Après le braquage du Louvre, faut-il repenser la sécurité du patrimoine ?

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Transcript

00:00En l'espace de 10 ans, le Louvre a supprimé 190 postes de sûreté et de sécurité au sein de l'établissement.

00:07Ça fait 15% d'effectifs en moins. La sûreté et la sécurité ne sont aujourd'hui, aux yeux du monde, plus assurés.

00:13Il y a quelques semaines, il y a à peine quelques mois, les mesures de sécurisation sont intégrées dans le nouveau grand projet du musée du Louvre qu'a voulu le président de la République.

00:22Des caméras de vidéosurveillance nouvelle génération vont être installées avec des capteurs de présence plus efficaces grâce à l'intelligence artificielle.

00:32Et la sécurité du patrimoine a-t-elle toujours été sous-estimée ? C'est la question que l'on pose au 0826 300 300.

00:41Philippe Bilger, on est tous ébahis en tout cas face à cette information qui n'a même pas de mots.

00:50Mon cher Philippe, je suis persuadé tout de même que le musée du Louvre, qui je crois est le plus fréquenté du monde, était sensible au problème de sécurité.

01:03Et on s'aperçoit, et c'est sans doute ça qui nous saisit d'étonnement, c'est la facilité avec laquelle ils ont accompli ce braquage dans le musée du Louvre

01:15avec un tel ciblage et une telle précision, même s'ils ont heureusement perdu un des joyaux après,

01:24qu'il est évident qu'il y a des complicités internes dans ce musée.

01:30Alors, je me lance, c'est évident, je veux dire, on ne se lance pas avec un marché si étroit,

01:37une précision absolue sans qu'il y ait à l'intérieur, mais ce n'est pas votre sujet, ma chère Cécile.

01:44Si, si, si, mais ça fait partie du sujet.

01:45Ça fait partie du sujet.

01:46Je dis, il faut améliorer, mais on ne peut pas, quelqu'un l'a dit hier sur TF1,

01:52on ne peut pas évidemment garantir une sûreté maximale absolue.

01:57Votre question, je viens de poser, Cécile, parce qu'est-ce qu'on a sous-estimé ?

02:02En fait, en France, je crois qu'on sous-estime tout en ce moment.

02:05On sous-estime l'état de faille de nos finances publiques,

02:08on sous-estime l'état général de la société qui est fragmentée,

02:11on sous-estime l'insécurité où je ne veux pas que mes enfants sortent le soir,

02:14et donc forcément, on sous-estime la sécurité.

02:16En fait, on vit dans notre gloire passée, et on n'a pas conscience des réalités,

02:20où on a quand même quatre garçons en T-Max avec un bon de charge,

02:24qui ont ouvert avec la disqueuse de la même chez moi, Parkside,

02:26je n'ai pas l'impression que ce soit Ocean's Eleven quand même, les gars.

02:29J'ai plus l'impression que c'est Kevin et Matteo qui ont pris la disque Parkside

02:32et qui sont repartis en perdant la couronne de l'impératrice Eugénie.

02:36Tout est amateur, et nos voleurs sont amateurs, et en France.

02:39Et c'est la vérité, c'est improbable.

02:40Non mais moi je suis quand même totalement effaré de voir que la couronne

02:46de la dernière impératrice de France, Eugénie de Montiro,

02:50on puisse la piquer en sept minutes, en plein jour.

02:53Désolé, les mecs, ce n'est pas Albert Spaggiary dans la Société Générale de Nice en 1976,

02:59ce n'est pas le braquage du train Glasgow-Londres,

03:01et ils y arrivent sans aucun problème.

03:03Mais je crois que le pire de tout, ce sont les communiqués qu'on a,

03:07Dieu de la ministre de la Culture et tout le monde qui disent

03:09« Ah, c'est fabuleux, il n'y a pas eu de blessés, il n'y a pas eu de mort, tout va bien »,

03:13mais la France est humiliée, humiliée pour la énième fois ces derniers mois,

03:17aux yeux de la planète entière.

03:18Dans un pays normal, la patronne de la sécurité aurait déjà démissionné

03:23et la directrice du musée du Louvre aussi.

03:25Mais bon, je crois qu'elles ont eu...

03:26Avant de donner la parole à Bruno Pommard,

03:28j'ai l'impression que plus c'est gros, plus ça passe,

03:31plus ça l'air anodin, plus finalement personne n'y fait attention.

03:34Heureusement, il y a juste un cycliste en bas qui a trouvé ça un petit peu bizarre

03:39qui a appelé la police, mais c'est surréaliste.

03:42Oui, c'est surréaliste, mais en même temps ils y sont arrivés

03:44avec une mise en scène qui était hyper simple en fait.

03:47Qui n'était pas nulle.

03:48Absolument, c'est une très belle préparation,

03:50il y a dû avoir des repérages en amont,

03:51il y a peut-être de la complicité,

03:53l'enquête nous le dira à travers les enquêteurs.

03:55Ce qui est sûr, c'est que rien n'est fait par hasard.

03:58Ah non, c'est ça.

03:59Surtout qu'ils prennent la fenêtre dans l'endroit

04:00où les alarmes vont être mis en stand-by.

04:0360 enquêteurs d'ABRB qui sont sur le dossier,

04:06comme on dit, donc c'est pas rien.

04:07Plus Interpol, plus Europol.

04:09Au niveau européen, parce que vous savez qu'on a des services aussi,

04:11l'OCBC, l'Office Central du Trafic des Biens Culturels,

04:17qui sont sur le Kiviv évidemment,

04:18pour savoir où sont vraisemblablement parties ces œuvres d'art.

04:21Et en plus, ça a été très bien ciblé

04:24puisqu'on a pris des bijoux qui sont facilement démontables,

04:27qu'on peut revendre.

04:28On n'a pas pris le diamant le Réjean.

04:29Certains disent que c'est une commande, même une commande.

04:31Alors moi je ne crois pas à une commande de riches milliardaires,

04:33compte tenu du symbole que représente ces...

04:36Commander le Réjean qui est un des plus gros diamants du monde,

04:38déjà sauf à l'exploser en 50 morts,

04:40mais ça, ils ne l'ont pas pris parce qu'on ne peut pas le transformer,

04:42c'est impossible de le refourguer.

04:43Mais tous les bijoux là sont transformables

04:45et effectivement, c'est du grand banditisme pur et dur.

04:49Je vous rappelle quand même que dans les années 1996,

04:52Philippe Bilger devait avoir 25 ans.

04:55Non, j'ai le moment de plaisanterie dans un moment difficile.

04:59Je rigole.

05:00Vous aviez les Pink Panthers,

05:01qui étaient des groupuscules spécialisés

05:04dans le braquage de bijouteries.

05:06C'était des groupes d'anciens militaires de Yougoslavie, etc.

05:08qui faisaient un travail de folie,

05:10c'est-à-dire l'organisation qu'on a vue hier,

05:12organisation militaire.

05:14Qui a un peu péché, Philippe Bilger l'a dit très justement,

05:16parce qu'à un moment donné, ils ont dû repartir

05:17peut-être en stress, peut-être en panique un petit peu,

05:20où ils ont fait tomber cette fameuse couronne,

05:21où ils ont oublié d'incendier le camion,

05:24parce que le camion, il fallait l'incendier,

05:25ça laisse des traces ADN.

05:27La fameuse disquesse.

05:28Ensuite, il y a un scooter qui a été abandonné.

05:30Bref, il y a plein de peurs qui vont être intéressantes

05:32pour les services de police technique et scientifique.

05:34On dirait un film.

05:35C'est incroyable, parce qu'on sort du film Jubilat

05:38et on passe sur un autre film.

05:39J'ai envoyé un SDS à Olivier Marchal, moi j'ai dit un...

05:42Ça y est, on a le titre.

05:44Allez-vous rester avec nous, pardon,

05:460826 300 300,

05:48dans un instant si vous voulez bien commenter,

05:50parce que ça a été tellement commenté,

05:52et pourtant, on continue à chercher des informations.

05:550826 300 300,

05:56on revient dans un instant.

05:57A tout de suite, soyez les bienvenus,

05:58c'est Les Vrais Voix jusqu'à 20h.

05:59Et autour de cette table,

06:11Philippe Bilger,

06:12Bérangère Dubu,

06:13dirigeante de FI Cortage

06:15et secrétaire générale de l'UIC,

06:16et puis Bruno Pommard,

06:17fondateur du RAID Aventure Organisation,

06:19Philippe David, bien entendu,

06:21et la possibilité pour vous de remporter

06:22un très joli cadeau,

06:24votre lecteur de livre audio de la marque Prose.

06:27C'est le premier lecteur de livre audio,

06:28simple, sans appli, sans écran,

06:30avec 20 000 livres disponibles.

06:33C'est l'appareil idéal, en tout cas,

06:34pour vous évader,

06:35être tranquille chez vous.

06:36Alors, c'est simple,

06:37on vous en offre.

06:39Vous envoyez dès maintenant le mot

06:40Sud, S-U-D,

06:42au 7-20-18,

06:43je répète,

06:447-20-18 par SMS,

06:46et vous gagnerez peut-être,

06:47puisque vous aurez l'occasion

06:48de tirer au sort.

06:50Et peut-être que dans le lot,

06:51je vous en ferai un Philippe David chez vous,

06:53en plus, on ne sait jamais.

06:54Philippe,

06:55il n'y a rien pour la peau.

06:56Il n'y a pas de surcharge

06:57pondérale pour le transport,

06:59ça va ?

06:59Ah bah, ça va nous coûter

07:00un pognon d'ouf.

07:01Il n'y a rien pour la poésie,

07:03monsieur Cécile.

07:04Il peut y avoir de la poésie.

07:06Bien sûr, il y a de la poésie.

07:07Il y a même des livres pour enfants.

07:08Parce que,

07:09comme on parlait de prose,

07:11c'était pour lui.

07:12Oui, c'est pour qu'il comprenne.

07:13Merci, monsieur Jourdain.

07:15Soyez les bienvenus,

07:16et on va revenir sur

07:17le musée du Louvre,

07:19au 0826 300 300,

07:21avec notre charmante Nathalie,

07:24qui est avec nous de Béziers.

07:25Bonsoir, Nathalie.

07:27Bonsoir à toutes.

07:29Bienvenue, Nathalie,

07:30en direct sur Sud Radio.

07:32Vous l'avez vu,

07:33comme tout le monde,

07:34ce spectaculaire

07:35candiolage,

07:38braquage,

07:39comme on peut l'appeler.

07:39Braquage,

07:39il y avait des gens,

07:40je ne sais pas.

07:40Je ne l'ai pas vue.

07:41Je ne l'ai pas vue.

07:42Oui, c'est sûr.

07:43J'en ai entendu parler.

07:44Voilà, c'est ça.

07:45Mais vous avez vu les images,

07:46j'imagine.

07:47Alors,

07:48j'ai vu les images

07:49qui ont été filmées,

07:49je pense,

07:50par quelqu'un

07:51qui visitait le musée,

07:52puisque ça a été relayé

07:53par toutes les chaînes de télé

07:54hier soir.

07:55Et j'ai surtout écouté ce matin,

07:57puisque moi,

07:58je vous écoute tous les matins

07:59dans ma voiture

07:59en allant au boulot.

08:00Bravo,

08:00bravo,

08:01bravo,

08:02bravo,

08:02Nathalie.

08:03Mais c'est vrai,

08:04en plus,

08:04vous êtes mes deux émissions préférées.

08:06Donc ce matin,

08:06Patrick Roger,

08:08j'étais pas d'accord

08:10avec Patrick Roger,

08:10et pas du tout

08:11avec Françoise Degoy,

08:12là,

08:12parce que j'étais énervée

08:13dans ma voiture.

08:15C'est le but,

08:16c'est le but.

08:17Parce que pour elle,

08:17c'était pas grave,

08:18c'est pas grave,

08:18les Français n'ont rien à tirer.

08:20Excusez-moi,

08:20c'est mon coup de gueule du soir.

08:21Allez-y,

08:22vous avez raison.

08:23Je ne vous demanderai pas

08:23le droit de cœur.

08:24Laissez-le parler.

08:25Voilà.

08:26Bref,

08:27tant mieux.

08:28Ouais,

08:28c'est pas grave,

08:29les Français ont bien

08:30d'autres intérêts dans la vie,

08:31le pouvoir d'achat,

08:32etc.,

08:33la politique.

08:34Pour moi aussi,

08:34c'est choquant et scandaleux,

08:36parce que ça fait partie

08:38de notre héritage.

08:39Moi,

08:39je ne les connaissais pas,

08:43c'est bleu,

08:43c'est blanc,

08:45ça brille,

08:45c'est vert.

08:46J'ai vu qu'il y en avait

08:47huit qui avaient été volés,

08:48un qui était endommagé.

08:50Mais c'est un principe,

08:52c'est notre héritage,

08:53c'est notre patrimoine.

08:55Qu'est-ce qu'ils diraient

08:55les Anglais si on allait

08:56à la Tour de Londres

08:57et piquer les joyaux de la Reine ?

08:59Vous voyez ?

09:00Ça, c'est le premier truc.

09:01La deuxième chose,

09:03comment se fait-on

09:04qu'on ait une sécurité

09:06si nulle

09:08dans un musée international,

09:10un des plus beaux musées

09:12du monde ?

09:13Vous voyez ?

09:14J'ai entendu dire

09:15qu'il y avait 200 ETP,

09:17emploi temps plein,

09:18ça veut dire.

09:19Donc, grosso modo,

09:20200 personnes

09:21qui ont été supprimées,

09:22les employés du Louvre,

09:24en 15 ans.

09:25Alors, vous voyez,

09:26ça montre au monde entier,

09:27là,

09:28c'est la déliquescence

09:29de notre État.

09:30Parce que ce qu'on voit

09:30à ce niveau-là,

09:31on le voit

09:32dans toutes les administrations

09:34de la France.

09:35On va faire réagir un peu,

09:37Nathalie.

09:37Nathalie a raison,

09:38parce que c'est vrai

09:39qu'on fait rentrer

09:40énormément de gens

09:40au Louvre,

09:41pardon,

09:42il faudrait peut-être

09:43réduire le nombre

09:44de gens,

09:45Philippe,

09:46qui viennent de visiteurs

09:47pour pouvoir avoir

09:48une sécurité

09:49bien plus importante.

09:51Sûrement, Cécile,

09:52et en même temps,

09:53je ne veux pas tirer

09:54de ce braquage

09:56une leçon positive,

09:58mais on se rend compte

10:00comme ça,

10:01apparemment,

10:03on ne pouvait pas le faire

10:05avant qu'il y a

10:06des points faibles

10:07dans le dispositif

10:08de la sécurité

10:09du Louvre.

10:10Et pourtant,

10:10ils ont été alertés.

10:12Oui.

10:13Mais sinon,

10:14on n'imaginait pas

10:15quelque chose

10:16d'aussi limpide

10:17et d'aussi facile

10:19et ça va probablement

10:21entraîner

10:22un resserrement

10:23des exigences

10:25de sûreté.

10:26Moi, je trouve

10:26qu'on se rend compte

10:27surtout que le Louvre,

10:28c'est 323 millions

10:29de budget,

10:29mais qu'on a mis

10:30500 000 euros

10:30pour refaire la cuisine

10:32de la présidente,

10:34de la directrice

10:34et de ses administrés.

10:35Le petit comité

10:36de direction

10:37a mis 492 000 euros

10:39pour faire une cuisine.

10:40Donc, le problème,

10:41ce n'est pas qu'il manque

10:42d'argent.

10:42J'aurais aimé l'affaire.

10:43Vraiment, le Louvre,

10:43c'est le symbole

10:44de la France, en fait.

10:45Il ne manque pas d'argent,

10:47323 millions.

10:48Juste,

10:48qu'est-ce que vous foutez

10:49de notre argent ?

10:50Vous le mettez

10:51dans une cuisine,

10:51et pas dans la sécurité.

10:52En fait,

10:53c'est l'exemple total

10:53où on donne,

10:55on donne,

10:56on paye,

10:56on cotise.

10:57C'est mon mouvement,

10:57vous le savez.

10:58Moi, je suis assez libérale

10:59d'assue.

11:00Et, il ne faut pas dire

11:01de gros mots à l'antenne,

11:02je n'en dirai pas,

11:02Cécile, cette fois-ci.

11:03Mais, rendez l'argent

11:04ou utilisez bien.

11:05La personne qui a mis

11:06492 000 balles

11:07pour se faire une cuisine,

11:08elle doit, aujourd'hui,

11:10pointer à Pôle emploi,

11:10en fait.

11:11Non, mais une question

11:12quand même qui se pose.

11:13Les gars n'étaient pas armés,

11:14ils auraient eu des kalachnikovs

11:16que tout le monde parte.

11:17Évidemment,

11:18je l'aurais compris.

11:19Mais là, on nous dit,

11:19ah ben, ils avaient des disqueuses,

11:21on est parti se mettre

11:22en sécurité.

11:23Non, mais où est-ce

11:24qu'on a vu ça ?

11:24Les mecs, ils étaient

11:254-5, c'est ça ?

11:26Vous venez à 20,

11:28à 25,

11:29et vous prenez,

11:31je ne sais pas,

11:31les extincteurs,

11:32ce que vous avez sous la main,

11:33etc.

11:34Après, c'est facile

11:34de dire ça.

11:36C'est facile,

11:36quand tu es agent de sécurité,

11:37toute ta vie,

11:38tu espères qu'il y a un braquage

11:39pour être héroïque.

11:40Tu ne fais que ça.

11:41Toute ta vie,

11:42tu attends que ça arrive

11:42pour être héroïque.

11:43Et là, on est parti se planquer.

11:44Mais malheureusement,

11:45vous savez que tous ces agents

11:47ne sont pas formés

11:49comme ils le devraient,

11:52ni des policiers,

11:53ni ce sont des gens

11:55qui surveillent,

11:55mais de là,

11:56aller au contact,

11:57c'est un autre sujet.

11:58Moins de cuisine

11:59et plus de formation.

12:00Absolument.

12:00Oui, mais a priori,

12:01les consignes,

12:02c'est courage, fuyons.

12:03C'est ça le problème aussi.

12:04C'est comme le pas de vague

12:05dans l'éducation nationale.

12:06En tout cas,

12:06j'imagine que cette affaire

12:07sera feuilletonante

12:08et donc on entendra

12:09bien entendu parler.

12:10Merci beaucoup, Nathalie,

12:12d'avoir accepté notre invitation.

12:14On est très heureux

12:15de vous avoir en direct.

12:17Et à très bientôt,

12:18en tout cas,

12:18et tout de suite.

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