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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Mercredi 3 décembre 2025 pour Andini Live numéro 1762 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct à la une.
00:00:12On a peut-être frôlé un drame hier à Nancy devant l'école maternelle et élémentaire Alfred Mézières.
00:00:18Vers 16h45, trois hommes masqués ont été aperçus devant l'établissement scolaire.
00:00:23L'un d'entre eux avait une arme de guerre qui pourrait être une Kalachnikov.
00:00:26Ils sont repérés par un agent municipal qui donne immédiatement l'alerte.
00:00:30L'école est confinée, de nombreuses forces de police sont envoyées sur place, mais les trois individus prennent la fuite.
00:00:36Ils sont d'ailleurs toujours recherchés à cette heure.
00:00:39C'est l'employé de la ville de Nancy qui a serré la sécurité de la sortie des classes, qui s'est retrouvé nez à nez avec cet homme armé.
00:00:46Il n'a pas été blessé, mais a dû être pris en charge par les secours car il est sous le choc.
00:00:50On va faire le point en direct dès le début de Morandini Live avec le service police, justice de CNews et Sabrina Berlin-Bouillet qui a les toutes dernières informations sur ce dossier.
00:01:00La France est-elle désormais incapable d'organiser de grandes fêtes populaires en raison de l'insécurité ?
00:01:05Le 31 décembre prochain devait en effet se tenir le concert du Nouvel An sur les Champs-Elysées retransmis en direct sur France 2.
00:01:11Mais la préfecture de police a demandé à la mairie d'annuler cet événement en raison des risques de mouvements de foule qui pourraient représenter bien évidemment un danger sérieux.
00:01:20Cette troisième édition du concert du Nouvel An n'aura donc pas lieu.
00:01:24Cette année, les parisiens et touristes seront privés de concert.
00:01:29Par manque d'effectifs, la préfecture de police a demandé d'annuler l'événement prévu initialement sur les Champs-Elysées le 31 décembre.
00:01:37Ce changement de programme ne laisse pas indifférent.
00:01:39Au moins, il n'y a pas de rassemblement.
00:01:42Les gens d'un côté sont déçus et de l'autre côté, on est obligés.
00:01:46Puisqu'aujourd'hui, dans la société où on vit, on n'est pas en sécurité.
00:01:50Il est vrai que s'il y a des mouvements de foule, personne ne sait les retenir.
00:01:52Donc il faut vraiment des policiers.
00:01:54Et s'ils ne peuvent pas le faire à cause d'un manque de policiers, il faut annuler.
00:01:57Malheureusement, il faut annuler.
00:01:58L'année dernière, l'événement avait rassemblé un million de personnes.
00:02:02Pour cette troisième édition, la préfecture de police craint des débordements et des mouvements de foule.
00:02:07Ils ne peuvent garantir la sécurité du public.
00:02:11Si le préfet a pris cette décision, c'est qu'il a entendu les policiers qui étaient sur le terrain l'année dernière.
00:02:17Et qu'il a certainement rappelé qu'on n'a pas surtout les effectifs pour si jamais il y a des mouvements de foule.
00:02:24Ou évidemment des bousculades et puis des risques d'accidents.
00:02:29Les rassemblements, quant à eux, ne sont pas interdits.
00:02:32Et le moment le plus attendu de la soirée, le feu d'artifice, est lui maintenu.
00:02:38Voilà, et donc sur France 2, le 31 décembre, vous verrez un concert.
00:02:41Mais il a été enregistré la semaine dernière et avec des figurants à la plage du public.
00:02:45C'est sur la liste.
00:02:46Nous en parlerons tout à l'heure.
00:02:47Ce n'est plus le concert du Nouvalence, c'est le concert Potomkin.
00:02:50A Marseille, un livreur de vélo a été interpellé par des motards de la police municipale après un refus d'obtempérer.
00:02:56Surprise, les policiers ont découvert que c'était en réalité ce que l'on appelle un Ubercheat, en clair un livreur de drogue.
00:03:02Et pour couronner le tout, il était positif au cannabis.
00:03:06C'est au guidon de ce VTT débridé qu'un cycliste a été interpellé à 138 km heure lors d'un refus d'obtempérer dans une zone commerciale à Marseille.
00:03:14Les motards sont attirés par un vélo qui roulait à grande vitesse et qui faisait des acrobaties,
00:03:21se lalommait entre les fils de voiture et prenait beaucoup de risques.
00:03:25Donc là, nos motards demandent à la personne de se rapprocher d'eux et de procéder à un contrôle.
00:03:30Et là, à la vue des policiers, le motard accélère, prend encore plus de risques et s'engage sur la bretelle d'autoroute à contresens.
00:03:37Face aux policiers, un homme qui est ce que l'on appelle un livreur Ubercheat.
00:03:41En possession de stupéfiants, l'individu a lui-même été testé positif au cannabis.
00:03:46La personne n'a pas manqué d'humour parce que lors de son interpellation,
00:03:49elle a félicité les motards de la police municipale en disant que jusqu'à présent,
00:03:53elle a échappé aux forces de l'ordre et que c'était la première fois qu'elle se faisait intercepter.
00:03:58Dans la cité phocéenne, les livreurs de drogue s'adaptent aux ruelles étroites et aux embouteillages
00:04:02avec cette nouvelle méthode de livraison.
00:04:05C'est des faits qui sont malheureusement de plus en plus croissants à Marseille.
00:04:08C'est déjà plus discret de circuler en vélo électrique.
00:04:10Et en plus, pour pouvoir livrer plus facilement, sans avoir ce problème de stationnement,
00:04:14quel qu'il y soit, et sans pouvoir être repéré pour l'assainement de raisons
00:04:17que les vélos électrotinettes n'ont pas de plaques d'immatriculation.
00:04:21Face à cette tendance, la police municipale de Marseille assure adapter son mode de fonctionnement.
00:04:27L'aurore absolue dans le Val d'Oise avec un nouvel enlèvement qui cette fois a mal tourné
00:04:32car l'homme de 50 ans est entre la vie et la mort.
00:04:34Il s'agit du père d'un jeune homme de 19 ans, petit génie de la cybersécurité.
00:04:38Son père a été enlevé le 1er décembre.
00:04:40Il a ensuite été filmé par ses ravisseurs avec à chaque fois une demande de rançon adressée à son fils.
00:04:45Dans les vidéos, la victime serait apparue habillée, les poignées entravées,
00:04:48puis baillonnée et enfin dénudée, rouée de coups.
00:04:51Les explications avec Tanguy Hamon de CNews.
00:04:53L'individu enlevé serait le père d'un jeune homme basé à Dubaï
00:04:57et qui aurait profité de ses capacités en informatique pour s'emparer d'une très importante somme d'argent en crypto-monnaie.
00:05:05Selon les estimations portées à notre connaissance, cette somme atteindrait les 500 à 700 000 euros.
00:05:12Mais le problème, c'est que selon nos informations,
00:05:14cet argent appartenait à un réseau criminel qui, faute de pouvoir s'en prendre directement à lui,
00:05:21s'en est donc pris à son père.
00:05:23Celui-ci a d'abord été menacé de mort, avant donc d'être enlevé.
00:05:28Entre-temps, les malfrats s'en seraient pris également à la petite amie de leur cible.
00:05:33Celle-ci vit à Dubaï, mais ils n'ont pas hésité à mettre le feu à son domicile français.
00:05:38Le réseau criminel demande désormais une somme d'un million d'euros pour arrêter les actions de représailles.
00:05:45Une somme que le principal ciblé ne semble pas disposer à leur donner.
00:05:50Les enquêteurs de l'Oclo, spécialisés contre la criminalité organisée, sont désormais en charge de cette affaire.
00:05:57Notamment pour protéger le père du jeune homme et éviter d'autres victimes collatérales.
00:06:03Une histoire assez incroyable quand même.
00:06:05À l'approche des fêtes, gros plan sur les vols dans les magasins qui se multiplient.
00:06:08Et pourtant, c'est un phénomène qui n'est pas nouveau,
00:06:10puisque désormais, c'est toute l'année que les commerçants sont victimes de ce que l'on appelle la démarque inconnue.
00:06:15En clair, le vol reportage à Toulouse.
00:06:18Ils sont rentrés à 5-6 dans la boutique en même temps.
00:06:22Il y en a un qui s'est dirigé directement vers l'arrière,
00:06:26un autre qui l'a suivi et les autres qui sont allés un peu sur le côté.
00:06:30Je le ramène vers ici.
00:06:32Les autres, c'était déjà un peu enfui de la boutique.
00:06:34Les voleurs partent avec le fond de caisse de 200 euros.
00:06:38À chaque fois, le même mode opératoire.
00:06:40Des adultes repères, puis des mineurs de 12-15 ans dérobent.
00:06:45En 2-3 mois, dans cette rue, d'autres boutiques sont ciblées.
00:06:49C'est différents profils, mais qui viennent souvent au magasin,
00:06:52essayent de prendre les produits un peu sans qu'on se rend compte.
00:06:56On a eu aussi des situations un peu plus violentes, avec des agressions verbales un peu plus fortes.
00:07:01Les supermarchés du centre-ville sont aussi visés.
00:07:04Les dispositifs de dissuasion limitent les vols, mais ne les suppriment pas tous.
00:07:09Dans ce supermarché, en moyenne, il y a 15 vols de toute valeur par jour.
00:07:14On met en place des agents de sécurité, on a un système de caméras.
00:07:18Et tout ça est quand même assez dissuasif, mais l'agent de sécurité et les équipes
00:07:23ne peuvent pas avoir le nez sur tout et sur tout le monde.
00:07:25Ça reste quand même une perte assez colossale à la fin de l'année.
00:07:28Selon les commerçants rencontrés, la typologie des voleurs change.
00:07:32Le voleur 2025 est issu de toutes les couches de la société.
00:07:36Enfin, la critique principale va à la justice.
00:07:40Ces vols de faible ampleur sont généralement classés sans suite.
00:07:44En quinze jours, dans un lycée à Avignon, une agression, une suspicion d'agression
00:07:50avec armes blanches ont été signalées.
00:07:52Des événements qui inquiètent les élèves, mais aussi les parents.
00:07:55Et pourtant, concernant les armes blanches, le gouvernement a durci la réglementation.
00:07:59Mais les effets semblent plutôt limités.
00:08:01Les équipes de CNews sont donc allées sur place à Avignon.
00:08:04Dans ce lycée d'Avignon, au sud de la ville, les sapeurs-pompiers ont pris en charge lundi matin
00:08:10un élève blessé au bras.
00:08:12Il affirme avoir été agressé avec une arme blanche.
00:08:15L'enquête est en cours, mais les circonstances restent pour l'heure encore floues.
00:08:19Il y a quinze jours, devant le même établissement,
00:08:22un individu a poignardé à la cuisse un autre lycéen avant de prendre la fuite.
00:08:27Les enquêteurs privilégient la piste d'un différent lié au trafic de stupéfiants.
00:08:31Après ces événements, beaucoup d'élèves s'inquiètent pour leur sécurité.
00:08:36Ça fait peur un peu, genre quand on va en cours, on a la boule au ventre un peu,
00:08:40mais ouais, c'est dangereux, genre la sécurité n'est pas au top.
00:08:44Je fais plus attention maintenant, je ne reste pas longtemps devant le lycée,
00:08:47parce qu'on ne sait jamais.
00:08:49Depuis plusieurs mois, les agressions à l'arme blanche se multiplient aux abords
00:08:52des établissements scolaires.
00:08:54En avril dernier, après le meurtre d'une adolescente devant son lycée à Nantes,
00:08:57le gouvernement a durci la réglementation.
00:09:00La vente aux mineurs est interdite.
00:09:03Les couteaux à grandes lames dentelées, appelés les couteaux zombies,
00:09:06sont désormais illégaux à l'achat et à la détention.
00:09:09Mais la circulation des armes blanches reste difficile à contenir.
00:09:13On parle de couteaux zombies, mais il faut savoir que tout couteau,
00:09:16toute arme par destination, comme un cutter, comme une pointe,
00:09:20peut très bien provoquer aussi des dégâts.
00:09:23C'est sans fin, oui.
00:09:24Alors on peut aller jusqu'à interdire, mais on ne pourra pas interdire d'acheter des couteaux de cuisine.
00:09:27Les détenteurs de couteaux zombies ont jusqu'au 7 décembre pour les amener au commissariat
00:09:33ou à la gendarmerie, sans risque de poursuite.
00:09:37Et puis dans l'actualité judiciaire, sachez que le rappeur Booba doit être jugé aujourd'hui
00:09:41par le tribunal correctionnel de Paris pour injure discriminatoire
00:09:44envers une journaliste de France Télé, Lin Lan Dao,
00:09:47et un essayiste, Tristan Mandès France, ainsi que pour cyberharcèlement.
00:09:51La journaliste Lin Lan Dao avait été harcelée en raison de son origine
00:09:55et certaines injures contre Tristan Mandès France pourraient être qualifiées d'antisémites.
00:10:00Booba est par ailleurs mise en examen dans deux autres dossiers de harcèlement moral en ligne
00:10:03contre l'extrême des influenceurs Magali Berda
00:10:06et depuis octobre également contre l'ex-compagne de son rival,
00:10:09les poids lourds du rap français, Gims.
00:10:12Tout de suite, les audiences d'hier soir, c'est avec Kevin Vatan.
00:10:16On y va ?
00:10:18Hier soir, la série Tom et Lola, une nouvelle fois permis à France 3
00:10:21d'arriver en tête avec un très joli score de près de 3 600 000 téléspectateurs.
00:10:26Sur M6, la France a un incroyable talent,
00:10:29présenté par Karine Lemarchand, a gagné du terrain par rapport à la semaine dernière
00:10:32et a foulé hier soir les 3 millions.
00:10:34TF1 est en revanche relégué à la troisième place
00:10:37avec un score plutôt timide pour le blockbuster Harry Potter
00:10:40et les Reliques de la Mort qui n'est qu'à 2,3 millions.
00:10:42Pour France 2, c'est un échec.
00:10:44Son magazine Notre Histoire de France a encore une fois été boudé à seulement 1,3 millions.
00:10:49Toutes les autres chaînes sont loin derrière et largement sous le million.
00:10:52Arte est à la cinquième place à 548 000 avec son doc dans Gaza.
00:10:56La chaîne est suivie par France 5 et sa soirée France-Japon,
00:10:59l'Amour Food qui n'est qu'à 428 000.
00:11:02TS1, Série Films et TFX sont au coude à coude
00:11:04et faibles à moins de 400 000 téléspectateurs
00:11:07avec la série Camping Paradis
00:11:09et le championnat du monde féminin de handball opposant la France à la Pologne.
00:11:12Mister Audience vous dit à demain.
00:11:14Allez, je vous propose de découvrir mes invités
00:11:18qui ont m'accompagné en direct jusqu'à midi.
00:11:20Garnes-Chan-Oquian, bonjour.
00:11:21Bonjour.
00:11:21Merci d'être avec tous, journalistes à frontières.
00:11:23Madi Saidi, bonjour.
00:11:24Bonjour.
00:11:25Communication et influence.
00:11:27Gilles Catanova, bonjour.
00:11:28Consultant en stratégie et communication.
00:11:30Et puis Mathilde Saussine, bonjour.
00:11:31Également, merci d'être avec nous.
00:11:32Conseiller municipal d'hiver gauche d'Aubervilliers.
00:11:35Bonjour.
00:11:35Et puis Thomas Bonnet est là, bonjour Thomas, pour parler de politique.
00:11:39Et on va commencer en parlant de ce qui s'est passé à Nancy.
00:11:42Et Sabrina Verlain-Bouillet nous a rejoint bien évidemment.
00:11:44Bonjour Sabrina.
00:11:45Parce qu'on a peut-être frôlé un drame hier à Nancy.
00:11:47En tout cas, il y a eu une énorme frayeur devant cette école maternelle et élémentaire
00:11:51qui s'appelle Alfred Mézières.
00:11:53Vous voyez, les images ont été postées à la fois par la préfecture
00:11:56et par la mairie de Nancy de ce qui s'est passé hier vers 16h45.
00:12:02Sabrina, vous avez quelques informations là-dessus.
00:12:03Tout à fait. Hier après-midi, vers 16h30, 16h45, à Nancy, devant l'école Alfred Mézières
00:12:09qui regroupe maternelle et primaire, une agente de la ville qui est chargée de la sécurité
00:12:14à la sortie des classes se retrouve face à un groupe d'individus suspects.
00:12:18Ils sont trois, ils sont cagoulés et selon plusieurs témoins, l'un d'entre eux serait armé.
00:12:23Une arme de type kalachnikov.
00:12:25Cette femme, elle donne l'alerte puis elle se réfugie.
00:12:27La police est prévenue.
00:12:29L'école applique aussitôt le protocole de sécurité en cas d'attentat ou d'intrusion.
00:12:34Ce plan, le PPMS, consiste à s'enfermer dans des salles verrouillées, lumières éteintes, silence total.
00:12:40C'est une quarantaine d'enfants donc qui est confiné ainsi pendant plus d'une heure.
00:12:45Les individus, eux, ils prennent la fuite en voiture.
00:12:47Ils sont toujours activement recherchés au moment où l'on se parle.
00:12:50Alors la plaque d'immatriculation du véhicule, elle a été relevée.
00:12:53L'enquête se concentre dessus maintenant.
00:12:56Le propriétaire de la voiture a dû s'expliquer mais il n'est pas inquiété car il a fourni les preuves qui montrent qu'il a bien vendu son véhicule.
00:13:05Deux individus liés à cette voiture se sont depuis présentés au commissariat.
00:13:09Ils sont placés en garde à vue tous les deux.
00:13:11Du côté des enquêteurs, on penche plutôt pour un groupe, un commando qui aurait été prêt à commettre un cambriolage plutôt que de s'en prendre aux enfants.
00:13:19À ce stade, ils ne pensent pas que l'école a été ciblée.
00:13:22Et concernant l'arme, alors là il y a une véritable interrogation.
00:13:26Les témoins affirment avoir vu l'un des hommes détenir une arme de type kalachnikov ou un long fusil.
00:13:32Aucune preuve matérielle du côté de la police, nous dit-on.
00:13:35Mais il n'y a pas de caméra vidéo par exemple puisqu'on est à l'entrée d'une école.
00:13:38Je suppose qu'il doit y avoir des caméras dans la rue.
00:13:40Très bonne question.
00:13:41Merci.
00:13:41Il y a de la vidéo.
00:13:42Je vais peut-être réussir d'en faire mon métier à un moment.
00:13:45C'est une vraie question la vidéosurveillance parce que Nancy est équipée de caméras de vidéosurveillance mais il n'y en a pas devant cette école.
00:13:51Donc là aussi, pas de preuves visuelles de ce commando et de cette possession d'armes.
00:13:58Voilà où on en est.
00:13:58On imagine quand même la frayeur parce qu'on est avec des enfants maternels.
00:14:01Et vous nous dites que les consignes de sécurité c'est se mettre dans le noir, éteindre les lumières.
00:14:05On imagine la panique pour ces enfants.
00:14:07Oui, parce que c'est un protocole de sécurité qui a été mis en place vu le danger très important d'attentats qu'on a en ce moment.
00:14:12Mais ça tient compte aussi des risques d'intrusion.
00:14:14Et donc lorsqu'il y a un danger, une menace d'hommes armés qui peut entrer dans un établissement scolaire, il y a un protocole qui est propre à chaque école.
00:14:22Le personnel est formé pour cela.
00:14:24Il y a des répétitions qui sont faites, des simulations avec les élèves tout au long de l'année.
00:14:30Et donc oui, ils sont enfermés dans des salles, lumières éteintes, portes verrouillées, loin des fenêtres et des portes.
00:14:36Et puis dans un silence total, on peut s'imaginer que ces enfants ont dû évidemment être choqués par la situation.
00:14:43Une quarantaine d'enfants, vous l'avez dit, maternelles primaires, donc des jeunes enfants.
00:14:47Effectivement.
00:14:48On est en direct avec Christophe Rouillet qui est responsable Grand Est pour Alliance Police.
00:14:52Bonjour.
00:14:52Merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:14:55Avant de revenir sur les faits tels que nous les a racontés Sabrina,
00:14:59vous nous confirmez que ces hommes sont toujours recherchés à l'heure qu'il est ?
00:15:02Alors moi, j'ai l'information que trois individus sont actuellement en garde à vue.
00:15:07Ah, très bien.
00:15:07Donc l'enquête est effectivement menée et a permis de retrouver deux personnes qui ont été interpellées.
00:15:15Et le troisième s'est livré, effectivement, s'est présenté, était placé en garde à vue.
00:15:20Donc l'enquête est en cours pour déterminer les circonstances de leur présence sur le lieu d'effet
00:15:26et de savoir si effectivement ils avaient une arme.
00:15:29car pour le moment, remis les témoignages, nous parlons au conditionnel
00:15:33et de déterminer les circonstances et les faits qui auraient été commis aux alentours,
00:15:38éventuellement peut-être un cambriolage ou autre.
00:15:41Oui.
00:15:41En tout cas, je note cette information que vous nous annoncez,
00:15:44c'est-à-dire que ces trois hommes seraient en garde à vue à l'heure qu'il est.
00:15:47On peut noter et féliciter une fois de plus quand même l'efficacité des services de police dans ce dossier
00:15:52parce que c'est allé très vite.
00:15:53Et Sabrina nous disait justement qu'il n'y avait pas de caméra de vidéosurveillance.
00:15:56Donc même sans caméra de vidéosurveillance, l'enquête est allée très vite avec de vrais résultats.
00:16:01Est-ce qu'on a une idée de ce qui a pu se passer
00:16:02et comment ces hommes se sont retrouvés masqués devant cet établissement scolaire, devant cette maternelle ?
00:16:08Alors comme vous l'avez dit, une énorme prayeur, sans doute plus de peur que de mal.
00:16:13Vraisemblablement, je peux vous confirmer que l'école n'était pas ciblée.
00:16:16Il s'agirait d'autres faits qui auraient été commis.
00:16:19Donc c'est l'enquête qui va maintenant pouvoir déterminer la raison de la présence de ces individus sur les lieux
00:16:26et effectivement s'ils étaient avec une arme.
00:16:29En tout cas, moi je souhaite souligner la bonne réaction de l'employé de la ville
00:16:34qui effectivement a mis en place immédiatement le signalement,
00:16:39qui a pu mettre à l'abri les parents dans la cour de l'école et les enfants au niveau du PPMS
00:16:46effectivement qui s'est mis en place et qui a permis effectivement de les mettre à l'abri
00:16:50et de mettre en place ce protocole afin d'éviter toute exaction.
00:16:56Donc très clairement maintenant, l'enquête va devoir déterminer
00:16:59si ces individus ont fait autre chose aux alentours.
00:17:05Christophe Rouillet, est-ce qu'on est dans un quartier difficile à Nancy ?
00:17:08On est dans quel type d'endroit ?
00:17:11Non, c'est le secteur rue de Metz.
00:17:14Alors c'est une petite allée, c'est une école, on n'est pas dans un quartier zone prioritaire.
00:17:19Néanmoins aujourd'hui, vous savez qu'on a de nombreux faits qui peuvent se passer n'importe où.
00:17:25Il n'y a pas d'école plus que d'autres qui peuvent être mises en danger.
00:17:28Mais néanmoins, voilà, là je peux vous apporter l'information que l'école n'était pas visée.
00:17:34Très bien, ce sont deux informations importantes en effet que vous nous donnez.
00:17:37La première, c'est que l'école n'était pas visée.
00:17:39La deuxième, c'est que ces trois hommes sont aujourd'hui en garde à vue.
00:17:42On va peut-être comprendre ce qu'ils faisaient justement devant cette école et pourquoi on les a retrouvés masqués devant cette école.
00:17:47Et peut-être donc avec une arme, peut-être avec une kalachnikov, une carabine selon les témoins.
00:17:51Mais pour l'instant, pas de confirmation officielle, on l'a bien compris.
00:17:53Merci beaucoup Christophe Rouillet d'avoir été avec nous, responsable, zonal adjoint, Grand Est pour Alliance Police, Garenne Chnorokian.
00:17:59Même si l'école n'était pas visée, on se retrouve dans des scènes.
00:18:04Moi, j'ai souvenir, je ne suis pas si vieux que ça, j'espère.
00:18:07Mais jamais, jamais on n'aurait imaginé que devant une école, devant une maternelle, il puisse se passer des choses comme ça.
00:18:13Le niveau de violence, le niveau de criminalité dans ce pays explose.
00:18:17Tous les marqueurs sont au rouge et il n'y a personne qui ne fait rien.
00:18:20Personne ne bouge, personne ne décide de faire un grand plan sur la justice.
00:18:24Parce qu'aujourd'hui, ces personnes ont été arrêtées, elles seront dehors demain ou après-demain.
00:18:28Ça va être très court les délais.
00:18:29Il y a un laxisme judiciaire et d'ailleurs plus de 80% des Français considèrent que la justice est laxiste dans ce pays.
00:18:35Aujourd'hui, il faut revoir tout le système du bas en haut.
00:18:39Il faut une justice beaucoup plus stricte, il faut donner plus de moyens à la police et il faut surtout désarmer la racaille.
00:18:44Il faut leur enlever cette impunité qu'ils ont dans leur cœur.
00:18:48Parce qu'on agit comme ça quand on sait qu'on ne risque pas grand-chose.
00:18:51Et ils savent qu'ils ne risquent pas grand-chose parce que la France est un pays laxiste à ce niveau-là.
00:18:54Que ce soit à tous les niveaux.
00:18:56Donc il faut absolument revoir tout le système judiciaire, tout le système pénal de ce pays.
00:19:00Et personne, pour le moment, n'est en train de le faire.
00:19:03Gilles Casanova, c'est vrai que c'est effrayant.
00:19:05Honnêtement, on imagine les parents qui ont dû se mettre, eux, dans la cour.
00:19:07Vous entendez ce que nous racontait le policier.
00:19:09Les parents ont dû être mis à l'abri dans la cour.
00:19:11Les enfants ont été enfermés dans les classes.
00:19:13Ils ont été mis dans le noir.
00:19:14Alors même si l'école n'était pas visée, la frayeur et l'impact psychologique de cet événement est terrible.
00:19:19Bien sûr, c'est terrible.
00:19:20Mais ce n'est pas un coup de tonnerre dans un ciel serein.
00:19:24Il y a trois jours, à Marseille, l'immeuble d'Orange,
00:19:28après que la sécurité a confiné trois fois les personnels dans des conditions voisines.
00:19:34Mais ce sont des adultes.
00:19:35Dans des conditions voisines, ils ont été confinés trois fois par la guerre des gangs qui se passait à l'extérieur.
00:19:41Là, carrément, c'est la direction générale d'Orange qui décide de fermer pour 15 jours le bâtiment,
00:19:47où il y a 1000 personnes qui travaillent, parce qu'il y a eu un affrontement avec quatre coups de feu tirés entre des bandes rivales,
00:19:54alors qu'autour, il y a un marquage des murs sur les produits vendus, les produits de drogue vendus.
00:20:01Vous avez peut-être entendu le syndicaliste qui raconte ça.
00:20:04On en a parlé la semaine dernière.
00:20:05Mais ce que j'ai entendu, moi, c'est la préfecture qui dit « je n'ai pas eu de plainte, donc il ne se passe rien ».
00:20:11Et alors, j'ai vu le syndicaliste sur une autre chaîne dire « mais vous attendez qu'il y ait un mort ? »
00:20:16Pour qu'il y ait une plainte ? Pour qu'il y ait une procédure ?
00:20:18Mais c'est pour ça qu'il faut parler de ces choses-là.
00:20:21Moi, je suis assez surpris de voir que ces événements sont passés sous silence.
00:20:24Excusez-moi, ce qui s'est passé hier à Nancy, ça aurait pu être dramatique.
00:20:27Donc on attend quoi ? On entend que quelqu'un rentre dans l'école avec une kalachnikov et fasse un massacre ?
00:20:31Je trouve qu'il faut alerter sur ces choses-là.
00:20:33C'est quand même dramatique de se retrouver avec, devant l'école, que l'école soit visée ou pas.
00:20:37Mais vous imaginez la pauvre dame qui fait la sécurité dans l'école,
00:20:41qui se retrouve nez à nez avec une personne masquée,
00:20:44qui, potentiellement une arme, d'après ses témoignages à elle,
00:20:47et peut-être qu'elle était sous le choc, donc on ne sait pas, on va attendre des confirmations,
00:20:49mais qui se retrouve devant cette personne masquée, qui est obligée d'aller s'enfermer, se réfugier.
00:20:54Enfin, on est où ? On est où ?
00:20:56Massinissa Ossine ?
00:20:57Oui, je suis d'accord.
00:20:58Alors, tout d'abord, adresser un message de soutien à la communauté éducative,
00:21:02qui a vécu un moment de choc psychologique absolu,
00:21:06et pour lequel la municipalité doit être derrière pour accompagner à la fois les parents d'élèves,
00:21:10les familles de ces enfants qui ont été confinés,
00:21:14expliquer un petit peu ce qui s'est passé, et puis apaiser les esprits.
00:21:18Ensuite, moi je voudrais aussi saluer l'agent municipal, en tout cas,
00:21:23qui a permis ce confinement avec une réactivité, une froideur,
00:21:28qui a permis de rassurer les personnes présentes dans l'établissement,
00:21:34et la police municipale, elle est aussi intervenue en appui à la police nationale.
00:21:40Donc ça aussi, il faut le souligner, et d'ailleurs à ce sujet...
00:21:42Il manquait juste une chose, à mon avis, c'est les camarades vidéo-surveillance.
00:21:44Je pense que devant tous les établissements scolaires, au minimum, il devrait y avoir au moins une caméra.
00:21:49Je suis d'accord sur la vidéo-surveillance.
00:21:51Vous savez, moi, en tant qu'élu local sur la ville d'Aubervilliers,
00:21:54j'ai le projet de créer une brigade de proximité,
00:21:56qui permette d'intervenir au quotidien sur les petits problèmes du quotidien,
00:22:00pour laisser plus d'espace-temps à la police municipale,
00:22:05devenir en appui à la police nationale sur des sujets aussi importants,
00:22:09et dans des lieux d'influence, et à des moments d'influence,
00:22:12tels que les sorties d'école, les entrées et sorties de métro,
00:22:15etc., et la vidéo de surveillance doit effectivement être présente
00:22:18dans tous les lieux d'influence.
00:22:19Je pense aussi.
00:22:20Les écoles en font pas.
00:22:20Je pense aussi.
00:22:21Madi Saïdien, un mot ?
00:22:22Oui, juste pour dire que c'est choquant, mais pas surprenant,
00:22:26parce qu'il ne se passe pas un jour, malheureusement, dans notre pays,
00:22:29sans qu'on ait ce genre d'affaires.
00:22:30C'est d'autant plus grave que c'est des enfants qui ont compris ce qui se passait,
00:22:33puisqu'ils sont entraînés, ils ont déjà fait l'exercice,
00:22:36et ils savent pertinemment qu'il y a quelque chose de dangereux, de grave.
00:22:39Effectivement, peut-être qu'il faudrait mieux doter la police au niveau local,
00:22:43et effectivement, comme vous l'avez dit, la vidéoprotection...
00:22:47Et ça, c'est la responsabilité des maires.
00:22:48C'est aux maires à installer ça.
00:22:50Il y a des maires qui sont tellement dogmatiques, qui refusent.
00:22:53Je ne connais pas le cas de Nancy, mais effectivement, tous les maires...
00:22:56Sur cette école, Sabrina nous disait qu'il n'y avait pas de vidéoprotection,
00:22:59et je trouve que c'est dommage, et heureusement que la police est allée très vite.
00:23:02Ils ont réussi très vite quand même à identifier ces trois personnes
00:23:04qui sont en garde à vue, comme nous le disait le policier tout à l'heure.
00:23:08Effectivement.
00:23:09On va faire le CNews Info, et puis dans un instant, on va continuer à parler d'insécurité,
00:23:13parce que le concert du Nouvel An, qui devait avoir lieu sur les Champs-Elysées à Paris,
00:23:16est annulé parce que la préfecture, elle dit,
00:23:18ne pas pouvoir assurer la sécurité de ce concert en raison du manque d'effectifs.
00:23:23On vous raconte ça dans un instant.
00:23:24Tout de suite, le CNews Info, et c'est avec ce Maïa à la midi.
00:23:29Il vient d'arriver dans l'empire du milieu.
00:23:32Emmanuel Macron entame sa quatrième visite d'État en Chine.
00:23:35Au cœur de ce déplacement, la défense des intérêts français et européens,
00:23:39mais aussi ceux de l'Ukraine et des échanges commerciaux.
00:23:42Et pour y parvenir, le chef de l'État est accompagné de six ministres
00:23:45et de 35 patrons de grands groupes tels qu'EDF, Airbus ou encore Danone.
00:23:50Le père d'un jeune entrepreneur installé à Dubaï, enlevé en pleine rue lundi dans le Val d'Oise,
00:23:55est libéré après avoir subi des violences.
00:23:57Au cœur de ce kidnapping, 500 à 700 000 euros en crypto-monnaie appartenant à un réseau criminel.
00:24:03Réseau qui s'en est également pris à la petite amie de l'entrepreneur
00:24:06et qui réclame maintenant un million d'euros pour mettre fin aux représailles.
00:24:11Et puis des progrès, mais toujours pas de compromis trouvé sur l'épineuse question
00:24:15des territoires occupés par la Russie en Ukraine.
00:24:18C'est ce qui est ressorti de la rencontre à Moscou entre le président Vladimir Poutine
00:24:21et l'émissaire américain Steve Woodcoff,
00:24:24qui lui présentait le plan de Washington pour mettre fin à près de quatre ans de guerre entre les deux pays.
00:24:29Merci beaucoup Sovaillant, on vous retrouve tout à l'heure à 11h30 pour faire un nouveau point sur l'actualité.
00:24:35On va vous parler de Paris maintenant, on va déjà vous parler du Nouvel An, de la soirée du Nouvel An.
00:24:39Mais une question se pose clairement ce matin, la France est-elle aujourd'hui incapable d'organiser
00:24:43des grands événements gratuits, publics, populaires, en toute sécurité ?
00:24:48Puisqu'on a appris que la fête qui devait avoir lieu le 31 décembre
00:24:51pour la troisième année consécutive sur les Champs-Elysées à Paris, ça devait être un grand concert.
00:24:55Ce grand concert est annulé parce que la préfecture de police n'est pas capable d'assurer la sécurité de ce concert
00:25:01par manque d'effectifs, c'est la raison visiblement qui a été avancée.
00:25:06On va faire le rappel des faits et puis ensuite on en parle avec Augustin Donadieu qui nous a rejoint.
00:25:11Cette année, les Parisiens et touristes seront privés de concert.
00:25:15Par manque d'effectifs, la préfecture de police a demandé d'annuler l'événement,
00:25:20prévu initialement sur les Champs-Elysées le 31 décembre.
00:25:23Ce changement de programme ne laisse pas indifférent.
00:25:26Au moins, il n'y a pas de rassemblement.
00:25:28Les gens d'un côté sont déçus et de l'autre côté, on est obligés
00:25:33puisqu'aujourd'hui, dans la société où on vit, on n'est pas en sécurité.
00:25:36C'est vrai que s'il y a des mouvements de foule, personne ne sait les retenir.
00:25:38Donc il faut vraiment des policiers et s'ils ne peuvent pas le faire à cause d'un manque de policiers,
00:25:42il faut annuler. Malheureusement, il faut annuler.
00:25:44L'année dernière, l'événement avait rassemblé un million de personnes.
00:25:48Pour cette troisième édition, la préfecture de police craint des débordements et des mouvements de foule.
00:25:54Ils ne peuvent garantir la sécurité du public.
00:25:57Si le préfet a pris cette décision, c'est qu'il a entendu les policiers qui étaient sur le terrain l'année dernière
00:26:03et qui l'a certainement rappelé qu'on n'a pas surtout les effectifs pour si jamais il y a des mouvements de foule
00:26:10ou évidemment des bousculades et puis des risques d'accident.
00:26:15Les rassemblements, quant à eux, ne sont pas interdits.
00:26:18Et le moment le plus attendu de la soirée, le feu d'artifice, est lui maintenu.
00:26:24Voilà, situation assez surréaliste quand même, Augustin Donnelieu, c'est vrai.
00:26:27Alors il y a eu des concerts les deux années précédentes.
00:26:30Ça devait être la troisième grande fête, grand concert qui était prévu sur les Champs-Elysées.
00:26:35Qu'est-ce qu'on sait sur cette annulation ?
00:26:36Alors la raison de cette annulation, elle est simple.
00:26:38Elle tient en un mot, c'est la sécurité, manque d'effectifs de police et de policiers et gendarmes.
00:26:43Donc peur de débordement.
00:26:46Vous l'avez dit, ces deux dernières années, parisiens et touristes pouvaient profiter d'un concert
00:26:49avant et après le feu d'artifice sur la plus belle avenue du monde.
00:26:52Et cette année, ils se contenteront juste de ce spectacle pyrotechnique.
00:26:57La préfecture de police qui a demandé à la mairie de Paris de renoncer à cet événement musical
00:27:00pour minimiser les risques, éviter les regroupements massifs, demande acceptée par Anne Hidalgo.
00:27:06Alors on a contacté le ministère de l'Intérieur qui n'a pas souhaité commenter cette décision.
00:27:11Alors je vous rassure, il y aura bien un concert diffusé à la télé le soir du 31 décembre.
00:27:15Mais petite précision, ce concert a été enregistré la semaine dernière,
00:27:19Place de la Concorde, avec un public composé de figurants.
00:27:22Donc on le sait, vous êtes au courant, il y aura un concert, mais en réalité dans les rues de Paris, il n'y aura pas de musique.
00:27:28La maire du 8e arrondissement, vous venez de l'entendre, Jeanne Dotser, estime qu'il s'agit d'une bonne décision.
00:27:33Elle évoque un nombre de bousculades très important l'année dernière, malgré la présence de 6 000 policiers dans les rues de la capitale.
00:27:39Il y avait jusqu'à 1 million de personnes qui s'étaient déplacées effectivement pour assister à ce concert.
00:27:43Mais le problème, c'est que les débordements sur les Champs-Elysées, il y en a régulièrement.
00:27:46Et il y en a régulièrement, il y en a eu. Je voulais vous montrer ces images, on se souvient de la victoire du PSG, c'était le 31 mai dernier.
00:27:52Ça avait totalement dégénéré, de nombreux débordements avaient eu lieu partout en France, particulièrement à Paris, où plus de 300 personnes avaient été interpellées.
00:28:00Une soirée chaotique, dont les troubles ont été causés par des petits groupes de jeunes que vous voyez sur ces images.
00:28:05Ils ont saccagé des vitrines, pillé les magasins, encore agressé des supporters, venus fêter la victoire de leur club.
00:28:12Les Champs-Elysées avaient été le théâtre d'affrontement aussi avec les policiers.
00:28:15Et je voulais vous montrer d'autres images un petit peu plus récentes, celle-ci, celle du 16 novembre dernier.
00:28:20On est au moment de l'inauguration des Illuminations de Noël sur les Champs-Elysées.
00:28:24Regardez, aucun trouble, tout le monde est très calme, tout le monde profite du spectacle.
00:28:28C'est peut-être pas le même public aussi, non ?
00:28:29C'est pas le même public, vous le dites très bien.
00:28:31On peut même parler de deux Frances différentes, dont l'une va empêcher l'autre d'assister à ce fameux concert le 31 décembre.
00:28:37Gilles Casanova, vous avez travaillé au ministère de l'Intérieur.
00:28:40Et habité 30 ans sur les Champs-Elysées.
00:28:41Ah ben ça, je ne savais pas que vous aviez des moyens à ce point-là.
00:28:45Il y a une vingtaine d'habitants, vous savez.
00:28:49C'est très, très rare, mais pas cher.
00:28:51Vous qui avez travaillé, alors ce qui m'intéresse, c'est surtout le ministère de l'Intérieur.
00:28:54Comment vous jugez ce qui se passe ?
00:28:55Le fait qu'on soit incapable d'assurer la sécurité pour le 31 décembre ?
00:28:58C'est absurde.
00:28:58C'est un grand concert.
00:28:59C'est absurde.
00:29:00Sur 30 ans, j'ai vu toutes sortes de choses le 31 décembre.
00:29:05J'ai même vu la mairie éteindre toutes les lumières définitivement à minuit le 31 décembre,
00:29:11alors que des centaines de milliers de touristes étaient sur l'avenue.
00:29:14J'ai vu tout.
00:29:15Mais j'ai jamais entendu dire qu'il n'y a pas les effectifs,
00:29:19alors qu'on trouve tous les effectifs voulus quand Emmanuel Macron se déplace quelque part,
00:29:24et les effectifs voulus pour vider intégralement les Champs-Elysées
00:29:28dès qu'il va remonter l'avenue pour éviter les sifflets.
00:29:31On ne trouve pas les effectifs pour le concert,
00:29:33mais on trouve les effectifs pour le feu d'artifice.
00:29:36Alors, ou bien on dit que les Champs-Elysées, on ne peut plus les tenir,
00:29:41c'est trop luxueux, les boutiques, les machins, etc.
00:29:44Bon, dans ce cas-là, il n'y a pas de feu d'artifice non plus.
00:29:47Et on fait en sorte que, comme à n'importe quelle occasion
00:29:50où Emmanuel Macron vient sur les Champs-Elysées, on dégage tout le monde.
00:29:55Votre réflexion est très intéressante, et c'est vrai que je ne me l'étais pas faite,
00:29:57mais si on peut faire le feu d'artifice, ça veut dire qu'on va tirer du monde.
00:30:00De toute façon, les gens seront là,
00:30:02donc qu'ils assistent à un concert ou qu'ils assistent à un feu d'artifice,
00:30:04on a une explication à ça, Augustin ?
00:30:07On n'a pas d'explication officielle, mais on peut imaginer
00:30:09que ça n'attire pas non plus le même public.
00:30:10On se souvient que l'année dernière, il y avait des artistes, des rappeurs
00:30:12qui attiraient plutôt la jeune génération,
00:30:14donc on peut imaginer un peu...
00:30:15Allez, Mathieu, le 31.
00:30:18Peut-être la programmation.
00:30:20Thomas Bonnet, c'est vrai que c'est un choix politique aussi, quand même.
00:30:22Mais oui, parce que je pense qu'au-delà de la question des effectifs,
00:30:24c'est la question des images, moi, qui, à mon avis,
00:30:26justifie cette annulation, c'est-à-dire que, à mon sens,
00:30:30le ministère de l'Intérieur a peur d'avoir les mêmes images
00:30:32que Augustin vient de nous montrer, celle de la Ligue des Champions,
00:30:34pour ajouter celle de la Fête de la Musique,
00:30:35qui sont produites aussi au mois de juin.
00:30:37Ce n'était pas sur les Champs-Elysées à proprement parler,
00:30:39mais à Paris, il y a eu énormément de scènes.
00:30:41Ce que l'on constate, et c'est intéressant le parallèle
00:30:43entre les deux événements,
00:30:44il y a une sociologie, une population qui vient de banlieues,
00:30:47qui vient foutre le bordel, pardonnez-moi l'expression,
00:30:50comme ça, au moment des festivités du Nouvel An,
00:30:53à d'autres occasions.
00:30:54Ça devient très compliqué de gérer ces foules-là.
00:30:56Oui, mais moi, ce qui m'étonne,
00:30:57c'est qu'on fasse le feu d'artifice, quand même.
00:30:59En fait, c'est là où je ne comprends pas,
00:31:00parce qu'ils vont quand même venir faire la fête.
00:31:03Non, mais on ne peut pas lier non plus...
00:31:04Ben, c'est ça aussi.
00:31:05On ne peut pas non plus lier foutre le bordel et banlieues,
00:31:07il ne faut pas faire de...
00:31:08Non, mais je radis, il faut dire les choutons,
00:31:10il faut dire les choutons.
00:31:10C'est un moment que j'ai interrogé le ministre de l'Intérieur,
00:31:12qui n'a l'époque préfet.
00:31:13Non, mais après, il y a des préfets de police,
00:31:15je me demandais pourquoi il y avait...
00:31:16Il m'avait expliqué que c'était des populations
00:31:18qui venaient justement de ces quartiers-là
00:31:20et qui venaient à Paris.
00:31:21Pourquoi banlieues, ils viennent peut-être de province,
00:31:22le jour de l'heure ?
00:31:22Mais bien sûr !
00:31:23Ils viennent de toute la France,
00:31:26et les trains sont gratuits, d'ailleurs.
00:31:28Alors, on ne parle pas tous en même temps, s'il vous plaît.
00:31:30On ne peut pas non plus...
00:31:32Voilà, il faut faire attention au long de l'on emploie.
00:31:34Alors, attendez, Madi...
00:31:35Je veux juste...
00:31:36Attendez, juste parce qu'elle...
00:31:37Madi Saïdi a réagi et...
00:31:39Je veux juste dire que ce qui est juste,
00:31:41c'est de dire que ces jeunes viennent de banlieues
00:31:43pour foutre le bordel.
00:31:44Ça, c'est vrai.
00:31:45Laissez-moi juste terminer.
00:31:46Oui, mais vous ne pouvez pas.
00:31:46Laissez-moi juste terminer.
00:31:48Laissez-la parler, laissez-la parler, vous répondez après.
00:31:50Je ne peux pas...
00:31:50Non, mais comment c'est pas ?
00:31:51Il n'est pas pareil.
00:31:52Mais laissez-moi terminer.
00:31:53Mais c'est scandaleux de dire ça.
00:31:54En revanche, il faut dire que ce n'est pas
00:31:57tous les jeunes de banlieues.
00:31:58Merci, merci.
00:31:59Mais en revanche...
00:31:59Ben voilà, vous voyez, quand on est tous,
00:32:01on arrive à s'entendre.
00:32:02Il ne faut pas zoomer sur une minorité qui...
00:32:02Mais non, il faut se dire la vérité.
00:32:04Ce sont des jeunes de banlieues.
00:32:05D'ailleurs, on l'a vu, depuis que le RER est arrivé,
00:32:07le RER a depuis qu'il vient à Charles-de-Gaulle-Etoile.
00:32:09Ce n'est plus possible.
00:32:10On le sait.
00:32:10On le sait tous.
00:32:11Moi, j'ai habité en banlieue.
00:32:12C'est rien du tout.
00:32:13J'ai grandi en banlieue.
00:32:14Donc je sais, je connais.
00:32:15Et pourtant, je n'ai pas parti de ces jeunes-là.
00:32:17Je n'en ai jamais fait partie.
00:32:18Le jour de l'an, c'est un moment festif.
00:32:19La vérité, c'est que ce sont ces jeunes-là,
00:32:20mais ce ne sont pas tous ces jeunes-là.
00:32:22Le jour de l'an, c'est un moment festif
00:32:23où vous avez beaucoup d'étrangers,
00:32:25des Anglais, des Espagnols.
00:32:27C'est les célèbres Anglais
00:32:29qui viennent mettre la bagaille sur les Champs-Elysées.
00:32:31Vous avez beaucoup de supporters,
00:32:32effectivement, anglais.
00:32:34Non, non.
00:32:34Mais vous ne bougez pas.
00:32:36Mais vous allez aussi nous sortir une statistique
00:32:39sur les personnes qui sont présentes
00:32:41sur l'acte des Champs-Elysées.
00:32:42C'est pas tous les jeunes.
00:32:43Bien sûr que c'est pas tous les jeunes.
00:32:44Là, je vous rejoins sur ça.
00:32:45Juste, la finisse ça.
00:32:46Est-ce qu'on peut se mettre d'accord ?
00:32:47Juste, attendez, attendez, un instant.
00:32:49La finisse ça, écoutez-moi.
00:32:50Est-ce qu'on peut se mettre d'accord
00:32:51jusqu'à la fin de l'émission
00:32:52que vous écoutez les gens
00:32:53et que vous ne parlez pas non-stop ?
00:32:54Non, mais je les ai toujours écoutés.
00:32:55Non, non, vous n'écoutez pas.
00:32:56La parole n'est pas souvent...
00:32:57Et je vous donne la parole
00:32:59à chaque fois juste après
00:33:00et vous savez que je vous la donne.
00:33:01Donc, on essaie de s'écouter
00:33:02parce qu'autrement,
00:33:02c'est inaudible pour les téléspectateurs
00:33:04et personne n'y gagne.
00:33:05Garen, je t'en requins
00:33:05et vous répondrez après à Garen
00:33:07parce que je suis sûr
00:33:07que vous aurez à répondre.
00:33:08C'est exactement ce que j'allais dire.
00:33:09En fait, à partir du moment
00:33:10où on nie le problème,
00:33:12le problème est qu'il y a
00:33:12une surreprésentation...
00:33:14S'il vous plaît, laissez-moi finir.
00:33:15Je vois votre bras le déjeuner.
00:33:24Stade de France.
00:33:25Gérald Darmanin expliquait
00:33:26que c'était les supporters anglais
00:33:27à chaque fois qu'il y a des émeutes,
00:33:29à chaque fois qu'il y a des débordements.
00:33:30Ah non, non, ça n'a rien à voir
00:33:31avec les banlieues.
00:33:32Ah non, non, ça n'a rien à voir
00:33:33avec la jeunesse.
00:33:34Bien sûr que si tout le monde le voit,
00:33:36tout le monde le sait,
00:33:36on a les images.
00:33:37À chaque fois, on ne fait rien
00:33:39parce qu'à partir du moment
00:33:40où on ne parle pas du problème.
00:33:42Et le problème, c'est qu'il y a
00:33:43aujourd'hui une jeunesse
00:33:44de banlieue qui vient à Paris
00:33:46foutre le feu à chaque fois
00:33:48qu'il y a un événement,
00:33:48un match de foot,
00:33:49une commémoration ou quoi que ce soit.
00:33:51Et tant que vous nirez le problème,
00:33:52parce que je vous ai vu,
00:33:53vous avez sauté sur l'occasion
00:33:55pour dire non, ça n'a rien à voir
00:33:55avec la banlieue.
00:33:56Non, non, non.
00:33:57Mais si, ça n'a rien à voir.
00:33:57Non, non, non.
00:33:58La réponse de ma sinistre aussi.
00:33:59La stigmatisation de la banlieue,
00:34:00ça suffit à un moment donné.
00:34:01Il faut arrêter de stigmatiser.
00:34:02Qu'ils arrêtent de brûler.
00:34:03Qu'ils arrêtent.
00:34:04Qu'ils arrêtent de brûler.
00:34:05Qu'ils arrêtent de brûler.
00:34:06Arrêtez de mettre le feu.
00:34:08Vous, déjà, en tant que médias.
00:34:09Et moi, je n'ai jamais brûlé une voiture.
00:34:10Mais vous êtes là pour mettre le feu.
00:34:13Vous faites le feu.
00:34:13Dire le réel.
00:34:14Mais vous mettez le feu à votre manière.
00:34:16Maintenant, vous,
00:34:16la presse que vous lisez
00:34:17et celle que je lis,
00:34:18moi, ce que j'ai lu de cet article,
00:34:21de ce sujet,
00:34:23c'est que les services de police,
00:34:25de préfecture de police,
00:34:27n'ont pas eu à gérer
00:34:29un mouvement de foule important,
00:34:32aussi important en deux heures
00:34:33sur un événement qui avait lieu
00:34:34sur les Champs-Elysées,
00:34:36par rapport aux Jeux Olympiques.
00:34:38Il y avait tous les flics
00:34:40de France à Paris.
00:34:40Donc, moi, ce que je vais simplement dire,
00:34:42ce que je vais simplement dire,
00:34:42c'est que le jour de l'an,
00:34:44vous avez un...
00:34:46C'est un événement.
00:34:47Tout le monde se rend sur Paris.
00:34:48Tous ceux qui peuvent
00:34:49se rendre sur Paris.
00:34:50Et ça vient de province.
00:34:51Ça vient de partout.
00:34:52Je peux comprendre
00:34:52que la mairie de Paris
00:34:53soit frileuse, aussi.
00:34:55C'est la préfecture de police.
00:34:56Oui, c'est la préfecture de police
00:34:57qui a poliment fait la demande
00:34:59à la mairie de Paris
00:34:59qu'il a poliment accepté.
00:35:01Mais à la veille
00:35:01des élections municipales
00:35:02de mars 2026,
00:35:03je peux comprendre
00:35:04que le jour de l'an,
00:35:05le premier événement de l'année
00:35:07peut, peut, peut-être
00:35:09un événement
00:35:09qui soit sujet
00:35:10à des débordements
00:35:11et qui ne fasse pas
00:35:13bonne impression
00:35:14pour la municipalité.
00:35:15Je vais vous comprendre.
00:35:16On a laissé
00:35:17s'organiser
00:35:18sur notre territoire,
00:35:21autour des grandes villes,
00:35:22des zones de relégation
00:35:24dans lesquelles
00:35:24la jeunesse
00:35:25ne s'exprime plus
00:35:26que par la violence.
00:35:28On le sait,
00:35:29le ministère de l'Intérieur
00:35:30sait où,
00:35:31quand,
00:35:31comment
00:35:32et à peu près qui.
00:35:33Maintenant,
00:35:34la question est,
00:35:35évidemment,
00:35:36ils n'ont pas l'argent
00:35:37pour vivre
00:35:37dans le septième arrondissement.
00:35:39Donc,
00:35:39ils vivent
00:35:40dans ces zones
00:35:41de relégation
00:35:41qui se trouvent
00:35:42être en banlieue.
00:35:43Ce n'est pas
00:35:43parce que c'est mal
00:35:44d'être en banlieue,
00:35:46c'est parce qu'on a
00:35:46laissé s'installer
00:35:47des zones de relégation.
00:35:49Je ne vous dirai pas
00:35:50pourquoi,
00:35:50parce que vous allez me dire
00:35:51l'Arcom,
00:35:52l'Arcom,
00:35:52l'Arcom.
00:35:53Ça dépend,
00:35:54non.
00:35:54On est pour la vérité.
00:35:55Donc,
00:35:55si ça reste mesuré,
00:35:57je suis prêt à tout entendre.
00:35:58La vérité,
00:35:58c'est qu'on entasse
00:35:59là où il y a
00:36:00la pauvreté
00:36:01des gens
00:36:02qui arrivent
00:36:03de régions du monde
00:36:04où règne le chaos.
00:36:05Si on ajoute les deux,
00:36:07on a des zones
00:36:08de relégation
00:36:09dans lesquelles
00:36:09on a des pauvres
00:36:11et des malheureux
00:36:12qui ne peuvent pas
00:36:15offrir un avenir
00:36:16à la jeunesse
00:36:17et donc la jeunesse
00:36:18s'exprime par la violence.
00:36:19Mais ce qui est...
00:36:20Attendez,
00:36:21il n'y a aucun souci
00:36:23à dire ça,
00:36:23de toute façon,
00:36:24ce que vous avez dit,
00:36:24il n'y a aucun souci
00:36:25à dire,
00:36:25parce que c'est la réalité,
00:36:26de toute façon.
00:36:27C'est la réalité.
00:36:28Thomas Bonnet,
00:36:30c'est vrai que
00:36:30cette affaire
00:36:31elle est quand même
00:36:32symptomatique
00:36:32de ce qui se passe
00:36:33aujourd'hui.
00:36:33C'est-à-dire que
00:36:34comme on n'est pas capable
00:36:34de contrôler,
00:36:35on préfère annuler.
00:36:36C'est un renoncement terrible.
00:36:37C'est un renoncement terrible.
00:36:38Alors,
00:36:38ce n'est pas un concert
00:36:39qui avait lieu depuis très longtemps.
00:36:40C'est la troisième émission.
00:36:41Qui n'aura donc pas lieu.
00:36:42On aura quand même
00:36:43un concert à la place
00:36:44pour nous faire croire
00:36:44que tout va bien en France.
00:36:45Ça, c'est sur la liste.
00:36:46Ne vous inquiétez pas.
00:36:47Le concert va bien.
00:36:47On a payé des figurants
00:36:50pour faire comme si
00:36:51le concert se passait très bien.
00:36:58sur France 2.
00:36:58Il a été enregistré
00:37:00l'année dernière.
00:37:02Et en fait,
00:37:03on a mis des figurants.
00:37:04On a mis des figurants
00:37:05pour remplacer le public.
00:37:06Je n'ai jamais vu ça.
00:37:07C'est incroyable.
00:37:08C'est incroyable.
00:37:09En URSA,
00:37:09c'est le concert Potemkin.
00:37:11On va faire croire
00:37:12que tout va bien.
00:37:13Concert Potemkin,
00:37:14comme on l'écrit à l'image.
00:37:16C'est vraiment ça.
00:37:17Dormez tranquille,
00:37:18braves gens.
00:37:18Regardez, tout va bien.
00:37:19Et si ça se trouve,
00:37:19pendant ce temps-là,
00:37:20il y aura des émeutes
00:37:21sur les Champs-Elysées,
00:37:22ce qu'on ne souhaite pas.
00:37:23Mais à la télé,
00:37:24sur France 2,
00:37:28après la musique,
00:37:29les images des violences,
00:37:30des dégradations,
00:37:31des heurts qui ont eu lieu
00:37:31dans les rues,
00:37:32elles sont apparues où ?
00:37:33Elles sont apparues
00:37:33sur les réseaux sociaux
00:37:34parce qu'à la télévision,
00:37:35on nous disait
00:37:36que tout s'est bien passé cette nuit.
00:37:37Les mêmes réseaux sociaux
00:37:38que certains aujourd'hui
00:37:39appellent à réguler,
00:37:40à contrôler,
00:37:40à modérer, etc.
00:37:41Je ne vois pas de qui vous parlez.
00:37:43Maddy Saidi,
00:37:44un mot quand même
00:37:44sur ce concert à Potemkin
00:37:45qui va être diffusé
00:37:46sur France 2.
00:37:47Moi, je trouve ça hallucinant
00:37:48quand même.
00:37:49Hallucinant qu'on fasse venir...
00:37:50En plus, on ne prend même pas
00:37:51du vrai public.
00:37:51C'est-à-dire qu'on a peur
00:37:52à ce point-là.
00:37:53On a peur à ce point-là
00:37:54d'avoir du vrai public
00:37:54qu'on fait venir des figurants
00:37:56qui vont jouer le public.
00:37:57Et il n'a pas été annoncé.
00:37:59Parce que c'est annoncé
00:38:00trois semaines avant
00:38:00donc ça ne va pas tarder.
00:38:01Ça va être annoncé.
00:38:02Ah oui, le tournage,
00:38:03je voulais dire.
00:38:03Non, non, le tournage.
00:38:04J'ai cherché sur les réseaux sociaux
00:38:05ce matin,
00:38:06il n'y a pas une image.
00:38:07Donc effectivement,
00:38:08ce sont des figurants
00:38:08qu'ils ont dû avoir
00:38:09comme consigne
00:38:10de laisser leur téléphone
00:38:11et s'ils voulaient être payés
00:38:12parce que je suppose
00:38:12que c'est payé des figurants
00:38:13normalement on s'est payé.
00:38:15Pour être payé,
00:38:16il ne faut pas qu'ils sortent
00:38:17de photos.
00:38:17Oui, ils ont assisté gratuitement.
00:38:18C'est sur Alice quand même.
00:38:20Non mais on prend vraiment
00:38:21les Français pour des cons.
00:38:22Excusez-moi l'expression
00:38:23mais c'est ça,
00:38:23on nous prend vraiment
00:38:24pour des cons.
00:38:25En fait, on ne peut plus rien faire
00:38:26dans ce pays
00:38:27depuis trop longtemps.
00:38:28On le sait
00:38:28mais on ne fait rien.
00:38:30On ne fait rien
00:38:30depuis trop longtemps.
00:38:32Alors évidemment,
00:38:32certains me diront
00:38:33qu'évidemment,
00:38:34c'est nouveau.
00:38:36Non, c'est pas nouveau.
00:38:36Pourquoi quand il y a eu
00:38:37la victoire 98 par exemple,
00:38:40les gens sont allés
00:38:41sur les changes de lycée.
00:38:42Il y avait des jeunes de banlieues.
00:38:43La France n'était pas encore
00:38:44ce qu'elle était devenue aujourd'hui.
00:38:45On n'a pas entendu des émeutes.
00:38:47On n'a pas entendu...
00:38:48Voilà.
00:38:48Et pourtant,
00:38:49c'était des jeunes
00:38:49pour beaucoup de banlieues.
00:38:50C'était la France entière d'ailleurs.
00:38:52La banlieue, Paris et la province.
00:38:54Ce qui fait la France
00:38:55et il n'y avait pas de problème.
00:38:56Donc soit à un moment,
00:38:57on ouvre nos yeux
00:38:57et on accepte
00:38:59que notre pays
00:39:00est en train de changer
00:39:01et qu'on veut nous justement
00:39:02participer à ce changement
00:39:05mais dans l'autre sens.
00:39:06Soit on continue
00:39:06à fermer les yeux
00:39:07et dans cinq ans,
00:39:08on aura toujours les mêmes sujets
00:39:09et encore bien pire,
00:39:10malheureusement.
00:39:11Augustin.
00:39:11Il sera intéressant de voir,
00:39:12là, vous le voyez sur le bandeau,
00:39:14ça va être diffusé sur France 2
00:39:15le soir du 31.
00:39:16Il sera intéressant de voir
00:39:17si France Télévisions
00:39:17qui plaide pour la transparence
00:39:19va afficher à l'écran
00:39:20concert enregistré à la date
00:39:22place de la comptabilité.
00:39:24Je ne suis pas sûr.
00:39:25Maintenant qu'on a dit
00:39:26le coup de tête...
00:39:27Oui, oui.
00:39:27Mais qu'est-ce que vous pensez
00:39:28de cette idée de France 2
00:39:29justement d'enregistrer le concert ?
00:39:31Alors, c'est vrai
00:39:31qu'enregistrer les soirées avant,
00:39:34honnêtement,
00:39:34c'est une habitude en télé
00:39:35mais en général,
00:39:36c'est des soirées
00:39:36dans des studios fermés,
00:39:39etc.
00:39:39Je pense que la soirée TF1
00:39:40sera enregistrée avant,
00:39:41celle de M6 aussi
00:39:42sera enregistrée avant
00:39:42mais quand on fait une soirée
00:39:43en plein air
00:39:44en faisant croire
00:39:45parce que c'est ce qu'ils vont
00:39:46faire croire de toute façon
00:39:47qu'on est en direct
00:39:48de la place de la Concorde,
00:39:49c'est un peu sur Alice
00:39:50quand même de faire ça.
00:39:51On vit en URSS
00:39:52et France 2,
00:39:53c'est la Pravda.
00:39:54Aujourd'hui,
00:39:54non mais c'est ça.
00:39:55C'est bien,
00:39:55vous n'êtes jamais dans l'excès.
00:39:56On est dans le pays
00:39:58qui paye le plus d'impôts
00:39:59de l'OCDE.
00:40:01On a 200 milliards
00:40:02de dettes supplémentaires
00:40:02tous les ans,
00:40:033300 milliards de dettes
00:40:04et on n'arrive pas
00:40:05à faire la sécurité
00:40:06sur les Champs-Elysées
00:40:08le soir du 31.
00:40:09Vous vous rendez compte
00:40:10à quel point
00:40:10on est tombé bas
00:40:11et on a France 2
00:40:12qui va faire semblant
00:40:13que tout va bien.
00:40:14Mais non,
00:40:14Madame Michu,
00:40:15ne vous inquiétez pas,
00:40:15regardez,
00:40:16le concert est magnifique.
00:40:17Ah oui,
00:40:17mais il a été enregistré
00:40:18un mois avant
00:40:18parce que justement,
00:40:19on ne peut plus faire
00:40:20de concert dans ce pays
00:40:21parce que l'insécurité est telle,
00:40:22que la violence est telle,
00:40:24que la délinquance
00:40:24est tellement débridée
00:40:26dans ce pays
00:40:26qu'on ne peut plus rien faire
00:40:27et il y a des gens
00:40:28qui vous disent
00:40:28ah mais non,
00:40:29il ne faut pas stigmatiser,
00:40:30non,
00:40:30il ne faut pas faire ça.
00:40:31Ben ouais.
00:40:31Vous parlez en matière
00:40:33de délinquance,
00:40:33excusez-moi.
00:40:34Le jour de l'an,
00:40:35vous avez...
00:40:36Mais bien sûr,
00:40:36c'est Jean-Charles.
00:40:37Non,
00:40:37mais on ne va pas revenir.
00:40:38On a eu ce débat
00:40:39il y a un instant.
00:40:40On ne va pas en faire le même.
00:40:41Juste,
00:40:42on avance un peu.
00:40:42C'est connu.
00:40:43On avance juste un petit peu.
00:40:45Thomas Bonnet,
00:40:45vous avez vécu aux Etats-Unis
00:40:46pendant un moment.
00:40:48On rappelle quand même
00:40:48qu'à New York,
00:40:49par exemple,
00:40:50le 31 décembre
00:40:50sur Times Square,
00:40:51vous avez toutes les chaînes
00:40:52qui sont en direct.
00:40:53Toutes les chaînes de télévision
00:40:55sont en direct.
00:40:56Il y a un million,
00:40:57deux millions,
00:40:58un million et demi.
00:40:59C'est chiffré tellement
00:40:59il y a du monde.
00:41:00Il y a des centaines
00:41:01de milliers de personnes
00:41:02et ça se passe bien
00:41:03tous les ans.
00:41:04Oui,
00:41:04tous les ans.
00:41:05Et même les gens arrivent
00:41:06parfois 12 heures avant
00:41:07le début du concert
00:41:08parce qu'il faut trouver
00:41:09la meilleure place
00:41:09et vous avez donc
00:41:10des centaines de milliers
00:41:12au moins de personnes
00:41:13qui attendent
00:41:13pendant des heures statiques.
00:41:15C'est vrai que ça se passe bien.
00:41:16Il y a beaucoup de touristes.
00:41:17D'ailleurs,
00:41:17il y a aussi
00:41:20une population criminogène
00:41:21à New York
00:41:22et pour autant
00:41:23ça se passe bien.
00:41:24En tout cas,
00:41:24la police arrive
00:41:24à encadrer tout à fait bien
00:41:26tout à fait correctement
00:41:26les mêmes.
00:41:27C'est pour ça que je dis
00:41:27que c'est parfaitement réalisable
00:41:28et que je pense
00:41:29qu'il y a une question
00:41:31de politesse
00:41:31à la veille des élections.
00:41:32On veut peut-être
00:41:33contrôler les choses
00:41:36mais sinon,
00:41:37la préfecture de police,
00:41:38pour moi,
00:41:38elle est en capacité
00:41:39de pouvoir faire passer
00:41:40Là,
00:41:41elle dit qu'elle manque
00:41:41des effectifs
00:41:42et je pense que
00:41:43les effectifs vont être pas mal.
00:41:44Quand on veut,
00:41:45on peut.
00:41:45Donc les effectifs,
00:41:46sont des événements
00:41:47exceptionnels
00:41:47et presque nationaux
00:41:49à l'avenue des Champs-Elysées.
00:41:51Comme l'a dit tout à l'heure
00:41:52Madame,
00:41:53lorsque le président
00:41:54de la République est là,
00:41:55il y a toutes les effectifs
00:41:56de police qui vont avec.
00:41:57Donc pourquoi pas
00:41:58le réaliser le jour de l'an.
00:42:00Autre sujet
00:42:01dans l'actualité,
00:42:01c'est le député
00:42:02Guillaume Casbarian
00:42:03qui était ce matin
00:42:03sur CNews.
00:42:05Il était face
00:42:06à Sonia Mabrouk
00:42:07et il a parlé
00:42:07des hébergements
00:42:09d'urgence
00:42:09et en particulier
00:42:10des chambres d'hôtels
00:42:11qui étaient payées
00:42:11concernant les personnes
00:42:13qui viennent de façon
00:42:14illégale en France.
00:42:15Alors lui voudrait limiter
00:42:16le nombre de jours
00:42:17que ces personnes
00:42:17peuvent passer
00:42:18dans ces hébergements
00:42:19d'urgence.
00:42:19Aujourd'hui,
00:42:20la moyenne serait
00:42:20visiblement de 3 ans
00:42:21et lui voudrait limiter
00:42:23cet hébergement
00:42:24d'urgence à 30 jours.
00:42:26Ça a été refusé
00:42:26à l'Assemblée
00:42:27dans un premier temps.
00:42:28Écoutez ses explications.
00:42:30On peut se dire
00:42:30qu'il n'est pas normal
00:42:31qu'on paye une chambre
00:42:32d'hôtel
00:42:32au-delà de 30 jours
00:42:34à des personnes
00:42:35qui n'ont pas
00:42:36de statut régulier
00:42:36dans notre pays.
00:42:37Donc expulsion,
00:42:37expulsion du territoire
00:42:38également.
00:42:39Il y a plusieurs solutions.
00:42:40Soit c'est effectivement
00:42:41l'expulsion
00:42:42parce que ces personnes
00:42:42sont irrégulières
00:42:43et qu'elles n'ont rien
00:42:44à faire dans notre pays.
00:42:45Soit c'est une question
00:42:47administrative
00:42:47et vous pouvez éventuellement
00:42:49au cas par cas
00:42:50voir si la régularisation,
00:42:51si on est sur des métiers
00:42:52en tension,
00:42:53si on est sur des personnes
00:42:54très intégrées,
00:42:55si on a un casier judiciaire
00:42:56vierge,
00:42:57si on a des personnes
00:42:58respectueuses,
00:42:58peuvent éventuellement travailler.
00:42:59Je préfère que ces gens-là
00:43:00travaillent, payent des impôts
00:43:02et se logent par eux-mêmes
00:43:03plutôt que le contribuable
00:43:04leur paye des chambres
00:43:05d'hôtel.
00:43:05Mais on ne peut pas
00:43:06demander aux contribuables
00:43:07de payer pendant
00:43:09trois ans en moyenne
00:43:10des chambres d'hôtel
00:43:11à des migrants
00:43:12irréguliers.
00:43:13Ça n'existe nulle part ailleurs
00:43:14et ça ne fonctionne pas.
00:43:16Donc il faut sortir
00:43:16de cet hébergement
00:43:18d'urgence à vie
00:43:18qui n'est absolument
00:43:19pas un beau modèle.
00:43:21Soit les gens ont vocation
00:43:22à rester,
00:43:22vous les régulariser
00:43:23sous condition,
00:43:24soit ils ont vocation
00:43:25à partir
00:43:25et vous les expulsez.
00:43:28Il n'y a plus en plus
00:43:28hébergement d'urgence
00:43:30d'une croissance.
00:43:31Attendez,
00:43:32un instant.
00:43:33Un instant.
00:43:34Respirez,
00:43:34respirez,
00:43:35la vie est belle,
00:43:36profitez.
00:43:37Voilà.
00:43:38Thomas Bonnet,
00:43:39un mot quand même.
00:43:40Pourquoi ne s'est pas
00:43:41passée cette proposition ?
00:43:42Il avait déjà,
00:43:43en fait il en avait parlé
00:43:44dans la commission
00:43:45pour préparer le budget
00:43:46et à ce moment-là
00:43:47on avait découvert,
00:43:48parce que moi par exemple
00:43:48je n'avais jamais entendu
00:43:49parler de ça avant,
00:43:50il faut rappeler
00:43:50que Guillaume Casparriand
00:43:51a été ministre du logement
00:43:52qui avait sans doute
00:43:53accès aussi à des informations
00:43:54par sa fonction.
00:43:56Ça a été refusé
00:43:56tout simplement
00:43:57parce que la gauche
00:43:57aujourd'hui,
00:43:58en tout cas le gouvernement
00:43:59est un peu dans la main
00:44:00de la gauche,
00:44:01les mains de la gauche
00:44:01donc ils sont obligés
00:44:02d'aller un peu mollo
00:44:03avec les socialistes
00:44:04donc ça n'a pas été...
00:44:05C'est-à-dire que la gauche
00:44:06n'est pas favorable
00:44:06à ce qu'on limite
00:44:07le nombre de jours a priori ?
00:44:08Elle n'est pas favorable
00:44:09à ce qu'on limite le temps.
00:44:11Mass Inissa aussi
00:44:12une diverse gauche.
00:44:14Tout d'abord,
00:44:15je suis d'accord
00:44:15sur le fait
00:44:16de pouvoir poser
00:44:17une limite
00:44:18sur la quantité
00:44:20d'hébergement.
00:44:21En revanche,
00:44:21moi j'hallucine
00:44:22lorsqu'on a
00:44:23un politique
00:44:25de la majorité
00:44:26qui gouverne ce pays
00:44:28et qui vous dit
00:44:29que non ça
00:44:29c'est pas possible,
00:44:30non c'est pas possible
00:44:31mais ça,
00:44:31le fait de déberger
00:44:34de manière illimitée
00:44:35dans des hôtels
00:44:36des personnes
00:44:38en situation
00:44:38de difficulté
00:44:39c'est avant tout
00:44:40de la responsabilité
00:44:41de l'État.
00:44:42Alors c'est pas des personnes
00:44:43en situation de difficulté
00:44:44c'est pas des Français
00:44:45en difficulté
00:44:45c'est des migrants
00:44:46en situation irrégulière
00:44:48et c'est pour eux
00:44:49qu'ils veulent faire
00:44:51une limitation
00:44:51c'est pas tout à fait
00:44:52la même chose.
00:44:52La limitation de 30 jours
00:44:53je veux bien
00:44:54mais est-ce que la préfecture
00:44:55elle met 30 jours
00:44:57pour agir
00:44:57sur le cas particulier
00:45:00de ces personnes
00:45:00et de la situation
00:45:01administrative de ces personnes-là
00:45:02parce que
00:45:03qu'est-ce qui fait
00:45:04que ça dure éternellement ?
00:45:05C'est qu'ils ne sont pas
00:45:05traités administrativement parlant
00:45:07donc on a affaire
00:45:08à des personnes
00:45:09ok des migrants
00:45:10effectivement
00:45:10s'ils ne parlent pas
00:45:11le français
00:45:12s'ils ne travaillent pas
00:45:14ou ils ne peuvent pas
00:45:15apporter
00:45:16vous comprenez
00:45:16que dans la situation
00:45:17actuelle de la France
00:45:18je pense que les Français
00:45:19ils se disent
00:45:20c'est quand même
00:45:20un peu compliqué
00:45:21d'avoir des gens
00:45:21qui rentrent
00:45:22attendez
00:45:22d'avoir des gens
00:45:23qui rentrent
00:45:23en situation irrégulière
00:45:24en France
00:45:24donc qui n'ont pas
00:45:26le droit d'être là
00:45:26et dont on va payer
00:45:28l'hôtel
00:45:29l'hôtel pendant 3 ans
00:45:30le problème est là
00:45:32c'est-à-dire que
00:45:33nous avons des hôtels
00:45:34alors le problème
00:45:35il est là
00:45:35ou le problème
00:45:36est qu'ils soient venus
00:45:37en France
00:45:37de façon irrégulière ?
00:45:38attendez
00:45:38le premier problème
00:45:39c'est que l'État
00:45:40n'a pas investi
00:45:41dans des centres
00:45:42d'hébergement
00:45:42non non je ne suis pas d'accord
00:45:43c'est pas ça le premier problème
00:45:44le premier problème
00:45:47non écoutez moi
00:45:47le premier problème
00:45:48c'est qu'on a des gens
00:45:49qui rentrent en situation irrégulière
00:45:50mais s'ils ne rentraient pas
00:45:51ils n'auraient pas besoin
00:45:51d'hébergement
00:45:52aujourd'hui vous avez
00:45:53des situations
00:45:53des personnes en situation
00:45:54de difficulté
00:45:56c'est différent
00:45:56ensuite ces personnes
00:45:57en situation de difficulté
00:45:58sont forcément
00:45:59pour la plupart
00:46:00des personnes
00:46:00qui n'ont pas de famille
00:46:01en France
00:46:02et pour une question
00:46:02d'humanisme
00:46:03et on ne les laisse pas
00:46:05à la rue
00:46:05avec des enfants
00:46:06ensuite
00:46:07est-ce que le premier problème
00:46:09ce n'est pas
00:46:10qu'ils sont en France
00:46:11de façon irrégulière
00:46:12ça a toujours existé
00:46:13c'est de tout
00:46:14et ce n'est pas un problème
00:46:15vous avez des guerres
00:46:15dans le monde
00:46:16c'est comme ça
00:46:16vous avez des personnes
00:46:17qui sont en asile
00:46:17et qui fuient la guerre
00:46:18c'est comme ça
00:46:19et donc qu'ils soient
00:46:20en situation irrégulière
00:46:20c'est normal
00:46:21mais on ne peut pas
00:46:21reprocher à des personnes
00:46:22qui se sauvent
00:46:23d'une situation
00:46:24pour essayer de s'en sortir
00:46:25mais la plupart
00:46:25vous savez bien
00:46:26qu'ils ne se sauvent pas
00:46:27parce qu'il y a la guerre
00:46:27le premier
00:46:29bon
00:46:29il n'y a que vous
00:46:31qui parlez
00:46:31Garen Schloh
00:46:32apprenez à faire court
00:46:34excusez-moi
00:46:35c'est un sujet comme ça
00:46:37on ne peut pas faire court
00:46:37tout le monde y arrive
00:46:38sauf vous
00:46:39on vous donnera
00:46:40des cours particuliers
00:46:41si vous voulez
00:46:41Garen
00:46:42donnez-moi un peu
00:46:42plus de temps de parole
00:46:43et pour que vous me voyez
00:46:45féliciter un macroniste
00:46:46vraiment vous pouvez
00:46:46vous imaginer
00:46:47à quel point c'est exceptionnel
00:46:48bravo à Guillaume Gaspard
00:46:49d'avoir mis
00:46:50ce sujet sur la table
00:46:51parce que les français
00:46:52ne se rendent pas compte
00:46:52que l'état
00:46:53a 200 000 hébergements
00:46:55d'urgence par an
00:46:56ça coûte
00:46:563,3 milliards d'euros
00:46:58par an
00:46:59contribuables
00:46:59sur ces 200 000 hébergements
00:47:01il y a 64 000
00:47:02chambres d'hôtels
00:47:04payées tous les soirs
00:47:05par l'état
00:47:06et les deux tiers
00:47:07sont remplis par des clandestins
00:47:09les français ne se rendent pas compte
00:47:11des sommes folles
00:47:12qu'on dépense là-dessus
00:47:13on est en train de débattre
00:47:14pour savoir si l'état
00:47:15devrait avoir des hébergements
00:47:16d'urgence
00:47:16ou des hébergements
00:47:17non sur la durée
00:47:18on débat de la durée
00:47:19pour des clandestins
00:47:21la seule question
00:47:22qu'on devrait se poser
00:47:22c'est de voir
00:47:23s'ils rentrent chez eux
00:47:24en avion ou en bateau
00:47:24ces gens sont des clandestins
00:47:26ils n'ont rien à faire
00:47:27sur ce territoire
00:47:27ils sont venus en violant
00:47:28la loi de ce pays
00:47:29ils n'ont rien à faire là
00:47:30et les français payent
00:47:31et ils n'ont même pas
00:47:32le droit de dire un mot
00:47:33Justement puisque vous dites
00:47:33qu'ils payent
00:47:34on va faire le point
00:47:35sur ce que ça nous coûte
00:47:35ce que ça coûte aux français
00:47:37c'est intéressant
00:47:38écoutez l'analyse de Tanguy Hamon
00:47:40Exactement
00:47:41et ça coûte très cher
00:47:42déjà il faut savoir
00:47:42qu'une fois qu'il y a une évacuation
00:47:44une partie des personnes
00:47:46partent d'eux-mêmes
00:47:47d'elles-mêmes
00:47:47avant la prise en charge
00:47:48parce qu'elles souhaitent
00:47:49rester à Paris
00:47:50ensuite il y en a une partie
00:47:51qui est envoyée en région
00:47:53dans certaines villes de pays
00:47:55et il y en a d'autres
00:47:56donc qui sont pris en charge
00:47:57en Ile-de-France
00:47:58en région parisienne
00:47:59soit dans des centres
00:48:00d'hébergement
00:48:01mais qui débordent
00:48:02soit dans des chambres d'hôtels
00:48:04que l'Etat va louer
00:48:06l'année dernière
00:48:0667 000 chambres d'hôtels
00:48:08louées chaque nuit
00:48:09par l'Etat
00:48:10pour les sans-abri
00:48:11l'Observatoire des inégalités
00:48:13indique que 81%
00:48:15de ces bénéficiaires
00:48:16sont étrangers
00:48:17pour l'Ile-de-France
00:48:19maintenant
00:48:1952 000 nuits d'hôtels
00:48:21chaque jour
00:48:22le secours catholique
00:48:24indiqué
00:48:24alors c'est un chiffre
00:48:25qui date de 2017
00:48:26mais qui permet au moins
00:48:27de se faire une idée
00:48:2767% de ces bénéficiaires
00:48:30viennent d'un pays
00:48:30hors Union Européenne
00:48:3153%
00:48:33n'avaient pas
00:48:33de titre de séjour
00:48:34plus de la moitié
00:48:36donc sont en situation
00:48:37irrégulière
00:48:38on en vient
00:48:39à l'argent
00:48:40que ça coûte
00:48:41la préfecture
00:48:42d'Ile-de-France
00:48:42indiquait
00:48:43que l'année dernière
00:48:44l'ensemble
00:48:45de l'hébergement
00:48:46d'urgence
00:48:46représente
00:48:471,6 milliard
00:48:48d'euros
00:48:49par an
00:48:50si on réduit
00:48:51ce chiffre
00:48:52aux migrants
00:48:52essentiellement
00:48:53et bien on dépasse
00:48:54facilement
00:48:55le milliard d'euros
00:48:56chaque année
00:48:57juste pour la région
00:48:58parisienne
00:48:59voilà c'est bien
00:49:00d'avoir ces chiffres
00:49:00parce que ça nous met
00:49:01les choses en tête
00:49:02Gilles Casanova
00:49:03M. Casbarian
00:49:04fait de la communication
00:49:05parce que depuis
00:49:078 ans
00:49:07les macronistes
00:49:08savent parfaitement
00:49:10que c'est comme ça
00:49:11ils savent
00:49:12pourquoi
00:49:12c'est comme ça
00:49:13et ils n'ont
00:49:14rien fait
00:49:15et maintenant
00:49:16ils proposent
00:49:17de réduire
00:49:17à 30 jours
00:49:18c'est à dire
00:49:19qu'au bout de 30 jours
00:49:19on jette les gens
00:49:20à la rue
00:49:21sous le périphérique
00:49:22là où il y a déjà
00:49:23un problème
00:49:25de sécurité
00:49:26terrible
00:49:26avec cette présence
00:49:28d'étrangers
00:49:30en situation irrégulière
00:49:31entassés
00:49:32parfois sans eau
00:49:33sans électricité
00:49:34etc
00:49:34je trouve que vous posez
00:49:35la bonne question
00:49:35qu'est-ce qu'on en fait
00:49:36au bout de 30 jours
00:49:37c'est la bonne question
00:49:38effectivement
00:49:39on est en face
00:49:39d'un problème
00:49:40dont il faut regarder
00:49:42d'abord la source
00:49:43en donnant
00:49:47sans avoir cotisé
00:49:48des aides sociales
00:49:50de haut niveau
00:49:51la France
00:49:52est un appel
00:49:53à tous ceux
00:49:54qui dans le monde
00:49:55se sentent malheureux
00:49:57économiquement
00:49:58et pensent que
00:49:59leur chance
00:50:00c'est l'Europe
00:50:00leur chance
00:50:01c'est l'Europe
00:50:02et en Europe
00:50:03c'est la France
00:50:04parce que
00:50:04c'est le paradis
00:50:05des droits sociaux
00:50:06pour les non cotisants
00:50:07donc ils viennent ici
00:50:09avec tout leur espoir
00:50:11ce sont des malheureux
00:50:12qui viennent ici
00:50:13avec tout leur espoir
00:50:14qui affrontent la mer
00:50:15qui affrontent la mort
00:50:16aussi
00:50:17parce que les passeurs
00:50:18parfois les transforment
00:50:19en esclaves
00:50:20parfois les jettent à l'eau
00:50:21et ils arrivent ici
00:50:22et ils trouvent
00:50:24ce qu'on leur a promis
00:50:25les chambres d'hôtel
00:50:27etc
00:50:27alors ensuite
00:50:28ils se rendent compte
00:50:28qu'au bout de quelques temps
00:50:30que ce soit au bout de 3 ans
00:50:31ou au bout de 3 semaines
00:50:32ils sont sous le périphérique
00:50:34et ils ne reçoivent plus rien
00:50:36et ils gonflent la pauvreté
00:50:39comme on l'a évoqué tout à l'heure
00:50:40c'est à dire
00:50:41qu'il n'y a aucune solution
00:50:43tant que nous apparaîtrons
00:50:45pour des malheureux
00:50:46dans le monde entier
00:50:47dans des zones difficiles
00:50:48pas seulement des zones de guerre
00:50:50dans des zones difficiles
00:50:51économiquement
00:50:52comme la réponse
00:50:53qui permet
00:50:54d'éviter
00:50:55de se battre
00:50:56dans son pays
00:50:57pour trouver un travail
00:50:58pour combattre la dictature
00:51:00ou pour n'importe quelle autre chose
00:51:01parce que
00:51:02ceux qui arrivent
00:51:03ils ont en moyenne
00:51:0427 ans
00:51:05ce sont des hommes
00:51:06si c'était la guerre
00:51:08ils auraient donc laissé
00:51:08les femmes et les enfants
00:51:09derrière eux
00:51:10pour faire la guerre
00:51:11c'est pire que ce que propose
00:51:12le chef d'état
00:51:13Madi Saidi
00:51:14c'est vrai que la question
00:51:15que pose Gilles Casanova
00:51:16c'est la bonne
00:51:16c'est ok
00:51:17je pense que
00:51:18à part vous
00:51:19Massinissa aussi
00:51:20mais attendez
00:51:21non c'est pas ça
00:51:21c'est à peu près tout le monde
00:51:22est d'accord pour dire
00:51:23qu'il va falloir limiter
00:51:24au bout de 30 jours
00:51:24peut-être c'est pas mal
00:51:25d'abriter quelqu'un 30 jours
00:51:26à part vous qui n'êtes pas
00:51:27d'accord avec ça
00:51:27mais qu'est-ce qu'on fait
00:51:29au bout de 30 jours
00:51:29même si on est tous d'accord
00:51:31là-dessus
00:51:31qu'est-ce qu'on fait
00:51:32au bout de 30 jours
00:51:32de ces gens-là
00:51:33c'est une vraie question
00:51:34mais je crois que sur la question
00:51:35d'immigration
00:51:36il faut travailler
00:51:37la question en amont
00:51:38c'est-à-dire qu'il faut
00:51:38les empêcher de rentrer
00:51:39voilà
00:51:39regarder comment on fait
00:51:41pour ne pas qu'ils ne rentrent
00:51:42on ne peut plus aujourd'hui
00:51:43alors oui la solidarité nationale
00:51:44oui c'est très bien
00:51:45c'est important
00:51:46on en a toujours eu en France
00:51:47mais aujourd'hui
00:51:47on n'a plus les moyens
00:51:48et au-delà même des français
00:51:49eux-mêmes
00:51:50ces immigrés qui arrivent
00:51:51sont dans des situations
00:51:52intolérables
00:51:53ils sont dans la rue
00:51:54avec des enfants
00:51:55il y a une question de sécurité
00:51:56de salubrité publique
00:51:57mais même de santé publique
00:51:58pour eux
00:51:58et peut-être qu'il faudrait
00:52:00voir comment on travaille
00:52:01avec les pays d'origine
00:52:02on envoie énormément
00:52:04d'aide au développement
00:52:05à quoi sert cette aide
00:52:06au développement
00:52:06pourquoi est-ce que
00:52:07dans ces pays-là
00:52:08on n'arrive pas à garantir
00:52:09un avenir aux jeunes
00:52:10pourquoi est-ce que
00:52:11les jeunes partent
00:52:12ils partent au péril de leur vie
00:52:13parce qu'ils n'ont rien derrière
00:52:14ils n'ont plus d'espoir
00:52:15mais il y a aussi
00:52:16beaucoup d'argent
00:52:16qu'on envoie dans ces pays-là
00:52:18donc peut-être qu'à un moment
00:52:19il faudrait intégrer ces pays-là
00:52:20en posant des conditions claires
00:52:21on continue à vous aider
00:52:22à construire vos pays
00:52:23mais il faut aussi
00:52:24construire un avenir
00:52:25pour vos jeunes
00:52:25on va faire une pause
00:52:26et puis dans un instant
00:52:27on va vous parler de l'Algérie
00:52:28puisque vous savez
00:52:29que le journaliste
00:52:30Christophe Glez
00:52:30est en appel depuis 9h
00:52:32ce matin
00:52:33et on devrait avoir
00:52:34le verdict
00:52:34dans les heures qui viennent
00:52:36pour savoir
00:52:36si sa condamnation
00:52:38est confirmée ou pas
00:52:39puisqu'il avait été
00:52:41il a fait 13 mois
00:52:42d'assignation à résidence
00:52:43il a été placé
00:52:44sous contrôle judiciaire
00:52:45jusqu'à son procès
00:52:46en juin dernier
00:52:47donc on va faire le point
00:52:48sur ce qui se passe
00:52:49et puis ensuite
00:52:49on reviendra en France
00:52:50et on parlera de l'info
00:52:51sur France 2
00:52:52qui se retrouve à nouveau
00:52:52dans la tourmente
00:52:53parce qu'ils ont été piégés
00:52:54lundi
00:52:55avec un humoriste
00:52:56qui s'est fait passer
00:52:57pour une personne
00:52:58qui émet les promos
00:52:59enfin vous allez voir tout ça
00:53:00on va vous raconter tout ça
00:53:01et puis on parlera à nouveau
00:53:02du label également
00:53:03Emmanuel Macron dit
00:53:04et toute la majorité dit
00:53:05ça n'a jamais existé etc
00:53:07pourtant il l'a bien dit
00:53:08et vous l'entendrez également
00:53:10bref beaucoup de choses
00:53:10à voir encore
00:53:11restez avec nous en direct
00:53:12sur CNews
00:53:12à tout de suite
00:53:1311h33 sur CNews
00:53:20merci d'être en direct
00:53:21avec nous dans un instant
00:53:22donc on va vous expliquer
00:53:23ce qui se passe
00:53:23en ce moment même en Algérie
00:53:25puisque le journaliste
00:53:25Christophe Glez
00:53:26est en train d'être
00:53:28jugé en appel
00:53:29et on devrait avoir
00:53:30le jugement
00:53:31dans les minutes
00:53:32ou dans les heures qui viennent
00:53:33on va faire le point
00:53:34dans un instant
00:53:35et puis ensuite
00:53:35on vous parle de France 2
00:53:36mais tout de suite
00:53:37le CNews Info
00:53:37et c'est avec Sommeil
00:53:38à l'abit
00:53:38c'est imminent
00:53:42Israël annonce
00:53:43que la sortie d'habitants
00:53:44de Gaza
00:53:44par l'Egypte
00:53:45sera possible
00:53:46dans les tout prochains jours
00:53:47c'était je vous le rappelle
00:53:49une mesure prévue
00:53:50par le plan de paix américain
00:53:51pour l'enclave palestinienne
00:53:52quant à l'ouverture
00:53:54du point de passage
00:53:54de Rafa
00:53:55il se fera en coordination
00:53:56avec l'Egypte
00:53:57et l'Union Européenne
00:53:58le secrétaire général
00:54:00de l'enseignement catholique
00:54:02Guillaume Prévot
00:54:02tire la sonnette d'alarme
00:54:04et dénonce
00:54:04de graves abus d'autorité
00:54:06lors des contrôles
00:54:07de l'éducation nationale
00:54:08dans les écoles privées
00:54:09sous contrat
00:54:09il réclame
00:54:10une mission parlementaire
00:54:12sur le sujet
00:54:12et puis de quoi redonner
00:54:14un peu d'espoir
00:54:15aux familles de victimes
00:54:16les recherches
00:54:17du vol MH370
00:54:19de la Malaysia Airlines
00:54:20reprendront fin décembre
00:54:22annonce faite hier
00:54:23par le ministère malaisien
00:54:24des transports
00:54:25plus de 11 ans
00:54:26après la disparition
00:54:27de l'avion
00:54:28qui transportait
00:54:28239 personnes
00:54:30et qui devait relier
00:54:31Kuala Lumpur
00:54:32à Pékin
00:54:33Merci beaucoup
00:54:34Soya
00:54:35on vous retrouve
00:54:35tout à l'heure
00:54:36avec Sonia Mabrouk
00:54:37à partir de midi
00:54:38dans un instant
00:54:38donc on vous parle
00:54:39de France 2
00:54:39mais auparavant
00:54:40je voulais quand même
00:54:41qu'on s'arrête
00:54:41sur ce qui se passe
00:54:43en Algérie
00:54:43vous savez que fin juin
00:54:45Christophe Glez
00:54:45a été condamné
00:54:46à 7 ans de prison
00:54:47pour apologie du terrorisme
00:54:48Christophe Glez
00:54:49est un journaliste français
00:54:51qui est détenu
00:54:52en Algérie
00:54:53et c'est vrai
00:54:53que l'on attend
00:54:53beaucoup
00:54:54de cette décision
00:54:55qui va tomber
00:54:56dans les minutes
00:54:57dans les heures
00:54:57qui viennent
00:54:58a priori
00:54:59juste avant
00:55:00d'en parler
00:55:00avec Karim Malouk
00:55:02je vous propose
00:55:02de refaire un point
00:55:03sur qui est
00:55:04Christophe Glez
00:55:04regardez
00:55:05c'est un verdict
00:55:07extrêmement lourd
00:55:08auquel il ne s'attendait pas
00:55:10le journaliste français
00:55:11Christophe Glez
00:55:12placé sous contrôle judiciaire
00:55:14en Algérie
00:55:14depuis 13 mois
00:55:15vient d'être condamné
00:55:17à 7 ans de prison ferme
00:55:18pour apologie du terrorisme
00:55:20et possession de publications
00:55:22dans un but de propagande
00:55:23nuisant à l'intérêt national
00:55:257 ans de prison ferme
00:55:28pour un journaliste sportif
00:55:30qui n'a fait que son journalisme
00:55:32c'est absolument injustifié
00:55:35injustifiable
00:55:35c'est insupportable
00:55:37une condamnation
00:55:39qui pourrait avoir
00:55:40des motivations politiques
00:55:41dans un contexte
00:55:42de crise diplomatique
00:55:43entre l'Algérie
00:55:44et la France
00:55:45c'est aussi pour ça
00:55:46qu'on en appelle
00:55:47aux plus hautes autorités françaises
00:55:48si une issue
00:55:49si leur mobilisation
00:55:50une issue politique
00:55:51peut permettre
00:55:53la libération de Christophe
00:55:54allons-y
00:55:55un verdict qualifié
00:55:56de punition
00:55:57par la famille
00:55:58du journaliste
00:55:58nous sommes sous le choc
00:56:00rien ne justifie
00:56:01que Christophe
00:56:02est à endurer cette épreuve
00:56:03comment en effet justifier
00:56:05qu'un journaliste
00:56:05qui exerce honnêtement
00:56:06son métier
00:56:07soit ainsi puni
00:56:08Franck Hanez
00:56:09le fondateur du groupe
00:56:10Sommedia
00:56:11l'un des employeurs
00:56:12du journaliste indépendant
00:56:13appelle à une mobilisation majeure
00:56:16cette décision est choquante
00:56:18nous allons faire appel
00:56:19mais nous avons besoin
00:56:20de toute l'aide médiatique
00:56:22et diplomatique
00:56:23pour que Christophe
00:56:24retrouve les siens
00:56:25voilà donc
00:56:27pour ce qui s'est passé
00:56:28ça c'était au mois de juin
00:56:29et donc là
00:56:30on attend du nouveau
00:56:31Karim Maloum
00:56:32bonjour
00:56:32merci d'être en direct
00:56:33avec nous
00:56:33directeur de la publication
00:56:34de rupture
00:56:35est-ce qu'on peut
00:56:36espérer une solution positive ?
00:56:39Bonjour à tous
00:56:40oui
00:56:41parce qu'on peut l'espérer
00:56:43parce que
00:56:43Boilem Sansal
00:56:44a été libéré
00:56:44le 12 novembre dernier
00:56:46il a été condamné
00:56:47Christophe Gleize
00:56:48à 7 ans de prison
00:56:49qui est une décision arbitraire
00:56:51un scandale
00:56:52une honte
00:56:52une parole
00:56:53de justice
00:56:54il a été
00:56:55on lui a reproché
00:56:56des faits
00:56:58qui datent de 2015
00:56:59et de 2017
00:57:00il était en contact
00:57:02avec un dirigeant
00:57:03de la jeunesse sportive
00:57:04de Kabylie
00:57:04un club mythique
00:57:06en Kabylie
00:57:08qui est le plus titré
00:57:09d'Algérie
00:57:09et le plus titré
00:57:10d'Afrique
00:57:10et l'organisation
00:57:12à laquelle appartient
00:57:13ce dirigeant sportif
00:57:15a été interdite
00:57:16et a été qualifié
00:57:17de Théros en 2021
00:57:18donc on lui reproche
00:57:20des choses
00:57:20de 2015
00:57:21et de 2017
00:57:21ça n'a pas de sens
00:57:23maintenant
00:57:24est-ce que
00:57:25je n'ai pas le verdict
00:57:25je viens de téléphoner
00:57:26à Alger
00:57:26au cas de correspondant
00:57:28de rupture à Alger
00:57:29on n'a pas encore
00:57:30la décision
00:57:31on peut dire que
00:57:32depuis
00:57:32en attendant la décision
00:57:34depuis plusieurs semaines
00:57:35décennu discret
00:57:37mais significatif
00:57:39témoigne
00:57:39d'un dégel progressif
00:57:41des relations
00:57:42entre Alger
00:57:42et Paris
00:57:43après plusieurs mois
00:57:45de bruit ouverte
00:57:46mais la question
00:57:47mérite d'être posée
00:57:48parce que
00:57:49le fond du problème
00:57:50des relations
00:57:51franco-algériennes
00:57:52c'est
00:57:53ils sont
00:57:54du ressort
00:57:54d'une seule personne
00:57:55du président algérien
00:57:56et le président algérien
00:57:58Abdelmajid Thibou
00:57:59est un homme
00:57:59imprévisible
00:58:00il est capable
00:58:01de prendre une décision
00:58:02hier soir
00:58:03de le libérer
00:58:03et de le condamner
00:58:05aujourd'hui à midi
00:58:06donc on a un problème
00:58:07depuis l'élection
00:58:08de Thibou
00:58:09il a transformé
00:58:11cette prise de pouvoir
00:58:13d'une manière
00:58:13antidémocratique
00:58:14elle a développé
00:58:16une posture
00:58:17anti-française
00:58:18et cette posture
00:58:19crée beaucoup
00:58:19de problèmes
00:58:20donc c'est très difficile
00:58:21de le savoir
00:58:22mais je rappelle
00:58:23que Christophe Gleiss
00:58:24n'a fait
00:58:25que exercer sa fonction
00:58:27de métier
00:58:28de journaliste
00:58:28il n'a rien fait d'autre
00:58:29donc il n'y a pas
00:58:31d'autre solution
00:58:31que de le libérer
00:58:32mais effectivement
00:58:34ces derniers temps
00:58:35on voit des éléments
00:58:37qui nous permettent
00:58:38de le dire
00:58:39il pourrait être libéré
00:58:40mais je reste très prudent
00:58:41je connais le pouvoir algérien
00:58:42juste Karim
00:58:43vous qui connaissez bien
00:58:44vous qui connaissez bien
00:58:45l'Algérie
00:58:46on ne peut pas
00:58:47nous faire au sérieux
00:58:48donc je sais
00:58:49une chose
00:58:50est sûre
00:58:51que nous sommes mobilisés
00:58:52nous continuerons
00:58:53à nous mobiliser
00:58:54pour les libérer
00:58:55après Boylan de Saint-Sal
00:58:56il faut libérer
00:58:57Christophe Gleiss
00:58:58et je rappelle
00:58:59je remarque
00:58:59le moment donné
00:59:00que demain
00:59:01un autre journaliste
00:59:02le doyen
00:59:03des journaises algériennes
00:59:04âgées de 79 ans
00:59:06il sera aussi
00:59:07il va passer au tribunal
00:59:08pour rhausser
00:59:09pour déformation
00:59:10pour délit d'opinion
00:59:11Il faut libérer, après avoir libéré
00:59:13Bois-Alain Sonsaïl, il faut libérer Christophe Gilles
00:59:15et libérer Saïd Bois.
00:59:17Après avoir libéré
00:59:19cet écrivain, ces deux journalistes,
00:59:21après, il nous reste à libérer toute l'Algérie.
00:59:24Karim, juste un petit mot,
00:59:26si vous pouvez me répondre rapidement,
00:59:27vous qui connaissez bien l'Algérie.
00:59:28Quel est le plus probable, selon vous,
00:59:31si libération il doit y avoir ?
00:59:32Que ce soit une décision de la justice
00:59:34ou que ce soit une grâce présidentielle ?
00:59:37Il est fort possible
00:59:39que l'Algérie s'est ramassée
00:59:41ses derniers temps sur le plan diplomatique
00:59:44par d'hommes. Elle a reçu une gifle
00:59:46au Conseil de sécurité de l'ONU.
00:59:48Il essaie de se rattraper.
00:59:49C'est fort possible. Il peut être condamné.
00:59:51Il vient de passer six mois de prison.
00:59:53Il peut être condamné à huit mois, neuf mois
00:59:55pour donner une possibilité
00:59:57à l'autocrate de Tegoun de le grasser.
00:59:59C'est fort possible. Il peut agir de cette manière.
01:00:02C'est un homme sans pitié,
01:00:04un homme qui est capable
01:00:05d'agir de toutes les manières.
01:00:06Une chose est sûre.
01:00:07il doit être libéré.
01:00:09Soit aujourd'hui, il soit par une grâce,
01:00:11mais on ne doit pas se laisser faire.
01:00:13Mais c'est très difficile de répondre
01:00:14à votre question parce qu'on a affaire
01:00:16à une personne qui n'a pas de parole.
01:00:18C'est très difficile d'avoir un avis
01:00:20d'un président qui n'a pas de parole.
01:00:22C'est très compliqué.
01:00:24Mais je l'espère qu'il sera libéré
01:00:25aujourd'hui dans quelques minutes.
01:00:26Merci beaucoup, Karim Malou.
01:00:28On l'espère tous, bien évidemment.
01:00:29On surveille ce qui se passe en Algérie.
01:00:31Et si l'information tombe d'ici la fin
01:00:33de cette émission, on vous la donnera,
01:00:35bien évidemment.
01:00:37Autrement, ce sera, on pense, a priori,
01:00:39peut-être chez Sonia Mabrouk tout à l'heure,
01:00:41donc décision imminente
01:00:42concernant Christophe Glez.
01:00:43Et tout le monde, tout le monde souhaite,
01:00:44bien évidemment, sa libération.
01:00:46Autre sujet dans l'actualité,
01:00:47donc on va revenir en France
01:00:48et on va parler de médias
01:00:50et on va parler de l'information sur France 2
01:00:51puisque France 2 se retrouve à nouveau
01:00:53dans la tempête après les accusations
01:00:55portées contre la fiabilité des informations
01:00:58et des témoignages diffusés la semaine dernière
01:00:59dans le complément d'enquête.
01:01:01Cette fois, c'est le journal de 20h de France 2
01:01:02qui se retrouve dans la tempête
01:01:04puisque lundi, un reportage a été diffusé
01:01:06qui était basé essentiellement sur un homme
01:01:08et on a découvert finalement
01:01:10que cet homme était en réalité un humoriste
01:01:13qui s'était fait passer,
01:01:14qui avait pris un nom d'emprunt
01:01:15et qui s'était fait passer
01:01:16pour une personne qui adorait les promotions.
01:01:19C'est le site Destination Télé d'ailleurs
01:01:21qui avait sorti cette information.
01:01:23Hier, France 2 a été obligée
01:01:24de présenter ses excuses.
01:01:26Enfin, pas vraiment des excuses,
01:01:27des explications
01:01:27puisque Léa Salamé ne s'est pas expliquée.
01:01:29Elle ne s'est pas excusée, pardon.
01:01:31Elle s'est expliquée.
01:01:32Regardez.
01:01:33Et dans un contexte où chaque recompte...
01:01:35Lundi 1er décembre,
01:01:37au JT de 20h sur France 2,
01:01:40la présentatrice Léa Salamé
01:01:42introduit un reportage sur les Français
01:01:44à la recherche de bons plans
01:01:46avec le témoignage
01:01:47d'un certain Arnaud Roland.
01:01:49Arnaud Roland fait ses courses,
01:01:51c'est toujours avec son classeur entre les mains.
01:01:54Sauf qu'Arnaud Roland n'existe pas.
01:01:57Il s'agit en réalité d'un canular
01:01:58orchestré par Mehdi,
01:02:00un humoriste suivi par plusieurs milliers
01:02:03d'abonnés sur les réseaux.
01:02:04Je me fais passer pour le roi des bons plans,
01:02:06JT de 20h.
01:02:08Dans sa vidéo publiée mardi,
01:02:10il révèle le piège,
01:02:12une séquence qui a déjà fait
01:02:13des dizaines de milliers de vues.
01:02:16C'est le moment de vérité.
01:02:17Je vous laisse régler 10,5 euros.
01:02:1910 euros au lieu des 13.
01:02:21Super content, super heureux.
01:02:22On aurait aimé passer en dessous de la barre des 10.
01:02:24On aura 500 sous près.
01:02:25C'est dommage.
01:02:26Pourtant, le jeune homme n'en est pas à son premier coup.
01:02:28Déguisé en Napoléon
01:02:30lors d'un duplex d'une chaîne étrangère
01:02:32ou en vendeur d'un célèbre magasin d'ameublements,
01:02:38il a fait du prank,
01:02:39autrement dit du canular,
01:02:41sa marque de fabrique.
01:02:44Ce mardi, Léa Salamé
01:02:45est brièvement revenue sur l'incident.
01:02:48Et puisque nous parlons de fiabilité de l'information,
01:02:51nous tenions à vous signaler qu'hier
01:02:52lors de notre reportage sur les bons plans
01:02:54et les promotions dans les supermarchés,
01:02:56eh bien, l'une des personnes interviewées
01:02:59a trompé une de nos journalistes
01:03:01en falsifiant son identité
01:03:02sans toutefois présenter d'excuses
01:03:05aux téléspectateurs.
01:03:07C'est assez étonnant de tomber amener
01:03:08qu'il n'y ait pas d'excuses, d'ailleurs.
01:03:09Je suis un peu surpris.
01:03:10Je suis d'accord avec vous.
01:03:11Je pensais qu'il y aurait au moins un petit mot
01:03:13pour s'excuser.
01:03:14Alors après,
01:03:14si je dois être tout à fait avec vous,
01:03:15moi, je pense que les erreurs, ça arrive.
01:03:17Ah ben bien sûr, on est tous d'accord.
01:03:19Le fait de le reconnaître, c'est déjà pas mal.
01:03:20Mais effectivement, ça tombe à un mauvais moment
01:03:22pour France Télé
01:03:22qui est en train de donner des leçons
01:03:23à la Terre entière,
01:03:24notamment à CNews,
01:03:26sur les méthodes journalistiques.
01:03:27C'est sûr que quand ça arrive à ce moment-là,
01:03:29c'est un peu problématique.
01:03:29Et je vais vous dire pourquoi ça tombe encore plus mal.
01:03:32C'est qu'en fait,
01:03:32dans le même journal que je regardais hier soir,
01:03:34en fait, un quart d'heure avant,
01:03:36ils ont fait un sujet sur CNews
01:03:37en expliquant qu'on n'avait rien compris
01:03:39au discours d'Emmanuel Macron.
01:03:40Et à la fin du sujet,
01:03:41ils se vantaient d'avoir le label
01:03:44qui est donné par Reporters sans frontières, etc.
01:03:46Ils disaient, nous, on l'a, en gros,
01:03:48parce qu'on vérifie les informations,
01:03:50on respecte toutes les règles de ce label.
01:03:51Et un quart d'heure après,
01:03:53alors écoutez, c'est la fin du sujet
01:03:55qui était fait sur CNews,
01:03:56où ils étaient très fiers d'avoir le label,
01:03:58comme Radio France d'ailleurs.
01:04:012 400 médias du monde entier
01:04:02ont candidaté à ce label.
01:04:04Parmi ceux qui l'ont déjà obtenu en France,
01:04:07TF1, France Télévisions
01:04:09et plusieurs journaux de la presse régionale.
01:04:13Voilà, France Télévisions a donc ce label
01:04:15et donc on comprend qu'en fait,
01:04:16ça ne veut rien dire.
01:04:17C'est formidable.
01:04:19Vous savez, ils se sont déjà fait pincer
01:04:21à France Télévisions
01:04:22pour une infographie sur un sondage
01:04:26qui donnait quatre fois plus
01:04:28à ceux qui trouvaient sympathique.
01:04:30C'est-à-dire que les chiffres étaient bons,
01:04:32mais c'est les graphiques qui n'étaient pas bons.
01:04:34Et en particulier, c'est Éric Zemmour
01:04:35qui était sous-estimé.
01:04:36Ils ont fait une correction
01:04:37qui était aussi mauvaise que la première,
01:04:38voire pire.
01:04:38Ils ont fait une correction
01:04:39qui était tout aussi folle
01:04:41et ils ne se sont pas excusés
01:04:43pour la deuxième fois.
01:04:44C'est vrai.
01:04:44On est en face.
01:04:46Vous savez, dans tous les régimes
01:04:48qui s'effondrent,
01:04:51qui ont 11% de soutien
01:04:52ou 12% de soutien,
01:04:54quelqu'un dit à ce moment-là
01:04:56aux dirigeants qui disent
01:04:57« Mais qu'est-ce qui se passe ? »
01:04:58C'est les médias.
01:04:59Il y a des méchants.
01:05:00On va interdire les méchants.
01:05:02On va mettre un label sur qui est bien
01:05:03et qui n'est pas bien.
01:05:05Alors, il y a deux situations.
01:05:06Soit on est dans un pays
01:05:07vraiment une dictature autoritaire
01:05:09où on met les gens en prison
01:05:10et tout s'arrange.
01:05:12Quelques temps
01:05:13et puis on est renversé de toute façon.
01:05:15Soit on est en France
01:05:17et tout le monde rit.
01:05:19Gardez-je en aucun cas.
01:05:19Ce qui est compliqué,
01:05:20en France 2, effectivement,
01:05:21comme le disait Thomas,
01:05:22c'est-à-dire qu'ils sont en train
01:05:22de donner des leçons à tout le monde.
01:05:23Sur complément d'enquête,
01:05:24quand on leur montre
01:05:25que le sondage RSF n'est pas bon,
01:05:28ils n'y croient pas, finalement,
01:05:29parce que c'est ce qui a été dit.
01:05:30Quand on leur explique
01:05:31que la sémiologue
01:05:32qui était dans l'émission,
01:05:33c'était la sœur d'un des responsables
01:05:34de France Télé
01:05:35et que ce n'est sans doute pas
01:05:36la sémiologue qui existe dans le monde,
01:05:38donc ils n'auraient peut-être plus
01:05:39quelqu'un qui n'avait pas de lien
01:05:40avec France Télé,
01:05:40ils vous expliquent que ce n'est pas grave.
01:05:42Quand ils interrogent quelqu'un
01:05:44qui critique CNews
01:05:45et la stratégie de CNews,
01:05:47c'est un ancien de CNews,
01:05:48mais qui est aujourd'hui payé
01:05:50par France Télévisions.
01:05:51Et tout ça, ce n'est pas grave pour eux.
01:05:52Tout ça, c'est déontologique.
01:05:53Il n'y a aucun souci.
01:05:55C'est incroyable.
01:05:56En fait, la déontologie,
01:05:57c'est quand ça les arrange
01:05:58ou quand ça ne les arrange pas.
01:06:00Il n'y a pas de déontologie.
01:06:01Non, n'exagérons pas
01:06:02parce qu'il y a beaucoup de journalistes
01:06:03qui sont très professionnels
01:06:04aussi à France 2.
01:06:04Mais quand on explique
01:06:05à la Terre entière
01:06:06que nous, on a raison
01:06:07et que tout le reste est tort
01:06:08et que les fake news,
01:06:09justement, il y a un problème
01:06:10de déontologie
01:06:11parce qu'on sait très bien
01:06:12que tout le monde
01:06:12peut faire des erreurs.
01:06:13Le problème, c'est que sur France Télévisions,
01:06:15ils en font quand même beaucoup
01:06:16parce qu'on peut aussi revenir
01:06:17sur les émissions d'Élise Lucé
01:06:18qui sont bidonnées,
01:06:19les chiffres sont bidonnés
01:06:20assez souvent.
01:06:21Attention à ce que vous dites
01:06:22parce qu'elle va vous attaquer.
01:06:23On l'a prouvé, nous.
01:06:24Aucun problème, on l'a prouvé.
01:06:25Des histoires sur le glyphosate,
01:06:26machin, il y a des études
01:06:28bidonnées dans des analyses,
01:06:30dans des reportages d'Élise Lucé.
01:06:32Complément d'enquête
01:06:33pour raconter n'importe quoi.
01:06:35France 2 se trompe
01:06:36sur son journal de 20 heures.
01:06:37France Info aussi fait des erreurs.
01:06:39Mais eux, ils sont dans le camp du bien.
01:06:40Donc, ils ont le droit.
01:06:41Il y a une volonté totalitaire
01:06:44de faire taire
01:06:44tous ceux avec qui
01:06:46ils ne sont pas d'accord
01:06:47parce qu'ils sentent
01:06:47qu'ils perdent le pouvoir,
01:06:48parce que les Français,
01:06:49sur tous les sujets majeurs
01:06:50aujourd'hui,
01:06:51sont à l'encontre
01:06:52du pouvoir en place
01:06:53et des médias du pouvoir.
01:06:54Ce sont des médias du pouvoir.
01:06:55Et encore une fois,
01:06:56je le redis,
01:06:57l'erreur est possible.
01:06:58On en fait tous,
01:06:59on en fera tous.
01:07:00Sans doute, c'est possible.
01:07:02Mais voilà.
01:07:02Mais on n'est pas en train
01:07:03de donner des leçons
01:07:04à tout le monde.
01:07:05C'est ça la différence.
01:07:06Parce qu'en mettant
01:07:07des systèmes de notation,
01:07:07l'objectif,
01:07:08c'est de faire taire
01:07:08les autres médias.
01:07:09Parce que je vous le dis tout de suite,
01:07:10c'est News et Frontières,
01:07:11on n'aura pas le label rouge.
01:07:12Le label rouge,
01:07:13c'est les poulets.
01:07:15Ça n'a rien à voir.
01:07:16Justement, à propos des labels,
01:07:17on va écouter Rachida Dati
01:07:18qui était hier
01:07:19chez Laurence Ferrari.
01:07:20Rachida Dati qui a expliqué
01:07:21que finalement,
01:07:22il n'y avait jamais eu
01:07:23de label d'État
01:07:24qui était prévu.
01:07:25Mais personne n'a jamais...
01:07:26Ici, on n'a jamais parlé
01:07:26de label d'État.
01:07:27On a dit que c'était un label
01:07:28qui allait être donné.
01:07:29On parlait de Reporters sans Frontières
01:07:30en particulier,
01:07:30puisque ça avait été cité
01:07:32par Emmanuel Macron
01:07:32comme l'organisme suprême
01:07:34qui allait devoir donner
01:07:35ces labels.
01:07:36Donc, ce n'est pas des labels d'État,
01:07:37mais c'est des labels
01:07:37de bons ou mauvais médias.
01:07:44Jamais il a dit
01:07:45qu'il fallait un label d'État
01:07:46ou un label tout court
01:07:47à l'initiative du gouvernement.
01:07:49Donc, je remets juste
01:07:50les choses dans leur contexte.
01:07:52Il fait un tour de France
01:07:53en ce moment,
01:07:54évidemment,
01:07:55parce que les Français
01:07:56sont inquiets.
01:07:56Que disent-ils ?
01:07:57Ils disent qu'on n'arrive plus
01:07:58à faire la différence
01:08:00entre un contenu
01:08:01sur un réseau social
01:08:03et une information journalistique.
01:08:05Vous êtes journaliste,
01:08:06vous avez une carte de presse,
01:08:07vous respectez une déontologie.
01:08:08Il y a une commission de la carte.
01:08:09Exactement.
01:08:10Il y a des critères.
01:08:11Donc, vous n'êtes pas
01:08:12comme n'importe quel YouTube
01:08:13ur, j'allais dire.
01:08:14Votre contenu,
01:08:15si vous le publiez
01:08:16sur les réseaux sociaux,
01:08:17normalement,
01:08:18il n'a pas la même valeur.
01:08:20Encore une fois,
01:08:21ce n'est pas une valeur
01:08:23au sens d'un jugement personnel.
01:08:25Je dis simplement,
01:08:26vous avez un métier,
01:08:27vous respectez une méthode,
01:08:29des règles, des critères.
01:08:30Donc, il n'y a pas la même chose.
01:08:32Exactement.
01:08:32Donc, ça n'est pas la même chose.
01:08:34Alors, est-ce qu'Emmanuel Macron
01:08:35va parler de label,
01:08:36de l'info ou pas ?
01:08:37Posons la question à Emmanuel Macron.
01:08:38On va tout faire
01:08:39pour que soit mis en place
01:08:41un label.
01:08:41Ce n'est pas à l'État
01:08:43de dire,
01:08:44parce qu'il faut faire attention,
01:08:45ce n'est pas le gouvernement
01:08:46ou l'État
01:08:46qui peut dire
01:08:47ceci est une information,
01:08:48ceci n'en est pas.
01:08:49On n'a pas non plus envie
01:08:49de tomber là-dedans.
01:08:50Parce que ce n'est pas ça
01:08:51une démocratie.
01:08:52Reporters sans frontières
01:08:53a mis en place
01:08:55avec plusieurs autres partenaires
01:08:56une telle initiative
01:08:57justement sur démocratie
01:08:59et information
01:09:00qui a proposé justement
01:09:02ce type de label.
01:09:04Les États généraux
01:09:04de l'information
01:09:05ont consolidé cela.
01:09:06Donc là,
01:09:06il y a un projet
01:09:07qui avance.
01:09:08En fait,
01:09:09Thomas Bonnet,
01:09:09ils n'ont pas de chance.
01:09:10Honnêtement,
01:09:10je crois qu'ils n'ont pas de chance
01:09:11parce qu'Emmanuel Macron,
01:09:12il veut prendre comme référence
01:09:13Reporters sans frontières.
01:09:14Reporters sans frontières
01:09:15se prend le mur
01:09:15avec leur enquête
01:09:16par l'Arcom.
01:09:17Ils nous expliquent
01:09:18qu'on nous explique
01:09:19que France 2 a le label.
01:09:20France 2 se prend le mur
01:09:21aux 20h avec leur...
01:09:22Ils n'ont pas de pot quoi.
01:09:24Je crois que quand ça ne veut pas,
01:09:24ça ne veut pas.
01:09:25C'est fini là.
01:09:25On peut dire
01:09:26qu'il serait peut-être
01:09:26temps de lâcher l'idée.
01:09:28On peut le dire,
01:09:28le label c'était...
01:09:29Vous avez vu,
01:09:30on a titré suite et fin.
01:09:32Voilà,
01:09:32parce que je crois que c'est fini.
01:09:33Moi, je ne suis pas si sûr.
01:09:34Ah bon ?
01:09:34Parce que je crois
01:09:35qu'Emmanuel Macron,
01:09:35il a vraiment de la suite
01:09:36dans les idées.
01:09:36Dans la même séquence
01:09:38que vous avez diffusée
01:09:38là-dedans plus tard,
01:09:39il dit
01:09:47peut-être le label
01:09:47d'Emmanuel Macron
01:09:48et nous on fera la bête.
01:09:49Merci à tous
01:09:50d'avoir été avec nous.
01:09:51On se retrouve demain
01:09:52dans un instant.
01:09:52C'est Sonia Mabrouk.
01:09:53À demain et d'ici là,
01:09:54soyez prudents.
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