Drapeau palestinien sur les mairies : est-ce scandaleux ?

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Transcript

00:00Je pense que c'est consternant et qu'il y a une course à ces électeurs,

00:04ou en tout cas à ce que la gauche ou les gauches pensent être les priorités des électeurs.

00:09C'est une prime qui est donnée aux terroristes.

00:11Moi je préfère celle des mairies qui en ce moment pavoise,

00:14c'est le cas de la mairie de Rouen par exemple depuis plusieurs mois,

00:17aux couleurs du drapeau israélien et du drapeau palestinien.

00:20Il va reconnaître un état qui ne peut plus exister aujourd'hui dans l'état où est la Gaza et la Cisjordanie.

00:25Donc en fait il y a quelque chose, je vais vous dire, presque de cynique dans la reconnaissance de l'état palestinien aujourd'hui.

00:31Donc ce que je voudrais c'est qu'il y ait des mesures, des sanctions très fermes vis-à-vis d'Israël.

00:40Alors la première question qui se pose, il y a deux questions dans cette information.

00:44D'une part la reconnaissance de l'état palestinien le 22 septembre, Philippe Bilger,

00:48et autre fait important, c'est Olivier Faure qui propose, en tout cas qui incite les mairies

00:54à ajouter au drapeau français le drapeau palestinien sur les frontons, le fronton des mairies.

01:01Qu'en pensez-vous ?

01:01Alors sur le premier point, mes chers amis, je trouve que sur le principe,

01:07le président de la République a totalement raison.

01:10Je ne suis pas sûr, et là je répète ce que certains spécialistes ont dit,

01:15que c'était véritablement le bon moment pour le faire, alors qu'il y a encore des otages.

01:21Sur le second point, je trouve ça non pas scandaleux, mais totalement déplacé.

01:27Je peux comprendre, et on le démontre parfois sur ce plateau,

01:31qu'on puisse discuter du conflit israélo-palestinien en n'étant pas péremptoire ni sommaire,

01:38en comprenant, il y a eu la barbarie du 7 octobre,

01:41il y a eu des actions d'Israël qui maintenant peut-être commencent à durer,

01:47mais inscrire dans la réalité un choix politique aussi partisan, ça me choque.

01:54Alors la question qui se pose à mon avis, c'est pourquoi ce timing ?

01:58Pourquoi ce timing ?

02:00Déjà, je pense que déclarer, comme le fait Emmanuel Macron,

02:03l'État palestinien le jour du nouvel an juif,

02:05ce n'est peut-être pas le meilleur moment pour le faire.

02:08Un peu provoque, on peut dire, sachant qu'il y a quand même des otages détenus à Gaza

02:15dans des conditions abominables, et malheureusement, on a l'impression,

02:20c'est comme pour Emmanuel Macron, ça lui est tombé dessus comme, je ne sais pas,

02:24une lumière céleste, et après ça, tiens, je vais reconnaître l'État palestinien.

02:28C'est quand même de l'amateurisme le plus total en ce qui concerne Emmanuel Macron,

02:32et je vais citer Michel Rocard, du tapinage électoral le plus cynique,

02:38pour parler d'Olivier Faure.

02:40Samuel Bouton.

02:41Comment dire ?

02:42Rocard qui était un des prédécesseurs de Faure.

02:45Vous savez comment on l'appelait dans les équipes de Mitterrand ?

02:48Rocard ?

02:48Oui, flipper, parce qu'on s'apprêtait à le faire plonger comme le dauphin.

02:52Je ne la connaissais pas, celle-là.

02:54C'est une histoire.

02:55Maintenant, pour revenir sur la question, je pense que Philippe a très bien résumé

02:58la question de la reconnaissance d'un État palestinien,

03:01c'est-à-dire qu'à un moment, ça ne doit plus être une question,

03:04on le traite et on passe à être chose.

03:05Sur la question des drapeaux,

03:07M. Faure, ma foi, comment vous dire que depuis quelques années,

03:10à la tête du PS, vous avez été en dessous de tout ?

03:12Je ne peux pas imaginer une seule seconde...

03:13Alors, les trois questions que vous avez posées,

03:15les trois réponses qui sont proposées, me vont.

03:17C'est-à-dire que l'un dans l'autre, c'est la ligne directrice que l'on choisit.

03:21Soit on décide d'afficher pléthore de drapeaux sur les mairies,

03:23et ça concerne le Rwanda, ça concerne l'Ukraine,

03:25ça concerne la Palestine et bien d'autres choses.

03:27Soit, si on veut rentrer dans cette logique de soutenir un État palestinien,

03:30on prend le problème dans sa globalité.

03:32Et je ne peux pas imaginer qu'un drapeau palestinien

03:35puisse être affiché sans un drapeau israélien à côté.

03:39Si vous êtes dans une logique de paix,

03:40et qu'à un moment, vous voulez une résolution de ce conflit...

03:43Il y a deux États.

03:45Alors après, il y a un autre débat qui existe.

03:47Un État binational, c'est aussi une question qui est posée.

03:49Pourquoi pas ? Ce n'est pas le sujet.

03:51Mais tout ça pour dire aujourd'hui,

03:52à ceux qui véhiculent un message de paix et qui veulent stopper ce conflit,

03:55vous ne pouvez pas afficher un drapeau sans en afficher un autre.

03:58Et après, pour rebondir sur ce que disait Philippe David,

04:00à un moment, on a d'autres priorités.

04:02Est-ce que les mairies ont nécessairement besoin

04:04d'être revêtues de drapeau pour commémorer quelque chose ?

04:08Restons dans une neutralité.

04:09On a un devoir de neutralité en tant qu'institution et institutionnelle.

04:12Et à un moment, il faut le conserver.

04:13Déjà, c'était compliqué avec le drapeau européen, Philippe, vous vous souvenez ?

04:16Bien sûr. Mais précisément, Philippe, vous indiquiez, il y a d'autres priorités.

04:22Mais je me demande si ce n'est pas en pleine conscience de priorité capitale

04:26qu'Olivier Faure nous détourne de celle-ci en nous parlant d'un drapeau palestinien.

04:32C'est tout de même d'une démagogie crasse.

04:36Est-ce qu'on divise quand on fait ça, encore plus ?

04:39Est-ce qu'on divise ?

04:40Alors, ça dépend. Est-ce qu'on divise ?

04:43Je peux aller plus loin dans votre question.

04:45Est-ce qu'on divise l'électorat du nouveau Front Populaire ?

04:48C'est la question subliminale que vous posez.

04:51Non, c'était un très humour.

04:53Est-ce qu'on veut essayer de diviser une partie de l'électorat de Mélenchon

04:56pour le récupérer dans l'électorat PS ?

04:58C'est là où je voulais en venir.

04:59Mais, oui, mais surtout, ce n'est pas le moment.

05:04Et je le dis, je le répète, celui qui a quand même mis le feu aux poudres,

05:09il a un nom, il s'appelle Emmanuel Macron.

05:11Parce que décrété comme ça, alors qu'il n'a même pas consulté la représentation nationale.

05:16Alors, je veux bien qu'en France, on ait une constitution un peu monarchique

05:19où le Président fait un peu ce qu'il veut, comme il veut, quand il veut.

05:22Mais il n'a consulté personne et comme ça, il dit, moi je vais reconnaître un État palestinien.

05:26Ça n'aurait pas été bien de consulter les députés, les sénateurs ?

05:28Vous êtes dans l'histoire peut-être ?

05:29Non, il est...

05:30Il veut montrer qu'il existe encore.

05:33Oui, c'est ça.

05:33Il est surtout dans le rôle du Président à qui est réservé les questions internationales.

05:36Et il s'en empare parce qu'aujourd'hui, il lui reste ça,

05:39parce qu'il faut vraiment...

05:40C'est sûr qu'il y a un intérieur, il n'y a plus grand-chose.

05:41Voilà, des affaires de l'intérieur et qu'il laisse son nouveau Premier ministre vrai.

05:45Mais après, sur la question d'une reconnaissance d'un État palestinien,

05:48il ne fait qu'embrayer le pas à d'autres chefs d'État qui ont déjà pris cette voie.

05:52reconnaître un État palestinien.

05:55Très bien, maintenant, la question centrale aujourd'hui,

05:56c'est comment est-ce qu'on met fin à ce conflit ?

05:58On va en parler dans quelques instants.

06:00Vous ne bougez pas.

06:000826 300 300, vous voulez réagir à ce débat ?

06:04Vous êtes les bienvenus.

06:05Et puis, dans un instant, on reviendra aussi sur cette plateforme

06:07de covoiturage spécialité pour acheter des cigarettes

06:10dans les pays frontaliers, ce qui fait bondir les buralistes.

06:12On va en parler.

06:13A tout de suite.

06:14Sud Radio.

06:15Sud Radio.

06:16Parlons vrai.

06:17Sud Radio.

06:18Parlons vrai.

06:18Les Vraies Voix Sud Radio.

06:2018h20, Cécile Dominibus, Philippe David.

06:24Et avec Philippe David, effectivement.

06:26Et Philippe Bilger qui est avec nous, Samuel Bauton,

06:28expert en communication chez Step Conseil.

06:30Et vous 0826 300 300, revenez sur cette information.

06:33Emmanuel Macron qui devrait le 22 septembre prochain reconnaître l'État palestinien

06:38au nom de la France.

06:39Et Olivier Faure a proposé, en tout cas, à inciter les mairies

06:42à arborer le drapeau palestinien sur leur fronton.

06:45Samuel est avec nous.

06:46Un autre Samuel qui nous appelle de Paris au 0826 300 300.

06:50Bonsoir Samuel.

06:51Merci d'être avec nous en direct sur Sud Radio.

06:54Votre avis sur cette question sur le drapeau palestinien sur les mairies ?

06:59Est-ce que c'est normal, scandaleux, électoraliste ?

07:01Quel est votre avis ?

07:02Alors déjà, bonsoir à tous.

07:05Alors oui, moi je pense que cette idée qu'a donnée Olivier Faure

07:10concernant la mise en place d'un drapeau palestinien

07:12dans l'évolution des mairies, ce n'est qu'un visé électoraliste.

07:15On ne va pas se voler la face.

07:18On voit bien que les élections approchent,

07:20que l'EPS sont dans un demandement défavorable avec LFI.

07:25Et donc automatiquement, elles sont obligées de récupérer

07:26une partie de cet électorat pour pouvoir renforcer leur position.

07:32Et on ne va pas se mentir aujourd'hui,

07:33quelles sont les mairies jusqu'à présent

07:35qui ont mis un drapeau palestinien dans leur fondon ?

07:37Ce n'est que des mairies de gauche, des mairies communistes,

07:40des mairies qui sont affiliées à la France insoumise.

07:43Donc on voit bien que c'est vraiment d'un point de vue électoraliste

07:46et vraiment plus que par bonté d'esprit

07:47que de mettre un drapeau palestinien.

07:49Ça va changer quoi, grosso modo, à part justement peut-être

07:53faire déplacer la problématique aujourd'hui

07:57que les Français rencontrent dans leur ville,

07:59c'est-à-dire l'insécurité ou les problèmes de voirie ?

08:01En fait, c'est déplacer ça d'un point de vue international,

08:03ça n'a aucun intérêt.

08:04Est-ce qu'il faut...

08:06Pardon, allez-y Philippe.

08:06Mais est-ce que vous croyez, désolé, c'est machiavélique,

08:09que ça peut porter électoralement ?

08:11Parce que si vous prenez une mesure électoraliste,

08:1417% des auditeurs de Sud Radio disent que c'est une mesure électoraliste.

08:17Est-ce que pour vous, elle peut porter électoralement ?

08:20Évidemment, et je vais vous dire même plus,

08:23aujourd'hui on parle des drapeaux palestiniens,

08:26même si on peut le décaler.

08:29Ah, on vous perd, Samuel, on vous perd.

08:32Je ne crois pas que ça peut porter électoralement

08:35parce que les gens vont voir à quel point l'attitude d'Olivier Faure

08:40est d'un suivisme total.

08:43On sait que l'effet est dans ce registre totalement injuste

08:47et je crois, et ça ne me fait pas bouger mon humeur,

08:54qu'en réalité ça va être contre-productif.

08:57On a récupéré Samuel.

08:59Oui, donc je disais rapidement qu'on voit bien

09:02qu'il y a même certaines mairies de droite

09:04qui eux mettent un drapeau israélien

09:05et des mairies de gauche mettent un drapeau palestinien.

09:08Donc il y a vraiment cette idée de se dire...

09:10Nice par exemple qui met un drapeau...

09:11Christian Estrosi, oui.

09:13... s'amender la mairie du 16e.

09:15Donc on voit bien qu'il y a un vrai impact.

09:18On peut le voir, sinon ils l'auraient cassé.

09:20Il y a vraiment une différence aujourd'hui

09:23entre mettre un drapeau palestinien et israélien

09:25en fonction de son électorat.

09:26Et ça se voit aujourd'hui dans les mairies qu'ils mettent.

09:28Samuel, bougez pas.

09:29Samuel Botton, est-ce qu'on a un devoir de neutralité quand même ?

09:33Une mairie ?

09:34Totalement.

09:35Il faut ?

09:36Il faut, ne serait-ce que pour préserver les citoyens

09:38parce que c'est aussi des questions

09:40qui peuvent créer énormément de cassures

09:42d'un point de vue social, humain,

09:45entre les différents citoyens.

09:46Et le rôle d'une institution, c'est de préserver ses citoyens.

09:49Ah oui.

09:50Aujourd'hui, juste pour rebondir à ce que disait Philippe,

09:52il a entièrement raison.

09:53C'est-à-dire penser que ça puisse avoir un résultat

09:55d'un point de vue électoral,

09:57c'est d'une bêtise sans nom.

09:58Pourquoi ?

09:59Aujourd'hui, le militant LFI,

10:01il est convaincu dans son raisonnement,

10:02il est convaincu dans son vote.

10:04LFI n'a jamais été aussi dur avec un autre parti

10:06qu'avec l'EPS.

10:08Penser qu'un électeur de la France insoumise

10:10est capable de franchir le Rubicon

10:12pour aller voter avec Olivier Faure,

10:14qui a une alliance qui va de Hollande

10:15à plus ou moins Ruffin,

10:17c'est une bêtise.

10:18Et surtout, aujourd'hui,

10:20j'ai tendance à penser qu'après trois ans de conflit,

10:22la question du conflit israélo-palestinien

10:24est devenue anxiogène pour la population

10:26et ne porte plus autant ses fruits qu'avant.

10:29Elle conserve une base, très dure.

10:31Mais ça ne va pas au-delà.

10:31Et on est face à une minorité

10:33qui prend énormément d'importance.

10:34Surtout, il y a quand même une question

10:35qui se pose à mon avis.

10:36Quand on parle d'un drapeau,

10:38ça s'appelle un État.

10:39Quand on parle d'un État,

10:41il y a des frontières.

10:42Quand on parle de frontières,

10:44il y a un gouvernement.

10:45Alors déjà, quelles frontières ?

10:47Le drapeau palestinien,

10:48ça concerne Gaza ?

10:49Ça concerne la Cisjordanie ?

10:50Ça concerne les deux ?

10:51J'aimerais savoir quel drapeau

10:52entend Olivier Faure ?

10:54Et je voudrais lui poser une question.

10:56Quel régime ?

10:57C'est le drapeau du Hamas

10:58qui a gagné les élections à Gaza ?

11:00Il y a quand même, il faut le rappeler.

11:01Bon, depuis qu'il les a gagnés,

11:02il n'y en a plus jamais eu.

11:04Oui, c'est 2012,

11:05j'ai un doute sur l'année.

11:06Mais c'est assez ancien, oui.

11:08Ou le FATA, en Cisjordanie,

11:10où le système est corrompu

11:12jusqu'à la moelle.

11:13C'est lequel ?

11:14Est-ce que tu me permets

11:15d'être ton contradicteur ?

11:16Tu joues sur cette confusion,

11:19mon cher Philippe.

11:20En réalité, Olivier Faure

11:22ramasse tout ce qu'il peut.

11:24Moi, je vais me faire

11:24l'avocat du diable.

11:25Aujourd'hui, est-ce qu'on peut considérer

11:27que certaines personnes

11:29puissent appréhender

11:30la question palestinienne

11:31d'un point de vue

11:32de la population

11:33et non pas des groupes politiques ?

11:34De la même manière

11:35que certaines personnes

11:36peuvent aussi aborder

11:37la question israélienne

11:38en se tenant à l'écart

11:39de la politique

11:40qui est menée

11:40par l'État d'Israël.

11:41Et juste se recentrer

11:42sur la question

11:43de l'humain et du citoyen

11:44qui, lui,

11:45des deux côtés

11:46est dans une grande détresse.

11:47Le citoyen palestinien

11:48qui vit sous les bombardements

11:49depuis trois ans

11:49et le citoyen israélien

11:51à qui on vole

11:52la jeunesse de ses enfants,

11:53à qui certains,

11:54on a volé leur famille

11:55sans leur rendre

11:55et qui vivent

11:56dans cet état de stress

11:57et de guerre permanents

11:58depuis plus de 20, 30, 40 ans.

12:01Je suis bien d'accord

12:02mais pour qu'il y ait la paix

12:03c'est très simple.

12:05Libérer les otages,

12:07premier point,

12:08et deuxième point

12:09que le Hamas dépose les armes.

12:10Il y a deux conditions.

12:11Mais on se heurte

12:12à la réalité

12:13des relations géopolitiques

12:14et internationales.

12:15C'est sûr que

12:16quand on voit

12:16qu'il faut frapper

12:17les chefs du Hamas au Qatar,

12:19permettez-moi de vous dire

12:19que ça pose quand même

12:20un peu question

12:21sur nos relations

12:21avec ce pays, non ?

12:22Oui, ça pourrait aussi

12:23poser des questions

12:24sur les relations d'Israël

12:25avec le Qatar

12:26qui les a normalisés

12:27ces dernières années

12:28qui en entretient

12:28des très bonnes aussi

12:29et qui a choisi

12:30de le faire.

12:30On s'est rendu

12:31avec l'Azerbaïdjan

12:32sur le dos des Arméniens.

12:33On est d'accord

12:33aussi que vous voyez.

12:34Vous ne croyez pas,

12:35Philippe,

12:36que la politique d'Israël

12:37aujourd'hui

12:40et depuis quelque temps

12:41est de nature

12:43à exacerber

12:44toute possibilité

12:45d'éradication

12:48du Hamas,

12:48je veux dire,

12:49devant ce qui se passe

12:50à l'heure actuelle,

12:52il est peu probable

12:53qu'il plie.

12:53Non mais,

12:54il y a quand même

12:54une question qui se pose.

12:55Quand vous avez

12:56quelqu'un en face de vous,

12:57qui s'appelle le Hamas,

12:59qui veut vous anéantir,

13:00vous discutez, vous,

13:01avec des gens qui disent

13:02je veux tous vous tuer.

13:03Vous, Philippe Bilger,

13:04vous êtes à l'Élysée,

13:05vous avez un chef d'État

13:06qui dit

13:07moi je veux vitrifier

13:08la France de la carte

13:09à l'arme nucléaire

13:10dès que j'ai l'arme nucléaire.

13:11Vous le laissez faire,

13:11vous parlez avec lui ?

13:12Un petit mot sur l'Espagne,

13:16peut-être,

13:17sur cette manifestation,

13:19c'est important

13:19d'en parler aussi.

13:20C'est le pays,

13:21je ne comprends pas

13:23le socialisme espagnol,

13:25c'est le pays

13:26le plus inféodé,

13:28a une vision partielle,

13:30partisane

13:31de la géopolitique.

13:34Qu'est-ce qu'ils cherchent

13:36à démontrer

13:36qu'ils sont capables

13:38d'aller encore plus loin ?

13:40Je ne sais pas.

13:40Samuel,

13:41le mot de la fin.

13:41Il me semble

13:42que le Premier ministre espagnol

13:44a félicité

13:45les manifestants.

13:47Voilà,

13:47ça permet de...

13:48Non,

13:48c'est le Premier ministre.

13:49Premier ministre.

13:50Il me semble

13:51que ça pose relativement

13:52le contexte

13:53et l'idéologie

13:53du gouvernement,

13:55se pose la question.

13:55Est-ce qu'en Espagne,

13:56c'est comme chez nous

13:57et c'est à des visées

13:58électoralistes ?

13:59Est-ce qu'il y a

13:59une motivation derrière ça ?

14:01Puis après,

14:01la Vuelta,

14:01oui,

14:02effectivement,

14:02a été marquée

14:02par de nombreuses étapes

14:03qui n'ont pas pu

14:04aller à leur terme

14:05du fait des manifestants.

14:06Bon,

14:06voilà.

14:07Merci beaucoup,

14:08messieurs.

14:09Allez tout de suite.

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