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NewsTranscription
00:00Il s'annonce électrique.
00:03Les débats sur le budget de la France commencent dans l'hémicycle.
00:06Je pense que ce serait important que Madame la Ministre puisse nous dire
00:10est-ce que oui ou non vous envisagez le recours à ces ordonnances
00:14ou est-ce que c'est une hypothèse que vous écartez ?
00:16Les députés socialistes réclament notamment la taxe Zuckman sur les ultra-riches.
00:20Oui à la justice fiscale, non à la surenchère fiscale.
00:23Maintenant il y a une vraie demande de justice fiscale et ça il faut qu'on y réponde.
00:26Nous ce qu'on veut c'est pour un budget basé sur la baisse de la dépense publique
00:30et pas sur des énièmes augmentations d'impôts.
00:33Le gouvernement a comme objectif de donner un budget aux Français
00:36par voie du compromis sans recours au 49.3 dans cet hémicycle avant le 31 décembre.
00:41Il n'y a pas d'autre projet.
00:46Philippe Bilger, on sent que c'est tendu quand même.
00:48Oui alors trois idées très rapides ma chère Cécile.
00:52D'abord on pourrait dire ironiquement qu'Olivier Fort menace tellement de la censure qu'il ne la fera pas.
01:01Premier point.
01:02Deuxième point, je suis frappé de voir à quel point le débat budgétaire, si j'ose dire,
01:08est gouverné, dominé par les rapports de force politiques.
01:12Chaque parti manifestement a une posture qui ne tient pas à la validité des textes,
01:18mais plutôt à l'envie de se camper face à l'adversaire.
01:22On voit tous le RN, LSI, le PS.
01:26Troisième élément, il me semble tout de même que la censure est possible, voire probable,
01:34dans la mesure où la taxe Zuckman ne sera pas votée, me semble-t-il.
01:39Et de l'autre côté, on a un camp que Philippe a évoqué tout à l'heure,
01:45qui est vent debout contre tout ce qui peut représenter une augmentation d'impôts ou de taxes.
01:51Donc sans être aussi certain que Philippe, qui est très doué pour les prévisions politiques et sportives,
01:59eh bien je pense que tout de même Sébastien Lecornu est un peu en péril.
02:04Alors Philippe, Olivier Faure avait dit, lundi, si je n'ai pas, il y aura censure, là il part de la semaine maintenant.
02:10C'est mardi, vous savez, c'est un peu le mec qui roule les mécaniques et qui dit,
02:13tu vas voir ce qui va t'arriver, mais qui recule de deux mètres à chaque fois,
02:16ce qui est quand même un peu amusant.
02:17Ça va amuser notamment Jean-Michel Fauferg, qui en connaît un rayon en sport de combat.
02:22Non, je trouve que là, on a dépassé toutes les limites du pathétique.
02:26Je vais vous prendre un exemple.
02:28J'ai été chercher quelques chiffres.
02:30On est dans la foire, le concours Lépine de la création d'impôts.
02:35On est à 56% de dépenses publiques.
02:39L'URSS en 1980 était à 50%.
02:43Est-ce qu'on se rend compte ?
02:45Et que les mecs nous disent, il faut la taxe Zuckmann, il faut taxer les héritages,
02:48il faut taxer ceci, il faut taxer cela.
02:50Les taxes, les Français n'en peuvent plus.
02:52Et les gens qui proposent des taxes, permettez-moi de vous le dire,
02:55sont des inconscients.
02:56Parce que ce sera la mort économique de ce qui reste encore en France d'industrie, notamment.
03:01Jean-Michel Fauferg.
03:01Oui, alors, est-ce que la vraie question, c'est la censure ?
03:06Je ne sais pas, mais la vraie question serait, comme a dit Philippe,
03:11que les partis puissent se mettre d'accord et fassent des majorités,
03:17ne serait-ce que sur des projets.
03:19Mais là, on en est bien loin.
03:19Parce qu'effectivement, ils se regardent tous le nombril, ils réagissent par rapport aux autres.
03:25Et ils ont tout, sauf une certaine idée de la France et sauf une certaine idée de comment sortir.
03:30Une certaine idée tout court, j'ai l'impression.
03:32Peut-être aussi une certaine idée, mais en tout cas, c'est lamentable.
03:35Parce que ceux qui souffrent sont les Français et la France, aujourd'hui.
03:38Si le cornu arrive à éviter la censure, au vu de la multitude de problèmes différents
03:43et de sensibilité politique à prendre en compte, on pourra lui donner un prix Nobel de la paix.
03:48Aujourd'hui, en instanté, au vu de tous les débats et les projets de loi qui nous attendent,
03:54j'ai du mal à imaginer cette configuration, et pourtant elle existe.
03:57Et après, il y a un autre point qu'on abordera plus tard,
03:59c'est effectivement les signaux qu'on doit envoyer aux agences de notation et à l'Union Européenne.
04:02C'est vrai qu'en matière d'images, Philippe Bilger, aujourd'hui, c'est très compliqué.
04:06Parce que rien ne sort réellement, finalement.
04:08Bien sûr, mais en même temps, encore une fois, je ne voudrais pas tomber dans la dérision.
04:14J'ai étrangement du respect pour la vie parlementaire, même quand parfois elle ne le mérite pas.
04:20Je crois que ça va être passionnant.
04:23On ne sait jamais que le pire va advenir.
04:26Peut-être y a-t-il, au dernier moment, un sursaut de lucidité, de responsabilité.
04:33Je suis incurablement naïf à l'égard de la vie politique, alors que je ne crois pas l'être dans la vie.
04:39Mais ça veut dire que toutes les entreprises, par exemple Samuel, attendent de ce qui va se passer, en fait.
04:44Elles sont dans une attente économique, mais j'irai même plus loin que ce que dit Philippe.
04:50C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il faut prendre en compte et le contribuable, donc la personne lambda,
04:53et le chef d'entreprise qui, parce que le serpent se mord la queue, est lié aussi au salaire des différents citoyens.
05:01Donc là-dessus, vous le verrez, sur le projet de loi Sécurité Sociale, sur les retraites, sur bien d'autres choses,
05:06on va aller taper sur les petites bourses.
05:07C'est-à-dire aujourd'hui, c'est les petites gens qui vont devoir trinquer.
05:10Et ce qu'essaye de faire l'EPS, finalement, c'est de revenir sur la question des hauts patrimoines.
05:14Donc, à voir comment ça va se passer.
05:16Et puis après, il y a une autre chose qui m'a intrigué ce week-end,
05:19c'est le vote commun de la France Insoumise et du Rassemblement National sur la question des retraités.
05:23et du crédit d'impôt.
05:25Donc, vous avez deux parties qui sont en train de se positionner clairement sur la question du pouvoir d'achat.
05:29Et parce qu'ensemble, Horizon, le Modem et les Républicains sont prisonniers de la rigueur budgétaire,
05:36ils peuvent perdre très gros sur ce terrain-là à court terme.
05:38Allez, 0826 300 300, on revient dans quelques instants, si vous voulez bien entendu commenter ce qui est dit.
05:43Et puis, l'actualité en général, vous êtes les bienvenus.
05:46On est ensemble jusqu'à 19h30.
05:47Et autour de cette table, Philippe Bilger, bien entendu, Jean-Michel Fauverg,
06:02important ancien député, auteur du livre, ni capitulation, ni résignation,
06:07sorti chez Fayard, c'était le 8 octobre dernier.
06:10Donc, il faut l'acheter avec, on le disait hors antenne, avec un très joli titre, sous-titre « Osons le courage ».
06:16C'est très beau, je trouve.
06:17C'est surtout un...
06:19Moi, j'ai mis deux ans à faire ce livre-là.
06:21C'est un livre programmatique, on en parlera tout à l'heure.
06:24On en parlera, bien sûr.
06:24Dans lequel je ne parle pas que de sécurité, que de justice ou d'immigration.
06:29Je parle aussi de beaucoup d'autres choses, en particulier,
06:31ce que j'ai vu en tant que député,
06:32et comment l'État s'est enlevé toutes les manettes pour pouvoir tout changer.
06:36On va en parler, bien entendu, avec Samuel Bauton, qui est avec nous.
06:40Et on revenait sur ce budget, sur cette censure, sur cette dissolution.
06:45Enfin, on ne sait plus.
06:46Voilà, on avance.
06:47Samuel, aujourd'hui, un peu les mains sur les yeux, en se disant,
06:51espérons que ça passe.
06:52Mais que ça passe, comment ?
06:53Alors, déjà, je voudrais rebondir sur ce qu'a dit Philippe.
06:56Si, effectivement, il y a une semaine décisive,
06:59où les parlementaires vont devoir se mettre au boulot et s'accorder,
07:02c'est celle-ci.
07:02Des amendements, il y en a beaucoup.
07:04Des débats, il va y en avoir énormément.
07:05Et alors, après, quand j'ai su que je venais,
07:07je me suis un peu plongé sur le planning qui nous attendait.
07:09Donc, aujourd'hui, on a eu un débat sur les recettes.
07:12Fisques, taxation, etc.
07:14Demain, on attaque le volet de la réforme des retraites suspendue.
07:18Donc, patat shot pour le prochain président de la République.
07:20Je pense qu'on peut acter définitivement que, pour Emmanuel Macron,
07:23cette séquence-là est terminée.
07:25Et que le prochain aura à traiter.
07:27Alors, moi, ce que je disais à l'époque de la réforme des retraites,
07:30c'est qu'il n'y avait aucun intérêt à y revenir dessus
07:32pour les personnalités politiques,
07:33parce que c'est une réforme dont les Républicains avaient rêvé
07:37sans jamais aller jusque dans ce qui a été proposé.
07:40Et que, même le PS, je les imaginais mal revenir sur ce combat.
07:43Ils l'ont fait. Pourquoi ?
07:44Parce qu'à un moment, c'est aussi un levier de négociation pour eux.
07:47Je dis, vous avez la niche du Rassemblement national.
07:49Et celle-ci, je la trouve très importante.
07:51Marine Le Pen, on peut en penser ce qu'on veut,
07:53mais elle a au moins une force.
07:55C'est d'avoir compris, il y a 4-5 ans,
07:57que toutes les campagnes nationales à venir
07:59allaient se jouer sur la question du pouvoir d'achat.
08:02Chose qu'elle ne lâche pas,
08:03et qui va être sans doute au rendez-vous pour jeudi.
08:05Et puis, alors après, on va rentrer dans le jeu des négociations.
08:08Donc, le PS qui met la pression.
08:10LR qui va forcément, à un moment, devoir se désauvouer.
08:12Parce que, comme l'a dit Philippe,
08:13il y a des lois, on se renie.
08:15Mais en même temps, vous avez 6 ministres,
08:17les Républicains,
08:18que vous allez être obligés de porter.
08:20Et puis, il y a LR et LR.
08:21Il y a LR et LR, mais à la limite,
08:23ils ont été plus ou moins à l'unition sur le vote.
08:25Et après, il y a la question des dépenses publiques.
08:27Et là-dessus, en plongeant dans les projets de loi,
08:28j'ai le sentiment qu'effectivement,
08:30la France d'en bas va encore trinquer.
08:33Que le PS, lui, cherche des moyens
08:35pour aller sur les hauts patrimoines.
08:37Et ce qui nous amène à des phases de en même temps.
08:39Et alors, Dieu se le sait,
08:40si je suis partisan du en même temps.
08:42Mais là-dessus, ça va être un peu compliqué.
08:43C'était très intéressant hier
08:45d'entendre Mathilde Panneau
08:47au grand jury.
08:49Et d'abord, le ton n'était plus le même.
08:52Et ensuite, elle avait une manière
08:54de dénigrer le PS,
08:57les socialistes,
08:58qui n'étaient pas complètement dénués de fondement.
09:01C'est-à-dire qu'au fond,
09:02ils sont redoutables pour dire
09:04ce que la droite, parfois,
09:07ne dit pas aussi brutalement
09:09à l'égard des socialistes.
09:10Mais c'est pour ça que la taxe Zuckman...
09:12Alors, j'adore la taxe Zuckman-Light.
09:14Moi, c'est ce qui m'inquiète,
09:15parce qu'en général...
09:16C'est la taxe ou c'est pas la taxe, en fait ?
09:17Oui, mais qui prend en compte les demandes de l'archevêque aussi.
09:19Oui.
09:20Mais alors, la question qui se pose,
09:21moi, je me méfie,
09:22parce que les édulcorants sont souvent plus mauvais
09:24pour la santé que le sucre.
09:25Donc, à la rigueur,
09:26quitte à faire la taxe Zuckman,
09:28moi, je fais ni la Zuckman,
09:29ni la Zuckman-Light.
09:30Mais ça, c'est qu'un point de vue diététique.
09:32La taxe Zuckman-Light,
09:34pourquoi est-ce qu'il la ressorte ?
09:35C'est purement politique et stratégique.
09:37Parce que comme ils se sont fait avoir
09:39sur les retraites,
09:40qu'on le veuille ou non,
09:41parce que le budget passera par ordonnance,
09:42comme il n'y a pas de 49-3,
09:44il faut qu'ils montrent,
09:45en cas de dissolution,
09:47pour pouvoir négocier
09:48soit des listes,
09:49soit des candidatures communes,
09:50soit des désistements au second tour,
09:52il faut qu'ils montrent
09:53qu'ils ont demandé quelque chose
09:55au gouvernement.
09:56Et donc,
09:57comme ce ne sera plus les retraites,
09:58comme ils se sont fait avoir,
09:59ce sera la taxe Zuckman.
10:00C'est purement stratégique.
10:02On est à l'heure que là,
10:02on parle de ce qu'on appelle la popole,
10:05c'est-à-dire la police politicienne.
10:07Mais en attendant,
10:09la France a besoin d'un budget,
10:10en attendant,
10:11les chefs d'entreprise,
10:13ils sont plus qu'inquiets,
10:14il y a des faillites en pagaille.
10:17Encore mois après mois.
10:18Et même des stratégies.
10:20Et les Français voient ça,
10:22voient les croquignols,
10:24ribouledins,
10:25philochards,
10:26les pieds d'iclés,
10:27pour ceux qui n'ont pas la REF.
10:30Là autour,
10:31on l'a parce qu'on a un certain âge,
10:32malheureusement.
10:33Mais c'est quelque chose
10:36de terrible pour la nation,
10:37de terrible.
10:38Et les hommes politiques
10:39et les femmes politiques
10:40ne sont pas,
10:41tous,
10:41quels qu'ils soient,
10:42ne sont pas à l'auteur.
10:43Allez, 0826 300 300,
10:45c'est Antoine qui nous appelle.
10:47Bonsoir Antoine.
10:48Oui, bonsoir.
10:49A Belleville ?
10:50Oui, vous ne seriez pas lillois,
10:52vous par hasard ?
10:53Si, si, si.
10:54Ah, c'est bien vous,
10:55donc, on vous attendait.
10:56Non, je plaisante.
10:57Je plaisante.
10:59On vous écoute Antoine.
11:02Je voulais réagir
11:03à ce que vous disiez
11:03par rapport à la probable
11:05à chance que le cornu
11:09se fasse destituer.
11:11Enfin, je ne sais plus
11:12comment on dit.
11:13Censurer.
11:14Censurer.
11:15Censurer.
11:15Et moi, je pense que
11:16le seul moyen pour lui
11:18qu'il a de ne pas
11:19se faire censurer,
11:20c'est de jouer sur les peurs
11:21des socialistes
11:22et des républicains
11:23en leur grandissant
11:25une possible dissolution
11:26et la probabilité
11:27qu'ils ne récupèrent pas
11:27leur siège.
11:28Aussi.
11:29Ouais.
11:30Moi, je pense que c'est la...
11:31C'est ce qui a déjà été fait
11:32par Macron.
11:32Je suis entièrement
11:36d'accord avec Antoine
11:37parce qu'on reste
11:38dans la popole
11:39comme le disait
11:40très justement
11:40Jean-Michel Fauvergne.
11:42C'est que,
11:43après certaines indécrétions,
11:44Gabriel Attal aurait dit
11:46à Emmanuel Macron
11:46si tu dis sous,
11:47on revient à 30.
11:48Au PS,
11:49ils ont peur de revenir
11:50étrier aussi.
11:51Les LR ont peur
11:52d'être étrier.
11:53Tout le monde a peur
11:54d'être étrier.
11:55Sauf le RN.
11:56Sauf le RN.
11:56Voilà.
11:57Sauf le RN
11:58et LFI
11:59qui maintiendrait
12:00une grande partie
12:00de ces pièves,
12:01à mon avis.
12:02Je ne suis pas d'accord.
12:02À mon avis,
12:03il garderait...
12:04Mais on en a déjà parlé,
12:05c'est ce que je vous disais,
12:06c'est-à-dire,
12:07je pense qu'effectivement,
12:08le PS reviendra
12:09en lambeau
12:10de cette élection,
12:12mais moins en lambeau
12:12que la France Insoumise.
12:14Parce qu'aujourd'hui,
12:14tu es sur un débat frontal
12:15où le premier ennemi
12:16de LFI,
12:17c'est ce que vous avez dit,
12:18ce n'est pas LR,
12:19ce n'est pas le RN,
12:20c'est le PS.
12:21Ils passent plus de temps
12:21à taper sur brun et fort
12:22qu'à s'occuper
12:23de ce qui se passe à côté.
12:24Alors,
12:25pour LFI,
12:26on n'est pas d'accord,
12:27mais ce serait probablement
12:28un raz-de-marée RN.
12:29Et comme personne
12:30n'a envie de perdre son siège,
12:31peut-être qu'ils ne sont sur rampain
12:33juste pour garder
12:34leur gagne-pain.
12:34Philippe,
12:35Billigeur ?
12:35Sûrement.
12:36La dissolution,
12:37c'est une arme.
12:38Le paradoxe,
12:39c'est qu'elle fait peur
12:41et en même temps,
12:42ce serait une solution radicale.
12:44Antoine,
12:44on vous entend,
12:45on vous écoute,
12:46Antoine.
12:47Non, non,
12:47je disais certainement,
12:48je suis d'accord
12:48avec votre analyse.
12:49D'accord,
12:50ok, ok.
12:52En tout cas,
12:52l'échéance la plus importante,
12:54c'est quand ?
12:56Vous qui avez le calendrier,
12:58vous savez.
12:58C'est le 4 novembre.
12:594 novembre,
12:59c'est la première échéance.
13:01Et après,
13:01le Cornus,
13:02s'il survit au 4 novembre,
13:03il va falloir qu'il survit au 10
13:05et qu'il aille jusqu'au 31 décembre.
13:06Il a combien de chances,
13:07ce n'est-ce que vous ?
13:08Il a le Sénat aussi contre lui
13:09sur certains aspects.
13:10Absolument.
13:10C'est la réforme des repères.
13:11Larcher l'a dit.
13:13Et puis,
13:13ce week-end,
13:13il a pris 2-3 revers quand même.
13:15Oui,
13:15quelques-uns,
13:16mais justement,
13:16dû au vote commun,
13:18Rassemblement national LFI,
13:19mais pour le coup...
13:21Et n'oublions pas une chose,
13:23c'est que la menace de dissolution
13:25devient de moins en moins crédible.
13:27Pourquoi ?
13:27Parce qu'il faut entre 20 et 35 jours
13:29après la dissolution.
13:30C'est-à-dire que,
13:31imaginons qu'ils dissolvent
13:32le 4 novembre,
13:33on ne peut pas voter
13:34avant le week-end
13:35du 1er décembre,
13:36le temps d'installer les députés.
13:38Comment est-ce qu'on fait
13:38pour faire un budget
13:39pour le 31 décembre ?
13:41C'est carrément impossible.
13:43Donc...
13:43Loi spéciale.
13:44Comment ?
13:44Loi spéciale.
13:45Oui,
13:45il faut faire la loi spéciale
13:46ou alors que le budget
13:47soit renouvelé automatiquement
13:48comme le prévoit la Constitution.
13:50Ce qui fait des économies
13:52pour la France.
13:53Ce n'est pas faux non plus.
13:54Donc,
13:54on est dans une situation
13:55inextricable.
13:56Je pense que tu fais ça,
13:57tu te mets à dos
13:57tous les commerçants
13:58à l'approche de Noël.
13:59Ah bah ça,
13:59on est bien d'accord.
14:01Il y a un moment donné,
14:02il va falloir choisir.
14:03Allô,
14:03tout de suite,
14:04on n'y croit pas.
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