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Eliot Deval reçoit deux éditorialistes aux idées diamétralement opposées, dans #FaceaFace
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00:00Il est quasiment 19h sur Cegnause, merci d'être avec nous pour le face-à-face Gilles-William-Goldnadel-Éric Nolot
00:07et ce soir le chevalier blanc sera, comme toujours seul, face aux deux larrons ligués.
00:14Le marquis de Nolot transfuge de l'audiovisuel public et son sbire, attention, l'ignoble Elliot Duval.
00:22Ah c'est Duval encore ?
00:23Encore mais l'ignoble !
00:25C'est son nom, je ne veux pas l'appeler Duval.
00:27Allô Larcom, aidez-moi !
00:28Je vais appeler, non mais attendez, j'appelle Larcom.
00:30Mais appelez Larcom, appelez qui vous voulez !
00:32SOS Racisme, Cristino Crent, aidez-moi Serge !
00:36Moi ce n'est pas Ignope qui me choque, c'est Duval.
00:40Ah bah ça, il ne s'arrêtera jamais !
00:42Non mais qu'un homme que vous avez fait, qui n'était rien avant de vous connaître, continuez à vous appeler Duval.
00:47Ah il y a un bon climat !
00:49Ça m'arrange !
00:50Aidez-le, aidez-le !
00:52Il est pauvre et affamé, chèque accepté.
00:56Il c'est qui ?
00:57C'est moi !
00:58Ah, j'ai eu peur !
01:00C'est le chevalier blanc !
01:01Ah, c'est le chevalier blanc !
01:02Le problème, c'est que j'ai déjà reçu...
01:04Vous êtes sûr que vous êtes affamé ?
01:04J'ai déjà reçu...
01:05Parce que vous avez quelques réserves quand même, non ?
01:07Non, non, je vous assure que non.
01:07J'ai reçu d'ailleurs des chèques déjà depuis tout à l'heure.
01:09Mais c'est libellé à l'ordre du chevalier blanc.
01:11C'est un peu embêtant.
01:12Bah, quand même.
01:13On est seulement en novembre, j'ai peur que le niveau des tweets d'ici juin par exemple...
01:17Ah oui !
01:17L'ignoble !
01:18L'ignoble, oui.
01:19Le marquis de Nolo transfuge de l'odieux visuel...
01:23Dépuisement, monsieur le marquis, est-ce que je mens ?
01:27Le marquis, déjà, c'est contestable.
01:29Et ensuite...
01:29Je vous revois encore.
01:31Voilà.
01:32Rompre des lances avec le chevalier Zemmour.
01:34C'était avant.
01:35Ah, j'ai changé.
01:36C'était le bon temps.
01:37Bien sûr.
01:37Vous n'avez pas changé du tout.
01:39Bon, en tous les cas, j'ai saisi l'Arcom.
01:40Oui.
01:41Et j'ai saisi la justice pour dénigrement.
01:43Le point sur l'information...
01:44Nous plaiderons.
01:45C'est avec Isabelle Piboulot.
01:46Bonsoir Isabelle.
01:50Bonsoir Elliot, bonsoir à tous.
01:52Un service militaire volontaire prochainement en France.
01:56Emmanuel Macron pourrait annoncer son instauration dans les jours à venir.
01:59Le projet est à l'étude depuis des mois, sur fond de guerre aux portes de l'Europe.
02:04La durée envisagée de ce service volontaire pourrait être de 10 mois
02:07et serait rémunérée à hauteur de plusieurs centaines d'euros.
02:11Pour parler à Genève, les responsables américains et ukrainiens saluent de bons progrès.
02:17La nouvelle version du plan de paix reflète la plupart des priorités clés de Kiev.
02:21Volodymyr Zelensky se dit reconnaissant envers Donald Trump.
02:25Les Ukrainiens, craignant d'être poussés à la capitulation,
02:28avaient été accusés par le président américain de ne faire preuve d'aucune gratitude envers les Etats-Unis.
02:34Enfin, au Nigeria, sur plus de 300 élèves kidnappés vendredi dans une école catholique,
02:4050 enfants ont réussi à s'échapper.
02:42Des hommes armés ont attaqué l'établissement, enlevant également une dizaine d'enseignants.
02:47Lundi dernier déjà, un lycée avait été pris d'assaut.
02:5025 jeunes filles ont été kidnappées.
02:52En parallèle, 38 fidèles, enlevées mardi lors de l'attaque d'une église pentecôtiste, ont été secourues.
02:58– Merci chère Isabelle Piblot pour le point sur l'information.
03:02Les deux plus belles plumes de Paris sont avec nous dans le studio.
03:06Gilles et William Golnadel, je rappelle votre ouvrage.
03:08– Ah c'est lui.
03:09– Vol au-dessus d'un nid de Cocu et Éric Nolot.
03:13La République c'est lui.
03:15C'est deux ouvrages qui cartonnent l'un, cartonnent plus que l'autre.
03:18Et je ne dirai pas lequel.
03:19– Vous avez annoncé les deux plus belles plumes, j'ai cru qu'on avait un invité.
03:22Maintenant vous parlez de Gilles William.
03:24– Je trouve que vous avez été très aimable envers M. Nolot.
03:26– Messieurs, cette semaine, on apprenait que France Télévisions et Radio France
03:32décidaient d'attaquer en justice CNews, Europe 1 et le JDD pour dénigrement.
03:38Et puis cette même semaine, je vous passe évidemment les chroniques de France Inter
03:44où les téléspectateurs de CNews sont des racistes, âgés, ne pouvant plus être propres
03:49et même morts, ils continuent de vouloir regarder CNews.
03:53Là, je vais vous parler de France 2, tiens, tiens, c'était hier soir en prime time
03:57avec une certaine Christine O'Krent.
04:00Christine O'Krent et CNews.
04:02CNews serait donc la négation du métier de journaliste.
04:06Christine O'Krent.
04:06– J'estime que les attaques dont l'audiovisuel public est la cible
04:12sont d'autant plus absurdes qu'elles sont faites par des gens
04:16qui sont la négation même de nos métiers, à mon avis.
04:20C'est-à-dire qu'il suffirait, plutôt que de les accabler d'adjectifs,
04:25il suffirait de faire la liste quotidienne de toutes les erreurs,
04:30de toutes les falsifications des faits, de toute la désinformation qu'il déverse,
04:38ça, ça devrait être, à mon avis, notre réponse.
04:41Là, j'ai vu que les deux présidentes de Radio France et de France Télévisions
04:48vont attaquer en justice le groupe Bolloré, pour le nommer.
04:53Et, personnellement, je préférais que toutes les semaines,
04:57tous les jours, c'est trop lourd,
05:00toutes les semaines, on sort, on publie toutes les erreurs
05:04que ces médias diffusent.
05:07– Et je vous passe la petite phrase de Laurence Bloch
05:10qu'on a aperçue, l'ancienne directrice de France Inter
05:14sous François Hollande et Emmanuel Macron,
05:16qui a dit « si la gauche avait autant d'électeurs que d'auditeurs de France Inter,
05:20on serait content ».
05:21– Alors, dénigrement, vous avez dit « dénigrement » Gilles-William Golnadel ?
05:26– Oui, mais le mot « dénigrement », j'ai d'abord,
05:29je voudrais parler de ça quand même d'abord.
05:31J'ai entendu en différé la conversation entre Mme O'Krent Kouchner
05:36et Mme Salamé Gluckmann.
05:42Pardon, mais le mot, c'est l'avocat qui a l'esprit un peu chagrin,
05:48qui vous le dit, le mot « manipulation », qui n'a pas été contredit par qui que ce soit,
05:54au moment où elle parlait, ça s'appelle une diffamation.
05:58Je ne sais pas ce que fera la direction ici, mais ça s'appelle vraiment une manipulation.
06:03Et moi qui suis le contempteur assumé de l'odieux visuel de sévice public,
06:09je peux vous dire que des manipulations, et là je pèse mes mots,
06:14et qu'on m'attaque si je mens, j'en ai constaté depuis deux ans
06:19sur France Inter et France Info, journellement.
06:24J'ai dénoncé, et notamment à l'ARCOM, une fois ils ont dit que j'avais raison,
06:29j'ai dénoncé le fait qu'on passe la propagande du Hamas
06:33sous couvert de la défense civile, en donnant des bilans de la propagande du Hamas,
06:39en cachant que la défense civile, c'est le Hamas.
06:43Si ça, ce n'est pas une manipulation, j'ai un problème de vocabulaire.
06:48Donc, franchement, ce dénigrement-là, dans le cadre du procès en dénigrement,
06:56je publie demain dans le Figaro quelque chose là-dessus.
06:59Je vous en ai parlé d'abord depuis deux ans.
07:03D'une certaine manière, je blâmais un peu cette maison
07:07d'être un peu trop gentille lorsqu'elle était dénigrée.
07:11Ça fait deux ans que chaque jour, ou que Diable le fait,
07:15que CNews est dénigrée par l'audiovisuel de service public.
07:19Chaque jour.
07:20Je peux vous dire que j'ai fait la liste.
07:22Madame de Villers a organisé, dans le cadre de son émission,
07:26deux ou trois émissions,
07:28ou qui, avec des journalistes de Libération,
07:33qui, avec des journalistes de Mediapart,
07:37faisait la liste, dressait des listes,
07:40jetait à la vindicte de chroniqueurs sur CNews
07:44qui étaient soit d'extrême droite,
07:46que ce soit des racistes, etc.
07:49Parmi ces chroniqueurs,
07:51vous savez bien que je répugne à parler de moi,
07:54mais il y avait effectivement Gilles-William Goldadel,
07:56il y avait Elisabeth Lévy,
07:59il y avait Gabriel Cluzel,
08:01et d'autres.
08:03Une liste, non mais écoutez,
08:04une liste nominative de noms.
08:07Et dans toutes les émissions,
08:09j'ai encore en mémoire,
08:11pendant la réforme de la retraite,
08:16monsieur Demorand,
08:18le patron de la matinale,
08:20transfuge de Libération,
08:22expliquait que nous étions une radio anti-syndicale,
08:28qui était le porte-voix des patrons,
08:31mais pas des travailleurs.
08:33C'est ça,
08:33il faut comprendre que l'audiovisuel de service public,
08:36d'une certaine manière,
08:37et bien c'est la radio des artistes bobos gauchos,
08:43à la,
08:44comment il s'appelle celui qui a,
08:46rappelé-moi son nom,
08:47à la monsieur Souchon,
08:50pardon de préférer monsieur Barbeli,
08:51c'est comme ça que je vois les choses.
08:54C'est la radio des syndicalistes,
08:58comme la CGT,
08:59qui il n'y a pas longtemps,
09:00a publié un communiqué,
09:02pour regretter que la communauté juive
09:09puisse produire un film sur la Shoah.
09:13Ce sont ça les syndicats du service public
09:17qui font la loi au sein du service public.
09:20Il faut le comprendre.
09:21Donc, pardon,
09:23mais il y a dans la,
09:24et je termine là-dessus,
09:25il y a dans l'ADN de l'extrême gauche médiatique
09:28quelque chose d'incroyable,
09:30après avoir dénigré depuis cinq ans
09:32notre télévision.
09:35Il y a le fait de se sentir en droit,
09:39d'insulter en permanence,
09:41mais de ne pas supporter en retour
09:44le plus petit postillon.
09:46C'est dans l'ADN de la gauche médiatique,
09:48il faut l'entendre.
09:49Eric Neneau.
09:51Moi, je trouve qu'il émane du service public
09:53une odeur de plus en plus forte,
09:55qui est une odeur de panique.
09:56Et je pense que c'est très lié
09:57aux dernières audiences.
09:58Il y a quelque chose qui leur échappe,
10:00ils deviennent nerveux.
10:01Et cette nervosité s'exprime de diverses manières.
10:04Donc, on a fait un attaque pour dénigrement
10:05le groupe Bolloré.
10:07On apprend qu'il y a un complément d'enquête
10:08dans les tuyaux,
10:09puis qu'il n'y a plus complément d'enquête
10:11sur CNews dans les tuyaux.
10:13J'ai été contacté par complément d'enquête
10:15pour aller sur le fauteuil rouge.
10:16Ah bon, j'ai été interviewé.
10:18Tout le monde a été interviewé.
10:18Ah bon ?
10:19Ah oui, il y a déjà plusieurs mois.
10:21J'attends.
10:22Apparemment, ce n'est plus d'actualité.
10:23Vous avez...
10:24Bah si, ça l'est.
10:24Vous présentez très récemment,
10:26puisque moi, ça date d'il y a quelques jours.
10:27Oui, mais je crois que ça n'est plus
10:28dans les tuyaux, justement,
10:29parce que le vent de panique
10:30dont je vous parle
10:32fait qu'ils ont fait marcher.
10:32Ah bon, écoutez, dernier...
10:33Moi, je ne veux pas être interviewé pour rien.
10:35Attendez, je m'aurais donné une heure,
10:37je veux l'avoir.
10:38Ensuite, vous y avez fait allusion.
10:40Il y a une comique pas drôle
10:41qui a affirmé que Pascal Praud
10:44a une seule activité,
10:45c'est dire du mal des musulmans
10:46et des trans.
10:47C'est un peu curieux.
10:48On peut vérifier l'heure des pros
10:50chaque jour.
10:51On verra combien de temps
10:52Pascal Praud passe à l'aim.
10:53Elle l'a dit dans des termes
10:54plus vulgaires que ça.
10:55Oui, mais j'essaye de ne pas m'abaisser
10:56à leur niveau.
10:58Et en effet, alors là,
10:59cerise sur le gâteau,
11:00Christine O'Krent a prétendu
11:02que non seulement CNews
11:04se livrent à la falsification
11:05des faits, mais chaque jour.
11:07Donc écoutez, il y a deux solutions.
11:09Soit elle s'excuse ce soir
11:10en disant j'ai parlé un peu vite
11:11à la légère.
11:12Soit en effet, elle fait des listes
11:14de toutes les falsifications quotidiennes
11:16et on s'en explique devant un tribunal
11:18parce que là, vraiment,
11:19ça passe un peu les bornes.
11:20Donc on peut dire ce qu'on veut.
11:22Ça s'appelle, je parle sous le contrôle
11:25de maître Golnadet,
11:26ça s'appelle de la diffamation.
11:28Falsification tous les jours.
11:30Il faudrait publier la liste
11:32chaque semaine des falsifications de CNews.
11:34Là, ça va un peu loin.
11:34Je comprends.
11:35Ils voient que ça leur échappe.
11:37Ils ont perdu un demi-million d'auditeurs
11:39sur la radio publique
11:40pendant que nous,
11:41nous gagnons à peu près la même chose.
11:42Je comprends leur panique,
11:43mais il ferait mieux
11:44de bosser sur les programmes
11:46et surtout d'arrêter de croire
11:47que le service public
11:48est en réalité un service privé
11:50au service d'un camp.
11:52C'est ça qu'on voit.
11:53Moi, j'ai encore fait l'expérience
11:54aujourd'hui.
11:55J'ai ouvert au hasard
11:56toutes les radios publiques.
11:57Je suis tombé sur des éléments
11:58de propagande à chaque fois.
12:00Ils ont une ligne idéologique
12:01qui ne représente pas
12:02l'ensemble des opinions
12:04des Français,
12:05mais qui veut représenter
12:07du centre-gauche
12:08à l'extrême-gauche.
12:09Ce n'est pas normal,
12:11d'autant plus que c'est avec notre argent.
12:12Un mot.
12:13Oui, allez-y.
12:14Vous êtes là pour ça.
12:15Un mot.
12:15J'ai connu France 24
12:18du temps où Mme O'Krent
12:19y sévissait encore
12:21avant qu'elle parte,
12:23sans grand regret.
12:25Elle n'était d'ailleurs pas contente
12:27que je puisse y œuvrer,
12:28allez savoir pourquoi.
12:30Mais je vous indique
12:31qu'au moment où nous parlons,
12:33il y a un journaliste,
12:35toujours,
12:35j'ai dénoncé ces faits
12:36depuis le mois de juillet,
12:38un journaliste sur France 24
12:41qui souhaite que les...
12:43Il a écrit que les Juifs
12:45soient brûlés comme Hitler l'a fait.
12:48Il est toujours en place.
12:49Ça, il n'y a pas de problème.
12:50Intéressant.
12:51Oui, voilà.
12:52C'est ça,
12:52l'antiracisme de service public.
12:55En attendant,
12:56la semaine prochaine,
12:57il y a un élément aussi
12:58ô combien important,
13:00c'est la commission d'enquête parlementaire
13:02qui, sur l'audiovisuel public,
13:05va commencer ses travaux
13:06à partir de la semaine prochaine.
13:08La présidente de France Télévisions
13:10sera auditionnée
13:11au début du mois de décembre.
13:13La présidente de Radio France
13:15sera également auditionnée
13:18au mois de décembre.
13:20Et donc,
13:20le timing est perturbant.
13:22On se dit,
13:23mais pourquoi être aussi offensif
13:25aujourd'hui ?
13:27Mais mots contradictoires.
13:28C'est le vent de panique,
13:29vous dites.
13:29Le Martin Nolo a raison.
13:31Il a complètement raison.
13:33C'est aussi la rançon du succès.
13:35Ils en deviennent
13:36effectivement méchants.
13:38J'aimerais que je suggère,
13:40je suggère à la commission
13:42de demander à la présidente
13:44de France Télévisions
13:45si elle considère toujours
13:47son institution
13:48comme progressiste.
13:50Elle a déclaré
13:51à la commission d'enquête
13:52des finances
13:53que cette institution
13:55de service public
13:57était progressiste.
13:58Au nom de quoi ?
14:00Elle a le droit
14:01régalien,
14:03si j'ose dire,
14:04d'orienter à gauche
14:06une institution
14:07qui devrait être
14:08purement et juridiquement
14:10qui est au centre.
14:11Il y a quelque chose
14:12qui m'échappe,
14:13mais il se croit tout permis.
14:14Et en attendant,
14:15il y avait Bernard
14:16de la Villiardière
14:17hier soir
14:18qui a répondu
14:19à madame Christine O'Krent
14:21et qui a été
14:22plutôt favorable
14:23au groupe
14:24CNews,
14:26le JDD
14:27en disant
14:27qu'il faut la liberté
14:28d'opinion.
14:29Il s'est montré favorable
14:30au pluralisme.
14:31Mais vous avez
14:31un service public,
14:32du moins ses représentants,
14:33qui, lui,
14:34ne veut entendre qu'une voix,
14:35ne veut voir qu'une tête.
14:37Et d'ailleurs,
14:37vous parlez d'orientation politique,
14:39il y a une déclaration
14:39encore plus troublante
14:40devant la meilleure note
14:41qui dit
14:41notre travail
14:42c'est de ne pas montrer
14:43la France telle qu'elle est
14:44mais telle qu'elle devrait être.
14:45C'est étrange comme philosophie.
14:47Parce que ça ressemble
14:47un peu à de la schizophrénie
14:48quand même.
14:49C'est-à-dire que vous ne montrez
14:50pas ce que vous voyez
14:51mais ce qui pourrait être.
14:52C'est un peu étrange.
14:53Non, je pense qu'on leur a laissé
14:55un peu trop de liberté.
14:57Ils ont privatisé
14:58ce service public.
14:59Il faut qu'ils reviennent
14:59à la raison
15:00et peut-être que cette commission
15:01d'enquête y contribuera.
15:03Je le souhaite en tout cas.
15:04Voilà ce qu'on pouvait dire
15:05sur ce sujet-là.
15:07Il y a des sujets
15:07qui sont là aussi
15:08très importants
15:09mais le service public
15:10c'est l'audiovisuel public
15:12c'est plus de 4 milliards d'euros
15:13d'argent public
15:15donc l'argent des Français
15:16sur un budget
15:17au ministère de la Culture
15:18de 8 milliards
15:19donc c'est 50%
15:20du budget du ministère
15:21de la Culture
15:21alors que pour le patrimoine
15:23par exemple
15:24la préservation du patrimoine
15:25c'est seulement 13%
15:26du budget
15:28du ministère
15:29de la Culture
15:30et on salue
15:32de manière confraternelle
15:33bien sûr
15:34Mme Christine Ocren
15:35qui considère
15:36que nous sommes donc
15:37la négation
15:38du journalisme.
15:40Autre sujet à présent
15:41et c'est un sujet
15:44on marche sur la tête
15:46compatible.
15:46Je me pose la question
15:47je ne sais pas
15:48si j'avais déjà vu
15:49un sujet aussi dingue
15:50depuis que je suis
15:51dans cette maison
15:52c'est-à-dire bientôt 10 ans.
15:53Un détenu
15:54ultra dangereux
15:56a obtenu
15:56une permission de sortie
15:58sans escort
15:58selon les informations
16:00de CNews
16:00révélé ce week-end
16:02une sorte de parrain
16:03de la drogue
16:03qui est dans le classement
16:04des 100 détenus
16:05les plus dangereux
16:06et actuellement incarcérés
16:08à la prison
16:09de Vendin-le-Vieille
16:10il est détenu
16:12pour association
16:13de malfaiteurs
16:14il va exceptionnellement
16:15sortir de prison
16:16lundi
16:18parce qu'il y a
16:19il a un entretien
16:20d'embroche
16:21ça fait long
16:21l'entretien d'embroche
16:22entre 7h et 21h
16:24et il va sortir
16:26de prison
16:26malgré la vie défavorable
16:28du centre de rétention
16:29enfin de la prison
16:30et malgré la vie défavorable
16:32du procureur
16:33du parquet
16:34du parquet
16:34d'accord
16:34c'est le juge
16:35d'application des peines
16:36qui a décidé
16:37qu'il pouvait
16:39avoir cette permission
16:40de sortie
16:41écoutez l'un des syndicats
16:42de
16:42des syndicats pénitentiaires
16:44justement
16:45du centre pénitentiaire
16:46très en colère
16:46on parle d'un détenu
16:49placé en QLCO
16:50donc qui a été profilé
16:52c'est pas n'importe qui
16:54et effectivement
16:55la permission de sortie
16:56ne sera encadrée
16:57par aucun personnel
16:58de surveillance
16:59donc je comprends
17:01que l'opinion publique
17:02soit choquée
17:03je comprends
17:04la peur
17:06la crainte
17:06d'un éventuel risque
17:09d'évasion
17:10d'autant comme
17:11je le disais tout à l'heure
17:12ce détenu a des antécédents
17:14lors d'une extraction médicale
17:16donc voilà
17:18c'est incompréhensible
17:20encore une fois
17:20il est légitime
17:21d'attendre
17:22des magistrats
17:23qu'ils expliquent
17:24comment
17:25comment ils ont pu
17:27prendre cette décision
17:29comment on peut considérer
17:30que ce détenu
17:30est suffisamment dangereux
17:32pour être en QLCO
17:32mais en même temps
17:33suffisamment fiable
17:34pour sortir en permission
17:36alors la question
17:37de l'aberration
17:38c'est l'expression
17:39et la formule
17:40de Bruno Retailleau
17:41aujourd'hui
17:42c'est une aberration
17:43dit-il
17:44il ne met pas de point
17:44d'interrogation
17:45la priorité absolue
17:46de la justice pénale
17:47doit être la protection
17:48des français
17:48pas le bien-être
17:49des narcotrafiquants
17:50seule la France
17:51et l'Italie
17:52ont un juge
17:52d'application des peines
17:53il faudra supprimer
17:55ce dispositif
17:56qui trop souvent
17:56désespère les victimes
17:58et révolte
17:59les français
18:00mais Gilles William Golnadel
18:01on a du mal à y croire
18:03tellement c'est dingue
18:05moi j'y crois
18:05moi je suis obligé
18:07d'y croire
18:07parce que j'ai déjà
18:08assisté
18:09à ce genre
18:10d'aberration
18:11en tant qu'avocat
18:12des partis civils
18:13et où je vois
18:14la décision
18:16d'un ou d'une juge
18:17d'application des peines
18:18qui décide
18:19comme ça
18:20d'élargir
18:22un condamné
18:23le problème
18:25il paraît
18:26qu'on n'a pas le droit
18:26de critiquer
18:27les décisions de justice
18:29maintenant
18:29je suis écartelé
18:32entre le désir
18:33de ne pas jeter
18:34le discrédit
18:34sur l'ensemble
18:35du monde judiciaire
18:37parce que ce serait injuste
18:39mais en même temps
18:40je vous mentirais
18:41en disant
18:42que cette décision
18:43est totalement isolée
18:44ça n'est pas frais
18:45et je n'ai
18:46pour explication
18:48pardon de vous le dire
18:49une fois de plus
18:50que l'idéologie
18:51vous vous rendez compte
18:53que le parquet
18:54s'y oppose
18:55et cette décision
18:56intervient
18:57dans un moment
18:59médiatique
19:00et sociétal
19:02où justement
19:03on n'arrête pas
19:04de parler
19:05du narcotrafic
19:06ou du narcoterrorisme
19:08quelle naïveté
19:10quelle candeur
19:12quel désir
19:15de ne jamais
19:16vouloir punir
19:17pousse quelqu'un
19:19pardon
19:20de majeur
19:21je ne connais pas
19:22ce monsieur
19:22il paraît
19:23qu'il fait partie
19:23des 100
19:24je viens de vous le dire
19:25des plus dangereux
19:26des 100 détenus
19:27les plus dangereux
19:28de France
19:28les plus dangereux
19:29donc pardon
19:29pardon
19:30de reprendre
19:32ma nomenclature
19:33actuelle
19:35mais nous sommes
19:36totalement coquifiés
19:37dans cette histoire
19:38là
19:38il n'y a pas
19:38d'autres mots
19:39on sait
19:40un an
19:41alors je sais bien
19:42que l'avocate
19:43ma chère consoeur
19:44a dit que c'était
19:45pour un entretien
19:45d'embauche
19:46et qu'on préparait
19:47cette sortie
19:48bien sûr
19:48normalement il doit sortir
19:50en 2029
19:50je ne suis pas
19:52voilà
19:52c'est une belle anticipation
19:54d'un entretien
19:56d'embauche
19:56pourquoi pas
19:57je ne suis pas un perro de l'année
19:57et je connais
19:59assez bien
20:00quand même
20:00la sociologie
20:02de ce genre de gens
20:04j'ai peine à croire
20:05que ce monsieur
20:06je ne veux surtout pas
20:07lui faire un procès
20:08d'intention
20:08est uniquement animé
20:10par le désir
20:11en ce moment
20:12de préparer sa sortie
20:13dans je ne sais plus
20:14dans pas combien de jours
20:15il est présenté
20:16par nos confrères d'RTL
20:17comme l'un des barons
20:18du trafic de drogue
20:19de la Courneuve
20:19en Seine-Saint-Denis
20:20à la tête d'un réseau
20:21international
20:22il a été condamné
20:23en 2012
20:24à 8 ans de prison
20:25pour trafic de drogue
20:26et associations
20:27de malfaiteurs
20:28condamnation en 2012
20:29en 2014
20:30il s'est évadé
20:32à l'aide d'un commando
20:33armé lors d'un examen
20:34à l'hôpital
20:35et sa fin de peine
20:36est prévue
20:37en 2029
20:39mais il espère
20:39obtenir un aménagement
20:41de peine d'ici là
20:42non mais c'est un
20:43c'est une affaire
20:45qui permet
20:45pour la énième fois
20:46de mesurer
20:46tout ce qui sépare
20:47le discours des faits
20:48on nous répète
20:49en longueur de journée
20:50que nous avons pris
20:50la mesure
20:51du terrorisme
20:52et du narco-trafic
20:54bon
20:55la preuve que non
20:56ça fait deux affaires
20:58parce que dans une affaire
20:59avec un profil
20:59moins dangereux
21:00vous savez
21:00pendant une visite
21:01au planétarium
21:02il y a un autre détenu
21:04qui s'est évadé
21:05alors qu'il s'était déjà
21:06évadé auparavant
21:07est-ce que ça fait
21:08de moi un fasciste
21:09si je propose
21:11que quelqu'un
21:11qui s'est évadé
21:12ne puisse plus
21:13profiter d'une permission
21:14voilà
21:15quelqu'un qui
21:16s'est rendu coupable
21:17de cela
21:17ne devrait plus pouvoir
21:18trouver sur le service public
21:20quelques personnes
21:21qui vous considèrent
21:22comme fascistes
21:22vous ne croyez donc pas
21:24à la réinsertion
21:25c'est ça votre problème
21:26pas quand on s'est évadé
21:28une fois
21:28et qu'on présente
21:29ce genre de profil
21:31si c'était un cas isolé
21:32là je rejoins
21:33Maître Goldendel
21:34si c'était un cas isolé
21:35mais non
21:36ce n'est pas un cas isolé
21:37c'est le produit
21:38d'une idéologie
21:39on est toujours
21:40dans un système
21:40qui met au centre
21:42le délinquant
21:43et non pas la victime
21:44et qui est
21:45on est encore
21:46dans la doctrine
21:46Jean Valjean
21:47en fait
21:47le type qui est en prison
21:49est une victime
21:50donc il a des droits
21:51il a encore
21:51certains droits
21:52excusez-moi
21:53mais enfin
21:53quand Mohamed Amra
21:54peut prendre possession
21:56d'une clé USB
21:57quand cet homme
21:58Salah Abdeslam
21:58Salah Abdeslam
21:59excusez-moi
22:00quand Mohamed Amra
22:00peut recevoir
22:01neuf téléphones portables
22:03dans sa cellule
22:04quand cet homme
22:05est ultra dangereux
22:06parce qu'il y a quelque chose
22:07comme dans l'affaire
22:08que je mentionnais
22:09qui est encore plus grave
22:10c'est qu'il ne sera
22:10en compagnie
22:11d'aucun agent pénitentiaire
22:13il ne sera absolument
22:14pas surveillé
22:15oui mais vu la dangerosité
22:16de l'homme
22:16alors que tout le monde
22:18sait maintenant
22:18qu'il va quitter
22:19la prison demain
22:20je suis agent pénitentiaire
22:22vu la dangerosité
22:24de la personne
22:24je ne vous le fais pas dire
22:25enfin c'est quand même
22:26l'étrange
22:26j'imagine les représailles
22:27etc
22:27on peut-être pas envie
22:28d'aller l'accompagner
22:29à son entretien
22:30d'accord
22:30mais quelqu'un
22:31qui est présenté
22:32à juste titre
22:33j'imagine
22:33comme dans le top 100
22:34des personnes
22:35les plus dangereuses
22:36va donc se balader
22:37sans aucune escorte
22:38je suis d'accord avec vous
22:39l'escorte serait en danger
22:40donc ça fait une raison de plus
22:42pour ne pas le laisser sortir
22:43en 30 secondes William
22:44il y a aussi quelque chose
22:46c'est
22:46vous avez parlé de l'idéologie
22:48mais c'est
22:49cette confrontation
22:50qu'il peut y avoir
22:51entre un juge
22:52d'application des peines
22:53et puis un ministre
22:54de la justice
22:55Gérald Darmanin
22:56qui propose une autre
22:57doctrine
22:58depuis qu'il a la tête
22:59de place Vendôme
23:00je résume grossièrement
23:01vous êtes Gérald Darmanin
23:03je suis juge
23:04d'application des peines
23:05et je vous regarde
23:06les yeux dans les yeux
23:07et je vous dis
23:07monsieur le ministre
23:08je fais ce que je veux
23:09avec le droit
23:09alors je vous confirme
23:11avec le droit
23:11avec le droit
23:12malgré toute l'estime
23:14que j'ai
23:14je fais ce que je veux
23:15avec le droit
23:17avec le droit
23:17malgré tout
23:18et même sur le plan idéologique
23:21malgré toute l'estime
23:22que j'ai pour Gérald Darmanin
23:24mais je pense que je ne vais pas
23:26les tenir
23:26en lui disant
23:28qu'à mon avis
23:28la juge d'application
23:31ou le juge d'application
23:32de peines
23:33qui a pris
23:33pareille décision
23:35est assez peu
23:37accessible
23:37au discours
23:38de son ministre
23:39de tutelle
23:40on revient dans un instant
23:41on va parler justement
23:42du narcotrafic
23:43il faut donc changer
23:44la loi
23:45et même il faut changer
23:46la philosophie
23:47les droits collectifs
23:49doivent l'emporter
23:50sur les droits individuels
23:51Gérald Darmanin
23:52a annoncé
23:52qu'il proposera
23:53au début de l'année
23:54une refonte
23:56de cette possibilité
23:59ou non
23:59du moins
24:00de permission de sortie
24:02pour les narcotrafiquants
24:03les plus dangereux
24:04enfin
24:04comme ce monsieur
24:05et on espère
24:06qu'il va choper
24:07son job
24:08demain
24:08on lui souhaite
24:09bon courage
24:09quand même
24:10mieux vaut en sourire
24:11la pub
24:12Gilles-William-Golnadel
24:18et Eric Nolot
24:18sont avec nous
24:19l'occasion aussi
24:20pour saluer
24:20Julien Drec
24:21qu'on retrouvera
24:22prochainement
24:23bien sûr
24:24pour le face-à-face
24:26et on l'embrasse
24:28chaleureusement
24:29parlons du narcotrafic
24:30à présent
24:31parce qu'on vient
24:32de vivre
24:33une séquence
24:34absolument dramatique
24:35et cette séquence
24:37est peut-être
24:38le fruit
24:38de 30 années
24:39de déni
24:4030 années
24:41où les pouvoirs
24:42publics
24:43ont préféré
24:43tourner le regard
24:45en se disant
24:46par le drogue
24:47dans certains quartiers
24:48on s'achèterait
24:49une sorte de paix sociale
24:51le résultat
24:52c'est qu'aujourd'hui
24:52de nombreux quartiers
24:53en France
24:54sont gangrénés
24:55par le trafic de drogue
24:56à tel point
24:57que vous avez un gamin
24:57de 20 ans
24:58qui rêvait d'être
24:59gardien de la paix
25:01et bien
25:02il était abattu
25:02le 13 novembre dernier
25:04parce qu'il était
25:05le frère
25:06d'un autre garçon
25:07ô combien courageux
25:08Amin Kessassi
25:10qui milite
25:11et lutte
25:11contre le trafic
25:12de drogue
25:12la première question
25:13c'est
25:13est-ce une faillite
25:15idéologique
25:16et quel symbole
25:17que l'échange
25:18que je vais vous faire
25:19écouter
25:19entre le rapporteur
25:21de la loi
25:21sur le narcotrafic
25:23et un journaliste
25:24de Valeurs Actuelles
25:25c'est passé sur
25:25Europe 1 ce week-end
25:26où le journaliste
25:27lui dit
25:27mais est-ce qu'il y a
25:28un lien
25:28est-ce qu'il y a
25:29juste un lien
25:30entre aujourd'hui
25:32le narcotrafic en France
25:33et la question migratoire
25:34le constat
25:37précède l'action
25:37je suis parfaitement
25:38d'accord avec vous
25:39j'ai une question
25:39qui est très simple
25:40est-ce que vous faites
25:40le lien entre
25:41l'immigration
25:41et l'insécurité
25:42non
25:43là honnêtement
25:44surtout dans le moment
25:45une semaine après
25:47si vous voulez
25:48ce terrible drame
25:50je vais pas
25:50ouvrir ce débat
25:51quels sont les principaux
25:52groupes de narcotrafic
25:53aujourd'hui en France
25:54et comment s'appellent-ils
25:55et à quel pays
25:56s'associent-ils
25:57en fait je vais pas faire
25:58la liste des groupes
25:58de narcotrafic
25:59il y en a un majoritaire
26:00si vous prenez la DZ
26:01votre question
26:03c'est la DZ Mafia
26:03à Marseille
26:04et dans d'autres départements
26:05du sud de la France
26:06parce que c'est
26:06leur zone d'implantation
26:08mais pour le coup
26:09la DZ Mafia
26:10et les narcotrafic
26:11aujourd'hui
26:12ce qu'il faut comprendre
26:12comme ailleurs
26:13à Rotterdam
26:14Anvers
26:14Bruxelles
26:14c'est des multinationales
26:16qui ont des techniques
26:16de narcotrafic
26:17oui mais DZ
26:17ça veut dire quoi ?
26:18vous allez me l'apprendre ?
26:20DZ c'est de Zaire
26:20ça veut dire Algérie
26:21c'est comme DZ Mafia
26:24donc ces gens
26:25se revendiquent
26:26de l'Algérie
26:26le deuxième
26:27c'est le clan des blacks
26:28c'est ainsi qu'il y a
26:29qui se rapporte aux Comores
26:31d'où ma question
26:32je répète ma question
26:33faites-vous le lien
26:34entre l'immigration
26:34et la sécurité
26:35pour voir la réalité
26:36de ce qu'est la ville
26:37de Marseille
26:38sa diversité
26:39si vous voulez
26:40tout le monde
26:40je ne fais pas de lien direct
26:43parce que tout le monde
26:44est concerné
26:45que ça soit du côté
26:46des consommateurs
26:47et que ça soit
26:48des personnes
26:48qui peuvent participer
26:49de près ou de loin
26:50à ce trafic
26:51c'est encore un autre coquifiage
26:57totalement idéologique
26:58alors je ne connais pas
26:59ce député
27:00député ensemble
27:01pour la République
27:01d'accord
27:02c'est le nouveau nom
27:03pour Renaissance
27:04pardon
27:05je sais que vous êtes limité
27:06politiquement
27:07attention sur la connaissance
27:08bien sûr
27:08ensemble pour la République
27:10d'accord
27:10merci
27:11je veux dire
27:13il y a un lien
27:14il y a un lien
27:15insécable
27:16de la même manière
27:19qu'il y a un lien
27:19insécable
27:20entre le terrorisme
27:21islamiste
27:22et l'immigration
27:23il y a un lien
27:24insécable
27:25entre le narcotrafic
27:27et l'immigration
27:28c'est ainsi
27:29et l'exemple
27:30de la DZ Mafia
27:31est assez emblématique
27:34les vendeurs
27:37consommateurs
27:37de crack
27:38à 80%
27:40ce sont des mineurs
27:41isolés
27:42c'est ainsi
27:43et c'est une faillite
27:45idéologique
27:45non seulement politique
27:46Elliot
27:49mais également médiatique
27:51parce que
27:51qu'est-ce qui aussi
27:52nous sépare
27:53pardon
27:53qu'est-ce qui nous sépare
27:55de l'audiovisuel
27:56de service public
27:57c'est que certains ici
27:58osent le dire
28:00on rompt ce code
28:02de bonne conduite
28:03de bonne manière
28:05qui sévit
28:06encore
28:07sur une partie
28:08de l'espace médiatique
28:09et politique
28:10où il n'est pas
28:11séant
28:12de reconnaître
28:13ce lien
28:14insécable
28:15et on a tellement
28:16refusé de reconnaître
28:17et la réalité
28:18de l'immigration
28:19et la réalité
28:20du narcotrafic
28:21et la réalité
28:22du terrorisme islamiste
28:23qu'on en est là
28:24c'est pas uniquement
28:25une question
28:26de positionnement
28:26intellectuel
28:27si on ne voit pas
28:28les choses
28:28on a peu de chances
28:29de pouvoir les guérir
28:30de faire le lien
28:32entre
28:33l'immigration
28:34et le narcotrafic
28:37c'est pas de stigmatiser
28:38toute l'immigration
28:39c'est pour ça
28:39que cette séquence
28:40est folle
28:41les victimes
28:43mais évidemment
28:44vous pouvez être
28:45issu de l'immigration
28:48et une victime directe
28:50et une première victime
28:52du narcotrafic
28:53c'est aurissant
28:54la séquence
28:55que vous avez diffusée
28:56qui a été
28:57parfois coupée
28:58parce que la séquence
28:59sinon était trop longue
28:59elle est terrifiante
29:01parce que
29:02avant d'agir
29:03sur la réalité
29:04il faut d'abord
29:04établir la réalité
29:05et la reconnaître
29:06et cet homme
29:06qui devrait être
29:07le premier à la reconnaître
29:08il est rapporteur
29:08de la proposition de loi
29:09contre le narcotrafic
29:11ne sait pas
29:12ce que signifie
29:12des aides mafias
29:13et tourne autour du pot
29:15quand on lui dit
29:15est-ce qu'il y a un lien
29:16avec l'immigration
29:16des aides mafias
29:17affichent la couleur
29:18dit bah oui
29:19nous avons un lien
29:20nous trafiquants de drogue
29:21avec l'immigration
29:22les trafiquants de drogue
29:24reconnaissent ce lien
29:25mais pas le rapporteur
29:26de la proposition de loi
29:28contre le narcotrafic
29:29il le dit
29:30à un moment
29:31où la France
29:32est gangrénée
29:33par le trafic de drogue
29:35avec tout ce que cela implique
29:36la criminalité proprement dite
29:38la corruption
29:39à tous les niveaux
29:40des gardiens de prison
29:42aux magistrats
29:43et puis en effet
29:44il y a une sorte de contre-société
29:46qui s'instaure
29:47vous avez des trafiquants de drogue
29:48qui proposent des services
29:49et moi j'ai même eu vent
29:50de contact
29:51entre des élus
29:52et des grands trafiquants
29:53les grands trafiquants
29:54disant aux élus
29:55de certaines villes
29:56nous on vous garantit
29:57la tranquillité
29:58si vous nous foutez la paix
29:59avec le trafic
29:59il n'y aura jamais
30:00des meutes en banlieue
30:01on va faire un peu la police
30:03il y aura moins
30:03d'autres délinquances
30:04mais laissez-nous
30:05trafiquer en paix
30:06donc on est au bord
30:07de basculer
30:08dans une forme de narco-état
30:10avec une violence
30:11de plus en plus extrême
30:13parce que là
30:13on en est à tuer
30:14les membres de la famille
30:15pour intimider
30:16les militants
30:16anti-narcos
30:18donc vous vous dites
30:19bon les pouvoirs publics
30:20ne peuvent que prendre
30:21conscience de la situation
30:22non
30:22un des hommes
30:23qui devrait être
30:23le plus conscient
30:24de la situation
30:25vous dit
30:25moi je ne vois pas
30:26où est le problème
30:26vous imaginez
30:27c'est le rapporteur de la loi
30:28je suis le président du groupe
30:29Gabriel Attal
30:31c'est le président du groupe
30:32il y a un entretien passionnant
30:33dans les colonnes du JDD
30:34où Gabriel Attal dit
30:35il faut remettre un peu
30:36d'ordre de sécurité
30:37voilà
30:38mais
30:39c'est son
30:41confrère
30:42c'est son collègue
30:43est-ce qu'il a passé
30:43un coup de téléphone
30:44en disant
30:45réveille-toi
30:46réveille-toi
30:47comment s'appelle-t-il d'ailleurs
30:48je voudrais
30:49Vincent Cor
30:50réveille-toi
30:51s'il te plaît
30:52je tiens à défendre
30:53monsieur Vincent Cor
30:54le rapporteur
30:55et ensuite on avance
30:55le rapporteur
30:56puisque en vérité
30:58il est totalement
30:59dans la logique
31:00de son maître à penser
31:01monsieur Macron
31:02qu'est-ce qu'il a dit
31:02monsieur Macron
31:03il s'en est pris
31:04aux bourgeois consommateurs
31:06aux bourgeois consommateurs
31:09parce qu'il y en a
31:10des bourgeois consommateurs
31:11qui consomment
31:12il y a même
31:13des consommateurs
31:14qui ne sont pas bourgeois
31:15tellement
31:15aujourd'hui
31:16la prise de drogue
31:17est massive
31:18mais je veux dire
31:18sur le plan
31:20un peu idéologique
31:22et si j'ose dire
31:23psychanalytique
31:24tandis que vous en prenez
31:26aux bourgeois consommateurs
31:28de votre pays
31:29vous ne vous en prenez pas
31:30aux narco-trafiquants
31:32étrangers
31:33c'est ça que ça veut dire
31:34autre chose
31:34mais c'est intimement lié
31:36bien évidemment
31:36et ce week-end
31:37il aura été question
31:39de cet hommage
31:40rendu à Médic et Sassi
31:4220 ans
31:42qui rêvait d'être
31:44policier
31:45et qui a été
31:46abattu
31:47par des narco-trafiquants
31:49je vais vous lire
31:50la première phrase
31:52de la dépêche
31:52de l'AFP
31:53parce que
31:53c'est toujours la même chose
31:54parler du réel
31:55la dépêche dit
31:56une foule de Marseillais
31:58soutenue par une
31:59kyrielle de politique
32:00a rendu un hommage
32:01poignant
32:02à Médic et Sassi
32:03samedi
32:04sa famille appelant
32:05à prendre des mesures
32:06de ce monstre
32:06du narcotrafic
32:07qui s'est infiltré
32:08partout
32:08et leur a enlevé
32:10un deuxième fils
32:11évidemment que c'était
32:12un hommage poignant
32:13le discours de la mère
32:15est bouleversant
32:16le discours d'Amin
32:17et Sassi
32:17est bouleversant
32:18le discours du père
32:19également
32:19mais une foule
32:21de Marseillais
32:21vous imaginez
32:23plusieurs dizaines
32:24de milliers
32:24Marseille c'est
32:25800 000 habitants
32:26d'accord
32:26il y avait
32:276 500 personnes
32:28présentes hier
32:29après-midi
32:29alors la question
32:31qu'on doit se poser
32:31c'est un
32:32ne pas mentir
32:33évidemment aux téléspectateurs
32:34parler du réel
32:346 500
32:35c'est 0,74%
32:37de la population
32:37marseillaise
32:38c'est un dixième
32:39du stade Vélodrome
32:41rempli
32:42donc la question
32:43c'est pourquoi
32:43et on l'a posé
32:44à Sabrina Agresti-Roubache
32:46pourquoi les Marseillais
32:47étaient majoritairement
32:48absents
32:49moi j'appartiens
32:51à une génération
32:51donc j'ai 49 ans
32:53j'ai connu
32:54vous voyez
32:55nous à l'époque
32:55on avait vécu
32:56l'assassinat
32:57d'Ibrahim Ali
32:59qui déplaçait
33:00des centaines
33:01de milliers
33:01de gens
33:02à Marseille
33:03donc moi j'appartiens
33:04à une génération
33:04où on se mobilisait
33:06beaucoup
33:06on sortait beaucoup
33:07et les artistes
33:08les sportifs
33:09tout le monde
33:10était toujours unis
33:12dès qu'il y avait
33:13un drame
33:13dès qu'il y avait
33:13quelque chose
33:14qui touchait
33:14la jeunesse
33:15ça mobilisait
33:17ça a changé
33:18moi je ne sais pas
33:18l'expliquer
33:19je ne sais pas
33:19il faudrait peut-être
33:20ce qui serait intéressant
33:21c'est de leur poser
33:21la question à eux
33:23le dimanche dernier
33:24et le week-end dernier
33:25quand il fallait s'occuper
33:26de Wasilla
33:27de Amine
33:28de tout le monde
33:29d'accord
33:30je n'ai pas vu des gens
33:31je n'ai vu personne
33:32je n'ai pas vu
33:33qui que ce soit
33:34venir s'occuper
33:35de la famille
33:36après c'est trop facile
33:37vous savez
33:37d'expliquer
33:39qu'un tel est venu
33:41et puis vous êtes chez vous
33:42alors je me tourne vers vous
33:44Eric Nolot
33:44comment on pourrait
33:45l'expliquer
33:46parce qu'après
33:47c'est facile de dire ça
33:48autour d'un plateau
33:49on ne sait pas ce que c'est
33:50de vivre dans une ville
33:51où un après-midi
33:52vous pouvez faire
33:52une partie là-dessus
33:53précisément
33:53mais moi je ne suis pas là
33:54pour donner des leçons
33:54mais quand cette intervenante
33:55se dit je ne sais pas
33:56me l'expliquer
33:57je pense qu'elle sait très bien
33:58comment l'expliquer
33:59deux choses
33:59la première chose
34:00c'est que les gens ont peur
34:00le meurtre de monsieur
34:02l'assassinat de monsieur
34:03Kessassi
34:03c'est un tournant
34:04ça veut dire que même
34:05si vous n'êtes pas lié directement
34:06si vous n'êtes pas vous-même
34:07un combattant antinarcose
34:09vous pouvez être exécuté
34:10parce qu'on va faire
34:11un exemple à travers vous
34:12ça c'est la première chose
34:13et la deuxième chose
34:14c'est que pour une partie des gens
34:15manifester contre cela
34:17et bien c'est faire preuve
34:18de racisme
34:18c'est justement
34:19puisqu'il y a un lien
34:20qui est établi
34:20entre l'immigration
34:22et le trafic de drogue
34:23si vous montrez trop
34:24votre opposition
34:25au trafic de drogue
34:26vous pouvez être soupçonné
34:27de racisme
34:28il y a donc une intimidation
34:29criminelle
34:30et une intimidation idéologique
34:32pour moi
34:32l'explication est cristalline
34:34bon
34:34et il y a
34:35beaucoup ont pointé
34:36une indécence
34:37non pas des Marseillais
34:37bien sûr
34:38mais des responsables politiques
34:40qui pour certains
34:41ont voté contre
34:41les lois narcotrafic
34:42sont incapables
34:44de parler de la sécurité
34:45à qui vous pensez ?
34:46je ne parlerai pas
34:47je ne donnerai pas de nom
34:49le maire de Marseille peut-être ?
34:50qui ?
34:50monsieur Payan
34:51ah non monsieur Payan
34:52pour le coup
34:52il est mobilisé
34:54sur le narcotrafic
34:55à tel point
34:55qu'il est menacé de mort
34:57c'est pas lui
34:57c'est des élus parisiens
34:59souvent de gauche
35:00ou de gauche radicale
35:01la France insouvent
35:01sont allés à Marseille
35:03peut-être découverts
35:04un peu Marseille
35:05certains
35:05on m'a dit en off
35:06je vous dis
35:07on m'a dit en coulisses
35:08que certains responsables politiques
35:10s'attendaient
35:10à ce qu'on leur dise bonjour
35:12mais comme ils ne sont jamais venus
35:13ils ne savaient même pas
35:14monsieur Bologu
35:14il est mobilisé
35:15monsieur Bologu
35:16il est présent
35:17du côté de Marseille
35:18là je vous parle
35:19de parisiens
35:19d'accord
35:20d'accord ?
35:20non mais écoutez
35:21moi je ne suis pas sûr
35:22de souscrire
35:22à l'explication
35:23de mon ami Nolo
35:24je crains
35:26malheureusement
35:26que ce soit
35:27aussi peut-être
35:29un peuple marseillais
35:30désabusé
35:30tout simplement
35:31mais je ne sais pas
35:33très sincèrement
35:33je ne sais pas
35:34une chose est certaine
35:36c'est que j'ai vu
35:36effectivement
35:37des politiciens
35:39venir
35:39se montrer
35:40etc
35:40ça ne me choque pas
35:42du tout
35:42au contraire
35:43c'est bien
35:43mais ce sont souvent
35:44les mêmes
35:45au niveau de la sociologie
35:46politique
35:47qui parlent
35:47d'instrumentalisation
35:49lorsqu'il s'agit
35:50justement
35:51d'aller rendre hommage
35:52à d'autres français
35:54victimes
35:55soit du terrorisme
35:56soit du banditisme
35:57le Nigeria
35:58à présent
35:59on va parler
36:00d'une actualité internationale
36:01et personne n'en parle
36:02vous avez 300 enfants
36:04qui ont été enlevés
36:06ce week-end
36:07par des terroristes
36:08déjà commencé
36:08dans ce drame
36:09par une nouvelle
36:10rassurante
36:11c'est à dire que
36:1250 élèves
36:13parmi les plus de 300 élèves
36:15enlevés vendredi
36:16dans une école catholique
36:18du Nigeria
36:18ont échappé
36:20à leur ravisseur
36:21annonce dimanche
36:22une organisation chrétienne
36:24dans un communiqué
36:25nous avons reçu
36:26une bonne nouvelle
36:26disent-ils
36:2750 élèves
36:27se sont échappés
36:28je précise que
36:29des terroristes armés
36:30ont attaqué
36:31tôt vendredi
36:32l'école catholique mixte
36:34Saint-Marie
36:34située dans l'état
36:35du Niger
36:36dans l'ouest du Nigeria
36:37et ont enlevé
36:39303 enfants
36:40et 12 enseignants
36:41il s'agit
36:42de l'un des plus importants
36:43enlèvements de masse
36:44jamais perpétrés
36:46au Nigeria
36:47le pape Léon XIV
36:49a tweeté
36:49c'est avec une immense
36:51tristesse
36:51que j'ai appris
36:52la nouvelle
36:53des enlèvements
36:53de prêtres
36:54de fidèles
36:54et d'étudiants
36:55en Nigeria
36:55et au Cameroun
36:56je ressens une grande
36:57douleur
36:57surtout pour les nombreux
36:58jeunes et jeunes filles
36:59séquestrés
37:00pour leurs familles
37:01angoissées
37:01je lance un appel
37:02pressant
37:03pour que les otages
37:04soient immédiatement
37:05libérés
37:06et j'exhorte
37:07les autorités compétentes
37:08à prendre
37:08les décisions
37:09appropriées
37:10opportunes
37:11pour assurer
37:12leur libération
37:12William Goldnadel
37:13vous souhaitiez
37:14impérativement parler
37:15vous aussi
37:15Eric Nolo
37:16de ce qui se passait
37:18du côté du Nigeria
37:19mais c'est unique
37:21qu'on puisse enlever
37:22350 élèves
37:24je jure
37:25que depuis deux jours
37:27et j'écoute
37:28pratiquement toutes les heures
37:29les flashs
37:32de France Inter
37:33n'en ont pas parlé
37:35une seule fois
37:35ils ont parlé de Gaza
37:36encore
37:37ils n'ont pas parlé
37:38de cela
37:39dans le creux
37:40de ce silence
37:42le Soudan
37:43je vous signale
37:43que ça continue
37:44depuis qu'on a parlé
37:46du Soudan
37:47les massacres
37:48continuent
37:49ils n'en parlent plus
37:50dans le creux
37:51de cela
37:52ça veut dire quoi
37:53ça veut dire
37:54que ces antiracistes
37:55là
37:55de carnaval
37:56quand ce sont
37:58des noirs
37:59qui sont tués
38:00par des autres noirs
38:02et non pas
38:03par des blancs
38:04ça ne les intéresse pas
38:06ils s'en foutent
38:07complètement
38:08ça ne compte
38:09pour rien
38:09et quand ce sont
38:11des chrétiens
38:12alors c'est moins
38:13que rien
38:14la réalité
38:15si vous voulez
38:16elle est là
38:17donc bon
38:18je suis ravi
38:19de la nouvelle
38:20en question
38:21il n'en
38:24demeure pas
38:25moins
38:25que ce déni
38:26là
38:27il dit tout
38:28sur les gens
38:29sur ces dénis
38:30oui oui
38:30les persécutions
38:32anti-chrétiennes
38:33sont une réalité
38:34quotidienne
38:35avec des drames
38:37des gens enlevés
38:38des gens massacrés
38:39pourquoi on n'en parle pas
38:41sur certains réseaux
38:42ou du côté
38:42de certains partis politiques
38:43parce qu'il n'y a pas
38:44de juifs dans l'affaire
38:45il n'y a pas de juifs
38:46dans l'affaire
38:46donc il n'y a pas
38:47de gain électoral
38:49à en tirer
38:49et le mot génocide
38:51qui est parfois
38:52employé à travers
38:53pourrait l'être
38:54de manière
38:54plus justifiée
38:56et bien non
38:57Trump en a parlé
38:58à mon avis
39:00à tort
39:01à parler de génocide
39:02mais ça veut dire
39:02qu'il en parle lui
39:04oui
39:04parce qu'il n'est pas
39:06sur le même agenda
39:07idéologique
39:08et électoral
39:09mais on attend
39:10par exemple
39:10du service public
39:11qu'il rende compte
39:12de la réalité du monde
39:13pas de leur réalité
39:14ça ne passe pas
39:15par un filtre
39:15ou un biais
39:17donc cette affaire
39:17n'est pas seulement
39:18tragique
39:19elle en dit long
39:19sur notre pays
39:20et c'est donc
39:21dans une indifférence
39:22médiatique et politique
39:23qu'il y a
39:25ces kidnappings
39:26ces prises d'otages
39:27avec plus de 300
39:29enfants catholiques
39:30qui ont été
39:31enlevés du côté
39:32du Nigeria
39:33et on suivra
39:34attentivement
39:35les suites
39:36de ces kidnappings
39:38terrifiants
39:38et il nous reste
39:404 petites minutes
39:41le temps pour moi
39:41de vous donner
39:42une autre actualité
39:43internationale
39:43vous savez que
39:44pour la première fois
39:45depuis 23 ans
39:46l'agence Moody's
39:48l'agence de notation
39:49Moody's
39:50a rehaussé la note
39:51de l'Italie
39:52c'est la première fois
39:54depuis 23 ans
39:55Moody's relève
39:56la note de l'Italie
39:57une première je le disais
39:58cette décision
39:59est un signal fort
40:00de la confiance
40:01de l'agence
40:02dans la résilience
40:03économique
40:04et la trajectoire
40:05budgétaire du pays
40:06et puis vous voyez
40:06cette dame
40:07Georgia Meloni
40:08je me suis dit
40:09c'est étrange quand même
40:10on va peut-être revenir
40:11à l'élection
40:12de Georgia Meloni
40:13j'ai retrouvé
40:14la une de libération
40:15au moment de
40:16regardez la une
40:17de libération
40:17je peux vous dire
40:19ils sont inspirés
40:20regardez
40:20regardez comme elle est belle
40:21cette une
40:22fascisme en Europe
40:23toutes les peurs
40:25menta Rome
40:26et alors
40:27je vais vous lire
40:28parce que je n'ai pas
40:29mes lunettes
40:30pardonnez-moi
40:30la large victoire
40:31de Georgia Meloni
40:32en Italie
40:33vient gonfler
40:35le poids
40:36des dirigeants
40:37ultra conservateurs
40:38et d'extrême droite
40:39remettant en cause
40:40les valeurs de l'union
40:42ils ont le flair
40:43libération
40:45ils ont du pif
40:47ce sont quand même
40:48des gens
40:49qui il y a deux ou trois ans
40:51ont annoncé
40:52quand même
40:52c'est l'un des plus beaux
40:54faits qui soit
40:54des pogroms
40:56anti-maghrébins
40:57dans les villes françaises
40:59en première page
41:00dans les villes françaises
41:01au lendemain
41:02de France-Maroc
41:03de la coupe du monde
41:04ce sont ces gens là
41:05qui donnent des leçons
41:06elle était présentée
41:08par le service public
41:09comme une post-fasciste
41:10madame Meloni
41:11et évidemment
41:14que les Italiens
41:15allaient beaucoup souffrir
41:16à l'arrivée
41:17c'est vrai que c'est une libérale
41:18donc elle ne peut pas
41:19plaire beaucoup
41:20en France
41:20au-delà même
41:22de la gauche
41:23elle ne peut pas
41:24plaire beaucoup
41:24c'est une libérale
41:26et en plus
41:27elle a des résultats
41:28concrets
41:29en matière de lutte
41:31contre l'immigration
41:31illégale
41:32donc je vous avoue
41:34que lorsque je veux
41:36penser à des gens
41:37malheureux
41:37je ne pense pas
41:38immédiatement aux Italiens
41:40Eric Nolo
41:41non mais le problème
41:42c'est que
41:43on a l'impression
41:44que l'opinion
41:45par rapport à un tel
41:46ou un tel
41:47est faite
41:47une fois pour toutes
41:48que rien n'y changera
41:50ni la réalité
41:51ni ce qu'accomplit
41:52ou n'accomplit pas
41:52d'ailleurs
41:53madame Meloni
41:54une bonne fois pour toutes
41:55c'est une post-fasciste
41:56et elle n'obtiendra
41:57aucun résultat
41:58et ce sera une catastrophe
41:59et rien n'y change
42:00c'est encore
42:01le vieux match
42:02de la réalité
42:02contre le déni de réalité
42:03moi j'observe
42:04depuis quelque temps
42:05la réalité a
42:06une légère tendance
42:07à mettre une vraie raclée
42:08au déni de réalité
42:09j'espère que cette mode
42:11arrivera en France
42:11bon un dernier chiffre
42:13un dernier chiffre
42:14et là aussi
42:15vous avez eu du flair
42:16c'est pour ça que je soulignais
42:17votre qualité
42:18sortez vos preuves
42:20avant que de me diffuser
42:22juillet 2025
42:23n'imitez pas le service public
42:24avant que de me diffuser
42:25juillet 2025
42:26sortez vos preuves
42:27c'est pour votre dossier
42:29pour l'ARCOM
42:30juillet 2025
42:31quand effectivement
42:33la trajectoire
42:34est en train
42:34de être compliquée
42:35elle baissait
42:36pour Emmanuel Macron
42:37dans les sondages
42:38et la popularité
42:39Gilles-William-Golle-Nadel
42:41annonçait
42:42une sorte de
42:44de rebond
42:45libération
42:46d'Emmanuel Macron
42:47battue sur le terrain
42:48d'effet par M. Duval
42:49Emmanuel Macron
42:50est donc désormais
42:51à 16%
42:52la popularité
42:54d'Emmanuel Macron
42:55sa cote de désamour
42:57reste stable
42:59en revanche
43:00les très mécontents
43:01c'est historique
43:01il y a 56%
43:03de très mécontents
43:04jamais vu
43:05dans l'histoire
43:05de cette étude
43:07qui date
43:07c'est vraiment
43:08alors
43:09il y a
43:10quelques adjectifs
43:12un président fantoche
43:13déconnecté
43:14toujours à l'étranger
43:15qui menace loin
43:16et protège peu ici
43:18c'est pas mal
43:19comme formule
43:19qui menace loin
43:20protège peu ici
43:22vous avez 30 secondes
43:23pour souhaiter
43:24bonne chance
43:25peut-être à Emmanuel Macron
43:26pour une remontada
43:27est-ce que vous y croyez
43:27c'est impossible ?
43:28Non je n'y crois pas
43:30mais j'en demande pas tant
43:31je demande juste
43:31que M. Macron
43:32prenne conscience
43:33des réalités françaises
43:35voilà c'est tout
43:35Vous s'en demandez beaucoup
43:36Ah je sais
43:37j'ai de l'ambition
43:38pour mon pays
43:38et pour mon président
43:40Je ne vais pas vous mettre
43:41en difficulté
43:41et vous demander
43:42de parler de politique
43:43merci beaucoup
43:43à tous les deux
43:45merci William
43:46jusqu'où la méchanceté
43:47et la jalousie
43:48vont se nicher
43:49ça fait peur
43:51C'était un plaisir
43:51d'être avec vous deux
43:53ce dimanche soir
43:55plus ou moins
43:55selon Gélo
43:56je rappelle
43:56vos deux ouvrages
43:58vol au-dessus
43:59d'un nid de cocu
44:00pour Gilles William
44:01il est écrit
44:03il faut remercier
44:03de chez le GPT
44:04N'imitez pas
44:05M. Duval
44:05Eric Nolot
44:07La République
44:08c'est lui
44:08dans un instant
44:09pour l'heure des pros
44:10vous allez entendre
44:11pour la première fois
44:12la voix d'Emma Vallin
44:14Emma Vallin
44:15elle a 22 ans
44:16il s'avère que
44:17début novembre
44:17Emma Vallin
44:18elle était sur l'île
44:18de Léron
44:19elle faisait un jogging
44:20avant d'aller en cours
44:21elle a été percutée
44:23par un individu
44:24qui s'est radicalisé
44:25percutée à la voiture
44:28Bélier
44:28c'est une miraculée
44:29et le parquet national
44:31antiterroriste
44:32a refusé de voir
44:33dans cette attaque
44:33un attentat terroriste
44:35Permettez-moi
44:37non pas de vous dire
44:38si c'est bien ou pas
44:39j'ai juste eu
44:40la chance
44:41l'honneur
44:42de m'entretenir avec elle
44:44de lui demander des nouvelles
44:45de savoir comment elle allait
44:46et ce qu'elle pensait
44:47de toute cette situation
44:48et j'ai découvert
44:49une jeune femme de 22 ans
44:50très courageuse
44:52un discours construit
44:53et on en parle dans un instant
44:54très bien
44:55salué de notre part
44:56et bien écoutez
44:57vous lui direz
44:58oui volontiers
44:59de m'entretenir
45:01de m'entretenir
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