- il y a 12 heures
- #faceaface
Eliot Deval reçoit deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Il est 19h sur CNews, merci d'être avec nous pour le face-à-face et ce soir, commission d'enquête menée par le chevalier blanc sur les relations troubles
00:09unissant le marquis de Nolo et son âme d'année, l'intriguant Duval, la fin des privilèges d'une caste démasquée et la consécration d'un bienfaiteur de l'humanité des intéressés, donc accepté.
00:23Monsieur Golnadel, bonsoir, mais un certain Eric Nolo vous a répondu, regardez, puisque Eric Nolo a pris la plume, bien sûr, le marquis de Nolo est en route pour venir en découdre
00:33avec le chevalier prétendument blanc, sous l'autorité bienveillante, merci de l'excellent Elliot Deval, non pas en chaise à porteur, mais à bord du bus 62, voilà un beau message.
00:49Le chevalier prétendument blanc, ça veut dire que je serai un métèque ? C'est bien ça que vous dites, monsieur Nolo ?
00:54Je vous dis que de semaine en semaine, la zone grise s'étend concernant maître.
00:58Et je constate qu'il y a un public qui soutient Eric Nolo, un certain Gilet, qui envoie alerte info, cher Eric, le prétendu chevalier blanc triche
01:08en s'invitant chez Thierry Cabane pour évoquer son livre avant la grande confrontation avec vous.
01:14C'est choquant, vous êtes lésés, le chevalier blanc doit être disquenfié.
01:19C'est choquant et c'est surprenant car moi j'ignorais que vous écrivez assis maître.
01:23Vous vous rendez compte ?
01:24Je l'ignorais totalement.
01:27Sous prétexte que ce monsieur a aussi un livre concurrent.
01:30Oui, ça je savais que j'écrivais.
01:32Oui bien entendu.
01:32Mais qu'est-ce que vous écrivez maître ? Vous avez un physique de poète, ça doit être de la poésie.
01:36Est-ce que je peux avoir dix minutes pour répondre sur ce que j'écris ? Je crache pas dessus.
01:42Gilet dit c'est choquant.
01:43C'est un délateur de gilet.
01:44Moi je dis pas que c'est choquant, je dis c'est gênant.
01:47Vous avez besoin de quinze minutes d'avance pour vous mettre en route.
01:50Je ne dirais pas que c'est l'âge, je ne me permettrais pas d'attaquer l'âge.
01:54Mais ça fait...
01:54Peut-être un peu... Voilà, vous avez peur, vous avez peur d'Éric Nolot, ça se comprend.
01:57C'est pas très loyal.
01:58Mais ça fait six mois que Thierry Cabane m'en supplie.
02:01Il se trouve que j'ai un cœur.
02:04C'est tout ce que j'avoue.
02:05La légende dit que vous êtes allé gratter à la porte en t'attentant plusieurs fois.
02:09C'est vrai que je suis pas fier.
02:11On vous a connu plus loyal.
02:14Il est 19h passé de une minute.
02:16Et c'est le point sur l'information.
02:18Un peu d'information, un peu de confiance avec Isabelle Piboulot.
02:21Bonsoir Isabelle.
02:22Bonsoir Elliot, bonsoir à tous.
02:27Nouveau vote décisif attendu mardi pour le budget de la Sécurité sociale.
02:32Les députés voteront d'abord sur la partie dépenses du texte, puis sur l'ensemble du projet de loi.
02:38Une adoption reste incertaine.
02:39Mais le Premier ministre appelle les députés à la responsabilité pour trouver un compromis.
02:44Il n'y aura pas d'utilisation du 49-3, a répété ce matin le ministre de la Ville sur notre antenne.
02:49Au Louvre, une fuite d'eau survenue le 26 novembre a endommagé entre 300 et 400 ouvrages de la Bibliothèque des Antiquités égyptiennes.
02:59Il s'agit de revues et de documentations scientifiques utilisées par les chercheurs, datant de la fin du 19e et du début du 20e siècle.
03:06A ce stade, les pertes ne sont pas irrémédiables, selon le musée.
03:10Une enquête interne est en cours pour déterminer les causes précises de la fuite.
03:15Et puis la ligne jaune de démarcation dans la bande de Gaza et la nouvelle frontière avec Israël.
03:20Déclaration du chef d'état-major de Tsaal.
03:23En vertu de l'accord de trêve avec le Hamas, les troupes israéliennes sont censées se retirer par étape du territoire palestinien.
03:29Benyamin Netanyahou rencontrera ce mois-ci Donald Trump dans l'espoir de passer très bientôt à la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza.
03:38Merci chère Isabelle Piboulot pour le point sur l'information.
03:43Je vais rappeler les deux ouvrages de nos débatteurs du soir.
03:48La République, c'est lui !
03:50Et vol au-dessus d'un nid de coco.
03:52C'est vous Gilles-William Golnadel, La République c'est lui et vous parlez, vous interpellez un certain Jean-Luc Mélenchon dans ce livre.
04:02Et c'était l'audition la plus attendue de cette commission d'enquête.
04:05Jean-Luc Mélenchon devait faire toute la lumière sur les liens supposés avec les réseaux islamistes et la France insoumise.
04:12Hier Jean-Luc Mélenchon a rappelé qu'il était un homme politique.
04:16Certains ont tendance à l'oublier.
04:18Qu'il est un grand orateur, il faut le dire.
04:20Qu'il est cultivé, qu'il parfois utilise l'histoire d'ailleurs qu'il connaît si bien et la réinterprète.
04:28C'est Prisca Thévenot qui a eu cette formule en disant c'est pas Jean-Luc Mélenchon, c'est Joe l'embrouille.
04:32Et ce sera d'ailleurs la question que je vais vous poser.
04:35A-t-il berné son auditoire ?
04:37A-t-il finalement été une sorte de caméléon hier après-midi ?
04:42Alors je vous propose une sorte de best-of, de déclaration de Jean-Luc Mélenchon.
04:46L'audition elle a duré 1h48.
04:48Donc c'est compliqué en quelques minutes.
04:51Mais vous allez l'entendre sur l'antisémitisme, sur Rima Hassan, sur Thomas Porte,
04:56ou encore ce professeur d'université à Lyon 2,
04:59qui a été provisoirement pour l'instant suspendu.
05:03Il dit attention, ça n'est pas un antisémite.
05:06Regardez.
05:06L'antisémitisme, c'est une réalité à combattre.
05:11De même, l'islamophobie est une réalité à combattre.
05:13Je préfère moi, si vous voulez, me dire que je combats une phobie que de combattre une haine dont je ne saurais plus que faire.
05:22M. Porte se trouvait là-bas, vous dites à la frontière.
05:26Ben oui, il était à la frontière, il avait l'intention de la passer.
05:29Donc il était là-bas pour passer la frontière.
05:32Alors le type qui est à côté de lui, est M. Machin, M. Bidule.
05:35Très bien, si c'est un personnage qui n'est pas fréquentable, ne le fréquentons pas.
05:40Mais à l'époque, Thomas n'en sait rien du tout.
05:41Mme Rima Hassan, franchement, écoutez, vous ne vous fatiguez pas de la prendre pour cible ?
05:46Mais oui, mais ce n'est pas vrai.
05:48Elle n'a pas participé à une marche pour machin, pour truc, pour bidule,
05:51qui fait que je suis obligé de me tenir informé à chaque instant de ce que tout le monde fait pour pouvoir y répondre.
05:57Non, elle est à une marche qui a lieu toutes les semaines.
06:00Et toutes les semaines, comme elle se trouvait là, elle est allée à la marche.
06:03C'est un enseignant. Et voici qu'on a trouvé une porte d'entrée pour commencer la chasse à l'enseignant du supérieur
06:08que l'on prendrait en défaut.
06:11J'ai défendu cet homme. Et je vous préviens que je vais défendre tous ceux qui à l'université
06:15auront des points de vue iconoclastes.
06:17Cet enseignant n'est pas antisémite. Ne l'a jamais été, il ne l'est pas et il ne le sera jamais.
06:24Et on aurait pu rajouter cette phrase quand même.
06:26Ma vie témoigne pour moi. Pourtant pro-communiste, j'ai aidé des juifs à quitter l'URSS.
06:33Alors vous qui avez écrit sur Jean-Luc Mélenchon, habituellement je donne la parole d'abord à Gilles-William Galdanel.
06:38Je le constate.
06:38Mais sauf que...
06:40Une tradition qui devait cesser.
06:41Les téléspectateurs l'ont entendu pendant 15 minutes juste avant.
06:44Éric Nolot, vous qui avez écrit sur Jean-Luc Mélenchon, est-ce que vous avez été subjugué
06:49comme bon nombre d'éditorialistes de politique hier par Jean-Luc Mélenchon ?
06:54Il y a un lien évident qui est apparu hier pendant son audition entre lui et les islamistes.
07:01C'est la taqiyah, c'est-à-dire la dissimulation.
07:03Il a appliqué à lui-même ce qu'appliquent les islamistes, c'est-à-dire on cache ses convictions.
07:07Donc on a vu apparaître un Jean-Luc Mélenchon tout à fait aimable, tout à fait accord,
07:11souriant, ce qui ne lui arrive quand même pas tous les jours.
07:14Mais je vais vous dire, ceux qui se sont laissés abuser ont bien voulu se laisser abuser.
07:17Parce que moi, dans l'ouvrage que vous avez l'amabilité de montrer, je montre qui est Jean-Luc Mélenchon,
07:23je montre d'où il vient et je montre où il va.
07:27Moi, je ne me laisse pas abuser.
07:29Pour ne pas se laisser abuser, il faut deux choses, un peu de courage et un peu de travail.
07:33Et ce sont deux vertus qui ont manqué d'un bout à l'autre à cette commission d'enquête.
07:37Ils se sont laissés promener par M. Mélenchon.
07:41Joe l'embrouille.
07:42Quelqu'un qui vous embrouille, parfois c'est parce que vous voulez bien qu'il vous embrouille.
07:45Moi, j'aurais posé quand même quelques questions sur l'enseignant de Lyon 2.
07:49Ce n'est pas un antisémite ?
07:50Fouillez un peu son compte Twitter, regardez ce qu'il retweet, cet homme.
07:53Il retweet des messages antisémites.
07:56La marche contre l'islamophobie en compagnie de la fine fleur de l'islamisme français.
08:01Le refus de marcher contre l'antisémitisme.
08:03Écoutez, il n'y avait qu'à se baisser pour ramasser de quoi contredire M. Mélenchon et le renvoyer.
08:07Non, ils ont peur.
08:09Ils avaient peur de lui.
08:10Ils n'avaient pas travaillé et ils avaient peur de lui.
08:12C'était une pantalonnade.
08:13Une pantalonnade, vous dites, avant de donner la parole au chevalier blanc, permettez-moi de faire une parenthèse et de saluer le baron noir, Julien Drey,
08:20qui m'a envoyé un message qu'on embrasse chaleureusement.
08:23Il dit, contrairement à ce qu'a dit M. Mélenchon, il était un simple militant et ce n'est pas vrai qu'il a milité pour la libération des juifs du RSS.
08:30L'organisation à laquelle il appartenait à l'époque a mené une campagne victorieuse pour la libération de Léonide Pliouch,
08:37qui était un dissédent mathématicien.
08:39Mais la campagne pour la libération des juifs du RSS, c'était une chose différente.
08:43Pourquoi travestir les faits ?
08:46Pourquoi s'acheter un brevet pas cher ?
08:48Comme on disait chez les trotskistes, poser la question, c'est y répondre.
08:53Non mais écoutez, moi je ne veux surtout pas diminuer les mérites du tribun du pareti antisémite,
09:01mais je dois reconnaître que la commission en question l'a reçu avec beaucoup d'obséquiosité,
09:07lui donnant du M. le Président, du M. le Ministre, je ne sais pas quoi encore, mais avec aucune pugnacité.
09:13Effectivement, je ne peux pas vous dire qu'il serait tombé sur moi, ça aurait été différent.
09:20J'aurais été très poli, mais j'aurais dit, mais M. Mélenchon, vous dites que vous n'êtes pas antisémite,
09:25mais c'est bien vous qui avez repris le mythe du peuple déicide,
09:33en expliquant que c'était les juifs qui avaient crucifié Jésus, M. Mélenchon.
09:37M. Mélenchon, vous dites que vous n'êtes pas antisémite, mais c'est bien vous qui avez accusé le grand rabbin d'Angleterre
09:47d'avoir permis de faire battre votre grand ami, l'antisémite M. Corbyn.
09:55S'agissant de ses amis, c'était quand même pas très compliqué que Mme Hassan avait défendu le 7 octobre
10:04et récemment encore à nier les certaines réalités du 7 octobre.
10:12Ce n'était quand même pas très compliqué de dire que non seulement, effectivement, M. Porte,
10:17deux jours avant le 7 octobre, il était à quelques kilomètres de là,
10:23avec l'un des leaders d'une organisation liée au Hamas,
10:28classé terroriste par les Américains et qu'ensuite, M. Porte, il est allé à Tunis
10:35en train de rendre hommage devant les tombes de terroristes palestiniens.
10:44Ce n'était quand même pas compliqué de rappeler que M. Guiraud était également allé à Tunis
10:50pour expliquer que ce n'étaient pas les Israéliens qui tuaient les bébés juifs.
10:56Ce n'étaient pas les Palestiniens qui tuaient les bébés juifs.
10:59C'étaient les Israéliens à Beyrouth.
11:03Il était obligé ensuite de s'excuser.
11:06Je n'aurais pas assez de la soirée.
11:09Non mais je n'aurais pas assez de la soirée.
11:11Et Mme Soudet, ils n'ont pas parlé de Mme Soudet,
11:15qui vient accueillir une des responsables du FPLP à Paris.
11:20Elle est à Paris.
11:21Elle vient d'accueillir une des responsables du FPLP classé terroriste.
11:26Alors, M. Darmanin a réussi à l'expulser.
11:32Mais avant cela, elle est allée au commissariat
11:34pour tenter d'empêcher l'expulsion.
11:37Qu'est-ce que vous voulez d'autre ?
11:38Enfin, écoutez, c'était tellement facile de le confondre.
11:42Bon, c'est comme ça.
11:43Alors, moi qui ai l'esprit un peu chagrin,
11:46je vais vous dire quelque chose.
11:47Ça n'est qu'une hypothèse.
11:49Parce que je pense que ces gens-là sont quand même assez intelligents.
11:52Mais je ne suis pas sûr.
11:53Quand leur fort, il y avait beaucoup de députés macronistes
11:57qui lui ont posé des questions.
11:58C'est ce qu'à Thévenot lui a posé.
11:59Bon, je ne veux pas faire un procès d'attention à ce qu'à Thévenot.
12:01Ah non, pour le coup, c'est peut-être la seule séquence,
12:03si vous voulez, seul temps fort.
12:03Oui, c'est la seule.
12:04Mais je ne suis pas sûr qu'il soit dans l'intérêt,
12:09malheureusement bien compris,
12:11des macronistes de totalement diaboliser
12:14le seul parti antisémite.
12:17C'est d'ailleurs ces gens-là
12:18qui, au deuxième tour, lui ont sauvé la mise.
12:20Donc peut-être qu'il manquait un tout petit peu,
12:23peut-être, de désir.
12:25Je ne sais pas.
12:25C'est une hypothèse pour expliquer leur carence.
12:28En tous les cas, pour les macronistes, il y avait presque à Thévenot.
12:31Excusez-moi, chez les Républicains,
12:33le fondateur de cette commission, Laurent Wauquiez,
12:36n'était pas présent.
12:38Alors, peut-être qu'il ne pouvait pas,
12:40puisqu'il l'avait imaginé.
12:41Ça, c'est dommage.
12:42Il y avait le président, en revanche, de cette commission,
12:44qui était un président, et l'air.
12:46Non mais écoutez...
12:46Mais je vais vous donner juste sur la forme.
12:48Le président, M. Breton,
12:51dit à Jean-Luc Mélenchon,
12:52pour le propos au léminaire,
12:53vous avez 10 minutes.
12:54Puisque, évidemment, le timing, il est serré.
12:56Il a fait quasiment 23 minutes.
12:58Vous ne pouvez pas lui dire, M. Mélenchon,
12:59vous êtes bien gentil,
13:00ce n'est pas un cours d'histoire.
13:01Allons-y.
13:01Sur l'islamisme et l'anti-sémitisme,
13:04j'ai consacré deux chapitres dans mon livre.
13:07Il y a tous les faits.
13:08J'ai lu William Golnadel,
13:09on a rajouté d'autres.
13:10C'est abondamment documenté.
13:12Moyennant quoi, la seule condition
13:14que pose Jean-Luc Mélenchon
13:15pour venir dans une émission de télévision,
13:16c'est que je sois absent.
13:18S'il sait très bien que moi,
13:19je ne vais pas me laisser balader
13:20comme la commission.
13:21Après, est-ce qu'il y avait
13:22des arrières-pensées dans cette commission ?
13:23Moi, je ne suis pas en état de le dire.
13:25Je dis simplement qu'elle n'a pas fait son travail.
13:28Et que c'est M. Mélenchon
13:30qui menait le jeu tranquillement.
13:31Moi, j'avais l'impression
13:32que c'était au football,
13:33un numéro 10
13:34que personne ne vient presser.
13:35Évidemment, moyennant quoi,
13:36vous distribuez les balles tranquillement.
13:38Mais il était comme chez lui.
13:39Il était dans ses chaussons.
13:40Écoutez, imaginez la même scène aux Etats-Unis
13:42avec une commission d'enquête parlementaire
13:44aux Etats-Unis.
13:44Là, c'est une autre ambiance.
13:45Ils ne les auraient pas baladés 25 minutes
13:47au lieu de 10
13:48et puis en train de leur expliquer
13:49l'histoire des Etats-Unis.
13:50Écoutez, ce n'est pas possible.
13:51C'est ça, une commission d'enquête.
13:52Il valait mieux rien faire.
13:53Encore un exemple,
13:54pardon de vous le dire,
13:55du privilège rouge.
13:57Je peux vous dire
13:57que si ça avait été un type du RN,
13:59il aurait été reçu autrement.
14:00Alors, parfois,
14:01certains dessins sont plus forts
14:04que des paroles
14:06et des grands discours.
14:07Je ne sais pas si vous avez vu
14:08le dessin de Plantu.
14:09Mais oui.
14:10Le dessin de Plantu
14:11qui résume tout.
14:12Regardez le dessin de Plantu.
14:13Vous voyez Jean-Luc Mélenchon
14:14d'aujourd'hui
14:16qui parle au Jean-Luc Mélenchon
14:17d'hier
14:18et qui lui dit
14:19« Tu as été très bien.
14:20Maintenant, retourne dans ta cage. »
14:23Et il y a aussi
14:24quelque chose d'extraordinaire.
14:26C'est le calme
14:27de Jean-Luc Mélenchon hier.
14:28La sérénité de Jean-Luc Mélenchon.
14:30Oh, il était calme.
14:30Il était serein.
14:32Et après, la meute
14:33qui s'est lancée
14:34sur les réseaux sociaux.
14:36Je ne sais pas si vous avez vu
14:37ce qui s'est passé
14:38sur les lieutenants
14:39de Jean-Luc Mélenchon
14:40qui se sont acharnés
14:41sur les réseaux sociaux
14:42pendant des heures.
14:44Vous n'avez pas entendu Jean-Luc ?
14:45Ça devait être une explication.
14:46Ça a été une conversation
14:47entre amis.
14:48Ce n'est pas ça.
14:49Ce n'est pas ça
14:50qu'on attendait.
14:51Ensuite, on sait très bien
14:52que plus l'élection approche,
14:54plus M. Mélenchon
14:55met de l'eau dans son vin
14:56pour essayer de faire oublier
14:57tous les excès antisémites,
14:59etc.
14:59On connaît la fissure.
15:00Il a peut-être réussi
15:02à duper les députés.
15:03Mais est-ce qu'il a réussi
15:04à duper les Français ?
15:05Je ne crois pas.
15:06Pas du tout.
15:06Je regrette beaucoup
15:10que l'instant
15:11était gâché,
15:12mais il n'échappera pas
15:14à son destin.
15:15Il restera
15:16à tout jamais
15:17le leader
15:19du parti antisémite.
15:20Alors, c'est ce que dit
15:21Raphaël Enthoven
15:22dans un tweet.
15:22Il dit que vous êtes
15:23passionnément antisémite.
15:25D'ailleurs, il était devant
15:26la justice.
15:27Il a été blanchi
15:27pour cette formule.
15:29Vous êtes passionnément antisémite.
15:33Alors là, il fait
15:33une liste non exhaustive.
15:35Vous avez présenté
15:36le peuple juif
15:36comme déici des conservateurs.
15:38Vous avez justifié
15:39les caricatures
15:39de Cyril Hanouna.
15:41Vous avez déclaré
15:42éclairant un historien
15:43qui dresse des listes
15:44de juifs à boycotter.
15:46Vous avez comparé
15:46Eichmann,
15:47un président de l'université
15:49parce qu'il vous refusait
15:50une tribune.
15:51Vous avez repris
15:51le lexique de Drummond
15:52pour parler
15:53d'Yahil Braun-Pivet.
15:54Vous avez comparé
15:55Jérôme Gage
15:55à un chien juif.
15:57Vous avez couvert
15:58de votre autorité
15:59le plus ahurissant
16:00déferlement
16:00de tropes antisémites
16:02depuis les années 30.
16:05Vous avez
16:05soralisé la gauche.
16:07La haine du juif
16:08n'est pas un hochet
16:09qu'on peut brandir
16:09avant de le déposer.
16:11Vos propos
16:12sont à jamais
16:12impardonnables.
16:14Votre mouvement
16:14est le premier parti
16:15antisémite de France.
16:16À la fin,
16:17seule la honte
16:18se souviendra
16:19de vous.
16:20Donc,
16:20M. Nthoven
16:21est sur vos lignes.
16:23C'est le seul
16:24homme politique
16:24à ma connaissance,
16:25je parle de Jean-Luc Mélenchon,
16:26qui a pratiqué
16:27toutes les formes
16:28d'antisémitisme,
16:30le vieil antisémitisme
16:31chrétien
16:31qui a disparu,
16:32le peuple déicide,
16:33associé avec
16:35l'anticapitalisme,
16:36etc.
16:36Et il arrive
16:37devant une commission
16:38et tout passe.
16:39Oui, mais pardon de vous le dire,
16:41c'est comme...
16:41On n'a quand même
16:43pas de chance
16:43parce que là,
16:44il bénéficie
16:45de la clémence politique,
16:48mais il bénéficie
16:49immensément
16:50de la clémence médiatique.
16:52Je peux vous dire
16:53que le journal...
16:54Je ne vous parle même plus
16:55de mon audiovisuel
16:56de sévice public,
16:57mais je vous parle
16:59du journal Le Monde.
17:01Je pourrais compter
17:01sur les doigts
17:02d'une seule main
17:03les vagues critiques
17:05que le parti antisémite
17:07doit pouvoir consigner
17:09dans son livre.
17:10Donc, c'est quand même
17:10plus facile
17:11d'être antisémite
17:13quand personne
17:14ne vous en empêche.
17:15D'une commission
17:16à une autre,
17:17d'une commission
17:18à une autre,
17:19la commission d'enquête
17:20sur la neutralité,
17:21le fonctionnement
17:22et le financement
17:24de l'audiovisuel public.
17:27Et là,
17:27c'est deux salles,
17:29deux ambiances.
17:30Parce que vous avez...
17:30Alors, je peux vous dire,
17:32Charles Aloncle,
17:32le rapporteur
17:33de cette commission,
17:34il va effectivement
17:36sur le concret.
17:37M. Bloch aussi,
17:38il le faisait très bien,
17:39mais ce n'est pas
17:39la même ambiance.
17:40Ils font leur travail,
17:41peut-être, c'est ça ?
17:41Je ne sais pas.
17:42À chaque audition,
17:45sans l'eau de surprise,
17:46vous allez entendre
17:46Mme Albanel,
17:48présidente du comité éthique
17:49de France TV.
17:50Vous allez écouter
17:51également Nasser Médat,
17:53président de la troisième
17:54chambre de la Cour des comptes,
17:56proche de François Hollande.
17:59Marrant à la Cour des comptes,
18:00quand même.
18:00Il faut peut-être
18:01un badge PS
18:02pour être
18:02à la Cour des comptes.
18:04Oui, si on avait su.
18:05Mais, écoutez,
18:06franchement,
18:06on ne nous dirait rien.
18:07Vous ne pourriez pas
18:07être secrétaire général
18:08de la prochaine campagne
18:09de François Hollande ?
18:10Je vais y réfléchir.
18:11Pourquoi pas ?
18:13Alors, plus sérieusement,
18:15on a fait là aussi
18:16une sorte de best-of,
18:17des déclarations
18:18les plus marquantes
18:19de la semaine.
18:21Mme Albanel
18:21qui dit
18:22qu'on est allé un peu vite
18:22sur la polémique.
18:23Patrick Cohen
18:26et Thomas Le Grand.
18:27Pas de moyens
18:28pour se saisir
18:29de toutes les problématiques
18:30sur France TV.
18:31On va entendre
18:32la situation économique critique
18:34ou alors il répond
18:35en toute indépendance
18:36avec cette polémique
18:37autour de ces accusations
18:38de mails
18:38qui auraient été envoyées
18:40à la Cour des comptes
18:42pour dire
18:42vous reportez votre rapport.
18:44Le contexte de cette affaire,
18:48c'était une grande émotion,
18:50c'était un grand déferlement,
18:51etc.
18:52Et on a souhaité
18:52rendre un avis rapide,
18:54en fait.
18:56Il n'y a pas eu encore
18:57le conseil du CIE ?
18:57Non.
18:58Et d'ailleurs,
18:58on l'a rendu
18:59avant le conseil du CIE.
19:00C'est-à-dire à un moment
19:01où on savait
19:01qu'il y avait eu
19:03possiblement montage.
19:05Après, c'est une question
19:06de qu'est-ce qu'on peut faire,
19:08en réalité.
19:08C'est ça qu'on s'est demandé.
19:11Nous constatons,
19:12je le répète,
19:13que nous sommes quatre,
19:13que nous n'avons pas de moyens.
19:16Voilà.
19:17Pas de moyens d'investigation,
19:18pas un système
19:19de veille permanente.
19:20On n'est pas à l'ARCOM.
19:21Vous voyez ?
19:22Bon, du tout.
19:23Elle a jusqu'en 2026,
19:24il ne faut pas attendre
19:25l'échéance de 2026
19:26pour reconstituer rapidement
19:27les fonds propres.
19:29Donc là,
19:29il appartient à l'État actionnaire
19:30de prendre rapidement
19:31des décisions
19:32pour reconstituer
19:33un capital
19:33absolument indispensable
19:35pour faire face,
19:36par ailleurs,
19:36à des investissements
19:37qu'il faut pouvoir conduire.
19:38Et puis,
19:39il y a également
19:39des économies à réaliser.
19:41Mais oui,
19:42la situation est critique.
19:44Elle est critique,
19:45en tout cas,
19:45et elle peut devenir
19:47plus que délicate
19:49à partir de 2026.
19:50Donc,
19:50il y a vraiment urgence.
19:51Il y a urgence.
19:52Je vous ai dit
19:52que j'avais déjà prêté
19:54serment comme magistrat
19:55pour conduire
19:56mes missions
19:56en totale indépendance.
19:58Et je redis
20:00qu'en plus,
20:00tout est collégial
20:01et contradictoire.
20:02Tout a été conduit
20:03de manière indépendante.
20:05On n'a rien décalé.
20:07Je vous ai dit
20:08que notre procédure
20:09a été suivie.
20:10Il n'y a pas
20:11de décalage.
20:12Donc,
20:12si vous êtes...
20:13Je ne comprends pas.
20:15Il n'y a pas
20:15de décalage
20:16de notre procédure.
20:17Je vous en ai donné
20:18le détail.
20:19On n'a rien décalé.
20:21La question n'était pas
20:22de savoir
20:22s'il avait décalé
20:23le rapport des comptes,
20:25mais de savoir juste
20:26s'il avait reçu
20:26un mail
20:27de la part
20:27d'un haut responsable
20:28de France Télévise.
20:30M. Alloncle
20:30a posé la question
20:31trois fois.
20:32C'est vrai que
20:33cette commission d'enquête
20:34est dirigée
20:35par quelqu'un
20:36qui est plein
20:37d'urbanité,
20:38mais qui, lui,
20:40n'hésite pas
20:41à poser les questions
20:42une fois,
20:42deux fois,
20:43trois fois.
20:43C'est quand même
20:44un méchant gag
20:45d'entendre
20:46la présidente
20:47du comité d'éthique
20:48reconnaître
20:49qu'il y a eu
20:50des manquements
20:51auxquels
20:53elle n'a pas pu sévir
20:54parce qu'il manque
20:55de moyens.
20:56Par exemple,
20:56lorsqu'elle a reconnu
20:58que traiter
20:58les Palestiniens
21:01prisonniers
21:02d'otages,
21:04c'était un manquement
21:05mais il n'y avait
21:05pas de temps.
21:06Elle l'a dit,
21:07mais il manque
21:08de moyens.
21:09Il manque de moyens.
21:10Les travaux
21:11ont déjà
21:12mis à jour,
21:13Mme Ernotte
21:13s'en expliquera,
21:15je l'espère,
21:15le 10 décembre
21:16prochain,
21:17mais les travaux
21:18ont mis déjà
21:19à jour
21:19que Mme Ernotte
21:22et sa suite
21:22ont passé
21:23dix jours
21:24au festival
21:25de Cannes.
21:26Elle dément.
21:27Elle viendra
21:28s'en expliquer.
21:29Il paraît
21:32que c'est
21:321700 la nuit.
21:33Si ça se trouve,
21:34c'est que
21:341650 la nuit.
21:36On verra bien.
21:39Les journalistes
21:41de France Inter
21:44disposent,
21:45je crois,
21:45de 14 semaines
21:46de congés payés.
21:49Le personnel
21:50de France Inter
21:51fait partie
21:52des 9%
21:53des Français
21:54les plus riches.
21:56D'accord ?
21:56C'est quand même...
21:57On aurait dû travailler
21:58franchement
21:59dans l'audiovisuel
22:00de service public.
22:01Donc,
22:02ils ont
22:02des moyens
22:04colossaux.
22:06Ça ne l'empêche pas
22:07d'être en faillite.
22:08Et du coup,
22:09la pauvre
22:10Mme Albanel,
22:11présidente
22:12du comité d'éthique,
22:13répond...
22:14Alors,
22:15moi,
22:16j'ai la faiblesse
22:16de la croire
22:17qu'elle n'avait pas
22:18beaucoup de moyens
22:18parce que c'est vrai
22:19qu'ils ne forcent pas
22:20beaucoup sur l'éthique
22:21dans l'audiovisuel
22:22de service public.
22:23C'est...
22:24Non mais,
22:24franchement,
22:26je préfère en rire,
22:27mais là,
22:28la commission
22:29d'enquête en question,
22:31on peut dire
22:32qu'elle fait du bon boulot.
22:34C'est bizarre,
22:34parce que quand vous posez
22:35des bonnes questions
22:36sur le ton qui convient,
22:37vous obtenez des réponses
22:38qui signifient quelque chose.
22:40Mais si vous me demandiez
22:42de choisir
22:43parmi tout ce qu'on a entendu,
22:44ce que je trouve
22:44le plus effarant,
22:45je serais bien en peine
22:46de vous répondre.
22:47Parce qu'il faut choisir
22:47entre le fait
22:48qu'on apprend que
22:49l'audiovisuel public
22:50est en état de faillite,
22:51que Mme Albanel,
22:52mais ce n'est pas seulement
22:53qu'elle dit
22:53qu'il n'y a pas de moyens,
22:54c'est qu'elle dit
22:55qu'elle a rendu un avis
22:56sans aucun élément
22:57d'information
22:58parce que c'était la panique
22:59et qu'il fallait dire
22:59quelque chose.
23:01Et que le président
23:01de la Cour des comptes
23:02a reconnu,
23:03puisqu'il a refusé de répondre,
23:05c'est qu'il reconnaît
23:06qu'il y a bien eu ce mail.
23:07Alors,
23:07France TV,
23:08là aussi,
23:08dément.
23:08D'accord.
23:09Il dit qu'en effet,
23:10ils ont respecté le calendrier,
23:11mais si vous ne répondez pas
23:12sur la question,
23:13c'est qu'il y a quelque chose
23:13à cacher.
23:14C'était facile de dire non.
23:16Oui,
23:16non.
23:17Regardez,
23:17Gilles-William Gugladell,
23:18vous allez bien aujourd'hui ?
23:19Non.
23:20Ah,
23:20c'est facile.
23:22Mais vous mentez.
23:23Mais vous avez le droit
23:24de mentir
23:24parce que là,
23:25vous n'avez pas prêté
23:26certainement.
23:26Non,
23:26ce n'est pas la bonne réponse.
23:27Quand on vous demande
23:28si vous allez bien,
23:28vous ne répondez jamais.
23:29C'est très simple.
23:32Non,
23:32nous n'avons jamais reçu
23:34de mail de la part
23:35de France Télévisions.
23:36Il n'a pas voulu,
23:36donc on comprend
23:37ce que ça veut dire.
23:38Donc,
23:38en fait,
23:38ce n'est pas un best-of,
23:39c'est un worst-of.
23:40C'est-à-dire que
23:40dès qu'on commence à fouiller
23:41dans l'audiovisuel public,
23:43voilà ce qu'on trouve.
23:44Et je pense que
23:44nous ne sommes pas
23:45au bout de nos révélations.
23:46Mais encore une fois,
23:47je rends hommage
23:48aux travaux
23:49de cette commission
23:50qui se comporte
23:52pas comme l'autre
23:52en véritable commission.
23:54Bon,
23:54l'idée n'est pas
23:55de comparer
23:56les deux commissions.
23:57Si, si.
23:57Pourquoi pas ?
23:58Parce que je pense
23:58que les personnes
24:00qui ont travaillé
24:00sur la commission précédente
24:01ont travaillé aussi
24:02de manière sérieuse.
24:04Non,
24:04mais je suis certain
24:04que le député M. Bloch
24:06était quelqu'un de sérieux,
24:07mais ce n'est pas lui
24:07qui avait apparemment
24:08aujourd'hui
24:09la direction des opérations.
24:10Il est rapporteur,
24:11donc quand même,
24:13beaucoup de questions
24:14concernant la France insoumise.
24:16Donc, mercredi,
24:17Delphine Ernot
24:18sera face
24:19à cette commission
24:20d'enquête parlementaire.
24:22On dit que c'est
24:22un tournant historique.
24:23On se pose,
24:24on met un point d'interrogation.
24:25En une minute,
24:26est-ce que vous pensez
24:27qu'il peut y avoir
24:29un avant et un après
24:30commission d'enquête parlementaire
24:31où tout ça,
24:32c'est beaucoup de vent ?
24:33Non,
24:33je pense qu'il se passe
24:34des choses très intéressantes
24:35autour de l'eau du Vézel
24:37de services publics
24:37qui est contestée
24:38de toutes parts.
24:39Et appréciée par les Français.
24:40Vous avez eu le sondage
24:41aujourd'hui.
24:4269 de France.
24:43Pour cent des Français
24:43ont eu une bonne image
24:44de l'eau du Vézel.
24:45Oui, j'en parle
24:46pardon d'en parler
24:47dans mon vol au-dessus
24:49d'un nid de cocu.
24:50D'accord ?
24:50C'est si rare.
24:51Ah, j'en parle.
24:52C'est si rare.
24:52J'en parle.
24:53Je rêve de répugnant
24:54de parler de celui-là.
24:55Non, mais j'en parle aussi.
24:57Non, mais il se passe deux,
24:58il s'est passé deux choses.
24:59Il y a eu complément d'enquête
25:01qui a tourné complètement
25:03au ridicule
25:04pour ceux qui ont commis
25:06cette émission.
25:07Et je vous annonce aussi
25:09une nouvelle
25:09qui est très intéressante.
25:10Pour la première fois,
25:13c'est historique.
25:15Le syndicat
25:15Force Ouvrière
25:17a battu
25:18la CGT
25:21aux élections
25:22de France Télévisions.
25:23C'est la première fois
25:24que ça arrive.
25:25Or, le syndicat
25:27Force Ouvrière
25:28est un syndicat
25:29de combat
25:30qui proteste
25:32contre l'absence
25:33de pluralisme
25:33au sein
25:35de l'audiovisuel
25:36de services publics.
25:37Donc,
25:38il semblerait
25:38qu'à l'intérieur même...
25:40Ça bouge.
25:40Il semblerait
25:41que ça bouge.
25:42Ah, c'est intéressant ça.
25:43Oui.
25:43Ils ont demandé...
25:44On aurait dû commencer par ça.
25:44Oui, mais l'information
25:46est à quelques heures.
25:48C'est tout récent
25:49l'élection.
25:49Oui, oui.
25:50Et donc,
25:51ils ont demandé
25:51une audience
25:52à Mme Ernotte
25:53qui répugne
25:54à l'accorder,
25:56mais d'après
25:57ce que je crois comprendre,
25:59elles ne se précipitent pas
26:00pour les recevoir.
26:01En 30 secondes.
26:02Est-ce que ça veut être
26:03un avant,
26:03un après, Commission ?
26:04Oui, sauf que le tournant
26:05historique, pour moi,
26:06il a déjà été pris.
26:07On apprend que l'audiovisuel
26:08est en faillite.
26:09On apprend que le comité d'éthique
26:10rend des avis
26:11sans savoir de quoi il parle.
26:13Le président de la Cour des comptes
26:14nous explique que,
26:15écoutez,
26:16il a certainement reçu ce mail.
26:17En tout cas,
26:18il ne le dément pas.
26:19Et en plus,
26:20c'est un groupe,
26:21le groupe France Télévisions
26:22qui est parti en croisade
26:23contre un autre groupe médiatique,
26:24le groupe Bolloré.
26:25Écoutez,
26:25ça plus ça plus ça plus ça,
26:27il me semble que le tournant
26:27historique,
26:28on l'a déjà pris.
26:28J'attends maintenant
26:29les sanctions.
26:30Ce n'est pas le seul groupe
26:30d'ailleurs,
26:31puisque LVMH a été attaqué
26:32dans Cache Investigation.
26:34Mais j'attends les sanctions
26:34maintenant.
26:35Les amis,
26:36courte pause.
26:36Et puis on va revenir
26:37sur le label gate,
26:40sur le tweet de l'Elysée.
26:43C'était lundi,
26:43on n'a même pas eu le temps
26:44d'échanger ensemble.
26:45Je vous avais prévenu,
26:47dès dimanche soir,
26:47je vous avais dit,
26:48vous verrez,
26:49ils vont se placer
26:50en disant,
26:50mais non,
26:51on n'a jamais voulu
26:53labelliser les médias,
26:54on va le donner
26:55à une ONG neutre,
26:58bien sûr,
26:59reporter sans frontières.
27:00Voilà la neutralité,
27:02voilà le reporter de confiance.
27:04La publicité,
27:05on revient dans un instant.
27:06Il est quasiment 19h30
27:10sur CNews
27:11et on poursuit le face-à-face
27:13avec Gilles-William-Golnadel
27:14qui a commencé sur CNews
27:17à 18h45.
27:20Moi, je le connais un peu,
27:22je le travaille depuis
27:22quelques années.
27:23Et alors ?
27:24Je pense qu'il est impressionné.
27:26Il fait un complexe d'infériorité.
27:27Vous ne devez pas le faire.
27:28Je ne suis pas impressionné,
27:29je suis jalous.
27:29Pourquoi le faire,
27:30ce complexe d'infériorité ?
27:31Il n'y a rien de plus humain
27:32que la jalousie.
27:33Je nourris une jalousie légitime
27:36envers M. Nolot
27:37qui a bénéficié...
27:38Moi, je ne parlerais pas
27:38de manque de courtoise.
27:40Je voudrais bien aimer
27:41être averti.
27:42J'arrive ici,
27:43qu'est-ce que je vois à l'écran ?
27:45Gilles-William-Golnadel.
27:45La moindre des choses.
27:46Bien sûr, j'aime bien faire
27:47ma petite surprise.
27:48Ah, c'est la jalousie ?
27:49Mais vous êtes quelqu'un
27:50plutôt bon.
27:51Vous n'êtes pas aussi bon
27:52qu'Éric Nolot,
27:53mais vous n'êtes pas mauvais.
27:54Non, mais il progresse.
27:55Légitime,
27:56le Marquine Nolot
27:56a bénéficié dans sa vie
27:58de tous les passe-droits.
27:59Ah, j'ai l'envie.
28:02Il n'est pas sans mérite.
28:03Vous me ferez passer
28:03la liste des passe-droits
28:04en question.
28:04Bien sûr, oh là là.
28:05La liste, elle est écrite.
28:07Croyez-moi,
28:07vous ne soyez pas pressés
28:08de l'art de se voir
28:09en recommander.
28:10On va poursuivre le débat.
28:12Je ne dirai pas
28:12qui a gagné la première manche.
28:14Non.
28:14Non.
28:15Vice-personne,
28:16je ne dirai pas
28:18qui a gagné la première manche.
28:20Je ne dirai pas
28:20qui l'a gagné.
28:21En revanche,
28:22messieurs,
28:23je peux vous dire
28:23que vous allez avoir
28:24des problèmes.
28:25Ah oui,
28:26je peux vous dire
28:26que les portes de l'Elysée
28:28se ferment pour vous.
28:30Merde.
28:30Puisque sur la labellisation
28:31des médias,
28:33vous avez raconté
28:34des sornettes,
28:35des balivernes.
28:36Vous avez désinformé.
28:37C'est monsieur Proulx.
28:38Vous avez désinformé
28:39la France.
28:39Mais moi, je ne suis pour rien du tout.
28:40Alors, la semaine dernière,
28:41on est revenu
28:42sur cette idée
28:42d'Emmanuel Macron,
28:44ce projet de labelliser
28:45les médias.
28:47Donner à,
28:48par exemple,
28:49il avait cité
28:49l'ONG
28:50Reporters sans frontières
28:51qui est évidemment
28:52connu pour sa neutralité,
28:54la possibilité de donner
28:55qui est un média
28:56de confiance
28:57ou qui ne l'est pas.
28:59D'accord ?
29:00Et lundi,
29:02au lendemain
29:02de notre émission,
29:04voilà ce que l'Elysée
29:05va tweeter.
29:10Emmanuel Macron
29:11envisage un label
29:12pour les médias.
29:13Il y aurait les bons médias
29:15et les moins bons.
29:16Comment ne pas voir
29:17dans cette initiative
29:18une tentation autoritaire
29:19d'un président
29:20mécontent
29:20du traitement médiatique
29:22et qui souhaite
29:22imposer
29:23un récit unique ?
29:25Je propose un nom
29:26pour ce nouveau
29:26service de communication,
29:28la Pravda.
29:29Jamais la menace
29:30totalitaire
29:31n'a été aussi présente,
29:33aussi probable
29:34depuis la peste brune
29:36et la peste rouge
29:37qu'avec
29:38la Macronie finissante.
29:40Ce n'est pas l'État
29:41qui doit vérifier.
29:42Si c'est l'État
29:42qui doit vérifier,
29:43là ça devient
29:43une dictature.
29:45Mais il faut que
29:45les journalistes
29:47garantissent à leurs lecteurs
29:48qu'eux ont vérifié
29:49avec une déontologie
29:50donc ils sont
29:51les garants entre eux.
29:52Je pense que c'est important
29:53qu'il y ait
29:54une labellisation faite
29:55par des professionnels
29:56qui puissent dire
29:57ça c'est des gens
29:58qui sont sérieux,
29:59ça ce n'est pas
29:59des gens qui informent.
30:00Alors messieurs,
30:01j'ai pensé à vous
30:02au lendemain,
30:03parce que là je me suis dit
30:03oulala les problèmes
30:04qu'ils vont avoir.
30:06Ça y est,
30:06ils sont défilabilisés.
30:07Ça y est,
30:08ce sont deux chroniqueurs
30:10qui ne sont pas de confiance.
30:12Et la question
30:12qu'on se pose à froid,
30:14c'est est-ce que
30:14l'Élysée a perdu ses nerfs,
30:16Éric Nolo ?
30:16Ah oui,
30:17c'est la panique.
30:18En fait c'est ça
30:18qui explique tout.
30:19Mais il y a des moments
30:20de grâce dans la vie
30:20d'un commentateur politique,
30:22c'est quand vous n'avez pas
30:23besoin de vous creuser
30:23les méninges,
30:24il suffit d'écouter les gens.
30:25Donc on va écouter.
30:26Monsieur Macron,
30:27président de la République,
30:28dit nous allons instituer
30:29un label de déontologie
30:30que nous allons confier
30:31à Reporters sans frontières
30:32qui mènent depuis des années
30:33une croisade
30:34contre CNews
30:35et comme si ça ne suffisait pas,
30:37il sort un tweet
30:38où est ciblé qui ?
30:40Pascal Praud
30:41et Philippe de Villiers
30:42qui est dans un extrait
30:44d'une émission de CNews.
30:45Écoutez,
30:45si on n'a pas compris,
30:46c'est qu'on ne comprendra
30:47jamais rien.
30:48Toute cette histoire
30:49est en fait dirigée
30:50contre une seule cible
30:51que nous représentons
30:52ici ce soir
30:53et que représentent
30:54plus largement
30:55tous les gens
30:55qui sont à l'antenne
30:56sur CNews.
30:57Je ne vois pas
30:57quoi vous dire d'autre.
30:58Maître Golnadel ?
31:00Écoutez,
31:02M. Nolot
31:03a pratiquement tout dit.
31:04Non, non,
31:05mais sur le plan factuel,
31:07il a très bien,
31:08mais très très bien
31:08résumé les faits.
31:11Mais sur le fond,
31:13c'est effectivement
31:14très grave
31:15et je crois que
31:15Philippe de Villiers
31:16n'a pas exagéré.
31:17Il l'a fait
31:18avec son style particulier,
31:20mais il n'a pas exagéré
31:21sur le fond.
31:22Jamais,
31:23effectivement,
31:25pas seulement
31:25la Macronie finissante.
31:27La Macronie finissante
31:29coïncide
31:30avec l'ère
31:32de l'impérium
31:34de l'extrême-gauche
31:35médiatique
31:36finissant.
31:37C'est ça
31:37qui les rend
31:38littéralement méchants.
31:39Nolot a très bien
31:42expliqué ce qu'était
31:43Reporters sans frontières,
31:44mais Reporters sans frontières,
31:45il faut rappeler,
31:46moi je le dirais
31:47j'aime assez,
31:48au risque de lasser
31:48mon auditoire,
31:50que le président
31:51de Reporters sans frontières,
31:53Pierre Aski,
31:53journaliste à France Inter,
31:55a reconnu en 2018
31:57sur France Culture
31:58avoir été payé
31:59par Soros
32:00pour surveiller le net,
32:02pour empêcher
32:03une catastrophe Trump
32:04en Europe.
32:05Ce n'est pas rien.
32:06C'est à cet organisme-là
32:08que M. Macron
32:10propose,
32:12chaque mot étant pesé,
32:13propose
32:14de faire labelliser
32:16les médias.
32:17Et son adjoint,
32:19c'est quelqu'un
32:19qui pendant
32:20les dernières élections
32:22voulait faire la guerre
32:23au RN
32:24pour le simple fait
32:26que le RN
32:27veut privatiser
32:28l'audiovisuel
32:29de services publics.
32:31Donc, pardon,
32:32mais ça a effectivement
32:33un aspect
32:34orwellien.
32:35Mais là où,
32:36Philippe de Villiers a raison,
32:37mais ce n'est pas
32:38en Chine
32:39au XIIe siècle
32:41qu'on a supprimé
32:42une télévision.
32:44Ce n'est pas
32:45en Chine
32:46où il y a
32:47un organisme
32:48de contrôle,
32:49la commission
32:50d'enquête
32:50sur France Télévisions
32:53l'a montré.
32:55Ce n'est pas en Chine
32:56où vous avez
32:57zéro euro
32:59d'amende
33:00pour l'audiovisuel
33:02de services publics
33:03quand on lui fait
33:04une remontrance
33:05et 8 millions
33:06lorsqu'il s'agit
33:08du groupe Bolloré.
33:09C'est quand même...
33:10Je veux dire,
33:11c'est effectivement
33:12documenté.
33:13Il y a
33:15effectivement
33:16un véritable
33:18danger.
33:20Plus
33:20ils perdront
33:21la main,
33:22plus
33:22ils deviendront
33:24méchants.
33:25Il ne faut pas
33:26relâcher la garde.
33:27La peur rend méchant.
33:28Il y a quelque chose
33:29qui leur échappe.
33:31ils voient les audiences
33:32monter,
33:33que ce soit
33:33Europe 1,
33:34le JDD
33:35ou CNews.
33:36Et comme ils ne peuvent
33:36pas l'arrêter
33:37à la régulière,
33:38parce qu'après tout
33:38la concurrence
33:39pourrait jouer,
33:39ils essayent
33:40de l'arrêter
33:40de force.
33:41C'est un phénomène
33:42de rage intellectuelle.
33:43J'ai l'esprit
33:44d'escalier,
33:45messieurs,
33:45mais j'aurais pu
33:46vous envoyer
33:46un podcast
33:48vraiment très intéressant
33:49au fruit d'une émission
33:50sur Radio France,
33:52sur la commission
33:53d'enquête.
33:54Je peux vous lire
33:54le titre.
33:55L'audiovisuel public
33:56fait-il l'objet
33:57d'un procès politique ?
33:58C'était la question
33:59et ça a duré
33:59une quarantaine
34:00de minutes.
34:00Je vais vous l'envoyer
34:01sur Radio France
34:03pour savoir
34:04si Radio France
34:05faisait l'objet
34:05d'un procès politique.
34:06Mais pourquoi pas ?
34:07On a l'impression
34:08que la réponse
34:08est dans la question.
34:09Attendez,
34:10parfois on peut
34:10se poser la question
34:11quand CNews est attaqué
34:13et nous-mêmes
34:13nous débattons
34:14de ce qui peut être dit
34:14sur CNews.
34:15Je vous l'enverrai
34:16parce que ça me fait plaisir.
34:17Autre sujet à présent
34:19et sujet,
34:20c'est très intéressant
34:21là aussi,
34:22sous-médiatisé.
34:23Aucune réaction politique
34:25après ce qui s'est passé
34:27ce week-end.
34:27Dans l'indifférence,
34:28je le disais,
34:29médiatique et politique,
34:30il y a Le Parisien
34:30qui s'est réveillé
34:31il y a une heure et demie.
34:33Harry Habitant
34:33a vu son spectacle
34:36ce week-end
34:37perturbé
34:37par un collectif
34:38qui s'appelle
34:39le collectif
34:40Nous Toutes
34:41qui se présente
34:41comme un collectif
34:42féministe.
34:43Visiblement,
34:44ce collectif
34:44n'a pas la même notion
34:46de l'état de droit
34:47et de la justice
34:47que le commun des mortels.
34:49Et de l'innocence.
34:50Exactement.
34:51Harry Habitant,
34:52je le dis aux téléspectateurs,
34:53est un comédien
34:54qui a été accusé
34:55en octobre 2021
34:57de viol.
34:58Trois ans d'instruction
34:59pour qu'il y ait
35:01non pas un,
35:02mais deux non-lieux.
35:04Il reprend son activité
35:06de comédien
35:06et voilà ce qu'il se passe.
35:07Sous-titrage Société Radio-Canada
35:37dont vous avez pu entendre
35:40un habitant violeur
35:43et ces militantes
35:45vont être renvoyées
35:46manu militari
35:47par la sécurité.
35:49Je voudrais qu'on garde
35:49ces images
35:50parce que pour ces militantes,
35:52accusation
35:53vaut donc condamnation.
35:55Il y a,
35:55je voulais,
35:56dans le système
35:57médiatico-politique,
35:58il y a beaucoup de choses
35:59dans ce sujet-là.
36:00J'ai le William Golnadel,
36:01je vous vois baisser la tête.
36:02Non, mais écoutez,
36:03je consacre dans mon bouquin
36:04un chapitre
36:05sur le cocu
36:06hétérosexuel mâle.
36:08Et ce qui le cocu-fie,
36:12c'est effectivement
36:13le féminisme
36:15d'extrême-gauche.
36:17Et je perçois, moi,
36:20dans l'inconscient
36:21tourmenté
36:22de ces méchantes femmes,
36:25une joie quasi-sadique
36:27de s'en prendre
36:28à quelqu'un d'innocenté.
36:30C'est-à-dire que ça va très loin
36:32pour justement mesurer
36:34d'une certaine manière
36:35un instant de puissance
36:38et de jubilation.
36:41Qu'est-ce qu'il y a de mieux
36:42que de s'en prendre
36:43à quelqu'un d'innocenté ?
36:44À un mâle hétérosexuel,
36:46blanc, innocent.
36:48Pardon de le dire,
36:49mais moi,
36:49je suis là
36:51au milieu même,
36:54au cœur même
36:54de la méchanceté
36:55du féminisme
36:56d'extrême-gauche.
36:58Non, il faut quand même
36:58rappeler ce qui s'est passé
36:59après la mise en accusation
37:01d'un réhabitant,
37:02c'est qu'il a disparu
37:02de la scène au sens propre.
37:03C'est-à-dire,
37:03il ne travaille plus
37:04ni au théâtre ni au cinéma,
37:06c'est son métier.
37:07Bon, il se passe trois ans,
37:08vous l'avez rappelé,
37:10il y a deux non-lieux,
37:10il remonte sur scène,
37:11il fait une tournée.
37:13Et à quoi assiste-t-on ?
37:14En fait, au dévoiement
37:15d'un slogan féministe
37:17« On vous croit ».
37:19Bon, on vous croit,
37:19ça peut être interprété
37:21« Écoutez, on vous croit,
37:22mais il va y avoir
37:22une enquête
37:23et s'il y a un non-lieu,
37:25il faut respecter
37:25ce qu'aura établi
37:26la justice ».
37:27Mais non, c'est pas ça.
37:28On vous croit,
37:28c'est-à-dire, c'est fini.
37:30Vous avez accusé un homme,
37:31il est coupable.
37:32La justice peut bien
37:33faire son travail.
37:34Nous, nous ne reconnaissons
37:35pas la justice.
37:36Nous reconnaissons
37:37une justice supérieure
37:38à la justice ordinaire,
37:40c'est celle
37:40de la justice féministe.
37:42Écoutez, ça va très très loin
37:43comme ça,
37:44parce que ces femmes-là
37:45se mettent en dehors
37:46de la République,
37:47disent « Écoutez,
37:48les lois ne sont pas faites
37:49pour nous ».
37:49Il y a deux phénomènes
37:51qui se catapultent,
37:53si j'ose dire.
37:55Il y a malheur
37:56à qui le scandale arrive,
37:58d'une part,
37:59et d'autre part,
38:01la parole de la femme
38:02est sacrée.
38:04Donc, on ne peut pas
38:05la remettre en question.
38:06Pour raison pourquoi
38:07je dis souvent
38:08à mes clients,
38:10quand ils ont le malheur
38:11d'être connus,
38:12que même s'ils sont innocents,
38:15je ne leur promets pas
38:16qu'ils soient innocentés
38:18pour la bonne raison
38:19qu'ils seront condamnés
38:21avant le jugement.
38:24En tous les cas,
38:25Harry Habitant
38:25n'est absolument pas
38:26après ses trois ans
38:28d'instruction
38:29dans une sorte de revanche.
38:30Bien au contraire,
38:31il appelle les femmes
38:32qui sont victimes
38:33de violences sexuelles
38:33ou de viols
38:34à porter plainte,
38:36à se mobiliser.
38:37Il a même, je crois,
38:38dit qu'il pardonnait
38:39la personne
38:40qui l'avait accusée.
38:42Donc, il est loin,
38:43très très loin
38:44de ce contexte.
38:45En revanche,
38:45ce qui m'intéresse,
38:46vous avez parlé
38:46du militantisme
38:47d'extrême-gauche.
38:49Et là,
38:49on va prendre
38:50un tout petit peu
38:50de hauteur.
38:51En l'espace de 72 heures,
38:53c'était au Folie Berger,
38:55jeudi soir,
38:56la nuit du bien commun,
38:57c'est une soirée caritative.
38:59L'extrême-gauche
39:00est arrivée
39:00à coups de mortier
39:01d'artifice
39:02pour perturber
39:03cette cérémonie.
39:04Samedi
39:05ou vendredi,
39:06dans la nuit de vendredi
39:06à samedi,
39:07à Lyon,
39:08non, c'était hier soir,
39:09pardonnez-moi,
39:09à Lyon,
39:10le collectif
39:10Soulèvement de la Terre
39:12a mis sur les murs
39:14la police tue.
39:16Cette complaisance
39:18qu'il y a
39:18à l'égard
39:19de l'extrême-gauche,
39:20ça aussi,
39:21tous les deux,
39:21vous l'avez théorisé.
39:23Ah, écoutez,
39:24en ce qui concerne...
39:26Mais dans la même semaine,
39:26vous imaginez ?
39:27Alors,
39:28en ce qui concerne
39:28le premier événement,
39:29comment vous l'appelez ?
39:31Lequel ?
39:31La nuit du bien commun.
39:32La nuit du bien commun,
39:34j'ai entendu un reportage
39:35plein d'empathie
39:36pour les manifestants
39:37parce qu'il paraît
39:39qu'à un certain moment,
39:41cet événement humanitaire
39:43avait été plus ou moins financé
39:46par le milliardaire catholique
39:48Pierre-Édouard Sterrin.
39:49Conservateur.
39:50Oui, non, mais c'est...
39:51Moi, j'ai...
39:51Ah, il disait catholique.
39:52Ah, non, mais c'est comme ça.
39:53Non, en fait,
39:54pas dans l'émission,
39:55mais on a présenté
39:56M. Sterrin au départ
39:57comme un milliardaire catholique.
39:58Il le portera toute sa vie,
40:00l'opprobre.
40:01Et le second événement,
40:05le soulèvement de la Terre,
40:07je me permets de vous rappeler
40:08que maintenant,
40:10la légende de Sainte-Solines,
40:12c'est d'expliquer
40:13que les méchants polisquiers
40:15ont été invraisemblablement brutaux
40:18lors de l'événement de Sainte-Solines.
40:20On oublie simplement
40:21que les défenseurs,
40:23les écolos quasi-terroristes
40:26contre les méga-bassines
40:28avaient envoyé,
40:29en veux-tu, en voilà,
40:31des cocktails Molotov
40:32sur la face des gendarmes
40:35et il y avait eu
40:36de nombreux gendarmes blessés.
40:37C'est 66 gendarmes blessés
40:38et vous dites quasi-terroristes.
40:41Le ministre de l'Intérieur
40:42n'avait pas dit quasi.
40:43Il avait parlé d'éco-terroristes.
40:44C'est-à-dire que
40:45quand vous envoyez
40:46effectivement des cocktails Molotov,
40:48bien que ça ne soit
40:49un peu polluant,
40:50mais peu importe,
40:51ce n'est pas éco-responsable.
40:52Ce n'est pas très éco-responsable.
40:53Ce n'est pas éco-responsable
40:54au sérieux propre
40:55comme en sens figure.
40:56Non, mais c'est la continuité
40:58de l'affaire à réhabitants.
40:59C'est-à-dire que ces gens-là
41:00considèrent que la légalité
41:01n'est pas pour eux,
41:02que tous les moyens sont bons.
41:03Et en effet,
41:04à Sainte-Solines,
41:05c'était de l'éco-terrorisme.
41:07Enfin, là aussi,
41:07moi, je regarde les images.
41:08Je vois des voitures
41:10de police en feu.
41:10Ça n'a pas pris feu
41:11spontanément.
41:12Non, ces gens-là disent
41:13que tous les moyens sont bons
41:14parce que notre cause
41:15est au-dessus de tout,
41:17au-dessus de la légalité
41:18et même au-dessus
41:19du sort d'un homme
41:20parce que je reviens
41:20à un réhabitant.
41:21Mettez-vous à la place
41:21de quelqu'un
41:22qui ne peut plus exercer
41:22son métier,
41:24qui est sous le coup
41:24d'accusations terribles
41:25et une fois qu'il est blanchi
41:26de tout ça,
41:27ça continue.
41:28Je veux dire,
41:28c'est la peine de son fin.
41:29Alors la réponse à cela,
41:30c'est que les salles sont pleines.
41:32Bien sûr.
41:33C'est des comédiens
41:34qui ont apprécié.
41:34Il est immensément doué.
41:37Finalement,
41:38c'est une minorité.
41:40Mais moi,
41:41ce qui m'a marqué
41:42dans cette affaire-là,
41:43ça s'est passé samedi soir,
41:45lorsque le collectif Nemesis,
41:47par exemple,
41:48a fait une banderole
41:49à Strasbourg cette semaine,
41:50une banderole polémique
41:51sur la remigration
41:53en disant
41:54« cher Père Noël
41:55ou Papa Noël
41:56renvoie ces migrants
41:58en violeurs ».
41:58Tous les médias
42:00en ont parlé.
42:01Il y a eu des condamnations
42:02quasi unanimes
42:03de la classe politique.
42:05En revanche,
42:05lorsque Harry Habitant
42:06est accusé désormais
42:07à tort d'être un violeur,
42:08puisque la justice,
42:10encore une fois,
42:10par deux fois,
42:12a expliqué
42:12qu'il y avait non-lieu,
42:14là, c'est silence.
42:14Mais je vous dis,
42:16ce midi,
42:16je dis,
42:16personne n'en a parlé
42:17et le Parisien s'est réveillé.
42:19Toutes les thématiques
42:20que nous avons envisagées,
42:22que ce soit l'antisémitisme,
42:23que ce soit le féminisme,
42:25que ce soit l'éco-terrorisme,
42:28montrent que l'extrême gauche
42:29est une maladie de l'âme.
42:30Il reste 5 minutes 45.
42:33L'occasion de parler
42:34d'un dernier thème.
42:35Donald Trump,
42:37qui a alerté,
42:38du moins son administration,
42:39l'Europe,
42:40dans sa stratégie de défense,
42:41publiée dans la nuit
42:42du jeudi 4,
42:43au vendredi 5 décembre,
42:44les Etats-Unis mettent en garde
42:45les pays européens
42:47contre un effacement
42:47civilisationnel.
42:49Le déclin économique
42:50de l'Europe
42:50est éclipsé
42:51par la perspective réelle
42:52et plus sombre
42:52d'un effacement
42:54civilisationnel.
42:55C'est le document
42:55en stratégie
42:56de sécurité nationale.
42:58Les problèmes majeurs
42:59auxquels l'Europe
42:59est confrontée
43:00incluent les activités
43:01de l'Union européenne.
43:02Et puis,
43:02dans le deuxième passage,
43:04il dit
43:04qu'il est plus que plausible
43:05que dans quelques décennies,
43:07au plus tard,
43:08certains membres
43:09de l'antan
43:09deviennent majoritairement
43:11non-européens.
43:13et ils lisent là,
43:14par exemple,
43:15à l'immigration de masse.
43:17Alors,
43:17quel regard portez-vous
43:18sur cette alerte,
43:20cette mise en garde ?
43:22J'ai entendu
43:22les européistes
43:23dire scandale,
43:24dangereux,
43:25ingérence,
43:26encore une fois,
43:27de l'administration Trump.
43:28Bien sûr,
43:29parce que
43:29certains européens
43:31se sont gênés
43:32ou se gênent
43:33pour dire
43:33ce qu'ils pensent
43:34du trumpisme.
43:35Et moi,
43:35je ne vais pas me gêner
43:36pour dire
43:36ce que je pense
43:37du trumpisme.
43:38En tout cas
43:39de M. Trump,
43:40je n'ai jamais été trumpiste.
43:42je pense que
43:43je ne le serrai jamais.
43:44Il est vulgaire.
43:46Il ment.
43:48Il est totalement
43:49épris de lui-même.
43:52Il est versatile,
43:54mais pour autant.
43:56Je me suis quand même
43:57réjoui
43:57qu'il ait battu
43:58la wokiste
43:59Mme Kamala Harris,
44:01premièrement.
44:02Et deuxièmement,
44:03il est des prophètes
44:04de malheur,
44:04mal coiffés,
44:06mais qui ont raison.
44:07Il se trouve
44:07que M. Trump,
44:09dans son analyse critique
44:10de l'Europe,
44:11avec laquelle,
44:12effectivement,
44:12il répugne
44:13aujourd'hui
44:14à se marier
44:15actuellement,
44:16en espérant
44:17des jours meilleurs
44:17pour l'Europe
44:18sur le plan politique,
44:20il a entièrement
44:21raison.
44:22L'immigration
44:24invasive,
44:26illégale,
44:27liée,
44:29quoi qu'en dise
44:30commission d'enquête,
44:31de manière
44:32insécable
44:33avec
44:34l'insécurité,
44:35la criminalité,
44:37le terrorisme,
44:38je me permets
44:38de vous rappeler
44:39en passant
44:39que 100%
44:40des juifs
44:41qui ont été
44:42assassinés
44:42escalités de juifs
44:43depuis la Deuxième
44:45Guerre mondiale
44:46l'ont été
44:47par des étrangers
44:49ou par des gens
44:49issus de l'immigration.
44:50C'est pas mal,
44:51100%.
44:52Donc,
44:53pardon,
44:53M. Trump
44:54a raison
44:55et il ne tient
44:57qu'à nous,
44:58il ne tient qu'à nous
44:59de le démentir
45:00dans les prochaines années.
45:02Thierry Breton
45:03explique que
45:04c'est extrêmement humiliant,
45:06c'est terrible
45:06ce document
45:07quand on le lit,
45:08il ne faut pas se tromper,
45:09il est terriblement humiliant,
45:11il est terriblement humiliant
45:12pour nous.
45:13Non mais aujourd'hui
45:14devient un jour férié
45:15dans mon calendrier personnel
45:16parce que je tombe d'accord
45:17avec Donald Trump,
45:18ça m'arrive quand même
45:19pas souvent.
45:21Mais moi j'ai fondé
45:22comme vous le savez
45:22le parti foutuiste,
45:24ce n'est pas un parti pour rire,
45:25c'est un parti pour pleurer
45:26et ce qui me rend
45:27très pessimiste
45:28c'est en effet
45:28que je sens
45:29une forme
45:30d'acquiescement
45:31collectif
45:32à notre disparition
45:33et à notre déclin.
45:35j'ai l'impression
45:35que beaucoup de gens
45:36ont intégré ça
45:37et disent
45:37voilà,
45:38le tour de la France
45:39est passé,
45:40le tour de l'Europe
45:41est passé,
45:41nous devons nous effacer,
45:43nous devons nous incliner.
45:45Écoutez,
45:45l'immigration de masse
45:46incontrôlée,
45:48on n'y peut rien,
45:49c'est comme quelque chose
45:50qui tombe du ciel,
45:51aucune politique
45:52ne pourra jamais inverser
45:54les choses,
45:55nous allons disparaître
45:56et ce sera le tour
45:56de quelqu'un d'autre.
45:57et la France
45:58telle que nous l'aimons,
46:00telle que nous la concevons
46:00sera remplacée
46:02par quelque chose
46:02qui s'appellera
46:03encore la France
46:04mais qui ressemblera
46:05hélas de très loin
46:06à celle que nous connaissons
46:07aujourd'hui.
46:08Donc,
46:08sachons de temps en temps
46:09écouter Donald Trump.
46:11Le cocu est souvent résigné.
46:13J'ai encore une fois
46:14malheureusement
46:14l'esprit d'escalier
46:15et je reviens
46:16au thème précédent
46:17mais j'étais certain
46:18que vous alliez le dire
46:18c'est pour ça que j'ai oublié
46:20sur les soulèvements
46:20de la terre
46:21ce que vous avez oublié
46:22c'est qu'on avait
46:23un ministre de l'Intérieur
46:24qui voulait le dissoudre
46:25l'association
46:26des soulèvements
46:26de la terre
46:27et que le conseil d'Etat
46:28a considéré
46:30qu'il ne fallait pas
46:31dissoudre
46:32les soulèvements
46:33de la terre.
46:34Je crois que j'ai
46:35à avoir retrouvé
46:35l'explication
46:37je vais essayer
46:38de la retrouver
46:38dans mes fiches
46:39mais là aussi
46:39en fait ce qui s'est passé
46:41ce week-end à Lyon
46:42n'aurait pu
46:43n'aurait dû
46:45ne jamais arriver.
46:46C'est ce que je vous dis
46:46nous acquiesçons
46:47à notre propre malheur.
46:49Eh bien écoutez
46:50il nous reste
46:50une minute trente
46:51il est plus facile
46:52de dissoudre
46:53génération identitaire
46:54que soulève
46:55l'Etat.
46:55Ah ça
46:56effectivement
46:57je vous donnerai
46:58le programme
46:59dans quelques instants
47:00de l'heure des pros
47:01c'était un plaisir
47:01d'être avec vous.
47:02Partagez équitablement.
47:04Effectivement
47:05c'est toujours
47:05très agréable
47:06d'échanger
47:07chaque dimanche soir
47:08avec vous deux
47:09l'occasion
47:09une nouvelle fois
47:10de saluer
47:10chaleureusement
47:11le baron noir
47:12bien sûr
47:13qu'on retrouvera
47:14bientôt.
47:16Dans un instant
47:17c'est l'heure des pros
47:18et puis on va revenir
47:19sur une séquence
47:21je ne voulais pas proposer
47:22en longueur
47:22mais la police tue
47:24on va y revenir
47:24parce qu'Éric Coquerel
47:25on lui a posé la question
47:27Éric Coquerel
47:28est-ce que vous condamnez
47:29cette banderole ?
47:30Sa réponse
47:31elle est extraordinaire
47:32extraordinaire.
47:33Vous imaginez
47:34hier
47:34on donnait le bon Dieu
47:35sans confession
47:36à Jean-Luc Mélenchon
47:37et aujourd'hui
47:39finalement
47:40la France insoumise
47:41retrouve un peu
47:42ce qu'elle était
47:43depuis ces derniers mois.
47:44Qui a pu croire
47:44à cette opération
47:45d'enfumage d'hier ?
47:47Mais qui
47:47à part des naïfs
47:48compulsifs ?
47:49L'appel de Jean-Luc Mélenchon
47:50à Éric Coquerel
47:50Éric franchement
47:51depuis 24h
47:53on me présente
47:53comme le prochain candidat
47:54à la présidentielle
47:55c'est bon
47:55c'est bon
47:56c'est fini
47:57on est des gens bien
47:58et là tu nous expliques
48:00que ce n'est pas condamnable
48:01la police tue
48:01mais c'est leur tactique
48:02un pied dans la respectabilité
48:04un pied dans la provocation
48:05ils ont le second pied gauche
48:08quand même
48:09plus musclé
48:11plus dans la fange
48:12Il est 19h50
48:13c'était un plaisir
48:14d'être avec vous deux
48:15dans un instant
48:16c'est l'heure des pro 2
48:17félicitations Éric Nolot
48:19pour la nouvelle fois
48:20vous avez remporté
48:21ce face-à-face
48:21sous la main
48:22travaillez un peu
48:23il n'y avait pas
48:24un suspense fou non plus
48:25vous voyez
48:25c'est la confrontation
48:26de deux commissions
48:27celles qui travaillent
48:28et puis celles qui pensent
48:30savoir
48:30malheureusement
48:31je sais d'où vient
48:33cette haine
48:33elle vient de loin
48:34elle vient de loin
48:36et pourtant il y a
48:37tant d'empathie
48:38quand je vous regarde
48:39allez merci beaucoup
48:40on se retrouve dans un instant
48:40il est doué
48:41mais il ne bosse pas
48:42il ne bosse pas
48:42c'est pas un bosseur
Écris le tout premier commentaire