- il y a 12 heures
- #faceaface
Eliot Deval reçoit deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace
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00:00Il est quasiment 19h sur CNews, merci d'être avec nous pour le face-à-face.
00:04Et ce soir, le preux chevalier blanc, soumis à la question par complément d'enquête,
00:10va à présent être torturé et brûlé au fer blanc par les deux compères,
00:15aux intérêts mêlés, le marquis de Nolo et Duval le Bourreau.
00:20Marché des dupes, gentil Gilles se rit des coups et les rend au centuple.
00:25Ce qui me trouble, c'est que Maître Golnadel est beaucoup plus brillant dans ses tweets que dans ses livres.
00:31Oh oh oh ! C'est si vrai !
00:33Je pense que le prochain livre devrait être une compilation.
00:36Eh bien, je vous mets médias de confiance.
00:38Le lecteur est gagnant.
00:39Médias de confiance, vous êtes.
00:40Parce que là, vous dites quelque chose de scientifique.
00:43Oui.
00:43C'est la science qu'il le dit.
00:45C'est toujours la science.
00:46Ses tweets sont géniaux, ses livres sont médiocres.
00:48C'est la science qu'il le dit.
00:50Qui va se nicher ?
00:51William Golnadel, bonsoir.
00:53Médias de méfiance.
00:54Vous, vous êtes la partie médias.
00:56Je ne vous donne pas le petit certificat.
00:59Non, mais vous avez raison de...
01:00Oui, c'est le label.
01:01Le label.
01:02Le label.
01:03J'ai lu les livres de Maître Golnadel, j'ai lu ses tweets et ma préférence va aux tweets.
01:07C'est scientifique, à chaque fois.
01:08Je rappelle, parce que je crois que je ne l'ai jamais rappelé,
01:10vos deux ouvrages aux éditions Fayard.
01:13À ma gauche, Eric Nolo, La République, c'est lui.
01:15Et à ma droite, Gilles William Golnadel, associé à ChatGPT,
01:20vole au-dessus d'un nid de cocu.
01:23Je ne savais pas.
01:24Sixième au classement de l'Express, je le dis comme ça.
01:27D'accord.
01:28Sixième au classement de l'Express.
01:29On risque de blesser mon édition.
01:31Sixième dans la catégorie des livres de moins de 200 pages.
01:34Bien sûr.
01:35Je fais Tom Tom et Nana.
01:38Continuez.
01:38Médias de méfiance.
01:39Vous, c'est le label.
01:40Médias de méfiance.
01:41Vous savez qui on reçoit à 20h ?
01:43Je crois qu'il s'agit de M. Bardella.
01:45Exactement.
01:46À 20h, nous recevons Jordan Bardella qui s'exprimera pour la première fois.
01:50Alors, l'entretien était prévu bien avant.
01:52Il s'avère qu'il a été agressé.
01:54Oui.
01:54Alors, avec lui, c'est la première fois.
01:56Il a réagi sur les réseaux sociaux, mais il n'a pas pris la parole.
01:59Et nous commencerons cette émission évidemment par l'agression.
02:01Moi, je l'ai défendu sur les réseaux sociaux, M. Bardella.
02:04Ah.
02:04Oui ?
02:05Mais mettez ça dans votre prochain livre.
02:06Mathilde Nolo.
02:06Moi, je l'ai défendu.
02:07Ah.
02:07Mettez-le à mes risques et périls.
02:10Écoutez, il est 19h.
02:11On n'a même pas eu le temps de faire le point sur l'information.
02:13Oui, c'est vrai.
02:14Médias de méfiance, vous êtes.
02:15Isabelle Picoulot.
02:17J'ai une grande confiance en vous.
02:20Bonsoir, Eliott.
02:21Bonsoir à tous.
02:22À la une, en Floride, le secrétaire d'État américain affirme que les discussions en cours avec la délégation ukrainienne visent à ouvrir la voie à une Ukraine souveraine.
02:31Il ne s'agit pas simplement de mettre fin à la guerre, précise Marco Rubio, le chef de la délégation ukrainienne, lui.
02:38Ajoute que les négociateurs ont pour mission de garantir les intérêts de l'Ukraine en échangeant sur la sécurité du pays et sa reconstruction.
02:45Le Premier ministre israélien demande une grâce présidentielle dans son procès pour corruption.
02:50Donald Trump avait déjà fait une demande en ce sens au président Herzog.
02:54Benjamin Netanyahou veut mettre fin aux fractures suscitées en Israël par ses démêlées judiciaires et nie toute faute dans ses affaires.
03:01À ce stade, aucun jugement n'a été rendu.
03:03Enfin, selon Emmanuel Bompard, Jean-Luc Mélenchon ne doit pas répondre aux invitations de la commission d'enquête lancée par les Républicains à l'Assemblée.
03:10Une commission sur des liens supposés entre mouvements politiques et réseaux islamistes visant implicitement la France insoumise.
03:17Le coordinateur de LFI a réagi sur France 3. Il s'insurge car le bureau de la commission ne comprend pas de députés issus de groupes de gauche.
03:25Et nous en parlerons parce que c'est l'information bien évidemment politique de ce début de semaine puisque M. Mélenchon est convoqué, si je ne m'abuse, mardi à 17h30.
03:37Tout le monde le sait, sauf lui, visiblement.
03:40Donc il est à la fois la République et il est à la fois au-dessus des lois de la République.
03:44Eh bien nous en parlerons dans cette émission.
03:45Mais avant cela, quand même, une image qui a été l'image de la semaine.
03:48C'est pour ça que je le regarde en chien de faïence.
03:51Je suis inquiet.
03:52J'avais une estime XXL pour M. Golnadel.
03:54Vous tombez de haut ?
03:55Désormais, je l'appelle Gilles.
03:56Gilles l'interviewé.
03:59Gilles l'interviewé de complément d'enquête.
04:02Cet entretien, évidemment, on va parler en longueur de complément d'enquête sur CNews.
04:09Plus les heures passent et plus on découvre des choses sidérantes sur la construction de ce dit reportage.
04:14Ce qui est certain, c'est que la montagne idéologique accouche d'une souris.
04:19Mais quand même, cette image, je crois qu'on l'a, puisque vous avez été interrogé, William Golnadel,
04:24par les excellentes équipes neutres, plurielles, rigoureuses de complément d'enquête.
04:31Regardez cette image.
04:32Ça, c'est vraiment, c'est tiré du documentaire.
04:34Il faut reconnaître qu'elle me met en valeur.
04:35Mais vous êtes, en entretien, comme sur le plateau, souvent voûté.
04:40Ça peut m'arriver.
04:41Alors racontez-nous un peu cet entretien, quand même.
04:43Non, mais alors, il y a eu deux invitations.
04:46La première, c'était pour aller sur le fauteuil rouge.
04:50Oui, on a tous été invités.
04:51Oui, enfin, sauf que moi, ils m'ont invité la veille pour le lendemain.
04:56Ils m'auraient invité une semaine avant.
04:59Vous n'étiez même pas dans la shortlist.
05:00Non, mais je n'aurais pas dit non.
05:01Mais ils s'en vendent, ils me reprochent de ne pas être venus la veille pour le lendemain.
05:05Ils n'imaginent pas que je peux avoir d'autres activités que d'aller sur le fauteuil rouge.
05:09Bon, mais alors, ils ont pris finalement un député du RN, Philippe Ballard.
05:17Qui est ancien journaliste.
05:19Oui, d'accord, mais vous n'avez pas compris l'image subliminale de prendre comme avocat de CNews un député du RN.
05:27Ça vous a échappé, ça ?
05:28Bien, mais en réalité, j'avais été invité également, je crois, au mois de juin ou au mois de mai, il y a quelques mois.
05:40C'est ça que vous voyez.
05:41Vous me voyez à mon cabinet et c'est ça, cette invitation-là.
05:45Sauf qu'ils ont sélectionné, vous avez vu, quelques rares passages sur une demi-heure d'interview.
05:55Je n'ai pas honte de dire que je l'ai enregistré, que je la tiens à la disposition de tous,
06:00puisque la journaliste a interrogé Pascal Praud.
06:06Elle l'a enregistré sans le lui dire.
06:08Donc je peux bien, moi aussi j'ai enregistré, je peux vous dire que toutes mes critiques portaient sur l'audiovisuel de service public.
06:15Toutes.
06:15Mais c'était dans le cadre d'un raisonnement où je prétends effectivement que nous ne saurions pas ce que nous sommes
06:22s'il n'y avait pas eu un audiovisuel de service public colonisé par l'extrême gauche.
06:29D'une certaine manière, même inconsciemment.
06:32Et ça, vous l'avez dit.
06:34Bien sûr que je l'ai dit.
06:35Et ça, on ne l'a pas mis.
06:36Ça, on enlève toutes mes critiques, toutes mes critiques sur l'audiovisuel de service public
06:41qui n'était pas pour le plaisir, bien qu'il existait, de les critiquer.
06:46C'est ça.
06:47Moi, très souvent, je suis critique par rapport à France Inter ici.
06:52Non, rarement.
06:53Ça peut m'arriver.
06:54Ça ne tombe pas du ciel.
06:55Eh bien, tout cela, ils l'ont gommé.
06:57Voilà, c'est tout ce que je voulais dire.
06:58Ce n'est pas très grave.
06:59Nous survivrons.
07:00Je sais bien que même Golnadel, dans les dictionnaires, au mot candeur, il y a sa photo en face.
07:05Mais vous pensiez vraiment qu'ils allaient restituer honnêtement vos propos ?
07:09Non.
07:10Ils n'ont pas détricoté vos propos, William.
07:13Je vous mentirai en disant que je suis tombé très haut.
07:18Je vous l'indique cependant.
07:20Vous me rassurez.
07:20Non, mais c'est important de préciser.
07:21Ça a duré une demi-heure.
07:22Ils ont pris.
07:23Après, en même temps, ils font ce qu'ils veulent.
07:24En revanche, pour commencer, la première question que je vais vous poser, c'est tout ça pour ça ?
07:28Pour l'interrogation ?
07:29Tout ce cirque pour ça ?
07:30Huit des mois de reportage.
07:33Moi, j'ai hâte de savoir combien ça a coûté, ce reportage.
07:34Parce que c'est quand même un tout petit peu l'argent des Français.
07:36J'ai cru.
07:37Oui.
07:38Alors, certains spécialistes disent qu'entre 300 et 400 000 euros, c'est des producteurs qui sont...
07:43C'est énorme.
07:43Oui, évidemment que c'est énorme.
07:44Mais comme ils n'ont pas donné cette information, on a hâte de le savoir.
07:48Je crois qu'il y a 62 personnes qui sont citées, vous savez, dans le générique.
07:52C'est quasiment autant que pour Star Wars.
07:55Vous imaginez ?
07:55Alors, si je dis tout ça pour ça, c'était que c'était l'édito de Pascal Praud vendredi matin.
08:00C'est rare que je vous propose une partie de l'édito de Pascal dans cette émission.
08:04Parce que souvent, on entend des sons, des témoignages, etc.
08:06Mais là, peut-être que vous allez me dire que ça colle parfaitement avec la situation.
08:10Il n'y a pas de contournement des règles du pluralisme politique.
08:17S'il y en avait eu, nous les aurions identifiées et nous serions intervenus.
08:22Ainsi parle l'ARCOM qui a répondu hier à Reporters sans frontières, RSF, qui affirmait le contraire.
08:30Ces news enfreintent de façon flagrante et répétée les principes du pluralisme.
08:35S'appuyant sur une étude manifestement bidon et des paramètres de jugement biaisés.
08:43Études reprises, soit dites en passant, par tous les médias de France sans aucune vérification.
08:49Heureusement, l'ARCOM a contredit RSF quelques heures avant la diffusion du reportage complément d'enquête consacré à ces news.
09:00L'ennuyeux, c'est que cette étude de RSF était le cœur de la démonstration de nos confrères.
09:07Montré, preuve à l'appui, pensait-il, que ces news enfreignaient la loi.
09:14Panique hier, quelques heures avant que l'émission soit diffusée.
09:17Ce qui en dit long.
09:18D'ailleurs, sur le sérieux du travail journalistique, des mois d'enquête et à deux heures de l'antenne,
09:24on coupe des séquences, on jette à la poubelle le tournage et les accusations font cheat.
09:31Tout ça pour ça, Eric Nolot ?
09:33Depuis quelques mois, face au succès grandissant de ces news, on a observé une certaine fébrilité dans le service public.
09:39Mais là, ça a tourné à la panique.
09:41Pourquoi la panique ? Parce que déjà, ce complément d'enquête n'était ni fait ni à faire.
09:46Mais quand on a su que l'étude était bidon, c'est-à-dire que l'argument central était bidon,
09:50la moindre des choses aurait été de tout mettre à la poubelle ou alors de garder un peu et de dire
09:54écoutez, on va arranger ça, on va refaire une émission et quand elle sera présentable,
09:58on la diffusera d'ici quelques semaines.
10:01Non, il y a panique à bord, plus personne ne dirige.
10:04Il faut absolument essayer de dire du mal de ces news, de faire mal à ces news.
10:08Et ça se retourne encore une fois contre eux.
10:10Ce sont presque nos bienfaiteurs maintenant, le service public.
10:12Chaque jour, ils nous aident un peu et moi, je souhaite que ça dure comme ça.
10:16On parlera de RSF évidemment dans un instant.
10:19On a appris ce dimanche matin que l'Arc Homme avait signalé à complément d'enquête
10:25depuis bien longtemps que cette étude était inexacte.
10:31Donc ce n'est pas à la dernière seconde, Manu Militari, qu'ils ont dû le faire.
10:34Ils l'ont fait parce que l'Arc Homme a publiquement dénoncé et contesté cette étude.
10:40L'Arc Homme qui a fait une mise en garde également pour une autre émission.
10:43Oui, le même jour.
10:46Le même jour, ils ont eu le droit.
10:47Mais c'est une semaine complète.
10:48Ce que je veux dire, avant toute chose, bien entendu que ça tournait à la déroute.
10:56Ce n'est pas seulement que les choses sont parties en sucette.
11:00Ça tournait à une véritable déroute, mais d'ores et déjà.
11:04Pardon de vous le dire.
11:04Dénigrer ces news alors que vous venez d'assigner en justice ces news pour dénigrement.
11:16Mais c'est une fantastique erreur de jugement.
11:21On ne peut pas le dire autrement, si vous voulez.
11:25Effectivement, ça, c'était leur bâton de maréchal.
11:29Leur bâton de maréchal, l'histoire du bandeau où nous aurions favorisé la droite par rapport à la gauche.
11:36Finalement, c'était le contraire.
11:37Je me demande si le Rassemblement national ne va pas nous chercher pouille.
11:42Allez savoir.
11:44Mais ce que je veux dire, il n'y a pas que ça.
11:46Il n'y a pas que ça.
11:48Moi, quand j'ai regardé l'émission, je savais déjà cette histoire-là.
11:52Ils n'ont pas eu l'honnêteté intellectuelle de l'annoncer dans un bandeau.
11:56Parce qu'ils en avaient fait leur miel depuis trois jours.
12:00Il y avait un article extraordinaire dans Le Monde qui en faisait déjà son miel la veille de ce fèque.
12:08Mais en dehors de ça, tout ce que j'ai vu, on va y revenir, je suppose.
12:13Tout ce que j'ai vu pendant l'émission et surtout, effectivement, l'histoire de nous reprocher
12:20de faire un lien entre l'immigration et l'insécurité, franchement, c'était lunaire.
12:29Dans mes plus beaux rêves, je n'imaginais pas que ça tournerait autant à l'heure des routes.
12:34Je vous le dis au premier deux.
12:35Parmi les séquences, effectivement, qui ont fait le plus polémique,
12:40il y a cette déclaration, on va la garder pendant longtemps, j'imagine.
12:46Ce lien de causalité entre étrangers et insécurité n'existe pas.
12:50Et c'est la science qu'il le dit.
12:52Le CEPI, un centre de recherche rattaché au gouvernement, a recensé tous les travaux sur le sujet.
12:57D'après lui, les études concluent unanimement à l'absence d'impact de l'immigration sur la délacance.
13:05Alors comme c'est la science qu'il le dit, à la science, il faut montrer aussi les chiffres.
13:09Les chiffres du ministère de l'Intérieur.
13:10Novembre 2025, part d'étrangers mis en cause pour des crimes et des lits en 2024.
13:16Vous savez, par exemple, dans les cambriolages de logements, 37% d'étrangers, 36% pour les vols dans les véhicules,
13:2322% pour les trafics de stupéfiants, 20% pour les tentatives d'homicide, 18% pour les homicides,
13:2962% des délinquants et étrangers délinquants sexuels dans les transports en commun sont étrangers.
13:35Je crois que ça va jusqu'à 90% pour les vols dans les transports en commun.
13:38Et je vous parle là de l'île de France.
13:41Mais la science, explique-t-il, avec une étude du CEPI, qui s'est fondée sur quatre pays étrangers,
13:48et notamment l'Italie dans les années 90, et bien c'est la science qui le dit.
13:53Oui, mais vous savez, il y avait en URSS, il y avait un pseudo-savant qui s'appelait Lysenko.
14:00Oui, la mémoire de l'eau.
14:03Voilà, exactement, et qui justement expliquait les bienfaits du communisme grâce à la science.
14:10Nous avons eu affaire à du lysenkoisme de service public.
14:17Effectivement, personne de sérieux, personne de sérieux peut aujourd'hui ignorer le lien insécable entre insécurité et immigration.
14:30Et encore, les chiffres ne font pas état des immigrés qui sont déjà dans le pays.
14:41Vous voyez ce que je veux dire ?
14:43Il n'y a même pas ça.
14:45Je vous signale encore un chiffre qui me tient à cœur.
14:49Depuis 50 ans, je dis bien depuis 50 ans, tous les juifs qui ont été assassinés en France,
14:59est-ce qualité de juif, l'ont été par des immigrés ou par des gens issus de l'immigration ?
15:06Ce n'est pas 95%, c'est 100%.
15:09C'est important la vie des gens.
15:10Il faut reconnaître une certaine cohérence au service public à complément d'enquête.
15:16Ils citent deux études qui ont en commun leur manque de sérieux.
15:19Il y a une ligne édite.
15:21C'est assez cohérent.
15:22C'est assez cohérent.
15:23Ensuite, c'est toujours le même combat.
15:25Moi, je le répète presque chaque semaine.
15:26C'est le combat de la réalité contre le déni de réalité.
15:29C'est-à-dire que vous expliquez aux gens que la science a établi, la science a établi
15:33qu'ils ne vivent pas ce qu'ils vivent, qu'ils ne subissent pas ce qu'ils subissent
15:37et qu'ils ne voient pas ce qu'ils voient.
15:38Les gens, au bout d'un moment, ils zappent sur CNews, ils ne regardaient pas CNews avant
15:43et ils voient que nous parlons de la réalité et que le reste, en tout cas une grande partie
15:47du reste des médias, lui, est dédié au déni de réalité.
15:51Il ne faut pas chercher plus loin le désamour envers le service public qu'on observe de plus en plus
15:56et l'amour grandissant envers CNews.
15:58Écoutez, qu'ils persistent dans le déni de réalité, c'est excellent pour nous,
16:01mais malheureusement, je pense que les Français méritent la vérité et la réalité.
16:06On est d'accord, mais ça va plus loin que le déni de la réalité.
16:10Ça veut dire qu'on nous injurie.
16:13On nous injurie parce que, justement, nous avons le front de dire la vérité.
16:19Et il y a des éléments maintenant qui sont très graves et que j'ignorais, moi.
16:22C'est que tous les sachants, tous les experts qui sont venus à l'émission,
16:28à 99% ou à 90%, soit avaient des liens familiaux avec la boutique, si j'ose dire,
16:38soit des liens de subordination.
16:40Celui qui a prétendu, vous savez, celui qui a préentendu muslim, muslim, muslim,
16:46on a découvert finalement qu'il était à FR3.
16:49Ah, ça jette un peu de...
16:52Mais ils le disent dans le reportage ?
16:53Non, je ne l'ai pas entendu.
16:54Ah bon ?
16:55Ah, vous avez entendu ça, M. Nolot ?
16:57Il travaillait à FR3, haute France ?
16:59Ah non ?
17:00Il travaillait désormais à FR3, haute France ?
17:03Ah bon ?
17:03Ça m'a échappé.
17:05Non, mais je ne suis pas affirmatif, je ne sais pas.
17:08Quand bien même l'aurait-il dit, ça peut jeter quand même un peu de suspicion
17:12sur la spontanéité du témoignage.
17:15Ça sent beaucoup à l'Union soviétique, en effet.
17:17Parlons !
17:18Mais pardon, dites-le, c'est au premier degré, cette émission, et j'ose le dire,
17:27l'audiovisuel de service public, est conçue à la mode soviétique.
17:34On ne peut pas le dire autrement.
17:35Un peu les procès de Moscou, en fait.
17:36Eh bien écoutez, cette émission aura une couleur soviétique, parce qu'on parlera
17:43dans un instant du ministère de la vérité, avec la volonté de labelliser les médias
17:48dignes de confiance ou non.
17:50Mais avant cela, je voudrais, et on pourrait, Emmanuel Macron souhaiterait le donner cette
17:54labellisation à RSF, reporter sans frontières, qui a produit cette étude et qui est engagé
18:02depuis des années, contre le groupe, bien sûr.
18:06J'espère qu'on va y revenir, parce que RSF, c'est un dossier très intéressant.
18:10Qui en parle le mieux d'RSF ? Son père fondateur, Robert Ménard, écoutez.
18:15J'ai fondé cette organisation.
18:18Je suis sidéré.
18:20C'est un dévoiement complet.
18:22Reportage sans frontières, c'est fait pourquoi ? On a créé Reportage sans frontières.
18:24Pourquoi ? Pour libérer des journalistes qui étaient emprisonnés, pour se battre.
18:28Donc, à un moment donné, vous vous rappelez, quand tant de journalistes avaient été pris
18:31en otage, pour aller visiter des journalistes en prison, j'ai fait le tour du monde pour
18:35aller plaider pour des journalistes dont je ne pensais pas le début d'un quart de
18:40ce qu'ils expliquaient.
18:41Mais c'est ça le pluralisme, c'est ça la liberté d'expression.
18:44C'est défendre la liberté de gens dont vous ne pensez pas la même chose.
18:47Et moi, je vois ici, Reportage sans frontières, au lieu de se satisfaire qu'avec ces news,
18:53il y a un certain nombre de gens qui trouvent enfin un point de vue qui est le leur, qui
18:57s'exprime dans l'audiovisuel.
18:59Ils combattent ces news, mais ils sont fous furieux.
19:01C'est devenu une espèce de bande de gauchistes qui confondent complètement les choses.
19:06On ne leur demande pas leurs opinions politiques, on leur demande de se battre pour la liberté
19:10d'expression.
19:11Et le pluralisme, ça va du service public à ces news.
19:14Ils devraient se battre pour tout le monde.
19:16Vous dites que c'est très important, le dossier Reportage sans frontières.
19:19C'est très très important parce que l'épisode complément d'enquête Reportage sans frontières,
19:24ça ne vient pas de nulle part.
19:25C'est la continuation d'une très longue histoire.
19:27Ça fait des années que Reportage sans frontières, qui était autrefois attaché à la liberté
19:32des médias, maintenant est attaché à la censure des médias, enfin à certains médias.
19:36Et il y avait eu sur ce même plateau un épisode assez spectaculaire avec l'ancien secrétaire
19:41général Christophe Deloire, qui est mort d'une terrible maladie, paix à son âme,
19:46qui avait dit que nous étions une chaîne d'extrême droite.
19:48Et il était en face de moi, je lui avais posé une question qui me paraissait s'imposer.
19:51Est-ce que vous pouvez me donner un exemple qui qualifierait notre chaîne d'extrême droite ?
19:55Il avait été incapable.
19:56Il était venu les mains vides, la tête vide, il n'avait rien à dire.
19:59Donc en fait, on était déjà dans le procès d'intention, on était déjà dans le procès de Moscou.
20:04Donc ce n'est pas un incident, ce n'est pas un dérapage.
20:06Il y a une ligne maintenant de Reporters sans frontières qui est devenue une organisation politique.
20:10Et souvent, les organisations politiques ne s'intéressent qu'à un camp, certainement pas à la gauche.
20:14Il y avait eu une première étude, et je crois que ça avait été pensé par M. François Jost,
20:18qui avait été invité sur Sud Radio.
20:20Et il avait dit en off, parce qu'il disait, il y a tel chroniqueur, il est d'extrême droite.
20:25Et en off, on lui avait dit, visiblement une journaliste de Sud Radio lui avait dit,
20:28mais attendez, Charlotte Dornelas, elle est d'extrême droite ?
20:31Et elle lui avait dit, bah oui, il suffit de regarder sa fiche Wikipédia.
20:33Non, mais de manière encore plus factuelle, pardon, Elliot, de manière beaucoup plus factuelle.
20:39Vous n'avez pas envie de sourire ?
20:40Non.
20:40Vous êtes beaucoup trop sérieux de votre passage à complément d'enquête.
20:43Non, mais c'est vrai, non, non, très sincèrement, parce que je pense que c'est moi qui l'ai mis à jour.
20:48Vous savez bien combien j'aurais pu n'y avoir parlé de moi, mais c'est moi qui l'ai mis à jour.
20:51De.
20:52Ce que je vais vous dire.
20:53Ah, allez-y.
20:54Et j'essaie la cinquième fois, je pense que je le répète sur ce plateau.
20:58Ah.
21:00Le président de Reporters sans frontières, M. Pierre Aski, le 23 mars 2018, sur France Culture,
21:11a reconnu avoir été payé par Georges Soros, l'internationaliste Georges Soros, via son Open Society,
21:21pour surveiller le net.
21:23Le but, c'était d'éviter une catastrophe Trump en Europe.
21:28Donc, je veux dire qu'il est libre de se faire cela.
21:32Je ne dis pas que c'est illégal, mais ça caractérise quand même l'individu.
21:39On a le droit quand même de le ranger dans un certain camp qui ne se caractérise pas par l'impartialité.
21:48Et de la même manière, le responsable principal, Pierre Aski, est par ailleurs membre de France Inter,
21:56journaliste à France Inter.
21:58Quotidien.
21:58Quotidien, et il donne donc son avis très souvent sur Trump.
22:06Il a peut-être raison d'ailleurs.
22:08Mais quel crédit d'objectivité lui accorder en tant que journaliste,
22:13dès l'instant où il a été payé par Georges Soros,
22:19dans le but justement d'éviter la catastrophe Trump ?
22:22Et de la même manière, de manière très factuelle, Elliot,
22:27le responsable principal de Reporters sans frontières,
22:32lors de la dernière consultation aux législatives, en 2024,
22:39a pétitionné contre le Rassemblement national,
22:44précisément parce qu'il refuse la privatisation du service public.
22:49c'est quand même aussi un marqueur idéologique important.
22:55Et ce sont ces gens-là, ce sont ces gens-là à qui on a confié,
23:01complément d'enquête, a confié ce rapport sur CNews,
23:05vous voyez à peu près l'objectivité,
23:07et ce sont ces mêmes personnes à qui M. le Président de la République
23:10veut confier la tâche de donner des bons points,
23:15des bons points et des mauvais points.
23:19– On en parle, allez-y, Eric Nolot, en 30 secondes parce que je veux vraiment…
23:23– En plus de ça, il faut quand même s'interroger sur les palinodies des uns et des autres.
23:27On a M. Mélenchon qui passe de laïcars à islamo-gauchistes,
23:30et Reporters sans frontières qui passe de la défense de la presse à la censure de la presse.
23:34Quand quelqu'un perd à ce point l'objet,
23:37c'était l'objet de son fondateur Romain Ménard,
23:39il faudrait quand même se poser des questions.
23:41Ces gens-là font le contraire de ce qu'ils prétendent.
23:42– Mais vous auriez pu rajouter la LDA ?
23:44– Oui, enfin, si je peux me permettre…
23:46– Oui, enfin, la LDA, je n'ai jamais eu grand espoir.
23:47– Si je peux me permettre, c'est dans l'ADN de l'extrême-gauche,
23:54de tout temps, de vouloir censurer la liberté de leurs contradicteurs.
23:59– La publicité, les amis, on va continuer.
24:03– C'est dommage parce qu'il y a beaucoup pas de dire.
24:06– Le soviétique, puisqu'on parlera du ministère de la Vérité.
24:09– Ah oui, c'est bien.
24:10– Le journal de la Vérité.
24:10– Ah oui, elle est parmi nous.
24:11– La Pravda.
24:13– Au premier degré.
24:14– Au premier degré.
24:15– Ah vous, vous êtes sur Orwell, moi je pensais à la Pravda.
24:17– C'est assez compatible.
24:19– Oh oui.
24:21– Ah, vous me rassurez, vous me rassurez.
24:23– Bravo.
24:23– C'était le système soye.
24:24– Dites ça, Eliott Deval.
24:26– Dites ça, c'est bien parce que vous avez retenu mon prénom et mon nom.
24:30Eliott Deval, ça me rassure.
24:31– Ça durera pas.
24:31– Je me suis traï.
24:32– Faites de même dans vos tweets.
24:33– Monsieur Duval Triomphe.
24:34– 30 sur CNews, vous étiez au téléphone avec Philippe De Villiers.
24:41– Prenez mon téléphone et vous le laissez comme ça au milieu.
24:44– Qui me disait du mal de vous.
24:46J'essayais de vous défendre, je manquais d'arguments.
24:48– Mais c'est là où je sais que vous n'êtes pas digne de confiance.
24:51Le label, vous ne l'aurez pas.
24:52C'est que vous êtes un menteur.
24:53jamais Philippe dirait du mal de croire.
24:56– Je peux vous dire qu'il avait des arguments.
24:57– Vous pourriez mieux de vous inspirer du vendredi.
24:59– Le vendredi, Philippe De Villiers, c'était 1 300 000 téléspectateurs.
25:03Faites un peu, essayez de muscler votre jeu comme on dit.
25:06– N'essayez pas de nous opposer les uns les autres.
25:08Ça ne marche pas.
25:09– François R.S.F. aura le label.
25:11– Ça ne marche pas.
25:12– Philippe, il est obligé de prendre des loupes pour regarder les audiences.
25:15Vous êtes dans le rétroviseur le dimanche.
25:18– Vous semblez oublier les liens qui nous lient.
25:21– C'est l'événement.
25:22– Moi, j'ai une longue expérience de la télévision.
25:23C'est la première fois que je vois un animateur comploté
25:25contre ses chroniques et son émission.
25:27– Mais alors, à sa décharge, je plaiderai en sa faveur,
25:31en faveur de M. Duval, c'est sa nature.
25:33– Allez, bien évidemment.
25:35– Il n'y peut absolument rien.
25:38– C'est l'événement.
25:40Qu'est-ce que vous êtes dur avec moi ?
25:42C'est l'événement de ce dimanche à découvrir dans les colonnes du JDD.
25:45On va prendre beaucoup de précautions tant le sujet est lourd
25:47puisqu'il est une question de la liberté d'expression, des médias,
25:51la Pravda, le recadrage du patron de l'ARCOM qui a contesté publiquement l'étude de RSF,
25:56accusant CNews de jouer avec les règles du pluralisme,
25:59vers un contrôle de l'information.
26:01On apprend dans le JDD, par exemple,
26:03que le président de la République considère que l'ARCOM est trop molle
26:07et qu'il faudrait un président plus dur contre CNews.
26:11Et puis vient l'idée de la labellisation, du référé express contre les fake news.
26:18Et il y a ce paragraphe que je vais vous citer.
26:20« Cette semaine, plusieurs sources au palais nous l'assurent.
26:22Le chef de l'État a exprimé sans détour dans les couloirs de l'Élysée
26:25son irritation croissante à l'égard de Martin H. Dary, le président de l'ARCOM.
26:31Il juge le régulateur trop timoré, insuffisamment ferme,
26:34notamment à l'égard de CNews, qui incarna à ses yeux une dissidence audiovisuelle
26:40qu'il faudrait mettre au pas.
26:42De quoi parlons-nous ?
26:44Écoutez, non, ça pourrait être effrayant.
26:47Mais ça l'est, moi, là, j'ai perdu mon frère.
26:50Non, mais ça l'est, enfin, ça l'est.
26:52Si le président de la République avait plus de pouvoir aujourd'hui qu'il n'en a,
26:59s'il avait plus d'autorité et de prestige qu'il lui en reste,
27:03je serais littéralement affolé.
27:07Comme je sais toujours, je fais une analyse un peu psychologique
27:11du président de la République, sauf son respect, bien entendu,
27:15je pense qu'il n'est pas très content de son sort médiatique.
27:18Il n'est pas très content du résultat de son sort médiatique
27:22en matière de popularité et de manière un peu désespérée et désespérante.
27:28Il voudrait changer le cours des choses.
27:30Alors, le moyen utilisé est effrayant.
27:33Alors, le référé fake, je vais vous dire quelque chose.
27:37Mais il n'y aurait pas eu de complément d'enquête.
27:38Ah bah, je ne cracherai pas dessus.
27:40En ce qui concerne, effectivement, complément d'enquête,
27:43en ce qui concerne, par exemple, l'un des hyper-fakes des dix dernières années
27:48sur le gros titre de libération, sur les pogroms anti-maghrébins
27:53dans des villes de France au lendemain du France-Maroc de la Coupe du Monde,
28:00c'est difficile de faire mieux.
28:02Moi, j'attends.
28:03Moi, très sincèrement, je suis preneur.
28:06Quant au label pour des noirs ou rouges,
28:10ou je ne sais pas quelle couleur, pour les bons et les mauvais médias,
28:13qui seraient effectivement décernés par une ONG aussi fiable
28:19que Reporters sans frontières,
28:22franchement, je préfère en rire qu'en pleurer.
28:24C'est terrible.
28:26C'est un rire grinçant.
28:29Moi, je pensais que l'affaire complément d'enquête RSF,
28:32ce serait le pompon de la semaine, mais là, ça dépasse tout.
28:35Parce que d'abord, si le président de la République se plaint
28:37que l'ARCOM n'est pas assez dur avec ces news,
28:39c'est donc qu'il souhaite que l'ARCOM soit un instrument politique
28:41ou alors qu'il reconnaît que l'ARCOM est déjà un instrument politique
28:44qui devrait passer à son service.
28:47Ensuite, là, la psychologie, je vous avoue que vous avez l'air de saisir la cohérence.
28:52Moi, je ne saisis pas du tout la cohérence.
28:54Au moment où il y a une défiance massive envers les médias,
28:59là, vous instituez un label officiel.
29:02Il n'y a pas mieux pour attirer encore plus d'incrédulité
29:05et de méfiance dans le public.
29:07Il va dire, ça, c'est un média officiel, ça, ce n'est pas un média officiel.
29:10Et donc, ils vont d'ailleurs aller plus vers les médias officiels.
29:14Et ensuite, le président de la République sortait d'une séquence,
29:17ça ne lui arrive pas très souvent, mais assez positive
29:19avec cette histoire de service militaire volontaire,
29:2280 et quelques, 80% et même plus des Français favorables.
29:26Et là, il se fourre dans un truc où ça va être une levée de bouclier contre lui.
29:30Et en effet, il confie ça à une ONG qui vient de s'illustrer
29:34par son manque de sérieux, ou plutôt par son sérieux politique.
29:37Et en effet, pour l'instant, il ne l'a rien confié,
29:40ça n'est pas encore dans les murs.
29:43Oui, mais que ça soit dans l'air, c'est déjà incompréhensible.
29:45Ah, mais ça, je suis d'accord.
29:46Ce climat...
29:47Mais alors, moi, c'est...
29:49Vous remarquerez quand même, cher ami,
29:52qu'il n'y a pas eu de grande levée de bouclier.
29:55Parce que les gens n'y croient pas.
29:56Non, dans l'espace médiatique convenu,
30:00je ne vois pas le monde libération et l'audiovisuel de service public
30:05pousser des hauts cris au nom des libertés.
30:09Le fait de distribuer des bonnes notes et des mauvaises notes.
30:12Alors, j'ai une question.
30:13Mais il sait qu'il va récolter les bonnes notes et les mauvaises notes.
30:16C'est ce que je voulais vous faire dire.
30:18qui dérive de ce fameux cercle de la raison
30:21qui, pendant des années, a mis en avant les libertés.
30:25Les libertés d'aller et venir.
30:26La liberté économique.
30:28La liberté aussi d'un monde sans frontières.
30:30La liberté des droits fondamentaux comme la liberté d'expression.
30:33Et que ce cercle de la raison
30:35qui avait, en quelque sorte,
30:37le pouvoir du récit médiatique
30:39qui est en train de le perdre
30:41devient un cercle
30:42qui se radicalise.
30:44Il y a un lien insécable.
30:46mais totalement insécable
30:49entre le désir
30:51qui est toujours en germe
30:52au sein de l'extrême-gauche médiatique et politique
30:54de fermer la bouche des opposants
30:57et le fait que
30:59leur propre discours
31:01ne produit plus rien
31:03de crédible.
31:05Et qu'ils ont perdu
31:06toute crédibilité
31:08auprès d'une très grande partie du peuple.
31:11Et plus
31:12ils perdent ce pouvoir-là,
31:15plus ils en deviennent
31:16méchants.
31:17Oui, et puis il y a une autre chose,
31:19c'est que
31:19ils ont
31:20ancré en eux-mêmes
31:21la certitude
31:22qu'en fait
31:23qu'ils disposent du monopole
31:24de l'information.
31:25En réalité,
31:26qu'il y a une forme de monopole
31:27et toute existence
31:28d'une autre source d'information
31:30leur est insupportable.
31:31Et d'ailleurs,
31:32c'est pour ça qu'il y aura un label
31:33puisque maintenant,
31:33on pourra reprendre le monopole
31:35en excluant tous ceux
31:36qui ne sont pas d'accord avec vous.
31:37Ça ressemble de moins en moins
31:38à une démocratie quand même.
31:39Oui, mais c'est parce que
31:40tout discours
31:41qui ne correspond pas
31:43au leur
31:44est considéré
31:45d'une certaine manière
31:46un peu religieuse
31:48comme impie.
31:49Et pour conclure,
31:50et c'est ce que vous disiez
31:51sur les médias
31:52qu'il n'y a pas eu
31:52de levée de bouclier,
31:53je vous rappelle
31:54que l'humanité
31:55ou libération
31:56sabrait le champagne
31:57au moment de la fermeture
31:58de C8.
31:59Bien sûr.
31:59Voilà, donc le désir
32:01de censure,
32:02le plaisir de baïonner,
32:04parfois ça fait du bien
32:05chez certains.
32:06On oublie les principes fondamentaux.
32:07C'est vrai.
32:08Et ayons une pensée
32:09pour les 400 salariés
32:10de C8
32:11qui ont été mis sur la paille,
32:13première chaîne
32:13de la TNT de France.
32:15Autre sujet à présent,
32:16Jordan Bardella
32:17qui sera notre invité
32:19ce soir à 20h.
32:21Jordan Bardella,
32:22c'est l'une des informations
32:23de ce week-end.
32:23Il a été agressé
32:24en pleine séance
32:25de dédicace
32:26pour son livre
32:27« Ce que veulent les Français ».
32:28Ça s'est passé à Moissac
32:29dans le Tarn-et-Garonne.
32:31L'agression a duré
32:32quelques secondes.
32:32C'est un individu
32:33qui parle d'une personne âgée
32:34qui avait déjà agressé
32:36Éric Zemmour
32:37dans la même ville
32:38à Moissac.
32:39Il a soudainement
32:40quitté la file d'attente.
32:41C'est précipité sur lui
32:42sans qu'aucune altercation
32:44préalable n'ait été constatée.
32:46Les équipes sont arrivées.
32:48Selon les gendarmes,
32:49c'est un œuf
32:49qui a été violemment écrasé
32:51sur la tête.
32:52Les équipes de Jordan Bardella
32:53nous disent
32:54qu'il a évité également
32:55un coup de poing.
32:56On aura toutes ces précisions
32:57dans une vingtaine de minutes.
33:01Pardonnez-moi.
33:02Mais alors moi,
33:03ce qui m'intéresse,
33:05c'est que depuis 24 heures,
33:08il n'y a pas eu
33:08de condamnation unanime
33:10de la classe politique.
33:12Je vous cite deux exemples
33:13de faits,
33:15là aussi scandaleux,
33:16quel que soit d'ailleurs
33:17le responsable politique.
33:18Le 4 juillet 2024,
33:21il y a Prisca Tevenot,
33:22la députée,
33:23qui est agressée.
33:24Tous les députés,
33:25tous les responsables politiques
33:27de tout bord
33:27vont lui apporter
33:28son soutien.
33:30En juin 2021,
33:32Emmanuel Macron,
33:33regardez,
33:34il prend une gifle,
33:35il est giflé
33:36le président de la République.
33:37Tous les partis politiques,
33:39tous les responsables politiques
33:40vont apporter
33:41leur soutien.
33:43Là,
33:44il y a soit un silence,
33:46soit une condamnation
33:47en rajoutant un mais.
33:48Mais il a-t-il la haine ?
33:50Mais c'est le Rassemblement National
33:51avec ses propos.
33:52Donc comment vous expliquez
33:53ce climat
33:54et cette agression ?
33:55De quoi est-elle le nom ?
33:56C'est la question
33:57que je vais lui poser.
33:57C'est la première question.
33:58On n'a pas en boîte
33:58la journaliste,
34:00là,
34:00sur BFB ?
34:00Madame...
34:01Nesrine Slaoui.
34:04Vous n'avez pas en...
34:05Non,
34:06on n'a pas les droits
34:06de passer les séquences.
34:08Je déplore...
34:09On a la citation.
34:11Mais qui...
34:12Et comme c'était une...
34:13Non mais alors effectivement,
34:14elle a commencé...
34:15Non mais c'était quelque chose
34:17de délirant.
34:18Parce qu'elle donnait quand même...
34:21Elle a commencé par dire
34:23que M. Bardella
34:24était aussi dans la violence politique.
34:27Oui, mais elle a condamné
34:28l'acte violent.
34:29Oui, mais enfin une fois...
34:30Non mais une fois que vous donnez
34:32quelques excuses
34:34ou quelques explications,
34:35« Toute condamnation est hypocrite. »
34:38Donc pardon.
34:40Et effectivement,
34:41ça ressemble bien
34:43au positionnement
34:44du monde politique
34:46qui n'a pas été du tout
34:48solidaire de cette agression,
34:50qui est aussi une forme d'humiliation
34:51et qui est aussi,
34:53encore une fois,
34:54on continue de dire
34:55ce que nous cessons de dire
34:57depuis le début de notre émission.
34:59La marque même
35:01de l'intolérance,
35:03de l'intolérance politique
35:05et médiatique.
35:06Je vous signale
35:06qu'il y a une journaliste,
35:10enfin même pas une journaliste,
35:11une chroniqueuse
35:12dans l'émission
35:13ZoomZoomZen,
35:14très progressiste,
35:15ZoomZoomZen
35:16de France Inter
35:18qui s'appelle
35:18Mao Drama
35:19qui,
35:21dans le cadre d'un débat
35:22sur Mediapart,
35:24a expliqué...
35:25Mediapart et France Inter
35:26ont de très bons rapports ensemble.
35:29Ça fait plaisir à voir.
35:30Ils s'entendent bien, oui.
35:31Ah oui, franchement,
35:32c'est émouvant.
35:32Dans le cadre de ce débat,
35:35a dit
35:36qu'il fallait prendre
35:37les armes
35:38si le RN
35:40gagnait
35:41les élections.
35:43Si ça,
35:43c'est pas fasciste,
35:45j'ai un problème
35:46de vocabulaire.
35:46Donc,
35:47tout ce qu'on vient
35:48de depuis le début
35:50de notre intervention,
35:53avec différentes gammes,
35:55on vous montre
35:56que l'extrême gauche politique,
36:00c'est l'intolérance
36:01la plus totale
36:02aujourd'hui.
36:04Je cite
36:04Mme Nesraoui,
36:06mais je vais vous donner
36:06la parole,
36:07juste qu'on sache
36:08de quoi on parle.
36:09Nesrine Slaoui,
36:09qui était un invité
36:10hier de BFM,
36:11alors c'est un discours
36:12qui est très long,
36:13mais on a pris,
36:14vous voyez,
36:15des citations
36:15de Nesrine Slaoui,
36:17elle dit
36:17qu'il faut distinguer
36:18violence individuelle
36:19et politique.
36:20Jordan Bardella
36:20mène une forme
36:21de violence politique
36:21envers une population
36:22avec des propos islamophobes
36:24ou quand il parle
36:25d'immigration,
36:25il a un propos
36:26qui est violent
36:27pour beaucoup de personnes
36:27en France,
36:28mais ça ne justifie pas
36:29la violence physique,
36:31violence qu'elle a
36:32en soi condamnée,
36:33mais elle rajoute un mais
36:34à son explication.
36:34D'accord,
36:34moi je ne vais pas focaliser
36:35sur ça,
36:35je vais vous faire
36:36un raisonnement plus général.
36:37Il y a deux raisonnements
36:38chez ces gens-là.
36:39Le premier,
36:40c'est quiconque ne pense pas
36:41comme moi est un fasciste,
36:43on a tous les droits
36:44contre un fasciste,
36:45même de l'agresser physiquement.
36:46Ça c'est le premier raisonnement.
36:47Deuxième raisonnement
36:48va beaucoup plus loin.
36:49Le deuxième raisonnement
36:50ça consiste à dire
36:51le 7 octobre,
36:53les femmes israéliennes
36:55qui ont été violées
36:55n'ont pas été vraiment violées
36:57parce que ce ne sont pas
36:58les bonnes victimes.
36:59Les violeurs
36:59qui les ont violées
37:00ne sont pas vraiment
37:01des violeurs
37:01parce que ce ne sont pas
37:02les bons coupables.
37:03Donc maintenant,
37:04si vous voulez,
37:04la justice,
37:05tout dépend de l'identité
37:06de la victime et du coupable.
37:08Monsieur Bardella
37:08n'est pas une victime
37:10puisqu'il est un fasciste.
37:11Un fasciste ne peut pas
37:12être une victime.
37:13Donc on vit dans ce monde
37:14de syllogisme
37:15et de sectarisme
37:16et d'intolérance.
37:17Le problème c'est que
37:18si on suit ce raisonnement
37:19jusqu'au bout,
37:20ce n'est pas un oeuf
37:20la prochaine fois.
37:21C'est des gens
37:22qui se croiront autorisés
37:23à s'en prendre
37:24de manière encore plus violente.
37:25C'est en effet
37:26ce que j'appelle le fascisme.
37:27Mais d'ailleurs,
37:28dans votre très bonne comparaison
37:30avec les femmes des kibbutz,
37:32Bardella,
37:33il n'a pas que le seul tort
37:34d'être à droite.
37:36Il a le tort
37:36d'être blanc
37:37et d'être occidental.
37:39Ça joue aussi,
37:39croyez-moi.
37:40En effet.
37:40Je regardais tout en
37:42vous écoutant religieusement
37:44bien évidemment.
37:45Oui, bien sûr.
37:45J'étais distrait.
37:47Mais c'est normal
37:47parce que j'essayais de voir
37:49s'il y avait des réactions
37:49politiques sur ce qu'on disait.
37:52Il n'y a pas eu
37:52de levée de bouclier
37:53sur la labellisation,
37:55l'idée d'Emmanuel Macron.
37:56David Lysnard
37:57a tweeté il y a quelques instants.
37:59J'ai voulu vérifier
38:00les propos d'Emmanuel Macron
38:01sur la labellisation
38:02des bonnes informations.
38:03En effet,
38:04même si nous savons
38:04qu'il parle beaucoup
38:05dans le vide,
38:06sa fonction et sa volonté
38:07d'exister dans sa fin
38:08de mandat crépusculaire
38:10doivent nous inciter
38:11à la plus grande vigilance
38:12face à ce qui ressemblerait
38:14à un ministère
38:15de la vérité caractéristique
38:17de tous les totalitarismes.
38:19Ses propos sont les suivants
38:20et donc là,
38:21il le cite longuement
38:22et il termine en disant
38:23la tentation
38:24de labelliser
38:25les bons médias
38:26traduit une dérive
38:28liberticide
38:29particulièrement grave
38:31qu'il faudra combattre
38:33par tout moyen
38:34si elle se traduisait
38:35en projet.
38:36Je signifie.
38:36qu'il est le premier
38:37homme politique,
38:38c'est quand même
38:39le président
38:39des maires de France
38:41à se dresser
38:43contre cette idée
38:44pour l'instant
38:45qui n'est pas
38:46un projet
38:47couché sur papier.
38:48Je me permets
38:48de répéter
38:49en espérant
38:49de paradoter
38:50qu'elle soit dans l'air
38:51c'est déjà effrayant.
38:52Cette idée soit dans l'air
38:53est déjà quelque chose
38:54de terrifiant.
38:55C'est pour ça
38:56que quand vous essayez
38:57vous avez essayé
38:58tout à l'heure
38:59de dire
38:59que c'était contraire
39:01à son intérêt,
39:03j'essayais de vous montrer
39:04qu'il est souvent irrationnel.
39:07Ah, c'est peut-être
39:07l'explication.
39:08Peut-être la psychologie
39:09est l'explication,
39:10c'est possible.
39:11Je n'ai pas d'autres
39:12explications.
39:12Dernier thème,
39:13il nous reste 5 minutes.
39:15Dernier thème,
39:16Jean-Luc Mélenchon,
39:17ça c'est important,
39:18ça sera le thème
39:19de la semaine prochaine.
39:20Jean-Luc Mélenchon
39:21est convoqué ce mardi
39:22à 17h30,
39:24pétante,
39:25par la commission
39:26d'enquête parlementaire
39:27sur les liens
39:27entre les partis politiques
39:29et l'islamisme.
39:31Une audition annoncée
39:32sur le site
39:32de l'Assemblée nationale
39:33mais que l'entourage
39:34du leader insoumis
39:35ne dit avoir jamais reçu.
39:39Je vous propose
39:39non pas de...
39:40Voyons le sujet
39:41pour que tout le monde comprenne.
39:42Le sujet d'Inès Alacane.
39:45Jean-Luc Mélenchon
39:46est attendu ce mardi
39:48devant la commission
39:49d'enquête
39:49pilotée par les Républicains
39:51chargée d'évaluer
39:52d'éventuels liens
39:54entre forces politiques
39:55et réseaux islamistes.
39:57La convocation
39:58est inscrite
39:59sur le site
39:59de l'Assemblée nationale.
40:01Cette audition
40:01est présentée
40:02comme essentielle
40:03par le rapporteur
40:04Mathieu Bloch.
40:06Je le rappelle,
40:06répondre à une convocation
40:08d'une commission
40:08d'enquête
40:09n'est pas un choix.
40:10C'est une obligation
40:11prévue par la loi.
40:12La représentation nationale
40:13ne connaît pas
40:14de privilèges.
40:15Personne n'est au-dessus
40:16de ses règles
40:17ni de ses exigences.
40:18Mais du côté
40:19de Jean-Luc Mélenchon,
40:20l'aversion est tout autre.
40:22Son entourage
40:22l'affirme.
40:23Jean-Luc Mélenchon
40:24n'a reçu
40:25aucune convocation.
40:26Cette commission
40:27a été complètement dévoyée
40:28en contournant
40:29le règlement
40:29de l'Assemblée nationale.
40:31Jean-Luc Mélenchon
40:31se rendra
40:32à toute convocation
40:33reçue d'une commission
40:34d'enquête
40:34qui respecte
40:35les règles définies
40:36par le règlement
40:36de l'Assemblée nationale.
40:38Selon les Insoumis,
40:39la gauche n'est pas
40:40représentée
40:41au bureau
40:41de la commission
40:42alors que le règlement
40:43prévoit
40:44que ces nominations
40:45doivent se faire
40:46en s'efforçant
40:46de reproduire
40:47la configuration politique
40:49de l'Assemblée nationale.
40:50Si devant une commission
40:51d'enquête
40:52la présence
40:53est obligatoire,
40:54une personne
40:54qui ne comparaît pas
40:55ou refuse
40:56de déposer
40:57ou de prêter serment
40:58devant une commission
40:59d'enquête
41:00s'expose à deux ans
41:01d'emprisonnement
41:02et 7500 euros
41:03d'amende.
41:04Des sanctions
41:05très rarement appliquées
41:06mais prévues
41:07par la loi.
41:09Alors,
41:10audition,
41:11hors note audition,
41:12on a trois minutes.
41:13Je ne suis pas à même
41:14de vous dire
41:15si M. Mélenchon
41:16a reçu
41:17ou pas
41:18sa convocation.
41:18Il faut que ça soit
41:19donné par un huissier.
41:21Il avait peut-être
41:21piscine
41:22quand le huissier
41:22est venu.
41:23En général,
41:24je ne souscris pas
41:26à tout ce que dit
41:27M. Mélenchon
41:27mais je suis obligé
41:28de le poser
41:29comme une hypothèse
41:30intellectuelle.
41:31Mais je comprends
41:32sur le fond
41:32parce qu'on peut encore
41:34lui en envoyer
41:34la convocation.
41:35Ce n'est pas le problème.
41:36Bien sûr.
41:36Je comprends
41:37sur le fond
41:38et je partage
41:39ses réticences
41:40à venir s'expliquer
41:42parce qu'il n'a rien
41:42à gagner.
41:43On sait déjà
41:45que son parti
41:46qui ne se caractérise
41:47pas par un
41:48philo-sémitisme
41:49exacerbé
41:50regarde le Hamas
41:52avec les yeux
41:53de Chimène.
41:54Or,
41:55une étude
41:56du point
41:57qui a été envoyée
41:59à l'Assemblée nationale
42:01et dont l'auteur
42:02et notamment
42:03le journaliste
42:04très sérieux
42:05Emmanuel Razavi
42:06indique
42:08que certains
42:08membres
42:09du parti
42:10dont s'agit
42:11seraient
42:12des agents
42:12d'influence
42:13de la République
42:14islamique.
42:15Ce qui a le mérite
42:15d'être cohérent
42:16compte tenu
42:17des intelligences
42:18qu'il entretient
42:19avec le Hamas
42:20que j'ai poursuivi
42:21pour avocation frontière
42:23bien que je n'en vois pas
42:24encore le début
42:25du commencement
42:26de quelque chose
42:27en matière
42:28de réponse judiciaire.
42:29Pour l'instant
42:30la justice
42:31est très bonne fille
42:32par rapport
42:33au parti
42:34de M. Mélenchon
42:35et je n'ai pas remarqué
42:36la même bonhomie
42:38envers certains partis
42:39de droite.
42:40Le mot de la fin
42:41avec vous
42:42Eric Nolot
42:42il nous reste une minute.
42:43Je résume
42:44donc les jours pairs
42:45la République c'est moi
42:45les jours impairs
42:46je suis au-dessus
42:47des lois de la République.
42:48Écoutez
42:48moi de toute façon
42:49il faut quand même
42:50l'interroger
42:50la dérive islamo-gauchiste
42:53a daté
42:54d'une célèbre manifestation
42:55contre l'islamophobie
42:56dite contre l'islamophobie
42:57où M. Mélenchon
42:58a défilé
42:59avec la fine fleur
43:00de l'islamisme
43:00donc les faits
43:01me paraissent
43:01un peu établis
43:02et ensuite
43:02moi ça me paraît intéressant
43:03de demander
43:04à M. Mélenchon
43:05comment il se fait
43:06et quelles sont
43:07les conséquences
43:07de placer
43:08comme un joueur de casino
43:09tous ces jetons
43:10sur la même case
43:11de l'islamisme
43:12à l'IFI
43:13d'une manière
43:14ou d'une autre
43:14ils soutiennent
43:15l'islamisme
43:16soit en allant
43:17les visiter en prison
43:18soit en excusant
43:19les dérives
43:20etc.
43:21Donc moi je pense
43:22que cette audition
43:23est indispensable
43:25pour qu'on connaisse
43:25la vérité
43:26sur la stratégie
43:27de M. Mélenchon
43:28et de ses amis
43:29et puis d'une manière
43:30plus générale
43:31il n'a pas à se défiler
43:32à une convocation
43:33de l'Assemblée nationale
43:34écoutez
43:34ça en dit long
43:35si M. Mélenchon
43:37était véritablement au pouvoir
43:38ça en dit long
43:39sur les méthodes
43:40qui l'employaient
43:40Et ce qui me fascine
43:41c'est le silence médiatique
43:42personne n'en parle
43:43depuis qu'on connait
43:45la convocation
43:46et pour précision
43:48c'est important
43:49à 16h30
43:49une certaine Marine Tondelier
43:51est convoquée
43:51elle y a répondu
43:52tout de suite
43:53en disant
43:53avec grand plaisir
43:54je vais pouvoir faire
43:55toute la lumière
43:55sur ce sujet
43:56donc je ne vois pas
43:58pourquoi c'est plus complexe
43:59pour essayer d'échanger
44:00avec Jean-Luc Mélenchon
44:01Merci à tous les deux
44:03dans un instant
44:04c'est l'heure des pros
44:05Je constate quand même
44:05que c'est le marquis
44:06de l'eau
44:07avec Jordan Bardella
44:09Jordan Bardella
44:11est l'invité
44:12de l'heure des pros 2
44:13ce sera sa première prise
44:14de parole
44:15depuis son agression
44:17il est invité
44:17pour son livre
44:18ce que veulent
44:19les français
44:20invitation qui a été faite
44:22de longue date
44:22mais finalement
44:24l'actualité
44:25balaye aussi un peu
44:25il y en a qu'ont de la chance
44:28qui peuvent présenter
44:29leur livre
44:29merci à tous les deux
44:31ils veulent le dernier mot
44:32ils veulent le dernier mot
44:34apparemment
44:34au revoir
44:35monsieur digne de méfiance
44:36et au revoir
44:38monsieur digne de confiance
44:39monsieur digne de méfiance
44:41monsieur digne de méfiance
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