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Eliot Deval reçoit deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace

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Transcription
00:00De l'absence du chevalier blanc, parti médité en terre sainte, le noir baron et son vassal du Val l'ont accusé d'avoir dérobé les bijoux de la couronne.
00:10Rendez les bijoux, monsieur Golnadel, l'as pour eux.
00:14Les voleurs ont été appréhendés par la marée chaussée.
00:18L'heure du sévère châtiment a sonné.
00:21Monsieur Golnadel, bonsoir.
00:22Bonsoir, j'ai reçu 70 000 messages de soutien.
00:25Signe que ça marche quand vous n'êtes pas là.
00:27Une cagnotte a été ouverte.
00:30Une cagnotte ?
00:30Oui, vous allez rendre l'argent.
00:32Vous allez rendre, rendre et l'argent et les bijoux.
00:35Là, il y a les tiges.
00:37Et nous, on va faire un tweet, rendre et l'argent.
00:40Attendez, quand même, franchement.
00:42Vous ne sortez pas grandir de cette affaire.
00:43J'ai entre les mains quelque chose que je montrerai à la fin de l'émission.
00:46Non, allez-y, maintenant.
00:47Je peux ? Au début et à la fin ?
00:49Oui, c'est mieux.
00:50Gilles William Golnadel vole au-dessus d'un nid de coucou.
00:56Pas de coucou, au-dessus d'un nid de coucou.
00:58Et vous allez nous expliquer cela dans un instant.
01:02Je vous ai écouté attentivement chez Christine Kelly.
01:04Il s'avère qu'en plus, vous avez fait le pic d'audience lorsque vous étiez présent avec l'excellente Christine Kelly ce jour-là.
01:11Vous offensez un peu ma modestie.
01:13Oui, je sais que vous êtes mal à l'aise.
01:15Le livre est quand même cinquième sur Amazon.
01:17Vous pouvez peut-être donner les marques, franchement.
01:20Il y a déjà l'Arcom qui vous suit attentivement après tout ce que vous dites sur cette émission.
01:24Oui, c'est embêtant, c'est gênant.
01:25Donc, on va dire la FNAC, la Redoute.
01:28Les librairies possibles.
01:30Vous avez un contrat avec l'éditeur pour faire combien de livres ?
01:33Le problème, c'est que je vais commencer à être obligé d'économiser.
01:37Mais attendez.
01:38À ce rythme-là, ce qu'il y a à lire va prendre.
01:40Surtout, il faut dire aux téléspectateurs qu'ils ne nous en offrent jamais.
01:45Jamais.
01:46Jamais c'est offert.
01:47De nos jours, on est obligé de compter.
01:48D'accord ?
01:49Ravis de vous retrouver, cher William Golnadel.
01:51Julien Drey, bonsoir.
01:52C'est un plaisir de vous retrouver également.
01:54Le point sur l'information, c'est avec Simon Guylain.
01:57Bonsoir Simon.
01:58Bonsoir, et bonsoir à tous.
02:00Nouveau coup dur pour Emmanuel Macron.
02:02Le président français a atteint un nouveau record d'impopularité
02:05avec seulement 16% de Français satisfaits.
02:08C'est ce que révèle le dernier baromètre IFOP pour le journal du dimanche.
02:12Le président de la République perd deux points au mois d'octobre.
02:15Mais à l'inverse, le Premier ministre Sébastien Lecornu,
02:17jugé plus humble à l'écoute par les sondés,
02:19totalise 38% de votes positifs.
02:24La Russie a informé Washington d'un essai final réussi
02:26de son missile de croisière à propulsion nucléaire.
02:29Cette annonce de Moscou intervient bien sûr en pleine offensive en Ukraine.
02:33L'incertitude plane toujours autour d'une nouvelle rencontre
02:35entre Vladimir Poutine et Donald Trump.
02:38Enfin ce drame.
02:39Sur l'île de la Réunion, une fillette de 9 ans a été tuée
02:42et deux autres enfants sont actuellement en urgence absolue.
02:44Cela fait suite à la sortie de route d'une voiture.
02:47Ça s'est passé lors d'un rallye automobile.
02:48L'accident s'est produit en milieu de journée dans la commune de Saint-Joseph
02:52où de nombreux spectateurs s'étaient donc rassemblés le long de la route
02:55pour assister au passage des véhicules.
02:57Merci Simon Guillaume pour le point sur l'information
03:00et pensez évidemment à toute la famille de cette fillette
03:04et à tous les habitants de la Réunion.
03:08Je sais que vous êtes nombreux à nous regarder.
03:10Messieurs, une semaine après le casse du siècle au Louvre
03:13est le vol de huit joyaux de la couronne.
03:16Deux individus ont donc été interpellés, annonce faite ce matin,
03:21soupçonnés d'avoir fait partie du commando.
03:23Vous découvrez le profil des suspects du vol du Louvre.
03:27L'un est franco-algérien, arrêté à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle
03:32puisqu'il s'apprêtait à fuir pour l'Algérie.
03:34L'autre est de nationalité française, il a été arrêté en Seine-Saint-Denis.
03:39Il s'apprêtait à fuir pour le Mali.
03:41Ils sont connus des services de police et l'un est déjà connu pour braquage.
03:47Ils sont donc déjà connus de la justice, du moins l'un des deux.
03:53La procureure de la République appelle à la prudence,
03:56à respecter le temps de l'enquête.
03:58Mais quel regard vous portez ?
04:01On n'a pas eu votre avis d'ailleurs dimanche dernier.
04:04C'est vrai que les Français ont été sidérés par ce vol.
04:09Les Français ont eu l'impression que c'était le patrimoine français,
04:12qu'on ne protégeait plus.
04:13Il y avait un peu de honte aussi.
04:16Aujourd'hui, on peut être fier du travail des forces de l'ordre.
04:18Moi, je m'attends à tout.
04:20Plus rien ne peut me surprendre maintenant en France,
04:22je vous le dis très franchement.
04:24Donc, ceci étant, chapeau, si ce sont bien les bons,
04:29chapeau à la police française.
04:31Voilà, je regrette de constater que la police française
04:36est plus efficiente que la justice française.
04:39Elle marche davantage alors que les policiers sont souvent attaqués.
04:43Mais il marche quand même.
04:43Donc, je trouve ça formidable.
04:46Pour le reste, nous verrons.
04:48J'ai l'impression que ce sont encore des gens issus de l'immigration.
04:51Ça ne va pas faire diminuer les statistiques,
04:53sans vouloir jeter évidemment le discrédit sur l'ensemble de la population.
04:56Mais ce n'est pas terrible quand même.
04:57Julien Dray.
05:00Je pense que la procureure a raison de nous demander de la prudence,
05:02parce qu'on n'a pas la certitude que c'est eux.
05:06Même si on voit que les profils commencent à coller.
05:10Donc, effectivement, l'armada policière qui s'est déployée depuis dimanche
05:15a porté ses fruits, visiblement.
05:16En tous les cas, on l'espère.
05:18On espère surtout qu'ils vont retrouver le butin,
05:19parce que pour l'instant, si j'ai bien compris, on n'en est pas encore là.
05:21Alors, moi, je ne sais pas encore,
05:24parce que c'est pour ça que je ne voudrais pas porter trop vite de jugement.
05:26Mais si le profil qu'on nous décrit est le profil exact de ceux qui ont fait l'opération.
05:32Je veux dire, au début, j'étais le dimanche dernier,
05:35j'avais l'impression que c'était un très grand groupe de professionnels,
05:38que c'était une opération commandée, etc.
05:39Là, j'ai plutôt l'impression qu'on a l'affaire à des amateurs,
05:46parce que ce serait un type de voyou connu de nos services, etc.
05:52Mais qui, par ailleurs, a une certaine stupidité.
05:54Parce que quand on fait une opération de ce type-là,
05:56si on met une semaine à quitter le territoire français,
05:59c'est, excusez-moi, il y a quelque chose qui ne va pas.
06:01Alors, ça met en évidence, par contre, autre chose, d'après moi.
06:04C'est la faiblesse, donc, de nos systèmes de sécurité au Louvre, etc.
06:08Parce que si ce type, qui, visiblement, n'est pas des grands professionnels,
06:12organisés, etc., réussit une telle opération,
06:15c'est que nos systèmes ne sont pas terribles du tout.
06:17Mais je suis prudent, je suis prudent, parce qu'il faut attendre...
06:20Et vous avez raison de cette prudence, puisque la garde à vue pourrait durer 96 heures.
06:25Ne jetez pas, cher Julien, le discrédit sur des braqueurs.
06:28J'ai l'impression que c'est un braqueur professionnel qui connaît son affaire.
06:32Alors, oui, c'est des braqueurs professionnels,
06:34mais je ne vais pas rentrer dans le débat, dans le détail.
06:38Le truc, Julien, c'est que l'ADN de ces suspects aurait,
06:41je vais mettre du conditionnel, retrouvé un peu partout,
06:44et notamment sur un des casques,
06:46et qu'en mettant une semaine avant de s'évader vers des pays
06:50où l'extradition, en revanche, est difficile.
06:52Si cet individu s'était retrouvé en Algérie,
06:56difficile d'imaginer...
06:58C'est difficile d'y rentrer,
07:00mais c'est difficile aussi d'en sortir.
07:02Voilà, donc c'est ce que voulait dire ou traduire, j'imagine, Julien.
07:05Mais je pense qu'il va falloir attendre,
07:06parce qu'il y a certainement d'autres dénouements possibles.
07:09On regarde ces profils sur...
07:11Est-ce que c'est une initiative isolée ?
07:13Est-ce que ça a été une commande ?
07:15C'est pour ça.
07:15Il y a des tas de choses qui, d'après moi,
07:17les policiers se sont en train de vérifier.
07:18Et c'est pour ça qu'on va rester extrêmement prudents ce soir,
07:21mais je voulais avoir, effectivement,
07:23votre regard, dans un premier temps, sur...
07:26En tant qu'avocat, vous avez déjà eu des affaires de braquage ?
07:29Non, moi je ne défends pas les braqueurs.
07:30Vous ne défendez pas les braqueurs ?
07:31Je ne défends pas les criminels de sang,
07:33je ne défends pas les braqueurs.
07:35Il m'arrive de défendre les escrocs.
07:41Messieurs !
07:42Non, juste une remarque.
07:43Ça veut dire quand même qu'il faut aussi rendre hommage,
07:46d'après moi, aux gardiens du musée.
07:49Parce que comme ils sont sortis vite,
07:50qu'ils ont poursuivi les braqueurs,
07:53ceux-ci n'ont pas pu brûler,
07:54comme ils le voulaient, la nacelle.
07:57Ils ont laissé tomber un JDI jaune.
07:59Et je pense qu'avec ça,
08:00ça a donné aussi des éléments en termes d'ADN et de choses comme ça.
08:03Dans la précipitation, effectivement.
08:05Ils ont dû laisser des indices.
08:07Et ils ont sous-estimé le système de caméras.
08:09Raison.
08:11Messieurs, parlons d'un autre sujet,
08:13ô combien important,
08:14puisqu'on va parler de l'antisémitisme.
08:16Ça s'est passé, du moins son témoignage,
08:18a été recueilli par nos excellents confrères du Parisien cette semaine.
08:22Et personne n'en a parlé.
08:24Sale juif, Olila, un ado de 13 ans,
08:27a été insulté et frappé dans le hall de son immeuble.
08:30Les faits se sont produits il y a une dizaine de jours.
08:35Il a décidé de porter plainte.
08:36Et ce garçon qui a 13 ans a le courage aujourd'hui de prendre la parole.
08:40Il dit, je n'aurais jamais cru qu'une telle agression puisse m'arriver dans mon propre immeuble.
08:45Depuis que c'est arrivé, je n'ose plus sortir dans la rue,
08:48car j'ai mal et je ne me sens pas en sécurité.
08:51Que répondez-vous à Sacha, adolescente de 13 ans,
08:55qui était dans son hall d'immeuble et qui a été agressé, William Golnadel ?
09:00Je n'ai pas grand-chose à lui dire, Sacha.
09:03Je n'ai pas grand-chose à lui dire.
09:05Je ne connais pas ses parents.
09:06Je ne sais pas dans quelle disposition d'esprit sont ses parents.
09:09Peut-être que ses parents ont décidé de quitter la France pour Israël.
09:13Il y en a maintenant beaucoup.
09:14Je suis dans l'incapacité totale aujourd'hui, maintenant, de conseiller aux Français juifs de rester.
09:23Ils sont libres.
09:24Mais la digue a sauté.
09:27Je ne sais pas si on va parler de Paris 8, ensuite de l'université.
09:29Évidemment, on en parlera.
09:30Donc je réserve pour ça.
09:31Mais si vous voulez, la digue a sauté.
09:33Donc ce qui arrive tristement à Sacha, arrive maintenant à tous les juifs français.
09:39Pardon de vous le dire, c'est d'une consternante banalité.
09:44Je pense qu'aujourd'hui, de toute façon, un juif français ne peut pas marcher tranquillement en Seine-Saint-Denis.
09:52C'est fini.
09:53Il est interdit de citer en Seine-Saint-Denis.
09:57Donc malheureusement, mais je dirais pourquoi tout à l'heure, en vérité, j'en veux encore plus à ceux qui ont installé ce climat qu'aux idiots antisémites qui insultent Sacha.
10:13Julien Dray, vous connaissez bien les Lilas, en plus, si je ne m'abuse.
10:16Oui, j'ai connu le maire des Lilas, qui est aujourd'hui vice-président du Conseil général.
10:23Je connais bien tout ça.
10:24Voilà, je vais vous dire, mon problème, c'est que j'ai vu cela passer il y a deux, trois jours.
10:30Et pendant un temps, je me suis dit, ce n'est pas à moi de réagir le premier.
10:33Je vais être honnête avec vous.
10:35Pas à moi.
10:36Parce qu'on va encore dire, ça y est, c'est du communautarisme.
10:39Voilà, je me suis dit, ça va, il va y avoir une réaction, des réactions de jeunesse, traditionnellement.
10:45Et puis, je n'ai rien vu venir.
10:47Rien.
10:47Rien.
10:48Rien.
10:48J'ai vu des associations qui, normalement, dont la fonction première, en tout cas celle
10:53que j'avais animée quand j'étais jeune, c'était d'être en première ligne dans ces
10:56cas-là.
10:57Je n'ai rien vu venir.
10:58Et c'est ça qui est encore plus terrible pour moi.
11:01C'est une double agression.
11:02Il y a l'agression réelle et il y a le fait que le maire, par contre, s'est très bien
11:06comporté.
11:07Il a tout de suite été aux côtés de la famille.
11:08Mais que derrière, finalement, c'est une sorte de banalisation.
11:11Il y avait un riverain interrogé après un énième acte antisémite.
11:17C'était en région, quand un rabbin avait été agressé.
11:20Il avait dit, ça devient routinier.
11:22La formule m'avait terrifié.
11:23Je me suis dit, mais comment on peut...
11:25Et ce n'était pas de sa faute.
11:26Il avait entièrement raison.
11:28C'est-à-dire que l'antisémitisme est devenu une routine en France.
11:30Mais je vais même vous dire que je suis très inquiet pour autre chose.
11:33Parce que je pense qu'il y aura une deuxième vague.
11:35Parce qu'on peut se dire, bon, maintenant, le processus en cours...
11:39Je vais vous dire pourquoi il va y avoir une deuxième vague.
11:41Parce que les journalistes vont être amenés à rentrer, à un moment donné, à Gaza.
11:45Vous allez voir ce qu'on va nous raconter à ce moment-là, encore.
11:49Et ça va amplifier la laine du juif.
11:52Parce que le peuple génocidaire, la moindre, on va nous expliquer.
11:55Et même tout ce que nous avons raconté les uns et les autres.
11:58Quand nous nous sommes battus en disant, attention, il n'y a pas de famine, il n'y a des endroits.
12:02Ce n'est pas un génocide, etc.
12:04Vous allez voir qu'il va y avoir une deuxième mise en scène.
12:07Et une deuxième vague.
12:08Vous voulez dire, les mêmes journalistes qui, en ce moment, pendant les exactions du Hamas, sont très discrets.
12:13Exactement.
12:13J'essaie de tout comprendre.
12:15Mais cette deuxième vague, pardonnez-moi, du moins la première ne s'est pas arrêtée.
12:18Parce que par exemple, les journalistes ne disent pas...
12:20Je cherche dans la presse française, etc.
12:23Ne disent pas la situation qui a lieu en ce moment à Gaza.
12:25Il y a deux Gazas.
12:27Il y a un Gaza, aujourd'hui, où des milliers et des milliers de Gazaouis sont protégés par l'armée israélienne.
12:32Derrière la fameuse ligne jaune.
12:33Il y a un autre Gaza, où c'est le Hamas qui essaye de reconquérir le terrain, et qui liquide des dizaines et des dizaines de familles Gazaouis, sans ménagement.
12:43On casse les membres à la barre de fer, on liquide devant les enfants, etc.
12:47Mais vous avez remarqué, il n'y a pas de reportage là-dessus.
12:49Mais c'était la formule de Rima Hassan, quand même.
12:52La formule de Rima Hassan, c'est la chef des commandos.
12:55Mais elle sait autre chose, c'est la chef des commandos.
12:57Un par un, elle sait...
12:58Oui, mais...
12:59Je fais exprès comme ça, peut-être tu vas me faire un procès, on pourra s'expliquer.
13:03Oui, je vous permets de retirer ce que vous voulez dire.
13:05Non, non, je veux le procès.
13:07Parce que comme...
13:08Vous savez ce que vous faites ?
13:09Non, je vous ai expliqué.
13:11Vous faites une vidéo sur Twitter, mais pas ici.
13:14Comme une polémique, bon alors d'accord, je vous laisse le retour.
13:17Je me permets vraiment ce que vous avez dit.
13:20Évidemment, le modérateur que je suis ne l'accepte absolument pas.
13:22Vous remarquerez que la sortie orgasmique de Rima Hassan,
13:28à la vue des Gazaouis en train d'être massacrés, torturés par le Hamas,
13:36n'a pas fait l'objet d'une critique acerbe.
13:40Ah non, ça c'est clair.
13:41C'est terminé.
13:43Si je ne m'abuse, l'une des seules réactions politiques était celle de Marion Maréchal
13:46à la tribune du Parlement européen.
13:49Oui, absolument.
13:50Elle a eu une très bonne réaction, mais c'est la seule.
13:52C'est la seule.
13:53Et je ne parle pas du monde médiatique qui guette, en principe, les sorties.
13:58Donc voilà où on en est de ce point de vue-là.
14:00Je disais donc, pour l'instant...
14:02Ça nous éloigne, parce qu'il y a quand même une famille qui est...
14:06Un gamin de 13 ans qui, effectivement, c'est légitime,
14:09doit se poser la question de savoir s'il peut aller encore à l'école,
14:12s'il a encore des copains, s'il ne va pas être désigné.
14:14Parce que c'est une agression terrible, je veux dire, pour un enfant de 13 ans.
14:18Parce que ce n'est pas simplement l'angoisse de se faire agresser à nouveau,
14:21c'est comment il va être vu par ses amis, vu par ses copains à l'école, etc.
14:26Est-ce qu'il y a une énorme solidarité ?
14:28Ou est-ce qu'il y en a qui vont lui dire, tu l'as bien mérité ?
14:31Voilà.
14:31Malheureusement, c'est le danger.
14:33Et j'aimerais savoir aussi comment l'école va l'accompagner dans ce moment-là.
14:38Et on voit bien, d'ailleurs, et c'est pour ça que j'ai dit le courage de Sacha,
14:41puisqu'on pense très fort à lui, bien sûr, de prendre la parole et témoigner.
14:44Parce que c'est une triste réalité.
14:47Et on a besoin aussi d'avoir ces témoignages pour que les gens qui en doutaient,
14:53peut-être encore aujourd'hui, comprennent ce qu'il se passe malheureusement en France.
14:58Vous avez parlé d'une deuxième vague.
14:59La première vague n'est pas terminée.
15:01Repoyez ce qui se passe pour le chanteur Amine, qui a été visé une nouvelle fois.
15:06Amir, pardonnez-moi, Amir.
15:08De nouveaux appels au boycott, des rassemblements,
15:11de la part d'un collectif qui s'appelle le collectif Urgence Palestine.
15:16Il s'avère que Rachida Dati, la ministre de la Culture, a réagi.
15:19Elle a réagi il y a quelques instants.
15:21Elle a tweeté, intimidation, campagne de dénigrement, pression, c'est inacceptable.
15:26La scène doit rester un espace de liberté, de création et d'échange.
15:30Soutien plein et entier à Amir.
15:32La liberté est l'essence même de l'art.
15:34Aucun prétexte à l'antisémitisme.
15:37La justice doit être saisie.
15:39Et on se pose la question, puisque ce collectif est souvent présent pour mettre des cibles dans le dos.
15:45Le ministre de l'Intérieur, à l'époque, Bruno Retailleau, l'ancien ministre de l'Intérieur,
15:50avait demandé la dissolution.
15:52Il l'avait annoncé en mai dernier.
15:53On est en octobre.
15:55Rien n'a été fait visiblement.
15:57À quand la dissolution d'Urgence Palestine ?
15:59Rien, il faut entendre ce que je veux vous dire.
16:02Rien ne se passe.
16:04Parmi les grands responsables de la situation actuelle, l'institution judiciaire est peut-être en tête de liste.
16:14Je ne suis pas très fier de ce que je vais vous dire en tant qu'avocat, en tant que président d'Avocats sans frontières.
16:19Ça fait pratiquement deux ans que nous avons essayé d'attraire dans la justice, dans le cadre de plaintes, de dénonciations au parquet,
16:29et même avec l'aide de députés, quelquefois, qui faisaient un article 40, d'attraire la bande, la fameuse bande Rima Hassan, Thomas Porte,
16:40Guiraud, Ercilia Soudet, Jean-Pierre, Jean-Pierre, au moment où je vous parle, pour l'apologie du terrorisme, pour l'intelligence avec l'organisation classique terroriste.
16:52Rien, rien, rien, pas un mot, et c'est même pire, quand on écrit, quand on écrit à la justice, quand on écrit au procureur,
17:01même pas, même pas la grâce d'une réponse.
17:05L'indifférence totale.
17:07Alors, c'est vrai que j'ai l'habitude, j'ai vrai que j'ai l'habitude aujourd'hui, maintenant, de la lenteur judiciaire.
17:14Mais là, dans des cas comme cela, aussi graves, aussi importants, où il en va, vous le voyez bien, de l'avis des gens,
17:22que la justice soit aussi impavide, aussi impassible, c'est insupportable pour moi.
17:26Et j'observe, dans des affaires que vous avez vues, que quelquefois, la justice s'est bougée, elle s'est condamnée, elle s'est mettée en prison, à la santé.
17:35Mais ceux-là, ils ne sont pas encore à la santé, alors qu'ils auraient beaucoup plus leur place.
17:39Lorsqu'on est comme M. Porte, à Gaza, n'est-ce pas ?
17:45Lorsqu'on est comme M. Guiraud, à Tunis, qu'on a des rapports, je n'ose pas parler d'intelligence avec ces gens-là,
17:53mais avec des organisations terroristes, leur place est en prison, monsieur, en prison.
17:59Il ne se passe rien.
18:00J'ai pourtant l'habitude, encore une fois, de la passivité, de la paresse de certains.
18:07Mais pardon de vous le dire, les juges, dans ce pays, sont grandement responsables de ce qui se passe en matière d'antisémitisme.
18:16Je le dis très clairement.
18:18Julien André.
18:19L'attaque est violente, je ne sais pas si je la suivrai, mais c'est vrai qu'il y a quand même une question qu'on est en droit de se poser.
18:27C'est-à-dire qu'il y a une lenteur judiciaire, et on se pose la question de savoir si cette lenteur judiciaire,
18:32elle envoie simplement la paralysie à la thrombose du système, ou si derrière, il y a une volonté de ne pas aller chercher sur le terrain.
18:39La question, elle est légitimement posée.
18:40J'ajoute que, comment vous dire, moi je connais Amir, un petit peu, mais je connais bien sa famille.
18:49C'est vraiment un homme de paix.
18:51C'est vraiment, c'est d'abord un très bon chanteur, c'est un homme de paix.
18:54Il a été en Israël à plusieurs reprises, il n'a jamais pris part, c'est pas un, comment je veux dire, il a toujours défendu l'idée de la réconciliation.
19:02Il a souvent chanté en israélien, et après il a chanté avec des chanteurs arabes sur la scène et tout.
19:08C'est vraiment pas le personnage qu'on peut suspecter d'être une sorte de, je sais pas quoi, etc.
19:14Et donc, l'empêcher de chanter, c'est la pire des insultes.
19:17Non mais quand, pardon, mais quand vous voyez des juges, comme il n'y a même pas une semaine,
19:24des juges expliquaient sérieusement que lorsqu'on s'en prend à l'olivier de...
19:31Ça c'est autre chose, c'est pire encore.
19:33Non mais...
19:33C'est affolant.
19:34Non mais c'est le...
19:35C'est l'exemple grotesque que je vous donne, contre quoi nous nous battons.
19:41Mais heureusement le parquet a fait appel.
19:42Non mais, en attendant, en attendant, vous avez des juges qui sont capables de nous dire qu'il fait nuit à midi,
19:50qu'ils sont capables de nous dire que quand deux jeunes Tunisiens s'en prennent à l'olivier,
19:57tronçonnent l'olivier en hommage à Yéna Liby, il y a une plaque, il y a une plaque qui l'explique.
20:04Ils sont pas tombés sur un boulot ou sur un chêne, ils sont allés directement.
20:09Ils nous expliquent qu'il n'y a pas d'antisémitisme.
20:12Qu'il n'y a pas suffisamment de preuves.
20:13Non mais...
20:14Vous avez vu que dans d'autres dossiers, on trouve qu'il y en a des preuves.
20:19Non mais, pardon de vous dire, ça fait trop longtemps que je fais ce métier-là,
20:24mais là, à ce degré de mauvaise volonté, j'ai vraiment un problème qui me fait, je dois vous dire, sortir de mes gonds.
20:31Amir est un artiste extraordinaire qui chante pour la paix, qui a chanté pour les Restos du Chœur,
20:37qui a même écrit l'un des hymnes des Restos du Chœur.
20:41La question, vous dites, que fait la justice ?
20:43Moi, j'ai envie de vous demander, que font les artistes ?
20:45Ils sont où pour soutenir Amir ?
20:49Ils sont où tous les Restos, les participants des Restos du Chœur, le patron des Restos du Chœur,
20:53pour faire comme ce que vient de faire Rachid Haddati ?
20:57Pondre un communiqué pour dire, Amir est un artiste extraordinaire qui prône la paix,
21:03nous le soutenons et nous condamnons ce qui est en train de se passer.
21:06Où sont ces tartufs ?
21:08Je suis d'accord avec vous, mais j'irai même plus loin.
21:09Où sont les artistes pour défendre ce brave Enrico Macias, qu'on interdit d'aller chanter ?
21:14Notamment en Turquie.
21:16Alors Dieu sait si on peut dire plein de choses, mais Enrico Macias, c'est vraiment un homme gentil.
21:22Vraiment, c'est vraiment un gentil.
21:24De toute façon, quand vous me montrerez un artiste courageux, dans ceux qu'on a actuellement,
21:31qui sont conformistes, qui sont grandes gueules, mais je ne les ai jamais vus prendre le quart de la moitié d'un risque.
21:39Jamais, pas seulement sur la question qui nous concerne, dans tous les domaines.
21:44Vous avez Jean Dujardin, par exemple.
21:45Oui, c'est vrai.
21:48Comédien.
21:49Enfin, moi j'ai un problème, je vais vous dire.
21:51J'ai un problème avec l'intelligence des artistes conformistes de gauche.
21:57Ça fait longtemps que je me pose cette question-là.
21:58« Je ne veux pas être mal aimable ou insultant à cette antenne. »
22:02Mais j'ai vraiment un gros problème.
22:04Vous savez, ce sont les gens, ce sont les mêmes qui collaboraient pendant la guerre,
22:07ce sont les mêmes qui se disaient de gauche pendant l'affaire McCarthy.
22:09Et vous ne vouliez pas être insultant.
22:11Pendant l'affaire McCarthy et qui se dénonçaient les uns et les autres.
22:16En général, vous savez, j'ai une maxime.
22:19Celui qui a le discours le plus sévère, c'est lui le plus pervers.
22:23Quand moi, on me donne des leçons de morale tout de suite, je fais attention.
22:30Dans ce milieu-là, rares sont ceux qui ont la parole.
22:32Et ça fait du bien quand on a Jean Dujardin, par exemple.
22:34Ah oui, mais c'est l'exception.
22:35Qui dit, c'est l'exception.
22:36Bien sûr.
22:36C'est l'exception.
22:37Il y en a quand même quelques-uns.
22:38D'idée par bolivien, il y en a quelques-uns quand même.
22:41Il y en a quelques-uns.
22:42Je ne regrette pas d'être venu.
22:43Est-ce que vous pouvez me redonner la formule, parce que je la trouve bonne ?
22:46Non, on peut éviter les formules.
22:47Non, sur la perversité.
22:49Puisque vous insistez.
22:50Ah oui, c'est la fin, sur la perversité.
22:53Celui qui a le discours le plus sévère, c'est lui le plus pervers.
22:58Gardez-la.
22:58Je vais la garder.
22:59Pour la fin de la saison.
23:00Non, d'abord parce qu'elle est très bonne.
23:01Je suis assez d'accord.
23:02C'est un comportement que j'ai souvent remarqué dans la vie.
23:06Les donneurs de leçons.
23:07Pas que là-dessus.
23:07C'est exactement vous.
23:08Les donneurs de leçons.
23:09Je n'évoquerai pas d'autres situations.
23:10Mais bien sûr.
23:11Mais voilà.
23:11Alors après, sur les artistes, c'est vrai qu'il y a une génération d'artistes
23:14aujourd'hui.
23:14Moi, j'en ai connu une autre, je vais être honnête, qui sur bien des questions
23:19auraient été en première ligne.
23:20Mais j'en connais certains qui me disent aujourd'hui, je ne prends pas position parce
23:23que je n'y arrive plus.
23:26Je n'arrive plus à rien dire parce que dans la profession, le simple fait de prendre
23:29position va me faire perdre des dizaines et des dizaines de dates.
23:33Parce qu'il y a aussi ça qui joue, qui pèse.
23:36Je ne veux pas donner de nom parce que je n'ai pas l'énoncé, mais j'en ai plusieurs
23:40qui me disent, voilà, mais on va avoir des appels, cette salle est annulée, cette
23:46tournée est annulée, etc.
23:47Donc on ne veut pas leur jeter.
23:49Qu'à eux.
23:49Je ne vais pas citer le nom d'un des 20 signataires qui a eu le courage d'interpeller
23:53le président de la République pour dire oui à la paix au Proche-Orient, oui pour
23:57la reconnaissance d'un État, mais pas dans les conditions que vous faites actuellement
24:01puisque la priorité des priorités pour qu'il y ait à la paix, c'est la libération
24:04des otages.
24:04Il était 20 à signer cette pétition.
24:06Et Charlotte Gainsbourg.
24:07Et l'un des signataires, juste pour avoir dit oui à la paix, on aspire à la paix,
24:13a été menacé de mort.
24:14Ses proches ont été également attaqués.
24:16La publicité, on revient dans un instant, on va parler d'un sujet que le ministre
24:21de l'enseignement supérieur a condamné cette semaine, mais je ne comprends pas parce
24:25qu'il expliquait il y a quelques mois que l'islamo-gauchisme dans les universités
24:30n'existait pas.
24:31Donc peut-être qu'il y a deux ministres de l'enseignement supérieur.
24:34Avec le même nom, le même prénom, mais ce sont deux personnes.
24:37Peut-être qu'il a fini par le découvrir.
24:39Ah, peut-être.
24:40Écoutez, nous y réfléchirons juste après la pub.
24:42Restez avec nous.
24:43Il est 19h30 sur CNews et on poursuit évidemment le face-à-face avec le grand retour de Gilles
24:52William Golnadel qui nous parlera de son ouvrage « Vol au-dessus d'un île coupure ».
24:56Si vous insistez.
24:57Oui, mais bien sûr, sans contraintes.
24:59Et Julien Drey bien évidemment.
25:02Lors d'une conférence organisée, messieurs à l'université Paris 7-Vincennes-Saint-Denis,
25:08des dizaines de personnes se sont réjouies des attaques du 7 octobre contre les civils israéliens.
25:13Dans une vidéo diffusée par Léon, le média, on peut entendre les étudiants faire l'apologie du terrorisme du Hamas.
25:19Dans l'amphithéâtre, la question « Condamnez-vous le 7 octobre ? » de nombreux étudiants réunis à l'université.
25:23répondent non et la conférence est tenue quelques jours seulement après le cessez-le-feu à Gaza.
25:29Regardons cette séquence.
25:32Condamnez-vous le 7 octobre ?
25:34Voilà, en défendant Georges Abdallah, nous étions préparés à ce soutien inconditionnel,
25:41à la résistance héroïque du peuple palestinien et à cette résistance principalement qui passe par la lutte armée.
25:49Et donc, le 7 octobre, nous y étions prêts.
25:55Nous n'avons eu aucun problème à reblandiquer ce 7 octobre.
26:00Sur X, le ministre de l'Enseignement supérieur, M. Baptiste, a parlé d'un rassemblement étudiant Roland antisémite.
26:08Il a demandé au rectorat de saisir la justice.
26:12Alors d'abord, sur la séquence, avant d'aller sur est-ce que l'islami-gauchisme existe dans les universités.
26:17D'abord, sur ce qui se passe maintenant dans les universités, en toute impunité.
26:22Non, mais ce que vous avez montré, c'est une partie d'un tout.
26:28Il y avait Ibrahimi Abdallah qui était prévu du Liban, condamné pour terrorisme.
26:34Il n'y a pas parlé, mais Mme Abou Dakar, membre du FPLP, organisation classée terroriste qui avait été reçue comme une reine par Mme Soudet,
26:44elle, elle a parlé. Non seulement ils ont applaudi le massacre de Juifs, mais également la même, là, elle dit,
26:52mais il faut qu'en France aussi, il faut que la lutte armée, il faut que la lutte armée se passe aussi en France
26:58pour que, je ne sais plus quelle est l'expression, mais pour que cela continue.
27:04C'est un appel au meurtre, c'est un appel au crime dans une république qui se respecterait.
27:13La femme qui a parlé, elle aurait dû se retrouver en prison dans le cadre d'un appel au meurtre.
27:19Donc, on est loin du compte.
27:21Mais ce que je veux vous dire, et ce que je voulais vous dire tout à l'heure, je ne veux pas être trop long,
27:24donc, moi j'en veux moins, non mais pardon, j'en veux infiniment moins à ces gens-là,
27:30parce que ces gens-là, on les a mis dans une attitude morale et juridique et médiatique
27:39de dire ce qu'ils ont dit.
27:41Pardon, mais lorsque, est-ce que vous avez entendu beaucoup de critiques sur ce qui s'est passé ?
27:45Est-ce que vous avez lu un article dans Le Monde pour réprouver ça ?
27:50Moi, dans Le Monde, j'ai lu un article très aimable pour Rima Hassan.
27:55Les étudiants de la faculté, ils l'ont lu aussi.
28:00Ils ont lu dans Libération des articles indulgents vis-à-vis du Hamas.
28:05Donc, pourquoi voulez-vous que ces gens se sentent en infraction morale ?
28:10Bon, ils peuvent parfaitement considérer aussi qu'ils ne courent aucun risque.
28:17Je vous ai donné les exemples judiciaires de tout à l'heure.
28:21Et puis, même sur le plan politique, sur le plan politique, Elliot,
28:26vous avez le premier des Français.
28:28Alors, je sais qu'il n'est pas très populaire, mais quand même,
28:31le premier des Français, il a refusé de marcher contre l'antisémitisme
28:36pour courir derrière les banlieues qui sont chauffées à blanc par un parti antisémite.
28:42Et ce parti antisémite ne fait pas l'objet d'une détestation particulière dans la classe médiatique.
28:51Je peux vous dire, pour être un auditeur tout à fait fidèle de France Inter,
28:56que France Inter ne critique pas l'antisémitisme de la France Insoumise.
29:01Je n'ai jamais entendu France Inter critiquer l'antisémitisme de la France Insoumise.
29:06Jamais.
29:06J'ai promis de ne pas être trop long, donc excusez-moi, ça fait 4 minutes que vous prenez la parole.
29:10Écoutez, je ne m'en lassez pas.
29:12Mais ce que je veux dire, toujours au moment où nous parlons,
29:17dans l'audiovisuel public, vous avez une France Insoumise qui est classée à gauche de la gauche
29:23et un Rassemblement National qui est classé à l'extrême droite.
29:26Voilà.
29:27Julien.
29:27Bon, sans vouloir trop polémiquer, je ne ferai pas la hiérarchie.
29:32Vos propos, ils me gênent un petit peu, si vous me permettez,
29:34parce que j'ai l'impression que vous êtes en train de dédouaner ceux qui ont tenu les propos,
29:38en disant, oui, bon, finalement, ils ont dit ça, mais ce qui est plus grave encore,
29:42c'est les médias, les élites politiques, etc.
29:45Moi, je ne fais pas cette hiérarchie, parce que, excusez-moi,
29:47ce ne sont pas des imbéciles ceux qui sont dans cette...
29:49Ah, je pense qu'il y a beaucoup d'idiots et de crétins.
29:51Ah non, ne surestimez pas leur intelligence, je vous en supplie.
29:54Comme chez les nazis, il y a beaucoup d'idiots et de crétins.
29:58Et justement, d'ailleurs, en général, c'est ceux qui étaient les premiers en avant.
30:01Mais, parce que la vidéo, là, vous avez montré quelques extraits.
30:05Ben, on ne pouvait pas...
30:05Non, vous ne pouvez pas...
30:06Je suis d'accord, je ne vous reproche pas.
30:07Moi, j'ai vu la totalité de la vidéo.
30:10Vous êtes infligé, ça.
30:11Oui, parce que je voulais...
30:12Mais c'est...
30:13Honnêtement...
30:14C'est si terrible.
30:15Je vais vous dire la vérité.
30:16Si je n'avais pas 70 ans, je sais à peu près ce que j'aurais fait.
30:20Voilà.
30:20Parce que c'est...
30:22Comment...
30:23Je n'y arrive même pas encore à comprendre que dans une université française,
30:29j'en ai vu des tas de choses, on puisse avoir un meeting qui se tient
30:32où on nous explique qu'on accepte que des dizaines de femmes soient violées,
30:39que des enfants soient jetés dans des fours,
30:42qu'on tue des parents devant leurs enfants.
30:45Et on revendique ça ?
30:46En fait, dans un monde normal, le directeur de l'université démissionne à la seconde
30:52où c'est diffusé.
30:5230 secondes.
30:53Ce n'est pas rien les propos qui sont nus tout au long du meeting.
30:56Nous étions préparés au 7 octobre.
30:59Et nous vous appelons maintenant à ce qu'il y ait d'autres 7 octobres.
31:02Rappelez-vous, dans les premières heures du 7 octobre,
31:04ils étaient tous là en nous disant c'est horrible, c'est horrible, etc.
31:06Maintenant, ils ne disent plus que c'est horrible.
31:07Ils disent que c'est bien.
31:08Et il faut en rajouter.
31:09Il en faudra d'autres.
31:09Mais il faut voir, bien entendu, que ce sont des crétins et des idiots
31:16que je rêverais.
31:16Non, ce n'est pas des crétins et des idiots, c'est pire.
31:18À la limite, j'ai préféré que ce soit des crétins et des idiots.
31:20Et des salauds, je vous donne même salauds, que je rêverais en prison.
31:26Mais j'affirme malgré tout que ces gens-là baignent depuis deux ans
31:31dans un bain de grands mensonges.
31:34Où on a repris, où les médias n'ont même pas voulu dire
31:37que le Hamas était terroriste.
31:39Mais ils ne sont pas...
31:40Je suis d'accord avec vous.
31:41On a repris...
31:42Mais ce n'est pas des imbéciles au sens où...
31:44Non, non, non.
31:44Apprenez-moi, si vous me permettez.
31:45Non, mais laissez-moi finir.
31:47Oui, mais quand vous avez été long.
31:48Non, non.
31:50En deux mots.
31:51On a repris les mensonges du Hamas.
31:55On a expliqué qu'Israël a été un État génocidaire.
31:59D'accord ?
32:00Et on a nié même.
32:01Abu Hamous a été un journaliste qui a été primé par le prix Bayeux.
32:06On lui a donné le prix.
32:07Alors même qu'il a nié le 7 octobre.
32:10Ces gens-là s'imaginent qu'on leur a rencontré même des histoires sur le 7 octobre.
32:15Ce sont...
32:16Pardon, mais je considère les médias, les juges et les politiques
32:21encore plus responsables que ces idiots.
32:23Moi, je ne veux pas te faire de hiérarchie.
32:25Mais attention, parce que...
32:26C'est comme ça, je remarque.
32:28Parce que moi, je crois toujours que l'individu, il est responsable de ses actes.
32:32Il est conscient.
32:34Je ne pense pas que...
32:35J'ai peut-être même changé longtemps.
32:37Je pensais que c'est des circonstances qui déterminaient, etc.
32:40Mais je pense qu'il y a une responsabilité individuelle.
32:42Bien sûr.
32:42Et que ces gens-là, quand ils disent ce qu'ils disent à ce moment-là dans le meeting,
32:47c'est une apologie du terrorisme, d'accord ?
32:49C'est un appel au meurtre.
32:51C'est tout ça qui est...
32:52Non, mais d'accord, mais le directeur de l'université...
32:53Alors, j'allais...
32:54J'allais...
32:55Ouais.
32:56J'allais lire.
32:56J'allais lire.
32:57J'allais lire.
32:57J'allais lire, et je ne comprends pas que le directeur d'université n'ait pas d'abord
33:04présenté sa démission, oui, je le dis, devant le conseil et l'administration, en disant
33:08comment...
33:08Parce qu'il a autorisé, d'une manière ou d'une autre, il a autorisé la tenue de ce meeting.
33:13Parce qu'il est au courant.
33:15Un président de l'université, il sait ce qui se passe dans son université.
33:18Ce meeting ne s'est pas monté en deux heures.
33:20Voilà.
33:20Comment il n'a plus laissé faire ou pensé que...
33:22Parce que les tracts, il faut les voir aussi, les tracts d'appel.
33:24Mais il est complice, le directeur.
33:26Je ne sais pas si complice, en tout cas.
33:26L'organisation estudiantaine et estudiantine, je crois, la fédération syndicale des étudiants,
33:32c'est une organisation d'extrême-gauche.
33:34Et à côté de ça, parmi les organisations étudiantes, ce sont des organisations pro-palestiniennes
33:41d'extrême-gauche.
33:42Donc, il savait très bien à qui il avait affaire.
33:44Alors, on en arrive à la démonstration.
33:48Voilà, c'est qu'il y a une responsabilité.
33:49Et alors, on arrive à la question qui est posée.
33:51C'est le ministre des universités...
33:53De l'enseignement supérieur, qui nous expliquait le 11 juillet 2025,
33:58l'islamo-gauchisme n'existe pas au sens intellectuel du terme.
34:02Il a touché du doigt.
34:03Ce terme-là n'existe pas en tant que terme universitaire.
34:08Il n'est pas bien défini.
34:09Donc, cette notion n'existe pas.
34:11Autant il y a des abus et il faut être extrêmement vigilant.
34:14Autant se dire qu'il y a un mouvement islamo-gauchiste qui serait là,
34:19en train de vouloir prendre le pouvoir au sein d'une telle ou telle université.
34:22Non, je ne crois pas que ce soit la réalité.
34:25Vous comprenez ?
34:26Le 11 juillet, il a été maintenu par M. Lecornu.
34:28Est-ce que vous comprenez pourquoi ?
34:30Parlez, parlez, il ne se passera rien.
34:31Alors, il y a deux secondes, parce que moi, je ne connais pas le nom de tous les ministres.
34:35Philippe Baptiste.
34:35Ce n'est pas le pire.
34:37Il est loin d'être le pire.
34:38Je ne connais pas, mais je veux juste me permettre de lui envoyer gratuitement,
34:41à mes frais, mon livre.
34:43Parce que comme ça, il va comprendre ce que c'est que l'islamo-gauchisme.
34:46Parce que moi-même, je le reconnais,
34:47j'étais réticent sur ce terme-là il y a deux ans.
34:50Vous voyez, je le dis.
34:52Mais je le dis aujourd'hui, oui, il y a un islamo-gauchisme.
34:54Et c'est pour ça que j'ai fait le livre.
34:55Vous en viendrez au racisme anti-blanc.
34:57Non, ça non.
34:57Avec un peu de temps, vous y viendrez aussi.
34:59Je me doutais qu'à un moment ou un autre, j'y allais avoir droit.
35:01Non, mais je veux dire, c'est un concept politique, l'islamo-gauchisme.
35:06Parce que quand ils disent que ce n'est pas un concept universitaire, etc.,
35:08c'est un concept politique.
35:10C'est même un objet de recherche, maintenant.
35:11Parce que c'est ça le travail qu'il fallait faire.
35:13C'est voir comment tout ça s'est constitué, etc.
35:16C'est interdit, quasiment.
35:17Personne ne peut à l'université.
35:18Vous imaginez à l'université ?
35:20Je ne suis pas sûr que ce soit interdit, mais je pense que c'est difficile.
35:22J'en arrive à la situation des universités.
35:25Là, le ministre des universités et le gouvernement,
35:28parce que la situation des universités, aujourd'hui, pose problème.
35:31La majorité des étudiants, je m'excuse de le dire,
35:34la grande majorité, d'après moi, ne se reconnaissent pas du tout dans ces minorités
35:37qui font régner leur ordre islamo-gauchiste dans les halls des universités.
35:42leur ordre islamo-gauchiste.
35:44C'est-à-dire, vous ne rentrez pas si vous...
35:46Voilà, c'est des grèves à répétition qui ne servent à rien,
35:50c'est des affiches complètement stupides, etc.
35:52Et il y a un moment donné où il va falloir quand même que les choses soient clarifiées.
35:56Pour la grandeur de l'université française.
35:58Voilà pourquoi j'en veux plus encore aux pseudo-élites, médiatiques...
36:03médiatiques, judiciaires, éducatives, tous plutôt qu'aux...
36:08Non, moi j'en veux à tout le monde.
36:09Il nous reste 8 minutes et je veux quand même prendre un peu de temps
36:12pour parler, évidemment, du grand rendez-vous littéraire de la semaine,
36:18à savoir, vol au-dessus d'un nid de coucou.
36:21Mais avant cela, tout de même, cette semaine, bien sûr,
36:24c'est la condamnation de la meurtrière de la petite Lola.
36:26Elle a été condamnée à la peine maximale que le Code pénal français prévoit.
36:31La réclusion criminelle a perpétuité incompressible.
36:33Durant une semaine de procès, la justice a montré le meilleur pour traiter du pire.
36:39Une exemplarité, quand les politiques ont préféré rester très discrets,
36:44conscients peut-être des failles sécuritaires, migratoires,
36:47qui ressortent à travers ce drame.
36:49Je voudrais juste qu'on voit cette séquence,
36:51et c'était le témoignage bouleversant au sortir du procès,
36:54de la maman d'Alphine, de la petite Lola,
36:56et de son frère Thibaut.
36:57Et la mère ainsi que le frère,
37:26les deux ont dit « justice a été rendue ».
37:29Et ils ont salué la décision de justice.
37:31Maître Golnadel, quel regard portez-vous, évidemment, sur cette décision ?
37:37Un regard très affligé.
37:39Je suis satisfait, si j'ose dire,
37:45que les parents soient satisfaits de la justice française.
37:49Moi, non.
37:51Moi, non.
37:52Parce qu'en amont, la justice française n'a pas fait son travail.
37:56Je suis désolé de le dire.
37:58La justice ou les politiques ?
37:59Non, non, non.
38:01La justice, la police n'a pas fait son travail.
38:05L'État français, j'accuse l'État français d'être responsable de la mort de la petite Lola.
38:13J'ai vu un truc invraisemblable que j'ai d'ailleurs tweeté ce matin.
38:16Je n'étais pas au courant.
38:17France TV a fait deux minutes sur le verdict de la petite Lola.
38:23Ils avaient fait, je ne sais pas, peut-être une demi-heure.
38:26Il y a deux ans, je ne l'avais pas vue.
38:28Sur la thématique, ils ont fait une émission.
38:30C'est l'extrême droite qui a, en vérité, créé l'affaire Lola.
38:37Il nous explique sérieusement que l'extrême droite,
38:40alors il montre Zemmour, il montre je ne sais pas qui,
38:42a créé, c'est un complot.
38:45Il parle de complot.
38:46C'est la fabrique du mensonge.
38:48C'est la fabrique du mensonge.
38:49Le reportage, la fabrique du mensonge.
38:50Mais c'est invraisemblable.
38:51Vous l'avez oublié, mais évidemment, on en avait parlé.
38:52Non, mais c'est invraisemblable parce qu'il nous explique aussi
38:54que finalement, ils en sont encore à dire qu'on exagère l'immigration.
39:00Ils en sont là.
39:02Or, j'affirme, on ne peut pas nier que si l'État français
39:07avait rempli sa mission protectrice,
39:11ils auraient exécuté l'ordonnance de quitter le territoire français
39:17de Mme Damia Benkired.
39:20Elle serait sortie.
39:22Et si elle était sortie, Lola serait encore vivante.
39:25Donc effectivement, quand il y a des pauvres mômes,
39:28on est obligé parfois d'être fataliste.
39:31Il y a des salauds partout.
39:34Mais là, si l'État avait fait son boulot,
39:38la petite serait parmi nous.
39:39Donc pardon, pour moi, justice n'a pas été faite.
39:42J'ai changé.
39:42Je n'ai pas mis les politiques responsables,
39:44mais l'État responsable, c'est la question qu'on se pose.
39:46– Oui, moi je vous dis tout à l'heure,
39:50je suis très gêné de parler de cette affaire-là,
39:53parce que c'est une telle monstruosité
39:57que c'est difficile d'en parler,
39:59et même de faire de la politique, etc.
40:01Parce que franchement, j'étais effrayé de concevoir
40:05qu'un être humain était capable d'une telle monstruosité
40:08et avec un tel cynisme.
40:10En plus, c'est le cynisme.
40:13Je reconnais ma gêne.
40:15Ça ne veut pas dire que, par contre,
40:16je ne dis pas qu'il n'y a pas un problème politique qui est posé.
40:19Le problème politique, c'est que c'est une OQTF
40:20et qu'elle n'aurait pas dû être sur le territoire français.
40:23Il y a un problème politique qui est dramatique.
40:25Et je comprendrais que la famille elle-même
40:27en veuille aux responsables politiques,
40:29à ceux qui gèrent ce pays,
40:30en disant, bon, notre petite-fille
40:33aurait peut-être rencontré un barbare français à tout moment,
40:36mais en tous les cas, là, elle a rencontré quelqu'un
40:37que normalement, elle n'aurait jamais dû rencontrer.
40:39C'est ça, le problème qui est posé.
40:40Une toute petite question, mais rapidement.
40:42Elle a été condamnée à la peine maximale,
40:43qui est la prison à persécuter, incompressible.
40:46Mais incompressible ne veut pas dire réelle,
40:48Maître Golnadel.
40:49Ça veut dire que dans 30 ans,
40:50elle pourra faire une demande.
40:52Ce n'est jamais arrivé,
40:53mais elle pourra dans 30 ans ressortir
40:54si elle fait la demande.
40:56La peine de prison à vie complète n'existe pas.
41:01Vous le regrettez ?
41:02Oui, puisqu'aux États-Unis,
41:04on est condamné à 400 ans.
41:06Même en étant optimiste,
41:08vous voyez, on ne s'est pas sûr de pouvoir les faire.
41:10En France, non, ce n'est pas possible.
41:11Même pour le pire des pires, des pires criminels,
41:15eh bien, je ne sais pas pourquoi,
41:16on a encore une once,
41:18on a encore une once de charité.
41:20Je ne le comprends pas.
41:21D'ailleurs, quand on nous a vendu...
41:23Mais ce n'est pas la société américaine plus sécure que la sécurité américaine.
41:25La petite espiglorie,
41:27et je le disais à propos de M. Badinter,
41:30c'est que quand on nous a vendu
41:31l'abolition de la peine de mort,
41:34l'un des arguments, c'était de dire
41:35qu'il y a encore pire que la peine de mort,
41:40c'est la prison à vie.
41:41Puis quelques temps après,
41:42on nous a fait...
41:43Parce que c'est unique,
41:44en principe, ils vont 20 ans, les types.
41:45En un mot, pour lui laisser une minute trente sur son livre.
41:50Non, bon, ça a été conçu sur le fond,
41:53je m'excuse, c'est pour ça que vous avez tiqué quand je l'ai dit,
41:57mais c'est un geste catholique, c'est la repentance.
42:00Ceux qui ont inventé l'idée qu'à 30 ans, il fallait,
42:03c'est un geste d'un certain point de vue religieux,
42:06ce n'est pas un geste juridique, au départ.
42:08Je sais que vous avez tiqué,
42:09parce que j'ai fouillé après,
42:12en me disant, est-ce que j'ai dit une connerie ?
42:13Mais j'ai demandé...
42:14Je reconnais, je reconnais
42:17de ne pas avoir le pardon chrétien.
42:19Je reconnais, j'assume.
42:20Je constate que le pardon chrétien,
42:23donc nos origines, nos racines,
42:25peuvent permettre d'avoir des idées,
42:27notamment des idées dans la justice
42:29et des principes fondamentaux.
42:31En revanche, nos racines et notre histoire chrétienne
42:33peuvent poser des problèmes dans bien d'autres thématiques.
42:35D'accord, mais moi, je revendique que...
42:38J'ai une raison à l'époque.
42:39Vous avez tous les droits, cher Julien Drey.
42:41J'ai plus de devoirs que de droits.
42:42Au-dessus d'un nid de cocu.
42:45William Golnadel, racontez-nous, rapidement, en une minute,
42:49pourquoi ce livre est peut-être l'un de vos meilleurs ouvrages ?
42:54Vous me gênez un peu, mais j'accepte.
42:58Je vais prendre sur moi.
43:00D'abord, je l'ai écrit comme le précédent,
43:02le journal d'un prisonnier, en me marrant.
43:06Mais en me marrant sérieusement.
43:07Je pense que quand vous voulez faire comprendre
43:09les choses aux gens,
43:12si vous les distrayez,
43:14c'est plus facile pour faire rentrer.
43:15C'est une sorte de sainte ruse.
43:18Maintenant, je suis un aigle
43:20qui survole la France
43:21et il y a plusieurs nids de cocu.
43:23Il y a eu un nid de cocu français,
43:26nid de cocu blanc,
43:27nid de cocu de mâles hétérosexuels
43:28et le nid de cocu juif.
43:32Vous voyez que certains cocus
43:34causent toutes les cases.
43:37Alors, par exemple,
43:38parce que je n'ai pas le temps,
43:38mais par exemple, c'est vrai,
43:40et je le disais tout l'autre jour,
43:42s'agissant du cocu français,
43:44c'est vraiment un cocu formidable,
43:46c'est un cocu merveilleux.
43:48C'est la première fois
43:50dans l'histoire du monde,
43:52écoutez-moi bien,
43:53c'est un vrai semblable,
43:54c'est la première fois
43:55dans l'histoire du monde,
43:56Julien Drey,
43:57première fois,
43:58que l'envahi fait figure
44:04de salaud
44:05et que l'envahisseur,
44:07sans uniforme,
44:09fait figure de victime.
44:11C'est l'immigration
44:12et c'est le cocu français.
44:15Alors, je...
44:15Bon, ben oui.
44:16Vous répondrez en...
44:17Je l'ai écrit en personne.
44:20Non, non, c'est une interrogation
44:21parce qu'il faut que je replonge
44:22dans mes mémoires,
44:23mais je crois, paradoxalement,
44:25que Karl Marx a écrit des choses
44:27qui vont plutôt dans votre sens.
44:28Ça n'a déjà existé dans l'histoire.
44:30Vous savez quoi,
44:30Julien Drey ?
44:31C'est très flatteur pour Karl Marx.
44:32On vient de l'avoir,
44:33on lui a quand même donné un billet
44:34pour récupérer le livre,
44:36on va le lire cette semaine.
44:37S'il vous plaît.
44:38Et puis, on le critiquera
44:39la semaine suivante.
44:40Absolument.
44:41Sans aménité.
44:42Donc, l'humour, l'humour pour...
44:44Après, on dit...
44:45Est-ce qu'on aura le droit ?
44:46Est-ce que c'est le lecteur qui rit
44:46à moitié dans son lit ou pas ?
44:49Non, écoutez, non, s'il vous plaît.
44:51Parce qu'il y a beaucoup de lecteurs,
44:52il y en a trop.
44:52Est-ce que c'est le lecteur ou autre chose ?
44:54Vous auriez l'impression
44:55que la formule n'était pas
44:56exactement celle-là.
44:58Merci à...
44:59Je fais attention, bien évidemment.
45:00Merci à tous les deux.
45:01C'était un plaisir de vous retrouver,
45:03cher William.
45:03Et c'est toujours un plaisir
45:04d'être avec vous,
45:06Julien Drey,
45:07dans cette émission,
45:08vous qui, évidemment,
45:10êtes une boussole dans cette émission.
45:12Non, non, non.
45:12Vous permettez...
45:13Ça recommence.
45:14Ça recommence.
45:15Je suis à peine arrivé.
45:17J'ai pourtant fait mon gentil,
45:18il n'y a rien à faire.
45:19Oui, mais vous le faites.
45:20Vous ne l'êtes pas.
45:21On revient dans un instant
45:22pour leur défaut.
45:22Non, non.
45:22On revient dans un instant.
45:25Sous-titrage Société Radio-Canada
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