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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-10-14##
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00:00Dès cet automne que nous suspendions la réforme de 2023 sur les retraites jusqu'à l'élection présidentielle,
00:06aucun relèvement de l'âge n'interviendra à partir de maintenant jusqu'à janvier 2028,
00:13comme l'avait précisément demandé la CFDT.
00:16En complément, la durée d'assurance sera elle aussi suspendue et restera à 170 trimestres jusqu'à janvier 2028.
00:25Mais je le dis ici très directement, suspendre pour suspendre n'a aucun sens.
00:34Et je me tourne vers Françoise Degoy, bien entendu, puisqu'on attendait ce discours de Boris Vallaud du PS,
00:45pour savoir si on censurait ou pas, et finalement ça passe.
00:48Ça passe pour les socialistes, mais c'est tout à fait normal.
00:50Alors moi je vois bien un peu la déprime, je vois bien la déprime de Marine Le Pen et notamment de Jean-Luc Mélenchon.
00:56Ça a été des discours qui sont presque un peu à côté de la plaque.
00:59Et même, j'ai envie de dire, pour les Verts, vous comprenez bien que la réforme des retraites,
01:03c'est quelque chose qui a été combattu par 80% des Français.
01:06Et dans ces 80%, vous avez aussi des électeurs du Rassemblement National.
01:10À partir du moment où Sébastien Lecornu, mais c'est surtout Emmanuel Macron,
01:14qui lâche sur sa réforme emblématique, en fait, pour ne pas précipiter une crise politique,
01:20je pense qu'ils sont complètement à côté de la plaque.
01:23C'est-à-dire que Marine Le Pen veut absolument une dissolution.
01:26Et à l'évidence, on va voir jusqu'où ça va aller jeudi, puisqu'elles seront débattues,
01:30à l'évidence, cette dissolution n'aura pas lieu.
01:32Et on part sur le débat parlementaire.
01:35Alors j'entends ce que dit Philippe David, on aura l'occasion d'en débattre.
01:39Je n'ai pas du tout le même point de vue que lui sur la suspension de la réforme des retraites.
01:43Mais en réalité, je trouve qu'il y a une forme de responsabilité,
01:48de responsabilisation collective pour éviter d'aller au chaos.
01:51Et ça, c'est plutôt pas mal.
01:52Si vous permettez, on va écouter Boris Vallaud, justement, sur cette phrase fatidique importante.
01:58Si nous sommes tous attachés à la République,
02:00il nous faut faire ce pari de donner un budget, un budget juste au pays.
02:04Un budget qui protège les plus fragiles et fait contribuer les plus fortunés.
02:07Un budget qui donne aux services publics les moyens de leur mission
02:10et qui prépare l'avenir et d'abord la transition écologique.
02:13Dans les débats parlementaires, nous verrons bien qu'ils se rangent du côté du peuple,
02:17qui en défend la cause et qui protègent les milliardaires
02:20parce qu'ils financent leurs médias.
02:22Nous nous battrons, je vous le dis, de toutes nos forces,
02:25mais je le dis aussi de toutes nos armes.
02:27Nous ne croyons qu'à la stabilité dans la justice
02:29qui fait reculer la misère et avec elle la colère.
02:32Et avec elle, la colère, François de Rugy ?
02:36Moi, je pense que pour sortir d'une crise politique, il faut toujours un compromis.
02:41Alors, en France, on n'a pas la culture du compromis
02:43parce qu'on voit bien que chacun appelle l'autre à faire un compromis,
02:46mais sur sa position.
02:47On a entendu, y compris l'ancienne majorité macroniste,
02:52dire qu'il faut faire des compromis, dire au Parti Socialiste,
02:54maintenant, il faut faire des compromis.
02:56Ah, mais pas sur la retraite.
02:57Et puis, on avait même, quand même, LR,
02:59les députés LR, qui n'ont pas voté la réforme des retraites
03:02il n'y a même pas deux ans,
03:04qui l'ont même bloqué, à un moment donné.
03:06Ils ont même, pour certains, censuré le gouvernement Borne à l'époque.
03:09Ah, mais non, il ne faut pas y toucher.
03:10Ils n'ont pas touché à la réforme des retraites.
03:12On savait que c'était un des nœuds du problème
03:14puisque, en effet, la gauche en avait fait un sujet majeur.
03:18Mais le RN en avait aussi fait un sujet majeur il y a quelques années.
03:21Par ailleurs, les Français en faisaient un sujet majeur
03:24depuis qu'elle a été adoptée, cette réforme.
03:26Moi, j'étais pour cette réforme.
03:27Je n'étais plus député.
03:28Mais si j'avais été député, je l'aurais voté.
03:30Parce que je pense qu'il faut travailler plus longtemps.
03:32Je pense que le système de retraite n'est pas équilibré tel qu'il est.
03:34Il faudra d'ailleurs ajouter de la capitalisation.
03:36Donc, on n'est pas au bout des réformes sur les retraites.
03:39Mais là, on voit bien que, pour sortir de cette crise politique,
03:42il fallait un compromis, que c'était autour de ce sujet-là.
03:44Moi, je trouve que c'est bien aussi que le Premier ministre parle clairement.
03:47Parce qu'on voit bien que, sur ces sujets-là,
03:49comme sur d'autres, souvent, on finasse.
03:51On dit, ah oui, mais alors moi, je vais prendre une voie de traverse.
03:56Les gens attendaient.
03:57Et il les a prononcés clairement, sans ambiguïté,
03:59en donnant les termes de ce qui est, évidemment,
04:02un accord politique pour éviter la censure.
04:04Alors, moi, ce que je trouve hallucinant,
04:05c'était il y a un peu plus de deux ans.
04:07C'était il y a deux ans et demi, la réforme d'Eretraîne.
04:08C'était au printemps, hiver-printemps 2023, François.
04:12Non, je trouve extraordinaire, quand même,
04:13qu'à l'époque, à commencer par Elisabeth Borne,
04:16tout le monde disait, on l'avait passé à la vitesse Formule 1.
04:21J'aime mieux qu'il y ait...
04:21Et au 49.3, surtout.
04:23Et au 47.3.
04:24Ça durait très longtemps à l'Assemblée Nationale.
04:25C'est justement parce qu'il s'en lisait,
04:26et qu'à un moment donné, il a fallu faire le 43.
04:27Ça s'est passé entre février et Conseil constitutionnel,
04:30le 14 avril, loi promulguée au journal officiel,
04:33le jour même de l'annonce.
04:36Par Emmanuel Macron.
04:36Par Emmanuel Macron, on est bien d'accord.
04:37Non, on l'a fait en express.
04:39Et on nous disait à l'époque,
04:40ceux qui sont contre la réforme des retraites
04:42sont des gens qui saccagent les finances publiques,
04:44sont des irresponsables.
04:46Alors, je me souviens d'un homme.
04:49Emmanuel Macron, c'est pas lui qui vilipendait
04:51les cyniques, il y a quelque temps.
04:52Ben là, je crois qu'on est au summum du cynisme.
04:55Et on est au summum du cynisme
04:57parce qu'à un tel niveau de renoncement,
04:59alors je sais, c'était un de mes coups de gueule
05:01la semaine dernière,
05:02Henri IV disait, Paris vaut bien une messe,
05:04ne pas se faire censurer,
05:06vaut peut-être quelques milliards de dettes de plus.
05:07Moi, je m'inscris complètement en faux
05:10avec ce que vous dites.
05:10Ça ne m'étonne pas.
05:11Mais je m'inscris en faux
05:12parce que c'est aussi la capacité à changer
05:14et à comprendre le changement de la situation politique.
05:17Et il me semble, moi, que cette suspension, d'ailleurs,
05:19elle est chiffrée.
05:20Vous vous rendez compte quand même
05:20que ça va changer la vie tout de suite, là.
05:23Parce qu'il n'y a pas que la suspension
05:25sur la borne de l'âge.
05:27Il y a la suspension sur la durée de cotisation.
05:30Et c'est ça, le truc en plus,
05:31qui fait qu'il embarque,
05:33comment dirais-je, Sébastien Lecornu,
05:35il embarque le Parti Socialiste.
05:37Ça concerne 3 millions et demi de personnes.
05:40Ça va toucher directement,
05:41à partir de janvier,
05:423 millions et demi de personnes.
05:43Et par ailleurs,
05:44personne n'est fou et dingue.
05:45Et tout le monde sait qu'il va falloir
05:47trouver d'autres moyens de financement.
05:50Donc, il y a également une discussion
05:52avec les partenaires sociaux.
05:54Ça n'est pas que je suspends pour faire plaisir.
05:56C'est très argumenté et très charpenté.
05:58Je vous trouve un peu cavalier
06:00et un peu trop brut de décoffrage
06:03d'expliquer d'un revers de main,
06:05c'est du renoncement.
06:06Moi, je pense que c'est...
06:06Mais oui, c'est du renoncement.
06:07Non, je pense que c'est vraiment
06:08la condition politique qui a changé
06:10et qui exige que chacun fasse un pas.
06:13Et moi, vraiment, ce soir,
06:14ce n'est pas mon genre.
06:15Mais la vérité, c'est que le type
06:17qui a fait le pas,
06:18qui était le plus dur à faire pour lui,
06:20lui, personnellement, il s'en fout
06:21parce qu'il appuie sur le bouton dissolution.
06:23Il restera, de toute façon,
06:24jusqu'au bout à l'Élysée.
06:26C'est Emmanuel Macron.
06:27C'est-à-dire qu'il y a un moment donné
06:28entre le sommet de Charmes-Cher hier
06:30et le moment du Conseil des ministres.
06:33Il y a une discussion
06:34entre lui et Sébastien Lecornu.
06:36Emmanuel Macron lâche la réforme des retraites.
06:39Il ne la lâche pas parce qu'il est cynique.
06:41Il la lâche parce que,
06:42s'il y a une dissolution,
06:43ni vous ni moi ne savons dans quoi on part.
06:45Ah bah si, il est cynique.
06:46Ah bah non.
06:47Vous restez avec nous,
06:49les amis 0826 300 300.
06:52Vous voulez débattre avec nos vraies voix du jour.
06:54François Drugic est avec nous.
06:55Françoise Degoy et Philippe David.
06:57Vous êtes les bienvenus.
06:58On est ensemble, comme d'habitude.
06:59Jusqu'à 20h.
07:00Soyez les bienvenus.
07:01Sud Radio.
07:02Parlons vrai.
07:02Parlons vrai.
07:03Sud Radio.
07:03Parlons vrai.
07:04Sud Radio.
07:05Parlons vrai.
07:05Les vraies voix Sud Radio.
07:0718h-20h.
07:08Cécile Dominibus.
07:10Philippe David.
07:11Soyez les bienvenus sur Sud Radio
07:13et merci d'être avec nous dans les vraies voix
07:15tous les jours de 17h à 20h.
07:18Et si c'est votre rendez-vous,
07:20eh bien on vous en remercie sincèrement
07:22avec Philippe David.
07:24Et autour de cette table,
07:25bien entendu,
07:26Françoise Degoy,
07:27editorialiste Sud Radio,
07:28François Drugic,
07:29ancien président de l'Assemblée nationale
07:31et ancien ministre de l'écologie,
07:33devenu consultant d'ailleurs aujourd'hui,
07:35mon cher François.
07:36Entrepreneur.
07:37Au côté des entrepreneurs.
07:38Ah, c'est bien, c'est bien, c'est bien.
07:39Vous vous rendez compte que vous avez laissé
07:40un président de l'Assemblée nationale
07:42poireauté à la porte ?
07:43Non.
07:43Parce que j'ai sur notre boucle
07:45les appels au secours de François de Rugy.
07:47Je suis là, personne ne m'ouvre.
07:47Je suis tellement désolée.
07:49Au secours, personne ne m'ouvre.
07:50Vous avez une façon d'accumérer les invités ici.
07:52Vous n'avez plus de cocarde ?
07:54C'est normal d'ailleurs.
07:59C'était un ancien ministre
08:00qui avait gagné le prix de l'humour politique
08:01en disant ne plus être ministre
08:02et s'asseoir à l'arrière de la voiture
08:03et comprendre qu'elle ne démarre pas.
08:06C'était François Goulard.
08:07C'était François Goulard, oui.
08:08C'est tellement drôle.
08:09Il n'y a qu'Alexandre Benalla
08:10pour garder ses passeports.
08:12Il n'y a que lui en fait.
08:15Avec vous,
08:16on revient justement sur cette réforme
08:19des retraites qu'a proposée
08:21le Premier ministre.
08:23Et on va écouter encore un son
08:25avec Boris Vallaud.
08:26Les Français, attendez de votre déclaration
08:28et nous, avec eux,
08:29un signe que vous les entendiez.
08:31La suspension de la réforme des retraites,
08:34la voici, enfin.
08:36C'est une victoire, assurément,
08:38pour les centaines de milliers de Français
08:40qui en bénéficieront chaque année.
08:42C'est la reconnaissance du combat
08:44mené par les organisations syndicales
08:46que je veux remercier ici.
08:48C'est une fissure dans le dogme macroniste.
08:50Nous prenons cette situation
08:51pour une victoire,
08:52autant que pour un premier pas
08:54qui permet d'envisager les suivants,
08:56le blocage et l'abrogation.
08:59Est-ce que ça va dans le bon sens,
09:00Françoise Degoy ?
09:01C'est-à-dire que là,
09:02on sent quand même,
09:03on parlait de compromis
09:04et d'ouverture,
09:05de rupture.
09:06On est dans tout ça ?
09:08Je pense que,
09:09et d'ailleurs,
09:09ce n'est pas un hasard,
09:10je vais faire une petite incise
09:11et vous inviter à aller voir
09:12un très grand film qui est sorti
09:13qui parle d'Henrico Berlinguer,
09:15qui est véritablement
09:16le grand leader communiste italien,
09:18qui a fait le compromis historique.
09:19Et je pense que ce film
09:22que j'ai vu l'autre soir
09:23me dit que nous sommes en train
09:24de changer d'époque
09:27et nous sommes en train
09:28de rentrer dans l'obligation
09:30des coopérations et des compromis.
09:32C'est pour ça que tout à l'heure,
09:33je parlerai de Jean-Luc Mélenchon,
09:34mais je parlais de...
09:35Peut-être bientôt des coalitions.
09:36Des coalitions.
09:37Alors, je ne parle pas
09:37de gouvernement de cohabitation,
09:39mais je pense que,
09:40si vous voulez,
09:41les compromis doivent absolument
09:43être au milieu de la table.
09:45Et ce qui est,
09:46à mon avis,
09:47j'espère qu'on ira jusqu'au bout
09:48et que le gouvernement
09:49ne sera pas censuré
09:50parce que c'est le Parlement
09:51qui va reprendre la main.
09:52Et ça, François de Rugy
09:53sait à quel point c'est important.
09:55Il a présidé l'Assemblée nationale.
09:57D'une certaine manière,
09:58les choses reviennent au Parlement
09:59et d'une certaine manière,
10:00si je pousse,
10:01et ça fera plaisir à Philippe David,
10:03je pense que peut-être
10:03qu'on est en train de changer
10:04quasiment de République.
10:05En réalité,
10:06on est dans ce moment,
10:07on est en train de passer,
10:09de passer d'une présidentialisation...
10:10À la sixième de Mélenchon ?
10:11Pas simplement celle de Mélenchon.
10:14À la sixième, simplement,
10:15où c'est le Parlement
10:16qui reprend ses droits.
10:17C'est ce que je vois, moi.
10:18François de Rugy,
10:19est-ce que, finalement,
10:21on est dans une union
10:22un peu nationale ?
10:25Il ne faut pas s'emballer non plus.
10:26Parce qu'on a bien vu
10:27que tout ça a accouché
10:29dans la douleur.
10:30Non, moi,
10:31pour rebondir
10:32et prolonger
10:32ce qu'a dit Françoise de Goy,
10:34ce qui m'a frappé
10:35dans l'intervention
10:36du Premier ministre,
10:37Sébastien Lecornu,
10:38je n'ai pas tout entendu,
10:39je n'ai pas tout regardé
10:39parce que j'étais au travail,
10:40mais j'ai entendu
10:41quelques extraits
10:42avant de venir
10:42et il a eu une phrase
10:44qu'il a répétée plusieurs fois.
10:45Il a dit
10:46le gouvernement proposera,
10:48nous débattrons,
10:48c'est-à-dire entre le gouvernement
10:50et les parlementaires
10:51et le Parlement décidera,
10:53le Parlement votera.
10:54Il a dit aux députés
10:54vous voterez.
10:56Voilà, c'était sa phrase répétée
10:58et je trouve que c'est sain.
11:00Depuis les législatives
11:01anticipées
11:02et la dissolution de 2024,
11:04on devrait fonctionner comme ça.
11:06Le gouvernement devrait,
11:07en effet,
11:08comme l'a fait Sébastien Lecornu,
11:09faire un peu profil bas,
11:11dire voilà,
11:11on fait des propositions
11:12parce que c'est quand même
11:13le gouvernement
11:13qui a la capacité,
11:14y compris à rédiger
11:15des textes de loi,
11:17des amendements
11:17qui vont être précis,
11:18qui vont être sérieux
11:19pour traiter les problèmes
11:20comme celui des retraites.
11:21Mais il a aussi parlé
11:22de l'immigration,
11:23il a aussi parlé
11:23de la sécurité.
11:24Il y a plein de sujets.
11:25La Terre ne s'arrête pas
11:26de tourner parce qu'on a
11:27une crise politique
11:28et qu'on n'a plus
11:28de gouvernement
11:29depuis un mois.
11:30Donc sur tout ça,
11:30le gouvernement proposera.
11:32Le gouvernement aussi
11:32chiffrera et je crois
11:34que c'est très important
11:35dans un débat budgétaire
11:37que le gouvernement
11:37puisse dire régulièrement
11:38attendez,
11:39telle mesure,
11:40ça coûte temps,
11:41telle mesure,
11:41si on fait des prélèvements
11:43supplémentaires,
11:44ça va être un prélèvement
11:45de temps sur les entreprises
11:46ou sur les ménages
11:47et que tout ça
11:48soit bien éclairé
11:49pour qu'ensuite,
11:50le Parlement vote.
11:51Et que d'ailleurs,
11:52le Parlement vote.
11:53On est obligé
11:54de rappeler
11:54et moi,
11:55quand j'étais président
11:56de l'Assemblée nationale,
11:56je ne cessais de le rappeler,
11:58le Parlement est là
11:59pour débattre
11:59et décider.
12:01C'est-à-dire qu'il faut voter.
12:02Là, on était parti
12:03pour ne pas voter
12:04sur le budget.
12:05Si on avait eu
12:06la crise qui se poursuivait,
12:07on sait très bien
12:08qu'on explosait
12:09les délais
12:10de la procédure budgétaire
12:11et ça partait
12:11en loi spéciale.
12:12Si on avait une dissolution,
12:13on ne sait jamais,
12:14ça peut encore arriver,
12:15qui avait lieu maintenant,
12:17mais vous vous rendez compte,
12:17c'est-à-dire qu'on n'avait
12:18aucun débat budgétaire.
12:19On avait un débat politique
12:21pour élire des députés
12:22et on avait squeezé
12:23le débat budgétaire
12:23et on s'en remettait
12:24à une loi spéciale.
12:26Ce n'est quand même pas sérieux.
12:27Le Parlement est là
12:28pour voter le budget.
12:29Allez, 0826 300 300
12:31et c'est Michel
12:32qui nous appelle de Dax.
12:33Bonsoir Michel,
12:34merci d'être avec nous.
12:35Bonsoir.
12:36Bonsoir,
12:37merci de vous m'accueillir.
12:38Bienvenue sur Sud Radio.
12:39On vous écoute Michel.
12:41Au moins,
12:42les vrais voix,
12:42je vous adore.
12:43Merci.
12:44On va s'arrêter là Michel.
12:46Vous pouvez le répéter ?
12:52Ouais, répétez,
12:53répète Michel
12:54avant que ça devienne désagréable.
12:55Non mais Michel,
12:57répétez-le
12:57en criant mon nom,
12:59s'il vous plaît.
13:01Allez-y Michel,
13:01on vous écoute.
13:03Alors je vais faire court
13:03parce que bon,
13:04il y a aurait peut-être
13:05tellement à dire.
13:05Moi je suis un petit peu déçu
13:06par M. Lecornu
13:08parce que je voudrais préférer
13:09qu'il laisse la réforme
13:11des retraites de côté
13:12et qu'il parle surtout
13:13comment il va s'y prendre
13:14pour augmenter
13:15le pouvoir d'achat,
13:17pour augmenter les salaires,
13:18pour faire en sorte
13:19que le net se rapproche
13:20du brut
13:20et pour la justice sociale
13:23et la justice financière.
13:25Voilà.
13:26La retraite,
13:26oui,
13:27il faudra en parler
13:28mais j'aurais préféré
13:29qu'il...
13:30On en fait tout un pataquait
13:32des retraites
13:33mais je...
13:34Voilà.
13:35Je suis un petit peu déçu
13:35par rapport à ça.
13:37Alors...
13:38Moi ce que dit Michel,
13:40le problème c'est que
13:41le pouvoir d'achat
13:42c'est pas le gouvernement
13:43qu'il décrète
13:44parce qu'à part le salaire
13:45des fonctionnaires
13:46qu'on ne peut pas augmenter
13:46c'est très compliqué.
13:48Sauf à augmenter le bruit.
13:49Sauf à baisser les impôts aussi.
13:51Oui,
13:51les impôts de production.
13:52Pour l'état de nos finances publiques
13:53moi je veux bien
13:54mais dans ces cas-là
13:55il faut faire du afuera
13:56à la toque
13:57dans nombre d'administrations.
13:58Oui mais ça va...
13:59Déjà au moins
13:59n'augmentons pas les impôts.
14:01Oui.
14:01Déjà n'augmentons pas les impôts
14:02parce que ça,
14:02ça baisse le pouvoir d'achat.
14:04Mais ça je peux vous dire
14:04qu'ils vont encore augmenter.
14:05Mais moi ce qui me choque le plus
14:07dans l'affaire des retraites.
14:08Rappelez-vous ce que disaient
14:09Edouard Philippe
14:09et les gens d'Horizon
14:10il y a quelques jours.
14:11Mais maintenant
14:12c'est une éternité
14:13quelques jours en politique.
14:14La réforme des retraites
14:15on n'y touche pas.
14:16Et qu'est-ce qu'ils vont faire ?
14:17Eh bien écoutez
14:18on y touche.
14:19Donc avec des politiques
14:20qui ont une telle colonne vertébrale
14:22qui est aussi rigide
14:23qu'une frite de piscine
14:24permettez-moi de vous dire
14:26qu'on comprend pourquoi
14:26les gens ne vont plus voter.
14:28Je voudrais rajouter moi
14:29une chose
14:31pour dire que
14:32à Michel
14:34je pense que
14:35la discussion budgétaire
14:36si évidemment
14:36le cornu n'est pas censuré jeudi
14:38la discussion budgétaire
14:40va commencer
14:40et il l'a même dit
14:41dans son discours
14:42je ne fais pas un inventaire
14:42à l'après-verre justement.
14:43Il y aura peut-être ça.
14:45Merci en tout cas à Michel
14:46de nous avoir appelé.
14:48On vous embrasse bien fort
14:49et bon retour à Dax
14:51même si vous n'en êtes pas parti.
14:52Bon retour quand même.
14:54Allez, tout de suite on y croit.
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