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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:01Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 jusqu'à 10h et sur ces news jusqu'à 10h30.
00:00:07Hier, les députés républicains et ceux d'Horizon ont joint leur voix à celle du Rassemblement National pour voter un texte
00:00:14dénonçant les accords signés entre la France et l'Algérie en 1968.
00:00:19Rien d'étonnant puisque les uns et les autres partagent le même constat.
00:00:23Rien ne justifie plus ces accords en 2025, ils coûtent d'ailleurs 2 milliards d'euros à la France.
00:00:28Ce qui est plus étonnant est l'attitude de la Macronie.
00:00:31La Macronie originelle du gouvernement ou celle dévoyée de Gabriel Attal.
00:00:36Renaissance et compagnie fustigent ces accords mais ils refusent de suspendre leur application.
00:00:42Voici un exemple de la duplicité de la Macronie que Gabriel Attal absent hier dans l'hémicycle incarne.
00:00:49Hier donc, le Rassemblement National, LR et Horizon ont voté ensemble.
00:00:54Ce n'est pas l'union des droites mais ça lui ressemble.
00:00:57Les appareils sont contre cette idée que sur le terrain, leurs électeurs réclament.
00:01:02S'il existe des passerelles entre les programmes RN, les LR ou Horizon, pourquoi ne pas les franchir ?
00:01:09Hier annonce ce qui se passera peut-être demain.
00:01:12Les forces de droite avanceront séparément mais elles pourront ensemble voter des textes,
00:01:17des lois sur l'immigration, sur la sécurité, sur les économies à faire dans les dépenses de l'État,
00:01:23autant de sujets sur lesquels il existe un consensus.
00:01:27Hier, le barrage républicain est tombé.
00:01:29La gauche a bien compris le danger.
00:01:31Elle est présente en force à l'Assemblée Nationale parce qu'en 2023,
00:01:36Gabriel Attal et ses amis ont préféré la France insoumise à toute autre solution.
00:01:41Le vote de ce jeudi rebat les cartes et il est salutaire pour la démocratie.
00:01:46Pour une fois, l'Assemblée a épousé la volonté des Français
00:01:49qui de sondage en sondage expriment leur souhait que les accords franco-algériens de 1968
00:01:54soient suspendus dans une large majorité, ils le disent, à 72% lors d'une dernière enquête.
00:02:03Et oui, la démocratie c'est ça.
00:02:05Écoutez le peuple, alors je sais que c'est parfois difficile pour le camp du bien
00:02:10qui préfère agiter des fantasmes de fascisme
00:02:14plutôt que prendre en compte la vie du plus grand nombre.
00:02:19Il est 9h02, Alice Sommerer.
00:02:20Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:33À Lyon, 6 auteurs présumés du braquage à l'explosif d'une raffinerie d'or
00:02:38ont été interpellés et placés en garde à vue.
00:02:41Ils ont volé 12 millions d'euros de matériaux précieux
00:02:43qui ont été récupérés par la police.
00:02:45L'explosion a blessé 5 employés dont 3 qui ont été conduits à l'hôpital.
00:02:49Israël a annoncé avoir identifié les corps de deux otages
00:02:53restitués hier par le Hamas à la Croix-Rouge.
00:02:55Il s'agit des dépouilles de Sahar Barouche, 25 ans, et Amiram Cooper, 84 ans.
00:03:00Le Hamas a jusqu'à présent restitué 17 des 28 corps qui se trouvaient dans la bande de Gaza.
00:03:06Et puis le Premier ministre l'a dit, il est clair,
00:03:08la politique étrangère de la France n'est pas faite par des résolutions au Parlement.
00:03:12Sébastien Lecornu qui veut renégocier les accords franco-algériens de 1968.
00:03:16Il a également assuré qu'il respectait le vote de l'Assemblée.
00:03:20Hier, on le rappelle, le RN a réussi à faire voter une résolution pour dénoncer ces accords.
00:03:25Merci Alice Sommerer.
00:03:27Bonjour à tous, avec Sarah Salman ce matin, Eric Revelle, André Valigny, Georges Fenegg, Thomas Bonnet
00:03:45sur la chanson d'Yves Montand, le chat de la voisine.
00:03:47C'est l'enregistrement de l'Olympia en 81 lorsque Montand était revenu sur scène.
00:03:51Et pourquoi je vous parle du chat de la voisine ?
00:03:53Parce qu'en janvier dernier, le tribunal de Béziers a condamné Dominique Valdez
00:03:57à une amende de 1250 euros en raison des intrusions répétées de son chat roux chez son voisin.
00:04:04Et figurez-vous que Mme Valdez est avec nous.
00:04:06Et vraiment, je voulais qu'on s'interroge deux secondes sur cette histoire
00:04:11que je trouve absolument invraisemblable.
00:04:13Bonjour Mme Valdez.
00:04:14D'autant que votre chat Rémi est accusé par un voisin qui est pour le moins procédurier
00:04:19d'avoir récidivé, ce qui a provoqué une nouvelle convocation devant la justice.
00:04:24Et en décembre prochain, vous risquez une nouvelle addition qui pourrait grimper à 2000 euros.
00:04:30Mme Valdez, comment est-ce possible ?
00:04:33Et comment va ce petit chat Rémi ? Et où est-il ?
00:04:38Rémi est là, quelque part dans la maison.
00:04:41Bon, mais contrairement à ce que vous avez dit, je ne suis pas condamnée à 2000 euros.
00:04:47Je vais être condamnée peut-être à 4220 euros, à 2220 euros d'astreinte.
00:04:56J'étais condamnée à une astreinte de 30 euros par jour.
00:04:59Donc, mon voisin accuse mon chat d'être repassé chez lui plusieurs fois.
00:05:03Donc, je serai condamnée à 2220 euros.
00:05:06Il demande en plus 2000 euros d'intérêt, enfin de dommages et intérêts.
00:05:12Et il veut que je sois condamnée à 150 euros d'astreinte par jour.
00:05:16Voilà, voilà le résultat de cette affaire.
00:05:22La voisine, qu'est-ce qu'il fait lorsqu'il…
00:05:23Qu'est-ce qu'il fait votre chat lorsqu'il va chez votre voisin ?
00:05:28Qu'est-ce qu'il fait ?
00:05:30Il passe.
00:05:31Il passe ?
00:05:32Alors, il ne passe plus, mais il passait.
00:05:36Écoutez, je trouve cette histoire complètement folle.
00:05:38Je rappelle que dans l'Est, en janvier dernier, un mineur qui avait percuté à un policier municipal
00:05:43lors d'un rodéo urbain avait été condamné à 150 euros d'amende.
00:05:46Et là, vous seriez condamné, vous, à peut-être 4000 euros parce que votre chat va chez le voisin.
00:05:52Enfin, ce n'est pas…
00:05:53Mais il faut l'appeler ce voisin, il faut lui dire…
00:05:56Un petit chat, ce n'est pas très grave qu'il passe de temps en temps.
00:06:00Il peut passer, mais il ne reste pas, j'imagine.
00:06:02Il ne fait que passer parce que ma maison est mitoyenne des deux côtés.
00:06:07Donc, quand il sortait, il était bien obligé pour passer du côté jardin à côté rue
00:06:12de passer par le jardin du voisin.
00:06:16Donc, ça l'a indisposé.
00:06:18Donc, il m'a fait condamner.
00:06:20Bon, moi, je trouve ça impressionnant.
00:06:21Alors, votre voisin, moi, je ne le connais pas, ce voisin.
00:06:24On peut l'interroger aussi, mais Rémi est accusé d'avoir des traces de pattes
00:06:29sur un crépit en cours de séchage.
00:06:32Oui, tout à fait.
00:06:33Mais ça, ça a été jugé.
00:06:34Il a été prouvé que mon chat n'avait rien à voir.
00:06:37Enfin, qu'on ne pouvait pas prouver, en tout cas, que c'était lui qui avait dégradé
00:06:40l'enduit de façade.
00:06:41Mais moi, j'ai été condamnée la première fois, lors de la première audition.
00:06:47J'ai été condamnée à 1250 euros parce qu'il y avait 450 euros de dommages et intérêts
00:06:52parce que mon chat l'empêche de jouir de son jardin, voyez-vous.
00:06:57Bon, écoutez, vous avez un drôle de voisin quand même.
00:06:59Il n'est pas très agréable.
00:07:01Vous avez essayé de lui parler, de le convaincre ?
00:07:03La communication est totalement rompue, comme vous pouvez l'imaginer.
00:07:07Elle s'est rompue très vite.
00:07:09Surtout que ce devis de façade n'était même pas à son nom et même pas à la bonne adresse.
00:07:14C'est avec ça que j'ai été condamnée au tribunal de Véthi.
00:07:16Alors, il y a une astreinte à un risque de sanction encore plus sévère plane.
00:07:19Si le chat refait une apparition dans le jardin, l'astreinte pourrait s'élever à 105 euros,
00:07:24150 euros par infraction.
00:07:27C'est ça.
00:07:28C'est-à-dire deux passages, 300 euros.
00:07:30Je vous laisse imaginer comme il est compliqué de laisser un chat enfermé.
00:07:35Ben oui.
00:07:35Comme il est compliqué de le tenir.
00:07:38Je ne peux pas ouvrir mes fenêtres.
00:07:41La vie est devenue un enfer.
00:07:43Il a grossi parce qu'il ne fait que manger.
00:07:45Il est agressif.
00:07:46Et j'ai un chien.
00:07:47Et j'ai deux autres chats qui sont enfermés, qui ne sortent pas, qui ennuient personne.
00:07:51Et j'ai dû faire des attestations, évidemment, faire faire les attestations par des voisins
00:07:56pour bien dire qu'effectivement, j'ai bien trois achats, mais deux qui ne sortent jamais,
00:08:01que personne n'a jamais vus dans la rue.
00:08:04Voilà.
00:08:05Donc, Rémi devient fou.
00:08:08Il mange.
00:08:08Il grossit.
00:08:09Je l'ai amené chez le vétérinaire.
00:08:11Il a pris plus d'un kilo.
00:08:12C'est une catastrophe.
00:08:13On est de tout cœur avec vous.
00:08:16Et ce qui est extraordinaire, c'est que j'ai appris dans ce dossier judiciaire volumineux
00:08:20de 90 pages.
00:08:21Il y a 90 pages.
00:08:23Il y a des magistrats qui ont...
00:08:25Il n'y a évidemment pas de véritable preuve que ce soit Rémi qui ait causé ces dégradations.
00:08:28Je vous remercie beaucoup, Mme Dominique Valdez.
00:08:32Vous habitez près de Bessier, dans une ville qui s'appelle, je crois...
00:08:36Agde.
00:08:38Agde.
00:08:38Agde.
00:08:39D'accord.
00:08:39Eh bien, écoutez, vraiment, je vous remercie beaucoup, Georges.
00:08:44Vous voulez dire un mot ?
00:08:44Je suis surpris par votre bandeau.
00:08:46Oui.
00:08:46Ce n'est pas le chat qui est condamné.
00:08:48Oui, ce n'est pas le chat.
00:08:50Ce n'est pas le chat.
00:08:51On ne condamne pas encore les chats dans notre vie.
00:08:53Exactement.
00:08:54Et ne voyez évidemment aucune orientation politique à ce traitement et à cette défense
00:08:59des chats, bien évidemment.
00:09:00Je le précise pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté.
00:09:03Mais je remercie beaucoup Mme Valdez qui était avec nous.
00:09:06Et cette affaire est tellement incroyable que j'ai voulu commencer, nous avons voulu
00:09:11commencer cette émission.
00:09:12Il est condamné à 1 000 euros d'amende pour avoir jeté des chats par la fenêtre.
00:09:16C'est autre chose.
00:09:17Non mais justement, un acte de cruauté, c'est 1 000 euros.
00:09:19Bien sûr.
00:09:20Non mais c'est honteux.
00:09:21Avec les faibles, faibles...
00:09:2290...
00:09:23Vous vous rendez compte, les magistrats n'ont pas eu de choses à faire dans ce pays ?
00:09:2690 pages, 90 pages de volume, vous avez un magistrat qui a planché là-dessus.
00:09:32Mon Dieu !
00:09:34Bon, voilà ce qu'on pouvait dire.
00:09:36Ça va M.
00:09:36Vadini ?
00:09:38Oui, ça va, mais j'ai le même problème.
00:09:40C'est-à-dire ?
00:09:41Il y a des chats qui passent chez moi et...
00:09:43Non mais c'est vrai.
00:09:44Et c'est très désagréable, donc...
00:09:46Comment ça, il y a des chats qui passent chez vous ?
00:09:49Vous n'aimez pas les chats ?
00:09:50Non, je n'aime pas du tout les chats.
00:09:51Et il faut tenir son animal domestique.
00:09:53Je ne donne pas raison au monsieur qui va un peu trop loin et la pauvre dame va payer
00:09:57une amende civile beaucoup trop chère.
00:10:00Mais chacun doit tenir son animal de compagnie.
00:10:02Mais vous ne pouvez pas vivre en route si vous avez une telle mentalité.
00:10:04Mais comment ça, vous avez des chats qui passent ?
00:10:06Ça veut dire quoi, des chats qui passent chez vous ?
00:10:07Des chats des voisins, de la résidence où j'habite, oui.
00:10:10Mais vous êtes en appartement ou en maison ?
00:10:11Oui, en appartement mais en rez-de-jardin.
00:10:13Ah oui ?
00:10:14Oui.
00:10:14Ça vous gêne ?
00:10:15C'est mignon un petit chat qui passe, vous n'aimez pas ?
00:10:17Non, j'ai la phobie des chats.
00:10:18Ah bon ?
00:10:19Moi j'ai la phobie des gauchistes.
00:10:23Mais ils ne passent pas dans mon jardin.
00:10:25Mais il est sur votre plateau.
00:10:27Les chats socialistes avaient peur des souris.
00:10:30Bon, écoutez, c'est intéressant de vous écouter ce matin.
00:10:37Donc on va commencer par cette séquence hier qui fera date à l'Assemblée nationale,
00:10:42puisque les députés ont adopté par 185 voix contre 184.
00:10:45Alors c'est formidable parce qu'il y a tout.
00:10:47Il y a toute la société française.
00:10:49Il y a l'hypocrisie, la duplicité, vous appelez ça comme vous voulez,
00:10:53de Gabriel Attal qui n'était même pas là.
00:10:55Qui est pour mais qui n'est pas là pour voter et qui se planque.
00:10:58Bon, vous avez le RN droit dans ses bottes, si j'ose dire,
00:11:02et qui fait avancer, et ce qui est bien logique, ses idées.
00:11:08Vous avez les LR qui pour une fois ont été raccords avec leurs idées.
00:11:15Horizon également.
00:11:16Et puis vous avez la gauche qui nous rejoue la guerre d'Algérie,
00:11:20dont on célébrera d'ailleurs le 1er novembre 1954, la Toussaint-Rouge.
00:11:23Et on peut quand même avoir une pensée pour cette Toussaint-Rouge.
00:11:28C'était un couple d'enseignants qui avait été massacré.
00:11:31Et c'est le début des événements de 1954 à 1962.
00:11:34Donc voyez d'abord cette séquence au moment où Sébastien Chenu annonce le vote.
00:11:39Votant 374, exprimez 369, majorité 185 pour 185, contre 184.
00:11:49L'Assemblée nationale a adopté.
00:11:51Cher collègue, je vais suspendre ensuite.
00:12:00Cher collègue, merci.
00:12:05Allez, on se rassoit, je suspends ensuite.
00:12:08Je vous demande de vous rasseoir.
00:12:11Collègue, rasseyez-vous.
00:12:13Bon, écoutez la réaction de...
00:12:17Alors j'ai plein de messages, il y a quelqu'un qui dit
00:12:20même problème avec le chat du voisin, terriblement envahissant.
00:12:23Mais qu'est-ce que vous êtes intolérant ?
00:12:25Mais si, vous êtes intolérant.
00:12:28Oh non, les chats c'est propre.
00:12:30Non, non, non, quand ils font leurs besoins, ça sent mauvais.
00:12:33Ah oui, s'ils font effectivement, comme vous dites,
00:12:35ils rentrent chez vous, mais ils ne rentrent pas chez vous.
00:12:37Et dans le jardin.
00:12:38Et dans le jardin, ça...
00:12:39Ça sent mauvais.
00:12:41Eh oui.
00:12:41Écoutez, franchement.
00:12:42Alors j'ai pris un chien parce que je pensais que...
00:12:45Ah oui, non, mais on va changer de sujet, là, en fait.
00:12:47Non, parce que...
00:12:48En fait, ce qui s'est passé hier, l'union des droites pour vous.
00:12:52Alors ça, je pensais que vous alliez me dire,
00:12:54ah, l'union des droites, les fascistes sont de retour.
00:12:56Mais pas du tout.
00:12:57Vous me disiez, oh là, ça sent pas bon dans mon jardin.
00:12:59Mais c'est vous qui avez lancé l'émission sur les chats.
00:13:01Mais oui, mais maintenant, on a changé de sujet.
00:13:03Ah oui, d'accord.
00:13:04Ah oui, non, mais maintenant...
00:13:05Juste un point important, moi j'ai un chat, donc j'aime les chats.
00:13:08Ah oui, en fait, vous en fichez complètement l'union des droites.
00:13:11Vous savez que c'est la principale cause de disparition des oiseaux.
00:13:15Rafale.
00:13:15Rafale ?
00:13:16Rafale, c'est un persan.
00:13:17C'est un drôle, c'est curieux.
00:13:19Alors ça dit tout de vous.
00:13:20Vous avez dit pareil de mon chien, l'appelé Triomphe, ça dit ?
00:13:24Ben oui, évidemment, c'est comme les prénoms des enfants, ça dit beaucoup.
00:13:27Quand t'appelles ton enfant d'une certaine manière.
00:13:31Oui, si t'appelles ton enfant César...
00:13:34Et alors parce qu'il y a la Rafale, mon chien s'appelle Rafale, ça dit quoi de moi ?
00:13:36Ben ça veut dire que les gens militaires, que vous avez fait des Rafales, les avions.
00:13:41Et que je ne fais pas...
00:13:42Non, ça détruit beaucoup d'oiseaux, les chats, vous savez.
00:13:45Oui.
00:13:45Énormément.
00:13:46Ben c'est la principale cause de disparition des oiseaux.
00:13:47Vous voulez qu'on fasse 30 millions d'amis, là ?
00:13:49Non, mais moi je veux bien, ça me dérange.
00:13:50Non, ce que j'aurais aimé, c'est qu'il y ait une enquête de menée sur les traces du chat,
00:13:55sur le crépit frais, vous voyez, pour voir si c'était bien les pattes du chat.
00:13:57Je suis rentré dans le bureau de Serge Nedjar ce matin, je lui ai dit on va parler des chats,
00:14:03et ça l'a surpris, etc.
00:14:05Mais finalement, ça vous passionne beaucoup plus que l'actualité.
00:14:10En fait, ce qui vous intéresse, c'est vous, le chat de monsieur, votre voisin, les oiseaux.
00:14:14Moi aussi.
00:14:15Oui, d'accord, on va tous dédire les petits animaux qu'on a, mais là, on parlait de l'union des droites quand même.
00:14:22Oui, il y a eu la visite de Trump en Chine, il y a eu...
00:14:24Bien sûr, il y a le monde quand même qui bouge, et vous, vous êtes retourné sur vous-même avec un chat du voisin.
00:14:29C'est vous qui lancez les sujets.
00:14:30Bien sûr.
00:14:31Marine Le Pen, écoutez ce qu'a dit Marine Le Pen sur ce qui s'est passé hier.
00:14:37C'est évidemment une journée qu'on peut qualifier d'historique pour le Rassemblement National,
00:14:43puisqu'il vient de faire voter pour la première fois dans une de ses niches un texte qui est extrêmement important pour nous
00:14:51parce qu'il nous apparaît être important pour notre pays.
00:14:54Très objectivement, je vois que la gauche est mauvaise perdante puisqu'elle multiplie les hurlements, les insultes, les diffamations, les rappels au règlement.
00:15:04Monsieur Attal a indiqué qu'il était contre cette convention et aujourd'hui, il a demandé à ses députés de soutenir cette convention.
00:15:13Donc, Edouard Philippe a indiqué qu'il était contre, ses députés ont voté contre, ça me paraît cohérent.
00:15:19Monsieur Wauquiez et monsieur Retailleau ont indiqué qu'ils étaient contre, ils ont voté contre, cela me paraît cohérent.
00:15:25Les autres sont complètement incohérents, voire même contradictoires.
00:15:30Et une nouvelle fois, Madame Le Pen, André Valigny, a raison sur la cohérence.
00:15:38C'est-à-dire que monsieur Attal n'est pas cohérent puisqu'il est contre ses accords et il ne vote pas contre la suspension.
00:15:44On demande aux politiques d'être cohérent.
00:15:46Gabriel Attal est illisible.
00:15:48À la limite, la France Insoumise est davantage lisible.
00:15:51– Surtout, il était absent.
00:15:53– Oui.
00:15:53– Donc, au-delà de l'incohérence, il y a un…
00:15:55– Mais qu'est-ce que vous auriez fait ? Vous auriez été député, vous auriez fait quoi ?
00:15:58– Non, moi, je n'aurais pas voté cette résolution qui ne sert à rien juridiquement, qui n'est pas contraignante.
00:16:06– C'est pour ça que vous l'auriez pas voté pour ces…
00:16:08– Il sert seulement au Rassemblement National à faire un coup politique qu'il a réussi, c'est un joli coup politique du Rassemblement National.
00:16:13– Non, mais ce n'est pas ma question politique qu'il y avait tellement d'absenties.
00:16:14– André, ce n'est pas ma question.
00:16:15– Si, la question…
00:16:16– Et sur le fond ?
00:16:17– Sur le fond, je suis pour la renégociation totale de l'accord avec l'Algérie.
00:16:21Bon, il faut le renégocier totalement.
00:16:23– Mais le renégocier ou le suspendre ?
00:16:25– Le renégocier, le suspendre.
00:16:26– Mais pourquoi renégocier ?
00:16:27– On ne peut pas être avec un pays comme l'Algérie sans accord bilatéral.
00:16:31– Pourquoi ?
00:16:31– On a un accord bilatéral avec tous les pays.
00:16:33– Et pourquoi ?
00:16:34– On n'a pas d'accord bilatéral avec tous les pays.
00:16:36– Au droit commun des étrangers.
00:16:39– Il faut le renégocier, c'est ce qu'a dit le Premier ministre Lecornu,
00:16:42et il a raison de là faire un coup politique.
00:16:44– Non mais ça c'est autre chose.
00:16:45– Bah oui.
00:16:45– Oui mais…
00:16:46– Non mais André Vanille, sur le…
00:16:47– Oui, vous dites coup politique, mais ce n'est pas un coup politique.
00:16:50– Ah, ce n'est pas un coup politique ?
00:16:52– Ah bah dites donc, il l'exploite en tout cas.
00:16:54– Mais c'est hyper piégeux, parce que quand un homme politique met en place ses idées,
00:17:00ses adversaires disent que c'est un coup politique, on n'en sort pas.
00:17:02– En fait, on n'en sort pas.
00:17:04C'est comme lorsque un président de la République fait quelque chose,
00:17:08on dit « Ah oui mais c'est un coup de com', on n'en sort jamais dans votre affaire.
00:17:11Quelle est la différence entre un coup politique et simplement faire avancer ses idées ? »
00:17:14– Là ça ne sert à rien, parce que c'est une résolution qui n'a aucune force contre l'abonnée.
00:17:18– Dans ce cas-là, on ne fait jamais de projet de résolution.
00:17:21Par principe, une résolution, c'est un message de l'Assemblée.
00:17:23– Oh très bien, donc c'est un message de l'Assemblée qui va sans doute aiguillonner le gouvernement.
00:17:27– Donc pour vous, le Parlement ne sert à rien ?
00:17:29– C'est ce que vous dites !
00:17:31– Le Parlement, il sert à voter des lois et le budget.
00:17:33– Et donc les résolutions, ça ne sert à rien ?
00:17:34– C'est symbolique.
00:17:36– Oui, c'est symbolique.
00:17:37– Donc le Parlement ne sert à rien, c'est ce que vous me dites.
00:17:39– Mais non, et les lois et le budget ?
00:17:41– Donc il ne faut pas de résolution.
00:17:42– Les résolutions, ça fait plaisir aux parlementaires, j'en ai voté beaucoup.
00:17:46Ce n'est pas le plus important.
00:17:47Le plus important, ce sont les lois et le budget.
00:17:50– Bah oui, mais comme là, en l'espèce, c'est une manière de faire entendre une voix.
00:17:53La preuve, c'est qu'on en parle.
00:17:54– La majorité de la représentation nationale ?
00:17:56– Donc c'est d'avérison, c'est un coup politique.
00:17:57– Mais c'est pas…
00:17:58– L'ERN a bien réussi son coup politique.
00:17:59– Mais si, c'est un coup politique.
00:18:02– En plus, il a réussi à fissurer la droite.
00:18:04– André Valigny, il y a 72% des gens qui sont d'accord pour arrêter ces accords.
00:18:10– Il faut les renégocier, oui.
00:18:11– Mais pourquoi vous dites renégocier ?
00:18:12– Parce qu'on ne peut pas rester sans accord avec l'Algérie, qui est un pays voisin,
00:18:16avec lequel je vous le rappelle, cher Pascal, un pays voisin.
00:18:18Oui, il y a la mère qui nous sépare, avec lequel on a beaucoup d'intérêt en matière
00:18:24de lutte contre le terrorisme.
00:18:25Il ne faut pas l'oublier.
00:18:26Écoute, Georges Fenech, écoutez Laurent Nunez, écoutez Laurent Nunez sur ce sujet.
00:18:31Vous aimez beaucoup Laurent Nunez, je crois, Pascal.
00:18:33– Mais comment vous négociez avec des gens qui ne veulent pas négocier ?
00:18:36– Ah bah ça, c'est le problème, oui.
00:18:38– Ah bah oui, c'est un petit…
00:18:39– Oui, c'est le problème.
00:18:40– Et puis, il est important.
00:18:40– Avec l'Algérie, actuellement, c'est le problème.
00:18:42– Donc, vous ne pouvez pas négocier, puisqu'ils ne veulent pas négocier.
00:18:44– La résolution aide à détendre l'atmosphère.
00:18:47– Ah bon ?
00:18:47– Donc, en fait, il ne faut rien faire.
00:18:49– La résolution, ça n'aura rien fait.
00:18:50– En fait, c'est formidable d'ailleurs.
00:18:52Notre discussion, il ne faut rien faire, comme ça, c'est mieux.
00:18:54Parce que quand on fait quelque chose, c'est un coup politique.
00:18:56Quand on ne fait rien, ça ne change rien.
00:18:58Et quand on fait quelque chose, il ne faut pas le faire.
00:19:00– C'est formidable votre attitude.
00:19:01– Ce que nous savons, c'est que le Président de la République
00:19:04se refuse à renégocier ou à suspendre ses accords.
00:19:08Il l'avait dit au moment où M. Retailleau, rappelez-vous,
00:19:11demandait effectivement une riposte gratuit.
00:19:13Donc, ça a été une fin de non-recevoir.
00:19:15Donc, l'Assemblée nationale, elle est dans son rôle
00:19:17de voter une résolution pour montrer qu'elle veut précisément
00:19:21que la représentation nationale souhaite cette renégociation.
00:19:25– Moi, j'ai des accords sous les yeux.
00:19:29Les conjoints et enfants mineurs disposent d'un certificat de résidence
00:19:32de la même nature que celle du chef de famille.
00:19:34Ça, ça n'a pas de lieu d'être.
00:19:36– Oui, mais on peut prendre tout l'accord.
00:19:38– Ah ben, j'en ai 12.
00:19:38– Il y a beaucoup de choses.
00:19:39– Ah non, il n'y a pas beaucoup de choses.
00:19:40Il y a très peu de choses.
00:19:41– Par exemple, il n'y a pas besoin de délai de résidence
00:19:43pour toucher les prestations sociales.
00:19:44– André Valigny, il n'y a pas grand-chose.
00:19:46Il y a 12 articles.
00:19:47– Oui, très bien.
00:19:48– J'ai les 12.
00:19:48– On va tout remettre à plat.
00:19:49– Oui, mais je peux vous les lire.
00:19:52C'est extrêmement simple.
00:19:55Par exemple, effectivement, là, ce que je viens de vous...
00:19:58Les ressortissants algériens venant en France
00:20:00pour autre chose qu'une activité professionnelle
00:20:01peuvent résider en France pour une durée de 3 mois
00:20:03sur présentation en passeport.
00:20:04– Vous savez de quand date cet accord ?
00:20:07– 68.
00:20:07– 68, qui était le président de la République ?
00:20:09– Mais c'était il y a 60 ans.
00:20:10– Le général de Gaulle, qui voulait effectivement
00:20:12une relation spécifique avec l'Algérie.
00:20:15Et comme le temps a passé, vous avez raison.
00:20:17– Mais il faut juste supprimer tout ça.
00:20:17– Vous n'avez pas tort sur tout.
00:20:19– Mais il faut juste supprimer.
00:20:20– Le temps a passé.
00:20:21– En fait, ce que je lis là, il faut tout juste...
00:20:22– Donc il faut le renégocier.
00:20:24– Mais pourquoi de renégocier ?
00:20:25Ils ne veulent pas négocier.
00:20:26– Ben oui.
00:20:27– Il n'y a plus...
00:20:27– Enfin, vous êtes extraordinaire.
00:20:28Vous êtes dans un pays qui ne veut pas négocier.
00:20:30– Comment vous négociez plus qu'ils ne veulent pas ?
00:20:32– Il n'y a aucun OQTF qui est...
00:20:33– C'est pas le seul pays qui refuse les OQTF.
00:20:36– Bon, on cherche quand même...
00:20:37– Éric Revelle.
00:20:38– C'est un rapport d'un député Renaissance
00:20:41qui dit que ça coûte 2 milliards de dollars.
00:20:42– Charles Domaine, oui.
00:20:43– Voilà.
00:20:43Et puis, quand même, ça ne sert pas à rien, André Valigny,
00:20:46parce que vous avez vu que dans la foulée,
00:20:47le Premier ministre Sébastien Lecourne...
00:20:48– Oui, c'est ce que j'ai dit.
00:20:49– Ça aiguillonne.
00:20:50– Mais oui, mais il s'est exprimé en disant
00:20:51qu'il fallait renégocier cet accord.
00:20:52Alors que Nunes, son ministre de l'Intérieur,
00:20:54avait dit que ce n'était pas l'ordre du jour.
00:20:56Donc là, il y a un vrai sujet.
00:20:57Donc au moins, ça aura mis dans le débat cette question.
00:21:00– Madame Châtelain, écoutez Madame Châtelain,
00:21:02parce qu'elle est au bord des larmes,
00:21:03t'as l'impression que c'était...
00:21:04– Alors qu'il manquait de ses députés.
00:21:05– Comment ?
00:21:06– Elle est députée de l'ISER.
00:21:06– Ah non, Madame Châtelain, t'as l'impression que c'était...
00:21:10– Elle en fait beaucoup, oui.
00:21:11– Ah oui, elle en fait beaucoup, comme vous dites.
00:21:13– Elle est en chaque poste traumatique.
00:21:13– Mais me semble-t-il, il y a une mise en scène là-dedans.
00:21:17– Oui, oui.
00:21:18– Écoutons Madame Châtelain.
00:21:20– Où est Gabriel Attal ?
00:21:22Où sont les députés macronistes ?
00:21:24Ce qu'on vient vivre dans l'hémicycle, c'est inacceptable,
00:21:26c'est insupportable.
00:21:28L'absence des macronistes a donné une victoire
00:21:30au Rassemblement national, sur un texte raciste,
00:21:32sur un texte qui remet en cause nos relations
00:21:34entre la France et l'Algérie.
00:21:37Peut-on me dire ce que Gabriel Attal,
00:21:39qui se prétend présidentiable,
00:21:41avait d'autres choses à faire ce matin,
00:21:43peut-être dans l'hémicycle,
00:21:44pour défendre la question internationale,
00:21:47l'honneur de la France,
00:21:48pour ne pas laisser de victoire à l'extrême droite.
00:21:51Très sincèrement, ce qu'on vient de vivre
00:21:53est insupportable.
00:21:56Leur absence est absolument minable.
00:21:59– Écoutez, en tout cas…
00:22:00– Ils sont cohérents ?
00:22:00– Oui, ils sont cohérents.
00:22:02– Non mais c'est une tartufferie,
00:22:03parce qu'il manquait aussi beaucoup de députés à gauche.
00:22:05Par exemple, il manquait 20 élus insoumis,
00:22:07donc au lieu d'aller chercher la voix manquante
00:22:09du côté du bloc central,
00:22:10il ferait bien de regarder à gauche.
00:22:11– Tous les élèves n'étaient pas là non plus.
00:22:13– Il y avait 200 absents,
00:22:14donc ce n'est pas vraiment une victoire.
00:22:15– Il y avait à peu près 203 absents,
00:22:17donc on ne peut pas dire que ce soit une victoire du RN
00:22:18à partir du moment.
00:22:19C'est une victoire de l'absentéisme,
00:22:20si vous voulez, mais pas du RN.
00:22:21– Oh non, non, non, non.
00:22:22– On écoutera d'autres réactions après la pause.
00:22:25On va marquer une pause.
00:22:26Alors, si vous n'étiez pas là à 9h,
00:22:28nous avons ouvert sur cette affaire du chat
00:22:30de la voisine, Dominique Valdès,
00:22:34qui a une amende de 1250 euros
00:22:35parce que son chat va chez le voisin.
00:22:37Alors, j'ai rarement autant de commentaires.
00:22:40– Moi, c'est pareil.
00:22:40– Ben oui, ça passionne.
00:22:43Alors, il y a Gaspard Proust qui me dit
00:22:45« C'est beau, un socialiste attaché
00:22:46aux droits de propriété. »
00:22:47Ce qui est beau.
00:22:50Il devrait être mis dans une réserve,
00:22:51tellement c'est rare.
00:22:53– Oui, parce que vous n'étiez pas content.
00:22:54Ça passe chez vous.
00:22:55– Oui.
00:22:55– Bon, et oui, c'est chez vous.
00:22:57Donc là, quand c'est chez vous,
00:22:58ça ne rigole plus.
00:22:58– Vous avez des intrusions chez vous ?
00:23:00– Ça dépend qui.
00:23:01– Mais il y a des intrusions.
00:23:03Non, évidemment, mais un chat,
00:23:05moi, j'habite dans un appartement.
00:23:06Donc avant que ce n'est pas garou-garou,
00:23:07un chat, il ne va pas passer à travers les…
00:23:09Il ne va pas passer à travers…
00:23:11Bon, j'ai tous les chats…
00:23:14Voilà, alors moi, j'ai…
00:23:16Voilà, on me dit
00:23:17« Mes deux chats passent tous les jours.
00:23:21Tous les chats passent chez les voisins,
00:23:22surtout si… »
00:23:24Bon, c'est ce que me disent
00:23:25des gens qui habitent à la campagne,
00:23:28sans doute.
00:23:29Et puis, j'avais également…
00:23:33Je voulais vous dire,
00:23:33oui, alors il y a effectivement
00:23:35une autre personne
00:23:36qui m'explique mon problème
00:23:38avec le chat du voisin
00:23:39terriblement envahissant.
00:23:41Il ne cesse de s'installer chez nous,
00:23:42comme chez lui.
00:23:43Notre propre chat est désolé
00:23:45de se voir remplacé.
00:23:47J'ai reçu une phrase
00:23:48de mon ami Jamel de Nanterre.
00:23:49Remarquable.
00:23:50Citation de Jean Cocteau.
00:23:52Il disait « Si je préfère les chats aux chiens,
00:23:53c'est qu'il n'existe pas de chat policier. »
00:23:56Oui.
00:23:57Bon, c'est joli.
00:23:58Bien sûr, bien sûr.
00:23:58– L'émission sur les chats.
00:23:59– Et puis alors…
00:24:00– Oui, c'est l'émission sur les chats.
00:24:01– C'est l'émission sur les chats.
00:24:02– Je salue aussi mon ami Valéry Expert
00:24:05qui dit « Il est étrange, Valénie,
00:24:07on tient ces animaux,
00:24:08un chat n'est pas un chien. »
00:24:10– C'est vrai.
00:24:11C'est très indépendant, un chat.
00:24:12– Oui, mais vous avez dit le contraire.
00:24:14– Un chien, c'est fidèle,
00:24:15c'est loyal, c'est franc, c'est direct.
00:24:17Moi, j'adore les chiens.
00:24:18J'ai un chien, d'ailleurs.
00:24:19Le chat, c'est beaucoup…
00:24:20– Le chat.
00:24:20– C'est le côté chaud.
00:24:21– Le chat de la voisine.
00:24:23La li, la li, la li, la li, la li.
00:24:25Le chat de la voisine.
00:24:30C'est vendredi.
00:24:31– Oui, c'est le français à Nocturne à bras.
00:24:33– Voyez où, bien où ?
00:24:34– À tout de suite.
00:24:38– Et vive le chat, et vive le chat.
00:24:42– Je ne…
00:24:42– Il est 9h31,
00:24:44Sommay à la midi nous rappelle les titres.
00:24:45– Bonjour Pascal et bonjour à tous.
00:24:51Un collectif d'avocats porte plainte
00:24:53auprès de la Cour de justice de la République
00:24:55contre Gérald Darmanin
00:24:56pour prise illégale d'intérêt
00:24:58après ses propos sur sa visite
00:25:00à Nicolas Sarkozy en prison.
00:25:02Propos qui, selon vous, révèlent
00:25:03un soutien implicite du garde des Sceaux
00:25:05à l'égard de l'ancien président.
00:25:07On passe à présent à ces images
00:25:09de New York, les pieds dans l'eau,
00:25:11de fortes précipitations
00:25:12qui ont causé la mort de deux personnes.
00:25:14Un homme de 39 ans a été retrouvé inconscient
00:25:17dans une cave à Brooklyn.
00:25:18La deuxième victime, un homme de 43 ans,
00:25:22a été retrouvé à Washington Heights
00:25:23dans une chaufferie inondée.
00:25:26Et puis, embourbée dans le scandale
00:25:28sans fin de ses relations
00:25:29avec le criminel sexuel américain
00:25:30Jeffrey Epstein,
00:25:32Andrew, frère du souverain britannique
00:25:34Charles III, va perdre son titre de prince
00:25:36et devra quitter son manoir royal.
00:25:38Annonce faite hier par le palais de Buckingham.
00:25:40Merci, Somaïa.
00:25:44Merci.
00:25:45Merci, Somaïa.
00:25:47Merci beaucoup.
00:25:49Pour vous.
00:25:52André, c'est pour vous.
00:25:54J'aime beaucoup cette cité.
00:25:55Alors, je ne vais pas faire l'émission
00:26:02sur les chats, je vous assure,
00:26:03mais c'est sidérant.
00:26:05Le nombre de textos que vous recevez,
00:26:08le nombre de textos que je reçois.
00:26:09Alors, j'ai même appris,
00:26:10et c'est Valérie Expert une nouvelle fois
00:26:12qui m'apprend ce mot,
00:26:13est-ce que vous savez ce qu'est
00:26:14l'élurophobie ?
00:26:17L'élurophobie, je ne le savais pas
00:26:19il y a dix secondes.
00:26:19Eh bien, c'est la peur persistante
00:26:21et excessive des chats
00:26:22et des fénins en général.
00:26:22Mais vous, vous êtes élurophobe.
00:26:24Oui, c'est ça.
00:26:26Gérard Leclerc, que vous aimiez beaucoup,
00:26:27qui est mort, le pauvre,
00:26:29il avait la même phobie que moi,
00:26:30on en parlait souvent.
00:26:31Je connais un médecin à Grenoble,
00:26:32un ami médecin,
00:26:33qui a la même phobie que moi.
00:26:34C'est plus répandu qu'on ne le pense.
00:26:36Vous êtes...
00:26:36Moi, je ne vois pas
00:26:38comment on peut avoir la phobie des chats,
00:26:39mais c'est-à-dire que vous rêvez,
00:26:40par exemple,
00:26:40vous faites des cauchemars
00:26:41où un chat arrive la nuit.
00:26:42Exactement.
00:26:43On me saute au visage.
00:26:45Et en revanche,
00:26:45je n'ai pas peur des lions.
00:26:47Non, mais...
00:26:48Mon fils était gosse.
00:26:50Je l'emmenais voir les cirques
00:26:51et il y avait le cirque
00:26:52Pinder et Edelstein
00:26:53avaient des lions blancs.
00:26:54Bien sûr.
00:26:55Il m'a fait rentrer dans la cage au lion.
00:26:58J'ai voulu caresser un lion.
00:26:59Il m'a dit non, surtout pas,
00:27:00il ne faut pas le coucher.
00:27:00J'étais prêt à caresser le lion.
00:27:02Donc, je n'ai pas peur des lions,
00:27:03si j'ose dire.
00:27:05Et des araignées.
00:27:06J'ai la phobie des chats.
00:27:06Non, les araignées, je m'en fiche.
00:27:08Eh bien, écoutez,
00:27:08je salue tous ceux qui nous écoutent.
00:27:11Alors bon,
00:27:11il y a des messages
00:27:12que je ne citerai pas
00:27:13parce qu'ils ne sont pas
00:27:13tout à fait convenables
00:27:15des uns et des autres.
00:27:17Mais bon,
00:27:18voilà, ça fait réagir.
00:27:20On en parlera peut-être
00:27:22dans les dîners ce soir.
00:27:24Abdel Kader Lamar.
00:27:26C'est très intéressant.
00:27:28C'est un député
00:27:29de la France insoumise.
00:27:31Voici ce qu'il avait dit
00:27:32sur les harkis
00:27:33dans une séance de travail
00:27:35où il dit que les harkis
00:27:36sont des traîtres.
00:27:38Donc, c'est intéressant
00:27:40de voir l'état d'esprit
00:27:42quand même de ces gens-là.
00:27:42Pour eux,
00:27:43on est en 1962.
00:27:44La haine
00:27:45est toujours présente.
00:27:47Les harkis,
00:27:48on sait comment
00:27:49ils ont été traités.
00:27:50Ils ont été traités à la France.
00:27:51Oui,
00:27:51et puis on sait
00:27:52comment ils ont été traités.
00:27:53C'est un point noir
00:27:53et de la France
00:27:54et du général de Gaulle.
00:27:55Franchement,
00:27:56c'est un des rares points noirs
00:27:57du général de Gaulle.
00:27:57Même John Kennedy
00:27:58avait alerté
00:27:59sur le sort des harkis.
00:28:00Le sort des harkis.
00:28:01Et vous avez...
00:28:02Il y avait vivant,
00:28:02crucifié.
00:28:03Bien sûr.
00:28:04L'horreur,
00:28:04il y a eu, je ne sais plus combien,
00:28:05150 000, je crois.
00:28:06Et vous avez donc
00:28:06un député de la France insoumise,
00:28:08Abdelkader Lamar
00:28:09qui vient rallumer
00:28:10des feux
00:28:11et ça traduit évidemment
00:28:13un état d'esprit.
00:28:14Écoutez ce qu'il a dit
00:28:15et on est toujours sur ce sujet
00:28:16des accords de l'Algérie
00:28:17en 68.
00:28:19Moi, je ne vais pas revenir
00:28:21sur le débat
00:28:22mais déjà,
00:28:22je vois comment le RN
00:28:23instrumentalise
00:28:24la question des harkis.
00:28:25Déjà,
00:28:26si vous voulez respecter
00:28:27les harkis,
00:28:28moi, j'ai une position
00:28:29particulière
00:28:30parce que moi,
00:28:30je suis fils
00:28:31de personnes mortes,
00:28:35assassinées par l'armée française
00:28:37et donc, forcément,
00:28:39probablement,
00:28:39des harkis y ont participé.
00:28:41Donc, je pense que
00:28:41si vraiment,
00:28:42vous voulez les respecter,
00:28:44déjà, n'utilisez pas
00:28:44le mot harki
00:28:45parce que le mot harki
00:28:46veut dire traître.
00:28:47Donc, utilisez plutôt
00:28:48le mot,
00:28:49si, si, si,
00:28:50si, c'est comme ça qu'il est.
00:28:51Un harki, c'est un...
00:28:52Si, si,
00:28:53si, c'est comme ça.
00:28:53Mais vous,
00:28:54utilisez plutôt
00:28:55un supplétif
00:28:56de l'armée française
00:28:57ou voilà.
00:28:58Ils ont fait partie
00:28:58de l'armée française
00:28:59donc déjà,
00:29:01commencez par changer le mot,
00:29:02c'est important.
00:29:03Intéressant
00:29:03parce que c'est un député français
00:29:04qui se place de l'autre côté
00:29:06de la Méditerranée.
00:29:06Exactement,
00:29:07que dans la guerre d'Algérie,
00:29:09que vous soyez algérien
00:29:09ou français,
00:29:10vous pouvez avoir
00:29:11une version différente
00:29:12d'Algérie.
00:29:12Vous avez raison de rappeler
00:29:13qu'on les a tellement mal accueillis
00:29:15qu'on les a parqués
00:29:15dans le sud de la France.
00:29:16Mais là, ce qui est intéressant
00:29:17que ce député français,
00:29:19ils n'aiment pas qu'on dise
00:29:19que c'est un parti de l'étranger
00:29:21mais il se place du côté
00:29:22de ceux qui considèrent
00:29:24que les harkis ont trahi l'Algérie.
00:29:25Vous voyez ?
00:29:26Donc, en fait,
00:29:26il n'est pas député français,
00:29:27il est député algérien.
00:29:28C'est un député du FLN.
00:29:30En tout cas,
00:29:31il prend la position
00:29:32des députés du FLN.
00:29:33Mais c'est en rien...
00:29:34Moi, je vous le dis,
00:29:35par exemple,
00:29:35Bastien Lachaud,
00:29:36c'est celui qui a pris la parole
00:29:36pour la France Insoumise
00:29:37lors des discussions hier.
00:29:39Il avait déjà pris la parole
00:29:39sur le dossier algérien.
00:29:41Je vous mets au défi
00:29:41de trouver une différence
00:29:42entre ce qu'il dit
00:29:43et le discours officiel
00:29:44du régime algérien.
00:29:45C'est mot pour mot
00:29:46le récit avancé
00:29:47par le régime d'Alger.
00:29:48Je crois qu'Yann Brossat
00:29:49du Parti Communiste
00:29:50a pris la parole
00:29:51ce matin sur France 2.
00:29:53Écoutons-le.
00:29:53Il faut que la France
00:29:56ait le courage
00:29:56de regarder avec honnêteté
00:29:58l'histoire de la colonisation
00:30:00au Sey.
00:30:00Là aussi,
00:30:01moi, je parle comme élu de Paris.
00:30:03C'est à Paris
00:30:03qu'a eu lieu le 17 octobre 1961
00:30:06des centaines d'Algériens
00:30:07qui ont été jetés à la Seine
00:30:08alors qu'ils manifestaient
00:30:09pacifiquement
00:30:10pour l'indépendance
00:30:11de leur pays.
00:30:12Je souhaite d'ailleurs
00:30:12qu'à Paris,
00:30:13nous puissions ériger
00:30:14un monument
00:30:15en hommage aux victimes
00:30:16de la colonisation
00:30:17et notamment
00:30:18de la colonisation algérienne.
00:30:19C'est une proposition
00:30:20que vous faites ce matin.
00:30:20Oui, c'est une proposition
00:30:21que je fais ce matin
00:30:22parce que je pense
00:30:22que notre pays
00:30:23d'autres villes
00:30:24sortiront grandis
00:30:25s'ils regardent
00:30:25l'histoire en face
00:30:26et certainement pas
00:30:27en la réécrivant,
00:30:29en la falsifiant
00:30:30comme ça a été le cas hier
00:30:31à l'occasion
00:30:32de cette résolution.
00:30:33Quel est l'objectif
00:30:33de tout ça ?
00:30:34C'est de donner le point
00:30:35au nostalgique
00:30:36de l'Algérie française.
00:30:37Enfin franchement,
00:30:37je pense que la France
00:30:38ne se grandit pas
00:30:39en se comportant
00:30:40de cette manière-là.
00:30:40On est à un niveau
00:30:41de bêtise
00:30:42dans l'espace politique.
00:30:45Vous pensez vraiment
00:30:45que c'est l'Algérie française
00:30:47que veut Marine Le Pen ?
00:30:48Non mais c'est d'une bêtise.
00:30:50Comment on peut dire
00:30:50des choses aussi sottes
00:30:52que cela ?
00:30:53Et on peut rappeler
00:30:53à M. Yann Brossat
00:30:54les massacres
00:30:56qui ont été faits
00:30:57par le FLN
00:30:58sur des Français
00:31:01d'Algérie.
00:31:02Mais c'est intéressant
00:31:03parce que tout le Parti communiste,
00:31:05c'est très intéressant
00:31:06le rapport du Parti communiste
00:31:07avec l'histoire.
00:31:08Et j'en dis pas davantage,
00:31:10mais en 40,
00:31:12les communistes
00:31:12ne sont pas à Londres.
00:31:14Et même les millions de morts
00:31:15qui ont communiqué
00:31:15Ils ne sont pas à Londres.
00:31:16Ils ne sont pas avec De Gaulle.
00:31:17Ils y viendront après.
00:31:19Ils y viendront après
00:31:20les résistants.
00:31:21Bien sûr qu'ils y viendront
00:31:22après.
00:31:22Ne l'oublions jamais.
00:31:24Mais en 40,
00:31:25ils n'y sont pas.
00:31:26C'est tout ce qu'on peut dire
00:31:27sur cette période.
00:31:28Le Parti communiste
00:31:29en 40
00:31:30était très
00:31:31aligné sur Moscou.
00:31:33Pour le moins.
00:31:34Les dirigeants
00:31:34du Parti communiste
00:31:35ne se sont pas grandis.
00:31:37Maurice Thorez
00:31:37est même parti en Russie.
00:31:39Mais les militants communistes,
00:31:40moi j'en ai connu,
00:31:40ils sont décédés maintenant.
00:31:41Des militants communistes
00:31:42à la base
00:31:43étaient très malheureux de ça.
00:31:44Ils étaient écartelés
00:31:45entre leur appartenance
00:31:46au Parti
00:31:47et puis le fait
00:31:48que le Parti collaborait
00:31:49avec Vétain.
00:31:49On en parlait tout à l'heure.
00:31:50Dieu merci,
00:31:51Dieu merci,
00:31:51les communistes
00:31:52se sont rattrapés.
00:31:52Ensuite,
00:31:53ils ont fait...
00:31:54Non, non, non.
00:31:55Très, très...
00:31:55Mais attendez,
00:31:56mais après,
00:31:57ils ont fait une belle réaction.
00:31:57Quand Georges Marchais
00:32:00justifie depuis Moscou
00:32:02l'invasion de l'Afghanistan
00:32:03par les touls soviétiques,
00:32:05il n'est pas aligné sur Moscou.
00:32:07Oui, si, si.
00:32:07Non, mais vous savez
00:32:08ce qui est incroyable,
00:32:09c'est qu'avec des députés
00:32:10comme ça et des gens de gauche
00:32:11qui prennent la parole,
00:32:12le sénateur communiste
00:32:14qui prenne la parole,
00:32:15en fait,
00:32:16ils alimentent
00:32:17la rente mémorielle
00:32:18dont se sert
00:32:18le pouvoir algérien
00:32:20pour nous tenir à distance.
00:32:21Pourquoi ?
00:32:21Parce que le point commun,
00:32:22c'est que les deux
00:32:23et le régime algérien
00:32:24qui sert de la colonisation
00:32:26de la guerre d'Algérie
00:32:26comme rente mémorielle
00:32:27et les députés de gauche,
00:32:29ils ont intérêt
00:32:30à entretenir cette flamme-là
00:32:31puisque c'est leur carburant politique
00:32:33pour les uns
00:32:34à se maintenir au pouvoir,
00:32:35pour les autres
00:32:36à se faire réélire.
00:32:36C'est vrai qu'on pourrait
00:32:38quand même déplorer
00:32:38le fait qu'aussi longtemps après,
00:32:41les cicatrices
00:32:41soient toujours aussi ouvertes
00:32:43et les feux aussi mal éteints
00:32:46parce que des atrocités
00:32:47ont été commises
00:32:48par l'armée française
00:32:49et par le FLN.
00:32:51C'est une guerre horrible
00:32:52qui s'est déroulée
00:32:52et avec le temps,
00:32:53on aurait dû quand même
00:32:54essayer de pacifier
00:32:55nos relations
00:32:56entre partis politiques,
00:32:57entre Français.
00:32:58Vous n'y arriverez pas
00:32:59avec des gens
00:32:59comme M. Brossard ?
00:33:01Avec le temps peut-être ?
00:33:02Non, vous n'y arriverez pas
00:33:03pour la raison
00:33:03que vient de dire Éric,
00:33:05c'est qu'il l'alimente.
00:33:06Mais bien sûr,
00:33:06c'est son business.
00:33:07C'est son business.
00:33:08Ça et l'extrême-droite.
00:33:10Vous êtes d'extrême-droite.
00:33:11Voilà, c'est son business.
00:33:11C'est les deux actes.
00:33:12Ce qui les ennuie
00:33:13avec ce qui s'est passé hier,
00:33:14c'est qu'effectivement,
00:33:15le Front républicain
00:33:16est tombé.
00:33:17Donc, ça les met
00:33:18en très grand danger.
00:33:19Beaucoup doivent leur siège
00:33:22à l'Assemblée nationale
00:33:23parce que Gabriel Attal
00:33:24a préféré la France insoumise
00:33:25à toute autre solution.
00:33:27C'est une réalité.
00:33:29Donc, effectivement,
00:33:30ils se disent grand danger.
00:33:32Si tout ça tombe,
00:33:33si le bruit des bottes
00:33:34n'est plus un argument...
00:33:35Ce n'est pas grand danger.
00:33:36C'était une proposition
00:33:37de résolution sans valeur.
00:33:39Grand danger pour eux
00:33:40parce que la France,
00:33:41elle penche fortement à droite.
00:33:43Si elle penchait tellement à droite,
00:33:45comme vous le dites,
00:33:46le RN serait passé
00:33:47aux dernières législatives.
00:33:49Ils avaient le choix.
00:33:50Ils avaient le choix.
00:33:51Ils avaient le RN d'un côté.
00:33:52On a eu cette discussion.
00:33:53On a eu cette discussion.
00:33:54Mais il y a encore
00:33:54des barrières manifestement morales.
00:33:57Et puis, la droite et le RN,
00:33:59il y a discussion
00:33:59parce que sur le plan économique,
00:34:01la droite, le RN,
00:34:02n'est pas a priori
00:34:03le plus libéral
00:34:04de ce point de là.
00:34:05Je crois qu'il est important
00:34:06de préciser
00:34:07que cette renégociation,
00:34:09ce n'est pas une mesure
00:34:10de rétorsion
00:34:11vis-à-vis du peuple algérien.
00:34:13Et que la communauté algérienne
00:34:14qui est importante
00:34:15dans notre pays,
00:34:15ces 4-5 millions
00:34:16de binationaux,
00:34:18doit aussi le savoir.
00:34:19C'est une renégociation
00:34:21d'un traité
00:34:22qui ne se justifie plus
00:34:23aujourd'hui.
00:34:24Anna Nassoury.
00:34:25Juste un mot,
00:34:26si vous permettez,
00:34:26sur Yann Brossat.
00:34:27Parce que quand même,
00:34:28là, vous voyez,
00:34:28il utilise l'histoire
00:34:29d'expliquer que c'est
00:34:31l'Algérie française.
00:34:32Non mais on est
00:34:33chez les dingues.
00:34:33Je vous assure,
00:34:34on est quand même
00:34:34chez les dingues.
00:34:35Qu'un sénateur
00:34:36de la République
00:34:37explique que ce qui s'est passé
00:34:39hier, c'est le retour
00:34:40de l'Algérie française,
00:34:41à ce niveau de sottise,
00:34:43la bêtise insiste,
00:34:45comme disait
00:34:45je ne sais plus qui.
00:34:46Est-ce que vous rappelez
00:34:46les réactions du même
00:34:47Yann Brossat
00:34:47quand un élu du sud
00:34:48de la France
00:34:49voulait mettre une statue
00:34:50en mémoire des millions
00:34:50de morts du communisme ?
00:34:51Là, il ne fallait pas
00:34:52se pencher sur l'histoire
00:34:53à ce moment-là.
00:34:54C'est quand même intéressant
00:34:54de voir leur indignation
00:34:55à la géométrie variable
00:34:56et leur utilisation
00:34:57de l'histoire
00:34:57à la géométrie variable.
00:34:58Écoutez, les communistes
00:34:59ils ont un problème
00:35:00avec leur histoire personnelle.
00:35:02D'abord, ils s'appellent
00:35:02toujours Parti communiste,
00:35:03je crois qu'on est
00:35:04le seul pays au monde
00:35:05où un parti communiste
00:35:06existe encore
00:35:07et vous pouvez tous
00:35:08les prendre un parrain,
00:35:10vous pouvez tous
00:35:10les prendre un parrain,
00:35:12c'est-à-dire qu'ils se sont
00:35:12engagés parfois
00:35:13lorsque c'était
00:35:15sous Staline
00:35:15et puis après,
00:35:17vous l'avez rappelé,
00:35:18c'était Brejniev
00:35:19et puis il faut leur rappeler
00:35:20effectivement les communistes
00:35:21où ils étaient en 40.
00:35:23Alors là où
00:35:23notre ami Valigny a raison,
00:35:25c'est que certains militants,
00:35:27on en a souvent parlé
00:35:27avec Gérard Leclerc d'ailleurs,
00:35:29certains militants
00:35:29n'étaient pas alignés.
00:35:30Non, pas du tout.
00:35:31Bien sûr, c'est vrai.
00:35:32C'est vrai.
00:35:33Mais le parti
00:35:34avant la rupture
00:35:34du pacte germano-soviétique,
00:35:36il n'est pas à Londres.
00:35:38Donc il faut leur dire.
00:35:39Alors après,
00:35:39il y aura effectivement
00:35:40des communistes
00:35:41dans la résistance,
00:35:42bien sûr.
00:35:42Mais il faut leur dire.
00:35:43C'est tout.
00:35:44C'est les faits.
00:35:45D'ailleurs, les premiers
00:35:46qui rejoignent le général de Gaulle
00:35:47après l'appel,
00:35:48c'est des gens de droite-droite.
00:35:49Oui, c'est les morassiens.
00:35:51Voilà les morassiens
00:35:51qu'on prête là aujourd'hui,
00:35:52les gens d'extrême-droite.
00:35:53Exactement.
00:35:54Mais bon.
00:35:55Mais comme...
00:35:56Bon, où il la connaît
00:35:57ou il ne la connaît pas d'ailleurs.
00:35:59Mais bon.
00:35:59Comme Jean Boulin,
00:35:59des socialistes,
00:36:00Pierre Brossolette.
00:36:01Il n'y avait pas que Charles Maurras.
00:36:03Il n'y a pas que des morassiens.
00:36:04Il y avait aussi des gens de gauche.
00:36:05Oui, mais si vous voulez,
00:36:05dans ces cas-là,
00:36:06ils vont arrêter d'utiliser
00:36:08ce vocale hallucinant
00:36:10d'extrême-droite.
00:36:11Vous voyez ?
00:36:11Les gens qui rejoignent de Gaulle
00:36:12à ce moment-là,
00:36:13c'est des gens de droite dure.
00:36:15Ah, il n'y avait pas de tout.
00:36:16Il n'y avait pas de tout à l'ordre.
00:36:17Il y avait des socialistes.
00:36:18Pas au début.
00:36:18Ah, pas au début.
00:36:19Pierre Brossolette,
00:36:20il y avait Jean Boulin,
00:36:21Tradical.
00:36:21Il y avait surtout
00:36:22beaucoup de gens
00:36:23comme les marins
00:36:24de l'île-de-Sein.
00:36:25Oui, il y avait des gens
00:36:26qui n'étaient pas engagés politiquement.
00:36:27Mais il y avait des gens de gauche
00:36:28et des gens de droite.
00:36:30Bon.
00:36:31Anna Nemansouri,
00:36:33victime de propos racistes
00:36:34alors qu'elle prenait la parole
00:36:34à la tribune de l'Assemblée
00:36:35pour défendre la proposition
00:36:37de loi du RN
00:36:37visant à établir
00:36:38le délit de séjour irrégulier,
00:36:40la députée Anna Nemansouri
00:36:41a été traitée de caution
00:36:42par ce député
00:36:43Abdelkader Lamar.
00:36:45Vous voyez la séquence.
00:36:48Et c'est Mme Mansouri
00:36:49pour le groupe UDR
00:36:51qui a la parole.
00:36:58Pardon ?
00:36:59Je note qu'un de mes collègues
00:37:02me traite de caution.
00:37:08C'est inadmissible.
00:37:09Moi, j'espère qu'il y aura des sanctions.
00:37:12Ils ont saisi la présidence
00:37:13de l'Assemblée nationale.
00:37:15Quel courage aussi, d'ailleurs,
00:37:16de cette jeune députée
00:37:17qui fait face à énormément
00:37:18d'insultes
00:37:20depuis qu'elle a été élue
00:37:21et qui tient le cap.
00:37:22Il dénonce le racisme
00:37:23toute la journée
00:37:24à juste titre
00:37:24mais eux-mêmes n'hésitent pas
00:37:26à tenir des propos racistes.
00:37:27Bon, il y a beaucoup de...
00:37:29Je reçois beaucoup d'informations
00:37:30sur M. Yann Brosset
00:37:31et notamment sur sa famille
00:37:33mais moi, je ne rentre pas là-dedans
00:37:34parce qu'il n'est pas responsable
00:37:35de ce qu'ont pu faire
00:37:36ses grands-parents,
00:37:37ses parents, que sais-je.
00:37:39Bon, ça c'est évidemment autre chose.
00:37:43Voilà ce qu'on pouvait dire
00:37:44sur ce sujet
00:37:45et de cette union des droites
00:37:47qui s'est mise en place hier.
00:37:49Une coalition pour l'instant.
00:37:50Une coalition
00:37:51mais qui répond...
00:37:52En fait, les électeurs le veulent.
00:37:55Pas tous.
00:37:56Oui, pas tous, c'est vrai.
00:37:57Eh bien, écoutez, demandez-leur, tiens.
00:37:59Ben, je le reconnais, vous savez...
00:38:00Demandez-leur.
00:38:01Amusez-vous à interroger
00:38:03en direct aujourd'hui
00:38:05sur ces sujets.
00:38:06Posez simplement la question
00:38:07est-ce que vous voulez être
00:38:08pour ou contre
00:38:09ces accords de 68 ?
00:38:11Non mais...
00:38:11Ah non, je parlais de l'Union européenne.
00:38:12En fait, on va recevoir
00:38:13Mathieu Boccoté tout à l'heure.
00:38:16Le vrai problème de ce pays
00:38:18et il en parle très bien
00:38:19dans son bouquin,
00:38:20c'est très simple.
00:38:21Les élites ne veulent pas
00:38:22écouter la volonté du peuple.
00:38:23Et c'est pourquoi Trump
00:38:24est président.
00:38:25C'est tout.
00:38:26C'est-à-dire que sur tous
00:38:27les sujets aujourd'hui,
00:38:28les décisions qui sont prises
00:38:29sont quasiment contre
00:38:31la volonté des peuples.
00:38:33Donc c'est forcé,
00:38:35ça se finit mal.
00:38:35Mais ça va de là.
00:38:36Des décisions prises
00:38:37par les élus du peuple ?
00:38:38Oui.
00:38:39Non.
00:38:40Prises parfois
00:38:41par l'État profond,
00:38:43ce dont il parle très bien.
00:38:44Parce que quand vous avez
00:38:45le Conseil constitutionnel,
00:38:46ce n'est pas des élus du peuple.
00:38:47Et puis le Conseil d'État non plus.
00:38:49Et ça, ce sont des freins.
00:38:50Mais avant d'arriver
00:38:50au Conseil d'État,
00:38:52il y a quand même
00:38:52deux, trois échelles.
00:38:53Mais vous êtes vous-même
00:38:53des représentants de l'élite.
00:38:55Pardonnez-moi de le dire
00:38:56comme ça.
00:38:56C'est pour trois ans
00:38:56que je suis élu par le peuple.
00:38:5733 ans que je suis élu
00:38:59par le peuple.
00:39:01Dans un canton rural
00:39:02et péril.
00:39:03André Valigny.
00:39:04Avec beaucoup de rompre.
00:39:05André Valigny.
00:39:0633 ans.
00:39:06Vous êtes élu quelque part,
00:39:07vous ?
00:39:07André Valigny.
00:39:08Vous êtes élu quelque part
00:39:09par le peuple ?
00:39:09Je suis élu nulle part.
00:39:10Moi, je suis élu par le peuple.
00:39:11Depuis 33 ans.
00:39:12Cet argument d'autorité
00:39:14n'a pas de sens.
00:39:14Ce n'est pas un argument
00:39:15d'autorité.
00:39:16C'est factuel,
00:39:17comme on dit aujourd'hui.
00:39:17Ce qui m'intéresse
00:39:18dans nos discussions,
00:39:21c'est que simplement
00:39:21la volonté des gens
00:39:22soit entendue.
00:39:24Elle ne l'est plus.
00:39:26Pourquoi ils votent
00:39:27pour les élus qu'ils ont ?
00:39:28C'est le peuple
00:39:29qui a voté pour les élus.
00:39:30Eh bien,
00:39:31c'est ce qui s'est passé
00:39:32jusqu'à l'arrivée de Trump
00:39:33et puis à un moment,
00:39:34ça change.
00:39:35Et c'est ce qui se passe
00:39:35un peu partout en Europe
00:39:36si vous faites attention.
00:39:37Sauf aux Pays-Bas.
00:39:38Vous avez vu qu'aux Pays-Bas,
00:39:39Gerd Wilder s'est perdu.
00:39:40On le donnait gagnant,
00:39:41grand gagnant.
00:39:42Il a reculé.
00:39:44C'est une coalition
00:39:45de centre-droits
00:39:47et centre-gauche
00:39:47qui va gouverner
00:39:48les Pays-Bas.
00:39:49Mais ceux
00:39:49qui sont lucides
00:39:51comme au Danemark,
00:39:53ils sont réélus.
00:39:54Parce que là,
00:39:55c'est la gauche
00:39:55qui entend le peuple.
00:39:57Ce n'est pas une question
00:39:58de gauche ou de droite.
00:39:59C'est simplement
00:40:00d'entendre la volonté du peuple.
00:40:01Les Français ont voté
00:40:01pour Emmanuel Macron.
00:40:03Mais vous avez parfaitement raison.
00:40:07Mais tout ça
00:40:07ne sont pas des arguments.
00:40:08Qu'est-ce qu'il y a
00:40:09d'un argument valable
00:40:10à vos yeux ?
00:40:11De comprendre.
00:40:12D'essayer de comprendre
00:40:13la société française.
00:40:14Vous, vous faites vos commentaires
00:40:15en fonction des résultats.
00:40:16ça n'a pas de sens
00:40:17à mon avis.
00:40:19Ça n'a pas de sens.
00:40:19Vous dites
00:40:19les Français veulent
00:40:21l'extrême droite,
00:40:22veulent le rassemblement national.
00:40:23Ils sont votés
00:40:24pour Emmanuel Macron.
00:40:25Je n'ai pas dit ça du tout.
00:40:26Je dis
00:40:27ceux qui gouvernent
00:40:28n'entendent pas
00:40:29la volonté du peuple.
00:40:31Pascal,
00:40:32une anecdote
00:40:32sur Donald Trump.
00:40:34En 2016,
00:40:35j'étais au gouvernement,
00:40:37je vais à New York
00:40:37pour l'Assemblée du FMI,
00:40:39enfin à Washington
00:40:39pour le FMI,
00:40:40la Banque mondiale.
00:40:41Gérard Harrault
00:40:42vient m'accueillir
00:40:42à l'aéroport
00:40:43dans la voiture
00:40:44en discutant
00:40:45parce qu'il y a beaucoup
00:40:45d'embouteillages
00:40:46à Washington aussi
00:40:47et je lui dis
00:40:48que Trump
00:40:49va sûrement gagner
00:40:50et Harrault me dit
00:40:51vous êtes le seul
00:40:52homme politique français
00:40:53qui a la lucidité
00:40:54de penser que Trump
00:40:55va gagner.
00:40:55Je pense aussi,
00:40:56c'est Harrault qui parle,
00:40:57qu'il va gagner
00:40:58mais en France,
00:40:58il y a un aveuglement,
00:40:59les élites ne comprennent pas
00:41:00pourquoi Trump va gagner
00:41:01et moi je sentais
00:41:03en connaissant un peu
00:41:04la société américaine
00:41:05que dans le sud profond,
00:41:06dans l'ouest profond,
00:41:07les gens allaient voter Trump
00:41:08contre Hillary Clinton
00:41:09représentant l'establishment
00:41:11de la côte leste.
00:41:12Vous voyez que je suis lucide,
00:41:14mais c'est pas lucide.
00:41:15Oui mais il faut comprendre,
00:41:16c'est plutôt logique d'ailleurs.
00:41:18Précision importante,
00:41:19évidemment sans porter
00:41:20de manière négative
00:41:23à Jean Moulin,
00:41:24à sa mémoire,
00:41:25vous avez dit une erreur
00:41:26tout à l'heure,
00:41:26non mais je le dis
00:41:27parce que vous nous expliquez
00:41:28que ce n'est pas des gens
00:41:28de droite qui ont été...
00:41:30Il était radical.
00:41:31Il est arrivé à Londres
00:41:33en 1943
00:41:34à la demande du général de Gaulle,
00:41:35pas parce qu'il a entendu la paix.
00:41:36En 1940,
00:41:36quand les Allemands
00:41:37sont arrivés à Chartres,
00:41:38il s'est tranché la gorge.
00:41:39En tout cas,
00:41:40la mémoire de Jean Moulin,
00:41:41saluons-la parce que...
00:41:42Vous n'allez pas diminuer
00:41:43la résistance.
00:41:43Mais pas du tout,
00:41:44mais vous avez dit
00:41:45qu'il s'est rendu
00:41:45après l'appel du général de Gaulle.
00:41:49Bon, actuellement c'est fou.
00:41:50C'est la résistance.
00:41:51Je voudrais qu'on parle
00:41:53de ce député
00:41:54de la France Insoumise,
00:41:54David Guiraud,
00:41:55qui a comparu ce jeudi
00:41:56devant la justice
00:41:56après avoir insulté
00:41:57l'ex-député LR Meilleur-Abibe
00:41:59de peur
00:42:00lors d'une altercation
00:42:01survenue en mai 2024
00:42:02dans les couloirs
00:42:03de l'Assemblée nationale.
00:42:05Hier,
00:42:06l'audience a eu lieu.
00:42:08Écoutez Marie-Victoire
00:42:09Dieudonné.
00:42:11C'est toi le cochon
00:42:12et ce monsieur
00:42:12est un porc
00:42:13sur ses propos
00:42:14adressés à Meilleur-Abibe.
00:42:15Les débats sont désormais clos.
00:42:17La Cour décidera
00:42:18le 15 janvier prochain
00:42:19s'il s'agit
00:42:20d'une injure antisémite.
00:42:22A la barre,
00:42:22en tout cas,
00:42:23le député LFI
00:42:24s'expliquait
00:42:25par une réponse
00:42:25rhétorique et imagée
00:42:27comme il en a l'habitude.
00:42:28Il explique avoir repris
00:42:30le terme cochon
00:42:31de l'expression française
00:42:32de Meilleur-Abibe
00:42:33quelques secondes plus tôt.
00:42:35Pour les partis civils,
00:42:36en tout cas,
00:42:37la suite des insultes.
00:42:38Ce monsieur
00:42:39est un porc.
00:42:40son environnement
00:42:40lettré.
00:42:42Ses études d'histoire
00:42:43montrent que
00:42:43le député connaissait bien
00:42:45l'iconographie
00:42:46du mot porc
00:42:47associé dans la tradition
00:42:48antisémite.
00:42:49Je cite
00:42:49à la fange
00:42:50à l'animal
00:42:51qu'on mène
00:42:51à l'abattoir
00:42:52aux banquiers
00:42:53gras.
00:42:54Plutôt,
00:42:54Meilleur-Abibe était
00:42:55venu à la barre
00:42:56détailler
00:42:57depuis ses faits.
00:42:58Il détaillait
00:42:59la recrudescence
00:43:00des menaces de mort
00:43:01par dizaines
00:43:02mais aussi
00:43:02la recrudescence
00:43:03des insultes
00:43:04par milliers.
00:43:04Le député
00:43:05La France insoumise
00:43:06en cours en tout cas
00:43:07un an de prison
00:43:08et 45 000 euros
00:43:09d'amende.
00:43:09Écoutez la réaction
00:43:10de Meilleur-Abibe.
00:43:13On a eu
00:43:14un antisémite
00:43:16à la barre
00:43:16qui a changé
00:43:18lui, ma vie
00:43:19même si je suis
00:43:19un garçon extrêmement
00:43:20solide.
00:43:21Quand mon nom
00:43:23dans des manifestations
00:43:24où il y a des milliers
00:43:25et des milliers
00:43:25de personnes
00:43:25Meilleur-Abibe
00:43:26était un cochon
00:43:26ça ne vient que
00:43:27après la provocation
00:43:29du lieu Guiraud.
00:43:32C'est leur façon
00:43:33de faire
00:43:33c'est la haine
00:43:34du juif
00:43:34qui est liée
00:43:35à la haine d'Israël
00:43:36qui masque
00:43:37par la haine d'Israël.
00:43:38C'est le nouvel
00:43:39antisémitisme
00:43:39et j'attends réellement
00:43:41de la part du tribunal
00:43:42une décision
00:43:42qui soit
00:43:43à la hauteur
00:43:46du mal
00:43:48même si jamais
00:43:49à titre personnel
00:43:49je suis un garçon
00:43:50encore une fois fort
00:43:51qu'on a fait
00:43:52à mes enfants
00:43:52ma famille
00:43:54à ma femme
00:43:55il suffit simplement
00:43:56d'ouvrir un téléphone
00:43:57de regarder
00:43:58ce qui se passe
00:43:58aujourd'hui
00:43:58sur Twitter
00:44:00sur Facebook
00:44:00sur partout
00:44:01depuis
00:44:02l'altercation
00:44:04verbale
00:44:05que j'ai eue
00:44:05après
00:44:06pour la première fois
00:44:08dans l'histoire
00:44:09de la république
00:44:10est allé
00:44:10un immense drapeau
00:44:11palestinien
00:44:12au sein
00:44:12de l'hémicycle
00:44:14j'ai appelé
00:44:15que ça n'était jamais
00:44:16arrivé
00:44:16même quand les nazis
00:44:17étaient rentrés
00:44:18à l'assemblée
00:44:18il n'y avait pas eu
00:44:18de drapeau étranger
00:44:19au sein de l'assemblée
00:44:21après encore une fois
00:44:23c'est un malin
00:44:24il essaye
00:44:25de se défendre
00:44:27il n'y a pas eu
00:44:27d'excuse
00:44:28il y a eu une excuse
00:44:29auprès des cochons
00:44:29encore une fois
00:44:30ça me fait sourire
00:44:32au niveau
00:44:34parce que c'est
00:44:34structurel
00:44:35c'est idéologique
00:44:35en comparaison
00:44:37du juif
00:44:38et du porc
00:44:39la défense
00:44:39est venue dire
00:44:40c'est pas une injure
00:44:41de traiter
00:44:42Meir Habib
00:44:42c'est une diffamation
00:44:43la différence
00:44:44est simple
00:44:45c'est que la diffamation
00:44:45c'est un fait
00:44:46qu'on peut discuter
00:44:47la défense
00:44:48voulait qu'on discute
00:44:49de savoir
00:44:49si Meir Habib
00:44:50est un porc
00:44:51ou pas
00:44:51c'est ça
00:44:52leur logique
00:44:53c'est ça
00:44:54dans lequel
00:44:55ils rentrent
00:44:55vous vous rendez compte
00:44:56où on tombe
00:44:57c'est à dire
00:44:58que la défense
00:44:59vient dire
00:44:59il faut qu'on ait un débat
00:45:00sur un fait
00:45:02discutable
00:45:03enfin
00:45:03quand vous faites
00:45:05traiter de porc
00:45:05c'est pas discutable
00:45:06Meir Habib
00:45:07a beau être juif
00:45:09c'est un être humain
00:45:10et que cette animalisation
00:45:12ainsi faite
00:45:14c'est les plus vieux
00:45:15ressorts
00:45:16du judaïsme
00:45:17il y a un terme
00:45:18et c'est extraordinaire encore
00:45:20monsieur
00:45:21le député
00:45:23Guiraud
00:45:24fait des études
00:45:25d'histoire
00:45:25il connait pas
00:45:27l'expression
00:45:28qui veut dire
00:45:30cochon de juif
00:45:31c'est à dire
00:45:31quand on lui pose la question
00:45:32il connait pas
00:45:33quand on lui demande
00:45:34si le fait de traiter
00:45:35une ancienne
00:45:38garde des sceaux
00:45:39de singe Bobono
00:45:40c'est une
00:45:41c'est une insulte raciste
00:45:43il préfère ne pas répondre
00:45:44vous vous rendez compte
00:45:45où on en est ?
00:45:46Le privilège rouge
00:45:47comme dirait
00:45:48Gilles William
00:45:48Gondadel
00:45:50dont aura bénéficié
00:45:51la France Insoumise
00:45:52depuis ses élections
00:45:53de 2023
00:45:54dans l'espace médiatique
00:45:55est absolument ahurissant
00:45:57le privilège rouge
00:45:58c'est à dire
00:45:59personne n'aura souligné
00:46:00d'ailleurs ce procès
00:46:01est très peu médiatisé
00:46:02je me disais
00:46:02il n'y a qu'un seul micro
00:46:03mais c'est ça
00:46:04qui est sidérant
00:46:05vous imaginez
00:46:06si c'était un député
00:46:07du rassemblement national
00:46:08qui avait traité
00:46:09de
00:46:10bon
00:46:10il n'y a qu'un micro
00:46:11tout le monde s'en fiche
00:46:13alors évidemment
00:46:14là encore
00:46:15comme les médias
00:46:16parce que les médias
00:46:16participent à ça
00:46:17quand Trump
00:46:18est rentré dans la figure
00:46:19des médias
00:46:20combien il a raison
00:46:21puisque les médias
00:46:23participent
00:46:24les médias institutionnels
00:46:25participent à ce système
00:46:27de ne pas entendre
00:46:28la volonté
00:46:29des uns et des autres
00:46:30ou de ne pas être en phase
00:46:31avec
00:46:32ce que peut dire
00:46:33entre guillemets
00:46:35le peuple
00:46:35même si
00:46:36ce mot
00:46:37il faut l'utiliser
00:46:39avec parcimonie
00:46:40donc là
00:46:41vous n'avez qu'un micro
00:46:42Thomas
00:46:42effectivement
00:46:43un seul micro
00:46:44c'est ça qui m'a marqué
00:46:45moi dans les déclarations
00:46:45personne
00:46:45c'est à dire que
00:46:46vous avez un député
00:46:47qui traite de porc
00:46:49en fait ça devrait être
00:46:49il me semble
00:46:50que ça pourrait être intéressant
00:46:51et je vous dis
00:46:52imaginez le contraire
00:46:54imaginez le contraire
00:46:56quand
00:46:56à juste titre d'ailleurs
00:46:58quand vous avez un député
00:46:59du rassemblement national
00:47:00qui est pris
00:47:01avec une photo
00:47:02une casquette
00:47:04alors là
00:47:05l'ensemble
00:47:07de la presse
00:47:08de quotidien
00:47:09France Inter
00:47:10en passant par
00:47:10Télérama
00:47:11Libération
00:47:12c'est la une de tous les canards
00:47:13bon
00:47:13mais les gens
00:47:14ils sont plus dupes
00:47:15aujourd'hui
00:47:15donc c'est pour ça
00:47:17qu'on est sur un bascule
00:47:18et on va recevoir
00:47:19boc côté
00:47:20ce qui s'est passé
00:47:21en 2023
00:47:22ça ne se passera plus
00:47:23parce que les gens
00:47:24maintenant
00:47:24ils ont décodé
00:47:25tout ça
00:47:26ah oui
00:47:262024
00:47:27je pense que ça se passera
00:47:28ils ne seront pas
00:47:30une alliance
00:47:30avec Emmanuel Macron
00:47:31et le bloc
00:47:32et les filles
00:47:34et vous l'aurez
00:47:35ah vous pensez
00:47:35oui
00:47:36parce qu'en 2024
00:47:38ils avaient déjà eu
00:47:39toutes les outrances
00:47:39de la France insoumise
00:47:40à la suite du 7 octobre
00:47:41et ça ne les a pas du tout empêchés
00:47:43pourquoi ça les empêcherait
00:47:44aujourd'hui
00:47:44ils ont besoin d'un siège
00:47:45ils y ont
00:47:45c'est possible
00:47:46c'est possible
00:47:47c'est possible
00:47:49bon on va recevoir
00:47:50monsieur boc côté
00:47:51il est formidable
00:47:52son bouquin
00:47:53sur Trump
00:47:54les raisons
00:47:55il ausculte les raisons
00:47:57et puis
00:47:57il vient faire
00:47:58les conséquences
00:47:59ici en France
00:48:00il y aura le salon du chocolat
00:48:02parce que c'est vendredi
00:48:03vous aimez le chocolat
00:48:04il y aura
00:48:05donc un éleveur de chats
00:48:06qui va venir sur ce plateau
00:48:07qu'on reçoit aujourd'hui
00:48:09avec des spécis
00:48:10une quinzaine de chats
00:48:12qui seront là
00:48:12je vais m'en aller
00:48:13voilà
00:48:14à tout de suite
00:48:16ah bah non
00:48:18j'ai oublié
00:48:18ah bah oui
00:48:19mais suis-je
00:48:20mais pardonnez-moi
00:48:22j'ai oublié
00:48:22Thomas Hill
00:48:23Thomas bonjour
00:48:24bah oui
00:48:25vous m'oubliez
00:48:26est-ce que vous aimez les chats
00:48:27j'adore
00:48:28j'en ai un à la maison
00:48:29figurez-vous
00:48:29ah bah alors
00:48:30n'invitez pas un soir
00:48:31comment il s'appelle
00:48:32Siphnos
00:48:33il est beau comme tout
00:48:34comment il s'appelle
00:48:34Siphnos
00:48:35c'est une île en Grèce
00:48:37et alors ça veut dire quoi
00:48:39Thomas ça ?
00:48:40ça veut dire que c'est un homme
00:48:42qui aime voyager
00:48:44qui aime la Grèce
00:48:44c'est tout
00:48:45ni plus ni moins
00:48:46ça veut dire
00:48:46c'est tout
00:48:47bon vous allez recevoir
00:48:48les inconnus je crois
00:48:49des inconnus vous dites ?
00:48:51non
00:48:51vous recevez pas
00:48:52les inconnus aujourd'hui ?
00:48:53ah non pas du tout
00:48:54Chantal Goya
00:48:55et Jean-Jacques Debout
00:48:55ah
00:48:56Jean-Jacques
00:48:57ah oui
00:48:58elle est là Chantal ?
00:49:02elle arrive tout à l'heure
00:49:03mais vous imaginez
00:49:0360 ans de mariage
00:49:04à eux deux
00:49:05alors là vous avez de la chance
00:49:06parce que Jean-Jacques Debout
00:49:07c'est un poète
00:49:08et ils sont merveilleux
00:49:10tous les deux
00:49:11vous les embrassez
00:49:11on est en retard
00:49:129h55
00:49:13à tout de suite
00:49:13je vous embrasse
00:49:14vous connaissez
00:49:17vous connaissez
00:49:17Mathieu Bock-Côté
00:49:18Les deux Occidents
00:49:19c'est publié à la cité
00:49:20on le voit
00:49:21quasiment tous les soirs
00:49:22chez Christine Kelly
00:49:24et il va nous parler
00:49:25de ce livre
00:49:25qui est absolument passionnant
00:49:27et une analyse
00:49:28fine
00:49:29intelligente
00:49:29subtile
00:49:30et qui nous intéresse
00:49:31dans une seconde
00:49:33c'est d'abord
00:49:33Somaia Labidi
00:49:35le rappel des titres
00:49:365 personnes arrêtées
00:49:40après un braquage
00:49:41spectaculaire
00:49:42à l'explosive
00:49:43d'une raffinerie d'or à Lyon
00:49:44les suspects
00:49:45ont été interpellés
00:49:46hier au terme
00:49:47d'une course poursuite
00:49:48avec la police
00:49:49et leur boutin
00:49:49a été récupéré
00:49:502 à 4 ans
00:49:52d'emprisonnement
00:49:53requis contre 4 Bulgares
00:49:54soupçonnés d'avoir peint
00:49:55des mains rouges
00:49:56sur le mémoriel de la Shoah
00:49:58à Paris en 2024
00:49:59lors du procès
00:50:00qui s'est ouvert mercredi
00:50:01les prévenus ont rejeté
00:50:03toute motivation idéologique
00:50:04alors que le procureur
00:50:06a dénoncé
00:50:06je cite
00:50:07un antisémitisme
00:50:08d'opportunisme
00:50:09lors de ses réquisitions
00:50:10et puis le désarroi
00:50:12à Cuba
00:50:13après le passage
00:50:14de l'ouragan Melissa
00:50:15maison en ruine
00:50:16route coupée
00:50:17vous découvrez
00:50:17les images
00:50:18des dégâts
00:50:18provoqués par la tempête
00:50:19pas de victimes
00:50:21à déplorer
00:50:21mais l'île reste au bord
00:50:23de l'asphyxie économique
00:50:24merci Somaïa
00:50:26bonjour Mathieu Bocoté
00:50:27bonjour
00:50:27bon chaque journaliste
00:50:28devrait essayer de comprendre
00:50:29même chaque personne
00:50:30devrait essayer de comprendre
00:50:31c'est quand même
00:50:32très intéressant
00:50:32et puis de laisser tomber
00:50:34ses idéologies
00:50:35ses préjugés
00:50:36parfois
00:50:36et puis de penser
00:50:37contre soi-même
00:50:37comme dit l'autre
00:50:38bon c'est la démarche
00:50:39que vous avez faite
00:50:40vous n'êtes évidemment
00:50:41pas un trumpiste
00:50:42vous êtes québécois
00:50:43être voisin de l'empire
00:50:44c'est compliqué
00:50:45voilà donc vous pouvez pas
00:50:46être bon
00:50:47mais ce qui
00:50:47la démarche
00:50:48que vous essayez
00:50:49c'est
00:50:49pourquoi Trump est élu
00:50:51voilà une excellente question
00:50:53que vous posez dans votre livre
00:50:54et puis la deuxième partie
00:50:55c'est
00:50:56quelles sont les conséquences
00:50:57pour l'Union Européenne
00:50:58mais pourquoi
00:50:59Trump est élu
00:51:00alors on a fait l'erreur
00:51:02de voir dans la victoire
00:51:03de Trump
00:51:03simplement la victoire
00:51:04d'un personnage extravagant
00:51:05simplement la victoire
00:51:06à la rigueur de la télé-réalité
00:51:07qui s'empare de la politique
00:51:08du spectacle
00:51:09qui s'empare de la démocratie
00:51:11et on a sous-estimé
00:51:12à quel point
00:51:12il y a une révolte
00:51:13de 30 ans derrière Donald Trump
00:51:14une révolte qui commence
00:51:16au début des années 90
00:51:17quand plusieurs Américains disent
00:51:18ce monde mondialisé
00:51:20c'est l'immigration massive
00:51:21la déconstruction de la culture
00:51:23que nous subissons
00:51:24depuis les années 60
00:51:24l'idée que la politique
00:51:26américaine étrangère
00:51:27doit devenir une politique
00:51:29d'impérialisme démocratique
00:51:30en toutes circonstances
00:51:31l'idée que la mondialisation
00:51:32à outrance
00:51:33est une excellente idée
00:51:34beaucoup d'Américains
00:51:34à ce moment-là
00:51:35portent une première
00:51:36révolte populiste
00:51:37autour d'un personnage
00:51:38qui est Pat Buchanan
00:51:39à l'époque
00:51:39qui est une forme
00:51:40d'Éric Zemmour américain
00:51:41des années 90
00:51:41et qui va d'ailleurs
00:51:42passer du commentariat
00:51:43à la politique
00:51:44et cette révolte
00:51:46se déploie dans les marges
00:51:47mais elle n'est jamais
00:51:48prise au sérieux
00:51:48on a toujours l'impression
00:51:49que ce sont des gueux
00:51:50des péquenots
00:51:51les derniers restent
00:51:52d'un monde vaincu
00:51:53qui se manifestent
00:51:54avec des fourches
00:51:55peut-être des halbardes
00:51:56pourquoi pas
00:51:56en disant
00:51:56nous n'aimons pas
00:51:57le monde qui vient
00:51:57mais ils sont déjà vaincus
00:51:58alors le fait est
00:52:00que Trump
00:52:00c'est la rencontre
00:52:01entre une personnalité
00:52:01certes extravagante
00:52:02mais qui vient de l'élite
00:52:03et un peuple en révolte
00:52:05et qui s'empare d'abord
00:52:06du parti républicain
00:52:07pour s'emparer ensuite
00:52:08du pouvoir
00:52:09on le voit
00:52:09et là c'est la révolte populiste
00:52:14depuis le début des années 90
00:52:15cette révolte est partout visible
00:52:16mais lorsqu'elle l'emportait
00:52:18c'était à la périphérie
00:52:19ou alors elle était contenue
00:52:21sur le mode
00:52:21bon il y a une petite place
00:52:23tribunicienne au parlement
00:52:24mais il n'y a aucune chance
00:52:24de gagner
00:52:25et là il l'emporte
00:52:26au coeur de l'Empire
00:52:27au coeur de l'Empire
00:52:28avec Trump
00:52:28et le coeur du livre
00:52:29c'est que je cherche à voir
00:52:30de quelle manière
00:52:31d'un côté il y a cette victoire
00:52:32du populisme au coeur de l'Empire
00:52:34et de l'autre côté
00:52:35comment l'Union Européenne
00:52:36réagit comme une forme
00:52:37de RDA assiégée
00:52:38c'est-à-dire
00:52:39ils se disent
00:52:40ça ne doit pas passer
00:52:41ces populistes
00:52:42ne doivent pas l'emporter
00:52:43chez nous
00:52:43donc partout
00:52:44on assiste à une volonté
00:52:45de verrouiller les institutions
00:52:47publiques, politiques, juridiques
00:52:49contre le peuple
00:52:50pour faire en sorte
00:52:51que l'insurrection populiste
00:52:52quoi qu'on en pense
00:52:53ne puisse pas triompher
00:52:55je donne quelques exemples
00:52:56par exemple
00:52:56ce qui s'est passé en Roumanie
00:52:57il y a à peu près un an
00:52:58rappelez-vous
00:52:59une élection présidentielle
00:53:00ne donne pas le résultat souhaité
00:53:01annulation de l'élection
00:53:03ce qui se passe en Allemagne
00:53:04en ce moment
00:53:04avec l'AFD
00:53:05on en pense ce qu'on veut
00:53:06encore une fois
00:53:06les principales parties d'opposition
00:53:08qu'on cherche aujourd'hui
00:53:09à interdire
00:53:10en France
00:53:11regardez la décapitation juridique
00:53:12de Marine Le Pen
00:53:13que j'interprète
00:53:14comme un fait politique
00:53:15et regardez
00:53:15en Grande-Bretagne aujourd'hui
00:53:17c'est quand même un pays
00:53:18aujourd'hui à 6h du matin
00:53:19la police peut venir cogner chez vous
00:53:20pour un vieux tweet
00:53:21d'il y a 6 mois
00:53:22d'il y a un an
00:53:23d'il y a un an et demi
00:53:23qu'on vous accusera
00:53:24d'avoir fait un tweet haineux
00:53:26et quand la police
00:53:27cogne chez vous
00:53:27à 6h du matin
00:53:28sur des motifs idéologiques
00:53:29c'est un petit parfum de RDA
00:53:31bon alors effectivement
00:53:32on voit qu'il y a parfois
00:53:34lorsque vous comparez
00:53:35Ursula von der Leyen
00:53:37à Eric O'Neeker
00:53:38de la RDA
00:53:40ou à Brejnev
00:53:41oui alors on peut considérer
00:53:42que les opposants
00:53:45sous Brejnev
00:53:46ils étaient au goulag
00:53:47bien sûr
00:53:47donc
00:53:48on peut considérer aussi
00:53:50que Mme von der Leyen
00:53:51est issue d'un vote démocratique
00:53:52du Parlement européen
00:53:53ça je n'irai pas jusque là
00:53:54le Parlement européen
00:53:55n'a pas été élu démocratiquement
00:53:56je pense que
00:53:57s'il y a dans le monde occidental
00:53:59une caste aujourd'hui
00:54:00qui n'est pas issue
00:54:01d'une légitimité démocratique véritable
00:54:03c'est assurément
00:54:04la caste européiste
00:54:05ensuite évidemment
00:54:06ils ne sont pas élus
00:54:07par le suffrage universel
00:54:08les députés européens
00:54:09un instant
00:54:10si je peux me permettre
00:54:11une personne qui a un tel pouvoir
00:54:12aujourd'hui
00:54:13Mme von der Leyen
00:54:14et qui est née d'une caste
00:54:15qui fonctionne à travers
00:54:16des tripatouillages parlementaires
00:54:18comme on le voit aujourd'hui
00:54:19je ne pense pas
00:54:20que ce soit une figure
00:54:21de grande légitimité
00:54:21mais j'y reviens
00:54:22je ne pense pas
00:54:22qu'on est en URSS aujourd'hui
00:54:24mais je pense que
00:54:26Mme von der Leyen
00:54:27il n'y a aucun français
00:54:27qui sont d'accord avec elle
00:54:28il y a une faible
00:54:30il y a une minorité
00:54:30plus exactement
00:54:31par rapport à
00:54:32et en fait
00:54:33vous vous réfugiez
00:54:34c'est pour ça que c'est intéressant
00:54:35ce dialogue
00:54:35il y a le suffrage universel
00:54:36non non non
00:54:37c'est un suffrage universel
00:54:38elle n'est pas élue
00:54:40elle n'est pas élue d'ailleurs
00:54:42elle a été désignée
00:54:43par le parlement européen
00:54:44oui mais
00:54:44oui mais
00:54:45mais non
00:54:46mais non
00:54:47mais non
00:54:47en fait
00:54:47pardonnez-moi
00:54:49vous avez un problème
00:54:50avec le suffrage universel
00:54:51non mais
00:54:51André
00:54:51c'est précisément
00:54:53parce que vous raisonnez
00:54:55comme ça
00:54:56que vous êtes à moins de 3%
00:54:58le PS
00:54:58c'est ça que je veux vous dire
00:55:00je ne suis pas d'accord
00:55:00avec tout ce qu'elle fait
00:55:00mais je termine
00:55:01parce que c'est
00:55:02attendez
00:55:02juste un instant
00:55:03parce que ça me semble important
00:55:04parce que c'est un autre exemple
00:55:05que je donne dans l'ivre
00:55:05qu'est-ce qu'on entend
00:55:06on a entendu de la part
00:55:07de M. Fabius depuis 2022
00:55:09il nous disait
00:55:10ancien président du conseil constitutionnel
00:55:12il nous disait
00:55:13si jamais
00:55:13si jamais
00:55:14le RN arrive au pouvoir
00:55:15ou Zemmour
00:55:16on en parlait à l'époque
00:55:17il faut verrouiller
00:55:18les institutions
00:55:19de l'état de droit
00:55:20pour faire en sorte
00:55:21que lorsqu'ils prennent
00:55:21les organisations
00:55:22lorsqu'ils sont élus
00:55:23ils ne puissent pas
00:55:24appliquer leur programme
00:55:25ils ne puissent pas
00:55:26tenir leur référendum
00:55:27dans le compte
00:55:28on décide de verrouiller
00:55:29les institutions
00:55:29de l'état de droit
00:55:30contre la souveraineté populaire
00:55:31qui est ramenée
00:55:32à la figure toxique
00:55:33du populisme
00:55:33je me dis
00:55:34ces gens-là
00:55:34n'ont pas la psychologie démocratique
00:55:35tel que je le souhaiterais
00:55:36alors vous citez
00:55:37le moment de bascule
00:55:39dites-vous
00:55:39c'est 89
00:55:40il y a un mot
00:55:41qui est terrible
00:55:41d'ailleurs
00:55:41parce que lorsque
00:55:42le mur est tombé
00:55:44on peut penser
00:55:45que les élites mondialisées
00:55:46rêvent effectivement
00:55:47d'un autre monde
00:55:48vous citez d'ailleurs
00:55:49Zinoviyev
00:55:50qui dit
00:55:50à peine avait-il écrasé
00:55:52le communisme
00:55:53que l'Occident a adopté
00:55:55certains traits
00:55:55de l'adversaire déchu
00:55:57alors vous faites toujours
00:55:58ce parallèle
00:55:59entre l'Union Européenne
00:56:00et puis le monde communiste
00:56:01et vous dites
00:56:02Bill Clinton
00:56:03Tony Blair
00:56:03Gerard Schröder
00:56:04Macron c'est les mêmes
00:56:06bon
00:56:06mais effectivement
00:56:07ces gens-là
00:56:08ne sont pas
00:56:08à l'écoute du peuple
00:56:09mais comme le disait
00:56:10très justement
00:56:11Sarah Salman
00:56:11Emmanuel Macron
00:56:12est élu deux fois
00:56:13donc il y a quelque chose
00:56:15qui ne va pas
00:56:15dans votre raisonnement
00:56:16mais honnêtement
00:56:16premièrement
00:56:17il n'y a pas qu'Emmanuel Macron
00:56:18là-dedans
00:56:18oui mais
00:56:19Macron il est élu deux fois
00:56:21si les français
00:56:22ne veulent pas d'Emmanuel Macron
00:56:23on parlera de Trump
00:56:23après
00:56:24ils peuvent le rejeter
00:56:25et Zemmour
00:56:26il a fait 6 points
00:56:27ou 7 points
00:56:27mais vous avez tout à fait raison
00:56:28je ne dis pas le contraire
00:56:28c'est difficile
00:56:29de dire au contraire
00:56:30en 2020
00:56:31honnêtement
00:56:31il y a une histoire française
00:56:33à raconter de ce point de vue
00:56:34c'est une histoire
00:56:34qui commence à la rigueur
00:56:36je dirais en 92
00:56:37Maestrich
00:56:38quand l'ensemble de la caste
00:56:40dit
00:56:40vous ne pouvez pas voter
00:56:41contre la culture européenne
00:56:42mais la caste
00:56:42et les français
00:56:43ils ont voté
00:56:44oui mais quand vous avez
00:56:44à l'époque
00:56:45rappelez-vous
00:56:45quand 95% du paysage médiatique
00:56:47penche dans le côté
00:56:48mais moi j'ai voté Maestrich
00:56:49sincèrement
00:56:51j'ai voté Maestrich
00:56:51parce que je trouvais
00:56:52que c'était une bonne idée
00:56:53peut-être vous êtes
00:56:54sur le vote
00:56:54de la repentance aujourd'hui
00:56:55ensuite 2005
00:56:57j'ai pas vu
00:56:572005
00:56:58quand vous avez
00:57:00au même moment
00:57:01vous avez
00:57:01quelques années plus tard
00:57:03pardonnez-moi
00:57:03il y a le non-référendum
00:57:04on décide de passer outre
00:57:06ça ne compte pas
00:57:06et à partir de 2005
00:57:08qu'est-ce qu'on voit
00:57:08moi j'appelle ça
00:57:09la légitimité négative
00:57:10donc on mobilise
00:57:12contre le RN
00:57:12ou quel qu'il soit
00:57:13le populiste du moment
00:57:14on dit à un instant
00:57:15c'est le retour
00:57:15de la bâtiment
00:57:16c'est le retour du fascisme
00:57:17c'est le retour
00:57:18de l'extrême droite
00:57:19et le mot extrême droite
00:57:20on l'utilise
00:57:20en toutes circonstances
00:57:21on le colle à tout le monde
00:57:22d'une manière ou d'une autre
00:57:23pour dire attention
00:57:23chien méchant
00:57:24et alors si vous n'avez
00:57:25comme légitimité
00:57:26que le fait que vous n'êtes pas
00:57:27le méchant d'extrême droite
00:57:28votre capacité d'action
00:57:30diminue d'une fois à l'autre
00:57:31et plus encore
00:57:32quand vous vous méfiez
00:57:33du peuple
00:57:34vous noterez que
00:57:34dans la démocratie contemporaine
00:57:35on nomme le peuple
00:57:36simplement de manière négative
00:57:38sur le mode du populisme
00:57:39et je constate aujourd'hui
00:57:41qu'une partie
00:57:42de la caste dominante
00:57:43craint véritablement
00:57:44le peuple
00:57:45sur le titre en passant
00:57:46le peuple n'est pas homogène
00:57:47il ne pense pas
00:57:47qu'une seule chose
00:57:48mais on sent
00:57:49qu'il y a une révolte populaire
00:57:50un peu partout
00:57:51dans le monde occidental
00:57:51et on se dit
00:57:52comment faire en sorte
00:57:53que cette révolte
00:57:54on puisse la mater
00:57:55et un des exemples
00:57:56parmi tant d'autres
00:57:57c'est aujourd'hui
00:57:57la volonté du contrôle
00:57:58des réseaux sociaux
00:57:59par exemple
00:57:59parce que
00:58:00qu'est-ce qu'on a vu
00:58:00avec les réseaux sociaux
00:58:01une parole populaire
00:58:03se libérer des cadres
00:58:04imposés de la respectabilité
00:58:05médiatique officielle
00:58:06la tentation de la Pravda
00:58:07qui habite souvent
00:58:08le service public
00:58:09le ministère de la vérité
00:58:10pour nous dire
00:58:11ce qu'on peut raconter
00:58:12ce qu'on ne peut pas raconter
00:58:12ce qui est un fait divers
00:58:13ce qui n'en est pas un
00:58:14dès lors qu'est-ce qu'on voit
00:58:15à travers ça
00:58:15on veut empêcher
00:58:16cette parole populaire
00:58:17de s'exprimer
00:58:18parce qu'elle viendrait
00:58:18dérégler le jeu démocratique
00:58:20deux autres exemples
00:58:212016
00:58:22avec le Brexit
00:58:23et Trump 1
00:58:24dans les deux cas
00:58:25c'était des victoires
00:58:26qui n'étaient pas prévues
00:58:28et là le système
00:58:29est déréglé
00:58:29on traite ça comme
00:58:30deux accidents électoraux
00:58:31ou référendaires graves
00:58:33comment réparer le système
00:58:34pour éviter qu'il y ait
00:58:35de nouveaux accidents
00:58:36semblables
00:58:37le problème c'est que
00:58:37les accidents
00:58:38autrement dit
00:58:39la révolte populaire
00:58:40s'exprime de plus en plus
00:58:41et le système se demande
00:58:42de quelle manière
00:58:42verrouiller tout cela
00:58:43deux autres exemples
00:58:45puisqu'on y tient
00:58:45les propos haineux
00:58:47vous noterez qu'aujourd'hui
00:58:47tout ce qui sort du périmètre
00:58:49de la respectabilité progressiste
00:58:51peut être traité
00:58:52comme un propos haineux
00:58:53et vous êtes traîné
00:58:54devant les tribunaux
00:58:54parce que vous avez
00:58:55heurté la sensibilité
00:58:56d'un ou de l'autre
00:58:57et de l'autre manière
00:58:58la désinformation aujourd'hui
00:58:59on ose présenter
00:59:01comme désinformation
00:59:01toute hiérarchisation
00:59:03différente de l'information
00:59:04que celle qui est proposée
00:59:05par le service public
00:59:05ou quelquefois BFM
00:59:06ça c'est ce qu'on appelle
00:59:07le rapport JOS
00:59:08qui est à l'origine
00:59:10de la décision du Conseil d'État
00:59:12qui n'avait pas touché
00:59:13ce monsieur
00:59:13on l'avait d'ailleurs écouté
00:59:15si il ne représente personne
00:59:16vous vous trompez cher ami
00:59:17si il ne représente personne
00:59:19on s'est fondé sur son rapport
00:59:20pour avoir une décision
00:59:21du Conseil d'État
00:59:21c'est un professeur
00:59:23de deuxième plan
00:59:24ne surestimez pas
00:59:27votre influence
00:59:27cher Pascal
00:59:28et ne sous-estimez pas la sienne
00:59:29c'est son avis
00:59:30dans son étude
00:59:31portée par un porteur sans frontières
00:59:32qui a fondé la décision
00:59:33du Conseil d'État
00:59:33je suis d'accord
00:59:34je sais
00:59:34ce ne sont pas vos
00:59:35des étudiants
00:59:36qui font l'édition
00:59:36du Conseil d'État
00:59:37revenons à Trump
00:59:37parce que ça m'intéresse
00:59:38alors ce que vous dites
00:59:39de Trump
00:59:40et ça c'est vraiment intéressant
00:59:41vous dites la première fois
00:59:41il n'était pas préparé
00:59:42donc ça s'est mal passé
00:59:44parce que le vrai problème
00:59:45c'est l'État profond
00:59:46et l'État profond en France
00:59:47c'est le Conseil constitutionnel
00:59:48c'est le Conseil d'État
00:59:49etc.
00:59:50et la deuxième fois
00:59:50il était préparé
00:59:51et en fait
00:59:52si vraiment
00:59:53il faut changer les choses
00:59:54il faut faire un grand reset
00:59:55c'est ça
00:59:56il faut tout changer
00:59:57mais immédiatement
00:59:57dans les six premiers mois
00:59:59il faut tout changer
01:00:00et mettre le peuple
01:00:01dans la boucle
01:00:02mais alors ça
01:00:03ça va être difficile
01:00:04parce que
01:00:04c'est le Conseil constitutionnel
01:00:06c'est le Conseil d'État
01:00:07c'est ce que vous appelez
01:00:08l'État de droit dévoyé
01:00:10qui existe en France
01:00:11c'est-à-dire que le PS
01:00:12par exemple
01:00:13ne représente rien
01:00:13en termes de voix
01:00:16dans l'opinion
01:00:17et il a tous les postes
01:00:18Arcom
01:00:19Conseil constitutionnel
01:00:21Conseil d'État
01:00:21etc.
01:00:22alors ça c'est
01:00:22mais c'est vrai
01:00:23ce que vous dites
01:00:24est vrai
01:00:25c'est la nomenclatura
01:00:26exactement
01:00:27c'est la nouvelle nomenclatura
01:00:28et c'est l'État de droit
01:00:28dévoyé des doutes
01:00:29bien sûr
01:00:29moi l'État de droit
01:00:30comme tout le monde
01:00:30j'étais en liberté publique
01:00:31et justement
01:00:32je n'ai pas envie
01:00:33d'avoir un État
01:00:33qui se permettrait
01:00:34de manière arbitraire
01:00:35par exemple
01:00:35de fermer une chaîne télé
01:00:36par exemple
01:00:37de chercher à suivre une radio
01:00:41bancaire
01:00:42s'il pense mal
01:00:43ça c'est l'État de droit
01:00:44d'aujourd'hui
01:00:44bien sûr
01:00:44mais vous avez raison
01:00:46pour Trump
01:00:46en fait la différence
01:00:47entre 2016 et aujourd'hui
01:00:49c'est qu'il comprend
01:00:50qu'il ne suffit pas
01:00:50de gagner une élection
01:00:51pour prendre le pouvoir
01:00:52c'est-à-dire
01:00:53il faut gagner l'élection
01:00:54et ensuite
01:00:54il faut être capable
01:00:55de redistribuer
01:00:55la souveraineté dans l'État
01:00:56devant le gouvernement
01:00:58des juges
01:00:58devant la dictature
01:00:59souvent des hautes autorités
01:01:00des hautes autorités
01:01:01administratives
01:01:02selon indépendantes
01:01:03et il s'y est préparé
01:01:04et c'est ce qu'on ne comprend pas
01:01:06je pense
01:01:06dans le trumpisme aujourd'hui
01:01:07quoi qu'on en pense
01:01:08encore une fois
01:01:09on peut le critiquer
01:01:09très sévèrement
01:01:10et ça m'arrive aussi
01:01:11assez fréquemment
01:01:12mais qu'est-ce qu'on trouve
01:01:13dans le trumpisme
01:01:14il y a une préparation
01:01:14pour redonner le pouvoir
01:01:17à ceux qui sont directement
01:01:18issus de la souveraineté populaire
01:01:19globalement
01:01:20les élus
01:01:20pour certains
01:01:21redonner le pouvoir aux élus
01:01:22c'est un scandale
01:01:23c'est la tyrannie
01:01:24c'est le populisme
01:01:24pour d'autres
01:01:25c'est peut-être aussi
01:01:26une restauration démocratique
01:01:27est-ce qu'il est en train de réussir
01:01:28on verra
01:01:29on le verra
01:01:29oui mais faites attention
01:01:31parce que si vous donnez
01:01:32le transfert aux élus
01:01:34comme vous dites
01:01:34il y a des villes
01:01:35qui sont pilotés aujourd'hui
01:01:37à Nantes
01:01:38à Rennes
01:01:39à Bordeaux
01:01:40à Lyon
01:01:40et c'est parfois
01:01:42un peu compliqué
01:01:42parce qu'une fois
01:01:43que tu as le pouvoir
01:01:44par exemple
01:01:44j'ai appris hier
01:01:46c'est François de Rugy
01:01:46qui disait cela
01:01:47à Nantes
01:01:47madame Johanna Roland
01:01:48va porter à 40%
01:01:50de logements sociaux
01:01:51la ville
01:01:54donc dans ces cas-là
01:01:55c'est une sociologie
01:01:56qui est à gauche
01:01:56tu récupères plus jamais la ville
01:01:58ah mais ça c'est un autre
01:01:58c'est un autre problème
01:01:59bah c'est les élus
01:02:00donc là c'est un vote démocratique
01:02:01les Nantes
01:02:02les Rennes
01:02:03je suis d'accord avec vous
01:02:04le fait de voter pour des gens
01:02:05ne veut pas dire que ces gens
01:02:05soient éclairés
01:02:06c'est la première chose
01:02:06et la deuxième chose
01:02:07avec l'élection
01:02:08qui va poser le problème
01:02:09c'est que plus personne
01:02:11ne va vouloir faire de la politique
01:02:12notamment à droite
01:02:14parce que quand
01:02:15tu fais de la politique
01:02:16à droite
01:02:16tu baisses
01:02:18d'une certaine manière
01:02:19dans l'échelle sociale
01:02:20c'est-à-dire que
01:02:21tu peux terminer en prison
01:02:22alors que quand tu fais
01:02:23de la politique à gauche
01:02:24c'est une manière
01:02:25de monter dans l'échelle sociale
01:02:26les gens qui ont du talent
01:02:28aujourd'hui
01:02:29qui sont doués
01:02:29qui ont 25-30 ans
01:02:30ils préfèrent aller
01:02:32dans une banque d'affaires
01:02:33que d'aller
01:02:35travailler dans une mairie
01:02:36où ils seront en difficulté
01:02:37et là je suis un peu plus optimiste
01:02:39que vous
01:02:39qui va faire de la politique
01:02:40parce que vous savez
01:02:41il existe une telle chose
01:02:42que la tripe patriote sur terre
01:02:44et ça je pense que
01:02:44quand on sent que son pays
01:02:45est menacé
01:02:46quand on sent que
01:02:47on risque de perdre son pays
01:02:48vous savez
01:02:48la pire chose je crois
01:02:49c'est de devenir étranger
01:02:50en son propre pays
01:02:51sentir que notre propre pays
01:02:52nous échappe
01:02:53dans les circonstances historiques
01:02:54exigeantes
01:02:55ça peut faire naître
01:02:56de nouvelles élites
01:02:57de nouvelles personnes
01:02:57qui sont prêtes
01:02:58à s'engager
01:02:59pour
01:03:00j'entends ce que vous dites
01:03:01mais pardonnez-moi
01:03:02parce que
01:03:03j'ai souvent cité
01:03:04François Baroin
01:03:04François Baroin
01:03:05il était programmé
01:03:06pour avoir
01:03:07de grandes responsabilités
01:03:08dans ce pays
01:03:09bon
01:03:09aujourd'hui
01:03:10il est chez Barclays
01:03:10pourquoi ?
01:03:12pourquoi ?
01:03:13non mais c'est une bonne question
01:03:14que les hommes
01:03:15préfèrent faire de l'argent
01:03:16plutôt qu'exercer le pouvoir
01:03:17mais parce que
01:03:17tu peux terminer en prison
01:03:18bien sûr
01:03:19mais il arrive
01:03:19des moments dans l'histoire
01:03:20faites confiance
01:03:21c'est ça
01:03:21je veux dire
01:03:23le signal
01:03:23qui a été envoyé
01:03:25avec Nicolas Sarkozy
01:03:26il n'est pas neutre
01:03:27dans notre débat
01:03:27je suis absolument d'accord
01:03:28le signal a été envoyé
01:03:30tous peuvent y passer
01:03:31mais vous pouvez retourner
01:03:31le point de vue
01:03:32vous pouvez dire
01:03:32que l'Empire romain est tombé
01:03:34tous les pouvoirs sont tombés
01:03:35donc un jour
01:03:35la caste qui nous dirige
01:03:37aujourd'hui tombera
01:03:37il y a un mot
01:03:38un mot
01:03:39que je n'ai pas prononcé
01:03:40le mot de spoil system
01:03:41que la gauche
01:03:43s'est parfaitement manipulée
01:03:45le spoil system
01:03:46elle sait placer ses pions
01:03:47là où il faut
01:03:48la droite a jamais été fichue
01:03:51de revenir sur certaines nominations
01:03:53et aujourd'hui
01:03:54vous avez toutes les institutions
01:03:55et je parle
01:03:55sous le contrôle
01:03:57critique sans doute
01:03:58d'André Valini
01:03:59la gauche tient tout
01:04:00le conseil constitutionnel
01:04:01le conseil d'état
01:04:02la magistrate
01:04:02tout
01:04:03la cour des comptes
01:04:04ce qui fait qu'en admettant
01:04:06que le RN arrive au pouvoir
01:04:08il ne serait pas fichu
01:04:09de faire une réforme
01:04:10sur l'immigration
01:04:11ça passe
01:04:11et le journalisme
01:04:12et vous en parlez
01:04:13vous dites par exemple
01:04:14la fonction du journalisme évolue
01:04:16moi j'appelle ça
01:04:17carte de prêche
01:04:18la fonction du journalisme évolue
01:04:20il doit assurer
01:04:21la promotion du régime
01:04:22et de ses grandes valeurs
01:04:23ça c'est tout à fait juste
01:04:24on lui demande explicitement
01:04:25de mettre en scène
01:04:26une vision inclusive
01:04:27de la société
01:04:27de raconter les événements
01:04:29de manière à ce que
01:04:29la cohésion sociale
01:04:30et le vivre ensemble
01:04:31soient préservés
01:04:32de manière aussi
01:04:32à ce qu'on appelle
01:04:33l'extrême droite
01:04:33ne puisse se rapprocher du pouvoir
01:04:35c'est vrai pour les médias
01:04:36vous ne pouvez pas savoir
01:04:37ce que les médias ont changé
01:04:38en 88
01:04:39quand je suis rentré
01:04:39dans ce métier
01:04:40les journalistes
01:04:41ils étaient borderline
01:04:43c'était entre guillemets
01:04:44parfois des voyous
01:04:45il y avait ce côté voyou
01:04:46ils allaient
01:04:47roule tabi
01:04:49et puis ils aimaient bien
01:04:50bon
01:04:50aujourd'hui
01:04:51c'est des petits hommes gris
01:04:53parfois
01:04:53ce sont des fonctionnaires
01:04:55de l'information
01:04:55mais plus encore
01:04:57qui sont habités
01:04:58par une psychologie
01:04:58très particulière
01:04:59qui est la psychologie
01:05:00de la délation
01:05:00moi ça c'est ce que j'appelle
01:05:01la stasification
01:05:02des temps présents
01:05:02en plus vous avez raison
01:05:03parce que les attaques
01:05:04les plus fortes
01:05:04que nous nous recevons
01:05:05c'est des confrères
01:05:07c'est-à-dire qu'il y a
01:05:07des papiers partout
01:05:08et des papiers
01:05:10dans lesquels il n'y a rien
01:05:11il y avait un papier
01:05:12dans le monde
01:05:12sur Serge Nedjar
01:05:13la semaine dernière
01:05:14c'est un papier de paresse
01:05:16toutes les choses
01:05:17qui sont éculées
01:05:18sur ces news
01:05:19étaient dites
01:05:19ces gens ne travaillent pas
01:05:21c'est minable
01:05:22ça a été lu 50 fois
01:05:23et ils font leur petit papier
01:05:25parce qu'ils ne savent plus
01:05:25faire autre chose
01:05:26et il n'y a rien dans le papier
01:05:26parce que tout leur pouvoir
01:05:28reposait sur un pouvoir
01:05:28d'intimidation morale
01:05:29c'est-à-dire que c'est la délation
01:05:30ensuite faire en sorte
01:05:32qu'on ne puisse plus
01:05:32par exemple vous citer
01:05:33le papier sur Nedjar
01:05:34il y en a eu sur vous
01:05:35j'en ai déjà eu sur moi
01:05:35l'idée c'est de frapper
01:05:37du saut de l'infréquentabilité
01:05:39le contradicteur
01:05:40il n'y a rien dans le papier
01:05:40c'est pas grave
01:05:41parce que pour eux
01:05:42dans l'entre-soi
01:05:43c'est absolument minable
01:05:43comme papier
01:05:44mais dans l'entre-soi
01:05:45dans leur petit milieu
01:05:45ah oui
01:05:46là ils se félicitent
01:05:47ah t'es courageux
01:05:48oh là là
01:05:49t'as été critiqué CNews
01:05:50bravo
01:05:50ils sont tellement puissants
01:05:51CNews
01:05:52ils sont terrifiants
01:05:52et avec les off
01:05:54les off absolument invérifiables
01:05:56des gens qui parlent
01:05:57de manière anonyme
01:05:58absolument invérifiables
01:05:59et bon
01:06:00mais ça n'a aucune
01:06:02en fait ça n'a aucune importance
01:06:03le fait est que ça a de l'importance
01:06:05puisque Trump est élu
01:06:06ça n'a aucune importance
01:06:07et CNews aujourd'hui
01:06:09est la première chaîne info
01:06:10donc ça n'a aucune importance
01:06:11si je peux me permettre
01:06:12CNews est la première chaîne info
01:06:13je suis absolument heureux d'y être
01:06:14mais ne surestimez pas encore
01:06:15notre pouvoir
01:06:16dans l'ensemble médiatique dominant
01:06:17si je peux me permettre
01:06:18l'ensemble médiatique dominant
01:06:19le service public
01:06:20est plutôt non CNewsien
01:06:22disons ça comme ça
01:06:23bon
01:06:24il est 10h19
01:06:25notre invité Chocolat
01:06:27va venir
01:06:28Thomas Bonnet
01:06:30et ça vous ennuie
01:06:30de libérer la place
01:06:32mais vous viendrez près de moi
01:06:33venez près de moi
01:06:34vous viendrez près de moi
01:06:35et c'est monsieur Chocolat
01:06:36qui va arriver à l'instant
01:06:37parce que
01:06:38Chocolat
01:06:39qui va arriver
01:06:40parce que figurez-vous
01:06:41qu'il y a le salon du chocolat
01:06:43donc
01:06:43entrez
01:06:45Yann Couvreur
01:06:46il est venu d'ailleurs
01:06:47Yann Couvreur
01:06:48alors là
01:06:48alors là on vous applaudit
01:06:49parce que vous êtes
01:06:50franchement vous êtes l'homme
01:06:51là quand vous venez sur un plateau
01:06:53tout le monde
01:06:54évidemment tout le monde
01:06:55vous adore
01:06:55et vous avez apporté du chocolat
01:06:57et c'est le charme
01:06:59de cette émission
01:07:00de parler de Trump
01:07:01et d'enchaîner
01:07:02sur le chocolat
01:07:03bon je ne sais pas d'ailleurs
01:07:04est-ce que
01:07:05ne m'attendez pas sur Trump
01:07:07non mais
01:07:08est-ce que le chocolat est politique ?
01:07:11le chocolat est politique
01:07:11je ne crois pas
01:07:12je crois qu'il est de tous bords
01:07:13en tout cas
01:07:14bon il est chef pâtissier
01:07:16qu'est-ce qui se passe ce week-end ?
01:07:17ce week-end
01:07:18ce week-end
01:07:19il y a le son du chocolat
01:07:19évidemment
01:07:20donc je suis un peu
01:07:22l'ambassadeur ce matin
01:07:22sur votre plateau
01:07:23voilà
01:07:25et d'ailleurs
01:07:25dans une quarantaine de minutes
01:07:27je serai même
01:07:27sur scène
01:07:28en démonstration
01:07:29voilà
01:07:29d'où mon
01:07:30on est les champions
01:07:33du chocolat
01:07:34dans le monde ?
01:07:35je ne sais pas
01:07:36si on peut dire ça
01:07:36en tout cas
01:07:37la France
01:07:38pour la prochaine coupe du monde
01:07:39a des belles belles promesses
01:07:41donc voilà
01:07:42mais sinon
01:07:42le chocolat
01:07:43non
01:07:43le chocolat
01:07:44il est international
01:07:45il est bien travaillé
01:07:48mais on est les meilleurs du monde
01:07:49sans doute
01:07:50dans ce domaine
01:07:51je ne dirais pas dire
01:07:51on s'est longtemps
01:07:53targué d'être
01:07:55les meilleurs du monde
01:07:56et puis ça nous a appris
01:07:57que finalement
01:07:58il valait
01:07:58quand même bien regarder
01:07:59dans le rétro
01:08:00puisque les autres nations
01:08:01nous ont bien rattrapé
01:08:02sur les techniques
01:08:03c'est le 30ème anniversaire
01:08:04l'événement s'annonce
01:08:05donc exceptionnel
01:08:06il y a une programmation
01:08:07riche et variée
01:08:07il y a des spectacles
01:08:08il y a de l'émotion
01:08:09il y a 260 exposants
01:08:10venus de 30 pays
01:08:11il y a 300 événements
01:08:13un véritable voyage
01:08:14ça se passe
01:08:14aux portes de Versailles
01:08:16ça a commencé mercredi
01:08:17pendant les vacances scolaires
01:08:19et ça se terminera dimanche
01:08:21c'est aussi une bonne période
01:08:23et
01:08:24on va évidemment goûter
01:08:27je vais venir dans un plein
01:08:28les uns et les autres
01:08:30mangent du chocolat
01:08:31mais à tablette
01:08:32de quelle manière
01:08:35les gens en France
01:08:37préfèrent consommer
01:08:38le chocolat
01:08:39Yann Couvreur
01:08:40alors si vous demandez
01:08:41je crois que
01:08:42le chocolat
01:08:43il y a deux grandes familles
01:08:44évidemment
01:08:44les gourmands
01:08:45et puis les élitistes
01:08:46donc les élitistes
01:08:47plutôt sur le noir
01:08:48les crus
01:08:50les spécificités
01:08:51le terroir
01:08:53qui traverse
01:08:54le goût du cacao
01:08:56et qui lui transmet
01:08:57en fait
01:08:57ses caractéristiques
01:09:01et puis le lait
01:09:01plus pour les gourmands
01:09:02comme moi
01:09:03qui viennent un peu
01:09:05satisfaire
01:09:05leur plaisir
01:09:07et voilà
01:09:08pour que les gens
01:09:09comprennent bien
01:09:10qui vous êtes
01:09:10vous êtes une sorte
01:09:11de Zidane
01:09:12mais si
01:09:13vous êtes
01:09:14vraiment quelqu'un
01:09:16de tout à fait exceptionnel
01:09:17un artiste
01:09:18merci beaucoup
01:09:19quelqu'un de renommé
01:09:20dans votre métier
01:09:21peut-être un des plus grands chefs
01:09:22parce qu'on dit pâtissier
01:09:24mais vous êtes chef
01:09:25bien évidemment
01:09:26et puis
01:09:27alors
01:09:28la difficulté
01:09:30c'est peut-être
01:09:30de trouver
01:09:31des nouvelles saveurs
01:09:33d'inventer
01:09:35des choses
01:09:36et ça
01:09:37comment
01:09:37vous vous y prenez
01:09:38alors moi
01:09:39j'essaye plutôt
01:09:40d'aller chercher
01:09:40dans l'enfance
01:09:41parce que je trouve
01:09:41que les plus belles
01:09:42émotions sont liées
01:09:43à l'enfance
01:09:44et j'aime bien dire
01:09:45que je viens concurrencer
01:09:46vos mamans
01:09:47vos grand-mères
01:09:47sur le fait
01:09:48qu'elles sont
01:09:49imbattables évidemment
01:09:50puisque les meilleures
01:09:51mousse chocolat
01:09:51sont celles
01:09:52qui ont été faites
01:09:52par vos mamans
01:09:53vos grandes mamans
01:09:55et moi j'essaye
01:09:56d'aller sur ce terrain là
01:09:57parce que c'est là
01:09:58que sont nées
01:09:58certainement
01:09:59les plus belles
01:09:59les plus belles émotions
01:10:00de la pâtisserie
01:10:01le Brésil
01:10:02est le pays d'honneur
01:10:03cette année
01:10:03c'est le berceau du cacao
01:10:04le Brésil sera le pays
01:10:06à l'honneur
01:10:08bien sûr
01:10:09comment vous
01:10:10est-ce que vous
01:10:10d'abord si vous aimez
01:10:11le chocolat les uns
01:10:11les autres
01:10:12c'est vrai ?
01:10:13j'en ai encore
01:10:13bon
01:10:14alors le problème
01:10:15aujourd'hui
01:10:15je suis sous le contrôle
01:10:16de monsieur
01:10:16c'est que la matière
01:10:17première si j'ose dire
01:10:18a beaucoup augmenté
01:10:19vous voulez me parler
01:10:20mais moi je parle
01:10:20jamais d'argent monsieur
01:10:21les bons commerçants
01:10:23ne parlent pas d'argent
01:10:24le chocolat devient
01:10:25un produit de luxe
01:10:26pour certaines
01:10:26c'est vrai que la matière
01:10:28première
01:10:29oh non pas un chat
01:10:29s'il vous plaît
01:10:30pas un chat
01:10:31regardez bien
01:10:32un renard
01:10:33voilà merci
01:10:34il a la phobie des fesses
01:10:36qu'est-ce que vous
01:10:36préférez vous-même
01:10:37vous préférez le chocolat
01:10:38en tablette
01:10:39vous préférez le monde
01:10:39dans un gâteau
01:10:41non moi je l'aime
01:10:42sous toutes ses formes
01:10:42je l'aime sous toutes ses formes
01:10:43du moment que
01:10:44c'est gourmand
01:10:45que c'est bien équilibré
01:10:46que voilà
01:10:47le chocolat c'est addictif
01:10:48c'est que
01:10:48je vais dire un mot barbare
01:10:50mais c'est un peu une drogue
01:10:51donc il a
01:10:52c'est aphrodisiaque en plus
01:10:53je ne sais pas
01:10:54il paraît que c'est aphrodisiaque
01:10:55vous ne parlez ni d'argent
01:10:56ni d'amour
01:10:57donc
01:10:57si
01:10:58si bien sûr
01:10:59mais moi je suis
01:11:01je n'ai pas besoin de chocolat
01:11:04vous n'avez pas besoin
01:11:05alors est-ce que
01:11:07le matin
01:11:08est-ce qu'il y a encore
01:11:09des gens
01:11:09qui ont 40 ou 50 ans
01:11:11qui prennent un chocolat
01:11:12le matin
01:11:13est-ce que ça existe
01:11:14moi je n'ai pas 40 ans
01:11:15mais je prends encore
01:11:16je peux prendre un chocolat
01:11:17de temps en temps
01:11:17alors là dans ces cas-là
01:11:19qu'est-ce qu'il faut
01:11:20le chocolat chaud
01:11:20oui alors
01:11:21le chocolat chaud
01:11:23il faut le choisir comment
01:11:24ce chocolat du matin
01:11:25et bien en fait
01:11:26moi pour des raisons
01:11:27de digestion
01:11:28je vous encouragerais
01:11:29à faire un chocolat
01:11:30avec de l'eau
01:11:30parce qu'il est lourd
01:11:31c'est lourd quand même
01:11:32voilà
01:11:32mais avec de l'eau
01:11:33vous allez avoir quelque chose
01:11:34de beaucoup plus digeste
01:11:35de beaucoup plus léger
01:11:36et très très fort en cacao
01:11:38donc moi j'aime bien
01:11:40avec de l'eau
01:11:41le dilué avec de l'eau chaude
01:11:42bon bah écoutez
01:11:43c'est ce salon
01:11:44du chocolat
01:11:45avec le lait
01:11:46chez Angélina
01:11:47non mais
01:11:50il va rue de Rivoli
01:11:51vous êtes sérieux
01:11:52il va rue de Rivoli
01:11:53j'aime la gauche
01:11:56le chocolat
01:11:57le chocolat 52,50
01:11:59c'est la gauche chocolat
01:12:01il vend même des bouteilles
01:12:03qu'on peut apporter chez soi
01:12:04parce qu'on est douche
01:12:05on doit pas aimer ce qui est bon
01:12:06mais aimer ce qui est bon
01:12:07je ne dis pas ça
01:12:08vous aimez simplement
01:12:09être en l'air les plus chers
01:12:10de Paris
01:12:10vous voulez le surtaxer
01:12:11le rendre impossible
01:12:12bon
01:12:13et on aime aussi
01:12:14le chocolat de Carette
01:12:15le chocolat n'est pas
01:12:17nécessairement à gauche
01:12:18parce que c'est un plaisir
01:12:18or la gauche aujourd'hui
01:12:19est puritaine
01:12:20vous avez été
01:12:21vous avez fait la pub
01:12:22de tous les autres
01:12:22pâtissiers de Paris
01:12:23merci
01:12:24vous avez été formé
01:12:26dans les restaurants
01:12:28et les hôtels de luxe
01:12:29et puis vous faites
01:12:30un métier formidable
01:12:31et je trouve
01:12:31vous voyez Yann
01:12:32vous êtes jeune
01:12:33évidemment qu'il faudrait
01:12:34encourager ces professions
01:12:36parce qu'il y a tellement
01:12:37de jeunes
01:12:38qui ne savent pas
01:12:39toujours quoi faire
01:12:40et puis avec
01:12:40aujourd'hui
01:12:41on les pousse
01:12:42à faire des études
01:12:43parfois sans beaucoup
01:12:44d'intérêt
01:12:45alors que le métier
01:12:46que vous faites
01:12:47est un métier de passion
01:12:48à quel âge
01:12:48vous avez pris ce chemin
01:12:49j'ai commencé à 15 ans
01:12:50donc ça fait
01:12:52quelques années maintenant
01:12:53et vous nous aviez raconté
01:12:54votre histoire
01:12:54quand vous étiez passé
01:12:55vous étiez passé
01:12:55un jour de Noël
01:12:57je me souviens
01:12:57et vos parents
01:12:59ont été à l'écoute
01:13:00de ça
01:13:01parce que parfois
01:13:01les parents
01:13:02si leur enfant
01:13:03ne fait pas des études
01:13:04traditionnelles
01:13:05ça peut les ennuyer
01:13:06ouais
01:13:07mais moi mes parents
01:13:08ils étaient quand même
01:13:09contents que je trouve
01:13:09quelque chose à faire
01:13:10donc c'était quand même
01:13:11un cas de figure
01:13:12où on ne savait pas trop
01:13:12ce qu'on allait faire de moi
01:13:13donc je me suis lancé
01:13:14dans la pâtisserie
01:13:15à l'époque
01:13:15comme une voie de garage
01:13:16aujourd'hui
01:13:17c'est une voie
01:13:17un peu plus valorisée
01:13:19mais à l'époque
01:13:20moi c'était plutôt
01:13:21une voie de garage
01:13:22bon
01:13:22Jacques Vandroux nous attend
01:13:23j'espère qu'on pourra
01:13:24voir être avec
01:13:25Elodie Huchard
01:13:26qui est une spécialiste
01:13:27de la monarchie anglaise
01:13:28et le prince Andrew
01:13:29a perdu tous ses titres
01:13:30et on va essayer
01:13:31de faire tout rentrer
01:13:32dans la bouteille
01:13:33et on parlera aussi
01:13:34de
01:13:34bonjour docteur Mio
01:13:36Jacques Vandroux
01:13:37c'est excellent
01:13:43merci beaucoup
01:13:44je rappelle que je ne sais jamais
01:13:46où vous êtes
01:13:47oh là là
01:13:48cher Jacques Vandroux
01:13:50mais vous êtes dans un stade
01:13:51de football
01:13:51mais je ne reconnais pas ce stade
01:13:53d'ailleurs
01:13:53mais vous êtes
01:13:53au salon de l'agriculture
01:13:55non je vais vous dire
01:13:57Pascal
01:13:58Pascal je vais vous dire
01:13:59je suis au stade Jambouin
01:14:00pourquoi le stade Jambouin
01:14:02parce que je voulais
01:14:03mettre en valeur
01:14:04et bien le jardinier
01:14:06du stade Jambouin
01:14:07qui est un anglais
01:14:08qui s'appelle Gary
01:14:09actuellement
01:14:10le stade Jambouin
01:14:11est le stade le plus
01:14:12sollicité
01:14:13en Europe
01:14:14entre le rugby
01:14:15et le PFC
01:14:16et le rugby
01:14:18avec le stade français
01:14:20regardez
01:14:20PFC Lorient
01:14:21le 3 octobre
01:14:22stade français
01:14:23stade Rocheté
01:14:24le 11 octobre
01:14:24Paris FC
01:14:25c'est Nantes le 24 octobre
01:14:26on y était
01:14:26stade français Montpellier
01:14:28le 25 octobre
01:14:29PFC Lyon
01:14:30le 29 octobre
01:14:31c'est la pelouse
01:14:32la plus sollicité
01:14:33près de 40 matchs
01:14:35par an
01:14:36ce qui est énorme
01:14:37il est féminine
01:14:38le jardinier
01:14:39je vous l'ai dit
01:14:39il s'appelle Gary
01:14:40est adorable
01:14:41c'est un anglais
01:14:41et je voulais dire
01:14:42c'est un exploit ici
01:14:44c'est un exploit
01:14:44pourquoi ?
01:14:45parce que c'est une pelouse
01:14:46hybride
01:14:47comme le Real Madrid
01:14:49il y en a deux
01:14:49en Europe
01:14:50le stade Jambouin
01:14:52et le San Diego
01:14:54Bernabeu
01:14:54c'est des stades
01:14:55c'est magnifique
01:14:57une pelouse hybride
01:14:58ça veut dire qu'il y a de l'herbe
01:14:58et il y a du synthétique
01:14:59sans doute
01:14:59mais là vous êtes donc
01:15:01sur un tracteur
01:15:02vous êtes sur un tracteur
01:15:03mais j'imagine
01:15:03il ne va pas sur la pelouse
01:15:05ce tracteur quand même
01:15:05parce que ça va animer la pelouse
01:15:07non
01:15:07mais voilà
01:15:08regardez ils sont en train
01:15:08de la chauffer
01:15:09regardez ils sont en train
01:15:10de la chauffer
01:15:10pour les prochains matchs
01:15:12parce qu'elle a été
01:15:12très très utilisée
01:15:14et on parle des dirigeants
01:15:16on parle des joueurs
01:15:17on parle de tout le monde
01:15:18on ne parle jamais
01:15:19du jardinier
01:15:21d'un stade
01:15:22aujourd'hui on a eu la chance
01:15:23de parler avec Gary
01:15:24et puis surtout
01:15:25ce qui est important
01:15:26c'est que
01:15:27la pelouse est magnifique
01:15:29ça vous l'avez dit
01:15:30mais est-ce que vous pouvez
01:15:31faire avancer le tracteur ?
01:15:33non on n'a pas le droit
01:15:34on n'a pas le droit
01:15:34on n'a pas le droit
01:15:35non mais attendez
01:15:36on n'a pas le droit
01:15:36moi je fais ce que je peux
01:15:38je fais ce que je peux
01:15:38vous êtes parfait
01:15:40dans votre tracteur
01:15:40il est 10h28
01:15:42très rapidement
01:15:43restez avec nous Jacques
01:15:44on viendra dans une seconde
01:15:45très rapidement
01:15:45Elodie Huchard
01:15:46Elodie que vous connaissez
01:15:48du service politique
01:15:49mais c'est vrai
01:15:49qu'elle a une passion
01:15:50c'est la monarchie anglaise
01:15:52et chère Elodie
01:15:54je ne sais pas
01:15:54si vous êtes avec nous
01:15:56Charles III
01:15:57retire ses titres
01:15:58à son frère Andrew
01:15:59et le vire
01:16:00et le vire de sa maison
01:16:02paraît-il
01:16:02Elodie Huchard
01:16:04oui exactement
01:16:05le prince Andrew
01:16:06qui avait déjà perdu
01:16:07il y a 15 jours
01:16:09à peu près
01:16:09son titre de duc
01:16:10d'York
01:16:11c'était finalement
01:16:12quelque chose
01:16:12d'assez symbolique
01:16:13parce que le parlement
01:16:14britannique
01:16:14aurait dû se prononcer
01:16:15pour qu'il le perde
01:16:16vraiment
01:16:16ça n'était pas
01:16:17à l'ordre du jour
01:16:18le prince Andrew
01:16:19qui était empêtré
01:16:20dans l'affaire Epstein
01:16:22depuis un certain nombre
01:16:23d'années
01:16:23et il y a eu
01:16:24des nouvelles révélations
01:16:25d'abord dans les mémoires
01:16:26posthumes de la victime
01:16:28et il y a eu aussi
01:16:28des mails échangés
01:16:30entre son ex-épouse
01:16:31Sarah Ferguson
01:16:32et Jeffrey Epstein
01:16:33où elle saluait
01:16:34un ami fidèle
01:16:35et donc pour Charles III
01:16:36c'était un frère
01:16:37qui devenait extrêmement
01:16:38encombrant
01:16:39et donc il passe
01:16:40l'étape d'après
01:16:41c'est-à-dire
01:16:42qu'il lui retire
01:16:43son titre de prince
01:16:44maintenant on l'appellera
01:16:45Andrew Moonbatten Windsor
01:16:46c'est le seul
01:16:46qui va utiliser
01:16:47son vrai nom de famille
01:16:48et vous le disiez aussi
01:16:50il perd sa résidence
01:16:51ça faisait 20 ans
01:16:51qu'il était au Royal Lodge
01:16:52à Windsor
01:16:54il faut voir
01:16:54que le roi Charles
01:16:55a enfin tranché
01:16:56ça lui était beaucoup demandé
01:16:57notamment par le prince de Galles
01:16:59le prince William
01:17:00qui estimait
01:17:00que cet oncle
01:17:01était très embarrassant
01:17:02et qu'il fallait le virer
01:17:03complètement de la famille royale
01:17:05et bien désormais
01:17:05c'est chose faite
01:17:06mais alors il va habiter où
01:17:07on sait où il va habiter
01:17:09l'affaire Epstein
01:17:09c'est une horreur
01:17:11l'affaire Epstein
01:17:11Trump est impliqué
01:17:12non
01:17:13à priori il devrait aller habiter
01:17:16sur un autre domaine royal
01:17:17le domaine de Sandringham
01:17:18et où il devra s'acquitter
01:17:19lui-même évidemment
01:17:20de tous les frais
01:17:21et on rappelle qu'Andrew
01:17:22déjà en 2022
01:17:24il avait perdu aussi
01:17:24ses titres militaires
01:17:26la possibilité d'être appelé
01:17:27officiellement
01:17:28son Altesse royale
01:17:29c'est-à-dire que la famille royale
01:17:31avait déjà pris
01:17:32un certain nombre
01:17:32de décisions
01:17:33à chaque fois plutôt symboliques
01:17:35et puis dans le communiqué
01:17:36de Buckingham
01:17:36qui nous est parvenu
01:17:37hier soir
01:17:38il faut noter aussi
01:17:39que le roi et la reine Camilla
01:17:40ont un mot pour les victimes
01:17:42ce qui a été extrêmement appréciant
01:17:44on l'a vu notamment
01:17:44dans la presse américaine
01:17:46ce matin
01:17:46où la famille
01:17:47d'un certain nombre
01:17:47de plaignantes
01:17:48ont salué aussi
01:17:49que le roi et la reine
01:17:50aient une pensée
01:17:50pour les victimes
01:17:51de cette affaire
01:17:52et bien merci beaucoup
01:17:52Elodie Huchard
01:17:53j'imagine que vous êtes chez vous
01:17:55vous aviez pris
01:17:56quelques jours de repos
01:17:57je pensais voir
01:17:58des posters
01:17:59de toute la famille anglaise
01:18:01derrière vous
01:18:02dans l'autre pièce
01:18:02dans l'autre pièce
01:18:04bien évidemment
01:18:05bonne journée Elodie
01:18:06et vraiment merci
01:18:07parce que
01:18:08c'est une de vos passions
01:18:09et vous en parlez
01:18:11merveilleusement bien
01:18:12demain à 10h30
01:18:14bonjour docteur Millot
01:18:15nous expliquera
01:18:16pourquoi il est si difficile
01:18:17d'arrêter de fumer
01:18:18si on est un petit fumeur
01:18:20c'est quand même moins grave
01:18:21que si on est
01:18:21un gros fumeur
01:18:23et qu'on fume
01:18:23plusieurs paquets par jour
01:18:25on ne peut plus dire ça
01:18:26ah non
01:18:26non on ne peut plus dire ça
01:18:28pour plusieurs raisons
01:18:29déjà il y a une étude
01:18:31qui a montré
01:18:32qu'en fait la durée
01:18:33comptait énormément
01:18:36dans les impacts
01:18:37sur la santé
01:18:38je vais te montrer
01:18:39les résultats
01:18:39de cette étude
01:18:40quand tu doubles
01:18:42par exemple
01:18:42la quantité
01:18:43tu multiplies par deux
01:18:45les risques
01:18:47sur la santé
01:18:47déjà deux fois plus
01:18:48de risque de faire
01:18:49un infarctus
01:18:49deux fois plus de risque
01:18:50de faire un cancer
01:18:51un AVC
01:18:52c'est déjà énorme
01:18:53mais quand on double
01:18:54la durée
01:18:55donc fumer par exemple
01:18:56vous allez fumer
01:18:57longtemps
01:19:00on multiplie par 22
01:19:02je remercie Jacques Vendroux
01:19:04Jacques Vendroux
01:19:04qui est en direct
01:19:05du stade
01:19:05vous savez que j'ai appris
01:19:06quelque chose
01:19:07qui est non pas amusant
01:19:09mais qui est anecdotique
01:19:11quoique
01:19:12j'ai lu ça dans l'équipe
01:19:13ce matin
01:19:14les quatre personnes
01:19:15qui ont été arrêtées
01:19:17les quatre cambrioleurs
01:19:18du Louvre
01:19:19et bien ils l'ont été
01:19:19sur le chemin
01:19:20du stade Jean Moin
01:19:21ils se rendaient au match
01:19:22Paris Football Club
01:19:24Olympique Lyonnais
01:19:25cher Jacques Vendroux
01:19:27donc vous vivez
01:19:28parfois dangereusement
01:19:29vous voyez
01:19:29comme journaliste sportif
01:19:30alors moi je voulais
01:19:31simplement remercier
01:19:32Maxime Erignoux
01:19:33Océane Daniel
01:19:35et surtout vous dire
01:19:36que demain
01:19:37il y a le classico
01:19:38du rugby
01:19:39en direct sur canal
01:19:41stade Toulousain
01:19:42contre le stade français
01:19:43voilà
01:19:44et bien merci beaucoup
01:19:45cher Jacques
01:19:46il y a du soleil
01:19:47manifestement
01:19:48Jacques
01:19:48à bientôt
01:19:49il y a beaucoup de soleil
01:19:50oui ça je vous le dis
01:19:51il y a beaucoup de soleil
01:19:52il y a beaucoup de soleil
01:19:53bon merci à Yann Couvreur
01:19:55bien sûr
01:19:55on peut aller
01:19:57vous voir
01:19:58et puis on peut également
01:19:59acheter sur place
01:20:01pendant ce salon du chocolat
01:20:02bien sûr
01:20:02et il y a tous les âges
01:20:05bien sûr
01:20:05qui sont là
01:20:06les enfants
01:20:06évidemment
01:20:07c'est un salon
01:20:08très familial
01:20:09et populaire
01:20:09exactement
01:20:10et c'est ce qui importe
01:20:11vraiment merci
01:20:12parce que vous êtes
01:20:12je le répète
01:20:13une star
01:20:14dans votre domaine
01:20:15et un produit d'excellence
01:20:16à la française
01:20:17ses propos n'engages que vous
01:20:18non mais c'est vrai
01:20:19c'est la France
01:20:20cette France-là
01:20:21elle marche
01:20:22cette excellence-là
01:20:24elle marche
01:20:24mais pourquoi ?
01:20:25parce qu'elle travaille
01:20:26parce qu'elle a de la passion
01:20:28elle s'engage
01:20:29etc
01:20:29et c'est important
01:20:31de le signaler
01:20:32monsieur Morandidi
01:20:33ça va être à vous
01:20:33dans une seconde
01:20:34on va vous emmener ce matin
01:20:35à Bouc-Belair
01:20:36vous savez c'est dans le sud
01:20:37de la France
01:20:37et pourquoi à Bouc-Belair ?
01:20:38parce qu'on a volé
01:20:39la cloche de l'église
01:20:40à Bouc-Belair
01:20:41ça s'est fait au mois d'août
01:20:42et on vient d'arrêter
01:20:43les deux personnes responsables
01:20:44du vol
01:20:44et elles ont révélé
01:20:45qu'elles avaient fait fondre
01:20:47la cloche
01:20:47c'est une cloche
01:20:48qui date de 1763
01:20:49elles l'ont fait fondre
01:20:50ils l'ont vendue
01:20:51au prix du métal
01:20:52ça veut dire
01:20:52ils en ont tiré 1500 euros
01:20:54alors que c'est une cloche historique
01:20:55on sera avec le maire
01:20:56il est furieux
01:20:57bien évidemment
01:20:57et nous aussi
01:20:58bon
01:20:59et j'imagine que sur le site
01:21:00Morandini
01:21:01vous avez parlé
01:21:02du petit chat
01:21:03et de la dame
01:21:04qu'on a tout à l'heure
01:21:05c'est l'info du jour
01:21:06je ne sais pas
01:21:07mais bon
01:21:07je vous l'ai laissé en revanche
01:21:08Mathieu Boc-Côté
01:21:09les deux Occidents
01:21:10et vous reviendrez Mathieu
01:21:11parce que
01:21:12votre analyse
01:21:13est vraiment passionnante
01:21:14sur Trump
01:21:15et ce qui nous intéresse aussi
01:21:16on n'en a pas parlé assez
01:21:18mais c'est toujours
01:21:19le regret
01:21:20après ces émissions
01:21:20on aimerait continuer
01:21:21la discussion
01:21:22l'influence en France
01:21:24l'influence en France
01:21:25et effectivement
01:21:26cet état de droit
01:21:27dévoyé
01:21:28qui est très important
01:21:29lisez ce livre
01:21:30achetez ce livre
01:21:31et vraiment
01:21:32c'est une réflexion
01:21:33intéressante
01:21:34Denis était à la réalisation
01:21:36Ludovic Liébard
01:21:36à la vision
01:21:37Guillaume Marceau
01:21:38était au son
01:21:39merci à Marine Lançon
01:21:40à Héloïse Tertré
01:21:41merci à Nicolas Nussim
01:21:42à la programmation
01:21:43et à Magdalena Dervic
01:21:45notamment
01:21:46passez un excellent week-end
01:21:48peut-être serez-vous d'ailleurs
01:21:49sur les tombes
01:21:51des vôtres
01:21:52pensez à tous ceux
01:21:54qui nous ont quittés
01:21:56et bon week-end à vous
01:21:59Jean-Marc dans une seconde
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