importe quoi.
00:39:46Là, en l'occurrence,
00:39:47vous avez cet anniversaire
00:39:48de la mort
00:39:48de ces deux jeunes hommes.
00:39:51Je trouve ça
00:39:52extrêmement regrettable.
00:39:53On ne sait plus quoi dire
00:39:54en fait quand on entend
00:39:55les extrêmes.
00:39:56De toute façon,
00:39:56aujourd'hui,
00:39:57ils ont décidé
00:39:57d'attaquer tous les symboles
00:39:58de l'État.
00:39:59À droite,
00:40:00comme l'extrême gauche.
00:40:01L'extrême gauche
00:40:01comme l'extrême droite
00:40:02attaquent tous les symboles
00:40:03de l'État.
00:40:04Et s'il y a quand même
00:40:04deux institutions
00:40:05qui doivent tenir
00:40:06aujourd'hui
00:40:07dans notre République
00:40:08et pour notre État de droit,
00:40:10c'est la police
00:40:10et c'est la justice.
00:40:11Donc, je pense que les citoyens
00:40:12en plus sont dans une demande
00:40:14de protection.
00:40:15Il y a quand même
00:40:16un ressenti d'insécurité.
00:40:18Il y a une insécurité.
00:40:19C'est plus qu'un ressenti.
00:40:20Oui, non, non.
00:40:20Le ressenti,
00:40:21c'est Éric Dupond-Moretti.
00:40:22Non, non.
00:40:22Moi, je ne vous dis pas
00:40:22que c'est un ressenti.
00:40:24Il y a une insécurité
00:40:26et les gens demandent
00:40:27de la protection.
00:40:28Donc, aujourd'hui,
00:40:28en arriver à,
00:40:31de cette façon,
00:40:32dire que c'est comme
00:40:33si c'était une politique
00:40:34d'État, en fait.
00:40:35Et c'est là
00:40:35où c'est extrêmement dangereux.
00:40:36C'est une stratégie, en fait.
00:40:37Et je ne suis même pas sûr
00:40:38que ce soit
00:40:39à des fins électoralistes.
00:40:40C'est un positionnement
00:40:41idéologique dangereux
00:40:43qui attaque
00:40:44tous les symboles.
00:40:44Gilles William.
00:40:45Il faut bien resituer ça
00:40:47dans l'idéologie
00:40:48de l'extrême-gauche.
00:40:50C'est un peu mon livre,
00:40:51d'ailleurs.
00:40:52Mais dans l'idéologie
00:40:52de l'extrême-gauche,
00:40:53depuis 30 ans.
00:40:55Depuis 30 ans.
00:40:56Il faut voir les dégâts
00:40:58dans l'esprit des gens.
00:41:00Depuis 30 ans,
00:41:01on essaye de persuader,
00:41:04notamment les gens
00:41:05issus de l'immigration,
00:41:07que les Français d'origine
00:41:09sont des salles racistes
00:41:10et que parmi les Français
00:41:12d'origine,
00:41:13les policiers sont
00:41:14les plus grands racistes.
00:41:16Mettez-vous à la place
00:41:17d'un môme des quartiers
00:41:18à qui on a inoculé ça
00:41:21depuis des décennies.
00:41:23Mais il faudrait
00:41:23que ça soit un saint laïc
00:41:24pour qu'il n'y croit pas.
00:41:25C'est assez confortable
00:41:26d'être victime.
00:41:28Il faudrait...
00:41:29Or, j'en ai rarement rencontré
00:41:30des saints laïcs.
00:41:31Donc, cet article de Mediapart
00:41:35n'est qu'un des épisodes,
00:41:39le millième épisode
00:41:41du récit de l'extrême-gauche
00:41:42depuis 30 ou 40 ans.
00:41:43En tout cas,
00:41:43Axelon, ce qui est clair,
00:41:44c'est que Laurent Nunez,
00:41:45hier, vous a bien défendu
00:41:46à l'Assemblée.
00:41:47On va réécouter ce qu'il a dit
00:41:48et c'est vrai qu'il est vraiment
00:41:49monté au créneau en disant
00:41:50comme vous, ça suffit.
00:41:53Mais il y a quelque chose
00:41:54que moi, je n'oublierai pas
00:41:55et que je pense que
00:41:56beaucoup de nos concitoyens
00:41:57n'oublieront pas.
00:41:58C'est les propos
00:41:58qui ont été tenus hier sur X,
00:42:00les propos qui ont été tenus
00:42:01publiquement par certains
00:42:02de vos députés
00:42:03qui laissent à penser,
00:42:04j'ouvre les guillemets,
00:42:05que l'institution policière
00:42:07tuerait,
00:42:09que l'institution policière
00:42:10est une institution
00:42:11colonialiste
00:42:12qui tue des racisés,
00:42:14j'ouvre les guillemets,
00:42:15et que finalement,
00:42:16les violences policières
00:42:17sont systémiques.
00:42:18Croyez-moi que
00:42:18beaucoup de nos concitoyens
00:42:19n'oublieront pas tout cela.
00:42:20N'oublieront pas tout cela.
00:42:22Moi, je veux défendre
00:42:22les policiers
00:42:23pour le travail
00:42:23qu'ils font au quotidien,
00:42:25partout,
00:42:25sur le territoire national,
00:42:26pour défendre nos concitoyens.
00:42:29Et ça,
00:42:29ils le font
00:42:29dans un cadre strict,
00:42:31un cadre qui est réglementé,
00:42:33un cadre qui est proportionné.
00:42:35Eh oui,
00:42:36monsieur le député,
00:42:36eh oui,
00:42:37il y a les inspections générales,
00:42:39il y a la justice
00:42:39qui est saisie.
00:42:40Et dans chacune
00:42:41des affaires
00:42:42que vous avez saisies,
00:42:43la justice a été saisie
00:42:44et elle a jugé
00:42:45de cette proportionnalité
00:42:46de l'action de la police.
00:42:48Sans action répressive,
00:42:49sans action policière,
00:42:50il n'y a pas de liberté,
00:42:50il n'y a pas d'ordre public.
00:42:52Et vous devez la prendre
00:42:53sur ces bancs-là,
00:42:54y compris sur l'ensemble
00:42:55du territoire.
00:42:56national.
00:42:57Alors moi,
00:42:57je veux être leur porte-parole,
00:42:58le porte-parole des policiers
00:42:59parce que je suis leur chef.
00:43:01Ils font un travail remarquable
00:43:02au péril,
00:43:03au péril de leur vie.
00:43:05Axel Ronde,
00:43:06ça veut quand même dire
00:43:06que dans la tête de LFI,
00:43:08dans la tête de Mediapart,
00:43:09tous les policiers sont blancs
00:43:10et tous les policiers
00:43:11sont des fachos, quoi.
00:43:12Oui, complètement.
00:43:13Alors que, par exemple,
00:43:13mon collègue Abdoulaye Kanté,
00:43:15qui est français
00:43:16d'origine malienne,
00:43:17essaye de faire
00:43:18un rapprochement
00:43:19police-population
00:43:20sur les réseaux sociaux
00:43:21et il subit
00:43:22une haine viscérale
00:43:24de l'extrême-gauche
00:43:25qui l'accuse de vendu,
00:43:27qui l'accuse
00:43:27de je ne sais trop de quoi.
00:43:29Et lui,
00:43:29il est toujours zen
00:43:30et il essaye justement
00:43:31d'expliquer comment ça fonctionne.
00:43:33En tous les cas,
00:43:33ce que je veux dire,
00:43:34c'est que merci
00:43:34à Laurent Nunez,
00:43:36notre ministre de l'Intérieur,
00:43:38qui n'est pas un politique,
00:43:40c'est vraiment un collègue,
00:43:41c'est notre chef
00:43:42parce que ça fait
00:43:43des années et des années
00:43:44qu'il est dans
00:43:45cette institution policière
00:43:46qui l'a gravi
00:43:48tous les échelons presque,
00:43:49j'ai envie de dire.
00:43:50En tous les cas,
00:43:50c'est quelqu'un
00:43:52qui aime profondément
00:43:53la police
00:43:54et qui nous défend
00:43:55et on le remercie
00:43:56réellement
00:43:57parce que comme je vous dis,
00:43:57ce n'est pas un homme politique.
00:43:59Nabil Ali Takash.
00:44:00Je pense qu'on a
00:44:01très certainement
00:44:01l'un des meilleurs ministres
00:44:02de l'Intérieur
00:44:03de ces dernières années
00:44:04et c'est très bien
00:44:05que Laurent Nunez
00:44:06soit à la tête
00:44:08de ce ministère.
00:44:09Ce que je veux dire
00:44:10par ailleurs,
00:44:10c'est que moi,
00:44:11je ne crois même pas
00:44:12que dans les quartiers
00:44:14ou pour des raisons
00:44:16électoralistes
00:44:17comme avec ce positionnement,
00:44:18que ça imprime
00:44:20dans l'esprit des gens.
00:44:21Je pense que les gens,
00:44:22non, je ne crois pas.
00:44:23Je pense que c'est une minorité
00:44:24qui parle
00:44:25sur les réseaux sociaux
00:44:26toujours à l'extrême-gauche.
00:44:29Je ne vous dis pas
00:44:29le contraire.
00:44:31Mais je ne crois même pas
00:44:32que les gens
00:44:32dans les quartiers
00:44:33comprennent
00:44:36ce positionnement
00:44:37de LFI.
00:44:38Vous avez quand même
00:44:39des manifs
00:44:40où tout le monde hurle,
00:44:41tout le monde déteste
00:44:41la police.
00:44:42Il y a Aqab
00:44:43qui écrit sur les murs.
00:44:45Excusez-moi,
00:44:46ça existe aussi.
00:44:47En tout cas,
00:44:47il nous attaque.
00:44:48Il nous attaque
00:44:48avec des mortiers d'artifices
00:44:49et en plus,
00:44:50ils nous sont...
00:44:51Mais ça,
00:44:51je ne le nie pas.
00:44:52Je vous dis
00:44:53que c'est de cette minorité-là
00:44:54qu'il faut absolument combattre.
00:44:54Mais ce n'est plus une minorité,
00:44:55malheureusement.
00:44:56C'était une minorité
00:44:57il y a 20 ans.
00:44:57Il y a un mimétisme
00:44:58avec le combat aux Etats-Unis.
00:44:59Moi, j'ai souvenir,
00:45:00j'ai assisté à une manifestation
00:45:01près du Palais de Justice de Paris
00:45:02où vous aviez des gens
00:45:03qui étaient là.
00:45:04C'était peu de temps
00:45:04après la fin de George Floyd.
00:45:05Une minorité vocale
00:45:06sur les réseaux
00:45:06et qui organisent des événements.
00:45:08Je suis d'accord avec vous.
00:45:10Je ne crois pas
00:45:11que les citoyens
00:45:12dans les quartiers
00:45:12soutiennent ça.
00:45:13Je ne crois pas.
00:45:14En tous les cas,
00:45:14beaucoup les soutiennent.
00:45:15Je pense que cette propagande...
00:45:16On ne peut pas minerer
00:45:22qu'ils ont leur clientèle.
00:45:24Elle a largement réussi.
00:45:27Je ne sais pas
00:45:29s'ils ont réussi
00:45:29parce qu'effectivement...
00:45:30Je veux dire
00:45:31par rapport aux quartiers,
00:45:32très sincèrement,
00:45:33c'est presque un miracle
00:45:34qu'on ait encore des flics
00:45:36aussi motivés.
00:45:37Ah oui, je suis d'accord.
00:45:38Compte tenu,
00:45:39ils ne sont pas bien payés.
00:45:42Ils sont insultés.
00:45:43Ils risquent leur vie
00:45:44et pour le même prix,
00:45:46effectivement,
00:45:47très souvent,
00:45:48ils ne sont pas défendus
00:45:49par leur hiérarchie.
00:45:50Moi, je défends
00:45:51beaucoup de flics
00:45:51qui sont accusés à tort.
00:45:54Je peux vous le dire.
00:45:55Je ne vais pas dire
00:45:55lesquels qui sont accusés à tort
00:45:57et qui, en plus,
00:45:58se retrouvent...
00:45:59Moi, je n'arrive pas
00:46:00à comprendre...
00:46:01Je le prouve
00:46:02comme un miracle quasi-diffin
00:46:03que, quand même,
00:46:05malgré tout,
00:46:06ils aillent au combat comme ça.
00:46:08Il y a beaucoup de départs
00:46:09dans votre profession ?
00:46:10Il y en a un petit peu,
00:46:11mais bon,
00:46:11ils vont essayer de voir
00:46:12ce qui se passe ailleurs
00:46:13et puis ils reviennent
00:46:14en général dans la police nationale.
00:46:15Mais c'est vrai que c'est compliqué,
00:46:17c'est très compliqué
00:46:17d'être policier en 2025
00:46:19et vous l'avez bien résumé.
00:46:20Oui, on n'est souvent
00:46:21pas soutenus.
00:46:22Et je vous ai dit tout à l'heure
00:46:23un exemple,
00:46:24un hubuesque,
00:46:25manque de courtoisier,
00:46:26on va lui mettre
00:46:27un avertissement.
00:46:28Comment vous voulez,
00:46:29vous, un jeune
00:46:29qui a 4 ans de boîte,
00:46:31comme on dit,
00:46:32va être motivé ?
00:46:33Vous voulez casser d'entrée ?
00:46:34Mais parce que, vous savez,
00:46:35c'est ce discours
00:46:36que la LFI tienne.
00:46:38Parce que, malheureusement,
00:46:40et ça a des répercussions,
00:46:41parce qu'on va leur présenter
00:46:42après des tableaux
00:46:43en disant,
00:46:43mais vous voyez,
00:46:44on sanctionne les policiers.
00:46:45Vous voyez,
00:46:47donc à chaque fois
00:46:48qu'il y a des sorties médiatiques,
00:46:50on sait qu'il y a des contrôles
00:46:51plus en plus difficiles
00:46:52sur les fonctionnaires de police.
00:46:54Et je voulais rajouter aussi
00:46:54quelque chose
00:46:55qui est un fusil dans la société.
00:46:56Tout à l'heure,
00:46:56je vous ai dit,
00:46:57mon collègue Abdoulaye Conté
00:46:58est d'origine malienne.
00:46:59Il y a 20 ans,
00:47:00je n'aurais jamais dit ça.
00:47:01Je n'aurais dit,
00:47:01il est français 100%.
00:47:03Je ne me serais même pas posé
00:47:04la question.
00:47:05Aujourd'hui,
00:47:05il faut justifier.
00:47:05C'est ça qui est terrible.
00:47:08Ça fait l'effet inverse.
00:47:10En fait,
00:47:10ce qu'ils font,
00:47:11soi-disant,
00:47:11pour l'égalité,
00:47:12etc.
00:47:13Exactement.
00:47:13On est obligé
00:47:14de faire l'effet inverse
00:47:14en disant,
00:47:15oui,
00:47:15mais il est d'origine manuelle.
00:47:16Et c'est terrible
00:47:17de faire un dernier mot,
00:47:18Jules.
00:47:18Vous savez,
00:47:19la France Assoumise,
00:47:19elle se réclame souvent
00:47:20d'être le parti du peuple.
00:47:21Et lors des émeutes de 68,
00:47:24il y avait un professeur
00:47:25d'extrême-gauche
00:47:25qui s'appelle Pasolini
00:47:26qui décrivait les étudiants
00:47:27comme des bourgeois
00:47:28qui lançaient des cailloux
00:47:29sur des prolétaires.
00:47:30Les prolétaires étant les policiers.
00:47:32Et en fait,
00:47:32c'est toujours fonctionnel aujourd'hui.
00:47:34C'est-à-dire qu'en fait,
00:47:35on a aujourd'hui
00:47:35des bourgeois,
00:47:36des black blocs,
00:47:37des bourgeois de la France insoumise
00:47:38qui critiquent aujourd'hui
00:47:39des personnes
00:47:40qui ne sont pas énormément
00:47:41rémunérées dans la police,
00:47:42qui font leur travail du quotidien,
00:47:43qui défendent les Français,
00:47:44qui ont justement
00:47:45une attache populaire,
00:47:46qui sont prédéfencés.
00:47:47Et on a ces mêmes bourgeois
00:47:48qui depuis 68
00:47:49critiquent l'institution policière
00:47:50et s'en prennent
00:47:51à des personnes
00:47:51qui n'ont pas beaucoup d'argent.
00:47:52Allez, on va continuer
00:47:53à parler de la France insoumise
00:47:54et de Nicolas Sarkozy
00:47:56et de cette affaire
00:47:57à la prison de la santé.
00:47:59Thomas Bonnet,
00:47:59parce qu'aujourd'hui,
00:48:00en ce moment même,
00:48:01d'ailleurs, depuis 10 heures,
00:48:02il y a un recours en justice
00:48:05qui est réalisé
00:48:06parce que les deux députés LFI
00:48:07veulent pouvoir retourner
00:48:08à la prison de la santé.
00:48:10Oui, et alors,
00:48:11notre journaliste est sur place
00:48:12et elle nous fait part
00:48:13du fait que Hugo Bernalicis,
00:48:14qui est un des deux députés insoumis
00:48:15qui a voulu visiter cette prison,
00:48:18dit qu'il veut,
00:48:18donc, s'il remportait cette audience,
00:48:20le recours qu'il a déposé,
00:48:21retourner immédiatement
00:48:22à la prison de la santé,
00:48:24se faire prendre en photo,
00:48:24enfin, se prendre en photo
00:48:25dans le quartier d'isolement
00:48:26pour montrer, voilà,
00:48:27le droit est passé.
00:48:29Bon, c'est quand même hubuesque
00:48:30et en fait,
00:48:30ce qu'on découvre aussi
00:48:31au travers de cette audience,
00:48:32c'est qu'en fait,
00:48:33effectivement,
00:48:33ils avaient envie de voir Nicolas Sarkozy.
00:48:34Enfin, il faut qu'ils arrêtent
00:48:35de nous prendre pour des investisseurs.
00:48:36C'est intéressant
00:48:36parce que Célia Barod
00:48:37qui est sur place, justement,
00:48:38nous explique les témoignages
00:48:39qui ont lieu en ce moment.
00:48:41Il y a, par exemple,
00:48:41le directeur de l'administration pénitentiaire
00:48:43puisque je vous rappelle
00:48:43que les deux députés
00:48:44à l'Afrique ont dit
00:48:45non, non,
00:48:45ça n'a aucun rapport
00:48:46avec Nicolas Sarkozy,
00:48:47on voulait juste visiter.
00:48:48Le directeur de l'administration pénitentiaire
00:48:50explique que dans les premiers échanges,
00:48:52les deux députés ont expliqué
00:48:53que leur ambition
00:48:54était celui de connaître
00:48:55les conditions de prise en charge
00:48:57dans l'établissement
00:48:57de Nicolas Sarkozy
00:48:58et les conséquences
00:49:00de cette prise en charge
00:49:00sur les autres détenus.
00:49:02Ils ont également demandé
00:49:03à voir les deux policiers,
00:49:04officiers de sécurité
00:49:05qui sont avec Nicolas Sarkozy.
00:49:06À part ça,
00:49:07ça n'a aucun rapport
00:49:07avec Nicolas Sarkozy.
00:49:09Ils se foutent de notre gueule.
00:49:10Ils se foutent de notre gueule.
00:49:11Vous le dites plus poliment.
00:49:12En plus,
00:49:13non seulement ils mentent
00:49:14et en plus ils disent
00:49:15que c'est nous
00:49:15qui, par les médias,
00:49:16inventons des choses.
00:49:17Donc à un moment donné,
00:49:18stop,
00:49:19ils ont voulu voir Nicolas Sarkozy,
00:49:20ils n'ont pas pu le faire.
00:49:21Mais qu'ils l'assument au moins.
00:49:22Qu'ils l'assument.
00:49:22Qu'ils l'assument.
00:49:23On regarde le sujet
00:49:23et on en débat juste après.
00:49:26Une semaine après
00:49:27l'incarcération
00:49:28de Nicolas Sarkozy,
00:49:29l'indécence continue.
00:49:31Deux députés
00:49:32de la France insoumise
00:49:33ont saisi
00:49:34le tribunal administratif
00:49:36après s'être vu
00:49:37refuser l'accès
00:49:40en prison de la santé.
00:49:41Mais pour l'administration,
00:49:43les deux élus
00:49:44cherchaient à rencontrer
00:49:45l'ancien président.
00:49:46Une information
00:49:46démentie par la France insoumise.
00:49:49Après le journalisme
00:49:50de divertissement,
00:49:51le journalisme
00:49:52de dénigrement
00:49:52et de diffamation,
00:49:54voici le journalisme
00:49:55d'invention de l'actualité.
00:49:57Et ici,
00:49:58visite de Sarkozy
00:49:59en prison là-bas.
00:50:00Ils affirment
00:50:01avoir simplement
00:50:02voulu exercer
00:50:03leur droit de visite parlementaire.
00:50:05Mais ce droit
00:50:05ne permet pas
00:50:06de s'entretenir
00:50:07avec un détenu
00:50:08en particulier.
00:50:09Encore une fois,
00:50:10nous nous intéressons
00:50:11aux conditions de détention
00:50:12de l'ensemble
00:50:13des personnes
00:50:14qui sont incarcérées.
00:50:16Ce n'est pas la première fois
00:50:17que nous faisons
00:50:18ce genre de déplacement.
00:50:20Mon collègue Bernalissis
00:50:20en est, je pense,
00:50:21à la 40e visite.
00:50:23Nous nous intéressons
00:50:23à tout le monde.
00:50:24Nous.
00:50:25Le tribunal administratif
00:50:26doit désormais
00:50:27se prononcer.
00:50:29Le résultat du référé
00:50:30est attendu
00:50:31dans la journée.
00:50:31Alors, c'est formidable
00:50:33parce que Thomas Bonnet,
00:50:34vous, selon vos infos
00:50:35que vous nous donnez
00:50:36sur CNews depuis hier,
00:50:37vous dites qu'ils ont voulu
00:50:38voir Nicolas Sarkozy
00:50:38approcher son quartier,
00:50:40approcher les gens.
00:50:41Donc, je pense que
00:50:42c'est un peu à vous
00:50:42que s'adresse Jean-Luc Mélenchon
00:50:44quand il parle
00:50:44de journalisme d'invention.
00:50:45Le seul problème,
00:50:46c'est que quand on est
00:50:46dans le procès,
00:50:47quand vous avez les gens
00:50:47d'administration pénitentiaire,
00:50:48ils disent ce que vous nous dites.
00:50:50C'est-à-dire qu'ils confirment
00:50:51vos infos en disant
00:50:52oui, ils ont voulu
00:50:53s'approcher de Nicolas Sarkozy.
00:50:54Ça commence à faire beaucoup
00:50:55contre leur version.
00:50:56Il y a peut-être un moment
00:50:57où ils vont peut-être
00:50:57se remettre en question,
00:50:58mais ce n'est pas le propre
00:50:58des Insoumis.
00:51:00Jules Laurent.
00:51:00La France Insoumise,
00:51:01de toute façon,
00:51:01elle ne revient jamais
00:51:02effectivement sur ses erreurs
00:51:04et autres.
00:51:04Elle avance toujours,
00:51:05elle ment,
00:51:05elle s'en fiche
00:51:06et on voit bien effectivement
00:51:07avec ce qui a pu être dit
00:51:08que de toute façon,
00:51:09eux, qu'est-ce qu'ils voulaient faire ?
00:51:10Ils voulaient faire leur com'.
00:51:10Ils voulaient faire un coup de com'
00:51:11en venant devant le président.
00:51:13Ils voulaient aussi,
00:51:13vous savez,
00:51:14humilier ce qu'était Nicolas Sarkozy
00:51:16et humilier la fonction présidentielle.
00:51:17Le but de la France Insoumise,
00:51:18au final,
00:51:19c'est de détruire la Ve République.
00:51:20C'est de détruire
00:51:21ce qu'a été la présidence
00:51:22et détruire cette constitution
00:51:23pour pouvoir passer à une autre.
00:51:25Donc au final,
00:51:25qu'est-ce qu'ils viennent faire ?
00:51:26Ils viennent humilier,
00:51:26ils veulent passer à autre chose.
00:51:28Et donc,
00:51:29vous savez,
00:51:30il y a eu toutes ces vidéos
00:51:31qui ont tourné de prisonniers
00:51:33qui filmaient Nicolas Sarkozy,
00:51:34qui l'insultaient,
00:51:35qui l'alpaguaient.
00:51:36Finalement,
00:51:36ils sont un peu dans la même démarche.
00:51:38Ils viennent devant lui,
00:51:39ils se rendent devant lui.
00:51:40C'est dégueulasse.
00:51:41Exactement.
00:51:41Ils ont envie d'humilier
00:51:44encore plus quelqu'un
00:51:45parce que c'est un ennemi politique.
00:51:47Ils sont du côté de ces délinquants.
00:51:48Ils sont du côté
00:51:48de ces mêmes délinquants
00:51:49qui insultaient
00:51:50le président de la République
00:51:51à travers les barreaux.
00:51:52Ils vont faire la même chose
00:51:53et ils tentent de le faire
00:51:53et là,
00:51:53ils n'assument pas
00:51:54parce qu'évidemment,
00:51:55l'administration les a refusés.
00:51:56Et puis,
00:51:57je pense qu'ils voulaient même,
00:51:59si vous voulez,
00:51:59affronter mes collègues,
00:52:01les officiers de sécurité
00:52:02et je pense qu'ils auraient forcé
00:52:03le passage
00:52:04parce qu'effectivement,
00:52:05comme vous avez bien dit,
00:52:07il ne peut pas rencontrer
00:52:08Nicolas Sarkozy
00:52:09s'il ne veut pas.
00:52:10Mais à mon avis,
00:52:11ils auraient forcé,
00:52:12si vous voulez,
00:52:13l'accès
00:52:13et se seraient confrontés
00:52:15finalement
00:52:15avec mes deux collègues
00:52:17encore pour dire que
00:52:18finalement,
00:52:19c'était une honte
00:52:19qu'il y ait deux policiers présents
00:52:21et qu'encore une fois,
00:52:22il y aurait des pseudo-violences policières
00:52:24à leur rencontre.
00:52:25Gilles-William Gaudadel.
00:52:27La vérité n'est pas une vertu
00:52:30aux yeux de la France insoumise.
00:52:34Ça n'a aucune espèce d'importance
00:52:35mais je pense qu'il ne faut pas non plus
00:52:37leur donner beaucoup d'importance
00:52:39non plus.
00:52:39Madame Obono,
00:52:41c'est quelqu'un qui pense
00:52:42que le Hamas
00:52:43c'est un mouvement de résistance.
00:52:45C'est elle qui a accueilli
00:52:47tapis rouge
00:52:47avec tapis rouge
00:52:49l'antisémite Corbyn
00:52:51à Paris
00:52:51qui considère
00:52:52Madame Mouria Boutelja
00:52:53qui est une raciste anti-blanc
00:52:55assumée
00:52:56est une femme formidable.
00:52:58Donc pardon,
00:52:59mais ça d'appel...
00:52:59Non d'accord,
00:53:00mais il y a beaucoup...
00:53:01Moi je pense que...
00:53:02Le problème quand même
00:53:03c'est qu'ils vont dans la prison,
00:53:04c'est qu'ils essaient
00:53:05de voir Nicolas Sarkozy.
00:53:06Vous imaginez ?
00:53:07Excusez-moi,
00:53:07Nicolas Sarkozy
00:53:08qui est déjà dans une situation compliquée,
00:53:10une situation difficile
00:53:11où il est humilié.
00:53:12Il va se voir se pointer.
00:53:13C'est deux zozots,
00:53:13excusez-moi,
00:53:14il n'y a pas d'autres mots,
00:53:14ils sont députés,
00:53:15mais c'est deux zozots
00:53:16qui vont venir dans la prison.
00:53:18Excusez-moi,
00:53:18je trouve que c'est super grand
00:53:20pour lui.
00:53:21Écoutez,
00:53:22je connais bien Nicolas Sarkozy,
00:53:24il a suffisamment
00:53:25de force de caractère
00:53:26pour savoir qui est...
00:53:29Mais moi,
00:53:29le fond de ma pensée,
00:53:30c'est que je pense
00:53:31qu'il y a beaucoup de gens
00:53:32de la France insoumise
00:53:33qui ont des intelligences
00:53:35avec des organisations
00:53:36classées terroristes
00:53:37qui auraient plus leur place
00:53:38à la santé
00:53:39que M. Sarkozy.
00:53:40Voilà ce que je pense.
00:53:41Nabila Itakash.
00:53:43C'est pathétique
00:53:44et je pense
00:53:45qu'il ne leur reste plus rien
00:53:46sur le fond,
00:53:47c'est-à-dire
00:53:48sur des vraies questions
00:53:49de société,
00:53:50les problèmes
00:53:51des citoyens
00:53:52qui vont dans des symboles
00:53:53absolument inintéressants.
00:53:57Dégueulasse !
00:53:58Excusez-moi,
00:53:58c'est plus qu'intéressant,
00:53:59c'est dégueulasse.
00:54:00Je ne vois pas
00:54:00quel est l'intérêt
00:54:01d'aller se faire prendre
00:54:01pour un député de la République
00:54:03d'aller se faire prendre
00:54:04en photo
00:54:04dans une prison.
00:54:06Je ne sais pas,
00:54:07je trouve qu'il y a
00:54:08des interférences
00:54:08comme ça
00:54:09dans une procédure
00:54:10d'ailleurs de justice
00:54:11qui est toujours en cours.
00:54:12Je trouve ça
00:54:12particulièrement bizarre
00:54:14déjà du point de vue
00:54:14de la séparation.
00:54:15Dernier moment,
00:54:16moi je me méfie
00:54:16toujours des rumeurs.
00:54:18Je me réfère
00:54:19aux discours officiels.
00:54:20Donc si eux disent
00:54:21qu'ils sont partis
00:54:23voir en prison
00:54:24la condition de détention
00:54:26de l'ensemble des prisonniers,
00:54:28pourquoi pas ?
00:54:29En revanche,
00:54:29faire du voyeurisme
00:54:30pour un ancien...
00:54:31Vous faites plus confiance
00:54:33aux députés LFI
00:54:34qu'aux directeurs
00:54:36de la pénitentiaire
00:54:37en Ile-de-France.
00:54:37Je ne fais confiance à personne.
00:54:38Je dis simplement que...
00:54:38Moi je fais confiance
00:54:39au directeur de la pénitentiaire.
00:54:40Non, non, moi je dis...
00:54:41Ah bah oui, bien, bien, bien.
00:54:42Donc le directeur de la pénitentiaire,
00:54:43lui il dit,
00:54:43ils sont venus
00:54:44avec l'ambition de connaître
00:54:45les conditions de prise en charge
00:54:46dans l'établissement
00:54:47de Nicolas Sarkozy.
00:54:47Ils ont demandé
00:54:48à voir les deux policiers
00:54:49de Sécu.
00:54:49Eh bien c'est du voyeurisme.
00:54:50Et le voyeurisme,
00:54:51je suis contre le voyeurisme.
00:54:53Je trouve ça tout à fait scandaleux.
00:54:54Peu importe le prisonnier,
00:54:56que ce soit M. Sarkozy
00:54:57ou M. Tardombion
00:54:58ou qui que ce soit,
00:54:59on ne fait pas de voyeurisme.
00:55:00Ça, c'est pas très républicain.
00:55:02Allez, on va faire une pause.
00:55:03On va se retrouver dans un instant.
00:55:04On parlera après la pause
00:55:05également du livre
00:55:05de Gilles William Galdaneil
00:55:07« Vol au-dessus d'un nid de cocuple ».
00:55:08On parlera également
00:55:09de la situation d'Israël,
00:55:10bien évidemment,
00:55:11et de ce qui s'est passé hier
00:55:12sur M6
00:55:12où quand même
00:55:18et vous verrez
00:55:18ce qui s'est passé sur M6.
00:55:20A tout de suite, en direct.
00:55:2711h34 sur M6, merci.
00:55:29Sur M6, pardon,
00:55:30sur CNews.
00:55:31On va parler d'M6.
00:55:32On n'est pas encore sur M6.
00:55:33Sur CNews.
00:55:35Tout de suite,
00:55:36CNews Info, justement,
00:55:37et pas le M6 Info.
00:55:38C'est avec Samaïa la midi.
00:55:42L'armée israélienne
00:55:43a annoncé un retour
00:55:44au cessez-le-feu
00:55:45dans la bande de Gaza
00:55:46après avoir mené
00:55:47depuis la veille
00:55:48une série de frappes
00:55:49contre des dizaines
00:55:50de cibles terroristes.
00:55:52Tsaal dit avoir visé
00:55:53dans le cadre de ces frappes
00:55:5430 chefs du Hamas
00:55:55opérant dans le territoire palestinien.
00:55:58Après la Jamaïque-Cuba
00:56:00balayée par l'ouragan Melissa,
00:56:01les autorités font état
00:56:03de vent violent.
00:56:04195 km heure
00:56:05enregistrés
00:56:06pour cette tempête
00:56:07rétrogradée en catégorie 3.
00:56:09Les habitants fuient les côtes
00:56:11et l'état d'alerte
00:56:11a été décrété
00:56:12dans six provinces
00:56:13de l'est du pays.
00:56:15Et puis,
00:56:16je soutiens Rachida Dati
00:56:17et je vais faire campagne
00:56:18à ses côtés
00:56:19parce que je veux gagner Paris
00:56:20tout simplement.
00:56:22Les mots ce matin
00:56:23sur notre antenne
00:56:24de Sylvain Maillard,
00:56:25député ensemble
00:56:25pour la République
00:56:26qui a donc choisi
00:56:27d'aller contre les consignes
00:56:29de son parti
00:56:29et ne pas soutenir
00:56:30Pierre-Yves Bournazel
00:56:31dont l'appel
00:56:32à la démission
00:56:33du président
00:56:33est considéré
00:56:34comme une trahison
00:56:35par le député
00:56:36macroniste.
00:56:38Merci beaucoup
00:56:39Sommaya
00:56:39et à tout à l'heure
00:56:40midi sur CNews.
00:56:40Vous ne vous trompez pas.
00:56:41Vous ne trompez pas
00:56:41de studio,
00:56:42n'allez pas à côté.
00:56:43C'est dommage.
00:56:43Ce serait dommage,
00:56:44effectivement.
00:56:44Merci beaucoup.
00:56:45On va parler d'Israël
00:56:47maintenant
00:56:47avec ce qui se passe
00:56:48en Israël.
00:56:49On vous parlera
00:56:50dans un instant
00:56:50de ce qui s'est passé
00:56:51hier sur M6
00:56:51mais on va partir
00:56:52tout de suite
00:56:52en direct sur place
00:56:53près de Zderoth
00:56:54où se trouve
00:56:54Mathilde Libanaise
00:56:55envoyée spéciale
00:56:56de CNews
00:56:57avec les images
00:56:57de Fabrice Elsner.
00:56:59Mathilde,
00:56:59c'est vrai que la tension
00:57:00est montée d'un cran
00:57:01hier avec de nouveaux
00:57:02bombardements
00:57:03qui ont été réalisés
00:57:04par Israël
00:57:04contre certaines positions
00:57:06du Hamas.
00:57:07Où en est-on ce matin
00:57:07et quelle est l'ambiance ?
00:57:09Ce qu'on peut vous dire
00:57:13c'est que nous
00:57:13on se trouve
00:57:14à quelques kilomètres
00:57:15seulement de la bande
00:57:16de Gaza
00:57:16et la situation
00:57:18s'est très rapidement
00:57:20tendue hier soir
00:57:21mais également
00:57:21ce matin
00:57:22après l'annonce
00:57:24par l'armée israélienne
00:57:25de la mort
00:57:25d'un des soldats
00:57:26réservistes
00:57:28décédés
00:57:29dans la région
00:57:30de Rafa
00:57:31au sud
00:57:31de la bande
00:57:32de Gaza
00:57:32sur ses réseaux sociaux
00:57:34Benjamin Netanyahou
00:57:35a tenu
00:57:36à rendre hommage
00:57:37à cet homme
00:57:38je sais
00:57:39qui a combattu
00:57:39avec courage
00:57:40les assassins
00:57:41du Hamas
00:57:42et a sacrifié
00:57:42sa vie
00:57:43pour la sécurité
00:57:45d'Israël
00:57:46selon en tout cas
00:57:46les premières enquêtes
00:57:47menées par
00:57:48l'armée israélienne
00:57:50les terroristes
00:57:50ont tiré
00:57:51des roquettes
00:57:51et des balles
00:57:52de snipers
00:57:53sur les forces
00:57:54qui opéraient
00:57:54sur une zone
00:57:55sous contrôle
00:57:56israélien
00:57:57dans le cadre
00:57:58du cessez-le-feu
00:57:59alors on imagine
00:58:00ce cessez-le-feu
00:58:01mis à mal
00:58:02après ses attaques
00:58:03contre ses soldats
00:58:04mais également
00:58:04par rapport
00:58:05à la riposte
00:58:06de l'armée israélienne
00:58:07qui a lancé
00:58:07plusieurs missiles
00:58:08dans la bande
00:58:09de Gaza
00:58:09mais pour
00:58:10Donald Trump
00:58:11le président
00:58:12américain
00:58:13Israël
00:58:14devait riposter
00:58:15et ses frappes
00:58:16ne compromettent
00:58:17en rien
00:58:18ce cessez-le-feu
00:58:19l'armée israélienne
00:58:20a quant à elle
00:58:21annoncé
00:58:22commencer à appliquer
00:58:23de nouveau
00:58:23ce cessez-le-feu
00:58:25alors pour
00:58:25les Israéliens
00:58:27s'ils vivaient
00:58:27depuis quelques jours
00:58:29plus sereinement
00:58:30l'épanouissement
00:58:31n'a jamais été
00:58:32réellement total
00:58:33car pour eux
00:58:33ce cessez-le-feu
00:58:34finalement n'a jamais
00:58:35été respecté
00:58:36par le Hamas
00:58:37qui refuse
00:58:38de rendre
00:58:39les dépouilles
00:58:39des otages
00:58:41et qui a même
00:58:41également simulé
00:58:42la découverte
00:58:43de corps
00:58:44une mise en scène
00:58:45captée par des drones
00:58:46israéliens
00:58:47des dépouilles
00:58:48en tout cas
00:58:48que les familles
00:58:49et les Israéliens
00:58:51également
00:58:51continuent de réclamer
00:58:53pour pouvoir faire
00:58:54leur deuil
00:58:54Merci beaucoup
00:58:55Mathilde Ibanez
00:58:57en direct d'Israël
00:58:58avec Fabrice Esner
00:58:59J. William Golnadel
00:59:00vous gardez espoir
00:59:01quand même ?
00:59:02Espoir ordonnable
00:59:04de toute façon
00:59:04les Israéliens
00:59:05ne sont pas tombés
00:59:06très haut
00:59:06quand ils voient
00:59:07le Hamas
00:59:08violer une trêve
00:59:09il ne faut pas croire
00:59:11là ce qui a
00:59:13beaucoup
00:59:13irrité
00:59:15encore le mot
00:59:15est un euphémisme
00:59:16les Israéliens
00:59:18c'est que le Hamas
00:59:18pour dire
00:59:19qu'il avait
00:59:20restitué
00:59:21le corps d'un otage
00:59:23ont utilisé
00:59:24les restes
00:59:25d'un otage
00:59:25qu'ils avaient déjà
00:59:26restitué
00:59:26vous imaginez
00:59:27à peu près
00:59:28l'heure de la famille
00:59:29et puis ils ont attaqué
00:59:30ce matin
00:59:31mais très sincèrement
00:59:34le cessez-le-feu
00:59:35il a permis
00:59:36la restitution
00:59:37des otages
00:59:38qui étaient encore
00:59:39en vie
00:59:40il a autorisé
00:59:42il faut comprendre
00:59:43il a autorisé
00:59:44Benjamin Netanyahou
00:59:45à pouvoir dire non
00:59:47à ses ministres
00:59:48extrémistes
00:59:49qui sont dans son gouvernement
00:59:50maintenant quand même
00:59:51il y a une relative paix
00:59:53donc je crois
00:59:54qu'il n'y a pas
00:59:54un Israélien
00:59:55raisonnable
00:59:56qui regrette
00:59:57le cessez-le-feu
00:59:58intervenu
00:59:59même s'il est fragile
01:00:00je vous parlais d'AMSIS
01:00:01et je voulais vous montrer
01:00:02ce qui s'est passé hier
01:00:03dans le 1945 d'AMSIS
01:00:04puisque AMSIS
01:00:05a fait un reportage
01:00:06a fait une enquête
01:00:07sur ce qui se passe
01:00:08actuellement en Israël
01:00:09ils ont voulu rappeler
01:00:10le plan d'accord de paix
01:00:12regardez le panneau
01:00:13qui a été diffusé
01:00:15par nos confrères d'AMSIS
01:00:16et regardez la troisième ligne
01:00:17surtout
01:00:17selon AMSIS
01:00:18donc le plan d'accord
01:00:19de cesser le feu
01:00:20Israël-AMS
01:00:21prévoit la libération immédiate
01:00:23des otages
01:00:23dans les deux camps
01:00:24estimant donc
01:00:25qu'il y a des otages
01:00:26à la fois
01:00:27chez le Hamas
01:00:28ce qui est évident
01:00:29puisqu'il y a des otages
01:00:30israéliens
01:00:30qui avaient été pris
01:00:31par le Hamas
01:00:32et hélas aujourd'hui
01:00:33ce sont uniquement
01:00:34des corps qui sont rendus
01:00:35mais qu'il y a également
01:00:36des otages
01:00:37en Israël
01:00:38qui sont détenus
01:00:39par Israël
01:00:39c'est surréaliste
01:00:41aujourd'hui encore
01:00:42d'écrire des choses
01:00:42comme ça
01:00:43selon nos informations
01:00:44il y a une plainte
01:00:45qui va être déposée
01:00:46d'ailleurs
01:00:46à l'ARCOM
01:00:47après
01:00:47pardon de vous le dire
01:00:49chaque jour
01:00:50que Dieu ou Diable
01:00:51fait depuis deux ans
01:00:52le narratif du Hamas
01:00:54a été largement
01:00:56épousé
01:00:57par une partie
01:00:58de la classe médiatique
01:00:59notamment
01:00:59l'audiovisuel
01:01:00de service public
01:01:01qui par exemple
01:01:02parle de la défense civile
01:01:05donne les bilans
01:01:06comme du bon pain
01:01:07de la défense civile
01:01:08en cachant
01:01:10que la défense civile
01:01:12c'est le Hamas
01:01:13donc ce genre
01:01:15mais là on est sur M6
01:01:16donc ça veut dire
01:01:16qu'il y a quand même
01:01:16une petite musique
01:01:17qui est en train d'entrer
01:01:18dans la tête de certains
01:01:20et on laisse faire
01:01:21ça veut dire
01:01:21qu'on laisse faire ça
01:01:22aux journalistes
01:01:23le rédacteur en chef
01:01:24toute la hiérarchie
01:01:25parce que tout est vérifié
01:01:26quand même
01:01:26quand il y a des choses
01:01:27comme ça qui sont faites
01:01:28tout est vérifié
01:01:29et on laisse passer
01:01:30libération immédiate
01:01:31des otages
01:01:31dans les deux camps
01:01:32il y a une sociologie
01:01:33journalistique
01:01:34qui fait qu'il peut
01:01:36malheureusement
01:01:37avoir ce genre
01:01:38de dérapage
01:01:39Thomas Bonnet
01:01:40c'est sur Alice
01:01:41quand même aujourd'hui
01:01:42de lire ça
01:01:43de lire qu'il y aurait
01:01:44des otages
01:01:45qui sont détenus
01:01:46par Israël
01:01:46on rappelle
01:01:47c'est des terroristes
01:01:48qui ont été jugés
01:01:49qui ont été mis en prison
01:01:50par Israël
01:01:51et c'est eux
01:01:52qui sont libérés
01:01:53mais beaucoup
01:01:54essayent en effet
01:01:54d'établir une équivalence
01:01:56entre les deux
01:01:57c'est ce qui est fait là
01:01:58ce qui est fait là précisément
01:02:00alors qu'évidemment
01:02:01il n'y a aucune équivalence
01:02:02mais c'est vrai
01:02:03que ça répond finalement
01:02:04à cette petite musique
01:02:05qui est en train d'entrer
01:02:06dans beaucoup d'esprits
01:02:07alors ça touche évidemment
01:02:08un certain nombre
01:02:09de personnes
01:02:10dans la jeunesse
01:02:10et probablement aussi
01:02:12dans les médias
01:02:12au-delà même
01:02:13de toute considération idéologique
01:02:14avancer publiquement
01:02:15comme c'est le cas
01:02:16dans le service public
01:02:16c'est aussi une phrase
01:02:17comme celle-là
01:02:18libération immédiate
01:02:19des otages
01:02:20dans les deux camps
01:02:21c'est quelque chose
01:02:21qui vous choque ?
01:02:22non
01:02:22ah bon ?
01:02:23non
01:02:23moi ça ne me choque pas
01:02:24pourquoi ?
01:02:24je vais vous dire pourquoi
01:02:25très simplement
01:02:26peut-être qu'il y a
01:02:28des otages
01:02:28parmi les prisonniers
01:02:31faits par Israël
01:02:32je ne connais pas
01:02:33la politique israélienne
01:02:34peut-être qu'il y a
01:02:34des otages
01:02:35parmi les prisonniers
01:02:36je ne connais pas
01:02:36leur politique
01:02:36mais si eux parlent
01:02:37de prisonniers
01:02:38dans le camp
01:02:39du camp israélien
01:02:42je ne connais pas
01:02:42que Israël
01:02:43ait fait des prisonniers
01:02:44palestiniens
01:02:45je ne vois pas
01:02:46ce qui me choque
01:02:47je ne trouve pas
01:02:48ça très choquant
01:02:48après qu'il y ait
01:02:49effectivement des terroristes
01:02:51qu'il y ait des terroristes
01:02:52qui soient
01:02:52emprisonnés
01:02:55par Israël
01:02:56ça peut se comprendre
01:02:57mais peut-être
01:02:58que parmi
01:02:58mais ça veut dire quoi
01:02:59peut-être
01:02:59pourquoi vous dites
01:03:00peut-être
01:03:01parce que je ne connais
01:03:02pas la situation
01:03:03je ne suis ni inspecteur
01:03:04de l'ONU
01:03:05ni en charge
01:03:06des relations internationales
01:03:07vous n'accordez pas
01:03:08de crédit
01:03:08à la justice israélienne
01:03:09pardon ?
01:03:10vous n'accordez pas
01:03:11de crédit
01:03:11à la justice israélienne
01:03:12qu'est-ce que dit
01:03:13la justice israélienne ?
01:03:14c'est des gens
01:03:15qui ont été condamnés
01:03:16par la justice israélienne
01:03:17donc vous ne leur accordez pas
01:03:18mais vous avez affaire
01:03:19à un pays en guerre
01:03:19face à un autre pays
01:03:20donc chacun
01:03:21de son côté
01:03:23je vous pose une question précise
01:03:23je ne vous demande pas
01:03:24une généralité
01:03:24est-ce que vous faites confiance
01:03:25à la justice israélienne ?
01:03:26je ne peux pas faire confiance
01:03:27ni à un pays
01:03:30qui était en guerre
01:03:30avec un autre pays
01:03:32donc vous mettez
01:03:33au même niveau
01:03:33Israël et le Hamas
01:03:34j'ai bien compris
01:03:35je ne place aucun niveau
01:03:36vous avez deux pays
01:03:37en guerre
01:03:38le Hamas
01:03:39c'est pas un pays
01:03:39le Hamas
01:03:40c'est un groupe terroriste
01:03:41c'est pas un pays
01:03:42on est en train
01:03:44on peut dire la Palestine
01:03:45pourquoi pas
01:03:45mais pas un pays
01:03:46le Hamas
01:03:46je pense qu'il faut apaiser
01:03:47les débats
01:03:47sur ce genre de situation
01:03:50c'est pas ce que vous faites
01:03:50c'est en un état
01:03:51vous faites de la désinformation
01:03:53je ne fais aucune désinformation
01:03:54je dis simplement
01:03:56que vous avez
01:03:57peut-être des otages
01:03:59ça veut dire quoi
01:03:59peut-être
01:03:59ou il y a ou il n'y a pas
01:04:00je n'ai pas l'information
01:04:01vous n'avez pas l'information
01:04:02vous ne savez pas
01:04:03que les gens qui sont libérés
01:04:04sont des gens qui sont en prison
01:04:05et qui ont été condamnés
01:04:06par la justice
01:04:06vous ne le savez pas
01:04:07écoutez
01:04:08vous ne le savez pas
01:04:09je ne connais pas
01:04:10je ne connais pas la position
01:04:11de vous
01:04:12Maître
01:04:12qu'est-ce que vous répondez
01:04:12à ce type d'argument
01:04:13je vous dis
01:04:15que depuis deux ans
01:04:17le mensonge a infusé
01:04:18c'est une partie de mon livre
01:04:20et donc
01:04:21monsieur
01:04:22qui est ici
01:04:23il dit qu'il y a
01:04:25deux pays en guerre
01:04:26alors qu'il y a d'un côté
01:04:27une organisation
01:04:28classée terroriste
01:04:29c'est pas moi
01:04:30qui l'ai inventé
01:04:31et d'autre part
01:04:32un état de droit
01:04:32qui dans ce Proche-Orient
01:04:34très particulier
01:04:35est quand même
01:04:36l'état
01:04:36qui respecte le plus
01:04:38le droit
01:04:38même si rien n'est parfait
01:04:39donc mélanger les choses
01:04:41c'est ce qui s'est passé
01:04:42et il vous dit
01:04:42qu'il y a peut-être
01:04:42des otages
01:04:43qui sont détenus
01:04:44en Israël
01:04:44vous ne pourrez pas
01:04:45vous ne pourrez pas
01:04:47changer l'opinion
01:04:49d'une partie
01:04:51de la classe
01:04:52surtout si vous parlez
01:04:53comme ça
01:04:54il n'y a pas de doute
01:04:54non non non
01:04:55il n'y a pas de danger
01:04:56non mais c'est une réalité
01:04:57vous ne pouvez pas
01:04:58vous ne pouvez pas
01:04:59masquer
01:05:00une réalité
01:05:02mais la réalité
01:05:03je vous la donne
01:05:04et vous dites
01:05:04c'est peut-être pas vrai
01:05:05écoutez
01:05:05si vous la donnez
01:05:06et si vous pensez
01:05:07que c'est celle-ci
01:05:08et bien très bien
01:05:08donc vous ne pensez pas
01:05:10que les prisonniers
01:05:11ont été condamnés
01:05:12par la justice israélienne
01:05:13et que la justice israélienne
01:05:15est respectable
01:05:15ça vous ne le pensez pas
01:05:16mais c'est pas une question
01:05:17de respect
01:05:17je respecte la justice
01:05:19de tous les pays
01:05:19et bien alors
01:05:20c'est pas le problème
01:05:21mais pourquoi vous parlez
01:05:21d'otages alors
01:05:22mais parce que
01:05:22peut-être que ce que
01:05:23eux veulent dire
01:05:24c'est qu'il y a
01:05:25des otages
01:05:26il y a des prisonniers
01:05:28et des otages
01:05:28mais c'est qui les otages
01:05:30je ne sais pas monsieur
01:05:31oui mais alors
01:05:32vous dites n'importe quoi
01:05:32mais je ne dis pas
01:05:33n'importe quoi
01:05:34vous dites n'importe quoi
01:05:37le journaliste de M6
01:05:38mais le journaliste de M6
01:05:39a dit une connerie
01:05:40ah bah vous
01:05:40je vous le dis
01:05:41alors eux
01:05:41ils ne disent pas de conneries
01:05:42non non
01:05:42ils n'ont rien dit
01:05:43pour l'instant
01:05:43ils n'ont pas répondu
01:05:44on attend leur réponse
01:05:45ils n'ont pas répondu
01:05:48ils n'ont pas répondu
01:05:48mais moi je vous le dis
01:05:50il n'y a pas d'otages
01:05:51il n'y a pas d'otages
01:05:52en Israël
01:05:53il y a des gens
01:05:53qui ont été condamnés
01:05:54par la justice
01:05:55c'est votre affirmation
01:05:56il y a des gens
01:05:56qui ont été condamnés
01:05:57par la justice
01:05:57vous pouvez ne pas
01:05:58respecter la justice israélienne
01:05:59vous pouvez le dire
01:06:00il n'y a pas de soucis
01:06:07très bien si vous le dites
01:06:08oui
01:06:08bah si vous le dites
01:06:09ok d'accord
01:06:10bah d'accord
01:06:11très bien
01:06:13bah oui mais
01:06:14non mais c'est un peu désespérant
01:06:15excusez-moi
01:06:16c'est un peu désespérant
01:06:17par les gens
01:06:18excusez-moi vous êtes un élu
01:06:20etc
01:06:20vous entendez
01:06:20absolument
01:06:21et je pense que nous devons
01:06:23apaiser les tensions
01:06:24sur ce genre
01:06:24ah bah non
01:06:25vous ne les apaisez pas du tout
01:06:26vous faites le contraire
01:06:26vous mettez le feu
01:06:27en expliquant qu'il y a peut-être
01:06:28des otages
01:06:29ah non
01:06:29qu'il y a peut-être des otages
01:06:30vous mettez le feu
01:06:31mais attendez
01:06:33il y a un certain nombre
01:06:34il y a un certain nombre
01:06:35de faits et d'injustices
01:06:36qui ont été exposés
01:06:38médiatiquement
01:06:39je parle
01:06:39je parle médiatiquement
01:06:40je parle d'internet
01:06:41vous parlez quoi ?
01:06:42bah on parle des otages
01:06:43vous parlez d'otages
01:06:44oui
01:06:44il y a suffisamment
01:06:45d'informations
01:06:48ou peut-être de désinformations
01:06:49je ne sais pas
01:06:50je ne peux pas
01:06:51vous vous noyer
01:06:51je ne sais pas
01:06:52non je ne me noie pas
01:06:53je suis très clair
01:06:54dans mes propos
01:06:55et c'est des propos
01:06:56qui sont partagés
01:06:56par une majorité
01:06:57de gens qui le disent
01:06:59ah s'ils le disent
01:07:00c'est que c'est vrai
01:07:00ah non pas forcément
01:07:01et non
01:07:02et si vous avez lu sur internet
01:07:02c'est que c'est vrai
01:07:03et non justement
01:07:04j'oublie très après
01:07:05mais il est là le problème
01:07:06c'est que c'est peut-être pas vrai
01:07:07c'est peut-être pas vrai
01:07:08on ne sait pas
01:07:09où est la vérité
01:07:09on ne connait pas la vérité
01:07:10j'ai envie de polémiquer
01:07:11là-dessus simplement
01:07:12moi non plus
01:07:13factuellement
01:07:13non mais
01:07:14franchement c'est insensé
01:07:16ce que vous dites
01:07:16mais une chose est factuelle
01:07:18je préfère être factuel
01:07:19à chaque fois
01:07:20que ce genre de bourde
01:07:22a été écrite
01:07:23c'est à chaque fois
01:07:24que des journalistes
01:07:25se sont laissés aller
01:07:26sacrée polémique
01:07:27à parler
01:07:28d'otages palestiniens
01:07:31ils se sont excusés ensuite
01:07:33exactement
01:07:33à chaque fois c'est arrivé
01:07:34ils se sont excusés
01:07:35et bien s'ils se sont excusés
01:07:36c'est que les faits
01:07:37n'étaient pas avérés
01:07:37et auquel cas
01:07:38leurs excuses sont justifiées
01:07:39voilà
01:07:40alors vous parlez d'Israël
01:07:41dans votre livre
01:07:42vol au-dessus d'un nid de coups
01:07:44et moi j'ai été assez surpris
01:07:45parce que vous n'êtes pas tendre
01:07:45du tout
01:07:46en fait
01:07:46avec ce qui se passe
01:07:47en Israël non plus
01:07:49vous maudissez par exemple
01:07:50le mode de scrutin
01:07:51à la proportionnelle
01:07:51qui a transformé le Parlement
01:07:53vous dites en fabrique
01:07:53d'escrocs et de crétins
01:07:54intégraux
01:07:55et vous dites même
01:07:56le pouvoir politique
01:07:57a saboté le militaire
01:07:58et prolongé les combats
01:07:59en plongeant le pays
01:08:00dans l'enfer
01:08:01c'est toujours été
01:08:02j'ai pas attendu
01:08:03les deux ans terribles
01:08:05que nous avons passés
01:08:06pour être très sévère
01:08:07envers le personnel
01:08:08politique israélien
01:08:09avant qu'on connaisse
01:08:13la France insoumise
01:08:14si vous voulez
01:08:15le personnel politique français
01:08:17était très supérieur
01:08:19au personnel politique israélien
01:08:20maintenant évidemment
01:08:21ça s'est un peu dégradé
01:08:22mais c'est à cause
01:08:23du mode de scrutin
01:08:23à la proportionnelle intégrale
01:08:25la loi des petits partis
01:08:26de petits partis extrémistes
01:08:27donc ça ne vole pas très haut
01:08:29et le scrutin proportionnel intégral
01:08:32je dis que c'est de l'érotisme
01:08:34dans un pays comme la France
01:08:36mais dans un pays
01:08:36qui se bat le dos au mur
01:08:38comme Israël
01:08:38c'est de la pornographie criminelle
01:08:40voilà
01:08:40la réalité elle est là
01:08:41vous parlez aussi bien évidemment
01:08:43dans votre livre
01:08:44de la situation en France
01:08:45vous dites tout a changé
01:08:45depuis 20 ans
01:08:46depuis l'occupation
01:08:47qui ne dit pas son nom
01:08:48oui moi je suis effectivement
01:08:50je suis quelqu'un
01:08:51qui considère
01:08:52le phénomène migratoire
01:08:54qui nous a été imposé
01:08:56comme un phénomène massif
01:08:58et invasif
01:08:58qui a détruit
01:09:00toute possibilité
01:09:01d'intégration
01:09:02et dont les victimes
01:09:03sont aussi les immigrés
01:09:04et je le vis
01:09:05et je dis aussi
01:09:06que c'est la première fois
01:09:08dans l'histoire du monde
01:09:10que ceux qui ont été envahis
01:09:14font figure de salauds
01:09:17alors que ceux qui envahissent
01:09:19font figure de victimes
01:09:21c'est une révolution totale
01:09:23sur le plan culturel
01:09:24et je dis donc
01:09:25dans ce cadre là
01:09:27que les français
01:09:28c'est parce qu'il y a
01:09:29beaucoup de cocus
01:09:30il y a plusieurs cocus
01:09:31dans mon livre
01:09:32il y a le cocus
01:09:32voilà
01:09:33il y a le cocus
01:09:34il y a le cocus français
01:09:35il y a le cocus blanc
01:09:36il y a le cocus hétérosexuel mâle
01:09:38et il y a le cocus juif
01:09:40et moi je coche toutes les cases
01:09:43si j'ose dire
01:09:43j'ai plusieurs paires de cornes
01:09:46mais c'est vrai
01:09:47que le français
01:09:49et d'ailleurs le débat
01:09:50le débat que nous avons eu
01:09:52là depuis une heure
01:09:55montre à quel point
01:09:57effectivement
01:09:57les français ont été cocus
01:09:59comment le flic français
01:10:00est un super cocu
01:10:03et c'est un peu la démonstration
01:10:05de ce que je fais dans ce livre
01:10:06alors j'essaye
01:10:07je le fais à ma manière
01:10:08avec mon style à moi
01:10:09qui est évidemment
01:10:10mais je suis profondément sincère
01:10:14mais vous parlez d'occupation
01:10:16mais c'est une occupation
01:10:17qu'on a voulu
01:10:18mais vous savez que le cocu
01:10:21monsieur
01:10:22il est toujours un petit peu responsable
01:10:24je vous signale
01:10:25soit par faiblesse
01:10:27soit parce que aussi
01:10:29et c'est vrai qu'il y a eu de la faiblesse
01:10:32soit aussi parce qu'on l'a trahi
01:10:34lorsque les démographes
01:10:36il y a une trentaine d'années
01:10:37ont expliqué que c'est pas vrai
01:10:39l'immigration c'était un fantasme
01:10:41il n'y a pas d'immigration
01:10:42il n'y a pas d'augmentation
01:10:43et puis ensuite
01:10:44dix ans après
01:10:45ils ont dit
01:10:45ah bah oui
01:10:45finalement c'est vrai
01:10:46il y a eu l'immigration
01:10:47mais finalement
01:10:48de toute façon c'est trop tard
01:10:49il n'y a plus rien à faire
01:10:51et puis en plus
01:10:51c'est une très bonne chose
01:10:52et le cocu
01:10:54certes était faible
01:10:56mais il a quand même
01:10:56des circonstances atténuantes
01:10:58mon cocu
01:10:58comment on arrête
01:11:00d'être cocu
01:11:01alors le cocu
01:11:03se rebiffe quand même
01:11:04on se rebiffe
01:11:06le cocu
01:11:06prend conscience
01:11:07le problème
01:11:08c'est de savoir
01:11:09si la belle
01:11:10s'est pas fait
01:11:10la belle
01:11:11si j'ose dire ou pas
01:11:12aujourd'hui en France
01:11:14pardon de vous le dire
01:11:15je parle pas
01:11:16du monde médiatique
01:11:17je parle pas d'une partie
01:11:19de la classe politique
01:11:20mais
01:11:21d'une très grande majorité
01:11:23de la population
01:11:24pas seulement à droite
01:11:26d'ailleurs
01:11:26a pris conscience
01:11:28du féminin
01:11:29migratoire
01:11:30de ce que la France
01:11:32est en danger
01:11:32culturel
01:11:33de ce qu'il y a
01:11:34un lien
01:11:35insécable
01:11:36entre l'insécurité
01:11:38et l'immigration
01:11:39invasive
01:11:41tout cela
01:11:42le combat culturel
01:11:44politique
01:11:44il a été gagné
01:11:45le cocu a pris conscience
01:11:46le problème c'est
01:11:47est-ce qu'il est midi moins 5
01:11:49ou est-ce qu'il est midi 5
01:11:50et bien là il est midi moins 10
01:11:51il est midi moins 10
01:11:52merci beaucoup
01:11:54d'avoir été avec nous
01:11:55vol au dessus d'un nid de cocu
01:11:56Gilles William
01:11:57Goldladelle
01:11:57et ça paru chez Fire
01:11:58merci d'avoir été avec nous
01:11:59merci à tous dans un instant
01:12:00c'est Thierry Cabane
01:12:02on se retrouve demain en direct
01:12:03à partir de 18h35
01:12:04à demain
01:12:04et d'ici là c'est prudent
01:12:04merci d'avoir regardé cette vidéo
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