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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Vendredi 10 octobre 2025, Morandini Live numéro 1726 sur CNews, première chaîne d'info de France.
00:00:09Bonjour et bienvenue en direct à la une. Nous allons vivre ensemble en direct dans une vingtaine de minutes.
00:00:15Nous allons vivre la remise du prix Nobel de la paix. Donald Trump va-t-il l'obtenir comme il le réclame ?
00:00:21Le prix Nobel de la paix 2025 sera en effet décerné à 11h en Norvège à l'un des 338 concurrents en lice,
00:00:28dont 244 personnalités et 94 organisations dont l'identité est gardée secrète.
00:00:34Donald Trump, vous le savez, multiplie depuis cet été les déclarations,
00:00:38affirmant qu'il aurait mis fin à plusieurs conflits majeurs à travers le monde,
00:00:42se présentant même comme l'artisan d'une ère de paix mondiale.
00:00:46Et il faut reconnaître que son action pour la paix en Israël et pour la libération des otages est incontestable.
00:00:51Mais il a des détracteurs parfois violents qui pourraient l'empêcher d'avoir ce prix Nobel dont il rêve.
00:00:57Réponse à 11h en direct dans Morandini Live.
00:01:01Autre événement en France cette fois, et nous allons là aussi peut-être le vivre en direct,
00:01:05c'est le nom du nouveau Premier ministre qu'on nous annonce imminent.
00:01:09Là aussi ce sera donc en direct avec nos équipes sur le terrain.
00:01:12Un gouvernement, le corps nu d'eux, peut-être, Jean-Louis Borloo, peut-être, Bernard Cazeneuve, peut-être,
00:01:17ou une surprise signée Emmanuel Macron, peut-être, tout est ouvert.
00:01:20Sur les plateaux télé, on parle beaucoup, on suppute, on imagine, on croit savoir.
00:01:25Mais visiblement, personne ne sait rien.
00:01:27En tout cas, Jordan Bardella a commencé hier soir sur ces news, a trouvé le temps long.
00:01:31Et il a haussé le temps.
00:01:32Pendant que les Français regardent affliger ce spectacle, le pays s'enfonce dans une interstitude et dans une instabilité majeure.
00:01:41Moi, que l'on soit extrêmement clair, parce que c'est un petit peu la musique que l'on entend depuis plusieurs jours,
00:01:46je ne laisserai jamais mon pays dans les mains de la gauche et encore moins dans les mains de l'extrême gauche.
00:01:50Par conséquent, lorsque j'entends sur vos plateaux ou dans les rédactions parler de rumeurs d'un potentiel Premier ministre,
00:01:59soit de centre-gauche, soit à gauche, il y aura évidemment une censure systématique.
00:02:04Peu importe le profil, Jean-Louis Borloo a été évoqué aujourd'hui.
00:02:07Oui, mais Jean-Louis, enfin, excusez-moi.
00:02:09Technique.
00:02:10Pourquoi pas Roselyne Bachelot ou Martine Aubry ?
00:02:14Je veux dire, la blague va devoir s'arrêter à un moment donné.
00:02:16Voilà, la blague va devoir s'arrêter à un moment donné.
00:02:19Et peut-être les réponses en direct, donc, dans Morandini Live.
00:02:22Et tout à l'heure, à 14h30, Gabriel Attal, Marine Thondelier, Bruno Rotaillot, Olivier Faure,
00:02:26se rendront à l'Elysée pour un entretien avec Emmanuel Macron.
00:02:30Et vous l'avez noté, dans cette liste, il manque les représentants du Rassemblement National et des Insoumis,
00:02:35à qui Emmanuel Macron, visiblement, ne veut pas parler.
00:02:38Nous allons y revenir et nous interroger pour savoir pourquoi Emmanuel Macron ne veut pas voir les représentants
00:02:43du premier parti de France, en l'occurrence, le Rassemblement National.
00:02:47Avant de revenir sur tout ça, jetons tout le monde un oeil sur l'actualité en France qui ne s'arrête pas
00:02:51et en particulier sur le quotidien des Français, qui reste plus que jamais compliqué.
00:02:56Et je voulais vous montrer un visage.
00:02:58Vous allez le voir, c'est le visage, je suis méfié, d'Emar.
00:03:01Il a 72 ans, il s'est fait tabasser gratuitement alors qu'il faisait du vélo.
00:03:06Coups de poing, coups de pied, fractures multiples.
00:03:08C'était en septembre, les deux jeunes agresseurs ont été interpellés,
00:03:13mais ils sont toujours en liberté, et Emar est désespéré.
00:03:18Le visage, tuméfié, des fractures multiples.
00:03:21C'est ainsi que la sortie en vélo s'est terminée pour le cycliste de 72 ans.
00:03:26Le 29 septembre dernier, sur la piste cyclable qui longe la Loire à Nantes,
00:03:31il décide de faire une pause.
00:03:32Deux jeunes arrivent à ce moment et lui interdisent de se soulager.
00:03:37Il se livre alors à un tabassage en règle.
00:03:40Je n'ai pas eu le temps de comprendre ce qui m'arrivait.
00:03:43Je me suis ramassé des coups plein la gueule.
00:03:45Des coups de poing au visage et dans le thorax, surtout du côté gauche.
00:03:51Les auteurs seront arrêtés le soir même par la police.
00:03:54Deux jeunes de 19 ans faisant partie de la communauté des gens du voyage.
00:03:58Les policiers eux-mêmes ont dit à mon mari,
00:04:00écoutez, étant donné la violence de l'agression,
00:04:02ils vont être déférés demain au parquet et ils passeront en comparution immédiate.
00:04:07Et l'après-midi, ils m'ont rappelé en me disant,
00:04:10écoutez, ils vont passer devant le juge,
00:04:12mais ils seront mis sous contrôle judiciaire.
00:04:15Et il y aura un procès le 26 janvier.
00:04:17Et là, j'avoue que j'ai été très en colère.
00:04:19J'ai dit aux policiers, je dis, écoutez, c'est très simple,
00:04:21ils vont entrer chez eux, ils vont faire les kékés,
00:04:24ils vont être fiers de tout.
00:04:25Et puis ils se pointeront pas le 26, ils m'ont dit, c'est fort à craindre.
00:04:28La famille a eu très peur et marre à trois AVC à son compteur.
00:04:34Autre violence, cette fois dans le village de Rousset,
00:04:37c'est près d'Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône.
00:04:39Et c'est un village qui est encore sous le choc.
00:04:40Une femme âgée de 94 ans a été agressée sexuellement à son domicile.
00:04:4594 ans, l'auteur présumé des faits a été retrouvé
00:04:48et placé en détention provisoire.
00:04:50Les équipes de CNews, sur place.
00:04:53Dans les hauteurs du village de Rousset,
00:04:55samedi dernier à la mi-journée,
00:04:57deux aides-soignantes interviennent au domicile
00:04:59d'une de leurs patientes.
00:05:01En entrant dans l'appartement,
00:05:02elle découvre un homme dénudé,
00:05:04en train de commettre des attouchements sexuels
00:05:06sur la dame âgée de 94 ans.
00:05:09L'individu prend la fuite,
00:05:11mais les gendarmes le localisent rapidement
00:05:13grâce aux caméras de vidéosurveillance de la ville.
00:05:15J'ai immédiatement appelé le policier municipal d'Astreinte
00:05:20qui s'est rendu au centre de surveillance urbain,
00:05:23au siège de la police.
00:05:25Donc, 14h30, premier appel,
00:05:2816h, l'auteur des faits était sous les verrous.
00:05:32L'homme a été interpellé dans un bar du centre-ville
00:05:34à un kilomètre de là.
00:05:36Dans la commune, la stupeur ne retombe pas.
00:05:39À 94 ans, se faire agresser par un jeune,
00:05:43c'est une honte.
00:05:44J'ai été choquée, on est perdus,
00:05:47on est foutus, le monde est devenu fou.
00:05:49Il faut qu'ils soient sévèrement unis,
00:05:50parce que vraiment, c'est lamentable.
00:05:53Lamentable.
00:05:54L'individu, âgé de 39 ans,
00:05:56déjà connu de la justice,
00:05:58a été placé sous mandat de dépôt.
00:06:00Il sera jugé le mois prochain.
00:06:01Voilà, une histoire totalement surréaliste.
00:06:04La violence contre les élus également ne faiblit pas.
00:06:07Et il ne faut pas s'habituer,
00:06:08même dans les villages désormais,
00:06:09certains s'en prennent physiquement aux maires,
00:06:11et plus précisément à la maire,
00:06:13dans ce petit village de 250 habitants.
00:06:15Marjorie Rossat l'a vécu,
00:06:17quand un de ses administrés a tenté de l'écraser
00:06:19avec sa voiture volontairement,
00:06:21elle s'est confiée au micro de CNews.
00:06:23Bien que maire d'une petite commune de 250 habitants,
00:06:27Marjorie Rossat, également maire de famille
00:06:28et sapeur-pompier,
00:06:30n'a pas été épargnée par la violence
00:06:32à l'encontre des élus.
00:06:34Le 10 février dernier,
00:06:35l'un de ses administrés,
00:06:36déjà connu pour des faits de violence,
00:06:38s'en est pris à elle physiquement et verbalement.
00:06:41Un soir, il est venu à mon domicile,
00:06:44certainement alcoolisé.
00:06:47En plus, c'était chez mes parents
00:06:49qui ont presque 90 ans.
00:06:51Il a tenté de m'écraser.
00:06:52Et en fait, c'était une tentative de meurtre
00:06:53avec arme par destination.
00:06:57Lors de l'agression,
00:06:58cette mère n'a pas été blessée physiquement.
00:07:00Mais les séquelles sont bien réelles.
00:07:03Pendant quelques semaines,
00:07:04quelques mois même, je dirais,
00:07:06ça m'a quand même affectée physiquement,
00:07:08déjà parce que j'ai eu des répercussions
00:07:10mentalement et psychologiquement
00:07:11parce que les nuits n'étaient pas forcément très bonnes.
00:07:14Face à la multiplication des violences
00:07:15à l'encontre des mères,
00:07:1728% d'entre eux refusent de se représenter en 2026.
00:07:20Marjorie Rossat y réfléchit également.
00:07:23Forcément, quand on se pose des questions,
00:07:24et puis l'entourage, d'ailleurs, parfois, nous dit
00:07:27« mais, entre guillemets, tu t'embêtes pour pas grand-chose ».
00:07:31En 2024, 250 agressions à l'encontre des lus ont été recensées.
00:07:36C'est 6% de plus qu'en 2023.
00:07:37À Marseille, c'est un homme qui a été tué par balle hier
00:07:41dans le quartier de la Belle de Mai.
00:07:42Ce sont des tirs à la Kalachnikov
00:07:44qui ont retenti dans une rue commerçante.
00:07:46Dans ce quartier populaire,
00:07:47vent de panique chez les commerçants
00:07:48et chez les habitants.
00:07:50Même si, rendez-vous compte,
00:07:51certains l'affirment,
00:07:52ils commencent à s'y habituer.
00:07:53Nous sommes allés à leur rencontre.
00:07:55La fusillade a éclaté en pleine journée
00:07:58dans le quartier populaire de la Belle de Mai à Marseille.
00:08:01Ce jeudi, peu après 11h,
00:08:02un individu, armé d'une Kalachnikov,
00:08:05a ouvert le feu devant une salle de sport.
00:08:07Un homme de 38 ans,
00:08:09touché à plusieurs reprises,
00:08:10est mort sur le coup.
00:08:12De nombreux habitants et commerçants
00:08:13ont entendu les tirs.
00:08:15Moi, j'ai attendu le pistolet,
00:08:16« Bum ! »
00:08:17Moi, je lui ai dit « je crois que
00:08:18il y a quelqu'un qui l'a tué ».
00:08:20Après une minute, après deux minutes,
00:08:21j'ai attendu la police.
00:08:22Oui, ça fait peur, très peur.
00:08:23On a mis les patients en sécurité.
00:08:25On leur a demandé de rester dans la salle
00:08:27juste à ce qu'on nous donne l'ordre de les sortir.
00:08:31Ça fait peur, enchantant qu'on a des enfants.
00:08:33Il y a plein de gens qui passent
00:08:34avec leurs enfants dans la rue.
00:08:36Le quartier est sous le choc,
00:08:37mais beaucoup d'habitants
00:08:38avouent s'habituer à ces scènes de violence.
00:08:40Ça arrive dans toute la ville.
00:08:42C'est la ville qui est comme ça.
00:08:43Et on en prend l'habitude.
00:08:45On s'est devenu l'habitude maintenant.
00:08:47Non, ça fait peur.
00:08:48Ça fait peur, mais...
00:08:50Qu'est-ce qu'on peut ?
00:08:51On peut rien.
00:08:51Je me dis qu'on est à l'abri de rien.
00:08:55Et c'est une petite de 17 ans qui vous le dit.
00:08:57Une enquête a été ouverte pour assassinat
00:08:59en bande organisée.
00:09:00Deux individus ont été interpellés
00:09:02par la brigade de recherche et d'intervention.
00:09:05À la direction maintenant, Malonais.
00:09:07C'est près de Rouen.
00:09:08Un bureau de tabac a été la cible d'une attaque
00:09:09à la voiture bélier.
00:09:10Dans la nuit de mercredi à jeudi,
00:09:12les dégâts sont importants
00:09:13et les habitants sont choqués.
00:09:15Ils dénoncent un sentiment d'insécurité grandissant.
00:09:17Deux suspects sont toujours en fuite.
00:09:19Vers 1h30 du matin ce jeudi,
00:09:22ce bureau de tabac à Malonais a été victime
00:09:24d'une attaque à la voiture bélier.
00:09:26Deux individus se sont introduits dans le commerce
00:09:28pour y voler des paquets de cigarettes
00:09:30avant de prendre la fuite.
00:09:32Un véhicule s'est repris à trois fois
00:09:33pour casser la devanture.
00:09:36Deux individus cagoulés et gantés
00:09:38se sont rendus à l'intérieur,
00:09:40ont dérobé plusieurs paquets
00:09:42et cartouches de cigarettes
00:09:44ainsi que des tickets de jeu.
00:09:46Donc c'est évidemment en prémédité.
00:09:48Dans le quartier, l'émotion reste vive.
00:09:50Ce matin encore, de nombreux habitants
00:09:52se sont arrêtés devant la devanture
00:09:54endommagée du tabac.
00:09:55L'insécurité c'est terrible.
00:09:57A Malonais en plus, ça devient de plus en plus...
00:10:00C'est affreux quoi.
00:10:01Ça craint partout maintenant.
00:10:02On n'est plus en sécurité.
00:10:04C'est de pire en pire.
00:10:05C'était calme avant
00:10:06et maintenant on ne se sent plus en sécurité.
00:10:08On se dit que si ça arrive à côté,
00:10:09ça va arriver chez nous un jour ou l'autre.
00:10:11Les buralistes de la ville sont sous le choc.
00:10:14Ils redoutent eux aussi que ce type d'attaque ne se reproduise.
00:10:17C'est dramatique.
00:10:17On sait qu'on est tous exposés à ce genre de méfait.
00:10:22On est en buraliste et que ça devient de pire en pire.
00:10:25On a une valeur marchande
00:10:26qui est beaucoup plus importante que d'autres commerces.
00:10:28Les deux individus sont toujours recherchés par la police.
00:10:31Une enquête est ouverte.
00:10:34Allez, comme tous les jours,
00:10:35les tops et les flottes d'audience des primes.
00:10:36C'est avec Mister Audience.
00:10:37Aïe Askevin, va-t'en.
00:10:39Hier soir, vraiment peu de monde devant la télévision.
00:10:43TF1 était la seule chaîne à dépasser les 3 millions.
00:10:46Avec sa série Enquête en famille,
00:10:47la une a rassemblé 3 millions de 100 000 téléspectateurs
00:10:50et arrive ainsi largement en tête.
00:10:52France 3 est deuxième et loin derrière
00:10:54à moins de 2 millions de téléspectateurs
00:10:56avec la série Prières d'Enquêter.
00:10:58Sur M6, la chantilly n'a pas pris pour le meilleur pâtissier
00:11:01qui est faible à seulement 1,7 million.
00:11:02Et à la quatrième place, on retrouve TMC
00:11:05avec le canap d'Etienne Carbonnier.
00:11:08La chaîne a plutôt bien résisté
00:11:09avec 1,2 million de téléspectateurs.
00:11:11Le flop de la soirée a surtout été pour France 2
00:11:14qui avec son doc consacré à Robert Badinter
00:11:16n'a pas dépassé le million de téléspectateurs.
00:11:19Sur W9, il n'y a que la vérité qui compte
00:11:21à gagner un peu de terrain avec plus de 800 000 personnes.
00:11:24Arte et TF1 sont juste derrière
00:11:26et à égalité à 775 000
00:11:28avec la série Reykjavik 112
00:11:30et le film Blacklight.
00:11:32Mister Audience vous dit à lundi.
00:11:35Allez, je vous présente mes invités
00:11:36qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi
00:11:38pour cette émission qui s'annonce chargée.
00:11:39Vous l'avez compris, Mathieu Vallée, bonjour.
00:11:41Merci d'être avec nous, député européen
00:11:43à porte-parole du Rassemblement National.
00:11:44Christine Kelly, bonjour.
00:11:45Bonjour.
00:11:46Merci d'être la présentatrice de Face à l'Info sur CNews.
00:11:48Et c'est bien le vendredi
00:11:49parce que vous n'avez pas Europe 1
00:11:50donc vous pouvez être avec nous.
00:11:51Exactement.
00:11:51C'est une bonne nouvelle.
00:11:53C'est un plaisir d'être là tous les vendredis.
00:11:54Dounia Trengour, bonjour,
00:11:56journaliste politique à CNews.
00:11:57On va avoir besoin de vous
00:11:58parce que peut-être, peut-être
00:11:59que ça va tomber pendant cette émission
00:12:00ce Premier ministre.
00:12:01En tout cas, on l'espère.
00:12:02Jean-Christophe Gallien va nous éclairer
00:12:03puisqu'il est politologue.
00:12:05Bonjour.
00:12:05Et Mathias Leboeuf va râler
00:12:06puisqu'il est de gauche,
00:12:07journaliste et docteur en philosophie.
00:12:10Bonjour, excellent.
00:12:11Merci d'être avec nous.
00:12:13Et puis Harold Iman est là.
00:12:14Bonjour Harold.
00:12:14Bonjour.
00:12:15Merci d'être avec nous.
00:12:15On ne vous a pas souvent sur ce plateau
00:12:16mais c'est vrai qu'il va se passer
00:12:18quelque chose dans 10 minutes.
00:12:19A priori, on va partir tout de suite
00:12:21d'ailleurs en direct à Oslo.
00:12:22Vous allez voir l'image qui nous arrive
00:12:23puisque c'est normalement
00:12:25le prix Nobel de la paix
00:12:26qui va être attribué.
00:12:28Images en direct.
00:12:29Et on attend surtout Harold
00:12:30de savoir si c'est Donald Trump
00:12:32qui va l'avoir
00:12:33parce que c'est ça le vrai enjeu.
00:12:35C'est le vrai enjeu maintenant.
00:12:36C'est le vrai enjeu pour Donald Trump
00:12:37et pour le monde entier.
00:12:39Exactement.
00:12:39Donc on ira bien évidemment
00:12:40tout à l'heure à 11h
00:12:42voir comment ce prix Nobel est annoncé
00:12:45et si c'est Donald Trump
00:12:46qui serait un vrai événement mondial.
00:12:49C'est le moins qu'on puisse dire
00:12:49et surtout ça répondrait à son désir.
00:12:52Mais auparavant,
00:12:52on va parler quand même politique.
00:12:54On va parler d'Emmanuel Macron
00:12:55qui a décidé donc de convier
00:12:56à 14h30 Gabriel Attal,
00:12:59Marine Tondelier,
00:13:00Bruno Retailleau,
00:13:01Olivier Faure.
00:13:02Et vous Mathieu Vallée,
00:13:02vous êtes tricard
00:13:03au Rassemblement international.
00:13:04Vous êtes invité.
00:13:05Emmanuel Macron qui nous prend
00:13:06pour des pestiférés,
00:13:07ce n'est pas nouveau
00:13:07mais je pense qu'il va le payer cher
00:13:09aux élections.
00:13:10Parce que les gens n'aiment pas
00:13:11qu'il y ait en fait finalement
00:13:12un tri entre les bons
00:13:14et les mauvais français
00:13:14parce que c'est ça dont il s'agit.
00:13:16On représente 11 millions d'électeurs
00:13:17et la France insoumise
00:13:18dont je ne partage pas les idées,
00:13:19c'est 9 millions aussi.
00:13:20Donc ça fait 20 millions.
00:13:21Le corps électoral français
00:13:22c'est 44 millions.
00:13:22Donc vous imaginez
00:13:23presque 50%
00:13:24de la moitié des gens qui votent
00:13:25ne seront pas représentés
00:13:26à cette réunion.
00:13:27Et en même temps,
00:13:27de toute façon,
00:13:27vous avez dit que quoi qu'il arrive
00:13:28vous ayez censuré.
00:13:30Donc ça ne sert à rien
00:13:30de vous inviter en même temps.
00:13:31Je ne peux pas vous dire
00:13:32ce qu'on aurait fait
00:13:33sur quelque chose
00:13:33sur lequel on n'a pas été sollicité.
00:13:34Non, non, non.
00:13:35Elle l'a dit.
00:13:36Marine Le Pen l'a dit.
00:13:37Elle a dit
00:13:37il y en a marre de la rigolade.
00:13:38On va censurer.
00:13:40Si on y était allé,
00:13:40Marine Le Pen,
00:13:49c'était le peuple
00:13:49lorsqu'il y a une crise grave.
00:13:50C'est le juge suprême
00:13:51tel que le général de Gaulle
00:13:52l'avait expliqué
00:13:52dans sa constitution de la 5ème.
00:13:54Ce qui est étonnant,
00:13:55honnêtement,
00:13:55c'est vrai que c'est étonnant.
00:13:56Je vous pose des questions
00:13:57parce que c'est mon rôle.
00:13:57Mais c'est vrai que c'est étonnant
00:13:58de mettre deux parties à part
00:14:01même si on sait
00:14:01ce que vous allez dire.
00:14:02Il peut nous inviter.
00:14:03Regardez ce qui se passe
00:14:04à Le Cornu.
00:14:04Il nous avait réinvité.
00:14:06On avait décliné
00:14:06parce qu'on lui avait dit
00:14:07c'est dissolution ou rien.
00:14:08Mais il nous avait réinvité.
00:14:09Il faut reconnaître
00:14:09que lui respecte
00:14:11la représentation des Français.
00:14:12Et on verra.
00:14:12Il y aura peut-être l'occasion
00:14:13de vous réinviter
00:14:14si on a Le Cornu 2.
00:14:15Je ne suis pas Mme Irman.
00:14:17Jean-Christophe Gagnat,
00:14:17qu'est-ce que vous pensez
00:14:18juste du comportement
00:14:19d'Emmanuel Macron
00:14:20qui ne convient ni l'ERN
00:14:21ni l'FI ?
00:14:22Vous l'avez dit,
00:14:23c'est une signature.
00:14:24C'est deux parties
00:14:25qui ont une position
00:14:27très claire sur sa situation.
00:14:28Par contre,
00:14:29Horizon et Édouard Philippe
00:14:30qui ont aussi une position
00:14:31très claire
00:14:31puisque finalement
00:14:32il a demandé lui très clairement
00:14:33le départ d'Emmanuel Macron
00:14:35à la rentrée prochaine,
00:14:36enfin plus exactement
00:14:36janvier 2026.
00:14:38Donc presque plutôt
00:14:39que la France insoumise.
00:14:41Donc on est dans un contexte
00:14:42où il joue,
00:14:43à mon avis,
00:14:45la panne,
00:14:45la panne démocratique.
00:14:47Et il est dans la panne démocratique.
00:14:48Et nous sommes
00:14:49dans une crise de régime.
00:14:50Lui ne sait plus trop
00:14:50comment réagir.
00:14:51Donc il est dans une provocation
00:14:52qui s'ajoute
00:14:53à d'autres provocations.
00:14:54Là, moi je trouve
00:14:55que c'est une provocation
00:14:56démocratique, politique
00:14:58parce que même si
00:14:59ces partis politiques
00:15:00ont pris des positions
00:15:01extrêmement dures
00:15:01par rapport à lui,
00:15:03en particulier
00:15:03la France insoumise,
00:15:04moins le Rasset national
00:15:05qui ne demande pas
00:15:06sa démission
00:15:06mais simplement
00:15:07la convocation
00:15:07d'élections législatives
00:15:09anticipée
00:15:09comme lui l'a fait
00:15:10à un moment donné
00:15:11puisqu'au moment même
00:15:12du final d'une élection
00:15:13celle des Européennes
00:15:13où vous avez été élu
00:15:15il appuyait sur un bouton
00:15:16disant que c'est terminé
00:15:17on repart aux urnes
00:15:17et là il dit
00:15:18non je ne les prends pas.
00:15:19Donc je pense qu'il y a
00:15:20un acte politique majeur
00:15:22parce qu'il ne faut pas
00:15:23le sous-dimensionner.
00:15:26Dire qu'on ne prend pas
00:15:27ces deux partis
00:15:28vous avez raison de le dire
00:15:29qui sont plus très importants
00:15:30dans l'expression
00:15:31des suffrages
00:15:32notamment aux dernières élections.
00:15:34Vous mettez sur le banc
00:15:35d'à côté
00:15:36des gens qui ne feraient pas
00:15:37partie
00:15:38qui ne feraient pas partie
00:15:39rappelons-nous
00:15:39ce qu'il a pu exprimer
00:15:40sur la France insoumise
00:15:41lui-même
00:15:41il l'a moins dit
00:15:42sur la France nationale
00:15:42qui ne font plus partie
00:15:43finalement
00:15:44d'un contexte républicain
00:15:46fréquentable.
00:15:47Et on rappelle que
00:15:48le Rassemblement national
00:15:48c'est quand même
00:15:49le premier parti de France
00:15:50c'est ça qui est très surprenant
00:15:52et puis le président de la République
00:15:53certes il a sa légitimité
00:15:55personnelle avec le peuple français
00:15:56mais il est le garant
00:15:57de ces institutions
00:15:58faire un tri
00:15:59comme celui-là
00:16:00c'est un tri
00:16:01c'est un tri sélectif
00:16:02si vous voulez politique
00:16:02faire un tri sélectif
00:16:04c'est un acte politique
00:16:06l'apprécier
00:16:07ou pas l'apprécier
00:16:07ça dépend d'où on aimait
00:16:09mais en réalité
00:16:09c'est que nous
00:16:10en tant qu'observateur
00:16:11et en tant qu'observateur citoyen
00:16:13on va dire
00:16:13que ce n'est pas tout à fait normal.
00:16:14Est-ce qu'on a une explication
00:16:16de l'Elysée
00:16:16sur le fait que
00:16:17ces deux partis
00:16:18ne sont pas invités ?
00:16:19Non on n'a pas d'explication
00:16:20mais ce que je peux vous dire
00:16:21c'est qu'on est quand même
00:16:22dans la continuité
00:16:23quand on suit Emmanuel Macron
00:16:24on sait très bien
00:16:24que pour lui
00:16:25ils ne font pas partie
00:16:26de l'arc républicain
00:16:27c'est sa position
00:16:28depuis le départ
00:16:29lors des consultations
00:16:30on a quand même
00:16:31je rebondis sur ce que
00:16:32Mathieu Vallée a dit
00:16:33Marine Le Pen
00:16:34vient en consultation
00:16:35de Sébastien Lecornu
00:16:36donc ils sont invités
00:16:38ce n'est pas le cas
00:16:38de la France Insoumise
00:16:39qui elle ne veut pas
00:16:40participer à tout ce qui est
00:16:42autour de la Macronie
00:16:44on va dire
00:16:44mais l'Elysée
00:16:45ne donne pas d'explication
00:16:46puisqu'en fait
00:16:46j'aurais envie de vous dire
00:16:47c'est plutôt Emmanuel Macron
00:16:48qui prend les décisions
00:16:49son staff
00:16:50je ne sais pas si
00:16:51il a son mot à dire
00:16:52en réalité
00:16:52Et visiblement
00:16:53cette convocation
00:16:53est arrivée très tard
00:16:54en plus
00:16:54c'est arrivé dans la nuit
00:16:55C'est arrivé dans la nuit
00:16:56on sait que c'est à 14h30
00:16:58moi j'ai pu avoir confirmation
00:16:59que le parti socialiste ira
00:17:01ça c'est certain
00:17:02ils vont tous
00:17:03Ils rêvent d'être premier ministre
00:17:04donc ils y courent même
00:17:05ils sont déjà devant la porte
00:17:07Jean-Marc
00:17:08moi j'ai suivi tout au long
00:17:09j'ai suivi tout au long
00:17:09de la semaine
00:17:12et c'est vrai qu'à la sortie
00:17:13des consultations
00:17:15ces derniers jours
00:17:16on avait l'impression
00:17:16qu'Olivier Faure
00:17:17était presque premier ministre
00:17:18et je vais vous dire
00:17:19les journalistes
00:17:20il y avait beaucoup plus
00:17:21de journalistes
00:17:21j'ai jamais vu autant
00:17:22le journaliste présent
00:17:23à Patignon
00:17:24que lors de la prise de parole
00:17:25d'Olivier Faure
00:17:25on s'est pris les pieds
00:17:27entre photographes
00:17:28entre journalistes
00:17:29juste pour prendre
00:17:29parce que c'est vrai
00:17:30que la gauche
00:17:31pour elle
00:17:31il n'y a pas d'autre issue
00:17:32et c'est vrai que
00:17:33c'est une gauche
00:17:34qui est quand même rétrécie
00:17:35parce que c'est une gauche
00:17:36quand même
00:17:37sans la France insoumise
00:17:37et ça c'est quand même
00:17:38le point sensible
00:17:39Est-ce qu'on sait
00:17:40quand ça va tomber
00:17:40le nom du premier ministre
00:17:42parce que certains disent
00:17:43ça peut tomber
00:17:44avant midi
00:17:45avant 14h
00:17:46après le rendez-vous
00:17:47Jean-Marc
00:17:47vous voulez que je vous fâche
00:17:48ou que je ne vous fâche pas
00:17:49alors si je vous dis
00:17:50que ça serait bien
00:17:51que ça tombe
00:17:51pendant votre émission
00:17:52mais je pense
00:17:53que ça tombera
00:17:54plutôt dans l'après-midi
00:17:55parce que s'il consulte
00:17:56à 14h30
00:17:57c'est bien pour finalement
00:17:59parce qu'annoncer
00:18:00attendez
00:18:00ça veut dire
00:18:00qu'il va consulter
00:18:01à 14h30
00:18:02il ne va pas consulter
00:18:03mais il reçoit
00:18:03les chefs de parti
00:18:04ça serait quand même
00:18:05un signal étonnant
00:18:06d'avoir un nom
00:18:09on pourrait avoir un nom avant
00:18:10et ensuite discuter
00:18:12mais vous savez
00:18:13il est très imprévisible
00:18:14donc je n'ai pas envie
00:18:15de jouer à Madame Irma
00:18:16comme Monsieur Vallée
00:18:17je ne vais pas vous donner
00:18:18d'heures précises
00:18:19on sait en tout cas
00:18:19la seule chose qu'on sait
00:18:20c'est qu'il y a un rendez-vous
00:18:21à 14h30
00:18:22Mathias Leboeuf
00:18:23qu'est-ce que vous pensez
00:18:24du fait qu'Emmanuel Macron
00:18:25ne convient ni l'ARN
00:18:26ni l'FI ?
00:18:27En fait moi je trouve
00:18:28que ça s'explique
00:18:29assez facilement
00:18:30et ça donne justement
00:18:31une indication
00:18:32sur l'objectif
00:18:33de cette consultation
00:18:34l'objectif de cette consultation
00:18:36à mon avis
00:18:37ce n'est pas
00:18:37une consultation
00:18:38de politique
00:18:39générale
00:18:40c'est-à-dire qu'il n'est pas là
00:18:41pour savoir
00:18:43ce que veut
00:18:45notamment l'ARN
00:18:46ça il le sait
00:18:47ou la France Insoumise
00:18:48l'objectif
00:18:49de cette consultation
00:18:50c'est avoir
00:18:51des tractations
00:18:52pour bâtir
00:18:54une coalition
00:18:54de gouvernement
00:18:55et il sait
00:18:56de toute façon
00:18:57pertinemment
00:18:57que le Rassemblement National
00:18:59ne rentrera pas
00:19:00Je peux le recevoir quand même
00:19:01excusez-moi
00:19:01c'est le président
00:19:02de tous les Français
00:19:02excusez-moi
00:19:03vous additionnez
00:19:05LFI et l'ARN
00:19:06quand même
00:19:06ça représente du monde
00:19:08en France
00:19:08je suis d'accord avec vous
00:19:09au moins symboliquement
00:19:10symboliquement
00:19:12vous savez que c'est fort
00:19:12les symboles
00:19:13quand même
00:19:13je le sais bien
00:19:15et je ne vous dis pas
00:19:16que c'est une bonne chose
00:19:17mais ça donne
00:19:18une indication
00:19:19sur l'objectif
00:19:20à mon avis
00:19:21l'objectif
00:19:22de cette consultation
00:19:23est vraiment
00:19:23une tractation
00:19:25pour mener
00:19:26une coalition
00:19:27de gouvernement
00:19:27or il sait
00:19:28il sait que LFI
00:19:29ne rentrera pas
00:19:30dans une coalition
00:19:31de même que le Rassemblement
00:19:33ne rentrera pas
00:19:34dans une coalition
00:19:35il a choisi son Premier ministre
00:19:36je pense
00:19:37il ne va pas le choisir
00:19:38à 14h30
00:19:38excusez-moi
00:19:40vous pensez qu'il n'a pas choisi
00:19:41je ne suis pas certain
00:19:42parce que s'il rentre
00:19:44dans des discussions
00:19:45bien évidemment
00:19:46il doit avoir une shortlist
00:19:47de 3-4 profils
00:19:49mais je crois que justement
00:19:51s'il est dans cette logique-là
00:19:54il va recevoir le PS
00:19:56en disant qu'est-ce que vous voulez
00:19:57je ne sais pas
00:19:58ça peut être la réforme des retraites
00:20:00et leur dire
00:20:00voilà
00:20:01je mets sur la table
00:20:02la réforme des retraites
00:20:02on revient dessus
00:20:03est-ce que c'est bon pour vous
00:20:05est-ce qu'on y va
00:20:05en fait on est au sou
00:20:06excusez-moi
00:20:08excusez-moi de le dire comme ça
00:20:09mais c'est ça quoi
00:20:10toi qu'est-ce que tu veux
00:20:11qu'est-ce que tu prends
00:20:12c'est ça
00:20:13c'est le marchandage
00:20:14oui exactement
00:20:14Christine Kelly
00:20:15moi ça me fait peur
00:20:17ça me fait peur
00:20:18parce que ce sont des partis
00:20:19officiels
00:20:20ce sont des partis
00:20:21qui sont
00:20:22voilà
00:20:23ce sont pas
00:20:24ce sont des partis
00:20:25qui sont officiels
00:20:26et qu'on doit
00:20:27normalement recevoir
00:20:28à l'Elysée
00:20:29vous savez à quoi
00:20:30ça me fait penser
00:20:30ça me fait penser à
00:20:31moi qui ai le prisme
00:20:33audiovisuel
00:20:34avec le CSA
00:20:35je me rappelle
00:20:36de la chaîne RT
00:20:37qui avait été
00:20:39de la chaîne russe
00:20:40en fait
00:20:40Russian Today
00:20:41en France
00:20:42qui avait été
00:20:42officialisée
00:20:43avec l'accord
00:20:44du CSA
00:20:45et jamais
00:20:47les journalistes
00:20:48de RT
00:20:49n'étaient reçus
00:20:50à l'Elysée
00:20:50et l'Elysée
00:20:52a attendu
00:20:53la moindre occasion
00:20:54la guerre en Ukraine
00:20:54par l'Union Européenne
00:20:56pour supprimer
00:20:57cette chaîne
00:20:58moi je pense
00:20:59que ce geste
00:21:01de ne pas recevoir
00:21:02le RN
00:21:03et LFI
00:21:04c'est un premier pas
00:21:05pour saisir
00:21:06peut-être demain
00:21:07n'importe quelle occasion
00:21:09pour supprimer
00:21:10l'existence même
00:21:11de ces partis
00:21:12donc moi j'alerte
00:21:12mais on ne peut pas
00:21:15ne pas penser à ça
00:21:16parce que
00:21:17faire ça aussi
00:21:18ostensiblement
00:21:19aussi ouvertement
00:21:20ça veut dire
00:21:21qu'on a entendu
00:21:22déjà des voix
00:21:23dire qu'il faut aller
00:21:24vers l'interdiction
00:21:25du RN
00:21:25on verra
00:21:26moi je pense
00:21:27que ça veut surtout dire
00:21:28que c'est pas dans
00:21:28l'arc républicain
00:21:29voilà c'est qu'il conseille
00:21:30d'Airpac
00:21:30c'est dans l'arc républicain
00:21:31là dans un moment
00:21:32aussi crucial
00:21:32de la république
00:21:33de la démocratie
00:21:34ne pas les recevoir
00:21:36je trouve ça très violent
00:21:37pour les français
00:21:37qui ont voté pour eux
00:21:38oui et vous savez
00:21:39je mets ça aussi
00:21:40en perspective
00:21:40avec les propos
00:21:41de Nathalie Loiseau
00:21:42qui a pris l'exemple
00:21:44de la Roumanie
00:21:45de la Moldavie
00:21:46et qui a dit
00:21:47ce sont deux pays
00:21:48où pour les législatives
00:21:50et pour la présidentielle
00:21:51juste avant
00:21:52on a enlevé
00:21:53des candidats
00:21:54pourquoi ?
00:21:54des candidats
00:21:55de la droite nationale
00:21:56pourquoi ?
00:21:57en disant
00:21:57qu'ils sont infiltrés
00:21:58par les russes
00:21:59avec ce prétexte là
00:22:00on a enlevé
00:22:01ces candidats
00:22:02pour qu'ils puissent
00:22:04ces partis
00:22:04pour qu'ils puissent
00:22:05participer à l'élection
00:22:06donc tout ça
00:22:07pour dire
00:22:08que c'est une alerte grave
00:22:10ce qui se passe
00:22:10ce n'est pas rien
00:22:11je comprends
00:22:12ce que dit Christine
00:22:13et dans une certaine mesure
00:22:14je partage son propos
00:22:16mais on peut renverser
00:22:17la question
00:22:17c'est pourquoi
00:22:18les auraient-ils reçus ?
00:22:19Pourquoi auraient-ils reçus
00:22:21le rassemblement national
00:22:23et pourquoi auraient-ils reçus
00:22:24la France insoumise
00:22:25alors qu'ils savent
00:22:26pertinemment
00:22:27qu'il n'y a rien
00:22:28à négocier
00:22:29avec ces partis là
00:22:29c'est-à-dire que
00:22:30s'ils les reçoivent
00:22:31c'est pour recevoir
00:22:33leur doléance
00:22:34et ils les connaissent
00:22:35donc là
00:22:36il n'y a rien à négocier
00:22:37puisque de toute façon
00:22:38le rassemblement national
00:22:39comme la France insoumise
00:22:40on dit
00:22:40nous on ne participera pas
00:22:42le rassemblement national
00:22:43a dit de toute façon
00:22:44ça sera la censure systématique
00:22:46la démocratie
00:22:46veut que tu écoutes le monde
00:22:48la démocratie
00:22:49veut que tu écoutes le monde
00:22:50je comprends
00:22:51la démocratie veut que tu
00:22:52tendes la main
00:22:52aux gens
00:22:53lorsque tu es en plus
00:22:54chef d'état
00:22:55chef des armées
00:22:55représentant de la nation
00:22:56tu dois tendre la main
00:22:58même à ceux
00:22:59qui te vomissent dessus
00:23:01c'est ton rôle
00:23:02en tant que chef d'état
00:23:03je suis entièrement d'accord
00:23:04avec toi
00:23:04sauf que justement
00:23:05l'objectif
00:23:07de cette consultation
00:23:10est très bas
00:23:11c'est pas un objectif
00:23:12de consultation
00:23:13de politique générale
00:23:15sur l'orientation
00:23:16qu'il faut donner
00:23:17à la France
00:23:18et les doléances
00:23:19personne ne connaît
00:23:19l'objectif de la consultation
00:23:20je pense que l'objectif
00:23:21c'est vraiment
00:23:22Donia Tengor
00:23:23va prendre la parole
00:23:24et puis ensuite
00:23:24on ira voir ce qui se passe
00:23:25du côté du prix Nobel
00:23:26de la paix
00:23:27puisque l'annonce a commencé
00:23:28mais vous savez
00:23:28on parle beaucoup
00:23:29avant de donner le nom
00:23:29donc dès qu'on a le nom
00:23:31on ira sur place
00:23:32je pense aussi
00:23:32la politique
00:23:33c'est une histoire de symbole
00:23:34et je pense que le signal
00:23:35envoyé par Emmanuel Macron
00:23:36est quand même très mauvais
00:23:37parce que c'est parfois
00:23:38même contre-productif
00:23:39parce qu'en fait
00:23:40à force de les mettre
00:23:41à l'extrême
00:23:43les français aussi
00:23:44ont besoin
00:23:44de partis
00:23:45qui leur parlent
00:23:47donc de dire
00:23:47vous votez pour le mauvais parti
00:23:48je pense que c'est pas
00:23:49une très bonne idée
00:23:51et surtout
00:23:51il est tellement impopulaire
00:23:52aujourd'hui
00:23:52que quasiment
00:23:53ne pas les recevoir
00:23:55ça les légitime
00:23:57encore plus
00:23:58alors Maria Corina Machado
00:24:02c'est le prix Nobel
00:24:03de la paix
00:24:04on va voir l'image
00:24:05en direct
00:24:06donc de ce prix
00:24:07Nobel de la paix
00:24:09Harold Lehmann
00:24:10donc Donald Trump
00:24:11passe à côté
00:24:11alors est-ce que c'était
00:24:14anormal
00:24:14pas vraiment
00:24:15selon les règles
00:24:16du Nobel
00:24:16les candidatures
00:24:19sont soumises
00:24:19jusqu'au 31 janvier
00:24:21le 31 janvier
00:24:23à minuit
00:24:23c'est fini
00:24:24on n'accepte pas
00:24:25de nouveaux candidats
00:24:26les candidats
00:24:27sont proposés
00:24:28par n'importe quel élu
00:24:30n'importe quel élu
00:24:31n'importe quel professeur
00:24:32de droit
00:24:33il y a toute une liste
00:24:34de personnes
00:24:35qui sont éligibles
00:24:36pour proposer
00:24:36ils peuvent proposer ça
00:24:38sur une serviette
00:24:40en papier
00:24:40c'est déjà arrivé
00:24:41mais c'est mis
00:24:42sous scellé
00:24:43pendant 50 ans
00:24:44donc on a ouvert
00:24:44des scellés
00:24:45d'il y a 50 ans
00:24:46on a compris
00:24:47que c'était sur
00:24:47des nappes
00:24:48en papier
00:24:48dans des restaurants
00:24:49on a mis des noms
00:24:50et puis c'était signé
00:24:51ah oui oui
00:24:51c'est bien organisé
00:24:52leur truc
00:24:52oui oui
00:24:53ensuite
00:24:54en mars
00:24:55on fait la shortlist
00:24:56la liste courte
00:24:5725 personnes
00:24:58normalement
00:24:58on n'y touche pas
00:24:59et le jour même
00:25:00le matin même
00:25:01on en débat
00:25:02et à l'issue
00:25:03on a décidé
00:25:03donc ça va très vite
00:25:05c'est très corseté
00:25:06mais ceci ne veut pas dire
00:25:08que Donald Trump
00:25:09n'est pas en bonne posture
00:25:10pour l'année prochaine
00:25:11ah oui
00:25:12en fait c'était trop tôt
00:25:13c'était un peu trop tôt
00:25:15c'était leur demander
00:25:17de décider
00:25:17sur l'actualité
00:25:18comme s'ils étaient
00:25:20des journalistes
00:25:21du news show
00:25:22et ça
00:25:23on l'a bien fait
00:25:24pour Barack Obama
00:25:25Barack Obama
00:25:27c'était différent
00:25:27parce qu'ils avaient
00:25:29invoqué
00:25:29la doctrine
00:25:30tout à fait bizarre
00:25:31comme quoi
00:25:33quelqu'un
00:25:34qui pourrait apporter
00:25:35la paix
00:25:35dans l'avenir
00:25:36serait quelqu'un
00:25:37à encourager
00:25:38donc Obama
00:25:40qui n'a absolument
00:25:40rien fait
00:25:41qui était même
00:25:41embarrassé lui-même
00:25:42l'a reçu en 2009
00:25:44qui est Maria Corina
00:25:45Machado
00:25:45qui obtient ce prix
00:25:46Nobel de la paix
00:25:46aucune idée
00:25:47attendez on va chercher
00:25:52super
00:25:54très bonne intervention
00:25:56pour nous aider
00:25:59Maria Corina
00:26:01Machado
00:26:01d'accord
00:26:02c'est une surprise
00:26:03c'est une surprise
00:26:04qu'elle n'ait pas
00:26:04ce prix Nobel
00:26:05que Donald Trump
00:26:07n'ait pas ce prix Nobel
00:26:07Jean-Christophe
00:26:07non je crois que là
00:26:08pour le coup
00:26:08ça a été très bien décrit
00:26:10il y avait une pression
00:26:11j'allais dire
00:26:12géomédiatique
00:26:14venue des Etats-Unis
00:26:16des équipes de Trump
00:26:17en particulier
00:26:18il y a deux raisons
00:26:19pour lesquelles
00:26:20c'est pas une surprise
00:26:20la première
00:26:21c'est celle qui a été dite
00:26:22sur le règlement
00:26:22et la deuxième vraie raison
00:26:24la deuxième vraie raison
00:26:25c'est qu'aujourd'hui
00:26:26à ce jour
00:26:27il y a des accords
00:26:29qui ne sont pas des accords
00:26:31de paix
00:26:31qui ont été conclus
00:26:32c'est des accords
00:26:33qu'on stoppe
00:26:34des conflictualités
00:26:35RDC, Rwanda
00:26:37Azerbaïdjan, Arménie
00:26:38l'Ukraine
00:26:39je ne suis pas sûr
00:26:40qu'ils avaient très envie
00:26:41de le donner à Donald Trump
00:26:42non plus
00:26:42quelles que soient les raisons
00:26:43sérieusement aujourd'hui
00:26:44les arguments de vente
00:26:45de Donald Trump
00:26:46et de ses équipes
00:26:46n'étaient pas recevables
00:26:47sur le fond
00:26:48il faut qu'il y ait un accord
00:26:49à Gaza plus prolongé
00:26:50un vrai accord de paix
00:26:51un accord de paix en Ukraine
00:26:52et l'année prochaine
00:26:53effectivement
00:26:53il pourrait être dans la...
00:26:54et Maria Corina Machado
00:26:55est la chef de file
00:26:56de l'opposition
00:26:57au Vénéjuil
00:26:58voilà
00:26:58tout à coup
00:26:59une oreille magique
00:27:00qui me permet le savoir
00:27:01Nicolas Canquer
00:27:01bonjour
00:27:02merci d'être en direct
00:27:02avec nous
00:27:03pour parler des républicains
00:27:03versus France
00:27:04est-ce que vous êtes déçu
00:27:05de voir que Donald Trump
00:27:07n'est pas le prix Nobel
00:27:08de la paix ?
00:27:10alors assurément
00:27:10on est déçu
00:27:11mais on n'est pas surpris
00:27:12on connaît un peu
00:27:13le parti pris
00:27:14et le biais idéologique
00:27:15de ce comité
00:27:16en soi
00:27:17le combat pour la paix
00:27:18de Donald Trump
00:27:18il va se poursuivre
00:27:20il l'a fait de manière
00:27:20inlassable
00:27:21depuis qu'il a rejoint
00:27:22la Maison Blanche
00:27:23et il va continuer à le faire
00:27:24en délivrant des résultats
00:27:25et ça nous montre
00:27:26que la diplomatie
00:27:27qu'il met en place
00:27:27avec la paix par la puissance
00:27:29elle porte ses fruits
00:27:30elle délivre des résultats
00:27:32des accords de paix
00:27:33et c'est véritablement
00:27:34un axe dans lequel
00:27:35la France devrait suivre
00:27:36emboîter le pas
00:27:37plutôt que de vouloir
00:27:38tomber dans
00:27:39des colloques
00:27:40des postures
00:27:41des caricatures
00:27:42qui en fait
00:27:43ne mènent à rien
00:27:43donc aujourd'hui
00:27:44le seul langage
00:27:45qui est respecté
00:27:45par les puissants de ce monde
00:27:46c'est le langage
00:27:47de la fermeté imposée
00:27:48par Donald Trump
00:27:49et il a encore
00:27:50trois ans devant lui
00:27:50encore beaucoup
00:27:51de choses à mettre en place
00:27:53et à contribuer
00:27:54à la stabilité
00:27:55dans le monde
00:27:55donc j'espère que
00:27:56cette année n'est pas la bonne
00:27:57mais sans doute
00:27:57l'année prochaine
00:27:58Est-ce qu'il ne l'a pas
00:27:59trop réclamé
00:27:59Donald Trump
00:28:00ce prix ?
00:28:00Parce que
00:28:01honnêtement
00:28:02c'est un peu étonnant
00:28:02de dire aussi souvent
00:28:04même s'il le mérite
00:28:05de dire aussi souvent
00:28:05je veux le prix Nobel de la paix
00:28:07je mérite le prix Nobel de la paix
00:28:08c'est un peu surprenant
00:28:09mais c'est vrai
00:28:10qu'il est un peu disruptif
00:28:11Donald Trump
00:28:11donc à la limite
00:28:12ça va avec son personnage
00:28:13C'est ça
00:28:15il est aligné
00:28:15avec qui il est
00:28:16à ceci près
00:28:17qu'encore une fois
00:28:17la paix
00:28:18ou le prix Nobel de la paix
00:28:19ça ne se décerne pas
00:28:20ça se construit
00:28:21et je ne pense pas
00:28:22qu'il y ait
00:28:22véritablement
00:28:23quelqu'un au monde
00:28:24un chef d'état
00:28:25qui ait davantage contribué
00:28:26à stabiliser
00:28:27des conflits régionaux
00:28:29et internationaux
00:28:29le monde est plus stable
00:28:30que quand il l'a hérité
00:28:32et il sacrifie beaucoup
00:28:34de son capital politique
00:28:35pour mener à bien
00:28:36ses efforts
00:28:37et conduire à la fin
00:28:37de ses conflits
00:28:38il est reconnu comme tel
00:28:39là c'est sans doute
00:28:40un hasard du calendrier
00:28:41mais rappelons encore une fois
00:28:42que Barack Obama
00:28:43a reçu le prix Nobel
00:28:44à peine arrivé
00:28:45à la Maison-Blanche
00:28:45juste après avoir
00:28:46prononcé un discours au Caire
00:28:48et sachant qu'il y a eu
00:28:49de nombreux attentats
00:28:50terroristes aux Etats-Unis
00:28:51par la suite
00:28:51et il a balancé
00:28:53plus de drones
00:28:53en Irak
00:28:54que George Bush
00:28:56pendant ses deux mandats
00:28:57donc c'était Drone Man
00:28:58il ne mérite absolument pas
00:29:00son prix Nobel
00:29:019 ans plus tard
00:29:02ça aurait été
00:29:02un juste retour
00:29:03que Donald Trump
00:29:05soit récompensé
00:29:06par ce prix
00:29:06Barack Obama
00:29:07avait la carte
00:29:08en fait comme on dit
00:29:08merci beaucoup Nicolas Conquer
00:29:10merci d'avoir été
00:29:11en direct avec nous
00:29:12donc Maria, Corina, Machado
00:29:14visage de la résistance
00:29:15au président Nicolas Maduro
00:29:16au Venezuela
00:29:17et la prix Nobel de la paix
00:29:18voilà c'est un choix
00:29:20anti-maduriste
00:29:22anti-chaviste
00:29:23donc là c'est quand même
00:29:25un choix conservateur
00:29:26si on voulait
00:29:27et elle voulait se présenter
00:29:29et elle a été invalidée
00:29:30par le régime de Maduro
00:29:31qui vous trouve
00:29:32n'importe quel vétille
00:29:33pour vous enlever
00:29:34de la liste
00:29:35des présidentiables
00:29:36elle a été remplacée
00:29:37par une autre dame
00:29:38qui elle-même
00:29:39a été enlevée
00:29:39finalement ils se sont
00:29:40trouvé un vieux monsieur
00:29:41Routia
00:29:42qui s'est présenté lui
00:29:44et une fois qu'il a perdu
00:29:46de manière certainement
00:29:48frauduleuse
00:29:48s'est réfugié à Madrid
00:29:50parce que les pressions
00:29:51physiques sur lui
00:29:52montaient dans les extrêmes
00:29:54donc voilà
00:29:54c'est une façon de dire
00:29:55zut à monsieur Maduro
00:29:57et de son régime
00:29:58je ne sais pas
00:29:59gauchiste
00:30:00post-troskiste
00:30:01ou quelque chose du genre
00:30:02merci beaucoup
00:30:03Harold Iman
00:30:04en tout cas
00:30:04ce qu'on retiendront
00:30:05je pense les français
00:30:06c'est qu'en tout cas
00:30:06ce n'est pas pour
00:30:06Donald Trump
00:30:07et effectivement
00:30:08c'est vraiment
00:30:09la réponse qu'on attendait
00:30:10Dunia Tengo
00:30:11on va revenir à la France
00:30:12avec les noms
00:30:13qui circulent
00:30:14pour le poste
00:30:16de premier ministre
00:30:17on en est où
00:30:18dans ces noms
00:30:18parce que visiblement
00:30:19il y a eu
00:30:19quelques
00:30:20non pas des refus
00:30:21mais en tout cas
00:30:21plusieurs personnes
00:30:22qui ont été éliminées
00:30:23au fur et à mesure
00:30:23il y a eu pas mal
00:30:24d'options
00:30:25ces dernières heures
00:30:26on a du mal
00:30:27à s'y retrouver
00:30:27alors il y a eu
00:30:29l'option Bernard Cazeneuve
00:30:31qui a été évoquée
00:30:32à un moment
00:30:32on sait qu'il a été
00:30:34premier ministre
00:30:35sous Hollande
00:30:35ça serait une figure
00:30:37on va dire
00:30:38de gauche
00:30:39mais lorsqu'on interroge
00:30:41la gauche
00:30:41il ne fait pas vraiment
00:30:42l'unanimité
00:30:43on l'a vu
00:30:44lorsqu'on a posé
00:30:44la question aux écologistes
00:30:45c'était un nom catégorique
00:30:46pour eux
00:30:47Bernard Cazeneuve
00:30:47ne représente pas la gauche
00:30:49donc là
00:30:49on se retrouve
00:30:50avec une situation
00:30:51assez compliquée
00:30:52parce que
00:30:52nommer quelqu'un
00:30:53de gauche
00:30:54à part Olivier Faure
00:30:55et encore
00:30:56parce que
00:30:56je ne suis pas sûre
00:30:57que la France Insoumise
00:30:58se sente représentée
00:30:59par Olivier Faure
00:31:00il y a toujours
00:31:01le spectre
00:31:03de la France Insoumise
00:31:04qui plane
00:31:04donc ça
00:31:05l'option Bernard Cazeneuve
00:31:06s'éloigne un peu
00:31:07enfin je pense
00:31:08et hier
00:31:09il y a un nom
00:31:09qui revenait très souvent
00:31:10c'était
00:31:11Jean-Louis Borloo
00:31:11puisque c'est une figure
00:31:14un peu plus centriste
00:31:15qui a l'expérience
00:31:16du terrain
00:31:17mais ça aussi
00:31:19alors le soir
00:31:20il a démenti
00:31:21en expliquant
00:31:21qu'il n'avait pas été
00:31:22contacté
00:31:23mais c'est
00:31:24on se rapproche
00:31:25un peu du
00:31:26je vais vous dire
00:31:27du profil un peu
00:31:28technocrate
00:31:29et c'est vrai
00:31:30que ce qui fait
00:31:30un peu peur
00:31:31c'est ce gouvernement
00:31:32technique
00:31:32parce que ça aussi
00:31:33c'est l'option
00:31:34d'un gouvernement
00:31:34technique
00:31:35avec des experts
00:31:36comme ça en fait
00:31:37ça calmerait peut-être
00:31:38enfin ça calmerait
00:31:39non ça calmerait
00:31:40pas du tout
00:31:40les oppositions
00:31:41mais en tout cas
00:31:42il n'y aurait pas
00:31:42de personnalité
00:31:44qui émergerait
00:31:44et cette option aussi
00:31:46alors celle qui
00:31:46surprend tout le monde
00:31:47mais qui pourrait arriver
00:31:48c'est ce gouvernement
00:31:49le cornu d'eux
00:31:51moi je dis ça
00:31:52depuis trois jours
00:31:53tout le monde rit
00:31:53sur ce plateau
00:31:54quand je le dis
00:31:54alors on verra bien
00:31:55mais depuis trois jours
00:31:56tout le monde rit
00:31:56tous les experts politiques
00:31:57rient en me disant
00:31:58tu ne comprends rien
00:31:58ce qui est possible
00:31:59mais moi c'est quoi
00:32:00rire je ne sais pas
00:32:01moi je trouve ça
00:32:02plutôt inquiétant
00:32:03parce qu'en fait
00:32:03ça serait faire
00:32:04un bis repetita
00:32:05et encore
00:32:06on n'est plus à ça après
00:32:07oui on n'est plus à ça après
00:32:09mais le signal
00:32:10attendez quelqu'un
00:32:10qui vient de démissionner
00:32:11qui rempile
00:32:13après avoir discuté
00:32:14une heure
00:32:14avec les oppositions
00:32:15c'est quand même
00:32:15ça en dit assez long
00:32:16sur le climat qui règne
00:32:18Christine Kelly
00:32:18alors moi aussi
00:32:19selon mes informations
00:32:20selon que je me rapproche
00:32:22aussi de vous
00:32:22que ça serait peut-être
00:32:23effectivement
00:32:24un le corps nu d'eux
00:32:25que Bruno Rotaillot
00:32:26ne voudrait pas
00:32:27entrer au gouvernement
00:32:28et qu'il ne voudrait pas
00:32:29non plus
00:32:29qu'il y ait des LR au gouvernement
00:32:31alors c'est intéressant
00:32:32lorsqu'on voit
00:32:32que les LR sont accueillis
00:32:34cet après-midi
00:32:35à l'Elysée
00:32:35et à suivre
00:32:36donc je pense que tout ça
00:32:37fait partie aussi
00:32:38des discussions
00:32:38je vais me permettre aussi
00:32:39alors sur l'option Borloo
00:32:41moi j'ai eu des informations
00:32:42de la part des républicains
00:32:43c'est un nom qui
00:32:45alors pour eux
00:32:46il y a conditions pour discuter
00:32:47si c'est Jean-Louis Borloo
00:32:48pour les LR
00:32:49et c'est quoi les conditions ?
00:32:50enfin en tout cas
00:32:51lui remplit ses conditions
00:32:52pour la discussion
00:32:53c'est à dire qu'il pourrait
00:32:54entrer dans un gouvernement
00:32:55à gauche comme à droite
00:32:56pour le PS comme pour LR
00:32:58Mathias Rebeuf
00:32:58sur un plan purement
00:33:00arithmétique
00:33:01c'est Borloo
00:33:02qui tire la corde
00:33:03parce que
00:33:03s'il nomme un premier ministre
00:33:05de gauche
00:33:05qui cherche à monter
00:33:07une coalition
00:33:07avec
00:33:08mettons les communistes
00:33:09les verts
00:33:10et le parti socialiste
00:33:12on n'y est pas
00:33:13en termes de nombre
00:33:13de députés
00:33:14à l'Assemblée
00:33:16en revanche
00:33:17c'est très difficile
00:33:19pour Emmanuel Macron
00:33:20de se priver
00:33:21d'au moins
00:33:21une grosse partie
00:33:22de la droite
00:33:24du centre droit
00:33:24et des LR
00:33:25il n'y a plus personne
00:33:26même d'une petite partie
00:33:28il ne peut pas
00:33:28Borloo pourrait
00:33:30arriver à
00:33:32comment dire
00:33:32à cette équation
00:33:33de rassembler
00:33:34une partie de la droite
00:33:35le centre gauche
00:33:37un accord
00:33:37avec
00:33:38les écologistes
00:33:40Mathieu Vallée
00:33:41votre regard sur tout ça
00:33:42au Rassemblement National
00:33:43vous regardez ça de loin
00:33:43aujourd'hui ?
00:33:45Non mais la politique
00:33:46d'on se partage les places
00:33:47elle est désastreuse
00:33:48pour les Françaises
00:33:48et les Français
00:33:49qui subissent la sécurité
00:33:50le manque de pouvoir d'achat
00:33:51l'immigration
00:33:51tous les sujets
00:33:52sur lesquels ils veulent des réponses
00:33:54pardon j'ai écouté
00:33:55Jean-Louis Borloo
00:33:55moi j'ai un quartier populaire
00:33:57c'est l'homme du plan banlieue
00:33:58de 2002
00:33:59qui a coûté 30 à 40 milliards
00:34:00à la France
00:34:01où 500 quartiers
00:34:02avec la création
00:34:03de l'agence nationale
00:34:03de la revanche urbaine
00:34:04devaient changer le quotidien des gens
00:34:05qu'est-ce qu'on constate
00:34:06aujourd'hui dans nos cités
00:34:07dans nos quartiers populaires
00:34:07il y a un entrisme
00:34:08des frères musulmans
00:34:09il y a un communautarisme
00:34:10il y a du chômage
00:34:11il y a de l'insécurité
00:34:11c'est pas Borloo
00:34:12qui est responsable de ça
00:34:13en tout cas il avait la prétention
00:34:14de changer le quotidien des gens
00:34:15et on n'a jamais mis
00:34:16autant de pognon
00:34:16dans nos banlieues
00:34:17qu'on n'en a pas mis
00:34:18dans notre campagne
00:34:18non mais moi je le regrette
00:34:20Matt Chastelbeuf
00:34:20moi je suis pour l'unité
00:34:21de la nation
00:34:21dans les campagnes
00:34:22il a proposé un plan
00:34:24Borloo 2
00:34:25vu l'excussé du plan
00:34:26Borloo 1
00:34:26le plan Borloo 2
00:34:29il a été balayé
00:34:30par qui ?
00:34:32par Macron
00:34:32donc Borloo
00:34:34il va aller
00:34:35au service
00:34:38d'un président
00:34:38de la République
00:34:39il va aller au service
00:34:40d'un président de la République
00:34:41il lui en a mis une
00:34:41vous avez raison
00:34:42est-ce que je peux terminer
00:34:45mon propos juste sur ça
00:34:46et donc oui
00:34:46c'est ce que j'allais dire
00:34:47il va aller dans un gouvernement
00:34:48contre nature
00:34:49après les alliances contre nature
00:34:50on va avoir les gouvernements
00:34:51contre nature
00:34:52dans lequel Emmanuel Macron
00:34:53l'a retoqué
00:34:54bon en tout cas
00:34:54je partage pas évidemment
00:34:55les idées de M. Macron
00:34:56je suis dit
00:34:57je peux terminer ce bref
00:34:58mais en tout cas
00:34:59si en fait
00:35:00on peut s'éviter encore
00:35:01de dépenser des milliards
00:35:02qui servent à rien
00:35:02on a refait les murs
00:35:03mais on a ni changé les gens
00:35:05ni arrangé les problèmes
00:35:06donc moi c'est ça que je dis
00:35:07M. Leboffet c'est l'argent des français
00:35:08et en plus
00:35:09quand je vois que dans
00:35:09Santa Carcher
00:35:10l'argent qu'on a injecté
00:35:11est brûlé, cassé
00:35:12et pillé par des gens
00:35:13qui bénéficiaient
00:35:14de prestations sociales
00:35:15qui bénéficiaient
00:35:15de l'Assemblée nationale
00:35:16et à qui on ne demande rien
00:35:17et dont M. Macron
00:35:18ne veut pas supprimer
00:35:19si les enfants sont récidivistes
00:35:20des crocheurs scolaires
00:35:21et qui créent des victimes
00:35:22je trouve que oui
00:35:23là on se fout de la figure
00:35:24des français
00:35:24Mathias Leboff
00:35:25moi je ne conteste pas
00:35:28tout ce que vous venez de dire
00:35:29c'est factuel
00:35:30mais il y a un autre fait
00:35:31c'est qu'on a besoin
00:35:32au moins pendant un an
00:35:34d'un gouvernement
00:35:34qui puisse
00:35:35entre guillemets
00:35:37faire rouler
00:35:38les affaires courantes
00:35:39Pourquoi on a besoin de ça ?
00:35:41Pourquoi une dissolution
00:35:42serait pas la solution ?
00:35:44Parce que je pense
00:35:46qu'Emmanuel Macron
00:35:47a très peur
00:35:48de la dissolution
00:35:48Ça c'est son affaire
00:35:50mais on n'a pas besoin
00:35:52d'un gouvernement
00:35:52pendant un an
00:35:53excusez-moi
00:35:53Mathias c'est pas le on
00:35:56qui a besoin
00:35:57d'éventuellement
00:35:58gagner du temps
00:35:59gagner du temps politique
00:36:00du temps institutionnel
00:36:01Aujourd'hui on est face
00:36:03à une situation
00:36:03où cette réunion
00:36:04et disons-le clairement
00:36:05on vient d'attribuer
00:36:06le prix Nobel de la paix
00:36:07la déclaration de guerre
00:36:08d'Emmanuel Macron
00:36:09aujourd'hui
00:36:09c'est une déclaration de guerre
00:36:11ne pas convoquer deux partis
00:36:12il aurait pu dire
00:36:13ne pas vous convoquer
00:36:14vous ou LFI
00:36:15mais les deux partis
00:36:16qui sont probablement
00:36:17ceux qui vont être en finale
00:36:18en plus de l'élection présidentielle
00:36:19en 2027
00:36:19Vous vous rendez compte
00:36:20de ce que ça veut dire ?
00:36:21Ça veut dire qu'en fait
00:36:22on écarte une large partie
00:36:24de l'opinion
00:36:25vous avez raison de le dire
00:36:25quantitativement
00:36:26mais pas simplement
00:36:27en termes de dynamique
00:36:28ce sont les deux partis
00:36:29qui travaillent le plus
00:36:30ce sont les deux vrais moteurs politiques
00:36:31de ce pays aujourd'hui
00:36:32et qui ne sont pas
00:36:34effectivement des moteurs parlementaires
00:36:35évidemment
00:36:36maintenant gagner du temps
00:36:37de cette manière-là
00:36:38c'est quoi ?
00:36:38ça veut dire qu'on ne peut même
00:36:39pas gagner un an ?
00:36:40parce que la messe est dite
00:36:41non mais la messe est dite
00:36:42ça tiendra
00:36:43quelques semaines
00:36:44quelques mois éventuellement
00:36:45à peine
00:36:45à peine
00:36:45attends attends
00:36:46laisse nous finir
00:36:47la réalité c'est que là-dessus
00:36:48tu as une incapacité
00:36:49aujourd'hui à trouver une solution
00:36:50les gens qui vont se retrouver
00:36:52cet après-midi
00:36:53ils vont dire
00:36:53oui mais
00:36:54oui mais
00:36:55non
00:36:56il ne se passera rien
00:36:57Emmanuel Macron va peut-être
00:36:58gagner quelques semaines
00:36:59mais à la fin de la fin
00:37:00vous aurez une dissolution
00:37:01c'est impossible autrement
00:37:02vous aurez une dissolution
00:37:03entre l'intervention
00:37:04il aura gagné du temps
00:37:04il aura gagné quelques semaines
00:37:06et quelques mois
00:37:06je voudrais qu'on écoute Gabriel Attal
00:37:07parce que c'est intéressant
00:37:08ce qu'il a dit Gabriel Attal
00:37:09Gabriel Attal il a dit
00:37:10à Emmanuel Macron
00:37:11il faut partager le pouvoir
00:37:12or excusez-moi
00:37:13mais si on a un Lecornu 2
00:37:14c'est pas un partage de pouvoir
00:37:16parce que Lecornu
00:37:17c'est un ersatz
00:37:18c'est Emmanuel Macron
00:37:19donc ça ne veut pas dire
00:37:20partager le pouvoir
00:37:20on écoute Gabriel Attal
00:37:21et on réagit après
00:37:22il faut partager le pouvoir
00:37:24et ne pas donner le sentiment
00:37:26de s'acharner
00:37:26à vouloir garder la main
00:37:28sur tout
00:37:28parce que je pense
00:37:29que c'est ce qui explique aussi
00:37:30la difficulté
00:37:31d'un certain nombre
00:37:32de partis politiques
00:37:33de l'opposition
00:37:34de l'ancienne opposition
00:37:35à se mettre autour de la table
00:37:37pour parler du fond
00:37:38Mathieu Vallée
00:37:39un Lecornu 2
00:37:40c'est un Emmanuel Macron 8
00:37:43ça doit être au 8ème
00:37:44Premier ministre
00:37:44non mais j'écoute Gabriel Attal
00:37:46je ne sais pas
00:37:46de quelle opposition il parle
00:37:48la vraie opposition c'est nous
00:37:49on est le premier parti
00:37:50de représentation
00:37:51à l'Assemblée nationale
00:37:52mais on ne vous reçoit pas
00:37:52si M. Attal
00:37:53ne sait pas compter
00:37:54ce n'est pas de ma faute
00:37:55mais moi ce que je veux dire
00:37:56c'est que Lecornu bis
00:37:57Sébastien Lecornu
00:37:59qui a des qualités humaines
00:38:00effectivement
00:38:01qu'on ne lui dénie pas
00:38:02ça ne fait pas
00:38:03un gouvernement
00:38:03et moi
00:38:03j'estime qu'on ne va pas
00:38:06gagner du temps
00:38:06qu'est-ce qu'on fait
00:38:07pendant un an
00:38:07quand on dit
00:38:08les affaires courantes
00:38:10on va laisser la dette
00:38:11augmenter
00:38:11on va laisser la sécurité
00:38:12augmenter
00:38:13avec nos forces de l'ordre
00:38:13qui sont de plus en plus
00:38:14attaquées et agressées
00:38:15on va laisser
00:38:16le chômage re-augmenter
00:38:17on va laisser
00:38:17la désastralisation
00:38:18les faillites
00:38:19on ne peut pas dire
00:38:20pendant un an
00:38:21on ne fait rien
00:38:21on peut dire aux français
00:38:22faites un choix clair
00:38:23allez aux urnes
00:38:24s'ils sont convoqués
00:38:25par le président de la République
00:38:26et comme ça
00:38:26on ne perd pas un an
00:38:27pour la France
00:38:27Pierre Moscovici
00:38:28le président de la Cour des Comptes
00:38:29qui est socialiste
00:38:30qui n'est pas de mon parti
00:38:31ce matin a expliqué
00:38:32qu'il ne fallait pas
00:38:33perdre de temps
00:38:33et que les engagements
00:38:34que M. Macron a pris
00:38:35à Bruxelles
00:38:36fait qu'on va prendre
00:38:37des amendes records
00:38:37et qu'on va mettre
00:38:38la France à genoux
00:38:39qui est déjà
00:38:39en si piteux état
00:38:41à cause aussi
00:38:41de l'Union Européenne
00:38:42si jamais
00:38:43on ne prend pas des décisions
00:38:43c'est pour ça que nous on proposait
00:38:44100 milliards d'économies
00:38:45donc c'est ça qu'il faut
00:38:46s'occuper des gens
00:38:46Macron il ne peut pas dire
00:38:47on fait de la popole
00:38:48mais on ne s'occupe pas
00:38:49des quotidiens des gens
00:38:50vous voyez ce que je veux dire
00:38:51j'entends ça
00:38:52est-ce que vous êtes d'accord
00:38:54avec ça ?
00:38:54je suis d'accord
00:38:55oui il y a deux options
00:38:56le problème de la dissolution
00:38:57pour Emmanuel Macron
00:38:58c'est qu'il risque
00:38:59de la prendre à nouveau
00:39:00c'est son affaire
00:39:01à lui
00:39:01très bien
00:39:02les français
00:39:03les problèmes de Macron
00:39:04ils s'en fichent
00:39:05les français ont assez
00:39:06de problèmes eux-mêmes
00:39:07pour ne pas se faire du souci
00:39:09pour les problèmes
00:39:09d'Emmanuel Macron
00:39:10je suis d'accord avec ça
00:39:11franchement à un moment
00:39:12c'est là où le rassemblement
00:39:14national a raison
00:39:14en disant
00:39:15la priorité c'est la sécurité
00:39:16la priorité c'est les fins de mois
00:39:18des français
00:39:18la priorité c'est aller faire des courses
00:39:20la priorité c'est gagner plus d'argent
00:39:21c'est ça la priorité
00:39:22les problèmes d'Emmanuel Macron
00:39:23excusez-moi
00:39:24les français s'en balancent
00:39:25excusez-moi de le dire comme ça
00:39:27mais c'est la vérité
00:39:27Emmanuel Macron il se trompe
00:39:28parce que s'il fait la dissolution
00:39:29attend non non
00:39:30s'il fait la dissolution
00:39:31le parti qui est là
00:39:32va faire 230 à peu près
00:39:34il n'aura pas la majorité absolue
00:39:35tout seul
00:39:36mais il va être en capacité de gouverner
00:39:37non mais clairement
00:39:38admettons que vous avez
00:39:40la majorité relative
00:39:41mais absolue
00:39:41non mais c'est très important
00:39:42donc Emmanuel Macron
00:39:43il fait une contre-analyse
00:39:44il devrait au contraire
00:39:45fabriquer une vraie cohabitation
00:39:47la dissolution
00:39:48cette fois-ci
00:39:49au lieu de faire celle
00:39:49qu'il a fait la dernière fois
00:39:50qui a créé de l'instabilité
00:39:51et c'est lui qui a créé l'instabilité
00:39:53en appuyant sur le bout
00:39:53en dissolution à ce moment-là
00:39:54depuis ce moment-là
00:39:55on est dans un néant
00:39:56démocratique et politique
00:39:57là s'il recrée cette capacité
00:39:59il crée une capacité pour vous
00:40:00et avec des alliés
00:40:02d'être au pouvoir
00:40:02donc il crée une cohabitation
00:40:03il redevient un vrai président
00:40:04de la République
00:40:05Mitterrandia
00:40:06il finit son monnaie
00:40:06correctement
00:40:07vous devriez le conseiller
00:40:07en voulant gagner du temps
00:40:09il va s'effondrer
00:40:10et il aura probablement
00:40:11le spectre de la démission
00:40:13il y a plusieurs choses
00:40:14intéressantes qu'on est en train
00:40:15de vivre en fait
00:40:16dans cette séquence politique
00:40:17c'est qu'on a peut-être oublié
00:40:19mais Sébastien Le Corneau
00:40:20a évoqué un premier ministre
00:40:22enfin un prochain premier ministre
00:40:23qui n'aurait pas d'ambition
00:40:24pour 2027
00:40:25et ça je pense que
00:40:26ça a dû faire un signal
00:40:28pour Gabriel Attal
00:40:29parce que moi j'ai suivi
00:40:30la rentrée de Renaissance
00:40:31parce que le problème
00:40:32que Gabriel Attal a
00:40:33c'est qu'il va très vite
00:40:35ressembler à l'héritier
00:40:36du macronisme
00:40:37et il essaye de s'en détacher
00:40:38et là c'est ce qu'on voit
00:40:39oui depuis longtemps
00:40:40mais là
00:40:41on est dans une situation
00:40:42où chacun pense aussi
00:40:44à 2027
00:40:45et là
00:40:45mais c'est ça le problème
00:40:47vous mettez le point
00:40:48exactement sur le problème
00:40:49le problème c'est que
00:40:50personne ne pense à la France
00:40:51personne ne pense aux Français
00:40:52ils pensent tous à eux
00:40:53et ils pensent tous
00:40:54à la prochaine élection
00:40:55là vous avez résumé
00:40:56vous avez résumé tout le problème
00:40:57et d'ailleurs
00:40:58Jean-Luc Mélenchon
00:40:59appelle en fait
00:41:00parce qu'en fait
00:41:00ils sont tous dans cette option là
00:41:01en fait ils ont envie
00:41:02d'une présidentielle anticipée
00:41:03il faut se le dire
00:41:04parce que je pense
00:41:04que là il y a maintenant
00:41:05la dissolution
00:41:06on est en train de gagner du temps
00:41:07mais en fait la finalité
00:41:07c'est qu'Emmanuel Macron
00:41:09est vraiment isolé
00:41:10et en fait
00:41:11les gens n'en peuvent plus
00:41:12et ils n'arrivent même pas
00:41:13à attendre jusqu'à 2020
00:41:13Christine Kelly
00:41:14moi juste m'interroger
00:41:15sur le double jeu
00:41:16de Gabrielle Alata
00:41:17vous étiez avec Léa Salamé
00:41:18ah pas du tout
00:41:18vous avez la même voix
00:41:19là tout à coup
00:41:20vous êtes en train de la perdre
00:41:21vous aussi
00:41:22vous avez passé un week-end
00:41:23avec elle
00:41:23ou qu'est-ce qui s'est passé
00:41:24non je pense que c'est
00:41:24à force de présenter
00:41:25Charlotte Dornelas peut-être
00:41:26ça ça ne me dérange pas du tout
00:41:28non mais je veux dire que
00:41:31je m'interroge
00:41:33lorsque j'entends
00:41:34Gabriel Alata
00:41:35dire
00:41:35qu'Emmanuel Macron
00:41:38doit partager le pouvoir
00:41:39lorsque j'entends
00:41:40qu'il veut faire
00:41:41comme s'il veut
00:41:42se détacher d'Emmanuel Macron
00:41:43alors que
00:41:44pardon
00:41:44qui est Gabriel Alata
00:41:45je termine
00:41:47il est patron de Renaissance
00:41:48il est patron du groupe
00:41:50ensemble
00:41:51à l'Assemblée
00:41:52donc il est
00:41:53le porte-parole
00:41:54d'Emmanuel Macron
00:41:54et pourquoi il existe
00:41:56et pourquoi il existe
00:41:57il doit acquit son existence
00:41:58laissez parler
00:41:59et je termine
00:42:00en disant
00:42:01qu'il est effectivement
00:42:02sur la route de 2027
00:42:03et que son parti
00:42:04il veut rester
00:42:05à la tête de Renaissance
00:42:06puisque son parti
00:42:07a 11 millions d'euros
00:42:08de dotation par an
00:42:09et il engrange de l'argent
00:42:11pour se préparer
00:42:11pour 2027
00:42:12mais Gabriel Alata
00:42:13exige grâce à Macron
00:42:14sans Macron
00:42:15on ne connaît pas
00:42:16Gabriel Alata
00:42:17donc si Gabriel Alata
00:42:18était vraiment en accord
00:42:20avec ce qu'il dit
00:42:21c'est-à-dire
00:42:22se détacher d'Emmanuel Macron
00:42:23il quitterait Renaissance
00:42:24et il quitterait aussi
00:42:25la présidence du groupe Renaissance
00:42:27Mathias Lebeuf
00:42:27je vais aller dans le sens
00:42:29de Christine
00:42:29parce qu'il est assez mignon
00:42:31Gabriel Alata
00:42:32il s'aperçoit
00:42:33ça après
00:42:33c'est votre vie privée
00:42:34ça ne nous regarde pas
00:42:36Mathias
00:42:37il s'aperçoit
00:42:38on n'est pas sur Grindr
00:42:41non non
00:42:42ne vous inquiétez pas
00:42:43il s'aperçoit
00:42:45au bout
00:42:46de 8 ans
00:42:47qu'il faut partager
00:42:48un peu le pouvoir
00:42:49et qu'il ne faut pas
00:42:50tout garder
00:42:50pour la majorité
00:42:52présidentielle
00:42:52moi je le trouve
00:42:54un peu gonflé
00:42:54j'ai un peu l'impression
00:42:55d'entendre François Bayrou
00:42:57qui tout d'un coup
00:42:57s'aperçoit
00:42:58qu'il y a de la dette
00:42:59et qu'il faut
00:43:00comment dire
00:43:01relever le niveau
00:43:04de la dette
00:43:05Gabriel Alata
00:43:06il est aussi comptable
00:43:08exactement
00:43:09de la situation politique
00:43:10et là
00:43:11il lave plus blanc
00:43:12il s'en exonère
00:43:13on ne peut pas en vouloir
00:43:15à Gabriel Attal
00:43:15de vouloir se démarquer
00:43:16ce qu'il a quasiment fait
00:43:18le moment où il a été
00:43:19lui-même débarqué
00:43:20parce qu'il a été débarqué
00:43:21avant cette période
00:43:22de crise institutionnelle
00:43:23et donc on ne peut pas
00:43:24lui en vouloir
00:43:25de vouloir se démarquer
00:43:26avec le parti
00:43:26qui finalement il a repris
00:43:27ce n'est pas la première fois
00:43:28en politique
00:43:29qu'on reprend un parti
00:43:30qui a été créé
00:43:30par un autre personnage
00:43:31qui lui-même d'ailleurs
00:43:32est aujourd'hui très isolé
00:43:33vous avez raison de le dire
00:43:34moi je ne crois pas
00:43:35à cette idée de 2027
00:43:36sauf pour
00:43:36Jean-Luc Mélenchon
00:43:38Edouard Philippe
00:43:38et quelques autres
00:43:39la réalité c'est qu'il y a
00:43:40surtout une majorité de la peur
00:43:41et la majorité de la peur
00:43:43c'est celle qui est réunie
00:43:44cet après-midi
00:43:44c'est quoi la majorité de la peur
00:43:45c'est celle qui ne veut pas
00:43:46aller à l'élection législative
00:43:48c'est ça la réalité
00:43:49c'est même pas 2027 encore
00:43:50j'ai peur d'aller devant
00:43:52le suffrage
00:43:52pourquoi ?
00:43:53parce qu'un grand nombre
00:43:54de députés
00:43:54et de députés
00:43:55et eux ont peur
00:43:57d'aller à l'élection
00:43:58et c'est cette réalité
00:43:59c'est ça
00:43:59et la majorité de la peur
00:44:00c'est celle qui fait
00:44:01et qui est réunie
00:44:02cette après-midi
00:44:02et Mathieu Valleux
00:44:03avec le Rassemblement National
00:44:04ils ont envie
00:44:04d'aller devant
00:44:06parce qu'ils savent
00:44:07ils savent
00:44:08qu'ils seront plus nombreux
00:44:09Mathieu Valleux
00:44:10vous seriez étonné
00:44:11on a même
00:44:11des candidats
00:44:12moi le promis
00:44:13qui pourraient me lancer
00:44:13dans les législatives
00:44:14parce que la situation
00:44:15du pays est grave
00:44:15et parce qu'on ne tient pas
00:44:17à nos postes
00:44:17comme le disait Marine Le Pen
00:44:18et c'est sincère
00:44:19et Marine Le Pen
00:44:20pour que les gens comprennent
00:44:21ce que vous dites
00:44:21c'est-à-dire que vous
00:44:22vous êtes député européen
00:44:23les gens n'ont pas forcément
00:44:24votre CV dans la tête
00:44:25vous êtes député européen
00:44:26et vous vous dites
00:44:27je suis prêt à laisser tomber
00:44:28le poste de l'Égypte européen
00:44:29pour être candidat
00:44:30je suis prêt à affronter
00:44:30au suffrage à nouveau
00:44:31puisque M. Gallet
00:44:32l'a dit tout à l'heure
00:44:33lors des européennes de 2024
00:44:34et Jordan aussi
00:44:36a dit qu'il y réfléchissait
00:44:37et puis d'ailleurs
00:44:38je précise M. Gallet
00:44:39pour votre propos
00:44:40M. Attal
00:44:41pourquoi il a été débarqué
00:44:42parce qu'en janvier 2024
00:44:43clairement M. Macron
00:44:44l'a mis en place
00:44:44pour dézinguer Jordan Bardella
00:44:46et il a fait
00:44:46enfin sa candidate malheureuse
00:44:48qui a été lâchée
00:44:48en race campagne
00:44:49elle a fait un score
00:44:50divisé par deux
00:44:51par rapport à notre parti
00:44:51donc le deal
00:44:52que le président
00:44:53lui avait donné
00:44:54c'est-à-dire
00:44:55de dézinguer
00:44:56notre tête de liste
00:44:57n'a pas fonctionné
00:44:57et pourquoi ça n'a pas fonctionné
00:44:58parce qu'ils n'ont pas parlé
00:44:59c'est ça qui m'agace moi
00:45:01Jean-Marc Morandini
00:45:02ils ne parlent pas en fait
00:45:03des problèmes des gens
00:45:03de ce qu'ils proposent
00:45:04moi j'accepte
00:45:05qu'on vienne me critiquer
00:45:06sur des propositions
00:45:07en insécurité
00:45:08dans le pouvoir d'achat
00:45:09dans la défense
00:45:10de notre éternation
00:45:11au niveau de l'Union Européenne
00:45:12mais ils viennent nous dire
00:45:12on est des extrêmes droites
00:45:13on est des fachos
00:45:14on est des racistes
00:45:14mais ça moi en fait
00:45:15ça coule sur moi
00:45:16ça m'en touche une
00:45:16ça m'en touche les autres
00:45:17pourquoi je dis ça ?
00:45:25programme contre programme
00:45:25et là j'accepterais
00:45:27la contradiction
00:45:27plutôt que les caricatures
00:45:29qui repaissent la politique
00:45:31où le rassemblement
00:45:31est très fort
00:45:32c'est en com' aussi
00:45:32parce que l'image
00:45:33qu'on a eue
00:45:34il y a 24h
00:45:35de Marine Le Pen
00:45:36qui était sur le terrain
00:45:37qui était au contact
00:45:38des français
00:45:39qui voyait les agriculteurs
00:45:40qui voyait les éleveurs
00:45:41pendant que tous les autres
00:45:42étaient dans le 8ème
00:45:43en train de faire
00:45:44des conférences de presse
00:45:46dans la rue
00:45:47je trouve que là
00:45:49en fait le message envoyé
00:45:50était très fort
00:45:50vous avez vu
00:45:50qu'elle a parlé
00:45:51avec les très
00:45:52moi j'ai l'impression
00:45:52quand elle parlait
00:45:52non pas qu'elle le fasse
00:45:54pas tout le temps
00:45:54mais quand elle parle
00:45:56avec ses tripes
00:45:56avec ses coeurs
00:45:57elle emporte le pays
00:45:59c'était un vrai moment
00:46:00c'était un vrai moment
00:46:01politique
00:46:01parce que
00:46:02moi je la côtoie
00:46:04quand même régulièrement
00:46:05elle adore ça
00:46:06et c'est vrai
00:46:06alors on va dire
00:46:07c'est sa chef de parti
00:46:08mais je vous promets
00:46:09qu'elle adore ça
00:46:10le terrain, le contact
00:46:10et quand elle était
00:46:11en Nouvelle-Calédonie
00:46:12elle n'a absolument pas éludé
00:46:13malgré la situation éruptive
00:46:15de ce territoire français
00:46:16elle n'a pas éludé
00:46:17le contact exactement
00:46:18quitte à avoir un échange
00:46:19un peu compliqué
00:46:20elle aime aller
00:46:21Jean-Christophe Gagliar
00:46:22oui c'était un vrai moment politique
00:46:23et quand vous regardez
00:46:24celui qui s'est passé déroulé
00:46:25juste après
00:46:26c'est-à-dire le moine soldat
00:46:27qui arrivait à 20h
00:46:28pour nous raconter une histoire
00:46:30qu'on n'a toujours pas bien compris
00:46:31sauf à dire
00:46:32qu'il nous a jeté en plus
00:46:33et là c'était
00:46:34le deuxième effet
00:46:35terrible de cette manipulation
00:46:36c'est l'idée de jeter
00:46:37la réforme des retraites
00:46:39en pâture
00:46:40comme ça
00:46:40c'est une honte absolue
00:46:41c'est un tir un fil
00:46:43on nous donne un jouet
00:46:44on pouvait même imaginer
00:46:45que monsieur Laurent Berger
00:46:46serait la proposition tout à l'heure
00:46:48de...
00:46:48ah oui c'est plus dans les tuyaux
00:46:49Ligna ?
00:46:50Laurent Berger c'est plus dans les tuyaux ?
00:46:51on aurait bien pu l'imaginer
00:46:52parce que c'était tellement gros
00:46:53si vous voulez
00:46:53qu'on arrivait avec l'idée
00:46:54que voilà le sujet
00:46:55ça va être la réforme des retraites
00:46:56et c'est devenu quelque chose comme ça
00:46:57donc non je suis assez d'accord
00:46:59on n'est plus sur le fond
00:47:00on est sur un moment
00:47:01encore une fois
00:47:01qui est assez triste
00:47:03et assez dangereux
00:47:04je suis assez d'accord
00:47:04sur le plan démocratique
00:47:05institutionnel
00:47:06parce que le vrai sujet
00:47:07moi j'ai peur si vous voulez
00:47:08j'aime pas l'idée
00:47:09que le président de la République
00:47:10soit obligé de démissionner
00:47:10c'est un choc institutionnel
00:47:12très important
00:47:13je préférerais de très loin
00:47:14la dissolution
00:47:15qui clarifiera
00:47:16comme il l'a fait lui une fois
00:47:17il a tenté de le faire
00:47:18de manière maladroite
00:47:19mais cette fois-ci
00:47:20ça serait au moins...
00:47:20Je voudrais qu'on s'arrête
00:47:21un instant sur la réforme des retraites
00:47:22parce que ça honnêtement
00:47:23c'est un scandale absolu
00:47:24c'est un scandale absolu
00:47:25cette histoire de réforme des retraites
00:47:26c'est-à-dire que les français
00:47:27descendent dans la rue
00:47:27vous avez un million de français
00:47:29dans la rue
00:47:29vous avez des flics
00:47:30qui se font tabasser
00:47:30parce qu'il y a eu des incidents
00:47:31il ne faut pas oublier
00:47:331500 policiers gendars
00:47:34me dit Mathieu Vallée
00:47:351500 policiers
00:47:36qui se font frapper
00:47:37et le gouvernement dit
00:47:38mais non c'est vital pour la France
00:47:40il ne faut pas bouger
00:47:41et là tout à coup
00:47:41pour une histoire de poste
00:47:43pour une histoire de majorité
00:47:44on dit
00:47:44oh ben finalement on suspend
00:47:45mais on se fout de nous
00:47:46c'est du foutage de gueule
00:47:48excusez-moi
00:47:48il n'y a pas d'autre mot
00:47:49c'est le rapport de force politique
00:47:50non non non
00:47:51c'est du foutage de gueule
00:47:51ou vous avez une idée pour la France
00:47:53ou vous n'en avez pas
00:47:54c'est le hochet
00:47:54Mathias
00:47:56ou ces gens-là
00:47:57ou ces gens-là
00:47:59ont une idée pour la France
00:48:00ou ils n'en ont pas
00:48:00vous savez bien
00:48:01qu'ils n'en ont pas
00:48:02si ils avaient des idées
00:48:03pour la France
00:48:04au revoir et merci
00:48:04si ils avaient des idées
00:48:06pour la France
00:48:07la France serait gouvernée
00:48:08il y aurait un cap
00:48:09on voit bien
00:48:10qu'on navigue à vous
00:48:10Christine Kelly
00:48:12sur la réforme des retraites
00:48:12moi ça m'intéresse
00:48:13d'avoir votre regard
00:48:13oui moi je trouve
00:48:14que détricoter la France
00:48:16comme ça
00:48:17ça déstabilise
00:48:18tout le monde
00:48:19à tout niveau
00:48:20imaginons un seul instant
00:48:21qu'on détricote
00:48:22j'en sais rien
00:48:23la peine de mort
00:48:23tout le monde
00:48:25j'aime bien le silence
00:48:26d'un coup
00:48:26non mais imaginons
00:48:27un seul instant
00:48:28qu'on détricote
00:48:28le mariage pour les homosexuels
00:48:30silence d'un coup
00:48:31mais là on va détricoter
00:48:32la réforme des retraites
00:48:33pourquoi ?
00:48:34pourquoi on va la suspendre ?
00:48:35la différence c'est qu'une majorité
00:48:36de français est contre
00:48:37cette réforme des retraites
00:48:39c'est juste la petite différence
00:48:40il y a deux solutions
00:48:41ou elle était indispensable
00:48:42ou elle n'était pas
00:48:43si elle n'était pas indispensable
00:48:44quand il y avait un million
00:48:45de personnes dans la rue
00:48:46il fallait à ce moment-là
00:48:47la retirer
00:48:47et pas aujourd'hui
00:48:48pour des histoires de sieste
00:48:50tout ce que ça coûte
00:48:50et trois mois de grève
00:48:52tout ce que ça coûte
00:48:53et en plus une réforme
00:48:55qui a été passée
00:48:56avec le 49-3
00:48:57et lorsqu'on voit
00:48:58Sébastien Lecornu dit
00:48:59je ne vais plus utiliser
00:49:01le 49-3
00:49:02je veux dire
00:49:02tout ça fait que
00:49:04tout explose
00:49:05et qu'on ne comprend plus
00:49:05du tout où on est
00:49:06moi justement
00:49:07cette suspension
00:49:08de la réforme des retraites
00:49:08avec Elisabeth Borne
00:49:11je la vois encore
00:49:11en train de se débattre
00:49:14et de dire
00:49:14à quel point
00:49:15cette réforme était importante
00:49:16pour la République
00:49:17importante pour les Français
00:49:18importante pour tout le monde
00:49:19et qu'aujourd'hui
00:49:20c'est elle qui dit
00:49:21je vous offre
00:49:22tout mon combat
00:49:23ça n'a servi à rien
00:49:24mais comment
00:49:25mais comment
00:49:25on peut croire
00:49:26un politique aujourd'hui
00:49:27vous avez raison
00:49:27parce que moi
00:49:28je ne juge pas
00:49:28la réforme des retraites
00:49:29peut-être qu'elle n'est pas bonne
00:49:31mais moi non plus
00:49:31c'est pas ça
00:49:32chacun juge
00:49:34en fonction de son idée
00:49:34le seul truc
00:49:35c'est soit
00:49:35elle est vitale
00:49:36pour la France
00:49:37soit elle n'est pas
00:49:37incroyable
00:49:38pendant des mois
00:49:39on se rappelle
00:49:40nous qu'on a souffert
00:49:41toutes les grèves
00:49:43qu'il y avait
00:49:43partout
00:49:44mais c'est hallucinant
00:49:45Donia Tengour
00:49:46sur cette réforme
00:49:46des retraites
00:49:47quand même
00:49:47c'est une honte absolue
00:49:49c'est une honte absolue
00:49:50d'aujourd'hui
00:49:50venir nous dire
00:49:51finalement on la suspend
00:49:52alors que c'était vital
00:49:53et ça va coûter une fortune
00:49:54en plus à la France
00:49:55on nous dit
00:49:56on cherche à faire des économies
00:49:57et on va suspendre
00:49:58une réforme des retraites
00:49:59qui va nous coûter
00:50:00plusieurs milliards
00:50:0115 milliards par an
00:50:02effectivement
00:50:02quand on a
00:50:04on a entendu la gauche
00:50:05il y avait Fabien Roussel
00:50:06qui nous disait
00:50:06qu'il voulait de la brogation
00:50:07et c'est vrai que c'est une
00:50:08je ne vais pas aller
00:50:09jusqu'au mot chantage
00:50:10ça serait un peu
00:50:11ça serait un peu fort
00:50:12de dire que c'est du chantage
00:50:13mais c'est vrai que là
00:50:13comme je vous l'ai dit
00:50:14Emmanuel Macron
00:50:15est dans une situation
00:50:16où 2027 lui paraît
00:50:18très très loin
00:50:18pour rester à son place
00:50:20parce que là
00:50:20il est vraiment sous pression
00:50:22là on le sent
00:50:22de tous les côtés
00:50:24que ça vienne de la gauche
00:50:25de la droite
00:50:25là il doit rester
00:50:27jusqu'à 2027
00:50:28parce que vous parliez
00:50:28de la dissolution
00:50:29en fait moi j'ai l'impression
00:50:29qu'on essaie de gagner du temps
00:50:31parce que la finalité
00:50:32non c'est pas une impression
00:50:33ma chérie
00:50:33oui mais
00:50:34ma chérie
00:50:35décidément
00:50:36j'essaye de gagner
00:50:37aujourd'hui
00:50:39il s'en passe
00:50:39les choses sur le plateau
00:50:40non mais
00:50:41on essaie de gagner du temps
00:50:43Emmanuel Macron cherche
00:50:44à gagner du temps
00:50:44la finalité
00:50:45c'est que 2027
00:50:46c'est encore loin
00:50:48et on ne sait pas vraiment
00:50:49ce que les oppositions cherchent
00:50:51bon du côté de Marine Le Pen
00:50:52on parle de cette dissolution
00:50:53mais si on se retrouve
00:50:54encore dans la même situation
00:50:55où on va nommer un premier
00:50:56j'ai l'impression
00:50:57qu'Emmanuel Macron
00:50:58il le dit
00:50:59il ne veut pas d'LFI
00:51:00et il ne veut pas du RN
00:51:00donc il ne veut pas écouter
00:51:02on va dire
00:51:03il ne veut pas écouter
00:51:03le peuple
00:51:04moi je pense que la solution
00:51:06elle est simple
00:51:06si Emmanuel Macron
00:51:07fait une dissolution
00:51:08ce qu'il craint
00:51:08c'est qu'il n'y ait pas
00:51:09de majorité derrière
00:51:09parce que s'il n'y a pas
00:51:11de majorité derrière
00:51:11il sera obligé de partir
00:51:13donc c'est ce qu'il ne veut pas
00:51:14mon sens
00:51:14c'est vous l'expert Jean-Christophe
00:51:16mais moi je le lis comme ça
00:51:17je lis
00:51:18s'il dissout
00:51:18et que derrière
00:51:19parce qu'on ne sait pas
00:51:20ce qui peut se passer
00:51:21parce que la dernière fois
00:51:22on nous avait expliqué
00:51:22que le RN serait majoritaire
00:51:23quand on a vu le résultat
00:51:25on n'y est pas
00:51:25mais là il se rapproche de LR
00:51:27il se rapproche tous les deux
00:51:28c'est intéressant
00:51:28oui il se rapproche
00:51:29mais ils n'y sont pas
00:51:30donc la question c'est
00:51:31si il dissout
00:51:32s'il n'y a pas de majorité
00:51:34la seule solution pour lui
00:51:35c'est partir
00:51:35je crois qu'il ne faut pas
00:51:37négliger le fait
00:51:37quand même
00:51:38il travaille sur l'idée
00:51:39de l'analyse effectivement
00:51:40électorale potentielle
00:51:41et je crois qu'il y a eu
00:51:42des projections
00:51:43mais ces projections
00:51:44elles ne veulent rien dire
00:51:45aujourd'hui
00:51:46les dynamiques sont difficiles
00:51:47à prévoir
00:51:47dans le contexte
00:51:48dans lequel on est
00:51:49et les projections
00:51:49ne donnent pas effectivement
00:51:50certainement suffisamment
00:51:51de marge
00:51:52pour qu'il ait en face de lui
00:51:53une majorité relative
00:51:56si maison forte
00:51:56ou une majorité absolue
00:51:57du Rassemblement National
00:51:58pour être tranquille
00:51:59et finir ce que je vous dis
00:52:00depuis tout à l'heure
00:52:00je pense que dans l'esprit
00:52:01d'Emmanuel Macron
00:52:02l'ennemi effectivement
00:52:03c'est le Rassemblement National
00:52:04mais c'est un ennemi utile
00:52:05en cas de dissolution
00:52:06si celui-ci gagne
00:52:07ou gagne de manière relative
00:52:09l'élection législative
00:52:11aujourd'hui
00:52:11il ne doit pas avoir
00:52:12cette information
00:52:13suffisamment précise
00:52:14pour le faire
00:52:15s'il le fait le pari
00:52:17effectivement
00:52:17moi je pense que
00:52:18la dynamique aujourd'hui
00:52:19la dynamique est favorable
00:52:20effectivement à cette solution
00:52:21la dynamique est favorable
00:52:23elle est favorable
00:52:23institutionnellement
00:52:24elle est même politiquement
00:52:25je vous le dis
00:52:25je pense que clairement
00:52:26si vous voulez
00:52:26sauf à dire qu'on fait
00:52:27une élection dans 40 jours
00:52:29qui est difficile
00:52:29même si les partis sont prêts
00:52:30vous aurez inévitablement
00:52:33une clarification politique
00:52:34de ce qui se passe
00:52:35aujourd'hui
00:52:36vous aurez une clarification politique
00:52:37un effondrement d'une partie
00:52:38on le voit bien
00:52:39sondage après sondage
00:52:40les vraies dynamiques
00:52:41sont celles-là
00:52:41un effondrement du bloc central
00:52:42et une montée en puissance
00:52:44des deux blocs qui sont
00:52:45le Rassemblement National
00:52:46et une partie d'une gauche
00:52:47qui est celle qui ne veut pas
00:52:48aller aujourd'hui gouverner
00:52:49et vous aurez donc
00:52:50dès le premier tour de l'élection
00:52:51quasiment
00:52:51dès le premier tour de l'élection
00:52:52ces dynamiques-là en face
00:52:54semble-t-il à l'élysée
00:52:56et pourquoi ?
00:52:57Quelles informations ont-ils ?
00:52:58Alors je voudrais juste
00:52:59vous donner une information
00:53:00du Figaro
00:53:01qui nous dit que Gérard Larcher
00:53:02a envoyé un SMS
00:53:03à Emmanuel Macron
00:53:04il a envoyé un SMS
00:53:06pour lui demander
00:53:06de convier aussi
00:53:07les présidents du groupe
00:53:08de la Chambre haute
00:53:09donc du Sénat
00:53:09il invoque notamment
00:53:11dans son message
00:53:11le rôle des sénateurs
00:53:12dans l'examen du budget
00:53:13qui doit normalement
00:53:14commencer au plus tard
00:53:15la semaine prochaine
00:53:16donc demande de Gérard Larcher
00:53:17d'inviter les sénateurs
00:53:18Harold vous voulez ajouter
00:53:19quelque chose ?
00:53:20Oui je dirais que
00:53:21vu de l'étranger
00:53:22n'est-ce pas
00:53:23la grande date pour la France
00:53:25c'était 1969
00:53:26Charles de Gaulle s'en va
00:53:27parce qu'il a été répudié
00:53:28n'est-ce pas ?
00:53:30Et là on aurait
00:53:31un moment 1969
00:53:32si on voulait
00:53:33et il n'est pas saisi
00:53:35donc la fin
00:53:36la cinquième république
00:53:37sort de l'histoire
00:53:38on ressemble à l'Italie
00:53:40des années 70-80
00:53:41on avait des gouvernements
00:53:43qui tenaient 3 mois
00:53:445 mois
00:53:45et ça
00:53:46il n'y a plus de raison
00:53:48d'être de la cinquième république
00:53:50En fait on pourrait être grand
00:53:51et on se retrouve petit
00:53:52parce qu'un départ
00:53:53c'est grand
00:53:54c'est grand un départ
00:53:55c'est honorable
00:53:56c'est au vrai
00:53:56la cinquième
00:53:57exactement
00:53:57et on se retrouve petit
00:53:59je crois que vous avez
00:54:00oublié une chose
00:54:02dans votre analyse
00:54:02c'est qu'il y a une autre
00:54:03échéance électorale
00:54:04qui est extrêmement importante
00:54:05c'est les municipales
00:54:06en mars 2026
00:54:08et pour le coup
00:54:09si Emmanuel Macron
00:54:11dissout aujourd'hui
00:54:13il ne pourra plus
00:54:14redissoudre
00:54:16avant un an
00:54:17moi je crois
00:54:17que le pari
00:54:18que fait Emmanuel Macron
00:54:19c'est d'un gouvernement
00:54:20technique
00:54:20qui va courir
00:54:21d'octobre
00:54:23jusqu'à mars
00:54:242026
00:54:26les élections municipales
00:54:27pourront ensuite
00:54:28voir
00:54:29justement
00:54:30sur la base
00:54:30de ce suffrage
00:54:31quel est le portrait
00:54:33du pays qui sort
00:54:34et à ce moment
00:54:35aviser pour une éventuelle
00:54:36alors on va faire une pause
00:54:38et puis on va continuer
00:54:38à en parler dans un instant
00:54:39on écoutera
00:54:40Marine Tondelier
00:54:41on écoutera
00:54:41Jordan Bardella
00:54:42et puis on recevra
00:54:43on changera de sujet
00:54:44on recevra
00:54:45Hinda Ayari
00:54:46alors Hinda Ayari
00:54:46vous la connaissez peut-être
00:54:47et elle organise dimanche
00:54:48une grande réunion
00:54:48une grande manifestation
00:54:50à la République
00:54:52où elle demande
00:54:54à tous les gens
00:54:54issus de la diversité
00:54:55de venir clamer
00:54:56leur amour pour la France
00:54:57et je trouve ça très fort
00:54:58et j'ai voulu qu'elle vienne
00:55:00sur le plateau
00:55:00nous expliquer
00:55:01de quoi il s'agissait
00:55:02parce qu'on entend
00:55:03plutôt des discours inverses
00:55:04très souvent dans les médias
00:55:05et elle va venir nous expliquer
00:55:05pourquoi elle organise
00:55:06cette réunion
00:55:07ce sera donc tout ça
00:55:08après la pub
00:55:08vous restez avec nous
00:55:08on est en direct
00:55:09à tout de suite
00:55:10sur C-News
00:55:1011h34 sur C-News
00:55:17merci d'être en direct
00:55:18avec nous dans un instant
00:55:19on continue à parler
00:55:20de politique
00:55:20pour l'instant
00:55:21toujours pas de Premier Ministre
00:55:22je vous rassure
00:55:22vous le sauriez
00:55:23si un Premier Ministre
00:55:24avait été nommé
00:55:25donc visiblement
00:55:25l'échéance recule
00:55:27il se pourrait
00:55:28que ce soit cet après-midi
00:55:29et puis dans un instant
00:55:29on parlera de tous ces gens
00:55:31issus de la diversité
00:55:31qui aiment la France
00:55:32il y en a
00:55:33et ils vont le dire dimanche
00:55:34Hinda Ayari nous a rejoint
00:55:35sur ce plateau
00:55:36et on en parlera avec elle
00:55:37mais tout de suite
00:55:37le C-News Info
00:55:38il est signé Marc Gossifer
00:55:39bonjour Jean-Marc
00:55:44bonjour à tous
00:55:45le prix Nobel de la paix
00:55:46attribué à la chef
00:55:47de l'opposition vénézuélienne
00:55:48Maria Corina Machado
00:55:50il récompense ses efforts
00:55:51en faveur d'une transition
00:55:52juste et pacifique
00:55:54de la dictature
00:55:54à la démocratie
00:55:56m'affirme le jury
00:55:57elle est l'un des exemples
00:55:58les plus extraordinaires
00:55:59de courage civique
00:56:00en Amérique latine
00:56:01ces derniers temps
00:56:02précise le président
00:56:04du comité Nobel norvégien
00:56:06passage de la tempête
00:56:08tropicale
00:56:08Algérie en Guadeloupe
00:56:09frappé ce vendredi
00:56:10par une vigilance rouge
00:56:11forte pluie et orage
00:56:13une vigilance orange
00:56:14vague submersion
00:56:15et vent violent
00:56:16les écoles de Saint-Martin
00:56:17et Saint-Barthélemy
00:56:17sont fermées pour la journée
00:56:19la Martinique est aussi concernée
00:56:21par une vigilance orange
00:56:22aux fortes pluies
00:56:22orages et vague submersion
00:56:24et puis enfin journée cruciale
00:56:26ce vendredi aux Assises du Tarn
00:56:27avec le témoignage très attendu
00:56:29de Cédric Jubilard
00:56:30il devra notamment répondre
00:56:31aux accusations hier
00:56:32de ses deux anciennes compagnes
00:56:34l'accusé ne cesse pour l'heure
00:56:35de clamer son innocence
00:56:36dans le meurtre de Delphine
00:56:37son épouse de 33 ans
00:56:38c'était en décembre 2020
00:56:40Merci beaucoup Margot
00:56:42on vous retrouve tout à l'heure
00:56:43à midi
00:56:44Bonjour Andahyari
00:56:46Bonjour
00:56:47Merci d'être avec nous
00:56:48on va vous retrouver dans un instant
00:56:48pour parler de ce qui se passe
00:56:49dimanche place de la République
00:56:51puisque vous voulez montrer
00:56:52l'unité en particulier
00:56:53des gens issus de la diversité
00:56:55mais tout le monde est bienvenu
00:56:56bien évidemment
00:56:57vous allez nous expliquer ça
00:56:58tout à l'heure
00:56:58et j'ai vraiment voulu
00:56:59qu'on en parle
00:57:00qu'on fasse une petite pause
00:57:00dans cette actualité politique
00:57:01parce que déjà
00:57:02ça fait partie de la politique
00:57:03en mon sens
00:57:03de savoir ce que pensent
00:57:05les gens de la diversité
00:57:06que ces fameuses personnes
00:57:08issues de la diversité
00:57:08aiment la France
00:57:09il faut qu'elles le disent
00:57:10et c'est ce que vous allez faire dimanche
00:57:12on en parle dans un instant
00:57:13d'abord on va écouter
00:57:14Marine Tondelier
00:57:14ce qu'elle dit
00:57:15justement sur la situation actuelle
00:57:17de la France
00:57:18Marine Tondelier
00:57:18secrétaire nationale d'Europe Écologie
00:57:20ça nous manque
00:57:20On n'a pas d'ordre du jour
00:57:23on a une liste de participants
00:57:24qui sont listés
00:57:26dans le corps du mail
00:57:27pour que tout le monde sache
00:57:28qui est invité
00:57:29Est-ce que vous-même
00:57:31vous le comprenez ?
00:57:32Beaucoup de personnes me disent
00:57:33il va tester sur vous
00:57:34l'hypothèse le corps nu 2
00:57:35si c'est le cas
00:57:36je lui souhaite bon courage
00:57:37parce que le corps nu
00:57:39c'était le premier ministre
00:57:40du socle commun
00:57:41socle commun
00:57:41qui n'a plus rien
00:57:42d'un socle
00:57:43et qui n'est plus commun
00:57:44gouvernement d'ailleurs
00:57:45qui a implosé
00:57:45de l'intérieur
00:57:46par Bruno Retailleau
00:57:47qui sera présent
00:57:48en tout cas
00:57:49qui a invité à la réunion
00:57:49tout à l'heure
00:57:50donc je pense que la fable
00:57:52du
00:57:52vous savez
00:57:53de ce socle de stabilité
00:57:54de cette plateforme
00:57:55de stabilité
00:57:56comme l'apprend encore
00:57:57monsieur Lecornu au JT
00:57:58plus personne n'y croit
00:57:59voilà
00:58:00donc elle parle
00:58:00de la réunion
00:58:01qui va avoir lieu
00:58:01tout à l'heure
00:58:02à 14h30
00:58:03Denis Attingour
00:58:04cette réunion
00:58:04de 14h30
00:58:05sans le RN
00:58:06sans LFI
00:58:07visiblement
00:58:08d'après ce que dit
00:58:08Marine Tondelier
00:58:09c'est pour tester
00:58:09l'hypothèse
00:58:10Lecornu 2
00:58:10écoutez ça
00:58:11c'est Marine Tondelier
00:58:13qui le dit
00:58:13en tout cas
00:58:13ce qu'on a appris
00:58:14c'est qu'Edouard Philippe
00:58:15va se rendre
00:58:16à cette réunion
00:58:17et on se souvient
00:58:17qu'il y a quelques jours
00:58:18il nous parlait
00:58:18quand même
00:58:19d'une élection
00:58:19présidentielle anticipée
00:58:21elle va être bonne
00:58:21l'ambiance
00:58:21en même temps
00:58:24ils sont tous
00:58:24un peu faux culs
00:58:25donc voilà
00:58:26non mais c'est vrai
00:58:27non mais ça revient
00:58:28à ce que je vous ai dit
00:58:29tout à l'heure
00:58:29c'est en fait
00:58:30peut-être qu'Emmanuel Macron
00:58:31les réunit
00:58:32pour en fait
00:58:33tester plusieurs options
00:58:35donc ça veut dire
00:58:37qu'on n'aura pas de nom
00:58:37avant
00:58:38en toute logique
00:58:39si c'est pour tester des noms
00:58:40ça veut dire qu'on n'aura pas
00:58:41de nom avant
00:58:42c'est mon avis
00:58:43mais après peut-être
00:58:43que l'avenir
00:58:44va me...
00:58:44Jean-Christophe
00:58:45c'est à dire que le président
00:58:45de la République
00:58:46est moins vertical
00:58:46que ce qu'on pouvait penser
00:58:47moi aussi
00:58:48j'aurais pu penser
00:58:48que c'était non
00:58:49pas tester un nom
00:58:49mais dire voilà
00:58:50il va se passer ça
00:58:51maintenant vous positionnez comment
00:58:52faire appel à Edouard Philippe
00:58:53je le redis
00:58:54Edouard Philippe
00:58:54qui a demandé
00:58:55lui explicitement
00:58:56pas comme le RN
00:58:58mais comme Jean-Luc Mélenchon
00:58:59ce sont les deux mouvements
00:59:00qui demandent la démission
00:59:01le départ d'Emmanuel Macron
00:59:02on parlait 1969 tout à l'heure
00:59:04ça c'est vraiment les deux
00:59:05donc il est convié lui
00:59:06donc le tri sélectif politique
00:59:07que fait Emmanuel Macron
00:59:08ne comprend pas
00:59:09Edouard Philippe
00:59:10qui pourtant a appelé
00:59:11à sa propre démission
00:59:11donc on est vraiment
00:59:12sur un objet politique
00:59:13très particulier
00:59:14il ne décidera pas avant
00:59:16ou alors en tout cas
00:59:16c'est pas ce qu'on image
00:59:17en fait on lui reproche
00:59:18de gouverner seul
00:59:19donc là je pense qu'il veut
00:59:20montrer aussi que
00:59:21il a oublié les sénateurs
00:59:22en même temps
00:59:23et donc Gérard Larcher
00:59:24je le disais juste avant
00:59:25la pause selon le confrère
00:59:26du Figaro
00:59:26Gérard Larcher
00:59:27qui a envoyé un SMS
00:59:28à Emmanuel Macron
00:59:29pour lui dire
00:59:29vous nous avez oublié
00:59:30on veut aussi être là
00:59:31mais bon après
00:59:32c'est bizarre
00:59:32parce que c'est pas comme ça
00:59:33qu'on choisit un premier ministre
00:59:34normalement
00:59:35il a fait son choix
00:59:37mais c'est peut-être
00:59:38pour tester
00:59:39voir ce qui va l'attendre
00:59:41dans les jours qui viennent
00:59:41Christine
00:59:42moi ça me fait de la peine
00:59:44de voir que la France
00:59:45est en train de
00:59:45qu'on est en train de jouer
00:59:46à des petites tambouilles politiques
00:59:47vous savez j'ai reçu
00:59:48un daïe à réarrêter
00:59:50avec vos téléphones portables
00:59:51voilà merci
00:59:51j'essaie de ne plus faire signe
00:59:52mais vous le dites
00:59:53plus directement
00:59:54vous nous déconcentrez
00:59:55vous nous déconcentrez
00:59:57c'est un plateau de pré-libre
00:59:59ici
00:59:59vous l'avez compris
01:00:00soyez concentrés
01:00:03quand elle est là
01:00:06elle se lâche
01:00:07c'est clair
01:00:08allez-y
01:00:08j'ai reçu
01:00:10ça fera peut-être plaisir
01:00:11à Mathieu Vallée
01:00:12mais j'ai reçu un SMS
01:00:14ou interpellé
01:00:15d'Estelle Youssoufa
01:00:16qui est députée
01:00:17de Mayotte
01:00:18ça en SMS
01:00:20m'a fait de la peine
01:00:20parce que pendant
01:00:21qu'on est en train de parler
01:00:22de je reçois
01:00:23je reçois pas
01:00:24je reçois
01:00:24et le sénateur
01:00:25et patati
01:00:26et patata
01:00:27elle me dit que
01:00:28des migrants
01:00:29arrivent en masse
01:00:30à Mayotte
01:00:30elle me dit que
01:00:31les Mahorais
01:00:32n'en peuvent plus
01:00:32elle me dit que
01:00:33les gens sur place
01:00:34depuis le cyclone
01:00:35ils n'ont pas d'eau
01:00:36ils n'ont pas à manger
01:00:36que c'est compliqué
01:00:37sur place
01:00:38voilà la réalité
01:00:39du terrain
01:00:40les territoires
01:00:41des Outre-mer
01:00:42sont oubliés
01:00:42les Français
01:00:43sont oubliés
01:00:44au quotidien
01:00:44on en a parlé
01:00:46aujourd'hui
01:00:46mais moi ce qui me désole
01:00:48c'est de voir que
01:00:48malheureusement
01:00:49nous journalistes
01:00:50on est obligés
01:00:50de commenter
01:00:51ce théâtre politique
01:00:53on peut arrêter
01:00:53si vous voulez
01:00:54non non
01:00:55je dis qu'on est obligés
01:00:56non mais voilà
01:00:56vous voyez
01:00:57au contraire
01:00:58vous me donnez
01:00:58la possibilité d'en parler
01:00:59je dis qu'on est
01:01:00malheureusement obligés
01:01:01de commenter
01:01:01ce théâtre politique
01:01:02alors qu'il y a
01:01:04des Français
01:01:04qui sont en train
01:01:05de nous regarder
01:01:05en train de se désoler
01:01:07de leur situation
01:01:08au quotidien
01:01:08et d'attendre
01:01:10des décisions politiques
01:01:11pour que leur vie
01:01:11change
01:01:12on écoute
01:01:12Jordan Bardella
01:01:13qui évoquait
01:01:14hier soir
01:01:14sur CNews
01:01:15l'hypothèse
01:01:16d'un Premier ministre
01:01:17de gauche
01:01:18pendant que les Français
01:01:19regardent
01:01:20affliger ce spectacle
01:01:22le pays s'enfonce
01:01:24dans une interstitude
01:01:25et dans une instabilité
01:01:26majeure
01:01:26moi que l'on soit
01:01:27extrêmement clair
01:01:28parce que c'est un petit peu
01:01:29la musique
01:01:29que l'on entend
01:01:30depuis plusieurs jours
01:01:31je ne laisserai jamais
01:01:32mon pays dans les mains
01:01:33de la gauche
01:01:34et encore moins
01:01:34dans les mains
01:01:35de l'extrême gauche
01:01:35par conséquent
01:01:36lorsque j'entends
01:01:38sur vos plateaux
01:01:40ou dans les rédactions
01:01:41parler de rumeurs
01:01:43d'un potentiel
01:01:44Premier ministre
01:01:44soit de centre-gauche
01:01:46soit à gauche
01:01:46il y aura évidemment
01:01:47une censure
01:01:48systématique
01:01:50peu importe le profil
01:01:51Jean-Louis Borloo
01:01:52a été évoqué aujourd'hui
01:01:53excusez-moi
01:01:54technique
01:01:55pourquoi pas
01:01:56Roselyne Bachelot
01:01:57ou Martine Aubry
01:01:59je veux dire
01:02:00la blague va devoir
01:02:00s'arrêter
01:02:01à un moment donné
01:02:01elle s'arrête en mars
01:02:02voilà pourquoi pas
01:02:03Roselyne Bachelot
01:02:04ou Martine Aubry
01:02:05Martine Aubry
01:02:05elle a fait sa retraite
01:02:06de la mairie
01:02:07elle est liée en mars
01:02:07de cette année
01:02:08Donia Tengour
01:02:09même l'hypothèse Borloo
01:02:11de toute façon
01:02:11le RN n'en veut pas
01:02:12le RN c'est censure
01:02:13absolument
01:02:14depuis le début
01:02:15de la semaine
01:02:16j'ai suivi Marine Le Pen
01:02:17ça ne change pas
01:02:18c'est la dissolution
01:02:19ou rien
01:02:21donc vous en fait
01:02:22vous en fichez
01:02:22du nom qui va être annoncé
01:02:23bien sûr
01:02:23ça va être la même
01:02:25la même plaisanterie
01:02:26oui c'est ça
01:02:26donc vous vous en fichez
01:02:27la dissolution
01:02:28là on la demande
01:02:28parce que la crise est aiguë
01:02:29on l'a demandé déjà
01:02:30depuis plusieurs mois
01:02:31puisque la France est bloquée
01:02:32on a voté quoi
01:02:33le projet de loi
01:02:33contre le narcotrafic
01:02:34le projet de loi
01:02:35sur la fin de vie
01:02:36donc depuis un an
01:02:36vous avez même commis
01:02:38l'erreur de la demander
01:02:38pendant les européennes
01:02:39je pense que c'était
01:02:40une vraie erreur
01:02:40je pense qu'Emmanuel Macron
01:02:42a saisi la balle au bon
01:02:42et ce n'est pas un service
01:02:43qui vous rendait
01:02:43je pense que c'est bien
01:02:44de consulter les français
01:02:45un dernier mot là-dessus
01:02:46Donia et ensuite
01:02:46on va parler de ce qui se passe
01:02:48parce que là
01:02:48on va tourner en rond
01:02:49autrement on n'a pas de nom
01:02:50on n'a rien
01:02:50donc ça n'a rien d'en parler
01:02:51pendant deux heures
01:02:51comme dirait Christine Kelly
01:02:53Donia
01:02:54la semaine passe très vite
01:02:55mais en début de semaine
01:02:56lorsqu'on a pris la démission
01:02:57de Sébastien Lecornu
01:02:58je me trouvais avec
01:02:59Marine Le Pen
01:02:59et je lui ai posé la question
01:03:00sur une éventuelle démission
01:03:02du président de la République
01:03:03elle ne l'a pas écartée
01:03:04parce qu'elle a fait
01:03:05une vidéo sur les réseaux sociaux
01:03:07c'est vrai qu'il y a
01:03:08la dissolution
01:03:09mais il y a aussi
01:03:09bon après là
01:03:10ça demande
01:03:11Alors après la différence
01:03:12c'est qu'elle ne la demande pas
01:03:13et ça je trouve ça
01:03:14plus élégant
01:03:15par rapport à la Ve République
01:03:16Est-ce que vous appelez
01:03:17à sa démission
01:03:18elle m'a dit non
01:03:18puisque je suis respectueuse
01:03:19non c'est ça
01:03:20parce que j'ai quand même précisé
01:03:21J'ai vu
01:03:22parce que je vois vos reportages
01:03:23Merci
01:03:24et donc c'est pour ça
01:03:26j'ai vu effectivement
01:03:26j'ai trouvé ça plus élégant
01:03:27par rapport à la Ve République
01:03:28de ne pas demander
01:03:29la démission
01:03:30mais d'ailleurs
01:03:30s'il choisit de démissionner
01:03:32pourquoi pas
01:03:32Mais comme on sait
01:03:33qu'il y a très peu de chances
01:03:35qu'il le fasse
01:03:35parce que c'est vrai que là
01:03:36c'est pour ça que la France
01:03:37Pour l'instant oui
01:03:37Mais la France Insoumise
01:03:38c'est pour ça qu'ils ont misé
01:03:40sur la destitution
01:03:41qui ne fonctionne pas
01:03:42mais
01:03:43Le LR n'a pas voté
01:03:44On avance
01:03:45On va parler de ce qui va
01:03:46se passer dimanche
01:03:47C'est important ce qui va
01:03:48se passer dimanche
01:03:49parce que c'est vrai
01:03:49que s'il n'y avait pas
01:03:50toute cette actualité politique
01:03:51je pense qu'on en aurait parlé
01:03:56le drapeau français
01:03:57à sa place
01:03:58c'est ce que vous dites
01:03:59et sa place c'est haut
01:04:00et en fait cette manifestation
01:04:02on peut parler de manifestation
01:04:03que vous organisez
01:04:04c'est ça ?
01:04:05Rassemblement
01:04:05Rassemblement
01:04:06Rassemblement
01:04:06Rassemblement
01:04:07C'est un rassemblement
01:04:08Pour dire quoi ?
01:04:09En fait c'est très important
01:04:11cette date
01:04:14elle est très importante
01:04:15pour beaucoup de gens
01:04:15parce qu'au départ
01:04:17on s'était dit
01:04:19qu'on allait organiser
01:04:21ce rassemblement
01:04:22justement pour remettre
01:04:23le drapeau français
01:04:23à sa place
01:04:24et on a voulu le faire
01:04:26au départ
01:04:27au nom de l'association
01:04:28que je représente
01:04:29les Patriotes de la Diversité
01:04:30et il s'est avéré
01:04:31qu'après une vidéo
01:04:33que Ben le Patriote
01:04:34a fait
01:04:34place de la République
01:04:35où on a vu
01:04:36le monument souillé
01:04:37avec des frilles Gaza
01:04:39le drapeau palestinien
01:04:40on a fait spontanément
01:04:42une vidéo
01:04:43où Ben s'est exprimé
01:04:44pour dire que
01:04:45c'était grave
01:04:46que ce n'était pas normal
01:04:48On a cette vidéo
01:04:48on va la regarder
01:04:49parce que c'est vrai
01:04:50que cette vidéo
01:04:50elle est incroyable
01:04:51parce que place de la République
01:04:52on voit cet énorme
01:04:54drapeau palestinien
01:04:54on voit cette place
01:04:55de la République
01:04:56qui a été souillée
01:04:56avec des frilles palestines
01:04:58et c'est ce qui a déclenché
01:04:59la colère
01:04:59et c'est ce qui a déclenché
01:05:00le rassemblement
01:05:02qui aura lieu dimanche
01:05:03regardez
01:05:03moi ça me casse les bonbons
01:05:06de voir ça
01:05:07il y a des grèves
01:05:09en France
01:05:09c'est pour la France
01:05:11aujourd'hui là
01:05:12ce qu'on voit
01:05:12des drapeaux
01:05:13de la Palestine
01:05:14mais c'est quoi ça
01:05:15et quand je vois
01:05:16qu'on nous arrache
01:05:17le drapeau français
01:05:18ici sur cette place
01:05:19ça me fait mal au coeur
01:05:20moi ce que j'aimerais
01:05:21qu'on fasse bientôt
01:05:22c'est qu'on remplisse
01:05:23cette place de la République
01:05:24bordel
01:05:24et qu'on la remplisse
01:05:25de grands drapeaux français
01:05:26beaucoup plus grands
01:05:27que celui-là
01:05:28il faut que ça soit rempli
01:05:28de drapeaux français
01:05:29et on va le faire
01:05:30parce que demain
01:05:31je suis persuadé
01:05:32que lorsqu'il y aura la grève
01:05:33il n'y aura que
01:05:34des drapeaux palestiniens
01:05:35ils n'ont rien à foutre
01:05:36de la France en fait
01:05:37et ça ça me rend fou
01:05:38ça me rend fou
01:05:39de voir ce monument
01:05:40dans cet été là
01:05:40est-ce que ça vous rend pas fou
01:05:42putain mais
01:05:43le drapeau français
01:05:43il appartient pas
01:05:44à l'extrême droite
01:05:45moi je suis français
01:05:46d'origine algérienne
01:05:47je kiffe ce drapeau
01:05:48je l'aime ce drapeau
01:05:49et je me bats pour ce drapeau
01:05:50et quand on fait grève
01:05:51c'est pour ce drapeau
01:05:53c'est parce qu'on en a marre
01:05:54de cette situation
01:05:55de cette fiscalisation
01:05:56c'est pas pour mettre
01:05:57des drapeaux palestiniens
01:06:01pour la Palestine demain
01:06:02et j'espère qu'on va faire
01:06:03un sacré rassemblement
01:06:04comme ça s'est passé
01:06:05en Angleterre
01:06:06il y a tellement raison
01:06:07tellement raison
01:06:08et qu'est-ce que c'est bien
01:06:09d'entendre des discours comme ça
01:06:10ça fait du bien
01:06:11honnêtement ça fait du bien
01:06:12il y en a marre
01:06:13d'entendre des gens
01:06:13qui haïssent la France
01:06:14et qui s'expriment
01:06:15et qui n'ont qu'une envie
01:06:16c'est de foutre la pagaille
01:06:17en France
01:06:18en fait cette vidéo
01:06:20quand on l'a publiée
01:06:22elle a fait le buzz
01:06:23elle a fait plus de
01:06:2510 millions de vues
01:06:26et à partir de là
01:06:27on a reçu des centaines
01:06:29de messages de français
01:06:30de toute la France
01:06:31qui se sont manifestées
01:06:32et qui nous ont dit
01:06:33qu'ils voulaient rejoindre
01:06:34ce mouvement
01:06:36ce rassemblement
01:06:37on a également
01:06:39un collectif d'influenceurs
01:06:41qui a été créé
01:06:42avec plusieurs influenceurs
01:06:43très suivis
01:06:44sur les réseaux sociaux
01:06:45sur TikTok
01:06:46notamment
01:06:46Grise le français
01:06:49monsieur Kev
01:06:51ils se sont constitués
01:06:52pour avec nous
01:06:53organiser ce grand rassemblement
01:06:55et il y a eu
01:06:55des vraiment
01:06:55il y a des cartes
01:06:57qui se sont
01:06:58qui sont prêts à partir
01:07:00les gens qui vont venir
01:07:01du sud de la France
01:07:02mais ce que je trouve
01:07:02incroyable
01:07:03c'est qu'on n'entend pas
01:07:03assez ces gens
01:07:04issus de la diversité
01:07:05qui viennent nous dire
01:07:06j'aime la France
01:07:06on n'entend que les imbéciles
01:07:08que les abrutis
01:07:09qui tapent sur les flics
01:07:10qui haïssent la France
01:07:11on n'entend que
01:07:12qu'est-ce que c'est bien
01:07:13d'entendre votre voix
01:07:14qu'est-ce que c'est bien
01:07:15d'entendre cette voix-là
01:07:15enfin de gens qui disent
01:07:16on aime la France
01:07:18oui parce qu'on est tous
01:07:19des enfants de France
01:07:20et le problème
01:07:20c'est qu'on ne nous entend pas
01:07:22assez
01:07:22on entend toujours les mêmes
01:07:23c'est tout le temps
01:07:24aujourd'hui
01:07:27on fait culpabiliser
01:07:28les français
01:07:28quand un français
01:07:29sort le drapeau
01:07:29on l'accuse
01:07:31d'être d'extrême droite
01:07:32d'être facho
01:07:32aujourd'hui nous
01:07:33on est tous
01:07:34des enfants de France
01:07:35peu importe nos origines
01:07:36notre religion
01:07:36on est là pour rassembler
01:07:38on est là pour lutter
01:07:39contre ceux qui nous divisent
01:07:40et on est là pour remettre
01:07:41le drapeau français
01:07:42à sa juste place
01:07:43il y a Grincheux
01:07:43qui veut vous dire quelque chose
01:07:44je vous entends râler
01:07:45je suis hyper surpris
01:07:49que tout d'un coup
01:07:50vous vous rendiez compte
01:07:51qu'il y a des gens
01:07:52qui sont issus de la diversité
01:07:53et qui aiment la France
01:07:54non je ne m'en rends pas compte
01:07:55je dis qu'on ne les entend pas
01:07:56ce n'est pas la même chose
01:07:57je dis qu'ils existent
01:07:59et ils sont majoritaires
01:08:00ils sont très largement majoritaires
01:08:02j'arrête pas de le répéter
01:08:02moi aussi
01:08:03donc on dit la même chose
01:08:04pour une fois qu'on est d'accord
01:08:05il suffit de descendre dans la rue
01:08:06de se balader un peu
01:08:07de discuter avec les gens
01:08:09non mais d'accord
01:08:11mais on ne les entend pas
01:08:12donc c'est pour ça
01:08:12que je trouve ça très bien
01:08:13je trouve ça très bien
01:08:14je voulais juste dire une chose
01:08:16quand même
01:08:17parce qu'il y a parfois
01:08:18des anagames
01:08:19et sur le marketing politique
01:08:20on peut aimer la France
01:08:23et combattre
01:08:24pour la Palestine
01:08:26l'un n'empêche pas l'autre
01:08:27c'est pas parce qu'on se bat
01:08:28pour la Palestine
01:08:28et accessoirement
01:08:30qu'on affiche un drapeau palestinien
01:08:31dans ce cas là
01:08:32on affiche les deux drapeaux
01:08:33alors si je puis me permettre
01:08:34je peux finir
01:08:35et qu'on affiche un drapeau palestinien
01:08:37parce qu'on porte un combat
01:08:38parce qu'il se passe quand même
01:08:39des choses en Palestine
01:08:40qu'on peut contester
01:08:42c'est pas pour autant
01:08:43qu'on déteste la France
01:08:44vous savez quand on s'est rendu
01:08:46place de la République
01:08:47avec Ben
01:08:48ce jour là
01:08:48on a sorti des drapeaux français
01:08:50et on s'est fait insulter
01:08:52il y a une femme
01:08:53qui est venue sur un vélo
01:08:54je ne vais pas répéter
01:08:55les insultes
01:08:56ensuite il y a eu
01:08:57énormément de pro-palestiniens
01:08:58qui ont débarqué
01:08:59et il y a des gens
01:09:00qui nous ont dit
01:09:00il vaut mieux pour vous partir
01:09:01avec votre drapeau français
01:09:02sinon vous allez vous faire agresser
01:09:04donc ils sont venus par centaines
01:09:07avec les drapeaux palestiniens
01:09:09et on a dû partir
01:09:10parce que sinon
01:09:10c'était l'agression directe
01:09:12donc à un moment donné
01:09:13nous on est là
01:09:14pour défendre nos valeurs
01:09:15les valeurs de notre pays
01:09:16c'est la France
01:09:17et ici c'est pas la Palestine
01:09:19c'est la France
01:09:19donc on ne peut pas importer
01:09:21des combats
01:09:21qui ne sont pas les nôtres
01:09:22dans ce pays
01:09:23parce qu'aujourd'hui
01:09:24ça crée de la violence
01:09:26des tensions
01:09:27entre les français justement
01:09:28je ne partage pas
01:09:32votre point de vue
01:09:33sur ce point
01:09:34moi je suis patriote
01:09:35j'aime la France
01:09:36j'aime mon pays
01:09:37plus que tout
01:09:38je pense que ce pays
01:09:39qui est symbole
01:09:41de liberté
01:09:41d'égalité
01:09:42de fraternité
01:09:43parce que derrière le drapeau
01:09:44il y a des valeurs
01:09:45juste une chose
01:09:47on ne peut pas dire
01:09:48il faut fermer les yeux
01:09:49sur tout le reste du monde
01:09:50non
01:09:50on dit juste
01:09:51qu'on n'enlève pas
01:09:53un drapeau français
01:09:53quand on est place de la République
01:09:54et on ne menace pas des gens
01:09:55parce qu'ils ont un drapeau français
01:09:56c'est ça
01:09:57mais vous savez bien
01:09:59que ça se passe comme ça
01:09:59tout le temps
01:10:00je ne sais pas
01:10:03si vous avez place de la République
01:10:04c'est Marianne
01:10:05c'est l'enblème de la France
01:10:06qui a le visage des couverts
01:10:07et qui a la fierté de notre pays
01:10:09il est marqué Aqab
01:10:10il est marqué Frigaza
01:10:11cette statue elle est souillée
01:10:12et en plus vous savez
01:10:13cette gauche qui prétend
01:10:14défendre les ouvriers
01:10:15le lendemain
01:10:15vous voyez la propreté de Paris
01:10:16des gens qui gagnent
01:10:17à peine le SMIC
01:10:18à qui on fait nettoyer
01:10:19les pires dingueries
01:10:21des gauchos
01:10:21avec notre argent
01:10:22je le dis en passant
01:10:23moi je vais juste vous dire
01:10:24hier j'étais à Strasbourg
01:10:24je siège au Parlement
01:10:25je suis monté dans un VTC
01:10:27il y avait Omar
01:10:27qui m'a reconnu
01:10:28qui était très enjoué
01:10:30donc je me suis dit
01:10:30ça fait plaisir
01:10:31on ne va pas s'ennuyer
01:10:31durant le trajet
01:10:32et qui a eu un discours
01:10:33qui m'a pris au coeur
01:10:34et au trip
01:10:34parce qu'il m'a dit
01:10:35moi je suis arrivé
01:10:35il était de nationalité
01:10:37à la base d'origine algérienne
01:10:38il est arrivé en France
01:10:39régulièrement
01:10:39et il m'a dit
01:10:40moi dès que je suis arrivé en France
01:10:41la première chose
01:10:42que j'ai voulu faire
01:10:42c'est travailler
01:10:43il était hors de question
01:10:44que je me déficie
01:10:44d'une solidarité
01:10:45auxquelles je n'ai pas contribué
01:10:46et que je soule
01:10:47du pays qui m'accueille
01:10:48et que je fasse des victimes
01:10:48il me l'a dit
01:10:49comme ça
01:10:49j'étais avec un de mes collaborateurs
01:10:50Mathieu il avait quel âge ?
01:10:51Ah il a 45 ans
01:10:52c'est les jeunes
01:10:54c'est les jeunes aujourd'hui
01:10:55qui n'a pas la France
01:10:56c'est pas les gens
01:10:56qui ont 40, qui ont 50 ans
01:10:58moi je les vois sans arrêt
01:10:59je parle avec ces gens
01:11:00dont vous parlez
01:11:00oui mais vite
01:11:01parce qu'il y a une autre émission
01:11:04derrière avec Thierry Caban
01:11:05et donc il a 3 enfants
01:11:07il a 2 garçons et une fille
01:11:08et il m'a dit
01:11:09que lui il en avait marre
01:11:10de voir des étrangers
01:11:12qui viennent irrégulièrement
01:11:12sur le terrain national
01:11:13qui font des victimes
01:11:14et qui devraient être expulsés
01:11:15lui il a acquis l'université française
01:11:17par le travail
01:11:17l'effort et le mérite
01:11:18et il dit
01:11:19l'Algérie m'a moins donné
01:11:20que le pays qui m'a accueilli
01:11:22et que le pays qui m'a tout donné
01:11:23donc il dit
01:11:23ce que j'enseigne à mes enfants
01:11:24c'est que eux
01:11:25ce que peuvent faire pour la République
01:11:26avant de dire
01:11:26qu'est-ce que la République
01:11:27peut faire pour nous
01:11:27c'est un problème générationnel
01:11:30moi je vous le dis
01:11:30c'est un problème générationnel
01:11:32stop stop stop
01:11:33il y a Thierry Caban
01:11:33qui va venir de force autrement
01:11:35Inda Yari
01:11:37c'est donc dimanche
01:11:3814h
01:11:39voilà l'objectif
01:11:39c'est vraiment
01:11:40qu'on soit le plus nombreux
01:11:41possible
01:11:42avec nos drapeaux français
01:11:43peu importe
01:11:44que ce soit des associations
01:11:46des citoyens
01:11:47des collectifs
01:11:47tout le monde
01:11:49ce rassemblement
01:11:50est ouvert à tous
01:11:50et l'objectif
01:11:51c'est vraiment
01:11:52qu'il y ait
01:11:52des milliers de drapeaux français
01:11:54qu'on le porte avec fierté
01:11:56parce qu'on est tous
01:11:56des enfants de France
01:11:57peu importe
01:11:58nos différences
01:11:59ce qui compte
01:12:00c'est l'identité française
01:12:01Place de la République
01:12:0214h
01:12:03c'est dimanche
01:12:04un dernier mot
01:12:04Dunia Tengour
01:12:05il y a du neuf
01:12:05rien de rouge
01:12:06de nouveaux invités
01:12:07encore ?
01:12:08ça va être un meeting
01:12:10à la fin
01:12:10on a appris que Laurent Wauquiez
01:12:11sera aussi présent
01:12:13à cette réunion
01:12:14à l'Elysée
01:12:14donc c'est pas seulement
01:12:15les chefs de parti
01:12:16très bien
01:12:17merci beaucoup
01:12:17merci d'avoir été avec nous
01:12:19merci de nous avoir suivis
01:12:20dans un instant
01:12:20c'est Thierry Cabane
01:12:21on se retrouve
01:12:22on est vendredi
01:12:23donc on se retrouve pas demain
01:12:24on se retrouve lundi
01:12:24en direct à partir de 10h35
01:12:26à lundi
01:12:27et d'ici là
01:12:28soyez prudents
01:12:28avec un nouveau Premier ministre
01:12:30ou pas sûr
01:12:31ou pas sûr
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