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Eliot Deval reçoit deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace

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00:00Bonsoir à tous, ravis de vous retrouver pour le face à face et ce soir le fringant chevalier blanc dira son fait sans haine au baron d'Ebène.
00:10Comme la fois dernière, ce dernier sera désarçonné mais Sergile n'a pas coutume de frapper un homme à terre.
00:17Quant à son vassal, son vil vassal, il se dit en ville que le très prudent se tiendra tranquille.
00:26Bonjour William, vous allez bien ?
00:28Ça va et vous ?
00:29Vous savez qu'il y a une chose qui me fait plaisir ?
00:30La vérité, vous savez qu'il n'a pas dormi cette nuit ?
00:32Oui, parce qu'il pensait être ministre de la Justice.
00:34Oui, il attendait, il attendait.
00:35Il n'a pas été à venir.
00:37Moi, il m'a empêché de dormir.
00:39Parce qu'il m'a dit, tu seras le premier que je reviendrai.
00:41Et alors, moi j'ai attendu.
00:42Et vous n'avez pas dormi ?
00:43Je n'ai pas dormi.
00:44Mais attendez, rien n'est fait et je ne peux rien dire.
00:47Attendez-vous à être surpris.
00:48Vous le voyez et vraiment, je n'ai qu'un seul plaisir.
00:50Parce que bon, dans cette annonce, ce sera tout ça pour ça.
00:55Il n'y a pas de surprise, on prend les mêmes et on recommence.
00:57Mais j'aurais un seul plaisir.
00:59Imaginons qu'entre 19h et 20h, le secrétaire général de l'Elysée prenne la parole en plein moment d'éloquence.
01:07En plein moment où vous allez prendre le fait de vous dire, M. Golnadel, M. Golnadel, le gouvernement, il est hors de question que je sois interrompu pour un événement aussi subalterne que la nomination de ministre.
01:21Regardez, je fais un appel.
01:22M. Emmanuel Moulin, secrétaire général de l'Elysée, si vous souhaitez annoncer le gouvernement, faites-le lorsque William Golnadel prend la parole.
01:30S'il vous plaît, ne le faites pas quand c'est Julien Drey.
01:33Je n'accepterai pas d'être interrompu.
01:34Eh bien, comment vous allez faire ?
01:35Vous allez voir.
01:36Vous allez prendre le pouvoir.
01:37Je vais prendre le...
01:38Non, il est déjà pris.
01:39C'est un peu votre tendance gauchiste, ça.
01:41Je peux vous dire.
01:41C'est la révolution, c'est ça chez vous.
01:43Je ne sais pas, c'est vous.
01:44Il y a un côté révolutionnaire.
01:45Vous voyez clair dans mon jeu.
01:46J'aurais tout vu.
01:47Il est 19h.
01:47Il est 19h.
01:48Dans ce plateau, j'aurais tout vu.
01:49Il est 19h.
01:51On fait le point sur la formation avec Noémie Hardy.
01:53Bonsoir Noémie.
01:54Bonsoir Elliot.
01:55Bonsoir à tous.
01:56Sébastien Lecornu devrait annoncer ce soir une quinzaine de ministres pour son gouvernement.
02:01Une bonne nouvelle pour le nouveau Premier ministre.
02:03Il a eu le feu vert des Républicains après de nombreuses discussions
02:06au sein du parti.
02:08Les parlementaires LR ont acté une participation exigeante au gouvernement.
02:13Une décision soutenant très largement la position de leur président, Brune Retailleau.
02:18La statue de Jean-Paul II à Rome a été vandalisée ce samedi.
02:22Fasciste et un symbole communiste ont été tagués sur la statue.
02:26Un acte qui s'est déroulé en marge d'une manifestation pro-palestinienne.
02:30La veille, la statue du pape a été photographiée avec un kéfier autour de son cou.
02:34Et puis, une nouvelle frappe russe a fait cinq morts en Ukraine.
02:39Cette attaque a provoqué aussi des coupures de courant.
02:42La Russie a intensifié ses frappes sur le réseau électrique ukrainien ces derniers jours.
02:47L'Ukraine a peur que cette intensification plonge le pays dans le noir à l'approche de l'hiver,
02:52comme ce fut le cas en 2024.
02:53Merci Noémie pour le point sur l'information.
02:57Messieurs, revenons aux choses sérieuses.
03:00Évidemment, je le disais, s'il y a annonce du gouvernement,
03:04nous partirons donc rejoindre le secrétaire général de l'Elysée
03:07pour découvrir le nouveau gouvernement, le gouvernement de Sébastien Lecornu.
03:11Mais on a une promesse aux téléspectateurs,
03:13c'est qu'on va éviter de vendre du vent et de parler pour ne rien dire.
03:16Donc nous débattrons, échangerons sur le gouvernement, la politique,
03:20le cap que peut se fixer Sébastien Lecornu, une fois les choses annoncées.
03:25Sinon, ça n'a aucun sens.
03:26Et il y a évidemment des choses très importantes qui se passent actuellement.
03:31Après deux ans de guerre contre le Hamas, une paix est-elle possible ?
03:35Mais sous quelles conditions ?
03:36Vous le savez, vendredi, Donald Trump a pris la parole pendant un ultimatum au Hamas.
03:42Des négociations doivent se tenir ce lundi au Caire.
03:45Et Benjamin Netanyahou a pris la parole également hier.
03:49Je vous propose qu'on l'écoute.
03:50Et la question qu'on va se poser, c'est est-ce qu'une paix est possible ?
03:54Et sous quelles conditions ?
03:55Benjamin Netanyahou.
03:57Nous sommes proches d'un accord.
04:00Nous n'avons pas encore tout fini, mais nous y travaillons.
04:05Dans les prochains jours, encore pendant la fête de Soukhot,
04:08nous pourrons vous annoncer le retour de tous les otages en une seule fois.
04:11Et que Tzahal restera dans les zones occupées.
04:20William, est-ce qu'une paix est possible ?
04:23Et ensuite, que peut-il se passer ?
04:25Vous savez, le mot paix recouvre beaucoup de choses.
04:29Une paix est possible, une paix est souhaitable, une paix est obligatoire un jour.
04:34Ce qui arrive là, arrive d'abord grâce à Donald Trump,
04:42qui est sans doute un personnage fantasque,
04:45mais qui, dans cet épisode-là, a été quand même très précis dans sa méthode.
04:50J'en suis honnêtement le premier étonné.
04:54C'est aussi grâce à ces bonnes relations instaurées avec les pays arabes.
05:00Sans ces bonnes relations avec le Qatar, l'Arabie Saoudite et la Turquie,
05:04qui ont une certaine influence sur le Hamas, rien n'aurait été possible.
05:08Sans non plus ce que le Hamas a subi pendant des mois,
05:13et qui fait maintenant qu'il n'est plus capable vraiment de pouvoir répliquer.
05:18C'est quand même horrible, malheureux qu'on en soit arrivé là,
05:23que l'État d'Israël ait été obligé d'utiliser la force,
05:27pour le plus grand malheur des habitants de Gaza,
05:31mais les responsables de ça, c'est le Hamas.
05:34C'est le Hamas qui les a utilisés comme boucliers civils,
05:36mais sans la force, sans la force de Tzahal, on n'en serait pas là.
05:40Alors maintenant, qu'est-ce qui va se passer ?
05:42Bien malin celui qui peut le dire.
05:43Je n'ai qu'une confiance très limitée dans l'organisation terroriste.
05:49Et puis je ne sais même pas, à supposer qu'elle ait la volonté de le faire,
05:54si elle a encore le pouvoir de pouvoir récupérer certains otages,
06:01et dans quelle situation il se trouve.
06:03Donc on est bien malin celui qui peut dire quoi que ce soit,
06:07seulement l'espoir c'est formidable.
06:08Et puis je dis aussi que dans la deuxième partie de l'élaboration du plan,
06:14il y a des choses très intéressantes, au niveau de Gaza, au niveau de la Palestine,
06:19et même au niveau d'un État.
06:20Je sais que ça ne plaît pas beaucoup à Benjamin Netanyahou,
06:24avec lequel j'ai une grave divergence sur ce plan-là,
06:27mais l'ensemble du plan, dans son ambition, est quelque chose de vraiment très intéressant.
06:32C'est un plan, vous l'avez dit, ambitieux, en plusieurs étapes,
06:37avec la libération des otages, avec le démantèlement du Hamas,
06:40avec un départ progressif de l'armée israélienne,
06:46avec une coordination internationale pour reconstruire Gaza.
06:51On en est encore très loin, mais est-ce que,
06:53c'est la question aussi qu'on peut se poser, Julien Drey,
06:56est-ce qu'une paix est possible quand on est face à un groupe terroriste,
07:00comme le Hamas ?
07:02La paix, je ne sais pas si un jour il y aura la paix,
07:05parce que c'est une longue histoire.
07:07Le conflit au Proche-Orient n'est pas né qu'en 1948,
07:12contrairement à ce que certains croient.
07:13C'est une longue histoire qui a été jalonnée de guerres,
07:18de massacres, de progromes.
07:22Évidemment, maintenant, on peut espérer que,
07:24au regard de tout ce qui s'est passé ces derniers mois,
07:28un certain nombre d'États se sentent impliqués et responsables.
07:32par rapport à ce qui est en mouvement.
07:34Maintenant, je dis honnêtement, je suis prudent,
07:36parce que le plan est quand même très compliqué,
07:39dans ses étapes, dans sa réalisation.
07:45S'il y arrive, je dirais franchement chapeau,
07:48parce qu'il est compliqué à mettre en place.
07:49Voilà.
07:52Mais pour le peuple gazaoui, j'espère qu'il va pouvoir enfin se séparer du Hamas,
08:00une bonne fois pour toutes.
08:01Ce qu'il faut savoir, c'est quand même que, sur le terrain,
08:04les choses bougent.
08:05Après de longues attentes, il y a maintenant toute une partie de Gaza
08:09qui n'est plus sous contrôle du Hamas.
08:11toute une partie de Gaza n'est plus du tout sous contrôle du Hamas.
08:15Ce sont des clans féodaux,
08:17mais qui, maintenant, ont créé en main toute une partie du territoire.
08:21Ce qui fait que le Hamas n'est plus dans la situation aussi simple
08:22qu'il pouvait l'être auparavant.
08:24Ça, c'est la première chose.
08:25Deuxièmement, il y a effectivement l'autorité palestinienne.
08:30C'est la question qui va être posée.
08:31Est-ce qu'elle est capable de se réformer ?
08:33D'accepter de se réformer ?
08:34De se réformer, d'ailleurs, réformer.
08:37Est-ce qu'elle est capable de changer complètement ?
08:38Et est-ce qu'il y a la possibilité qu'il y ait des figures nouvelles
08:41qui ne soient pas liées à tous les processus de corruption
08:44qui ont été mis en place, qui se sont mis en place ?
08:47Il y a beaucoup d'interrogations, mais je suis d'accord.
08:52Il faut avoir l'espoir.
08:52L'espoir, justement, c'est que l'enfer cesse
08:56pour les 48 otages encore entre les mains du Hamas.
09:00Et quand je donne ce chiffre, 48,
09:03il y en a plus de 25 qui seraient décédés, morts.
09:09Donc, c'est des corps sans vie qui sont toujours maintenus
09:11et qui serviraient de monnaie d'échange pour les terroristes du Hamas.
09:15Il y avait une manifestation à Paris pour les otages.
09:17Plus de 10 000 personnes selon les organisateurs.
09:20Je vous propose d'écouter quelques déclarations de personnes
09:23qui étaient présentes à cette mobilisation,
09:25cette grande marche au départ de la place de la République.
09:29Il y a évidemment beaucoup d'espérance,
09:31beaucoup d'attente par rapport aux prochains jours.
09:33L'idée que peut-être cette guerre prendra fin,
09:35peut-être que les otages seront bientôt libérés.
09:37Mais malheureusement, nous savons que le Hamas est une organisation terroriste,
09:40une organisation cynique qui sera prête à toutes les manœuvres.
09:44C'est la première fois qu'on a cet espoir-là, en réalité,
09:46parce qu'à chaque fois, les deals qui ont été passés
09:47concernaient une partie des otages.
09:49Il y avait des listes qui avaient été publiées
09:51et la pression a été mise surtout sur le gouvernement israélien.
09:54Et nous, ce qu'on dit depuis le début,
09:55c'est que la pression doit être mise aussi et surtout sur le Hamas,
09:57qui détient, lui, les otages, en réalité.
09:59Et c'est le cas aujourd'hui avec tous les pays arabes,
10:01les pays musulmans, l'Indonésie, le Pakistan,
10:03qui ont tous accepté le plan de Trump
10:05et qui disent aujourd'hui au Hamas,
10:06vous devez déposer les armes, vous devez rendre les otages.
10:08Je n'ai pas spontanément beaucoup de sympathie pour Donald Trump,
10:12mais je reconnais que quand les gens ont des bonnes idées,
10:14il a fait avancer les choses.
10:16Alors maintenant, il va falloir voir comment ça se traduit.
10:19Je pense aux otages, aux vingt, à la vingtaine
10:22qui doivent être encore vivants.
10:25Est-ce que ça va se concrétiser ?
10:27On a entendu quoi ?
10:28Espoir, espérance, mais bien évidemment des doutes
10:31quant à la possibilité de retrouver tous les otages.
10:36Quand on sait aussi les scènes macabres
10:39qu'ont pu organiser les terroristes
10:41au moment de la libération de certains otages.
10:43Moi, cette manifestation m'a réchauffé le cœur.
10:48Pendant des mois, on n'a plus parlé des otages.
10:51Ça n'intéressait pas les otages.
10:52Une grande partie de la presse française,
10:54je ne parlais évidemment pas de CNews,
10:56mais dans le monde, sur le service public,
10:58on ne parlait plus des otages.
10:59Il y a pas aussi qu'on ne parle pas non plus
11:01de l'otage Boilem-Sensal.
11:03Les otages des islamistes,
11:05ou des dictatures arabes,
11:09n'intéressent pas la presse de gauche,
11:12très clairement.
11:14On ne sait pas.
11:16Effectivement, ça sert le cœur.
11:19Je vais vous dire, le slogan qui m'a le plus plu
11:21dans cette manifestation impeccable,
11:23où il n'y avait que des drapeaux français et israéliens,
11:26où il ne s'est rien passé, place de la République,
11:28il n'y a pas eu d'écriture épouvantable.
11:30Le slogan qui m'a le plus plu, c'est
11:33libérer les otages, la France insoumise complice.
11:38Je me permets de vous rappeler
11:39qu'il y a quelques jours, au Liban,
11:43M. Thomas Porte,
11:45qui avait quitté la flottille pour raisons familiales,
11:48est venu serrer dans ses bras
11:50un membre du FPLP.
11:52Le FPLP, cette organisation classée terroriste
11:55par la France, n'est-ce pas ?
11:57Qui a pris en otage
12:01les enfants Bibas,
12:02ce qu'on n'a jamais revus.
12:03Fir, Ariel et Chira, leur mère.
12:06C'est cette organisation terroriste-là.
12:09Il faudra un jour, quand même,
12:11que la France insoumise
12:13paye l'addition,
12:14cette addiction,
12:15contre Sion, si j'ose dire.
12:18Pardon de le dire comme ça.
12:19Donc, oui,
12:20c'est quelque chose.
12:23On va savoir, sans doute,
12:24dans quelques jours,
12:26s'il reste encore des otages en vie.
12:28Je n'en sais rien du tout.
12:30Et dans quelles conditions
12:31ils ont vécu.
12:32Il y a, pardon de vous le dire aussi,
12:33il y a un otage
12:34qui est venu en France,
12:37qui a écrit un livre
12:39pour raconter les choses.
12:40Il y a eu 91 jours
12:41entre les mains du Hamas.
12:42À part ces news,
12:43qui s'est occupé de lui ?
12:45Qui s'est intéressé à lui ?
12:47Personne.
12:48Voilà la réalité des otages.
12:51Julien,
12:52je veux bien que la gauche
12:54ait des responsabilités aujourd'hui
12:55au regard de la crise
12:56qu'elle traverse
12:56par l'existence de l'EFI.
12:58Mais il n'y a pas que la gauche
12:59qui a été indifférente aux otages.
13:00C'est le monde entier.
13:01Je veux dire,
13:01à commencer par l'Assemblée nationale
13:03des Nations Unies,
13:04qui, normalement,
13:04aurait dû avoir
13:05comme première mission,
13:06dans sa fonction première,
13:08de faire tout pour,
13:10je dirais,
13:11d'abord trouver
13:12les termes d'un compromis
13:13pour la libération des otages.
13:15Vous avez vu,
13:15ce qu'on a...
13:16Il y a une scène, moi,
13:17qui m'a énormément marqué,
13:18si vous me permettez.
13:19Ça ne se passe pas
13:21par rapport à la manifestation,
13:22mais on en a peu parlé.
13:23C'est Mme Francesca Albanese
13:24qui a reçu
13:25une décoration en Italie
13:28par un maire
13:29d'une ville italienne.
13:31De gauche.
13:31De gauche, je crois.
13:32Oui, voilà.
13:32Absolument.
13:33qui, donc,
13:34ce maire de gauche,
13:37parle des otages
13:38dans sa déclaration.
13:41Et vous avez Mme Albanese
13:43qui, d'abord,
13:44fait une lagrimasse,
13:45puis après se détourne.
13:46Il y a quelques sifflets
13:47dans la salle
13:48et elle applaudit les sifflets.
13:49Et quand elle prend
13:50la parole après,
13:51elle dit,
13:52bon,
13:53je me suis posé la question,
13:55je pardonne au maire
13:56à condition
13:56qu'il ne parle plus jamais,
13:58qu'il n'emploie plus
13:59les expressions
13:59qu'il a employées,
14:00qu'il ne parle plus jamais.
14:01Ce n'est pas n'importe qui,
14:02Mme Albanese.
14:03C'est la déléguée
14:04des Nations Unies
14:05pour le Proche-Orient.
14:08C'est elle
14:08qui a été au cœur
14:09de tout ça.
14:10Non, mais pardon.
14:11Elle est légérie même
14:12de la France Insoumise
14:14qui l'a proposée
14:16pour le prix Nobel
14:17de la paix.
14:17C'est quelqu'un
14:18qui a justifié
14:19le 7 octobre,
14:20qui a glorifié
14:21le Hamas
14:22et dont le monde
14:23explique
14:24qu'elle est le symbole même
14:25du pro-palestinisme
14:27en Europe.
14:27Alors, j'allais...
14:28Vous m'avez coupé ?
14:29Pardon.
14:29Elle dit justement
14:31dans son intervention,
14:32c'est là,
14:32parce qu'elle franchit
14:33une étape.
14:34Elle dit,
14:35mais moi,
14:35je dois saluer le fait
14:36que s'il n'y avait pas eu
14:38le 7 octobre,
14:39la question palestinienne
14:40n'aurait jamais été mise
14:41au centre
14:42des préoccupations
14:43du monde.
14:44Ils ont fait avancer
14:45le combat pour un État.
14:49Moi, je n'avais pas compris
14:50que les Nations Unies
14:50se battaient désormais
14:51pour qu'il y ait des progrômes
14:52et qu'ils pensaient
14:53que c'était à coup de progrôme
14:54que l'histoire avançait.
14:56C'est ce qui se passe,
14:57pardon.
14:58Non,
14:59ce n'est pas ce qui se passe.
15:00Francesca Albanese
15:01symbolise parfaitement
15:04ce qu'est devenu l'ONU.
15:07Elle est le symbole même
15:09du mensonge
15:10et de la détestation
15:12d'Israël
15:13depuis deux ans.
15:15D'accord,
15:15mais je veux dire,
15:18ce n'est pas rien.
15:21Ce qui s'est passé
15:22ces deux dernières années
15:22à l'ONU.
15:23C'est ce qu'on a découvert.
15:24Mais c'est ça.
15:25Peut-être.
15:25On savait certains,
15:26peut-être plus que d'autres,
15:28mais quand on découvre
15:29désormais
15:29que les employés de l'ONU
15:31et de l'UNRWA
15:33étaient par ailleurs
15:36des proxénètes
15:37parce que c'était que ça.
15:38Vous avez vu
15:39qu'il y a maintenant
15:39des plaintes
15:40de femmes gazaouies
15:42qui disent qu'elles étaient
15:43sous la tutelle
15:43d'un certain nombre
15:44d'employés de l'UNRWA
15:45qui, contre des prestations,
15:48etc.,
15:49acceptaient de leur donner
15:50un peu d'aide alimentaire.
15:52C'était des employés
15:53de l'UNRWA.
15:54Non,
15:54mais dans dix ans,
15:56pas avant peut-être,
15:58on saura complètement
15:59comment nous avons vécu
16:01pendant deux ans
16:01sous l'empire de la haine
16:03et du mensonge.
16:05C'est encore une fois
16:05une commission de l'ONU
16:06qui a décrété
16:08qu'il y avait un génocide
16:08à Gaza
16:09et une grande partie
16:11de la presse française
16:13avec un empressement
16:14orgasmique
16:15a suivi justement
16:18ce qu'a fait l'ONU.
16:21L'ONU,
16:22encore une fois,
16:23ce n'est pas la solution,
16:24c'est le pire des problèmes.
16:26Vous avez parlé...
16:28Je vais faire une remarque
16:29si vous me permettez.
16:30Par rapport au vocabulaire,
16:32moi,
16:33je ne connais pas
16:34un État génocidaire
16:35qui négocie.
16:37Un État génocidaire,
16:38il fait le génocide.
16:38Il est dit jusqu'au dernier.
16:40Là, vous avez...
16:41Je dirais par rapport
16:42au vocabulaire,
16:43nous nous sommes faits piéger,
16:44il faut être honnête,
16:45parce que nous avons laissé passer
16:46plusieurs termes comme ça
16:48qui sont devenus
16:49des éléments,
16:50des instruments de langage
16:51très bien maîtrisés,
16:53notamment par la chaîne
16:54Algésirin,
16:55qui est au cœur
16:56du dispositif de communication
16:58dans le monde.
16:59Et voilà,
17:00parce que...
17:01C'est important,
17:01c'est vrai,
17:02de noter ça.
17:03Il faut le souligner.
17:05Vous avez parlé
17:06de la France insoumise
17:07dans ce contexte
17:08où le monde aspire à la paix,
17:09la libération des otages,
17:10le démantèlement du Hamas,
17:12où le plan de Donald Trump
17:12a été salué
17:13par la majorité
17:14des pays occidentaux.
17:16J'ai vu quelques contestations,
17:18des craintes turques,
17:19quand même.
17:20J'ai vu le Hezbollah libanais,
17:22lui aussi,
17:23très inquiet.
17:24Je crois que l'Iran
17:26l'est également.
17:26Mais en France,
17:27la démilitarisation du Hamas
17:29poserait peut-être
17:30un problème.
17:31Écoutez,
17:31Manon Aubry,
17:32c'était aujourd'hui,
17:33c'est pas n'importe qui,
17:34c'est la députée
17:34de la France insoumise,
17:35c'est juste la tête de lice
17:36aux européennes.
17:37Elle va faire un parallèle
17:38entre l'armée ukrainienne,
17:41d'un État démocratique
17:43qui se bat contre la Russie,
17:45et le Hamas,
17:46un groupe terroriste.
17:47Écoutez.
17:48Vous avez Israël,
17:49qui est un des États
17:50les plus militarisés au monde.
17:52Et vous refuserez à un État
17:54d'avoir un pouvoir de dissuasion.
17:56Le pouvoir de dissuasion,
17:57doit être donc détenu
17:58par le Hamas aujourd'hui ?
17:59Il doit être détenu
17:59par le gouvernement légitime
18:02qui sera élu dans la bande de Gaza.
18:06Jusqu'à preuve du contraire,
18:08il n'y a pas eu d'élection
18:08depuis des années.
18:09Les conditions de l'élection
18:10ne vont pas être détenues immédiatement.
18:12Vous n'avez pas répondu à ma question.
18:13Est-ce que le Hamas
18:13doit accepter d'être désarmé ?
18:15Le Hamas doit tout faire
18:16pour essayer de trouver
18:18un accord de paix.
18:19Mais un accord de paix,
18:21ça veut d'abord dire
18:21que les combats s'arrêtent.
18:24Je vais vous dire,
18:24la dernière fois qu'il y a eu
18:25un cessez-le-feu,
18:26le gouvernement de Benjamin Netanyahou
18:28a arrêté de le respecter
18:29après quelques jours.
18:31Et depuis,
18:31les massacres ont continué.
18:33Mais vous n'hésite pas
18:34si le Hamas doit être désarmé ou pas.
18:34Mais ce n'est pas à moi de le dire.
18:36Ce n'est pas à moi de le dire.
18:37Vous pouvez partir des conditions
18:38à dire que cette agence soit réalisée.
18:40De la même manière,
18:41vous ne pouvez pas demander
18:41à un État comme l'Ukraine
18:43d'être désarmé.
18:44Parce que si demain...
18:45Mais pardonnez-moi,
18:45le Hamas et le gouvernement ukrainien,
18:48ce n'est pas exactement la même chose.
18:48La question est de savoir
18:50comment vous créez un État palestinien.
18:51Créer un État palestinien,
18:53c'est faire en sorte
18:54que les Palestiniens
18:55puissent décider pour eux-mêmes.
18:56Quel étrange parallèle.
18:57Mais il n'est pas question aujourd'hui
18:59pour la France insoumise,
19:01pardon de le dire,
19:02de déplaire à sa clientèle.
19:05Donc vous n'allez rien entendre
19:07qui puisse prendre un centimètre de distance
19:11avec le Hamas.
19:12C'est terminé.
19:15Et le drame, si vous voulez,
19:16c'est que certes,
19:18on s'aperçoit qu'au sein de l'opinion publique,
19:21ils perdent un peu de voix.
19:23C'est vrai.
19:24Il y a des partis comme le Parti socialiste
19:26qui fait semblant de dire
19:28qu'il ne va plus s'allier avec lui.
19:30On verra au moment électoral.
19:32Mais une chose est certaine,
19:33compte tenu du manque d'esprit critique
19:35qui existe dans une très grande partie
19:38du monde médiatique,
19:40eh bien, la France insoumise,
19:43malgré le fait, encore une fois,
19:45qu'elle soit totalement acoquinée
19:47avec une organisation terroriste pogromiste,
19:51eh bien, continue de représenter
19:53plusieurs millions de personnes.
19:55Julien Dray.
19:56Ce qui était intéressant hier et avant-hier,
20:01c'était de voir les différents tweets
20:02des porte-parole de la France insoumise
20:04sur la toile.
20:06C'était presque jubilatoire
20:07de leur point de vue de dire
20:08« Mais voyez, ça continue de bombarder.
20:10Voyez ce qu'est Netanyahou.
20:12L'armée israélienne ne respectera aucun accord. »
20:15Voilà.
20:15On avait l'impression que c'était pour eux.
20:17Ce n'était pas pour la paix.
20:18Ils ne cherchaient pas à se dire
20:19peut-être que la population gazaoui va avoir...
20:21Non, il fallait faire la démonstration
20:23qu'Israël était vraiment l'État dit génocidaire
20:26qui le revendique.
20:27Et donc, ils se réjouissaient
20:28à ce point de vue.
20:29Et on avait l'impression
20:30qu'ils appelaient de leur vœu
20:31au fait qu'ils n'aient pas d'accord.
20:33Alors après, si vous me permettez,
20:34je vais faire une petite lissue d'histoire
20:35pour Mme Ombry.
20:37En 1947, quand est créé l'État d'Israël,
20:40il y a 600 à 700 000 juifs.
20:41600 à 700 000 juifs.
20:44Il y a des millions de musulmans
20:47qui se liguent dans la Ligue arabe
20:48et qui n'ont qu'une idée en tête.
20:50Ce n'est pas de partager.
20:52Parce que la résolution partageait.
20:53Et elle avait été acceptée
20:54par le gouvernement de Ben Gurion.
20:56L'idée, c'est de détruire
20:57et de jeter les Juifs à la mer
21:00qui tentaient qu'ils étaient encore vivants.
21:04Israël n'a jamais pu avoir un accord de paix
21:08avec, je dirais, stable.
21:09Alors elle dit, c'est l'État le plus militarisé du monde.
21:12Mais vous savez, les Israéliens,
21:13ils préféraient consacrer une grande partie
21:14de leurs ressources à développer leur pays
21:17qu'à faire de l'armée.
21:19Les jeunes Israéliens qui font 2 à 3 ans d'armée
21:22parce qu'ils sont au service de leur patrie,
21:25ils préféraient aussi, comme tous les jeunes,
21:26faire un peu moins d'armée, etc.
21:28Mais c'est la seule manière qu'ils ont.
21:30Je rappelle que les guerres ont commencé à chaque fois
21:32parce que l'objectif de ces guerres,
21:35c'était de détruire l'État d'Israël
21:36en 67, en 73.
21:39Et là, après le programme...
21:42William, on est 40 secondes avant la pub.
21:45Entièrement d'accord avec ce qui vient d'être dit.
21:47Je persiste au risque de me répéter
21:49que j'en veux davantage
21:51aux médias de service public
21:53ou au monde
21:53ou au monde
21:54d'adhérer complètement,
21:56de n'avoir aucun esprit critique.
21:58Je vous mets au défi
21:59de trouver un article dans Le Monde
22:00ou une chronique
22:02qui critique, par exemple,
22:04M. Porte pour ce qu'il a fait.
22:05On en parlera dans un instant de M. Porte.
22:07Mais avant qu'on parle de M. Porte,
22:09on parlera de la flottille
22:11qui est partie en direction de Gaza
22:14et qui a été saluée par une personnalité.
22:17Je ne dirai pas qui c'est.
22:19Mais vous allez m'expliquer
22:20pourquoi, aujourd'hui,
22:23un tel personnage
22:24peut aller saluer.
22:25Est-ce que c'est une bonne promotion
22:27pour ceux qui ont décidé
22:29de prendre la main ?
22:29Vous avez le sens du suspense.
22:30En direction ?
22:31J'essaye.
22:31C'est un métier.
22:32Alors, je ne suis pas encore
22:33membre du gouvernement.
22:35Donc, en termes de suspense insoutenable,
22:38l'annonce du nouveau gouvernement,
22:40il faut enlever nouveau.
22:42L'annonce du gouvernement,
22:43effectivement, éminente.
22:44Mais ça peut être dans une demi-heure.
22:46Ce n'est pas ça que je vais vous dire.
22:47Vous avez tellement de plaisir à m'interrompre.
22:49Ce n'est pas ça que je vais vous dire.
22:50C'est que quand vous allez voir
22:50l'annonce du gouvernement,
22:51c'est juste les mêmes.
22:52Le seul qui change,
22:53il s'appelle François Bayrou.
22:54Il a été remplacé par M. Le Cornu.
22:56Vous avez déjà le gouvernement ?
22:57Comment ?
22:57Vous avez déjà le gouvernement ?
22:58J'ai quelques sources.
22:59Ah !
23:00A tout de suite.
23:0519h30 sur CNews.
23:07Et il n'y a toujours pas de fumée blanche,
23:10même si vous l'avez bien compris,
23:11l'annonce du nouveau gouvernement
23:14est imminente.
23:16Mais notre promesse,
23:17c'est de ne pas vendre du vent.
23:20Et on annoncera tout
23:21une fois les choses officiellement annoncées.
23:24Je comprends.
23:24Pendant l'interméd,
23:25vous avez donné la liste entière
23:26du gouvernement.
23:27Écoutez,
23:28ça veut dire qu'il y a des informateurs.
23:30Même si William était étonné.
23:31Est-ce que vous vous autorisez
23:32à la donnée en première heure ?
23:33Alors, si vous vous mettez au pupitre,
23:35bien évidemment.
23:35Allez-y.
23:37Il ne faut pas me le dire de quoi.
23:38Vous ne pensez pas
23:38qu'on a des choses plus importantes ?
23:39Oui, ça c'est vrai.
23:40Autant pour moi.
23:41Il a été beaucoup question
23:42de la flottie de Gaza
23:44cette semaine.
23:45Et on a vu à quel point,
23:46d'ailleurs,
23:47ce qui a pu se passer
23:49en mer
23:50a eu des répercussions
23:52sur Terre
23:53et notamment en Europe
23:54avec des violences
23:56dans des manifestations
23:57pour la flottie,
23:58pour soutenir la flottie,
23:59des appels à l'intifada
24:01dans les rues de Paris,
24:02pardonnez-moi,
24:03et cette haine
24:05qui se propage.
24:07Alors, il y a un homme,
24:07je le disais juste avant
24:08la publicité,
24:09qui a voulu saluer
24:10cette flottille.
24:12C'est juste
24:13l'ayatollah Khamenei.
24:15C'est le guide suprême iranien.
24:18Vous êtes placé actuellement,
24:19en parlant de la flottille,
24:21du bon côté de l'histoire,
24:22dont une nouvelle page
24:24est sur le point
24:25de s'ouvrir.
24:27Gilles William Golnadel,
24:28dis-moi,
24:29qui tu fréquentes,
24:30je te dirais
24:31qui tu es.
24:32Non mais écoutez,
24:33ça n'est pas très surprenant.
24:35Certes,
24:35c'est le baiser qui tue,
24:37mais il n'y a pas
24:38un immense écart
24:40de détestation
24:41d'Israël
24:43entre l'ayatollah Khamenei
24:46et les membres
24:48de la France Insoumise.
24:49Ils sont dans la même détestation,
24:51donc je ne vois pas
24:51pourquoi Khamenei
24:52ne dirait pas ça.
24:55Mais l'épisode
24:56de la flottille
24:57lui-même
24:59est exemplaire
25:00où on voit
25:00comment,
25:01encore une fois,
25:02au risque de vous lasser,
25:04une partie
25:04de la presse
25:06d'extrême-gauche,
25:08y compris publique,
25:10a accompagné,
25:11si j'ose dire,
25:12sur les ondes
25:12la flottille.
25:16Ils ont laissé passer
25:18quand même...
25:18Il y a des épisodes
25:19extraordinaires
25:20dans la flottille.
25:21Il y a une compagne,
25:24si j'ose dire,
25:25de navigation
25:26des Insoumis
25:27qui s'appelle Barbie,
25:28qui est une espagnole,
25:30et qui explique
25:30tranquillement
25:31à une chaîne hispanique
25:33que ça n'est pas vrai.
25:35Ça n'est pas vrai.
25:37Le Hamas
25:37n'a tué
25:38aucune femme.
25:39Il n'y a eu
25:40aucun viol.
25:41Et elle sait même
25:42qu'il y a une juive
25:43qui s'est plainte
25:44de ne pas avoir été
25:46touchée
25:47par les membres
25:49du Hamas
25:49parce qu'elle était moche.
25:51On en est là
25:51dans cette détestation.
25:53Ça a circulé
25:54partout.
25:55Je peux vous dire
25:56qu'il n'y a pas
25:56une féministe
25:58de gauche
25:59qui s'est plainte
26:00de ça.
26:02La flottille,
26:03qui est une flottille
26:03non pas humanitaire
26:05mais publicitaire,
26:06on a vu ensuite
26:07qu'il n'y avait pas
26:07un grain de riz.
26:09Il n'y avait pas
26:09le moins de grain de riz
26:10pour qui que ce soit.
26:11Pour préciser justement
26:13Alain Destex
26:13qui est l'ancien
26:14secrétaire général
26:14de médecins sans frontières,
26:16raconté hier
26:17que vous prenez
26:18les 40 bateaux
26:19de la flottille
26:20avec les denrées
26:21qu'il y avait alimentaires
26:22et les médicaments,
26:23ça ne fait pas
26:24une cargaison
26:25d'un avion
26:25en direction
26:28d'un territoire
26:29en guerre.
26:30Vous imaginez ?
26:31Sans doute.
26:32Bon,
26:33dans la presse,
26:35il y a deux journaux
26:35qui ont fait le travail
26:36si vous permettez.
26:38C'est Front Tireur
26:38et c'est...
26:41Le Figaro ?
26:43Non, non.
26:44Le Point ?
26:45Non, le Point.
26:47Bon, ça va me revenir,
26:48excusez-moi.
26:49Mais CNews et le JDD
26:50le font souvent.
26:51Voilà,
26:51mais je parle
26:52de la presse écrite.
26:53Ah oui.
26:53Voilà.
26:54Et ils ont,
26:55je dirais,
26:56fait un travail remarquable
26:57parce qu'ils ont montré
26:59qui est l'organisateur
27:01exact de cette flottille.
27:02Exact.
27:03Comment elle est financée,
27:05comment ces bateaux
27:05sont là,
27:07c'est revendiqué.
27:08Alors,
27:08il a un nom
27:09que vous allez retrouver
27:10dans l'actualité,
27:10mais c'est un représentant
27:12du Hamas
27:12qui siège à Londres,
27:14qui est le copain
27:14de toute la direction
27:15du Hamas
27:16et qui revendique
27:17l'organisation
27:18de cela.
27:21Et donc,
27:22cette flottille,
27:23elle n'est pas indépendante,
27:24elle ne se montre pas
27:25comme ça
27:26parce qu'on pourrait
27:26se poser la question,
27:27d'abord,
27:27comment ils arrivent
27:28à trouver autant de bateaux
27:29qui sont après confisqués,
27:31etc.
27:31Voilà,
27:31donc tout ça,
27:32c'est écrit
27:34dans les documents
27:34qui ont été trouvés,
27:35y compris par l'armée israélienne
27:37à Gaza,
27:38où on explique
27:38l'instrument de communication
27:39que représente cette flottille
27:41pour briser,
27:42voilà.
27:42Donc,
27:43ça,
27:43c'est à bon la chose.
27:44La deuxième chose,
27:44si vous me permettez,
27:45je vais le dire
27:45tel que je l'ai sur le cœur,
27:48si Israël est un État génocidaire,
27:50quelle patience ils ont,
27:52quelle patience ils ont,
27:53quel temps ils consacrent
27:55pour qu'il n'y ait aucun incident,
27:57aucun blessé,
27:59pour qu'on prenne ces gens,
28:00qu'on les fasse remonter.
28:01Vous vous rendez compte
28:03le temps qui est consacré ?
28:05En plus,
28:05ils ont fait ça,
28:06les pauvres,
28:07pour un jour qui est sacré
28:08pour le peuple juif,
28:09qui était le jour de Kippour.
28:11Donc,
28:11des jeunes soldats,
28:12on les a empêchés,
28:13le seul jour de l'année
28:14dans lequel,
28:15même si on est religieux
28:17ou pas religieux,
28:17etc.,
28:18c'est un moment,
28:18voilà,
28:19ils sont venus,
28:20ils leur ont dit,
28:21et vous avez vu,
28:22les images sont poignantes même,
28:24parce que c'est une soldate
28:25qui leur dit,
28:26vous pouvez déposer
28:27l'ensemble d'enrées alimentaires,
28:33elles seront même contrôlées
28:34par les organismes internationaux
28:35et elles seront distribuées,
28:37voilà.
28:37Et tout ça,
28:39non mais ça,
28:39ça c'est vous qui le dites,
28:41je veux dire,
28:41malheureusement,
28:42c'est la vérité,
28:43mais c'est pas ça.
28:44Si vous regardez maintenant
28:45une partie de la presse,
28:47non mais,
28:47c'est pour ça que je,
28:48si je veux juste finir,
28:49c'est pour ça que je dis,
28:50la patience,
28:52alors,
28:52il semblerait,
28:53ça c'est vrai,
28:54que Greta Thunberg
28:56soit dans une cellule
28:57dans laquelle il y ait
28:58des puces de lits.
28:59Et donc,
28:59elle a demandé à l'ambassadeur suédois
29:02d'intervenir auprès du gouvernement
29:03israélien pour que cela soit mis fin,
29:06mais je pense que le gouvernement israélien,
29:08lui,
29:08ce qu'il aimerait bien,
29:08c'est qu'il puisse s'en débarrasser
29:09le plus vite possible
29:10de tous ces gens-là.
29:11Et vous avez une campagne sur Internet
29:12qui est extraordinaire
29:13et qui est odieuse,
29:14si vous me permettez.
29:16Comparer ces membres de la flottille,
29:18parce que c'est quand
29:19la croisière s'amuse,
29:20quand on regarde les images,
29:21etc.,
29:22en les appelant des otages.
29:24Mais ce n'est pas comparé, Julien.
29:27C'est de créer une hiérarchie
29:28en disant
29:28les vrais otages à libérer,
29:30c'est ce que je viens de dire.
29:30Mais plus que ça.
29:32Les seuls otages à libérer.
29:32Vous avez,
29:33vous,
29:34pas du tout,
29:34vous avez un député insoumis,
29:37M. Coulombe,
29:39député de Savoie,
29:40qui a écrit
29:41les seuls otages à libérer,
29:44c'est,
29:45ce sont
29:45les otages
29:46de la flottille.
29:48Je viens de vous dire.
29:49Vous n'avez pas donné son nom,
29:51monsieur.
29:52Soyez précis.
29:52Mais je crois qu'il a supprimé son nom.
29:54Moi, j'ai une question.
29:55Donc,
29:55ce que je veux dire,
29:56nous vivons
29:57sous l'empire du mensonge.
29:58Actuellement,
29:59il y a un site
30:00proche du Hamas
30:01qui est repris
30:02par tout le monde
30:02en disant
30:04qu'il y a
30:05des mauvais traitements
30:06des gens
30:07dans leurs cellules.
30:08Il faut voir
30:09jusqu'où le mensonge
30:10est la bêtise.
30:12Le mensonge,
30:13c'est quand même
30:14le docteur Guénolé.
30:15Il se fait appeler
30:16le docteur maintenant.
30:17Il doit avoir
30:17une licence
30:18ou je ne sais pas quoi.
30:19C'est le docteur Guénolé
30:20qui a produit
30:21un faux,
30:22à savoir un bateau
30:24israélien
30:25qui était dans les eaux
30:27il y a dix ans.
30:28Et il a fait croire
30:29que le bateau
30:31arrivait
30:31vers la flottille.
30:34On est
30:34complètement...
30:36Et puis,
30:36vous avez eu quand même...
30:37Je ne sais pas
30:38s'ils feront pareil
30:38la dernière fois,
30:40mais souvenez-vous
30:41celles
30:42qui étaient
30:43dans les cellules
30:44la dernière fois
30:46lors de la dernière fois.
30:47la flottille,
30:48c'était enorgueillie
30:49d'avoir écrit
30:51Free Palestine
30:52avec leurs règles.
30:56La France...
30:57Non mais,
30:57je veux dire,
30:58la France insoumise
30:59en est à ce niveau-là
31:01sans qu'elle ait été,
31:02encore une fois,
31:03j'insiste sur ce point-là,
31:04que la France insoumise
31:05s'abaisse comme ça,
31:06ça ne m'étonne pas.
31:09Mais que l'absence
31:10de tout esprit critique
31:12de toute une partie
31:13de la presse
31:14par rapport
31:15à ce qu'ils font,
31:16c'est cela,
31:17en vérité,
31:18le fonds de commerce
31:19de la France insoumise.
31:20Il faut bien comprendre
31:21cette situation.
31:21avançons.
31:22Il y a juste une question,
31:24je ne sais pas
31:24si vous serez en capacité
31:26de vérifier,
31:27mais il semblerait
31:28que Rima Hassan
31:29ait jeté son portable
31:30avant que les soldats israéliens
31:32montrent sur le bateau,
31:34mais il y a des images
31:34sur Internet
31:35qui montrent
31:35que l'armée israélienne,
31:37des plongeurs
31:38de l'armée israélienne
31:38vont rattraper ce portable.
31:40Je suppose qu'ils vont
31:41lui rendre d'ailleurs.
31:41Ils ne vont pas se permettre
31:42de regarder à l'intérieur.
31:43Messieurs, l'annonce
31:44du gouvernement
31:45est imminente
31:46et je vous propose
31:47simplement,
31:48non pas de parler
31:50du gouvernement,
31:51mais de revenir quand même,
31:53puisque vous l'avez abordé
31:54très rapidement,
31:55sur l'affaire Thomas Porte.
31:57Thomas Porte,
31:57député de la France insoumise.
32:00Je constate que 16 députés
32:02ont saisi la justice
32:03contre le député
32:04LFI Thomas Porte,
32:05qui fait l'objet
32:06d'une saisine
32:07de la procureure
32:08de la République,
32:08initiée par 16 de ses collègues
32:10après la rencontre
32:11de l'élu LFI
32:12avec des responsables
32:12du Front Populaire
32:14de Libération
32:15de la Palestine,
32:16organisation classée
32:17terroriste
32:18par l'Union Européenne.
32:19Vous voyez ce message.
32:21Il était la semaine dernière
32:21à Beyrouth.
32:23Échange passionnant,
32:24dit-il,
32:24avec Georges Abraim Abdelha,
32:26mais également
32:26au camp de Mar Elias.
32:29Nous avons échangé
32:31avec des représentants
32:32du FPLP,
32:34Marwan Abdel,
32:35Al-Seoul par exemple.
32:36Je ne voudrais pas
32:37me faire l'avocat
32:38de M. Porte,
32:40mais il a été encouragé,
32:43pardon de vous le dire,
32:45par le fait
32:46que la justice française
32:47ne fait rien.
32:48Moi, ça fait deux ans
32:49avec Avocat Sans Frontières
32:50que nous avons saisi
32:52le parquet
32:54pour justement,
32:56contre M. Porte
32:57et contre Rimeh Hassan
32:59pour intelligence
33:00avec une organisation
33:02classée terroriste,
33:03puisque ils avaient déjà
33:04eu des contacts
33:05avec le Hamas
33:07et le FPLP.
33:09Depuis deux ans,
33:09il ne s'est rien passé.
33:11Donc,
33:11j'ose espérer que là,
33:12maintenant que vous avez
33:13des députés,
33:13dont notamment
33:14Julien Audoul,
33:16qui a fait jouer
33:16l'article 40
33:18compte tenu
33:19de nouvelles intelligences,
33:20pardon,
33:21vous voyez ce nom
33:21par rapport
33:22à M. Porte,
33:23avec une organisation
33:24classée terroriste
33:25qui, encore une fois,
33:27a capturé
33:28les enfants bibasses.
33:29Je me permets
33:31de vous couper
33:32Emmanuel Moulin,
33:34secrétaire général
33:34de l'Elysée.
33:36Sur la proposition
33:37du Premier ministre
33:38chargé de la planification
33:40écologique
33:41et énergétique,
33:43le Président
33:43de la République
33:44a nommé
33:45Mme Elisabeth Borne,
33:48ministre d'Etat,
33:50ministre de l'Education nationale,
33:52de l'Enseignement supérieur
33:53et de la Recherche.
33:56M. Manuel Valls,
33:58ministre d'Etat,
33:59ministre des Outre-mer.
34:02M. Gérald Darmanin,
34:04ministre d'Etat,
34:06garde des Sceaux,
34:08ministre de la Justice.
34:10M. Bruno Retailleau,
34:12ministre d'Etat,
34:14ministre de l'Intérieur.
34:16M. Bruno Le Maire,
34:19ministre d'Etat,
34:21ministre des Armées
34:22et des Anciens Combattants.
34:25Mme Catherine Vautrin,
34:27ministre du Travail,
34:28de la Santé,
34:31des Solidarités,
34:31des Familles,
34:33de l'Autonomie
34:34et des Personnes Handicapées.
34:37Mme Rachida Dati,
34:40ministre de la Culture.
34:43M. Roland Lescure,
34:45ministre de l'Economie,
34:47des Finances
34:48et de la Souveraineté
34:49industrielle et énergétique.
34:51M. Jean-Noël Barraud,
34:55ministre de l'Europe
34:56et des Affaires étrangères.
34:59M. Éric Wörth,
35:01ministre de l'Aménagement
35:03du Territoire,
35:04de la Décentralisation
35:05et du Logement.
35:08Mme Agnès Pannier-Runaché,
35:11ministre de la Transition écologique,
35:14de la Biodiversité,
35:14de la Forêt,
35:17de la Mer
35:18et de la Pêche.
35:20Mme Annie Gennevard,
35:24ministre de l'Agriculture
35:25et de la Souveraineté alimentaire.
35:28Mme Amélie de Montchalin,
35:32ministre des Comptes publics.
35:34Mme Naïma Mouchou,
35:37ministre de la Transformation
35:39et de la Fonction publique,
35:41de l'Intelligence artificielle
35:43et du numérique.
35:46M. Philippe Tabarro,
35:49ministre des Transports.
35:51Mme Marina Ferrari,
35:54ministre des Sports,
35:56de la Jeunesse
35:57et de la Vie associative.
36:01Son nommé,
36:02ministre délégué
36:03auprès du Premier ministre.
36:06Mme Aurore Berger,
36:08chargée de l'égalité
36:09entre les femmes
36:10et les hommes
36:11et de la lutte
36:12contre les discriminations,
36:15porte-parole du gouvernement.
36:18M. Mathieu Lefebvre,
36:20chargé des relations
36:21avec le Parlement.
36:24Le président de la République
36:26réunira l'ensemble
36:28des membres du gouvernement
36:29pour un Conseil des ministres
36:31qui se tiendra demain
36:33à 16h.
36:34Je vous remercie.
36:35Vous venez de découvrir
36:39en direct sur CNews
36:42l'annonce du gouvernement
36:44de Sébastien Lecornu,
36:4626 jours après sa nomination
36:48à Matignon.
36:50Sébastien Lecornu
36:52qui vient de découvrir
36:54la composition.
36:57Pardonnez-moi de le dire comme ça,
36:58mais quasiment rien ne change.
37:01Et on salue Elodie Huchard.
37:02Ils étaient surpris tous les deux.
37:03Ils me disaient « Mais comment ça se fait
37:04que vous avez en amont
37:06le nom de tous les ministres ? »
37:08C'est la raison.
37:09Elle s'appelle Elodie Huchard.
37:10Elle savait tout avant tout le monde.
37:12Elodie Huchard,
37:13qu'est-ce qu'il faut retenir
37:13de ces annonces ?
37:15On doit se rappeler
37:17que Sébastien Lecornu
37:18avait dit le mot
37:19et répété le mot « rupture »
37:21quand il a été nommé Premier ministre.
37:23Alors, quelle rupture
37:24quand on voit que
37:25dans l'ordre protocolaire,
37:28il faut attendre
37:29la septième personne
37:31pour avoir un nouveau
37:32avec Roland Lescure
37:33qui remplace Eric Lombard.
37:36Peu d'entrants, en réalité,
37:37Eric Wörth
37:38à l'aménagement
37:38et à la décentralisation.
37:40Naïma Moutchou
37:41qui représente le parti
37:42Horizon à la fonction publique
37:43à l'intelligence artificielle
37:44et au numérique.
37:45Et Marina Ferrari
37:46au sport et à la jeunesse.
37:47Notons que Marina Ferrari
37:48était déjà ministre précédemment,
37:51que Naïma Moutchou
37:51est un pilier d'Horizon
37:54et qu'Eric Wörth
37:55de la majorité également.
37:56Donc, on n'a pas vraiment
37:57de grandes surprises.
37:58Bruno Le Maire,
37:59effectivement,
37:59aux armées,
38:00ça a été un petit peu
38:01la surprise du jour.
38:02Mais en tout cas,
38:02c'est une rupture
38:03avec une équipe
38:04qui est largement
38:06finalement confirmée.
38:07Du côté de Matignon,
38:08on nous donne
38:09quelques éléments.
38:10On nous dit
38:10que c'est un gouvernement
38:10de mission,
38:12un gouvernement resserré
38:13que son premier objectif
38:14évidemment est de faire
38:15adopter ce budget,
38:17que ses ministres
38:17devront être des négociateurs.
38:19Dit Matignon
38:19et trouver des compromis
38:20avec l'ensemble
38:21des parlementaires,
38:2217 membres donc.
38:23Et puis l'agenda,
38:24le Conseil des ministres
38:25demain à 16h,
38:25la déclaration de politique générale
38:26mardi à l'Assemblée,
38:27mercredi au Sénat,
38:29à un gouvernement
38:30qui selon Matignon
38:30est paritaire
38:31et qui ressemble
38:32au socle commun
38:33et qui allie
38:33stabilité et renouvellement.
38:35J'ai entre les mains
38:36la composition
38:38du gouvernement
38:39François Bayrou
38:40avec cette annonce
38:41qui avait été faite
38:42le 23 décembre 2024.
38:44Je vous présente
38:45mes excuses.
38:46Vous prenez
38:47les quatre premiers,
38:48c'est les quatre mêmes
38:49avec les mêmes fonctions.
38:51Ensuite,
38:51il reste...
38:52Donc,
38:52Elisabeth Borne,
38:53ça ne bouge pas.
38:53Manuel Valls,
38:54ça ne bouge pas.
38:55Gérald Darmanin,
38:55ça ne bouge pas.
38:56Bruno Retailleau,
38:57ça ne bouge pas.
38:57Catherine Vautrin non plus.
38:58Rachida Dettin non plus.
39:00Jean-Noël Barraud,
39:00Agnès Pannier-Runacher,
39:02Annie Gennevard.
39:03Vous avez donc
39:04une recomposition
39:05d'un gouvernement
39:06qui est tombée.
39:07Donc,
39:08moi,
39:08la question que je me pose,
39:09c'est tout ça.
39:09Pourquoi,
39:10Gilles William Golnadel ?
39:11Je reconnais
39:12que j'ai une impression
39:13de déjà-vu,
39:14mais en quoi
39:16ça vous dérange ?
39:17En quoi ça vous gêne ?
39:18Qu'est-ce que vous espérez
39:20en réalité ?
39:21La rupture ?
39:22Moi,
39:23j'écoute attentivement
39:24le Premier ministre
39:25qui nous a promis
39:25une rupture.
39:26Mais le Premier ministre,
39:27le pauvre,
39:28il n'y a qu'un seul responsable
39:29de cette histoire-là,
39:31c'est l'homme
39:32de la dissolution.
39:33Vous avez maintenant
39:34une chambre
39:36qui est ingouvernable.
39:38Vous pouvez mettre
39:38n'importe qui,
39:39ça ne changera
39:40strictement rien,
39:41sans parler
39:42d'un contre-pouvoir
39:43comme le Conseil constitutionnel,
39:45à supposer même
39:46qu'il y ait
39:46quelques velléités,
39:48qui cassera
39:48les lois.
39:50Donc,
39:50pardon de vous le dire,
39:52en ce qui me concerne,
39:53je n'attends rien
39:54de ce gouvernement,
39:55je n'attendais rien
39:55de ce gouvernement.
39:57On aurait pu
39:58ne pas avoir
39:58de gouvernement
39:59que ça ne changera
39:59strictement rien
40:00avant de prochaines élections.
40:02J'aurais dû m'adresser
40:03au baron noir.
40:04Julien Dresch.
40:05J'ai pu nuancer que vous,
40:06tous les deux là,
40:06si vous me permettez.
40:07Moi, je pose des questions.
40:08Non, c'est un gouvernement
40:09de rupture.
40:10C'est une rupture.
40:11Allez-y,
40:12quelle est la blague ?
40:13Non, c'est un gouvernement
40:14de rupture.
40:14C'est un gouvernement
40:15de rupture
40:15avec tous les cocus
40:16qui pensaient
40:16qu'ils allaient pouvoir
40:18influencer ce gouvernement
40:19et obtenir
40:20des mesures de gauche.
40:22Ah, si vous aussi...
40:23Ah, alors là,
40:24c'est la bonne question.
40:25Est-ce que c'est un gouvernement ?
40:26On aurait pu poser la question.
40:27Je vais juste finir.
40:27Est-ce que c'est un gouvernement
40:28de droite ?
40:29Dans la composition du gouvernement,
40:29il y a un poste
40:30qui est quand même,
40:31excusez-moi, essentiel.
40:33C'est le poste du ministre
40:33de l'Économie et des Finances.
40:35Ce n'est pas rien.
40:36Parce que c'était lui
40:36qui aurait été normalement
40:37chargé et mandaté
40:39de mettre en place
40:39la fameuse taxe Zuckmann.
40:41Et M. Normand
40:42était considéré,
40:43y compris par Olivier Faure
40:45qui était très ami,
40:46comme étant le point d'appui
40:48de la discussion.
40:49Il disparaît.
40:50Lombard, vous voulez dire ?
40:51Lombard, pardon.
40:52M. Normand, je ne sais pas.
40:53Non, non.
40:54Je vais vous dire,
40:55M. Lombard,
40:55personne ne le connaissait aussi.
40:57Mais vous pouvez l'appeler
40:58M. Normand, ça lui va très bien.
40:59C'est bizarre ce...
41:01Mais c'est vous
41:02qui m'a impressionné.
41:03Alors voilà, ça me vient.
41:03Oui, parce que je suis Normand
41:04moi-même, c'est pour ça.
41:05Non, non.
41:06Non, mais il arrive...
41:07Non, mais...
41:07M. Drey avait envie
41:11de traiter M. Ford-Cocu.
41:14Non, non.
41:14Non, c'est ce que vous venez
41:15de faire devant
41:16des millions de personnes,
41:17mais j'aurais du mal
41:19à vous démentir.
41:20Ah, ça, c'est gentil.
41:21Non, je crois...
41:22Moi, je pense que...
41:24Alors, on va voir.
41:25C'est un pronostic.
41:26Voilà, je veux bien m'engager.
41:27Mais j'ai fait un tweet
41:28qu'il y a quelques jours
41:30où je disais
41:30qu'il n'y aura pas de censure
41:31parce que je pense
41:32que le Rassemblement National,
41:34c'est d'éviter mon erreur habituelle,
41:35le Rassemblement National
41:36ne votera pas la censure.
41:38Et les signes qui sont donnés
41:39dans la composition
41:40de ce gouvernement,
41:41c'est cela.
41:42Alors après, je ne sais pas
41:42si ça va se passer ou pas,
41:43mais les personnalités
41:44qui sont là
41:45sont des personnalités
41:46qui...
41:46C'est quand même plutôt
41:47l'union des droites
41:48qui peut tenter,
41:49à partir de là,
41:50de trouver un point d'accord
41:51à l'Assemblée
41:51avec le Front National,
41:52avec le Rassemblement National
41:53et la distribution des postes
41:55à l'Assemblée,
41:56le retour des vice-présidents
41:58était un signe
41:59quand même important.
42:00Vous partez du postulat
42:01que le Rassemblement National
42:02voudrait du bien
42:03à l'union des droits.
42:05Non, je pense que
42:05le Rassemblement National
42:07réfléchit,
42:08savoir s'il veut
42:09aujourd'hui
42:10faire tomber ce gouvernement,
42:11précipiter des élections législatives
42:13dans un contexte
42:14extrêmement difficile.
42:15Eh bien, Jordan Bardella
42:16vous répond.
42:16Nous l'avions dit clairement
42:18au Premier ministre.
42:20C'est la rupture
42:20ou la censure ?
42:22Le gouvernement annoncé ce soir
42:23composé des derniers macronistes
42:25agrippés au radeau de la Médiuse
42:28a décidément
42:29tout de la continuité.
42:31Absolument rien de la rupture
42:32que les Français attendent.
42:34Pardonnez-moi.
42:36Votre tweet,
42:37votre tweet.
42:37Voilà qui est clair.
42:39J'attends.
42:40Moi, je me trompe
42:41et je le dis.
42:42Mon sentiment,
42:43c'est quand même
42:43un gouvernement
42:43qui est beaucoup plus marqué
42:44à droite
42:45qu'auparavant.
42:47C'est-à-dire par rapport
42:48à ce qu'a été le macronisme
42:49qui se voulait
42:50le en même temps,
42:51etc.
42:51C'est un gouvernement
42:52qui dit grosso modo
42:53à la gauche
42:54qui a espéré à un moment donné
42:55lié aux discussions
42:57qu'il y avait
42:57qu'ils allaient peut-être
42:58à obtenir quelque chose.
42:59Je ne vois pas bien
43:00ce qu'ils vont obtenir
43:00là maintenant.
43:01C'est clair.
43:01Alors, c'est un gouvernement
43:02qui peut être censuré.
43:03La fraîcheur d'esprit
43:04m'émeut,
43:05mais je vous dis
43:05que le Rassemblement National
43:06jusqu'à présent
43:08n'a jamais fait montre
43:09de beaucoup de tendresse
43:10par rapport
43:10à la droite classique.
43:11Alors, la question
43:12qu'on doit se poser,
43:13Élodie Huchard,
43:14c'est quand même
43:15pourquoi si peu de changements
43:17et autant d'incertitudes
43:19et même quasiment
43:21du cafarnaum.
43:22C'est-à-dire que publiquement
43:23ces dernières heures,
43:24vous avez les Républicains
43:25qui ont communiqué,
43:26qui demandaient
43:27une clarification,
43:28le PS pareil,
43:29le Modem.
43:30Donc, pourquoi si peu
43:31de changements
43:32pour autant de bazar ?
43:33Et je reste poli.
43:34Eh bien, c'est en tout cas
43:35ce qui a agacé visiblement
43:36à l'Élysée
43:37parce qu'Emmanuel Macron
43:38disait à Sébastien Lecornu
43:40qu'il lui faisait confiance
43:41et qu'il avait
43:42le champ libre,
43:43comme on dit,
43:44pour faire un certain nombre
43:45de nominations.
43:45Et à l'Élysée,
43:46on commençait à se dire
43:47s'il faut un mois
43:48pour trouver un gouvernement
43:49ou donc il y a
43:50trois ou quatre,
43:51je crois,
43:52nouveaux noms.
43:53Ça fait beaucoup de temps
43:54pour réfléchir à chaque nom.
43:55Et sachant que Sébastien Lecornu
43:56a initialement tené
43:58à une chose,
43:59très précisément,
44:00c'était à donner
44:01un gouvernement
44:01en une seule fois
44:03et pas en deux salves.
44:04Et visiblement,
44:05là, on a une première salve,
44:06il pourrait y en avoir une autre.
44:07Donc, ça veut bien dire
44:08qu'il n'a pas été au bout.
44:10On a eu aujourd'hui,
44:10vous le disiez,
44:11l'ELR,
44:12Horizon,
44:12le Modem
44:13et même l'UDI.
44:14On avait un peu oublié
44:14que l'UDI
44:15était aussi dans le socle commun
44:16mais ils sont bien là
44:17qui, quand même,
44:18a donné des coups de pression
44:19signe qu'à trop patente,
44:20finalement,
44:21l'espace a été pris
44:22par tous ces rebondissements
44:23et ce cafarnaum
44:23comme vous le disiez.
44:25Éric Wörth
44:26qui redevient donc ministre.
44:28Éric Wörth
44:29qui a été relaxé
44:30la semaine dernière.
44:32Mais appel du parquet.
44:33Alors, c'est ça qui me...
44:34Il y a un appel du parquet.
44:35Du parquet national financier.
44:36Il y a un appel
44:36du parquet national financier.
44:38Donc, on va avoir un ministre...
44:39Non, mais attendez.
44:40Alors, pour l'instant,
44:41il est plus que présumé.
44:43J'ai compris.
44:43J'ai compris, il a été relaxé.
44:45Mais il a au-dessus de la tête,
44:48effectivement,
44:49cet appel
44:49à un incident du parquet.
44:51Oui, mais bon,
44:52je veux dire,
44:52à ce moment-là,
44:53si on commence à regarder...
44:54Non, mais...
44:55Il y a d'autres ministres
44:55qui sont aussi soumis
44:56à des problèmes judiciaires.
44:58Non, je trouve même
44:59que c'est une marque
45:00un peu de courage
45:01de l'avoir nommé.
45:03L'autre question
45:04qu'on peut se poser,
45:06c'est...
45:06Vous avez parlé
45:07de tout ce qu'a fait Arnaud.
45:08Pourquoi les Républicains
45:09ont autant,
45:10Élodie Huchard,
45:11hésité au moment
45:13de l'annonce ?
45:14Est-ce qu'ils ont vraiment hésité
45:15ou est-ce qu'ils ont fait semblant
45:16d'hésiter ?
45:17Ils le savent mieux que moi,
45:18mais je pense qu'on peut dire
45:19qu'ils ont plutôt fait semblant.
45:20C'est-à-dire qu'il y avait
45:21une liste de courses
45:22très, très précise
45:23qui avait été énoncée
45:24notamment par Bruno Retailleau
45:25lors d'une réunion
45:26en visioconférence
45:26jeudi soir.
45:28Il voulait des engagements,
45:28par exemple,
45:29sur la baisse des dépenses publiques,
45:30où elle est,
45:30il faut qu'elle soit mieux équilibrée,
45:32sur les visas,
45:33sur l'immigration, etc.
45:34Et c'est vrai qu'à la lecture
45:35de la feuille de route
45:36qu'on a reçue,
45:36nous, journalistes,
45:37ce matin,
45:38on avait tendance à se dire
45:39que le socle commun,
45:40finalement,
45:41allait peut-être se briser
45:42sur le fait
45:42qu'il manquait
45:43beaucoup de détails.
45:44Et finalement,
45:44Bruno Retailleau
45:45et les troupes
45:46ont estimé que
45:46la feuille de route
45:47leur convenait.
45:48Le seul qui est monté au créneau,
45:49c'est Laurent Wauquiez.
45:50Ce qu'on sait aussi,
45:51c'est qu'en ce moment,
45:52Bruno Retailleau
45:53a encore passé 1h40
45:54avec le Premier ministre
45:55à l'issue de la visioconférence
45:56et que lui,
45:57il voulait imposer
45:57deux noms,
45:58François-Xavier Bellamy
45:59et Othmane Nassrou,
46:00ils ne sont pas
46:01dans cette première salve,
46:02signe que visiblement,
46:03ce bras de fer,
46:04il ne l'a pas gagné
46:05ou pas encore.
46:06Donc, c'était sans doute
46:07un moyen de faire monter
46:08les enchères.
46:09Pour l'instant,
46:09sur le fond comme sur la forme,
46:11le coup de pression
46:11n'a pas fonctionné.
46:12En revanche...
46:13Attendez quand même
46:13la liste de demain
46:15parce que vous allez avoir
46:15tous les ministres délégués.
46:17Ah, ça ne sera pas demain.
46:18Ça ne sera pas avant
46:19au moins la DPG.
46:20Au moins la...
46:21Dans les jours qui viennent.
46:22Il y a encore
46:23les ministres délégués,
46:24les secrétaires d'État.
46:24J'entends.
46:26C'est vrai.
46:27C'est-à-dire qu'on pourrait
46:28avoir un bal des inconnus
46:29dans les prochains jours.
46:29Est-ce qu'on passait
46:30sur une liste de 22 ?
46:31On est déjà à 17 ?
46:32Il ne reste pas non plus
46:33énormément de place.
46:33Comme le Premier ministre a annoncé
46:33qu'il n'y aurait pas de 49-3,
46:34ça peut durer à l'Assemblée
46:35avant d'arriver à...
46:36Ou alors ça peut être censuré
46:37très rapidement.
46:38Alors, juste une petite remarque.
46:40Oui.
46:41Pour que ça soit censuré,
46:42il faut que ça soit la même motion
46:43qu'il faut que les uns
46:43et les autres votent ensemble.
46:45Oui.
46:45C'est-à-dire que, par exemple,
46:46le Rennes vote la motion de censure
46:47de LFI ou inversement.
46:48Mais vous savez que dans la motion
46:49de censure, il y a un texte.
46:50Oui.
46:51Et c'est bien pour ça que, parfois,
46:53les motions de censure
46:54n'ont pas été votées par...
46:57Par exemple, les motions de censure
46:58de LFI n'ont pas été votées
46:59par le Rassemblement national.
47:01Et bien, attendons les subtilités
47:02des textes de la motion de censure
47:03et de savoir si tout le monde
47:04les vote ou ne les vote pas.
47:05C'est pour ça que c'est important
47:06de vous avoir,
47:07M. le Baron Noir.
47:08J'ai donné le tweet
47:10de Jordan Bardella.
47:12Dans un instant, je vous donnerai
47:13celui de Jean-Luc Mélenchon.
47:15Quand je vous dis
47:16qu'il n'y a pas de rupture,
47:17c'est factuellement vrai.
47:19Mais vous aviez des ministres
47:20qui ont été plébiscités,
47:21notamment par les Français.
47:23Je pense à Gérald Darmanin
47:25à la justice.
47:26Je pense à Brune Rotaillot
47:27à l'intérieur.
47:30Donc, après, il y en a d'autres
47:31qui créent la polémique.
47:34M. Barraud, par exemple ?
47:35Pour ne pas le citer.
47:36Vous auriez pu citer Mme Borne
47:38à l'éducation nationale.
47:40Et eux sont maintenus.
47:42C'est pour ça que ça peut surprendre.
47:43On se dit,
47:43mais est-ce que finalement
47:44le problème...
47:47Mme Pannier-Runacher
47:47n'a pas fait non plus l'unanimité.
47:49Mme Pannier-Runacher,
47:50la ministre de la Transition écologique
47:52qui a un grand plaisir
47:54à partager le Conseil des ministres
47:56avec Bruno Rotaillot.
47:58Je crois qu'on est avec
47:59Gilbert Collard en direct.
48:02Bonjour, cher Gilbert Collard.
48:03Oui, bonjour.
48:04Alors, la question
48:06qu'on doit se poser,
48:06c'est rupture.
48:08Y a-t-il rupture ?
48:09C'était la promesse faite
48:11par le Premier ministre
48:13Sébastien Lecornu.
48:15Est-ce que pour une rupture,
48:16on a besoin de changer
48:17de gouvernement ?
48:18Ou est-ce que finalement,
48:19c'est un cap politique,
48:20mais c'est aussi l'assurance
48:21que les ministres
48:23ne servent pas à grand-chose
48:24si vous pouvez faire la rupture
48:25avec les mêmes
48:26qui n'ont pas réussi
48:26à la faire auparavant ?
48:28Bon, si ce n'était pas
48:30le destin de la France,
48:32ça serait presque drôle
48:34parce qu'on a beaucoup
48:36plus l'impression
48:36d'être sur une annonce
48:38du Haut-Théâtre ce soir
48:39que sur une annonce
48:41d'un gouvernement.
48:43D'abord,
48:45c'est un mépris absolu
48:47du Parlement
48:48parce que le renversement
48:50d'un gouvernement
48:51ne veut plus rien dire
48:52puisqu'on se retrouve
48:53avec le même gouvernement
48:54alors que le gouvernement
48:55est renversé.
48:56L'arrivée de Bruno Le Maire
49:00est absolument incroyable
49:03notamment comme ministre
49:06des Armées.
49:08Lui qui pendant 7 ans
49:09a été un ministre catastrophique
49:11qui est parti se réfugier
49:13comme un compte en banque
49:14en Suisse
49:15et qui revient maintenant
49:16c'est déroutant.
49:19Moi, ce qui me frappe le plus
49:21quand j'écoute les commentaires
49:23des uns et des autres
49:24et j'y participe,
49:25attention,
49:25je ne m'excuse pas
49:26de ce que je vais vous dire,
49:28c'est qu'on est
49:29dans une salle
49:29de soins intensifs.
49:31On essaye
49:33de faire durer
49:34par notre transfusion
49:36de paroles
49:37des institutions
49:38qui sont exemptes,
49:39qui sont à bout de souffle,
49:42qui sont finies.
49:44Moi, je crois que
49:45la seule solution maintenant
49:46ce serait de redonner
49:47la parole au peuple
49:48parce que de toute manière
49:49je ne vois pas
49:50ce gouvernement
49:50durer très longtemps
49:52dans la conflictualité
49:54parlementaire
49:55avec les ambitions
49:57qui existent.
49:59Je ne vois pas
50:00M. Lecornu
50:02faire durer son gouvernement
50:03très longtemps,
50:04très franchement.
50:05Et j'ai l'impression
50:06qu'on est arrivé
50:06à un moment
50:07où le choc
50:09avec Macron
50:10va avoir lieu.
50:10Parce que
50:11il a beau mettre
50:13des édredons
50:14institutionnels
50:15entre lui
50:15et la réalité,
50:16il va se l'apprendre
50:17la réalité
50:17un de ces quatre matards.
50:19Est-ce que vous considérez
50:20à vous écouter
50:21que finalement
50:21la nomination
50:24de Sébastien Lecornu
50:25est la non-surprise
50:27dans cette annonce
50:27du gouvernement
50:28fait que c'est
50:30la dernière cartouche
50:31tirée par Emmanuel Macron
50:33avant les législatives
50:35anticipées,
50:36avant une nouvelle dissolution.
50:38C'est ça que vous êtes
50:39en train de dire ?
50:40Oui, oui, oui.
50:41Mais surtout
50:41ce qui est encore
50:42plus grave
50:44et tous ceux
50:45qui aiment la France
50:46le ressentent,
50:47quel que soit du reste
50:48leur classement politique,
50:51c'est qu'on vit
50:52l'agonie
50:53de nos institutions
50:54dans une espèce
50:56de théâtralisation
50:58ratée même,
51:00sans pudeur,
51:01je veux dire,
51:02parce qu'oser
51:03faire revenir
51:04le maire
51:06dans un ministère
51:07comme celui
51:08des armées,
51:09garder les mêmes ministres,
51:11à l'exception peut-être
51:12de Retailleau
51:13et de Darmanin
51:14qui avaient
51:14des postes
51:16qu'ils avaient
51:16quand même
51:17occupées,
51:18qu'ils avaient
51:18fait exister,
51:20c'est se moquer
51:20du monde,
51:21c'est se moquer
51:21des institutions
51:22de la Ve République,
51:23ce qui veut dire
51:24que la Ve République
51:25n'existe plus.
51:26Voilà,
51:27Macron aura été
51:28le fossoyeur
51:29de beaucoup de choses,
51:30mais aussi
51:31de la Ve République.
51:33Vous restez avec nous,
51:34mais on va saluer
51:35Julien Drey
51:36et Gilles-William-Golnadel,
51:37qui est quasiment
51:38terminé.
51:38Julien Drey.
51:39Je veux dire,
51:39M. Collard,
51:40qu'il est peut-être temps
51:40de passer à la Ve République
51:41et une vraie république
51:42parlementaire.
51:43Ah,
51:43mais ça pourrait être
51:44intéressant.
51:44Oui, absolument.
51:45Je suis absolument d'accord.
51:46Dans votre histoire politique,
51:48c'est peut-être la première fois
51:49que vous êtes d'accord
51:49avec cela.
51:49Non,
51:49parce qu'il y a une formation
51:50initiale qui lui permet
51:51de comprendre.
51:51Tout arrive.
51:52William Golnadel,
51:53Julien Drey.
51:54Non, mais Gilbert,
51:55le dessin quasi-apocalyptique
51:59de mon ami Collard,
52:01malheureusement,
52:02peut difficilement être contesté.
52:04En l'intégrant quand même,
52:05si vous m'avez été
52:05une remarque,
52:06c'est que le calendrier
52:08là aujourd'hui,
52:08maintenant,
52:09il est écrit,
52:09c'est-à-dire qu'il y a
52:10quand même des élections
52:10municipales qui sont prévues
52:11au mois de mars.
52:12Oui.
52:13Et que s'il y avait dissolution,
52:15il y aura un énorme problème
52:16entre la capacité
52:18pour les mairies
52:18d'organiser des élections
52:20législatives
52:20et des élections municipales.
52:21Et vous savez que c'est
52:21une grande inquiétude
52:22pour les maires,
52:23notamment tous les maires.
52:25Beaucoup me disaient,
52:26nous on est très inquiets
52:27si élection législative
52:28il y a anticipé
52:29parce que ça viendrait
52:30tuer dans...
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