Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 29/06/2025
Eliot Deval reçoit deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Bonsoir à tous, bienvenue dans votre rendez-vous du dimanche soir, le face à face et comme chaque dimanche, je suis entourée évidemment de Gilles-William-Golnadel, bonsoir.
00:09Bonsoir.
00:09Et de Julien Drey, bonsoir à vous également.
00:12Vous avez vu, il est en train de s'enlever les paillettes parce que comme il était à la marge des fiertés...
00:16Ah oui, justement, il va nous raconter...
00:17Il était sur les chars et tout.
00:18J'ai du mal à accepter ce...
00:21C'est quoi ?
00:21Cette insulte homophobe.
00:22C'est pas une insulte homophobe, c'est un constat.
00:24Ne commencez pas.
00:25Mesurez vos propos.
00:26C'est un constat, on m'a dit que vous étiez même très présent.
00:29Ne commençons pas les débats tout de suite parce qu'effectivement, on va parler de la marge des fiertés.
00:33Mais avant cela, c'est l'heure du point sur l'actualité avec Isabelle Piboulot.
00:36Bonsoir Isabelle.
00:37Bonsoir Élodie, bonsoir à tous.
00:38En pleine canicule, d'importants incendies sont en cours dans l'Aude.
00:42Le massif montagneux des Corbières est en proie aux flammes.
00:45Au moins cinq départs de feu ont été dénombrés sur une dizaine de kilomètres dans la zone de Bizanais où un camping a été évacué.
00:52L'autoroute A61 entre Toulouse et Narbonne a été coupée dans un sens où plus de 120 pompiers sont mobilisés.
00:59Une fusillade a éclaté dans le quartier de Montclar à Avignon.
01:02Trois hommes ont été blessés.
01:04Le pronostic vital de l'un d'entre eux est particulièrement engagé.
01:08Vers deux heures du matin, plusieurs individus à bord d'une voiture ont ouvert le feu.
01:13Deux des victimes sont connus pour trafic de stupéfiants.
01:16La division de la criminalité organisée et spécialisée de la police a été saisie de l'enquête.
01:21Et puis Volodymyr Zelensky a signé un décret en vue de retirer l'Ukraine de la Convention internationale qui interdit les mines antipersonnelles.
01:31Des charges explosives servant à cibler des êtres humains et utilisées par la Russie.
01:35Avant un retrait effectif de la Convention d'Ottawa, le Parlement ukrainien devra d'abord voter pour.
01:41Kiev devra ensuite notifier l'ONU.
01:43Merci beaucoup Isabelle, vous l'avez entendu juste avant ce journal.
01:47On commence donc à évoquer la marge des fiertés qui a eu lieu hier.
01:51Pour bien comprendre de quoi on parle, je voudrais qu'on regarde ensemble de nouveau l'affiche qui annonçait cet événement.
01:56Une affiche d'ailleurs qui avait déjà fait polémique à l'époque contre l'international réactionnaire.
02:02On rappelle que justement, juste après la publication de cette affiche, la région Île-de-France notamment avait décidé de retirer ses subventions.
02:08Gilles William, qu'est-ce qu'il faut comprendre contre l'international réactionnaire ?
02:12Ça veut dire quoi ?
02:13Écoutez, moi personnellement, je suis un mâle hétérosexuel et je n'en tire aucune honte ni vanité particulière.
02:20J'arrive à comprendre...
02:21C'est comme ça.
02:22C'est comme ça, mais les homosexuels ayant été tellement moqués, insultés pendant des années,
02:27je comprends quand même qu'ils manifestent, même si je ne suis pas dans...
02:32Je comprends mal le communautarisme sexuel de manière générale.
02:35Ceci fermement posé, il est clair maintenant que le mouvement LGBT,
02:42a complètement été phagocyté par l'extrême-gauche.
02:47Ils sont infiniment moins homosexuels, fiers, que fiers d'être d'extrême-gauche.
02:53Ils ont refusé la présence d'un mouvement homosexuel de droite.
02:58Ils devraient être contents.
02:59Et Rose, voilà, ils devraient être contents pour tant d'eux.
03:01Non, ils ont refusé ça.
03:04Et puis on s'aperçoit...
03:04Alors, il y a l'affiche de la honte, effectivement.
03:07Qui ne représentait pas, en plus, franchement, leur combat de base.
03:10C'est-à-dire qu'on voit un drapeau palestinien, on voit un homme encravaté, qui est pendu.
03:14On ne voit pas le rapport.
03:15Mais ils défendent en vérité tout, sauf les homosexuels.
03:18D'ailleurs, M. Mélenchon a été fêté lors de cette marche.
03:24Ça veut dire que quelqu'un qui ne voit aucun inconvénient à l'homophobie du Hamastan, de l'Afghanistan, de l'Iran, est fêté.
03:34Ça veut dire que, finalement, la seule chose en commun qu'ils ont, c'est la détestation de l'hétérosexuel mâle blanc.
03:41Alors, hormis de ça, aucun salut.
03:45Donc, pardon, c'est une parodie de défense des homosexuels.
03:50Et justement, ce que vous avez fait, référence à ce mouvement héros qui était présent hier dans la manifestation,
03:54ce sont nos confrères du Figaro qui ont pu interroger, justement, les représentants de ce collectif.
03:59Et donc, ils se sont présentés à la marche des fiertés.
04:02C'est un collectif qui se dit de droite et patriote.
04:05Et pourtant, ils n'ont pas pu défiler, Julien Drey.
04:08On a l'impression que, donc, lors de cette marche des fiertés qui est censée représenter les LGBT & co,
04:13finalement, il y a ceux qui ont le droit de défiler et ceux qui ne peuvent pas le faire.
04:16Si on est de droite, on ne peut pas être homosexuel.
04:17Ou alors, il ne faut pas le dire.
04:18Non, je pense qu'il y a, effectivement, par rapport à la cause, qui est une cause juste,
04:23la lutte contre l'homophobie, la lutte contre les persécutions à l'égard des transgenres,
04:28à l'égard de tout ce qui est perçu comme différent, est juste et continue.
04:32Même s'il y a une tolérance et des droits qui ont été obtenus, il reste encore des choses.
04:38La vraie marche, d'un certain point de vue, pour tous ces militants,
04:43elle aurait dû avoir lieu à Tel Aviv.
04:46Parce que la plus grande marche LGBT, c'est celle qui se tient à Tel Aviv tous les ans.
04:50Et là, elle n'a pas pu se tenir à cause des missiles du Hamas.
04:53Voilà.
04:54Alors, il y en a une autre qui aussi avait un sens, qui était en Hongrie,
04:58et qui, elle, avait un sens politique par rapport aux persécutions.
05:01En France, on a détourné les choses.
05:03Et effectivement, ça a été récupéré par Mélenchon, mais il a l'habitude de tout récupérer.
05:06Marine Tandelier aussi a récupéré cette cause.
05:09Et c'est Rachida Dattil, la ministre de la Culture, qui lui a répondu sur les réseaux sociaux.
05:14La marche des fiertés a toujours eu vocation à être une fête
05:16où tout le monde à sa place est accueilli sans discrimination et sans jugement.
05:19Elle rappelle donc que Valérie Pécresse a eu raison de s'opposer à une affiche
05:22qui a choqué à raison.
05:23Honte à vous qui propagez cette haine et ces divisions dans des combats
05:26qui devraient tous nous réunir.
05:27Soyons libres de nous aimer.
05:29Bonne Pride 2025 à tous.
05:30On peut faire le parallèle, Gilles William, finalement, avec la cause des femmes.
05:33C'est-à-dire que la France Insoumise est censée être le parti le plus féministe qui existe,
05:37mais ça dépend de quelle femme on parle.
05:38Si on parle des femmes en France, certaines n'ont pas le droit de venir manifester.
05:42Si on parle des femmes oppressées dans certains pays, c'est pareil.
05:44On n'en parle pas.
05:44Ce n'est pas un sujet, on ne le voit pas.
05:45Non, mais écoutez-moi, Madame Tondelier, elle n'est pas plus féministe que je suis coureur cycliste.
05:52Elle n'est pas plus féministe qu'elle est écologiste.
05:53Elle n'est d'ailleurs pas plus écologiste non plus.
05:56Ces gens-là n'ont pas pleuré quand les femmes des kibbutz se sont fait violer, éventrer.
06:08Elles n'ont pas pleuré parce qu'elles étaient juives, mais parce qu'elles étaient blanches
06:12et parce que surtout leurs agresseurs n'étaient pas blancs
06:16et que donc dans leur cerveau un peu tourmenté, ils n'étaient pas tout à fait détestables
06:20et peut-être même qu'ils les prenaient pour des victimes.
06:23Et dans les affiches justement qu'on a pu voir du collectif Eros,
06:25s'il y en a une qui a attiré mon attention, ils avaient une pancarte LGBT,
06:28espérance de vie à Gaza, 3 minutes.
06:30Parce que comme le disait Gilles-Louiam à l'instant, Julien,
06:32ils défendent des causes qui sont totalement antinomiques.
06:35C'est-à-dire que ce collectif de droite veut aussi mettre en évidence le fait que les droits LGBT,
06:39notamment à Gaza évidemment, ne sont pas du tout respectés
06:42et eux vont défendre à la fois les LGBT et en même temps Gaza.
06:46C'est-à-dire que les causes, à un moment donné, on s'y perd un peu.
06:49C'est-à-dire que c'est la grande, je ne serais pas surprise, mais la grande incohérence.
06:54C'est-à-dire que normalement, ils devraient être au cœur justement du combat en solidarité
06:58avec tous les gays qui sont persécutés par le Hamas,
07:01assassinés, jetés des tours, torturés, puisque c'est la monnaie courante
07:06qui était d'ailleurs la monnaie courante aussi quand l'État islamique régnait en Syrie.
07:10On avait même des images avec des rites autour de ça.
07:14Et le paradoxe, c'est quand on voit effectivement des militants LGBT venir avec le drapeau
07:19et on a envie de leur dire combien de temps vous pourriez défiler à Gaza.
07:24Ils ne défileraient pas d'ailleurs, je pense.
07:25Ils ne défileraient pas.
07:26Donc il y a effectivement quelque chose qui est ubuesque dans cette solidarité qui s'exprime.
07:31Alors moi, je comprends qu'on soit solidaires du peuple gazaoui, mais là, on est quand même dans quelque chose qui est...
07:37Je m'excuse, je n'ai pas d'autre mot que ubuesque.
07:39Je voudrais qu'on ouvre maintenant une page un peu plus internationale,
07:41mais on va commencer avec les propos de l'ancien président de la République, François Hollande,
07:45qui s'est confié à nos confrères du Parisien.
07:47Il est interrogé notamment sur Donald Trump, sur les frappes en Iran.
07:51Et regardez ce que dit François Hollande.
07:53C'est une victoire à la Trump, c'est-à-dire sans lendemain.
07:56Les bombardements ont incontestablement reporté à deux ou trois ans.
07:59la possibilité pour l'Iran d'accéder à l'arme nucléaire.
08:02Mais au-delà du fait qu'elles n'ont pas respecté le droit international,
08:05ces frappes n'ont pas éliminé la menace iranienne.
08:08Elle reviendra inexorablement.
08:10Trump n'a jusqu'à présent réglé aucun conflit.
08:12Alors, je viendrai, si on lit entre les lignes,
08:14il valait mieux ne rien faire que de repousser la menace à deux ou trois ans.
08:18C'est-à-dire que ce n'est pas très clair, ce que dit François Hollande, en réalité.
08:20Dieu sait si j'ai beaucoup de tendresse et d'affection pour François Hollande.
08:23Mais là, je pense qu'il se trompe.
08:24Et je le dis ici, comme je le dis en face de lui.
08:26D'abord, premièrement, il n'a aucune information sérieuse sur la destruction ou non du potentiel nucléaire.
08:33Il reprend à son compte ce qui est la campagne d'intoxication qui a été mise en place dans les 3-4 jours.
08:40Vous avez un certain nombre d'experts qui viennent nous dire,
08:42de toute manière, le potentiel nucléaire n'a pas été touché.
08:44Comment ils peuvent le vérifier ?
08:46C'est-à-dire que ces experts auraient les informations que certains chefs d'État n'ont pas forcément ?
08:49Non, c'est-à-dire que ces experts ont les informations que les MOLA ont distribuées pour essayer de se rattraper.
08:55Parce que leur technique est toujours la même, c'est de faire d'une défaite militaire une victoire politique.
08:59Donc, ils ont distillé la formation comme quoi, en fait, leur potentiel n'avait pas été détruit.
09:05Mais excusez-moi, quand on met 13 bombes de 1300 kg, je veux bien qu'on ait simplement bouché les entrées.
09:10Alors, je ne comprends plus rien à la manière dont on fonctionne ces engins-là.
09:14Et puis, les vrais experts, c'était les soldats qui étaient sur le terrain, les militaires,
09:19et qui disent que le potentiel a été détruit très fortement et pour des années et des années.
09:25Ce n'est pas simplement parce qu'il vous reste de l'uranium quelque part.
09:27Oui, oui.
09:28Vous êtes en capacité de reconstituer, d'abord d'avoir les usines qui vont avoir les missiles balistiques pour transporter ça,
09:34et même de faire...
09:36Bon, voilà.
09:37Donc, c'est une intoxication et c'est dommage que des chefs d'État ou des anciens chefs d'État
09:41ne prennent pas les précautions nécessaires là-dessus.
09:45Après, oui, je pense qu'à l'échelle de l'histoire, si les mollards restent au pouvoir,
09:49à un moment donné ou à un autre, ils vont les chercher à reconstituer.
09:50Oui, évidemment, tout n'est pas réglé en Iran.
09:52Voilà.
09:52Mais pour l'instant, ils sont très affaiblis.
09:54Et je pense que c'est une erreur, d'ailleurs, que de commencer à laisser entendre que peut-être, etc.
09:58Parce que c'est leur donner une porte de sortie par rapport à leur propre peuple,
10:01puisque tout le travail qu'ils essayent de faire, c'est d'essayer de se maintenir au pouvoir.
10:05Et moi, je préfère le travail qui a été fait en ce moment et qui est fait en ce moment
10:08par toutes les organisations d'opposition iranienne qui essayent de pousser.
10:12Bon, voilà.
10:13Je vais vous donner un autre exemple.
10:14Ils ont bombardé une porte d'une prison.
10:17Au début, on nous a expliqué qu'on avait bombardé la prison.
10:20Maintenant, les informations commencent à arriver.
10:22Et cette opération a été une opération militaire pour libérer un certain nombre de détenus
10:25qui ont été libérés, d'ailleurs.
10:26Et donc, immédiatement, le Hamas, ce matin, les Iraniens ont dit
10:32« Ah, vous avez vu, ils ont détruit des civils, c'est terrible, etc. »
10:35pour essayer de masquer la réalité.
10:37Pour contrebalancer.
10:38Voilà, la réalité de ce qui s'est passé, véritablement.
10:41Gilles William, une victoire sans lendemain, quand même, dit François Hollande.
10:44Comme si, véritablement, ça avait été un coup pour rien qui ne changeait strictement rien.
10:48Moi, je n'ai ni tendresse ni détestation pour M. Hollande.
10:52Mais il ne se trompe même pas parce qu'il sait très bien de quoi il s'agit.
10:56M. Hollande, du temps où il était au pouvoir, est celui, sans doute,
10:59qui a pris le plus la mesure du danger iranien et du danger syrien, je peux vous dire.
11:07Donc, il n'a même pas cette excuse-là.
11:08Donc, il est dans le politicien, là.
11:10Il n'a pas totalement tort sur le fait que c'est une victoire à la Trump
11:14parce qu'effectivement, moi, j'aurais bien aimé que ça dure encore une petite semaine.
11:18Oui, qu'on aille encore plus loin dans l'entération.
11:20Ça, on a le droit, quand même, de critiquer M. Trump et dans la forme et sur le fond.
11:26Il n'en demeure pas moins que le régime des Mollahs a pris une trempe inouïe.
11:31C'est une épopée extraordinaire de la part d'Israël qui marquera l'histoire militaire.
11:40Et même si c'était trois ans, je n'en sais rien, c'est déjà ça de gagné,
11:43sans parler de tout ce qui a été détruit.
11:46Mais là où c'est vraiment un peu stupide, sans offense pour l'ancien chef de l'État,
11:52c'est la référence au droit international.
11:55Pardon de le dire.
11:56Là, il reprend la rhétorique gauche à l'effet.
11:58Non, mais c'est ce que j'appelle une conception juridique à sens inique.
12:03Parce que l'Iran viole le droit international vis-à-vis d'Israël.
12:07Depuis 30 ans, l'Iran a financé le Hamas considéré comme terroriste et le Hezbollah considéré comme terroriste
12:15pour éradiquer la cellule cancéreuse qu'est l'antité sioniste.
12:20Donc je ne vois pas au nom de quoi Israël devrait être d'un plus grand juridisme que les Mollahs.
12:26Cette notion de droit international, c'est devenue la grande auberge espagnole.
12:32Oui, on met tout dedans, mais personne ne sait ce qu'il y a vraiment.
12:34Personne ne sait d'ailleurs où est le droit international, où c'est qu'il a été écrit,
12:38quels sont les textes de référence sérieux.
12:40Voilà, et donc on voit bien que c'est, je dirais, l'arbre qui cache la forêt.
12:45C'est-à-dire que derrière, chacun fait sa tambouille.
12:49Et là, effectivement, la référence tombe mal,
12:51parce que François Hollande a hésité jusqu'au dernier moment à signer l'accord.
12:56Il s'est battu avec la diplomatie américaine, avec M. Obama,
13:00qui nous a quasiment tordu le bras à l'époque pour qu'on signe.
13:02Parce qu'il disait lui-même, il faut qu'on mette de plus en plus de clauses
13:05parce que de toute manière, ils ne respecteront rien.
13:07Et d'ailleurs, ils n'ont rien à respecter.
13:09C'est ça qui a permis d'ailleurs à M. Trump de sortir de l'accord.
13:11Puis quand il est arrivé, il a dit, il ne respecte pas, donc je sors de l'accord.
13:15Voilà, donc cette référence justement à cette idée,
13:19qui d'après moi est fausse,
13:20c'est qu'on peut discuter avec les MOLA.
13:22Oui, ils vantent encore la diplomatie, la discussion, le dialogue.
13:26Et qu'il y a certainement une issue par la négociation peut-être possible.
13:31Personne n'a été capable de nous montrer quelle était cette issue.
13:33Et à chaque fois qu'on a commencé ces discussions-là,
13:35on sait comment ça s'est terminé.
13:36Ça se termine par le 7 octobre.
13:38Voilà la réalité.
13:39On va continuer à parler de ce thème justement
13:41pour regarder ce reportage que nos envoyés spéciaux ont tourné en Israël
13:45parce qu'avec justement l'arrêt des tirs,
13:48les proches des otages ont pu se retrouver hier pour la première fois
13:51sur cette fameuse place des otages
13:52dont on vous a déjà beaucoup parlé.
13:54Ils étaient à peu près une centaine mobilisés hier soir
13:56pour réclamer un cessez-le-feu avec Gaza.
13:58Vous allez l'entendre aussi.
13:59Il place beaucoup d'espoir dans le président Trump.
14:01Un reportage de Régine Delfour, Fabrice Selsner et Alice Sommerer.
14:04631 jours d'une détention infernale pour les otages israéliens
14:10dans les geôles du Hamas.
14:11631 jours d'une attente insoutenable pour ces familles.
14:15Nous les voulons tous maintenant.
14:18Ramenez-les à la maison maintenant.
14:20A l'issue de la guerre avec l'Iran,
14:22les Israéliens veulent croire à un nouvel espoir
14:24de revoir leurs proches.
14:26Pour eux, si Benyamin Netanyahou a su mettre un point d'arrêt au conflit,
14:30il est en mesure de le refaire pour stopper la guerre avec le Hamas.
14:33Il est temps pour le Premier ministre de saisir l'opportunité
14:37pour passer à l'accord avec le soutien des Etats-Unis
14:39et les pays européens pour construire un meilleur avenir
14:42pour nous-mêmes et pour la souffrance à Gaza.
14:48Pancarte en main, les manifestants appellent les Etats-Unis à l'aide.
14:51Président Trump, stoppez la guerre avec Gaza.
14:53Le prix Nobel attend.
14:54Les familles accusent le Premier ministre israélien
14:57de ne pas agir activement pour son pays.
15:00Je suis déçu qu'on ait fini la guerre avec l'Iran,
15:02mais pas avec Gaza.
15:05Et qu'on n'ait pas ramené tous les otages.
15:09Je suis très déçu du gouvernement et du Premier ministre.
15:14Il y a beaucoup d'intérêts politiques là-dedans,
15:17mais je pense que les choses vont avancer.
15:22Aujourd'hui encore, 49 otages israéliens sont retenus captifs
15:25dans la bande de Gaza.
15:26Selon les autorités israéliennes,
15:28seuls 23 seraient encore en vie.
15:31Gilles Ouyem, on entend l'une des personnes qui était présente dire
15:34maintenant les choses vont avancer.
15:35Est-ce qu'on est aussi optimiste que cela ?
15:37Parce que c'est vrai qu'effectivement,
15:38ces frappes entre Israël et Iran ont un petit peu sorti la focale.
15:42On a moins parlé des otages ces derniers temps.
15:44Et c'est pour ça que c'est aussi important de rappeler évidemment
15:46qu'ils sont toujours en détention et qu'on pense à eux.
15:48Vous savez, même quand il n'y avait pas la guerre contre l'Iran,
15:53à part peut-être sur certaines chaînes dans la nôtre,
15:57les otages sont les grands oubliés,
16:00qui pensent encore aux petits bibas.
16:03Et même quand on regarde l'actualité sur les otages en Israël,
16:11je ne parle pas de cet excellent reportage,
16:13on a presque l'impression, compte tenu des critiques qu'on entend,
16:16que celui qui a pris les otages, ce n'est pas le Hamas,
16:19c'est M. Netanyahou.
16:20Oui, c'est lui qui est responsable.
16:22Voilà, il est d'une certaine manière, il est responsable.
16:25Donc, pardon, moi je n'ai pas de recette.
16:28J'ai toujours considéré que c'était l'affaire du gouvernement
16:31et que si je faisais partie de la famille d'otages à Dion Plez,
16:39je sacrifierais tout pour récupérer ma famille.
16:42Mais donc c'est pour ça que je pense que ça ne doit pas être un sujet de polémique
16:46et qu'il faut laisser faire le gouvernement israélien
16:49qui en principe sait faire les choses en matière militaire, c'est tout.
16:53Non mais ce qui est important de comprendre,
16:55c'est que contrairement à tout ce qu'on nous a raconté depuis un an et demi,
16:58la donne a totalement changé au Moyen-Orient.
17:01On ne parle plus du Liban.
17:03Rappelez-vous l'actualité qui existait au Liban
17:06avec l'offensive du Hezbollah permanente, les missiles qui partaient, etc.
17:11Le Hezbollah était quasiment pas rayé de la carte,
17:14mais tellement affaibli qu'il est en situation d'être obligé de rendre les armes au Liban
17:18à la demande du gouvernement.
17:20Premier aspect des choses.
17:21Regardez ce qui se passe en Iran.
17:22Bon, alors ils peuvent faire des communiqués,
17:23mais ils ont quand même subi une défaite qui est terrible.
17:27Quant au Hamas, il n'est plus que l'ombre de lui-même.
17:30D'ailleurs, il n'y a plus de commandement, il n'y a plus que des groupes.
17:33C'est toute la difficulté pour l'instant de l'armée israélienne.
17:35C'est des petits groupes qui sont...
17:37Encore aujourd'hui, d'ailleurs, Israël a annoncé avoir mis à jour
17:39justement un des réseaux du Hamas.
17:41Oui, c'est des petits groupes qui vivent d'ailleurs plus de la récupération
17:45de l'aide alimentaire, du détournement de cette aide alimentaire
17:47et qui est un instrument pour recruter des gosses de 15-16 ans
17:50qui deviennent la structure militaire telle qu'elle était le Hamas.
17:54Donc c'est vrai qu'à un moment donné, la question va se poser.
17:56Je pense que d'ailleurs les autorités israéliennes se la posent
17:58d'arrêter les opérations militaires pour essayer de trouver une solution politique
18:02qui n'est pas simple et qui permettrait d'avancer.
18:04Mais je comprends que les familles soient maintenant très angoissées
18:07parce que c'est dans ces moments-là que c'est la période de tous les dangers
18:10parce que ces groupes-là peuvent faire n'importe quoi.
18:12Je voudrais rajouter quelque chose par rapport à certains journalistes
18:18et à une certaine classe médiatique, c'est que j'ai entendu partout.
18:21Maintenant que l'Iran s'est fini, on va pouvoir reparler de Gaza.
18:25Je veux dire, il n'y a pas de mort au Congo, il n'y a pas de mort en Somalie,
18:31il n'y a pas de mort au Soudan alors que ce sont des conflits infiniment plus meurtriers
18:36qu'au Proche-Orient où la famine règne, où il y a des millions de déplacés.
18:43Pas une ligne.
18:44Pourquoi ?
18:45Il y a une obsession pour la chose israélienne parce qu'il y a une obsession pour la chose juive
18:52et cette focalisation évidemment sur Israël fausse tout.
18:58Je tenais à le dire quand même.
18:59Mais justement...
18:59Je voudrais juste faire une remarque.
19:01On nous a expliqué qu'il y avait une famine à Gaza.
19:03Oui.
19:04Or, il y a une aide alimentaire considérable qui est donnée.
19:08Et les organismes qui ont été mis en place, qui évitent les manipulations qu'il y avait auparavant
19:12par l'UNRWA, distribuent sans arrêt.
19:14Et sous le feu, sous le feu, des groupes du Hamas qui essayent d'assassiner les populations
19:20qui vont prendre...
19:22Mais la presse n'en parle pas.
19:23Au contraire même.
19:24Elle nous annonce des morts.
19:24Oui, on dit l'inverse.
19:25On nous annonce des morts en nous faisant croire d'ailleurs souvent que c'est l'armée israélienne
19:28qui a tiré.
19:29Alors que c'est les groupes du Hamas qui ont tiré la population qui essaye justement
19:33de subvenir à ses besoins.
19:34Et cette aide alimentaire, ce qui est intéressant, c'est qu'aujourd'hui, elle est massivement
19:38distribuée.
19:39Ce n'est pas chichement.
19:41Voilà.
19:41C'est des millions de repas qui ont été distribués.
19:42Un mot et après on parle justement de l'obsession.
19:44On va parler d'Anthony Smith notamment en eurodéputé.
19:46D'accord.
19:46Mais un mot encore sur ça.
19:49On ne se rend pas compte à quel point c'est le règne du mensonge.
19:52Même M. Barraud a fait un tweet aujourd'hui en reprenant les chiffres du Hamas.
20:00Et l'AFP qui est devenu une sorte d'agence de la Pravda cite les chiffres du ministère
20:06de la Santé ou de la défense civile sans expliquer que la défense civile c'est le Hamas.
20:12Nous sommes au royaume du mensonge.
20:15Et vous parlez justement d'obsession rapidement ce qu'il faut qu'on avance après.
20:18Je vais vous donner une anecdote qui a marqué d'ailleurs en Israël.
20:20C'est qu'Israël a donné des milliers de litres de sang.
20:24Il y a même une contestation en Israël.
20:26Un certain nombre d'Israéliens qui disaient comment on peut donner notre sang alors qu'ils tiennent nos otages.
20:32Mais Israël l'a fait pour permettre aux hôpitaux de fonctionner.
20:35Ça la presse française n'a jamais entendu parler.
20:37Et vous parliez d'obsession justement Gilles William.
20:39Alors vous savez peut-être vous en rappelez certains chanteurs ou chanteuses avaient arrêté de boire un certain soda
20:44parce que soit 10 ans ils finançaient Israël.
20:47Et bien les cibles vont encore plus loin.
20:49On va regarder deux exemples concrets.
20:50D'abord Anthony Smith.
20:51Il est eurodéputé La France Insoumise.
20:54Et lui il s'en prend donc à Optical Center.
20:56Pourquoi ? Parce que selon lui le patron d'Optical Center a financé des lunettes et des lentilles pour l'armée israélienne.
21:02Et donc il cite dans le département de l'Armarn.
21:04Tous les magasins avec évidemment leurs adresses.
21:06Et on voit votre réponse Gilles William.
21:08Donc ce député du parti antisémite signale les magasins juifs.
21:11Comme le parti nazi le faisait pendant la nuit de cristal.
21:13Pas besoin de lunettes pour voir les similitudes.
21:15L'extrême gauche est un chancre et une pourriture.
21:18On voit une fois de plus une rhétorique de La France Insoumise qu'on connaît bien maintenant.
21:22On met une cible parfois dans le dos de personnes, d'individus.
21:25Là dans le dos d'une marque.
21:26Où on essaye d'exciter.
21:28On donne les adresses.
21:29Et on enjoint presque finalement à aller attaquer ces magasins.
21:31Non seulement je persiste et je signe sur ce que vous avez bien voulu citer.
21:36Mais si même par pure hypothèse, une hypothèse hardie, audacieuse, ce serait un crime épouvantable que de donner une paire de lunettes à un soldat d'une armée régulière d'un pays pogromisé.
21:52Je vous signale que la firme en question, elle est bâtie en franchise.
21:59C'est-à-dire que c'est le PDG qui a offert ses lunettes et donc les franchisés, notamment dans la Marne, ils n'ont rien à voir avec tout ça.
22:07Ils n'ont rien décidé et ils n'ont rien cherché à savoir.
22:10Mais ils sont des cibles quand même.
22:12Ce parti-là, pardon, est un parti pervers qui jouit d'une impunité invraisemblable.
22:19Qui me soit permis de dire que la justice, que j'ai saisie des tas de fois depuis le 7 octobre, est extrêmement lente à réagir.
22:27Et que le parquet se montre quelquefois plus rapide pour s'occuper de certaines personnes que des juifs insultés.
22:38On va marquer une courte posée.
22:39On va continuer à parler de ça justement avec vous, Julien Dray.
22:42On va voir un autre exemple aussi.
22:44Alors là, on a parlé de magasins de lunettes.
22:45On va parler d'agences immobilières juste après la pause.
22:48Toujours dans cette stratégie de la France insoumise.
22:50Restez avec nous, on revient dans le face-à-face.
22:52De retour pour la suite du face-à-face.
22:58On va continuer sur la même thématique mais avec un autre exemple.
23:02C'est l'eurodéputé Rima Hassan qui aurait été violemment prise à partie devant une agence Orpi de Paris par deux employés qui ont tenu des propos hostiles.
23:10La scène a été filmée.
23:11Elle a entraîné leur licenciement immédiat.
23:13C'est le groupe immobilier qui l'a annoncé.
23:15On va voir cette fois votre réaction à vous, Julien Dray.
23:17Vous avez dit ceci.
23:18Un salarié se fait licencier par une société sans pouvoir se défendre et sur la base d'une dénonciation d'une élue qui salive sa fonction en se comportant comme une délattrice sans courage.
23:28Suite de cette histoire, c'est une agence Orpi à Marseille.
23:30Cette fois qui a été incendiée immédiatement.
23:32Rima Hassan a prétendu qu'il s'agissait d'images créées par l'intelligence artificielle.
23:36Et donc c'est Sylvain Souvestre, le maire du 11e et 12e arrondissements de Marseille qui lui répond.
23:41Oui, une agence Orpi sur mon secteur 12e a bien brûlé et les images de l'incendie sont réelles et non sorties d'une IA.
23:46De qui vous auriez pourtant tant à apprendre sur la République, l'apaisement et le mieux vivre ensemble ?
23:51Je vous demande de vous excuser et appeler au calme.
23:53C'est la même logique qu'on voyait juste avant avec l'eurodéputé insoumis sur cette enseigne de marque de lunettes qu'on voit ici sur cette agence immobilière, Julien.
24:01Je pense qu'on est en train de franchir une nouvelle étape.
24:04C'est une nuit de cristal douce qui s'installe.
24:06C'est-à-dire que maintenant, avec Orpi, avec ce qu'on a vu précédemment, on est en train de mettre des étoiles sur un certain nombre de commerces, sur un certain nombre de...
24:17Bientôt, ça sera aussi sur un certain nombre de professions.
24:20Oui.
24:20Parce que c'est ça qui est en train de se passer.
24:22Et Orpi, c'est ça.
24:24Alors, ça ne justifie pas forcément les propos qui ont été tenus par les deux individus.
24:28Non, bien sûr, c'est deux choses différentes.
24:29Voilà. Mais la manière dont ça a été fait, parce que Mme Hassan, normalement, devrait connaître le droit, puisqu'elle est juriste et elle est élue.
24:38Elle pouvait très bien porter plainte. Elle est devant la justice. Non. Elle a inventé sa propre justice. Sa propre justice désormais.
24:44Qui est malheureusement bien plus efficace que la vraie justice.
24:47Évidemment. C'est la justice 2.0. C'est-à-dire, je filme, je balance, et puis après, je suis hypocrite.
24:52Parce qu'il y a toujours cette dose d'hypocrisie. Oh, je ne suis pas responsable de ce qui s'est passé. Tu parles.
24:57Avec ce maire aussi qui dit qu'il faut appeler au calme. Alors, que ce soit Mme Hassan ou d'autres, au contraire, Gilouiam, ils ne vont pas appeler au calme,
25:04puisque c'est justement leur stratégie d'aller toujours plus loin, de mettre des cibles dans le dos, comme on le disait tout à l'heure.
25:09On imagine mal les membres de la France Insoumise dire, maintenant, on appelle au calme.
25:12Mais avec tous les exemples qu'on a pris depuis le début, on s'aperçoit qu'il y a une extrémisation de l'extrême-gauche.
25:20C'était difficile, pourtant. Ils y arrivent. Pour moi, il y a deux raisons qui ne sont d'ailleurs pas contradictoires, mais complémentaires.
25:29Il y a le fait que je pense vraiment qu'ils ont renoncé à prendre le pouvoir par la voie légale et électorale.
25:36Ils attendent le grand soir. Et ce n'est pas impossible. Il peut y avoir une jonction entre eux et les islamistes.
25:44Et également, leur impunité. Bien qu'ils augmentent encore le niveau de violence, le niveau de détestation, il ne leur arrive rien.
25:58Pourquoi voulez-vous qu'ils s'arrêtent ? Donc c'est terrible.
26:02Je maintiens que parmi tous les exemples que l'on a pris, à partir de la marge des fiertés jusqu'à l'antisémitisme d'aujourd'hui,
26:11même si ça ne va pas plaire à M. Drey, je maintiens que dans le collimateur, ils ont évidemment leur antisémitisme classique,
26:20mais ils ont encore plus, davantage la détestation du français occidental blanc à qui ils veulent, je me permets de vous le rappeler, couper la langue.
26:29– Je vous laisse répondre, vous avez des interprédures.
26:31– Non, non, je ne suis pas d'accord sur le thème blanc, parce que je pense que c'est malheureusement plus grave que ça,
26:36d'un certain point de vue, puisque c'est l'ensemble des valeurs universelles portées par le modèle républicain occidental qui est ciblé.
26:43Ce n'est pas simplement telle ou telle figure, parce que tous ceux qui se revendiquent de ces valeurs occidentales,
26:49on le voit en Iran, on le voit partout, sont des cibles. C'est ça la vérité.
26:53Effectivement, il y a un choc aujourd'hui.
26:55Et quand Gilles William dit « l'extrême-gauche s'extrémise », non, une partie de l'extrême-gauche s'islamise.
27:01Ce n'est pas pareil. Elle n'a plus rien à voir, je l'ai démontré,
27:05elle n'a plus rien à voir avec les combats ancestraux de la gauche qui étaient à la pointe des mouvements féministes, par exemple,
27:10ou les mouvements pour les droits des homosexuels, ou qui défendaient les minorités qui étaient opprimées dans les pays.
27:15Là, au contraire, on est une gauche qui, sous la tutelle d'ailleurs de figures maintenant qui sont des figures nouvelles,
27:19la figure de Mme Rima Hassan, la figure de Daniel Obono, a fait le choix de l'islamisme comme instrument de lutte contre l'impérialisme.
27:27C'est comme ça qu'ils le disent. Mais sur le fond, ils sont en train de devenir des militants islamistes.
27:30Oui, mais l'islamisme, ce n'est pas parce qu'ils se sont mis à prier à Allah ou à croire à Allah.
27:37L'islamisme, c'est la voie la plus facile, la plus commode pour vaincre l'Occident,
27:44pour notamment détruire ses racines, y compris ses racines judéo-chrétiennes.
27:50C'est, pardon, dans leur détestation, ils sont parfaitement cohérents.
27:55Je ne sais pas si ils sont cohérents, parce que c'est d'ailleurs leur rendre un hommage appui,
28:00de leur dire qu'ils sont cohérents. Ils sont dans une démarche de conquête.
28:03Et ils sont dans une démarche de conquête, maintenant, ce qui n'était pas le cas il y a dix ans.
28:08Maintenant, ils s'estiment qu'ils peuvent conquérir le monde.
28:10Avant, ils étaient dans une logique, on partage.
28:12Maintenant, ils disent, désormais, on peut installer des califats partout.
28:16Et ils se servent, à partir de là, des rencontres nouvelles qu'ils ont pu établir,
28:20notamment avec une partie de l'extrême-gauche, pour avancer dans cette situation de chaos.
28:24Parce que, quand on regarde bien le comportement de ces gens-là,
28:28en ce sens-là, ils savent ce qu'ils font.
28:31C'est d'installer un chaos.
28:32Parce que, je dirais, l'affaire d'Orpy, par exemple,
28:35elle produit de quoi ?
28:39Elle produit qu'il y a des gens qui n'en peuvent plus.
28:40Et donc, ils font...
28:42De la peur, de la colère.
28:43Voilà, de la peur, de la colère.
28:44Ils franchissent des barrières.
28:45Donc, toutes les dix sautent.
28:47Et c'est ça qu'ils veulent.
28:48C'est le pompier pyroman, si vous voulez.
28:51C'est en ce sens-là que ce qu'ils sont en train de faire est extrêmement dangereux.
28:53Dernier Mojidou.
28:54Oui, non, mais la détestation de M. Mélenchon.
28:58Mélenchon, nouvelle formule.
28:59Elle est parfaitement cohérente dans sa détestation de la France et de l'Occident.
29:04C'est quelqu'un qui veut couper la langue française.
29:07On ne doit plus parler le français.
29:10C'est quelqu'un qui ne supporte pas de vivre dans un quartier où il y a trop de blancs.
29:15C'est quelqu'un qui était avant contre le voile islamique.
29:19Il est maintenant pour le voile.
29:23Ou que je tourne mon regard.
29:24C'est quelqu'un qui...
29:26Il y a encore vingt ans, il disait,
29:27Il faut que les étrangers fassent en sorte qu'ils puissent vivre décemment dans leur pays.
29:33Maintenant, il veut les importer pour complètement créoliser, autrement dit,
29:38effacer l'identité française.
29:43Il est parfaitement cohérent dans la détestation de l'Occident blanc.
29:47Je suis désolé.
29:49Dernier Mojidou, on va parler de la gauche.
29:50Dans la détestation du modèle républicain, je n'arrête pas de le dire.
29:53Parce que je pense que ce n'est pas la question du blanc.
29:55C'est la question du modèle républicain et les valeurs que porte ce modèle.
29:57Croyez-moi, on a dépassé le cadre de la politique.
30:01Largement dépassé le cadre de la politique.
30:03C'est une obsession pour vous, mais vous avez le droit d'avoir vos obsessions.
30:06Non, non, mon obsession, c'est la défense...
30:06Ah non, c'est une obsession assumée.
30:08Ah oui, j'avoue.
30:09D'accord, mais comme mon obsession à moi, c'est la défense de ce que représentent les valeurs de la République.
30:13Pourquoi ? Parce que ce sont des valeurs universelles.
30:15Elles ne concernent pas les blancs ou les noirs, elles concernent l'humanité.
30:18Et c'est ça le symbole que nous représentons.
30:21C'est-à-dire que quand nous défendons les droits de l'homme,
30:23nous ne les défendons pas simplement pour la France,
30:24nous les défendons pour l'ensemble de la planète.
30:26Quand nous défendons le droit des minorités,
30:28quand nous défendons les modèles démocratiques,
30:29nous les défendons, quelle que soit la couleur de fond...
30:31Je ne vous parle pas de ce que vous défendez, je vous parle de ce qu'il déteste.
30:34Allez, cette fois, dernier mot pour de vrai.
30:34Mais, d'ailleurs, non, j'ai fini.
30:36Vous avez dit...
30:36Alors, parfait.
30:37Justement, on va parler de la gauche un petit mot rapide,
30:39puisque c'est cette semaine que les forces de gauche se rejoignent,
30:43mercredi à 18h,
30:44pour décider d'une candidature commune ou non à gauche.
30:48À quoi on peut s'attendre, Julien Dray ?
30:50Parce que, par exemple, dans le communiqué de presse,
30:52il est indiqué que ce sont l'ensemble des forces de gauche et écologistes
30:56qui sont conviées.
30:57C'est-à-dire que toute la gauche peut venir,
30:58LFI peut venir.
30:59On ne voit pas très bien où ils vont.
31:00C'est le Parti Socialiste qui a envoyé l'annonce, d'ailleurs.
31:03Alors, non, c'est Lucie Castex qui a...
31:05Oui.
31:05C'est le Parti Socialiste qui fait partie de communiqué.
31:07Je ne connaissais pas, pour être honnête,
31:09mais j'ai eu l'occasion de la rencontrer récemment.
31:10Elle a écrit un ouvrage intéressant.
31:12Je lui ai dit, d'ailleurs, qu'elle a une illusion.
31:14Elle croit qu'elle peut mettre tout le monde autour d'une table
31:17et il est arrivé à une sorte de consensus.
31:19Et moi, je lui ai dit, je vous le redis,
31:22et je vous le redis ici,
31:22il n'y a pas de consensus possible avec la France insoumise.
31:26Et c'est en ce sens-là qu'il y a un mensonge
31:28qu'on est en train de voir.
31:30C'est que vous avez un patron d'un parti,
31:32c'est-à-dire Olivier Faure,
31:33qui a fait un congrès en disant qu'il n'y aura pas d'alliance
31:36et qui est en train, tout doucement,
31:38de faire ce que j'appelle la primaire du pauvre.
31:40Il désignera un candidat qui ne tiendra pas la route
31:42face à Jean-Luc Mélenchon.
31:44Et à la fin, ils se rallieront à la candidature de Jean-Luc Mélenchon
31:47au nom du vote utile.
31:48C'est comme ça que ça se prépare.
31:50Donc, l'erreur qu'ils commettent,
31:52c'est de croire qu'on peut construire un mouvement
31:53avec une sorte de LFI assagie.
31:57Voilà.
31:58Donc, leur souhait, c'est dire,
31:59si on pouvait mettre Mélenchon dans une maison de retraite,
32:01tout irait bien.
32:02Mais le problème, c'est que Mélenchon sait
32:04la consistance même de ce mouvement.
32:06Et donc, il se trompe,
32:08il perd du temps.
32:09Et il perd du temps parce qu'il y a aujourd'hui
32:11des milliers de gens qui attendent
32:12que justement, il y ait une gauche républicaine
32:15qui commence à défendre des valeurs
32:17et qui commence à exister.
32:19Et je pense qu'ils vont avoir un réveil très difficile.
32:21Je l'ai dit il y a quelques jours.
32:23Parce que Mélenchon s'apprête à carchériser
32:24les élections municipales.
32:26C'est-à-dire qu'il va faire un chantage permanent
32:28à toutes les listes sur le thème
32:29« Où vous passez un accord avec moi ?
32:31Où je vous fais perdre ? »
32:32Et si la gauche ne comprend pas ça,
32:34elle va lui courir après
32:35pendant les élections municipales.
32:36Et une fois qu'il aura fait
32:37les accords municipales,
32:38il leur dira « Mais puisqu'on a fait au municipal,
32:40pourquoi on ne le fait pas au niveau national ? »
32:41– J'ai dit William, effectivement,
32:42on a du mal à voir comment
32:43notamment le Parti Socialiste
32:45s'émancipe de Jean-Luc Mélenchon.
32:47Parce que vous le rappeliez, Olivier Faure,
32:48entre le discours qu'il prononce
32:50quand il gagne
32:51et ce qu'on voit se dessiner,
32:53on est déjà très loin
32:53de ce qu'il a prononcé il y a deux semaines.
32:55– Moi, je pense que,
32:55je m'y connais moins évidemment que Julien,
32:57mais je pense que
32:58l'extrême-gauche a gagné.
33:00Je pense que les Insoumis
33:02ont phagocyté le reste de la gauche,
33:05très clairement.
33:05Et même si, par une hypothèse intellectuelle hardie,
33:08M. Mélenchon disparaissait demain
33:11du paysage,
33:12la France insoumise survivra.
33:14Il y aura toujours des portes,
33:15il y aura toujours des guirauds,
33:16il y aura toujours des rimes à ça.
33:17– Il y a une autre génération.
33:18– Ça n'a aucune espèce d'importance.
33:21À la limite, ça les arrangerait presque.
33:23Donc ça ne changera rien.
33:25Et sur le plan moral,
33:26pardon, pardon d'avoir quand même des principes,
33:29qui a touché la main de ces gens-là,
33:32c'est Salie à jamais,
33:33qu'il s'appelle M. Fort,
33:34qu'il s'appelle M. Glucksmann,
33:36ou tous les autres, pour moi,
33:38dès l'instant où on a touché la main
33:39du parti antisémite, c'est fini.
33:41– On va dire un mot maintenant aussi de la droite.
33:44– Au moins M. Glucksmann a la cohérence de dire
33:46que lui ne veut pas faire d'alliance
33:47pour la présidentielle.
33:47– Oui, écoutez, moi j'ai entendu.
33:49Je ne pardonnerai jamais à M. Glucksmann.
33:52– Vous voyez que vous aviez une générosité ?
33:54– Non, non, non.
33:54– Alors c'est vrai que j'ai parfois
33:57la rancune tenace, pas toujours,
33:59mais quelqu'un qui vient expliquer
34:02que c'est en tant que juif
34:03qu'il garantit que le fait
34:06qu'il ait signé le parchemin
34:09avec M. Mélenchon,
34:13eh bien les juifs ne risqueront rien,
34:16pour moi c'est impardonnable.
34:17Je n'ai jamais reproché à quelqu'un
34:21de prendre une prise de position
34:24alors qu'il est juif.
34:25Ça, ce n'est pas mon affaire.
34:26Mais lui s'est réclamé de sa judéuté
34:29pour justifier sa signature
34:32au bas du parchemin commun.
34:34Pour moi, c'est impardonnable ça.
34:36– Je n'avais pas de souvenir.
34:37– Eh bien moi je peux vous dire
34:37qu'il a écrit et…
34:39– Je n'avais pas de souvenir de ça.
34:39– Eh bien voilà.
34:40– Mais bon moi je ne suis pas ici
34:42pour le défendre en tant que tel
34:43puisque j'ai peut-être des divergences
34:45avec lui y compris sur la manière
34:47où les choses doivent se passer.
34:49Moi ce que je pense maintenant
34:50à l'inverse de ce que dit Gilles William
34:53c'est qu'il y a un espace politique
34:54et c'est ça qui m'attriste.
34:58C'est qu'il y a des dirigeants politiques
35:00qui n'osent pas aller jusqu'au bout.
35:02Je pense notamment que la minorité
35:03du Parti Socialiste
35:04qui a été battue au dernier congrès,
35:05il ne lui reste qu'une seule chose à faire.
35:07C'est de fonder un nouveau parti.
35:08Ça c'est une cohérence.
35:10Mais courir après l'idée
35:11que le prochain congrès va être majoritaire
35:13c'est être d'un certain point de vue
35:15soumis aussi à la logique de la France insoumise.
35:18Il y a un moment donné
35:19où il ne faut pas venir pleurer devant les caméras
35:21en disant on m'insulte, c'est pas bien.
35:23Non, il y a un moment donné il faut s'assumer.
35:25Et s'assumer c'est rompre.
35:27– Il est certain,
35:28je ne sais pas combien ça fait de monde ça,
35:30mais il est certain que sur le papier
35:32je veux bien croire
35:33qu'il y a des gens de gauche
35:35de grande qualité
35:36qui ont une conception
35:37qui n'est pas libérale
35:39de l'économie,
35:40qui ont une conception
35:41une humaniste des choses.
35:43Mais je ne les vois pas.
35:44Je ne les vois pas.
35:45Je veux dire,
35:45je ne saurais pas les quantifier.
35:47– On va parler pour terminer cette émission
35:49de l'audiovisuel public
35:50puisque c'est à partir de…
35:52– Ça c'est le sujet du William.
35:52– Voilà, c'est le sujet notamment du William.
35:54– Moi je ne vais pas dormir.
35:55– Non, non, ne dormez pas.
35:56– J'exige le monopole de la parole.
35:57– Très bien, on va voir si c'est négociable.
36:00À partir de demain,
36:01ce sont les députés qui vont se pencher
36:02sur le texte de la réforme
36:04de l'audiovisuel public.
36:05C'est aussi le grand dossier du JDD ce dimanche.
36:08Alors on va regarder précisément d'abord
36:10ce qu'il y a dans ce texte.
36:11Alors c'est vrai que sachant que du côté
36:13évidemment de France Télé,
36:14on commence à parler de grèves illimitées possibles.
36:17Les précisions de Maxime Lavandier.
36:21– Rachida Dati parviendra-t-elle à ses fins ?
36:24Dès sa nomination en janvier 2024,
36:26la ministre de la Culture s'était emparée
36:28du dossier épineux de la réforme de l'audiovisuel,
36:31un service public qu'elle juge trop élitiste.
36:34– L'audiovisuel public appartient à tous les Français.
36:37Pourtant, les jeunes et les catégories populaires
36:39s'en détournent.
36:40Les rapports parlementaires disent
36:42depuis dix ans qu'il faut réformer
36:44l'audiovisuel public.
36:45Le statut connaît plus possible.
36:47– France Télévisions, Radio France,
36:49des médias qui se révèlent toujours plus éloignés
36:51des Français et qui pourtant les financent
36:54à grands frais, atteignant les 4 milliards d'euros
36:57en 2025.
36:58Mais au-delà de la question budgétaire,
37:01ce sont les partis pris et orientations idéologiques
37:04qui posent question,
37:05comme lorsqu'un journaliste de France Info
37:07avait qualifié les prisonniers palestiniens d'otages.
37:10Pour Gilles William Golnadel, avocat,
37:13il n'existe qu'un seul remède à ces dérives.
37:15– Au regard de la sociologie des journalistes syndiqués,
37:18il ne s'agira en tout état de cause
37:20que d'une étape, une seule solution,
37:22la privatisation.
37:24– La proposition de loi sur la réforme
37:26de l'audiovisuel sera examinée
37:27à partir de ce lundi.
37:29Les organisations syndicales de Radio France
37:31et France Télévisions appellent quant à elles
37:33à une grève illimitée.
37:35– Je vous rappelle que si vous voulez lire le JDD,
37:39notamment, vous trouverez la tribune
37:41de Gilles William concernant justement
37:43l'audiovisuel public.
37:45L'audiovisuel public ne mérite plus nos impôts.
37:49Dites-vous, quand elle avait été auditionnée
37:50à l'Assemblée en juillet 2023,
37:52Delphine Ernotte, la patronne de France Télévisions,
37:53admettait, je cite, qu'elle représentait la France
37:56telle qu'on voudrait qu'elle soit.
37:58Ça en dit long ?
37:59Du coup, au moins, c'est assumé.
38:00– Non, mais ce qui est terrible, si vous voulez,
38:02c'est que, pour des raisons qui échappent
38:05à mon entendement, ils se croient tout permis.
38:09Alors, c'est vrai qu'ils sont protégés par,
38:12évidemment, une sociologie médiatique tout à fait particulière.
38:16La sociologie des journalistes, elle n'est pas comme les autres.
38:19Mais au niveau de la décence, je ne sais pas moi,
38:22je vous assure, on n'est pas obligé de me croire,
38:24mais je ne supporterai pas qu'une radio publique
38:29subventionnée par l'impôt fasse la part trop belle
38:33à mes idées.
38:35Ça me serait totalement insupportable au niveau des principes
38:39et j'aurais honte d'une certaine manière.
38:42Mais le problème, c'est comme ils savent
38:44que sur le terrain populaire, ils ont perdu la bataille des idées,
38:49ils font feu et flèche de tout bois.
38:53Comment c'est possible que, quand vous regardez
38:55la personnalité des gens, les gens qui dirigent l'antenne
38:58ce sont des anciens de Libération,
39:01des anciens de journaux d'extrême-gauche,
39:04il y a quelque chose qui ne va pas.
39:06Vous vous rappelez vous-même les propos d'Élise Lucet
39:08qui disait « je préfère avoir pour ami un odieux méchant communiste
39:11qu'un ami serviable et doux mais qui vote FN ».
39:12Est-ce que vous vous rendez compte ce que ça cache ?
39:15Même sur le plan humain,
39:19c'est-à-dire qu'elle préfère un salaud
39:22qui représente un parti qui a fait 100 millions de morts
39:26plutôt qu'un brave type d'un parti qui a quand même évolué.
39:31Mais ça montre comment je peux me fier, moi,
39:34à une personne comme ça qui, entre parenthèses,
39:36gagne quand même 25 000 euros par mois
39:38que je paye pour justement mener des enquêtes
39:42auxquelles je ne peux pas croire totalement.
39:45D'ailleurs, envoyer spécial comme complément d'enquête,
39:48on peut se demander si ce sont des enquêtes
39:50ou des volontés d'acharnement sur certains.
39:52Parce que déontologiquement, quand on voit comment c'est fait,
39:54il y a quand même beaucoup à dire.
39:56Pardon, je ne suis pas venu de la dernière pluie.
39:59Donc, je peux douter de l'objectivité du choix des cibles.
40:05Et puis, il y a une manière aussi d'incarner la morale publique.
40:10Elle va au sein de l'Assemblée nationale
40:14pour faire des tests antidrogues.
40:17Moi, je pense.
40:19Je n'ai pas de renseignement particulier,
40:20mais j'imagine que dans la maison ronde,
40:23on doit encore pouvoir trouver des types
40:25qui touchent un peu à la coque ou ailleurs,
40:27comme d'ailleurs dans tous les endroits.
40:30Mais si vous voulez, ça, c'est vrai que je l'écris
40:32dans la tribune que vous avez bien voulu citer,
40:35j'assume mon obsession.
40:38Je ne me donne pas de...
40:39Non, mais j'ai expliqué...
40:42Si je peux avoir deux minutes pour répondre,
40:43ce serait ça.
40:43Voilà, monsieur qui ne pense qu'à ce qu'à lui.
40:47Non, je ne pense pas qu'à lui.
40:48Je pense que la contradiction est utile.
40:49Bon, alors allons-y.
40:50Allons-y, mais ça sera au détriment
40:52de ce que j'allais dire
40:53et au détriment de la clientèle.
40:56Allons-y.
40:56Ça sera justement pour montrer
40:57que vous respectez l'équilibre
40:59et que si vous privatisez,
41:01il n'y aura pas que vos idées qui domineront.
41:02Alors, absolument.
41:03Mais ici, nous sommes dans une télévision privée, monsieur.
41:06Ça n'a strictement rien à voir.
41:08Non, mais justement...
41:08Qui est subventionnée par la publicité.
41:10On va laisser répondre,
41:11parce qu'on arrive à la fin de l'émission, pour le coup.
41:14Essayez pas de boulier,
41:14qu'on ne puisse pas vous répondre.
41:14Je la connais, la technique.
41:16Je ne le laisserai pas faire, allez-y.
41:19Il y a besoin d'un service public du visuel.
41:22Moi, je suis contre la privatisation
41:23et que tout le marché emporte tout.
41:26Voilà.
41:26Je pense qu'il y a un service public de qualité
41:28et heureusement qu'il y a besoin
41:29d'un service public de qualité
41:30parce qu'il y a un certain nombre d'émissions,
41:33il y a un certain nombre de créations
41:34qui sont protégées par le service public
41:36parce que sinon, ça ne serait que la loi du profit
41:38ou que la loi de l'audimat.
41:40Et il faut, pour ça, justement,
41:41parfois avoir un service de qualité.
41:45La France Télévisions,
41:46comme, je dirais,
41:48un certain nombre de chaînes publiques
41:51font des travails de qualité
41:52en termes de création.
41:53Je veux dire,
41:54il y a des fictions qui sont formidables,
41:57il y a des feuilles des choses.
41:58Il y a même, moi je lis,
41:59les journaux de France Télévisions,
42:01notamment le journal télévisé, par exemple,
42:04qui était présenté par Anne-Sophie Lapique,
42:05c'était de qualité.
42:06On ne pouvait pas lui reprocher une partialité.
42:08D'ailleurs, peut-être que si elle s'en va,
42:10il y a quelque chose qui explique cela.
42:11De la même manière qu'une émission
42:13comme France Culture,
42:14moi je n'écoute pas les...
42:15Mais il y a une radio,
42:16ou France Musique,
42:17ce sont des radios de très grande qualité,
42:18et heureusement qu'elles existent.
42:19Donc il y a besoin d'un service public audiovisuel.
42:22Et il ne faut pas réduire le débat
42:23sur l'audiovisuel public,
42:25simplement à la dérive
42:25d'un certain nombre de rédactions
42:27qui, effectivement,
42:28se laissent emporter idéologiquement parlant
42:30dans un équilibre qui est désagréable.
42:32J'en étais moi-même victime.
42:34Bon, voilà.
42:34Donc le débat sur l'audiovisuel public
42:36ne se réduit pas, pour moi,
42:38à Mme Lucet.
42:39Allez, c'était le dernier mot de cette émission.
42:42Je suis désolée, Gilles-William,
42:43parce que c'est déjà la fin de l'émission.
42:44C'est dommage, parce que j'aurais bien arrivé son clou.
42:46Mais écoutez,
42:47je vous propose de régler tout ça
42:48tranquillement, évidemment.
42:49Ça ne sera pas la même chose.
42:51En coulisses,
42:52on marque une courte pause
42:53et je vous retrouve avec de nouveaux invités
42:54pour l'heure des pros de week-end.
42:56A tout de suite.
42:57Très bien avec nous.