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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00– Mercredi 12 novembre 2025, heureux de vous retrouver après ce pont du 11 novembre,
00:00:07on dit la vie numéro 1747 sur CNews, première chaîne Info de France, bonjour et bienvenue en direct.
00:00:14À la une, nous partons tout de suite à Toulouse, car Emmanuel Macron est arrivé ce matin dans la ville rose,
00:00:19une ville placée sous le signe du spatial et des réseaux sociaux,
00:00:23mais qui pourrait aussi être perturbée par la colère des agriculteurs que vous voyez à l'image,
00:00:27des agriculteurs qui affirment lui réserver un comité d'accueil et exigent de rencontrer le président.
00:00:33Les agriculteurs n'ont pas apprécié le changement d'avis du chef de l'État,
00:00:38qui s'était prêt à ouvrir la voie à la signature du Mercosur, alors que jusque-là, il affirmait le contraire.
00:00:44Ce matin, sur CNews, un porte-parole des agriculteurs en route pour Toulouse sur son tracteur était en direct.
00:00:51Oui, on veut lui parler de surtout ses positions et ses prises de parole qui, depuis des années, sont trop variables.
00:00:59Voilà, on veut lui parler de ça, mais aussi d'autres problématiques qu'on a dans l'agriculture
00:01:05et qu'on rencontre dans l'agriculture occitane, dans notre région,
00:01:09et plus particulièrement aussi dans notre département.
00:01:12Je ne sais pas si c'est une chance, mais en tout cas, il vient chez nous à Haute-Garonne.
00:01:18Alors, est-ce que c'est un pied de nez qu'il peut faire aux agriculteurs de la région Occitanie
00:01:22qui ont le plus faible revenu agricole de France,
00:01:26après avoir dit qu'il se sentait très favorable à la signature du Mercosur ?
00:01:30Donc, je pense qu'on aura besoin d'explications.
00:01:33Voilà, et nous retournerons en direct à Toulouse dans un instant.
00:01:38Et on va suivre tout ça en direct, bien sûr, ce matin, dans Morandini Live.
00:01:42C'est ce que l'on appelle un droit de suite.
00:01:44Il y a deux mois, dans Morandini Live, nous vous avions parlé du tunnel des Halles à Paris,
00:01:47fermé à la circulation, envahi par les SDF, les dealers et les toxicomanes.
00:01:51Nous avions rencontré des commerçants confrontés à la violence et à l'errance des drogués.
00:01:55Alors, où en sommes-nous ?
00:01:56Eh bien, ce week-end, Rachida Dati est allée sur place pour se rendre compte de la situation.
00:02:01J'y suis allée, aucun élu n'y va.
00:02:04Personne ne va à la rencontre de toute cette population, des jeunes, des moins jeunes,
00:02:09qu'on a oubliés, qu'on a invisibilisés, des gens qui avaient une vie sociale
00:02:12et qui sont tombés soit sous l'emprise de gens qui sont dans la délinquance ou dans la toxicomanie,
00:02:18soit sous l'emprise de gens qui font du trafic et tout type de trafic.
00:02:21Et on l'a vu, ça génère des nuisances pour les riverains, ça génère aussi des rixes,
00:02:26mais on ne peut pas avoir ça en plein cœur de Paris.
00:02:28Voilà, et nous aussi, nous allons retourner sur place, ce sera à partir de 11h,
00:02:32car il semble bien que rien ne bouge vraiment malgré les appels au secours des commerçants et des riverains.
00:02:37Autre action politique symbolique dont vous allez découvrir les images ce matin dans Morandini Live,
00:02:41celle de Franck Alizio à Marseille.
00:02:43Le candidat du Rassemblement national a réagi après avoir découvert un immense drapeau palestinien
00:02:48et des messages de haine contre Israël dans un quartier de la ville.
00:02:52Tout cela avait été peint sur les rochers.
00:02:54Résultat, avec son équipe, ils sont allés sur place avec de la peinture grise pour recouvrir ce drapeau palestinien.
00:03:02Les habitants des Goudes m'ont alerté parce qu'ils ont découvert hier ça au-dessus de leur petit village des Goudes.
00:03:10Des gauchistes ont inscrit des tags antisémites et ont importé une nouvelle fois un conflit qui n'a rien à faire chez nous.
00:03:20Alors, compte tenu de la réactivité, de l'efficacité légendaire de nos responsables politiques,
00:03:25on a décidé de prendre les choses en main et de venir nettoyer nous-mêmes.
00:03:29Voilà, et on y reviendra également dans un instant.
00:03:32Des symboles catholiques visés une nouvelle fois à Lourdes.
00:03:36C'est l'église paroissiale du Sacré-Cœur située en plein centre-ville qui a été vandalisée.
00:03:40Dans une indifférence quasi générale, ce sont nos confrères du Figaro qui révèlent cette information.
00:03:45Les inscriptions, réalisées notamment à l'aide d'un marqueur blanc, étaient injurieuses envers la religion catholique, indique la police.
00:03:52Mais ce n'est pas tout.
00:03:53Le spectacle La Dame de Pierre, qui raconte l'histoire de Notre-Dame de Paris, fait lui aussi face à la censure d'une partie de l'extrême-gauche.
00:04:01La CGT appelle en effet à la mobilisation le 16 novembre prochain, le jour où le spectacle doit se produire à Aix.
00:04:08En octobre dernier, déjà, des techniciens d'un syndicat affilié à la CGT avaient essayé de faire interdire ce spectacle sur Notre-Dame de Paris, rendez-vous compte,
00:04:17en qualifiant le spectacle, je cite, d'outil de propagande.
00:04:23Ce spectacle racontant l'histoire de la cathédrale Notre-Dame de Paris est menacée par la censure.
00:04:31La CGT a appelé à la mobilisation le 16 novembre, jour de la représentation du spectacle à Aix-en-Provence.
00:04:37Il reproche à la production d'être en partie financée par Pierre-Edouard Sterrin, décrit comme un militant d'extrême-droite par ses détracteurs.
00:04:45Une mobilisation fermement condamnée par les responsables de la Dame de Pierre.
00:04:50Parce qu'il ne supporte sans doute pas que vous ayez des Français qui aujourd'hui se réunissent autour de leur patrimoine, autour de l'héritage de notre culture, de notre histoire.
00:04:59Et ça, il faut le dénoncer avec beaucoup de fermeté.
00:05:02Et vraiment, venez voir le spectacle, rendez-vous compte de ce que c'est.
00:05:05A Nantes, la représentation avait également subi une tentative de censure.
00:05:10En octobre dernier, des techniciens d'un syndicat affilié à la CGT avaient appelé à refuser de travailler pour ses productions.
00:05:17Là, ce qui est différent à Aix-en-Provence, c'est que non seulement c'est anticipé depuis plusieurs semaines,
00:05:22il y a des groupes de militants qui appellent à faire en sorte que le spectacle n'ait pas lieu.
00:05:27Et puis surtout là, l'objectif est vraiment d'aller faire une manifestation, d'aller bloquer la salle.
00:05:30On est dans de l'action qui est violente, parce que ce n'est pas une contestation.
00:05:34Ces personnes-là veulent faire en sorte que nos spectateurs, nos 5000 spectateurs, ne puissent pas accéder à la salle.
00:05:40À ce jour, le spectacle à Aix-en-Provence est maintenu.
00:05:43Contacté, la CGT n'a pas donné suite à nos sollicitations.
00:05:47Voilà, on aura l'occasion d'y revenir tout à l'heure à partir de 11h30.
00:05:52La préfecture des Alpes-Maritimes mobilisée contre le narcotrafic.
00:05:56Le préfet a prononcé 40 interdictions de paraître sur des points de deal.
00:06:00Cette mesure s'accompagne d'une mesure d'expulsion logative afin de sécuriser les immeubles touchés par le trafic et surtout de protéger les autres résidents.
00:06:08Des mesures fortes pour endiguer le narcotrafic.
00:06:13La préfecture des Alpes-Maritimes a mis en place 40 interdictions administratives de paraître sur les points de deal.
00:06:20Les autorités peuvent interdire à toute personne impliquée dans le trafic de drogue de se rendre sur les lieux où elle opère.
00:06:27Un dispositif qui passe par l'expulsion locative.
00:06:30Je crois que lorsqu'on a un logement social, on doit être respectueux des valeurs de la République.
00:06:34J'ai 30 000 personnes qui sont en attente d'un logement social.
00:06:37Je leur dois aussi la justice et l'équité.
00:06:40Ils ne comprennent pas que certains en aient alors qu'ils sont des délinquants en puissance.
00:06:45Une mesure soutenue par les Niçois, mais certains restent dubitatifs sur son efficacité.
00:06:51Si c'est pour vraiment expulser de la drogue, c'est pas contre les personnes, mais c'est contre la drogue que je dis oui, oui, oui, le maire a raison.
00:06:58C'est une avancée qui serait logique, quoi.
00:07:01Mais bon, est-ce que ça changera beaucoup ? Je ne sais pas. Il y a gros à faire.
00:07:06Pour le président d'une association de défense des locataires, c'est une injustice.
00:07:11Quand on punit une famille complète suite à un élément de la famille qui est perturbateur,
00:07:16là je suis complètement opposé parce qu'on détruit une famille complète, on peut même faire plus de délinquance.
00:07:22Le 3 octobre dernier, une fusillade sur fond de narco-banditisme avait fait deux morts dans le quartier des Moulins à Nice.
00:07:29Et puis l'émotion hier à Saint-Omer avec cette marche blanche en hommage à Matisse,
00:07:3419 ans qui, vous le savez, a été tuée par un chauffard sous protoxyde d'azote.
00:07:38C'était il y a déjà 11 jours et ses amis se sont réunis pour lui rendre un dernier hommage.
00:07:43Et nous étions, bien sûr, à leur côté.
00:07:45On ne peut pas ici entendre de revendications politiques.
00:07:50C'est vraiment une marche qui est faite pour un hommage pour Matisse, un dernier au revoir.
00:07:55Derrière ce micro, les amis de Matisse, ils sont à l'origine de cette marche blanche.
00:08:01Le rendez-vous était donné dans ce parc à Saint-Omer, un signe de soutien pour ses parents
00:08:06et l'occasion de lui rendre un dernier hommage entre tristesse et indignation.
00:08:11On a un bel hommage une dernière fois et que tout le monde sache que c'est cruel ce qui s'est passé
00:08:16et que ça ne doit plus se reproduire.
00:08:17On avait un ménageur en colocation il y a de ça quasiment deux mois.
00:08:21Franchement, il va me manquer.
00:08:23Vraiment, c'était quelqu'un de bien, quelqu'un que je suis heureuse d'avoir connu.
00:08:26Plusieurs centaines de personnes, de tout âge, ont ensuite défilé dans les rues de Saint-Omer.
00:08:32Nombreux portaient des t-shirts blancs avec écrit Neptune et à l'arrière une croix et quelques dessins.
00:08:38C'était le dernier projet de Matisse, le dernier t-shirt de sa marque qu'il n'a pas pu commercialiser avant sa mort.
00:08:46Le cortège a ensuite regagné le point de départ, ce parc où Matisse aimait en venir.
00:08:52Son père a souhaité prendre la parole.
00:08:55Je voudrais tous vous remercier, la famille, les amis, les inconnus.
00:09:01Puis l'homme, les yeux rougis, espère que la mort de son fils éveille les consciences.
00:09:06Je veux vraiment que ça serve à quelque chose pour honorer Matisse.
00:09:10Je veux que ça soit plus grave parce que l'individu risque 10 ans et ce n'est pas normal.
00:09:15Le chauffard qui conduisait sous protoxyde d'azote est toujours placé en détention provisoire dans l'attente de son procès.
00:09:23Allez, dans un instant, nous partirons donc en direct à Toulouse pour voir ce qui se passe.
00:09:27Alors que les agriculteurs se préparent à rencontrer Emmanuel Macron.
00:09:31On va voir si cette rencontre va avoir lieu.
00:09:32Ils sont très en colère, les agriculteurs, vous verrez ça en direct avec nos équipes qui sont sur place.
00:09:36Mais comme tous les jours, les tops et les flops d'audience des Prime, c'est avec Mister Audience.
00:09:40Allez, Kevin, va-t'en.
00:09:43Hier soir, nouveau succès pour Alex Hugo sur France 3.
00:09:46La série a permis à la chaîne d'arriver très largement en tête avec presque 4 400 000 téléspectateurs.
00:09:52M6 est deuxième en frôlant la barre des 3 millions avec la France un incroyable talent.
00:09:56Petite déception pour TF1 qui est reléguée à la 3ème place avec le blockbuster Harry Potter et la Coupe de Feu.
00:10:03Pour France 2, c'est un flop.
00:10:04Son doc consacré à De Gaulle n'a pas du tout fonctionné en ne rassemblant qu'un million 700 000 téléspectateurs.
00:10:11Toutes les autres chaînes sont sous le million.
00:10:13W9 est à la 5ème place avec son magazine Minute par Minute consacré aux attentats du 13 novembre 2015 qui ont frappé Paris
00:10:20et qui a intéressé 784 000 téléspectateurs.
00:10:23TMC est juste derrière avec son magazine 21h Média qui était également consacré à ce sujet.
00:10:29France 5 a de son côté rassemblé 555 000 personnes avec son doc Énergie domestique Le Courant, passe-t-il.
00:10:35Et c'est Arte qui ferme ce classement avec son doc Espagne Une Guerre sans Fin qui n'a intéressé que 426 000 téléspectateurs.
00:10:41Mister Audience vous dit à demain.
00:10:44Allez, je vous présente les invités qui vont accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:48Mathieu Vallée, bonjour. Merci d'être avec nous, député européen et porte-parole du Rassemblement National.
00:10:52Karim Maloum, bonjour.
00:10:53Bonjour à tous.
00:10:54Vous avez du mal au démarrage ce matin. Vous êtes mal réveillé ? Qu'est-ce qui se passe là ?
00:10:57Je suis très bien réveillé mon cher Jean-Pierre.
00:10:59Directeur de la publication de Rupture, Jérôme Dubus, bonjour.
00:11:03Consultant politique et puis Bruno Pommard, bonjour.
00:11:05Ex-instructeur opérationnel du RAID et puis Thomas Bonnet là.
00:11:08Bonjour Thomas.
00:11:08Bonjour.
00:11:09Journaliste politique à CNews.
00:11:11On va commencer donc en voyant ce qui se passe du côté de Toulouse.
00:11:14Et tout d'abord donc ces images qui nous arrivent de la ville rose.
00:11:17Vous le voyez, c'est ce cortège d'agriculteurs qui est en train de se rendre à Toulouse.
00:11:22Car Emmanuel Macron est dans la ville rose.
00:11:25Une visite placée sous le signe du spatial, des réseaux sociaux.
00:11:29Mais qui pourrait être aussi perturbée par la colère des agriculteurs.
00:11:33Qui lui réserve, disent-ils, un comité d'accueil.
00:11:36Et ils exigent de rencontrer le président.
00:11:39Thomas Bonnet, d'abord un petit mot.
00:11:41Parce que les agriculteurs annoncent une rencontre visiblement pour 13h30.
00:11:44Mais l'Elysée ne confirme pas.
00:11:46Non, l'Elysée ne nous confirme toujours pas.
00:11:48On se dirige quand même vers cette rencontre qu'il pourrait avoir lieu en début d'après-midi.
00:11:52Ce que je trouve formidable, c'est qu'Emmanuel Macron se rend à Toulouse initialement pour parler de quoi ?
00:11:55Pour parler du spatial et des réseaux sociaux.
00:11:58Je ne dis pas que ce n'est pas important, c'est sans doute très important.
00:11:59Mais il est rattrapé immédiatement par la réalité du terrain.
00:12:02C'est-à-dire que les agriculteurs disent,
00:12:03Monsieur le Président, très bien, vous allez aborder des sujets sans doute très importants.
00:12:06Mais nous là, on parle de notre vie en fait.
00:12:08On parle de nos revenus.
00:12:09Et donc, je trouve ça très intéressant de voir que c'est les agriculteurs qui vont sans doute bousculer les plans initialement établis par l'Elysée.
00:12:16C'est très rare.
00:12:17Généralement, tout ça, vous le savez, c'est prévu longtemps à l'avance.
00:12:20Et surtout, on va voir qu'Emmanuel Macron a changé d'avis.
00:12:22C'est ça qui est intéressant aussi sur le Mercosur, visuellement.
00:12:24Il disait le Mercosur jamais.
00:12:26Là, il dit, on va peut-être le signer.
00:12:28Donc, c'est ce qui met très en colère les agriculteurs.
00:12:30On part tout de suite en direct à Toulouse.
00:12:32On va retrouver Maxime Leguay qui est avec Thibaut Marcheteau.
00:12:34Bonjour, Maxime.
00:12:36Vous vous situez à l'endroit où doit arriver Emmanuel Macron,
00:12:38puisque, en théorie, il doit rencontrer des lecteurs du journal régional.
00:12:42C'est ça ?
00:12:43Oui, effectivement, Jean-Marc, le président de la République,
00:12:49qui, d'ici une quinzaine de minutes, va échanger avec les lecteurs de La Dépêche du Midi
00:12:54au sein des bureaux du titre de presse,
00:12:57autour de la thématique démocratie et réseaux sociaux,
00:13:01thème que le président de la République a fait sien depuis plusieurs jours maintenant.
00:13:05Mais évidemment, en toile de fond de ce déplacement à Toulouse aujourd'hui,
00:13:09il y a la colère, la gronde du monde agricole
00:13:12et ses manifestations de plusieurs syndicats agricoles,
00:13:16notamment la FNSEA et la Confédération Paysanne.
00:13:19C'est qui dénonce l'accord de Mercosur.
00:13:21C'est le président de la République lui-même, la semaine dernière,
00:13:24qui a remis le feu aux poudres en se disant plutôt positif
00:13:28sur le fait que l'accord soit accepté par la France,
00:13:32alors même que c'est un traité de libre-échange
00:13:34qui est dénoncé de longue date par les agriculteurs
00:13:38qu'ils jugent inégal, une concurrence déloyale,
00:13:41des conditions sanitaires qui ne seraient pas les mêmes.
00:13:43Et surtout, le fait que les produits agricoles sud-américains,
00:13:47en venant inonder le marché français et européen,
00:13:50viendraient mettre à mal en péril des filières agricoles françaises
00:13:54qui sont déjà largement fragilisées.
00:13:56Alors pour tenter d'apaiser, calmer la situation,
00:13:59le président de la République devrait rencontrer à la mi-journée
00:14:03une délégation syndicale d'agriculteurs.
00:14:05C'est en tout cas ce qu'on affirme du côté des agriculteurs,
00:14:09même si pour l'instant, du côté de l'Elysée,
00:14:11vous l'avez rappelé, c'est silence radio
00:14:13et on ne confirme pas ce rendez-vous à ce stade.
00:14:16Néanmoins, Jean-Marc, un signe qui ne trompe pas,
00:14:19Annie Gennevard, la ministre de l'Agriculture,
00:14:21qui ne devait pas être présente aujourd'hui,
00:14:23fait finalement partie du déplacement
00:14:26et sera donc aux côtés du président de la République aujourd'hui.
00:14:29Pas sûr néanmoins que cela soit suffisant
00:14:31pour calmer la colère agricole ici à Toulouse.
00:14:34Merci beaucoup Maxime Leguay en direct de Toulouse
00:14:37avec Thibaut Marcheton.
00:14:38On aura l'occasion de vous retrouver tout au long de cette émission
00:14:40pour voir comment ça se passe avec les agriculteurs
00:14:42qui sont en train d'arriver à Toulouse
00:14:43et puis comment ça se passe également
00:14:44avec le président de la République.
00:14:47Mathieu Vallée, il y a une question
00:14:48que moi je me suis posé ce matin
00:14:49en entendant cette histoire de Mercosur,
00:14:51c'est que vaut la parole du président ?
00:14:52C'est-à-dire qu'on a un président qui dit
00:14:54le Mercosur, je ne vais pas le signer,
00:14:56c'est une honte, il ne faut pas faire ça
00:14:58et tout à coup, changement d'avis, changement de pied,
00:15:01et bien le Mercosur, on est en train de commencer
00:15:03la procédure pour le signer.
00:15:04Ça vaut quoi la parole du président ?
00:15:06D'abord, je trouve que c'est un mépris pour nos agriculteurs
00:15:08de devoir sauter sur l'opportunité
00:15:10d'un dépassement du chef de l'État
00:15:11qui n'est pas prévu pour ça
00:15:12que de les recevoir parce qu'ils ne sont pas reçus normalement.
00:15:15Ils devraient être reçus à l'Élysée, les agriculteurs,
00:15:16avec Alain Gennevar, la ministre de l'Agriculture
00:15:18parce que le Mercosur met à genoux nos agriculteurs,
00:15:20nos producteurs, nos cultivateurs
00:15:21et nous au Parlement européen, avec Jordan Berdell,
00:15:23on se bain contre le pacte vert
00:15:24qu'ils appellent le Green Deal
00:15:25parce qu'en fait, c'est très simple.
00:15:27Le chef de l'État en catimini,
00:15:28Mme von der Leyen, la présidente de la Commission européenne,
00:15:30avait déjà mis un coup de pain en dos à la France
00:15:32puisqu'elle avait été finalement commencer
00:15:35les étapes du validation de ce traité
00:15:37lors de cet été
00:15:38et là, on a M. Macron qui a dit
00:15:39qu'il se battrait pour nos agriculteurs
00:15:41et derrière, finalement, il revient sur sa position.
00:15:43Ça veut dire quoi concrètement pour les gens ?
00:15:44Vous savez, les clauses miroirs,
00:15:45l'exigence d'avoir les mêmes normes
00:15:48chez les autres qu'on exige chez nous.
00:15:50C'est de la foutaise
00:15:50puisqu'aujourd'hui, ça n'est pas fait
00:15:51et c'est ce que les agriculteurs demandent.
00:15:53Les surnormes, en plus de ce que Bruxelles impose,
00:15:55nous, on est les faillots de l'Europe.
00:15:56Emmanuel Macron devait simplifier,
00:15:57devait arrêter.
00:15:58Il a accentué.
00:16:00Donc, évidemment que nous,
00:16:01on se bat contre ce traité de libre-échange
00:16:03et parce qu'aujourd'hui,
00:16:04vous avez sur tous les sujets
00:16:05le blé, le poulet,
00:16:08toutes ces thématiques,
00:16:09il y a du libre-échange à gogo.
00:16:11C'est-à-dire pour ça aussi...
00:16:11Mais je propose la question
00:16:12que vaut la parole du président ?
00:16:13Rien, il a menti.
00:16:14Vous vous rendez compte ?
00:16:15Dire que la parole du président ne veut rien.
00:16:16Mais la parole publique,
00:16:17c'est pour ça que si on veut
00:16:18qu'elle soit respectée,
00:16:18et en tout cas le chef de l'État,
00:16:20c'est de tenir les engagements
00:16:20qui ont été tenus.
00:16:21Et là, j'ai l'impression,
00:16:22et pardon,
00:16:23parce qu'il faut être humain
00:16:24quand on est responsable politique
00:16:25et quand on fait de la politique,
00:16:27on ne peut pas dire
00:16:27qu'on reçoit à côté
00:16:29d'un déplacement des agriculteurs
00:16:30parce qu'ils viennent manifester.
00:16:31Il faut les recevoir en grande pompe
00:16:33pour réellement avancer
00:16:34sur tous ces sujets.
00:16:35Mais si, en France,
00:16:36Emmanuel Macron dit...
00:16:37Les recevoir en grande pompe
00:16:39pour faire le contraire
00:16:40de ce qu'on a dit,
00:16:40c'est ça en rien.
00:16:41Je t'invite juste sur ça.
00:16:42Surtout, il faut avoir une parole.
00:16:43Vous savez que Gilles Penel,
00:16:45qui est un député européen de Bretagne
00:16:46et qui se bat en commission
00:16:47agriculture au Parlement européen,
00:16:49Madame Hayé,
00:16:50je le dis,
00:16:51ce n'est pas méchant,
00:16:51elle ne vient jamais
00:16:52à cette commission.
00:16:53Nous, on ne fait pas
00:16:54uniquement des plateaux
00:16:55et on ne paniquons
00:16:55sur le terrain.
00:16:56Parce que vous savez,
00:16:56tous les mois,
00:16:56ils viennent à Strasbourg
00:16:57lorsqu'on siège en plénière
00:16:58les agriculteurs,
00:16:59on va les rencontrer.
00:17:00Mais on se bat réellement
00:17:01en commission et au Parlement
00:17:02sur tous ces sujets
00:17:04parce que vous avez
00:17:05une partie du Parlement européen
00:17:06qui veut se traiter.
00:17:07L'Allemagne le veut,
00:17:08d'autres pays le veulent
00:17:09parce que c'est leur intérêt.
00:17:10Nous, on essaye d'être
00:17:12à la hauteur de la confiance
00:17:12que les Français nous ont fait.
00:17:13Je rappelle qu'on arrivait
00:17:14en tête aux élections européennes
00:17:15avec Jordan Bardella
00:17:15et Marine Le Pen.
00:17:16On essaye d'être finalement
00:17:17à chaque fois
00:17:19aux avant-posés défenses.
00:17:20Seul Jordan,
00:17:21je terminerai sur ça,
00:17:22Jean-Marc,
00:17:22seul Jordan Bardella
00:17:23a fait un courrier
00:17:24à tous les groupes politiques
00:17:24pour dire
00:17:25laissons les querelles politiques
00:17:26de côté,
00:17:26laissons les esprits partisans
00:17:27de côté,
00:17:28soyons tous derrière
00:17:29nos agriculteurs.
00:17:29Je passe à M. Bellamy,
00:17:31je pense à Mme Marion Maréchal,
00:17:32je pense à Mme Knafau
00:17:33pour qu'on puisse
00:17:34aller vers nos agriculteurs
00:17:36et au soutien de nos agriculteurs.
00:17:36Mais je vous dis une fois de plus,
00:17:37on va être les cocus de l'histoire.
00:17:38Les Français vont être
00:17:39les cocus de l'histoire,
00:17:40c'est un mot que j'emploie souvent,
00:17:41mais vraiment,
00:17:42je le pense.
00:17:42On aurait mis le chef de l'État
00:17:43à se battre avec nous.
00:17:44Et les agriculteurs
00:17:44plus que tout le monde,
00:17:45Jérôme Dubus,
00:17:46on est les cocus dans cette affaire.
00:17:47Écoutez, je ne sais pas
00:17:48si on est les cocus
00:17:49parce que pour le moment,
00:17:49rien n'est signé.
00:17:50Non, mais il a dit
00:17:50qu'il allait entreprendre
00:17:52les mesures pour le signer.
00:17:52Pour le moment,
00:17:53rien n'est signé.
00:17:54Le Brésil a annoncé...
00:17:55Si vous attendez
00:17:56que le poids vous tombe sur la tête
00:17:57pour dire ça fait mal,
00:17:58c'est un peu trop tard.
00:17:58Mais pas du tout.
00:17:59Il ne s'agit pas d'attendre
00:18:00que le poids nous tombe sur la tête
00:18:01pour nous écraser.
00:18:02Ce n'est pas le sujet.
00:18:03Le sujet, c'est que le Brésil
00:18:04a annoncé la semaine dernière
00:18:06qu'au 20 décembre,
00:18:07Mercosur allait être signé.
00:18:08Mais l'Europe n'a pas dit oui.
00:18:10Et les pays qui sont consultés,
00:18:12et les pays qui sont concernés
00:18:13sur leur agriculture,
00:18:15les Pays-Bas,
00:18:16la Pologne,
00:18:16que vous connaissez bien,
00:18:17Emmanuel Macron,
00:18:18il a dit non.
00:18:18Aujourd'hui,
00:18:21Gennevar a dit non.
00:18:23En état actuel,
00:18:24le Mercosur n'est pas signable.
00:18:26Donc ça, c'est clair.
00:18:27Elle a mis trois ou quatre limites
00:18:28qui sont, à mon avis,
00:18:29de très bon sens.
00:18:30Et quand vous discutez...
00:18:31Thomas Bonnet.
00:18:32Elle n'est pas président de la République,
00:18:33Annie Gennevar,
00:18:33ça ne vous a pas été fait.
00:18:34La décision,
00:18:35elle revient aux chefs de l'État.
00:18:35Vous connaissez l'article 10
00:18:36de la Constitution.
00:18:37Le gouvernement conduit
00:18:39la politique de la nation.
00:18:41On est allés les voir,
00:18:42les agriculteurs,
00:18:43pour savoir ce qu'ils en pensaient.
00:18:44Regardez.
00:18:45Oui, on ne va pas se battre
00:18:46sur les articles.
00:18:47Mais regardez,
00:18:48donc on est allés voir
00:18:48les agriculteurs
00:18:49et pourquoi ils sont en colère
00:18:50sur ce Mercosur
00:18:51et cette nouvelle position
00:18:52d'Emmanuel Macron.
00:18:54130 têtes composent ce troupeau.
00:18:56Un tiers de vaches laitières,
00:18:58le reste en race à viande.
00:18:59Chef d'exploitation,
00:19:00cet éleveur ne comprend plus
00:19:02depuis longtemps
00:19:03les décisions sur l'agriculture
00:19:05prises par la France
00:19:06et l'Europe.
00:19:07On espérait une prise
00:19:08de conscience non-politique
00:19:09mais qui n'a pas eu lieu.
00:19:10Vraiment,
00:19:11c'est du mensonge
00:19:12à l'État pur.
00:19:13Il n'y a aucune prise
00:19:16en considération
00:19:16de ce qui remonte du terrain.
00:19:17Ils sont complètement
00:19:18déconnectés de tout bon sens.
00:19:20Si ça continue dans cette voie-là,
00:19:21on est voués
00:19:22à faire de l'entretien
00:19:22du paysage, clairement.
00:19:24L'acte de production aujourd'hui,
00:19:25on a l'impression
00:19:26que c'est un gros mot.
00:19:27Quatrième génération
00:19:27d'éleveurs romains
00:19:29prend un virage radical.
00:19:30La ferme passe en 2015
00:19:32au 100% bio.
00:19:34Un nouvel horizon viable
00:19:35s'ouvre
00:19:36avec des prix de vente
00:19:37plus hauts
00:19:38et quelques aides.
00:19:39C'est ce qu'ils imaginent.
00:19:40On est mis en concurrence
00:19:42avec des productions
00:19:43qui ont fait trois fois
00:19:44le tour de la planète
00:19:45avec des bilans désastreux
00:19:46et on est mis en concurrence
00:19:47avec ça.
00:19:48Socialement
00:19:49et environnementalement,
00:19:50on ne peut pas être compétitif.
00:19:51Ce n'est pas possible.
00:19:52L'agriculture tarnaise
00:19:53se sent une nouvelle fois
00:19:54flouée par le Mercosur.
00:19:56Le Mercosur,
00:19:57il est fait.
00:19:58Déjà,
00:19:58quand on voit l'explosion
00:19:59de l'importation
00:20:00de viande bovine,
00:20:01plus 60%
00:20:02en quelques mois,
00:20:04aujourd'hui,
00:20:04ce n'est que
00:20:05de la gesticulation.
00:20:05Dans ce département,
00:20:086 000 agriculteurs
00:20:09sont de plus en plus
00:20:10désabusés.
00:20:11Les promesses non tenues
00:20:13des politiques
00:20:13les exaspèrent.
00:20:16Voilà,
00:20:16promesses non tenues
00:20:17des politiques.
00:20:18Ils en ont assez.
00:20:19Mais en l'état actuel des choses,
00:20:20le Mercosur n'est pas signable.
00:20:22C'est clair.
00:20:23Qu'est-ce que vous voulez
00:20:23que je vous dise de plus ?
00:20:24Il n'est pas signable.
00:20:25Il faut expliquer quand même
00:20:26qu'Emmanuel Macron
00:20:27a beau dire qu'il est contre
00:20:28le Mercosur,
00:20:28il ne décide pas
00:20:29parce que c'est ça
00:20:30dont il est question.
00:20:30C'est notre souveraineté,
00:20:31on ne l'a pas sur ces questions-là.
00:20:32La France peut dire
00:20:33qu'il faut une minorité
00:20:35de blocage
00:20:35au sein de l'Union Européenne.
00:20:36On ne l'a pas trouvée.
00:20:37On est en train
00:20:37de la chercher.
00:20:38On a notre influence
00:20:38tellement réduite
00:20:39à l'Union Européenne
00:20:40qu'on n'a pas trouvé
00:20:41cette minorité de blocage.
00:20:42Donc Emmanuel Macron
00:20:42n'est pas en mesure
00:20:43d'être en adéquation
00:20:44avec ce qu'il avait initialement.
00:20:45On est en train de chercher
00:20:46quoi, vous dites ?
00:20:47Une majorité,
00:20:47une minorité de blocage.
00:20:49C'est trop tard.
00:20:49Oui, c'est trop tard là.
00:20:50Non, c'est pas trop tard.
00:20:51Au lieu de chercher,
00:20:52c'est si on trouvait.
00:20:52Karim Maloum.
00:20:53Mais en fait,
00:20:54on constate
00:20:54depuis l'arrivée
00:20:55du président de la République
00:20:56aux affaires,
00:20:56depuis 7 ans,
00:20:57il n'a aucun cap
00:20:58sur l'agriculture.
00:20:59Et à chaque fois,
00:21:00il intervient.
00:21:01Quand il y a un mouvement,
00:21:02il intervient,
00:21:02il les reçoit.
00:21:03Il peut discuter avec eux
00:21:04mais il n'y a aucun cap.
00:21:05Aujourd'hui,
00:21:05on a perdu notre industrie,
00:21:07notre textile.
00:21:08Maintenant,
00:21:09notre agriculture
00:21:09est menacée effectivement
00:21:11par des accords
00:21:11où nos intérêts
00:21:12sont en jeu.
00:21:13À ce jour,
00:21:14le président de la République
00:21:14n'est pas tout à fait clair.
00:21:16Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:21:17À un certain moment,
00:21:18il était contre.
00:21:19Après cet été,
00:21:20il a mis de l'eau
00:21:22dans son vin.
00:21:23Il est d'accord
00:21:23d'y aller
00:21:24malgré des réticences.
00:21:25Ça s'appelle
00:21:26la diplomatie.
00:21:27Non, je n'ai pas fini.
00:21:28Vous avez toute une partie
00:21:29de l'économie française
00:21:30qui fait pression
00:21:31pour signer.
00:21:31Oui,
00:21:32mais rien n'empêche.
00:21:33Est-ce qu'en politique,
00:21:34il y a un discours clair ?
00:21:36Il faut de la clarté.
00:21:37Il prend un peu
00:21:37qui n'est pas clair
00:21:38sur le sujet.
00:21:39Donc, il a cédé.
00:21:40Je pense qu'il va le signer.
00:21:41On a perdu
00:21:42l'industrie,
00:21:43la textile.
00:21:43Aujourd'hui,
00:21:44on perd notre agriculture.
00:21:45Pourquoi vous dites ça ?
00:21:46Notre agriculture
00:21:46est bureaucratisée.
00:21:47Non, aujourd'hui,
00:21:48il n'est pas question
00:21:49de signer en l'État.
00:21:50Ça, c'est vous qui le dites.
00:21:51Ce n'est pas ce qu'il laisse
00:21:52entendre Emmanuel Macron.
00:21:53Il le dira cet après-midi
00:21:55plus clairement.
00:21:56Jérôme Dubus,
00:21:56un exemple concret
00:21:57que l'on a proposé
00:21:58par exemple
00:21:58pour soutenir nos agriculteurs.
00:22:00On a deux propositions.
00:22:01La première,
00:22:01c'est que dans nos cuisines françaises,
00:22:03dans les cantines françaises
00:22:04pour nos élèves,
00:22:05nos écoliers,
00:22:06nos collégiens lycéens,
00:22:07on mange français.
00:22:07Plus de la moitié de la vie
00:22:08qui est consommée
00:22:09dans les cantines français
00:22:09est d'origine étrangère.
00:22:11Ça serait bien
00:22:11de consommer français
00:22:12et j'irais même mieux
00:22:13dans des territoires
00:22:14où on peut faire
00:22:15des circuits courts
00:22:16entre les producteurs,
00:22:17les agriculteurs
00:22:17et les enfants
00:22:18qui mangent à la cantine.
00:22:19Ça ferait aussi
00:22:20permettre de développer
00:22:21ce qui est entre
00:22:21ceux qui nourrissent le peuple
00:22:22et ces enfants
00:22:23qui sont l'avenir du peuple
00:22:24et l'avenir de la nation.
00:22:25C'est toujours parfait.
00:22:26C'est des exemples concrets.
00:22:27On va y revenir dans un instant.
00:22:28Vous voyez à l'image à gauche
00:22:30la salle dans laquelle
00:22:31Emmanuel Macron va arriver
00:22:32dans quelques instants.
00:22:33On va suivre son arrivée
00:22:34parce que c'est intéressant.
00:22:35C'est la première fois
00:22:35qu'il va se confronter
00:22:36à nouveau à des Français.
00:22:37C'est intéressant
00:22:38de voir quel accueil
00:22:39il va avoir en arrivant
00:22:40dans la salle
00:22:41même si on imagine
00:22:41que les gens ont plutôt
00:22:43été choisis quand même
00:22:44ceux qui sont dans la salle
00:22:45mais ça va être intéressant
00:22:45d'avoir son arrivée.
00:22:46On va faire le CNews Info
00:22:47tout de suite
00:22:48et on retourne juste après
00:22:49en direct à Toulouse.
00:22:51Le CNews Info
00:22:51c'est avec Somaïa le midi.
00:22:55Vous en parliez à l'instant
00:22:56Jean-Marc
00:22:57avec vos invités.
00:22:58Un convoi de tracteurs
00:22:59pour accueillir Emmanuel Macron
00:23:00à Toulouse.
00:23:02Les agriculteurs ont décidé
00:23:03de se rassembler
00:23:04pour protester
00:23:04contre le Mercosur
00:23:06et selon eux
00:23:06le chef de l'Etat
00:23:07va recevoir une délégation
00:23:09à 13h30
00:23:10informations non confirmées
00:23:11pour l'heure
00:23:12par l'Elysée.
00:23:14Les premiers détenus
00:23:14de la prison
00:23:15de haute sécurité
00:23:16de Condé-sur-Sarthe
00:23:17transférés
00:23:18dans les toutes prochaines heures
00:23:20une quarantaine
00:23:20de trafiquants de drogue
00:23:22mais aussi d'êtres humains
00:23:22a précisé hier
00:23:23le garde des Sceaux
00:23:24Gérald Darmanin.
00:23:26Et puis résultat
00:23:27sans appel
00:23:27de notre sondage
00:23:28CSA pour CNews Européens
00:23:30et le JDD
00:23:3179% des personnes interrogées
00:23:33pensent qu'il y a
00:23:34bel et bien
00:23:35un orsauvagement
00:23:36de la société française
00:23:38constat partagé
00:23:39par une majorité
00:23:40de sondés
00:23:40toute sensibilité politique
00:23:42confondue
00:23:42comme vous pouvez le voir.
00:23:43Merci beaucoup Soveillant.
00:23:46On vous retrouve tout à l'heure
00:23:47en 11h30
00:23:47pour faire un nouveau point
00:23:48sur l'actu.
00:23:49Allez on part tout de suite
00:23:49en direct à Toulouse
00:23:51avec cette image
00:23:52de la salle
00:23:52dans laquelle doit arriver
00:23:54Emmanuel Macron
00:23:55dans les secondes
00:23:57qui viennent en théorie
00:23:58s'il est à l'heure
00:23:58ce qui est assez rare
00:23:59il faut bien le reconnaître
00:24:00mais en tout cas
00:24:00si pour une fois
00:24:01il n'est pas très loin
00:24:02de sa fête
00:24:03C'est vrai
00:24:04on fait assez de directs ici
00:24:07pour savoir qu'on passe
00:24:07notre temps à l'attendre
00:24:08et qu'il n'est jamais à l'heure
00:24:10dans les rendez-vous
00:24:10ce qui n'est pas très grave
00:24:11en soi
00:24:11si les rendez-vous
00:24:13sont constructifs
00:24:14Emmanuel Macron
00:24:15donc cette image
00:24:15ça nous vient de Toulouse
00:24:17et c'est une des premières fois
00:24:18qu'il revient dans l'arène
00:24:19Thomas Bonnet
00:24:19ça c'est intéressant
00:24:20parce qu'il a beaucoup été
00:24:21à l'international
00:24:22et là il va être confronté
00:24:24a priori à des français
00:24:25Oui et la dernière fois
00:24:26c'était un déplacement
00:24:27à La Rochelle
00:24:28il y a une dizaine de jours
00:24:29il n'avait pas vraiment
00:24:30rencontré les français
00:24:30il avait parlé à des collégiens
00:24:31et des lycéens
00:24:32déjà des réseaux sociaux
00:24:33on comprend bien
00:24:34que c'est son sujet
00:24:35désormais de prédilection
00:24:36là quand on voit
00:24:37la disposition de la salle
00:24:38et les images qui nous parviennent
00:24:39on est dans un grand débat
00:24:40franchement c'est la même chose
00:24:41que le grand débat
00:24:42après les gilets jaunes
00:24:43c'est la même disposition
00:24:44on imagine qu'il va être
00:24:45au coeur de la salle
00:24:46et qu'il va essayer
00:24:46d'échanger avec tout le monde
00:24:47c'est un exercice
00:24:48dans lequel il est souvent
00:24:49très à l'aise
00:24:49le président de la république
00:24:50il arrive généralement
00:24:51à convaincre
00:24:52il a les arguments etc
00:24:53moi la seule question
00:24:54que je me pose
00:24:54c'est est-ce qu'aujourd'hui
00:24:55la priorité des priorités
00:24:57ce sont les réseaux sociaux
00:24:58la démocratie
00:24:58à l'épreuve des réseaux sociaux
00:24:59je pense qu'il y a d'autres sujets
00:25:01bien plus importants
00:25:01je ne dis pas que ce n'est pas important
00:25:02mais je pense qu'il y a des sujets
00:25:03beaucoup plus importants
00:25:04pour le quotidien des français
00:25:05Bruno Povard
00:25:05pendant que Thomas Bonnet parlait
00:25:07on ne vous a pas vu
00:25:07mais vous étiez en train de dire
00:25:08c'est du pipeau
00:25:09ou du violent si vous voulez
00:25:10j'adore
00:25:10on a des débatteurs
00:25:13autour de cette table
00:25:14toute la journée
00:25:15on débat
00:25:16il y a un problème
00:25:16on débat
00:25:17on fait des grandes réunions
00:25:18et au bout du compte rien
00:25:19les réseaux sociaux
00:25:20c'est un danger
00:25:21point
00:25:21est-ce qu'il faut les réguler
00:25:22oui
00:25:23mais visiblement
00:25:24on n'a pas l'air d'avancer
00:25:24vous savez il y a un truc qui est simple
00:25:25en Chine quand on veut interdire quelque chose
00:25:27on interdit
00:25:27on va dire que ce n'est pas une démocratie
00:25:29on n'a pas très envie
00:25:30d'être sous le régime chinois
00:25:31oui mais excusez-moi
00:25:32en attendant
00:25:33on voit les dérapages
00:25:34les réseaux sociaux
00:25:35ça nous crée des terroristes
00:25:37ça nous crée
00:25:38de l'ensauvagement total
00:25:40ça ne crée pas
00:25:40c'est le canal de diffusion
00:25:42d'une certaine idéologie
00:25:43il y avait des terroristes
00:25:44avant les réseaux sociaux
00:25:45mais c'est pire
00:25:46TikTok c'est pas chinois
00:25:47à ma connaissance
00:25:48oui non mais je veux dire
00:25:49par là c'est que
00:25:50on nourrit
00:25:51les réseaux sociaux
00:25:52nourrissent encore plus
00:25:53la haine et tout ce qu'on voit
00:25:54donc c'est vrai que c'est une
00:25:55véritable question
00:25:55comment on régule
00:25:56alors c'est pas
00:25:57la démocratie à l'épreuve
00:25:58des réseaux sociaux
00:25:59tout le monde va se
00:26:00s'écouter
00:26:01s'entendre
00:26:01je pense
00:26:03à priori
00:26:04soit si le public
00:26:05a été super briefé
00:26:06je pense qu'à un moment donné
00:26:07on va sortir de ça
00:26:08je ne vois pas
00:26:09les gens qui sont là
00:26:10on recommence
00:26:10non mais d'accord
00:26:11mais je ne vois pas
00:26:11les gens qui sont là
00:26:12vu la situation en France
00:26:14aujourd'hui
00:26:14vu ce que vivent les français
00:26:15je ne vois pas les gens
00:26:16ne lui parler que de ça
00:26:18ou alors ce serait surréaliste
00:26:20à un moment donné
00:26:21c'est plutôt un grand débat
00:26:22qui est relancé
00:26:23par Emmanuel Macron
00:26:24enfin c'est un peu ça
00:26:25a priori
00:26:25j'espère qu'ils vont sortir de ça
00:26:27et qu'il va surtout
00:26:28accepter d'y répondre
00:26:29mais qu'il est la force
00:26:30de la France
00:26:31pour s'imposer
00:26:32pour réguler
00:26:33les réseaux sociaux
00:26:34vous savez en politique
00:26:35il y a des hommes
00:26:36politiques qui ont des difficultés
00:26:37ils se relèvent
00:26:38ils ont une parole
00:26:39ils sont capables
00:26:40d'imposer un débat
00:26:41ce n'est pas le cas
00:26:42de certains
00:26:43comme le président de la république
00:26:44il s'est ramassé
00:26:45depuis plusieurs années
00:26:46sur l'antisémitisme
00:26:47sur l'islamisme
00:26:49il s'est ramassé
00:26:49sur développer
00:26:50l'économie française
00:26:51assurer la sécurité
00:26:52des français
00:26:53il a fait une dissolution
00:26:54qui a ruiné
00:26:55toute la politique française
00:26:56aujourd'hui
00:26:57il est par terre
00:26:58quelle est sa parole
00:26:59pour réguler
00:27:00les réseaux sociaux
00:27:01à l'échelle mondiale
00:27:02quelle est la puissance
00:27:03de la France
00:27:03il faut se poser
00:27:04les bonnes questions
00:27:05un pays qui n'a pas
00:27:07un président crédit
00:27:08même pas dans son pays
00:27:09comme il est capable
00:27:10d'imposer son point de vue
00:27:11à l'international
00:27:12la France est devenue
00:27:13faible
00:27:14il faut le reconnaître
00:27:15tout simplement
00:27:16et vous avez raison
00:27:17les réseaux sociaux
00:27:18posent un grand problème
00:27:19aujourd'hui
00:27:20on se rend compte
00:27:21je ne veux pas
00:27:22j'aime bien aller sur ce terrain
00:27:23parce que ça me préoccupe
00:27:25et c'est le mal du siècle
00:27:2610 jeunes filles
00:27:27de 15 ans
00:27:2818 ans
00:27:28sont capables
00:27:29de s'endoctriner
00:27:30à aller déposer des bombes
00:27:31ils ont failli même venir
00:27:32pour demain
00:27:34le 13 novembre
00:27:35poser des bombes
00:27:37dans des restos
00:27:38ou dans des brasseries
00:27:39ils se sont attaqués
00:27:40à l'Asie
00:27:40ou selon la DGSE
00:27:41sur les réseaux sociaux
00:27:43et vous aviez entièrement raison
00:27:44mais la question reste posée
00:27:46quand vous êtes faible
00:27:47vous ne pesez pas
00:27:49la France est devenue faible
00:27:50on va surveiller
00:27:52ce qui se passe
00:27:53du côté de Toulouse
00:27:54quand Emmanuel Macron arrive
00:27:55on passera en direct
00:27:56à Toulouse
00:27:57parce que ça va être intéressant
00:27:58de voir son accueil
00:27:58et de voir comment il est accueilli
00:28:00en attendant
00:28:01on va parler du reste de l'actualité
00:28:02le reste de l'actualité
00:28:03c'est par exemple
00:28:03Rachida Dati
00:28:04qui est allée à Paris
00:28:05qui est allée au Halle
00:28:06elle est allée dans ce que moi
00:28:07j'appelle le tunnel de la honte
00:28:09c'est ce tunnel qui est au Halle
00:28:10qui est un tunnel
00:28:11qui est envahi par des SDF
00:28:12par des drogués
00:28:13on vous en a parlé
00:28:14il y a deux mois environ
00:28:15sur CNews
00:28:15et dans un instant
00:28:16on sera d'ailleurs
00:28:17avec une des commerçantes
00:28:19qu'on avait en direct
00:28:20et qui nous disait
00:28:20j'en peux plus
00:28:21je suis au bord
00:28:22de la crise de nerfs
00:28:23d'abord regardez
00:28:24Rachida Dati
00:28:24qui est donc allée
00:28:25sur place ce week-end
00:28:26Dans ce tunnel sous les Halles
00:28:34qui sont totalement ouverts
00:28:36comme on peut le voir
00:28:37il y a toute une zone
00:28:39d'insécurité
00:28:40mais il y a aussi
00:28:41des gens qui vivent
00:28:42dans des tunnels
00:28:43dans des recoins
00:28:44dans des zones
00:28:45qui sont quand même invivables
00:28:46et surtout
00:28:47qui est inacceptable
00:28:48dans une ville comme Paris
00:28:49j'y suis allée
00:28:50aucun élu n'y va
00:28:51personne ne va
00:28:52à la rencontre
00:28:53de toute cette population
00:28:54des jeunes
00:28:55des moins jeunes
00:28:56qu'on a oublié
00:28:57qu'on a invisibilisé
00:28:58des gens qui avaient
00:28:59une vie sociale
00:29:00et qui sont tombés
00:29:01soit sous l'emprise
00:29:02de gens qui sont
00:29:03dans la délinquance
00:29:04ou dans la toxicomanie
00:29:05soit sous l'emprise
00:29:06de gens qui font du trafic
00:29:08et tout type de trafic
00:29:09et on l'a vu
00:29:09ça génère des nuisances
00:29:10pour les riverains
00:29:11ça génère aussi des rixes
00:29:13mais on ne peut pas avoir ça
00:29:14en plein coeur de Paris
00:29:15d'abord un sur les gens
00:29:18qui sont toxicomanes
00:29:19qui utilisent du crack
00:29:20comme vous le savez
00:29:21nous n'avons pas
00:29:21de traitement de substitution
00:29:22la seule solution
00:29:23c'est le sevrage
00:29:24et ensuite
00:29:25toute une partie
00:29:26sur la réinsertion
00:29:27voilà on est en plein Paris
00:29:29pour ceux qui connaissent Paris
00:29:30on est dans les Halles
00:29:31on est dans le centre de Paris
00:29:32et voilà comment ça se passe
00:29:33dans la rue
00:29:34alors nous aussi
00:29:34avec une équipe de CNews
00:29:35on était allés sur place
00:29:36regardez
00:29:36en plein coeur de Paris
00:29:39à deux pas des Halles
00:29:41la rue Turbigo vit un enfer
00:29:43on voit des zombies
00:29:44il y a eu des cambriolages
00:29:46des caisses qui ont été volées
00:29:49des vides qui ont été pétées
00:29:50on ne sait pas trop quoi faire
00:29:51et comment faire
00:29:52ici
00:29:52derrière les vitrines
00:29:54commerçants et riverains
00:29:55sont à bout
00:29:55chaque jour
00:29:57toxicomanes et dealers
00:29:58squattent l'entrée
00:29:59des tunnels du parking
00:30:00des cris
00:30:01des bagarres
00:30:02des vols
00:30:03une insécurité
00:30:04devenue quotidienne
00:30:06surtout le matin
00:30:06ils se battent un peu
00:30:08avec les bouteilles de verre
00:30:09tout ça
00:30:10pour l'instant
00:30:10il n'y a pas eu encore
00:30:11de gros trucs
00:30:12mais en fait
00:30:13c'est un peu une bombe
00:30:13à retardement
00:30:14à un moment ça va péter
00:30:16nous on a souvent du monde
00:30:17le matin
00:30:17qui peut se faire agresser
00:30:18dans le quartier
00:30:18ou en fin de soirée
00:30:19installée depuis plus de 10 ans
00:30:22Sylvie, boulangère passionnée
00:30:23voit son rêve s'effondrer
00:30:25épuisée
00:30:26elle a décidé de baisser le rideau
00:30:28pour quelques jours
00:30:29face à la colère
00:30:30près de 4000 interventions
00:30:32policières ont eu lieu
00:30:33depuis janvier
00:30:34sans réelles améliorations
00:30:36on est content
00:30:37mais ils ne peuvent pas
00:30:37faire grand chose
00:30:38ils viennent
00:30:38ils le virent
00:30:39mais le gars
00:30:4030 minutes après
00:30:41il peut revenir
00:30:42ils sont là
00:30:42mais ça ne bouge pas vraiment
00:30:44la mairie
00:30:45dit avoir entamé
00:30:46une réflexion
00:30:47pour embellir
00:30:48la rue Turbigo
00:30:49et repenser l'entrée
00:30:50des tunnels
00:30:50les commerçants
00:30:51parlent eux
00:30:52d'un marché de la drogue
00:30:53à ciel ouvert
00:30:54une rue
00:30:55qui pourrait bien tourner
00:30:56définitivement le dos
00:30:57à son histoire commerçante
00:30:59au profit
00:31:00de la loi du krach
00:31:01alors dans ce reportage
00:31:04on vous parlait de Sylvie Boulanger
00:31:05on avait eu Sylvie en direct
00:31:06également dans Morandi Live
00:31:08bonjour Sylvie
00:31:08merci d'être en direct avec nous
00:31:10on a eu envie de faire un droit de suite
00:31:11justement par rapport à ce qu'on s'était dit
00:31:13il y a deux mois
00:31:14d'abord où vous en êtes
00:31:15avec votre boulangerie
00:31:17vous avez réouvert
00:31:18vous avez laissé fermer
00:31:19comment ça se passe ?
00:31:21eh bien écoutez
00:31:21je suis toujours ouverte
00:31:23je suis en direct
00:31:24du palais de justice de Paris
00:31:25au moment où je vous parle
00:31:26car c'est mon audience
00:31:28j'ai quitté pour être là
00:31:31c'est tendu
00:31:33je ne sais toujours pas
00:31:35si je ne vais pas perdre
00:31:35toute ma vie de travail
00:31:37en attendant
00:31:38la rue de Turbigo
00:31:39c'est légèrement assaini quand même
00:31:42c'est très bien
00:31:43que Madame Dati
00:31:44soit venue visiter le tunnel
00:31:46il y a trois mois
00:31:48avant que je prenne la parole
00:31:50et que j'ai le courage
00:31:51de médiatiser ce qui se passait
00:31:54elle ne serait jamais rentrée
00:31:55dans ce tunnel
00:31:56ça c'est sûr
00:31:57bravo à elle
00:31:59c'est la première
00:32:00qui y rentre
00:32:00effectivement
00:32:01elle a distribué ses cartes
00:32:03c'est parfait
00:32:03je suis contente
00:32:05pour tous ces gens
00:32:05qui vivent cette galère
00:32:06par contre
00:32:07elle n'a pas traversé
00:32:08la rue pour venir
00:32:09me rendre visite
00:32:10malgré les écrits
00:32:11que je lui ai envoyés
00:32:12donc c'est bien
00:32:14on va s'occuper
00:32:15de tous ces gens
00:32:15qui sont en détresse
00:32:16moi aussi je le suis
00:32:18en détresse
00:32:18et la mairie de Paris
00:32:20rien
00:32:20j'ai écrit à plusieurs
00:32:22j'ai même écrit
00:32:23à Madame Macron
00:32:24qui a répondu
00:32:25qu'elle ne pouvait rien faire
00:32:26voilà
00:32:27donc en gros
00:32:27j'ai pris des risques
00:32:30je me suis fait menacer de mort
00:32:32encore il y a 15 jours
00:32:33menacer de faire brûler mon commerce
00:32:35on m'attend à 3h du matin
00:32:37devant la porte de mon immeuble
00:32:38très bien
00:32:40que les politiques fassent ce qu'il faut
00:32:42mais
00:32:42il faudrait aussi s'occuper
00:32:45des commerces
00:32:45qui ferment les uns
00:32:46après les autres
00:32:47dans cette rue
00:32:47parce qu'on est vraiment
00:32:49les laissés pour compte
00:32:49de cette rue
00:32:50je suis scandalisée
00:32:52vraiment scandalisée
00:32:54je me bats jour et nuit
00:32:55je me lève à 2h du matin
00:32:57pour faire tourner cette maison
00:32:58pour offrir du travail
00:32:59à mon équipe
00:33:00et quand je vois ça
00:33:01je suis
00:33:02scandalisée
00:33:04Sylvie
00:33:05concrètement
00:33:06ça veut dire que vous en êtes où ?
00:33:07vous êtes au bord du dépôt de bilan
00:33:08aujourd'hui ?
00:33:10je suis au bord de l'expulsion
00:33:13voilà
00:33:14une expulsion a été signée
00:33:16depuis le 10 juillet
00:33:17j'attends les huissiers
00:33:18d'une journée à l'autre
00:33:19je ne sais pas ce qui va se passer
00:33:20je me défends
00:33:22j'y mets tout mon coeur
00:33:25ça me rend malade d'ailleurs
00:33:26je l'avoue
00:33:27parce que je sors d'un gros cancer
00:33:29et là mon médecin m'a dit
00:33:30il ne faut pas continuer comme ça
00:33:32mais je ne peux pas
00:33:33je ne peux pas
00:33:34abandonner
00:33:35ce n'est pas dans ma personnalité
00:33:37je suis là pour me battre
00:33:39j'ai assumé tous les médias
00:33:40qui m'ont suivi
00:33:41d'ailleurs merci les médias
00:33:43parce que d'après la mairie
00:33:45il ne faut pas trop parler aux médias
00:33:46parce que vous vous servez de moi
00:33:48voilà ce qu'on m'a dit textuellement
00:33:49que je passais pour une complotiste
00:33:52c'est ce que j'ai entendu aussi
00:33:54je ne vous parle pas de toutes ces personnes
00:33:56qui passent devant ma boutique
00:33:57et qui m'insultent
00:33:58de fachos et de racistes
00:34:00évidemment
00:34:01mais je n'en ai rien à faire
00:34:02moi je veux sauver ma vie
00:34:04je veux sauver
00:34:05toute ma vie de travail
00:34:06je veux sauver mon entreprise
00:34:07aujourd'hui
00:34:09je ne sais pas
00:34:10je suis dans le coup
00:34:11je vais vous dire une chose Sylvie
00:34:13surtout on espère que vous
00:34:14vous allez vous servir de nous
00:34:15voilà
00:34:16c'est plutôt dans ce sens là
00:34:17que vous allez vous servir de nous
00:34:18pour réussir à vous battre
00:34:20et pour réussir à garder
00:34:22votre boutique
00:34:23votre boutique
00:34:24il faut le rappeler
00:34:25pour que les gens comprennent bien
00:34:26c'est à dire que
00:34:26désormais
00:34:27les gens n'osent plus venir
00:34:28dans cette boulangerie
00:34:30les gens n'osent plus venir
00:34:31dans cette rue
00:34:32les gens n'osent plus franchir le pas
00:34:33et c'est pour ça que
00:34:34c'est pour ça que vous en êtes là
00:34:35parce que
00:34:35s'il n'y avait pas ça
00:34:36votre boutique elle marcherait
00:34:37ça cartonnerait sans ça
00:34:38mais simplement
00:34:39aujourd'hui les gens
00:34:40n'osent plus venir
00:34:41et personne ne fait rien
00:34:41vous lancez des appels
00:34:42à tout le monde
00:34:43vous l'avez dit
00:34:43à la préfecture
00:34:44à la police
00:34:44aux médias
00:34:45et personne ne bouge
00:34:47pour vous aider
00:34:47mais c'est une honte absolue
00:34:49on est en plein Paris
00:34:50on est en plein coeur de Paris
00:34:51et tout le monde laisse faire
00:34:53et c'est vous
00:34:54qui vous retrouvez aujourd'hui
00:34:55au tribunal
00:34:56pour essayer de sauver
00:34:57votre boutique
00:34:57enfin on est chez les dingues
00:34:58dans ce pays parfois
00:34:59Ah non mais complètement
00:35:01c'est scandaleux
00:35:03c'est une lutte
00:35:05c'est une lutte continue
00:35:07ça n'arrête pas
00:35:08les gens ne veulent plus venir
00:35:11il va falloir récupérer
00:35:12cette clientèle
00:35:12j'ai perdu 24%
00:35:14de mon chiffre d'affaires
00:35:15en un an
00:35:15les travaux n'arrêtent pas
00:35:17c'est la zone
00:35:18il y a des graffitis partout
00:35:20personne
00:35:21alors oui
00:35:21on m'envoie
00:35:22la police municipale
00:35:23qui passe 5 fois
00:35:24en me disant
00:35:24tout va bien
00:35:25tout va bien
00:35:26non mais moi
00:35:27j'ai pas besoin qu'on me plaigne
00:35:28c'est pas ça le problème
00:35:29j'ai besoin
00:35:30que les gens agissent
00:35:31j'ai besoin qu'ils agissent
00:35:33j'ai besoin que la mairie
00:35:34prenne les choses en main
00:35:35et qu'on arrête
00:35:36de faire des blablas
00:35:37devant les caméras
00:35:38parce que
00:35:38effectivement
00:35:39on se dit
00:35:40ah bah voilà
00:35:40c'est bien
00:35:41Madame Dati
00:35:42je ne pensais pas
00:35:43qu'elle aurait pu venir me voir
00:35:44parce que si moi
00:35:45je n'avais pas médiatisé
00:35:46elle n'aurait jamais eu connaissance
00:35:48de ce qui se passait
00:35:49dans ce souterrain des Halles
00:35:50et justement
00:35:51pour que les gens comprennent bien
00:35:52ce qui se passe
00:35:53on a une vidéo
00:35:53qui avait été tournée
00:35:54à l'époque
00:35:55de l'ambiance
00:35:56devant votre boulangerie
00:35:58et je crois que ça résume très bien
00:35:59et on comprend pourquoi
00:36:00les gens n'osent plus venir
00:36:01enfin moi
00:36:02j'en veux même pas
00:36:03aux gens qui n'osent pas venir
00:36:04dans votre boulangerie
00:36:05parce que
00:36:06c'est insupportable
00:36:07quand on est une femme
00:36:08une femme seule
00:36:08ou une femme avec des enfants
00:36:09on ne peut pas affronter ça
00:36:10regardez cette vidéo
00:36:12que vous nous aviez fournie
00:36:13à l'époque
00:36:13de l'ambiance
00:36:13devant votre boutique
00:36:15un homme
00:36:27C'est parti !
00:36:57Voilà, Sylvie, on comprend que les gens n'osent plus venir.
00:37:16Ce jour-là, j'ai eu le courage de filmer.
00:37:19Ils m'ont vu filmer et ça a commencé les représailles.
00:37:21Mais je ne vous parle pas de ce qu'on a vu avec des armes blanches, des couteaux, des bouteilles cassées pour se massacrer.
00:37:28Ça, je ne l'ai pas parce que je n'ai pas eu le courage de le faire et je n'ai pas pu.
00:37:32Mais ça a duré des mois.
00:37:35Des mois, on a vu ça.
00:37:36J'ai une cliente que j'ai revue la semaine dernière qui est revenue parce qu'elle ne trouve pas du pain égal à celui que je fais.
00:37:42dans d'autres boulangeries.
00:37:44Elle est revenue.
00:37:45Elle m'a dit, je lui ai dit, mais je ne vous vois plus.
00:37:47Elle m'a dit, je suis sortie du neuf fruit de Turbigo un matin avec ma poussette.
00:37:52Un mec était en train de se droguer, en train de fumer du crack.
00:37:55J'ai eu peur.
00:37:56Je payais 4000 euros de loyer.
00:37:58Je me suis sauvée dans le 16e.
00:38:00Les clients se sauvent les uns après les autres.
00:38:03C'est invivable.
00:38:03Merci beaucoup, Sylvie.
00:38:05Merci d'avoir été en direct avec nous.
00:38:06Tenez-nous au courant de ce qui va se passer.
00:38:08On va en reparler dans un instant.
00:38:09Juste, on part en direct à Toulouse.
00:38:11Tout de suite pour l'arrivée d'Emmanuel Macron.
00:38:15Arrivée qu'on entendait avec du son, normalement.
00:38:18Emmanuel Macron qui est en train d'arriver dans cette salle.
00:38:22Monsieur le Président de la République, c'est un honneur et aussi un bonheur que de vous accueillir ici, à la dépêche du midi,
00:38:32un des derniers titres de la presse française qui soit indépendant et familial,
00:38:40et dirigé d'ailleurs par ma famille,
00:38:42puisqu'il y a 150 ans, les ouvriers de l'imprimerie servaient.
00:38:50Voilà, on va laisser le discours d'introduction se faire.
00:38:53On reviendra sur Emmanuel Macron qui est arrivé sous les applaudissements, on doit le dire.
00:38:56On y retournera tout à l'heure, dès qu'Emmanuel Macron prend la parole,
00:38:59parce que ce sera le fil rouge de cette émission.
00:39:01Mais je voudrais qu'on revienne sur Sylvie et ce tunnel de la haute.
00:39:04Voilà une preuve matérielle, une preuve que les voyous ont pris le pouvoir partout en France.
00:39:10C'est un cas.
00:39:10Une femme est abandonnée, comme beaucoup de citoyens.
00:39:13Et bien sûr, Mme Dati, elle se rend compte, c'est très bien d'y aller.
00:39:16Mais je lui rappelle qu'elle est membre du gouvernement.
00:39:18Elle fait un peu politique.
00:39:19Elle est membre du gouvernement et que la sécurité, c'est de la responsabilité de l'État.
00:39:23Non mais c'est la ville aussi, excusez-moi.
00:39:24Non mais de l'État.
00:39:25C'est la ville aussi.
00:39:26C'est de la responsabilité aussi de l'État et du préfet.
00:39:31Bien entendu, la mairie de Paris est aussi co-responsable.
00:39:34On est dans une situation où personne n'est responsable face à l'insécurité.
00:39:38Tout le monde est abandonné.
00:39:39Les petits gens, les travailleurs, les femmes, personne.
00:39:41C'est ça le problème de la France.
00:39:42Aujourd'hui, on est, franchement, nos libertés, nos démocraties, elles sont menacées par des racailles comme ça.
00:39:50Mais aujourd'hui, c'est des petits racailles.
00:39:51On peut monter après.
00:39:52On en parlera tout à l'heure sur le plan politique, sur le plan économique.
00:39:56Ils sont partout.
00:39:57Nous sommes menacés.
00:39:58Il faut admettre que notre civilisation, notre façon de vivre quotidiennement est menacée.
00:40:02Mais vous vous rendez compte que cette pauvre dame qui nous explique qu'elle sort d'un cancer,
00:40:05qui nous explique qu'elle a mis toutes ses économies dans ce commerce,
00:40:08elle se retrouve au tribunal aujourd'hui, Bruno Pommard.
00:40:10C'est surréaliste.
00:40:11Elle est au tribunal et elle est sur le point de tout perdre.
00:40:14Oui, non, mais c'est un constat, effectivement.
00:40:15Elle est menacée, même.
00:40:16Vous avez entendu, depuis qu'elle parle.
00:40:18Elle est fâcheuse, elle est extrême droite, bien évidemment.
00:40:20C'est un constat en matière de sécurité, mais ça ne remet pas en compte, en jeu,
00:40:24le travail que font nos policiers, je peux vous assurer.
00:40:25Mais on est d'accord.
00:40:26Mathieu Vallée est là pour le confirmer.
00:40:27Non, mais on est d'accord.
00:40:28Personne ne remet en cause.
00:40:29À aucun moment, on n'a remis en cause le travail des policiers.
00:40:31Il faut une volonté politique.
00:40:33Il faut une volonté politique, que ce soit au niveau de la ville ou au niveau du gouvernement.
00:40:37Madame Dattin est venue faire un coup politique en état de moi des municipales.
00:40:40Donc elle est venue s'afficher.
00:40:42Puis elle est repartie dans sa belle mairie du 7e arrondissement.
00:40:45Elle a totalement oublié ce qui s'était passé quelques heures avant.
00:40:47Non, le sujet, c'est qu'on parle de sécurité globale dans ce pays.
00:40:51Vous parliez à l'instant du « c'est la faute du régalien, c'est la faute de l'État ».
00:40:54Non, c'est la sécurité, c'est l'affaire de tous.
00:40:56Vous savez qu'il y a une loi qui a été votée sur la sécurité globale,
00:40:59qui consiste à mettre dans la boucle, je dirais, de la sécurité,
00:41:01les gendarmes, policiers, policiers municipaux qui font un travail formidable.
00:41:03Également, les GPIS, etc., toutes ces sociétés privées, assermentées,
00:41:08qui travaillent sur la sécurisation dans les quartiers et partout.
00:41:10Bon, tout ça, il faut le renforcer.
00:41:12Et je vais vous dire une chose sur laquelle moi je suis totalement engagé,
00:41:15c'est qu'il est nécessaire qu'on mette en place un plan sentinelle
00:41:20dans tout un tas de secteurs difficiles comme ça.
00:41:23Pas seulement sur les champs de l'État.
00:41:24– Oui, oui, mais pas que, non mais pas que.
00:41:27Ce que je veux dire, parce que la liberté, la sécurité est un droit constitutionnel.
00:41:30– Non, la République, il garant de la constitution.
00:41:32– Ah non, non, non, c'est le point essentiel.
00:41:34– Non, mais le maire de Paris va nous dire que c'est la faute du ministère.
00:41:37– Non, non, non, non, c'est la responsabilité de l'État.
00:41:39– Non, le problème, c'est que la sécurité, c'est une réponse globale.
00:41:43– Mathieu Vallée, qui connaît bien le problème, ex-policie, on le rappelle.
00:41:45– Le problème de la mairie de Paris, c'est que c'est le bordel à Paris.
00:41:49Sur les Champs-Elysées, les week-ends, vous avez des jeunes
00:41:51qui viennent consommer du protoxyde d'azote, avec le résultat qu'on connaît,
00:41:54parfois même des morts, lorsqu'ils font des refus d'optempérues
00:41:56ou qu'ils roulent comme des fous furieux dans les rues des centres-villes.
00:41:59C'est aussi, pardon de le dire, moi la dernière fois, je mangeais une terrasse de Paris.
00:42:02Les instructions que Mme Hidalgo donne à la police municipale,
00:42:04c'est de verbaliser les terrasses de commerçants honnêtes qui sont emmerdés
00:42:07parce qu'ils veulent faire du chiffre d'affaires,
00:42:09parce qu'ils veulent faire du commerce à la sueur de leur front.
00:42:11Et ça, c'est des instructions de la mairie de Paris.
00:42:13Évidemment que les policiers municipaux, enfin, travaillent avec un,
00:42:14mais bon, sur Turbigo et le tunnel, sur la police municipale,
00:42:18Jean-Marc Mordini, mais comment voulez-vous que les policiers municipaux
00:42:22aident nos camarades ?
00:42:23Non, mais au national, le municipal national, je m'en fous, moi, en fait.
00:42:25Parce qu'il y a un accès sécuritaire de la gauche, mais comment voulez-vous
00:42:28que les policiers municipaux qui veulent aider leurs camarades
00:42:30de la police nationale, ils puissent le faire s'ils sont désarmés
00:42:32face à des sessions de bouteilles qui sont cassées
00:42:34et qui peuvent devenir des objets contendants, face à des couteaux,
00:42:37face à des armes par destination, ils sont en danger.
00:42:40Mais désarmer des policiers municipaux aujourd'hui,
00:42:42c'est les livrer à la blessure ou à la mort
00:42:45de manière très large.
00:42:46Qu'est-ce qu'on fait, là ?
00:42:46Vous êtes un ancien policier, vous voyez ce qui se passe dans cette rue.
00:42:51Qu'est-ce qu'on fait ?
00:42:51Je vous dis, M. M. Mordini, au-delà de ce que fait la police nationale,
00:42:53avec les policiers municipaux, tous les jours, sur le terrain,
00:42:57à nettoyer ce tunnel.
00:42:59Ensuite, l'urbanisme, M. Mordini, c'est de réaménager
00:43:02et d'interdire complètement l'accès ou de, en tout cas, le sécuriser.
00:43:05Et ça, c'est l'Amérique de Paris.
00:43:06Et au fond, on mûre.
00:43:07Parce que moi, je parle avec les commerçants, mais ils sont en train de crever.
00:43:09entre les taxes oncières, les taxes d'enlèvement d'ordures ménagères.
00:43:12On a aujourd'hui des centres-villes qui sont en train de crever
00:43:15parce que nos petits commerçants ne sont ni protégés,
00:43:18ni s'utilisent dans la sécurité,
00:43:21comme dans leurs commerçants.
00:43:22Donc, merci.
00:43:22Et vous voyez que, je termine,
00:43:24vous aviez donné aussi la parole à cette commerçante de la gaieté lyrique
00:43:27parce qu'on avait encore une dinguerie de la mairie socialiste
00:43:29qui voulait d'abord défendre les migrants,
00:43:31comme elle veut d'abord défendre les voyous,
00:43:32plutôt que défendre les honnêtes gens.
00:43:33Donc, c'est ça aussi le problème.
00:43:35Vous avez raison, M. M. Pommard,
00:43:36l'occasion des élections municipales, c'est l'occasion de faire des choix.
00:43:39Est-ce qu'on veut protéger nos commerçants ?
00:43:40Est-ce qu'on veut protéger nos centres-villes ?
00:43:42Est-ce qu'on veut protéger nos habitants ?
00:43:43Est-ce qu'on veut être en faveur des gens honnêtes ?
00:43:46Les Français vont pouvoir chuter le cas.
00:43:46La réponse est là.
00:43:48Les gens honnêtes, ils se retrouvent au tribunal,
00:43:50on sera de tout perdre.
00:43:50Exactement.
00:43:51C'est pour ça qu'il faut...
00:43:52J'ai rendu l'émus.
00:43:52Oui, moi, j'ai été élu de Paris pendant 20 ans,
00:43:54donc je connais bien...
00:43:55Je ne vous félicite pas.
00:43:56Dans l'opposition.
00:43:57Vous pouvez me féliciter parce que ce n'était pas facile.
00:44:00Je n'ai pas été assez écouté par un pari.
00:44:0125 ans de gauche à Paris,
00:44:02je peux vous dire que je ne sais pas si vous auriez résisté.
00:44:04C'est pas pour ça que c'était la voix, Président.
00:44:05Moi, j'ai résisté 20 ans, c'est déjà pas mal,
00:44:08mais peu importe mon cas personnel, on s'en fiche.
00:44:10Ce qui se passe en Paris, c'est plusieurs choses.
00:44:12D'abord, une non prise en compte de l'insécurité qui gagne.
00:44:16Longtemps à Paris, on a eu moins d'insécurité qu'ailleurs.
00:44:20C'est l'inverse aujourd'hui.
00:44:21On a plus d'insécurité qu'ailleurs.
00:44:23Et Mme Hidalgo ne l'a pas prise en compte.
00:44:25Deuxième point, Mathieu Vallée a eu parfaitement raison.
00:44:29Il y a eu des erreurs d'urbanisme qui ont été faites au niveau des Halles.
00:44:32C'est-à-dire que le jardin a été ouvert alors qu'il ne fallait pas l'ouvrir.
00:44:35Que les tunnels n'ont pas été protégés.
00:44:38Et qu'aujourd'hui, ceci qui a été fait à l'évacuation de la colline du Crac,
00:44:42vous avez un certain nombre de craqueurs qui sont disséminés dans Paris.
00:44:45Donc, il y a plusieurs choses.
00:44:46Ce n'est pas mieux, ce n'est pas mieux.
00:44:48Il y a plusieurs choses à faire et j'en viens au concret.
00:44:50Un, effectivement, revoir l'urbanisme.
00:44:52Boucher ce tunnel ou en tout cas, faire en sorte que par des actions sans relâche de la police, on évacue.
00:45:00Il y a deux types de gens qui sont dans ces tunnels.
00:45:03Je les connais bien.
00:45:04Moi aussi, je suis allé les voir, mais sans les caméras, il y a cinq ou six ans.
00:45:06Ils étaient déjà là.
00:45:07Il y a des craqueurs.
00:45:08Les craqueurs, il faut les traiter.
00:45:09Ce sont des malades.
00:45:10Il faut les mettre dans des centres spécialisés.
00:45:12Ça n'est pas fait aujourd'hui.
00:45:13Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas de place.
00:45:15Voilà, c'est tout ça.
00:45:15Mme Hidalgo, elle a eu des salles de shoot.
00:45:16Non, mais ce n'est pas du tout la même chose.
00:45:18Les salles de shoot, on ne traite pas les gens.
00:45:19On leur donne un produit de substitution.
00:45:30Je veux bien me dire, mais qu'est-ce qu'on dit à Sylvie ?
00:45:32Moi, je vous dis, Sylvie, elle est au tribunal aujourd'hui.
00:45:35Qu'est-ce qu'on lui dit ?
00:45:35On lui dit, vous allez tout perdre.
00:45:37Non, Sylvie, il faut qu'il y ait une aide de l'État en sa faveur, c'est clair.
00:45:39Et qu'on lui fasse quoi ?
00:45:40Qu'on lui soulage de son loyer, c'est tout.
00:45:43Et elle continue à être dans un quartier où elle est en insécurité, où elle se fait insulter, où elle se fait malpréter.
00:45:48Des aides aux commerçants, ça peut être fait demain.
00:45:51Moi, je suis d'un pragmatisme, écoutez, dans beaucoup de quartiers, avec mon association,
00:45:56et les gens ne demandent que de la présence de bleu, voire de kaki, de vert, ce que vous voulez.
00:46:00Ils veulent de la présence.
00:46:02Vous savez qu'il y a un dicton qui dit, c'est la nature à horreur du vide.
00:46:07À partir du moment où il n'y a personne pour occuper le terrain, il y en a qui s'en occupent.
00:46:10Soit les islamistes, soit les frères musulmans, soit les dealers, etc.
00:46:15On n'a que ça dans les quartiers.
00:46:16Si vous occupez les quartiers, c'est pour ça que je suis favorable, je vous dis encore une fois,
00:46:19à un plan sentinelle des quartiers avec les militaires.
00:46:21– Mais si, mais non, mais ça ne règle pas, ils iront ailleurs.
00:46:25– Je suis d'accord, les gens atteintent de voir des bleus, ça s'est rassuré.
00:46:28– Après le problème de fond, je connais par cœur.
00:46:32– Après il y a un problème de fond à régler, vous avez raison, au niveau santé.
00:46:34– Mais oui.
00:46:34– Mais au niveau de la sécurisation, les gens demandent à voir du bleu, point final.
00:46:39– Et s'il y avait des policiers, effectivement, dans la rue de Turbigot,
00:46:42forcément, ils ne se passeraient pas les images pour voir de plus de valeur.
00:46:45– Quand à la police municipale de Paris…
00:46:48– Il y en a un qui en vient, c'est des milliers.
00:46:50– Mais bien sûr, c'est des milliers.
00:46:51– Non, c'est des milliers.
00:46:52– Quand à la police municipale de Paris…
00:46:54– Vous faites une fixation sur un quartier, il est millier.
00:46:54– Non, mais c'est pas en fait…
00:46:55– Il faut du bleu, il faut du bleu, de la sécurité.
00:46:59– Est-ce que je peux parler 30 secondes sans vous énerver ?
00:47:00– Non, je ne m'énerve pas, vous partez sur un quartier, on a des milliers en France.
00:47:04– Quant à la police municipale de Paris, c'est un gag.
00:47:06– Il parle avec les tripes, il se l'a pas.
00:47:07– Non !
00:47:08– Elle avait prévu, Madame Hidalgo avait prévu 3000 policiers municipaux.
00:47:11– Mais ils ne sont pas armés, de toute façon.
00:47:12– Non, ils ne sont pas armés, ils sont aujourd'hui 1500.
00:47:14– Parce que précisément, je termine, précisément, ils ne sont pas armés et plus personne
00:47:21ne sollicite de rentrer à la police de Paris.
00:47:24– Regardez pour le casse du Louvre, Madame Hidalgo préfère gratter les gens qui circulent
00:47:30sur les voies bus plutôt que d'avoir des caméras avec une reconnaissance intelligente
00:47:34et avoir des instructions pour permettre de constater…
00:47:35– Non, mais c'est deux choses différentes, l'affaire du Louvre fait totalement l'État.
00:47:37– Non, mais pardon, personne n'est jamais responsable de rien.
00:47:39Un maire, ça compte.
00:47:40Un maire, il s'occupe de ses commerçants, de ses habitants, de la sécurité, de la
00:47:43propreté, de la voirie.
00:47:44– Mais c'est pour ça qu'il faut changer le maire de Paris.
00:47:46– Mais il y a des gens qui font qu'on croit que le maire ne sert à rien, comme
00:47:48Madame Hidalgo.
00:47:49– Et les Parisiens vont voter comme vous les Français.
00:47:51– Les Parisiens voteront et on les verra voter.
00:47:53Autre sujet que je voulais aborder ce matin, c'est Radio France.
00:47:56Avec cette question, les insoumis ont-ils pris le pouvoir à Radio France ?
00:48:00S'il se passe quelque chose d'assez exceptionnel quand même à Radio France,
00:48:03c'est qu'il y a eu une interview de Manuel Bompard qui a été réalisée et figurez-vous
00:48:06que la direction de Radio France a désavoué sa journaliste qui posait les questions.
00:48:11Enfin, c'est quand même tiraliste.
00:48:13Bonjour Mathieu Devez, merci de nous avoir rejoint.
00:48:15Vous allez nous raconter cette histoire, on est au-delà du réel quand même.
00:48:18– Exactement, peut-on parler alors de collusion entre France Inter, France Télévisions
00:48:22et la France insoumise ?
00:48:24La question mérite d'être posée.
00:48:25Tout commence, vous l'avez dit, avec une interview menée dimanche par Alex Bouillaguet.
00:48:29Elle est journaliste à France Télévisions et elle interroge Manuel Bompard.
00:48:33qui est coordinateur de la France insoumise.
00:48:35L'émission s'appelle « Questions politiques » et elle est diffusée sur France Info et France Inter.
00:48:39Allez, on regarde ce message publié hier par Radio France lors de l'émission « Questions politiques ».
00:48:44Des questions d'Alex Bouillaguet sur Zoran Mandani,
00:48:47un socialiste récemment élu maire de New York,
00:48:49ont suscité des interrogations de nos auditeurs Radio France et France Télévisions.
00:48:53Ils répondent.
00:48:54Allez, voyons ça.
00:48:55Le service public dément plusieurs affirmations de la journaliste au sujet du nouveau maire de New York,
00:49:00en particulier concernant sa position vis-à-vis d'Israël et de Gaza.
00:49:04Lors de l'interview, Alex Bouillaguet interpelle Manuel Bompard.
00:49:08À propos du maire de New York, quand on lui demande de condamner le 7 octobre,
00:49:11bien souvent, il botte en touche.
00:49:13Il répète que le problème, c'est l'occupation d'Israël.
00:49:16« Démenti » de Radio France.
00:49:17On ne peut pas dire qu'il botte en touche.
00:49:19On ne peut pas dire qu'il n'a pas condamné le 7 octobre,
00:49:22car dès 2023, il a dénoncé des crimes de guerre.
00:49:24Il dénonçait encore le 7 octobre 2025 des crimes de guerre horribles.
00:49:28Précisons tout de même, Jean-Marc massacrait plus de 1200 personnes en Israël,
00:49:33majoritairement des civils.
00:49:34Ce n'est pas des crimes de guerre, ça s'appelle du terrorisme.
00:49:36Alors, forcément, ce démentif est un heureux.
00:49:38Manuel Bompard, qui a répondu hier soir, après deux jours de silence,
00:49:42France Inter et France Télévisions ajoutent en fin d'article
00:49:45un correctif des propos tenus par Mme Alix Bouillaguet
00:49:48lors de l'émission « Questions politiques » de dimanche dernier.
00:49:50France Inter et France Télévisions reconnaissent donc
00:49:53que les questions posées étaient mensongères,
00:49:54mais n'annoncent aucune décision concrète face à cette désinformation manifeste.
00:49:59Enfin, il y a une autre réaction qui interpelle.
00:50:01C'est celle d'Éric Coquerel.
00:50:03Regardez, très intéressant, un tweet publié hier soir.
00:50:05Aux dernières nouvelles, France Inter va faire le nécessaire.
00:50:08Et France Info, comment l'interpréter ?
00:50:11Les Insoumis ont-ils appelé la direction de France Inter
00:50:14pour se plaindre des questions de la journaliste ?
00:50:17Peut-être, peut-être qu'à France Inter, le nécessaire,
00:50:19c'est de plier devant les Insoumis.
00:50:21Mais Mathieu, à la limite, bon, que les Insoumis appellent la direction,
00:50:23pourquoi pas ?
00:50:24Mais après, il faut avoir une direction forte
00:50:25et surtout pas une direction qui désavoue.
00:50:28Parce qu'en fait, on explique que la journaliste a menti quand même.
00:50:30C'est ce qui est expliqué dans ce truc.
00:50:31Enfin, je n'ai jamais vu ça.
00:50:35C'est pas plus subtil que ça.
00:50:36Non, c'est très pervers.
00:50:37C'est à la fois pervers et subtil.
00:50:39Parce qu'en réalité, ils disent que, vous avez vu la justification,
00:50:42vous l'avez relevé d'ailleurs,
00:50:43que Mandani dit que ce sont des crimes de guerre.
00:50:45Mais c'est pas du tout des crimes de guerre.
00:50:46C'est du terrorisme.
00:50:47C'est ce qu'on vient de dire.
00:50:47Moi, je vous parle de la position de la direction
00:50:49par rapport à la journaliste.
00:50:50Oui, mais la direction s'appuie là-dessus.
00:50:51Par rapport à sa journaliste ?
00:50:52La journaliste a donné...
00:50:53C'est toujours Thomas Bonnet.
00:50:55Thomas Bonnet est journaliste du service politique.
00:50:56Elle est condamnée, c'est honteux.
00:50:58Imaginez que la direction de CNews fasse un communiqué
00:51:00en disant, notre journaliste Thomas Bonnet a dit n'importe quoi.
00:51:03C'est tout juste s'il n'est pas sur un bûcher.
00:51:06En fait, c'est simple.
00:51:07Depuis dimanche, la meute LFI s'est déchaînée contre cette journaliste.
00:51:11Vous avez eu tous les responsables de la France Insoumise,
00:51:13les électeurs également.
00:51:15Maintenant, Radio France a plié.
00:51:17Mais Radio France a plié pourquoi ?
00:51:18Parce qu'il y a aussi le poids des syndicats.
00:51:20Et d'ailleurs, j'en veux pour preuve.
00:51:21Jean-Luc Mélenchon, qui vient de réagir,
00:51:22il y a quelques minutes à l'instant, sur cette polémique,
00:51:24en disant, enfin, la classe médiatique reconnaît
00:51:26le droit d'exiger la vérité dans les questions.
00:51:28Bon, voilà, c'est évidemment une victoire.
00:51:29Il dit merci à Alex Bouillaguet,
00:51:31dont les bobards de propagande ont permis d'obtenir
00:51:34cette rectification par le service public.
00:51:36Et alors, la dernière phrase, que je trouve formidable,
00:51:38merci à la SNJ CGT et SNJ Radio France d'avoir réagi.
00:51:43Et maintenant, il demande à France Télé d'emboîter le pas.
00:51:45Donc, en fait, les pressions viennent aussi de l'intérieur de la maison.
00:51:49Ils ont cédé aux pressions.
00:51:50Donc, quand on se demande, les insoumis ont-ils pris le pouvoir Radio France ?
00:51:53La question est vite répondue, comme disait l'autre.
00:51:57Souvenez-vous, le journaliste Jean-François Acky, de France Télévisions,
00:52:00parce qu'il était, et Radio France, je crois,
00:52:01parce qu'il était soupçonné d'avoir échangé avec Jean-La Merdellogne,
00:52:04avéré ou pas d'ailleurs, mais encore, si ce n'est pas le cas,
00:52:06il a été démis de ses fonctions.
00:52:08Et là, vous avez Alex Bouillaguet qui fait l'objet, finalement, d'une vendée table.
00:52:12Non, elle n'est pas d'extrême-droite, Alex Bouillaguet, excusez-moi.
00:52:14Moi non plus, donc ça va, je t'en ai dit.
00:52:15Non, non, mais ce que je veux dire, ce n'est pas une extrême,
00:52:17je n'ai pas à comparer à vous.
00:52:18Je veux dire, elle n'est pas une journaliste d'extrême-droite.
00:52:20Ce que je veux dire, c'est que la presse, c'est sacré,
00:52:23et les insoumis qui se vendent d'être des antifascistes,
00:52:26on voit qu'ils veulent prendre le commande d'office qui sont publics, Jean-Marc Mordini.
00:52:30Moi, ce qui me gêne, c'est que c'est 4,7 milliards d'euros par an,
00:52:34et je l'ai déjà dit, sur le plateau de France Télévisions.
00:52:36Il faut que toutes les sensibilités s'expriment.
00:52:38Et pardon, mais c'est vrai que des fois, vous avez des politiques
00:52:40qui veulent choisir leur plateau, qui veulent choisir les invités.
00:52:42Il faut que les journalistes dans notre pays soient libres totalement.
00:52:45Et même si on n'est pas d'accord,
00:52:46ou même si les questions qui sont posées ne font pas plaisir,
00:52:49ça fait partie de la liberté de la presse.
00:52:50Moi, je suis à la sous-commission de droit de l'homme au Parlement européen,
00:52:52je peux vous dire que dans les dictatures les vraies,
00:52:54les journalistes ne sont pas libres, ils ne font pas ce qu'ils veulent.
00:52:56– Thomas, et ensuite, je veux qu'on parle de ce qui s'est passé
00:52:59autour du sondage sur Zemmour.
00:53:00– Il faut rappeler quand même qu'il n'y a pas eu de correctif
00:53:02de France Télévisions lorsque, sur un plateau du service public,
00:53:05on a comparé Jordan Bardella, en parlant de l'effet Von Pappen.
00:53:08Donc ça, pareil, pas de correctif.
00:53:09Et encore lundi soir, et vous l'avez rappelé,
00:53:12Cyril Dion, un militant écologiste,
00:53:14qui dit qu'il y a plus de morts de la pollution de l'air
00:53:16par rapport au terrorisme.
00:53:18Là non plus, on n'a pas de correctif.
00:53:19– Ce qui est hallucinant, c'est que Mme Gouillagier a dit la vérité sur Vendanie.
00:53:22– Oui, elle a dit strictement la vérité.
00:53:23– Très vite, mais je crois que…
00:53:24– Les questions posées sur le nouveau maire de New York,
00:53:29il a dit, bien entendu, il veut généraliser l'intifada mondial.
00:53:33Il a dit, il n'a jamais condamné le Hamas.
00:53:36Il est même flou sur le désarmement du Hamas.
00:53:39Donc les questions sont vraies, ils ne sont pas fausses.
00:53:41– Bouillagier a dit exactement la vérité.
00:53:43– C'est les réponses qui sont fausses.
00:53:43Et la France Insoumise n'a jamais condamné, le 7 octobre,
00:53:47il a toujours condamné l'attaque terroriste
00:53:50qui n'a jamais qualifié le Hamas d'une organisation criminelle
00:53:53ni d'islamiste ni de terroriste.
00:53:54Et il n'a jamais reconnu que le Hamas mène une guerre contre Israël.
00:53:58Donc aujourd'hui, la journée, ça a posé des bonnes questions.
00:54:02C'est France Télévisions qui raconte des bobards.
00:54:05Ils sont dans le mensonge et c'est une honte pour eux.
00:54:07– Regardez sur Radio France encore.
00:54:09Attendez, juste un instant Jérôme Dubu.
00:54:10Je vais vous montrer également un sondage qui a été fait par France Info.
00:54:14Alors ce qui compte, ce ne sont pas les résultats,
00:54:17c'est le graphique qui a été proposé.
00:54:18Vous voyez à l'extrême, tout à droite, il y a Éric Zemmour.
00:54:23– C'est trop là, c'est trop.
00:54:24– Il y a Éric Zemmour, vous le voyez, il est à 6% dans ce tableau.
00:54:29Et regardez François Hollande qui est en rose, qui est à 6,5%.
00:54:34Regardez la différence d'échelle entre les deux.
00:54:37C'est-à-dire que vous avez le sentiment que François Hollande,
00:54:39qui est à 6,5%, il est quasiment au niveau d'Édouard Philippe,
00:54:43alors qu'Éric Zemmour est tout petit.
00:54:45Et pareil pour Jean-Luc Mélenchon.
00:54:47– Il y a une qualité avec François Hollande alors qu'il y a 6% d'écart.
00:54:50– Exactement. Xavier Bertrand qui est 0,5% en dessous, en fait, il monte plus haut.
00:54:54Voilà, Xavier Bertrand, il est en bleu, vous le voyez, il est à 5,5%.
00:54:58Il est au-dessus d'Éric Zemmour qui est à 6%.
00:55:01Enfin, si on nous explique qu'il n'y a pas de manipulation là…
00:55:03– Il ne reste plus rien.
00:55:04– Franchement, on est chez les Dames.
00:55:07– Il y a eu des excuses.
00:55:09– Oui, il y a des excuses, mais enfin, excusez-moi, justement, ça va.
00:55:13– Il y a des filles perdues de la puissance, je dirais, par rapport au Rassemblement national, etc.
00:55:19Il le voit bien et il pratique ce qu'on connaît avec l'islamisme, la taqia, partout.
00:55:24C'est-à-dire, ils s'infiltrent partout, à travers…
00:55:26– Non, mais là, franchement, c'est grave.
00:55:29– Excusez-moi, ce qui se passe à France Info, dans le service public, c'est très grave.
00:55:34Là, les exemples qu'on donne, ils sont très graves.
00:55:36Excusez-moi, la journaliste, moi, je voudrais qu'elle réagisse, cette journaliste, je ne sais pas, mais à sa place, je me barre.
00:55:40– Non, mais surtout, à sa place, je me barre, excusez-moi.
00:55:43Je ne reste pas dans une rédaction qui dit que vous racontez de la merde à l'antenne.
00:55:45– Non, mais je parle de l'infiltration totale.
00:55:47– C'est vraiment ça.
00:55:48– Et la CGT, c'est de l'infiltration.
00:55:50– Bon, on va faire une pause, on va se retrouver dans un instant, on retournera à Toulouse, Emmanuel Macron, on parle, voilà, bon, ben, il parle.
00:55:56Et on verra ce qu'en disent les agriculteurs, on sera en direct avec les agriculteurs,
00:55:59et on parlera de ces nouveaux actes contre les catholiques qui se sont déroulés ce week-end.
00:56:03Ça aussi, je ne suis pas sûr qu'à France Info, il y ait une édition spéciale là-dessus.
00:56:06À tout de suite, en direct sur CNews.
00:56:1311h35 sur CNews, merci d'être en direct avec nous tout de suite, le CNews Info, et c'est avec Sommayel Abidi.
00:56:17– L'Assemblée nationale se penche dès cet après-midi sur la suspension de la réforme des retraites,
00:56:25condition sine qua non pour éviter la censure du PS, sauf que les élus de la France Insoumise devraient s'y opposer,
00:56:32tandis que les écologistes n'ont pas encore tranché la ligne à tenir.
00:56:35– Mort d'un adolescent de 16 ans à Tourcoing hier, après un refus d'obtempérer,
00:56:40le jeune qui circulait à scooter avec un passager âgé de 14 ans a pris la fuite rue des Ursulines,
00:56:46dans le centre-ville, à quelques centaines de mètres de la mairie, puis a percuté un poteau.
00:56:50– Et puis on termine avec ces images impressionnantes des manifestants indigènes
00:56:55ont forcé l'entrée de la COP30 hier soir pour faire entendre leurs revendications,
00:56:59provoquant des heurts entre des militants autochtones brésiliens
00:57:02et les agents de la sécurité de la conférence sur le climat de l'ONU à Belen.
00:57:07– Merci beaucoup Sommayel, on vous retrouve tout à l'heure à midi pour faire un nouveau point sur l'actualité.
00:57:14– Vous le savez, Emmanuel Macron est à Toulouse en ce moment, il prend la parole, il parle des réseaux sociaux,
00:57:19et puis il répond aux questions, donc pour l'instant pas grand-chose à retenir de cette intervention,
00:57:23et je ne pense pas que ce soit non plus effectivement le souci principal des Français dans les médias,
00:57:28ce qui se passe sur les réseaux sociaux.
00:57:29En revanche, les agriculteurs, eux, sont très en colère, et ils le disent à Toulouse.
00:57:33On part tout de suite en direct à Toulouse rejoindre Jean-Luc Thomas,
00:57:37qui est avec les agriculteurs qu'il suit depuis ce matin.
00:57:39Bonjour Jean-Luc, quelle est l'ambiance et comment ça se passe du côté des agriculteurs ce matin ?
00:57:44– Eh bien écoutez, les agriculteurs, ils sont partis de six points différents autour de Toulouse,
00:57:53et ils viennent d'être regroupés près de l'École nationale de l'aviation civile, CELDA,
00:57:59où le président de la République, avec Madame Genevart, va rencontrer les agriculteurs.
00:58:07Évidemment, des agriculteurs qui vivent.
00:58:11Tout à l'heure, Jérôme Bayle, vous savez, un des leaders des Ultras 64,
00:58:18a eu le préfet de la région ici, et il leur a dit,
00:58:22« Attention, je veux avoir, nous voulons avoir un entretien avec le président de la République,
00:58:29pas uniquement avec la ministre de l'Agriculture. »
00:58:33Ce qui est sûr, c'est que la mobilisation est plutôt forte,
00:58:37puisqu'il y a en tout une soixantaine, 70 tracteurs qui sont là, près de Toulouse.
00:58:46On est un petit peu en banlieue.
00:58:48On est à 4 kilomètres de là où se déroule la table ronde autour des réseaux sociaux.
00:58:54Et c'est volontairement que les forces de l'ordre ont amené l'ensemble des agriculteurs qui manifestent ici.
00:59:05Ce qui est sûr, c'est qu'ils ne veulent pas qu'il y ait de débordements,
00:59:09sinon l'Élysée a précisé qu'il n'y aurait pas de rencontres s'il y avait des débordements,
00:59:16des déversements de déchets ici et là.
00:59:19Il faut savoir que l'ensemble des syndicats agricoles seront présents à cette table ronde.
00:59:26Il y aura la FDSEA, il y aura les ultras de l'A64.
00:59:30Ce sont eux qui avaient organisé le blocage il y a quasiment deux ans.
00:59:35Et il y a également, de prévu autour de la table, la coordination rurale.
00:59:40Merci beaucoup Jean-Luc Thomas en direct de Toulouse.
00:59:42Vous l'avez compris, les agriculteurs sont cantonnés à 4 kilomètres
00:59:45du lieu où se déroule cette réunion avec Emmanuel Macron.
00:59:50Thomas Bonnet, c'est vrai que c'est la peur des incidences
00:59:52et la volonté également de mettre Emmanuel Macron dans un espèce de cocon.
00:59:56On va peut-être voir l'image en direct.
00:59:58Il est dans un cocon, tranquillement, en train de parler, en train de répondre aux questions.
01:00:03On a le sentiment qu'il y a une espèce de rupture entre ce que vivent les Français,
01:00:07ce que vivent les agriculteurs et l'ambiance dans laquelle se trouve en ce moment Emmanuel Macron.
01:00:10Oui, absolument, parce que là, on a l'impression quand même que c'est un public qui a été choisi,
01:00:15passé au peigne fin.
01:00:17Donc il n'y aura pas, on verra, on va être cédant.
01:00:19Il y aura peut-être des questions un peu dérangeantes.
01:00:21Mais si on reste sur le domaine des réseaux sociaux,
01:00:22franchement, il n'y a pas grand-chose à attendre de cet échange.
01:00:25Et à côté, vous mettez les deux images en parallèle,
01:00:27vous avez les tracteurs qui, eux, sont dans la réalité, dans le concret, sur le terrain
01:00:30et qui, eux, attendent des réponses.
01:00:32Vous savez, la dernière fois qu'Emmanuel Macron a échangé comme ça avec les agriculteurs,
01:00:34c'était au Salon de l'agriculture, je ne sais pas si vous vous souvenez.
01:00:36Et en fait, déjà, à l'époque, ça avait fait débat parce qu'il avait voulu,
01:00:39enfin, pas lui, mais son équipe.
01:00:40On a les deux images dont vous parlez exactement à l'enfer.
01:00:42Il y a quand même un décalage.
01:00:43C'est-à-dire, à droite, les agriculteurs qui manifestent à 4 km du lieu où se déroule la Réunion
01:00:49puisqu'ils sont bloqués par les forces de l'ordre qui répondent aux ordres.
01:00:54De toute façon, les forces de l'ordre, on leur a demandé de mettre là les agriculteurs.
01:00:58Et à gauche, donc, cette ambiance feutrée, tranquille,
01:01:01dans laquelle se déroule l'interview d'Emmanuel Macron
01:01:03qui, lui, parle des réseaux sociaux pendant ce temps.
01:01:05En fait, nos dirigeants sont coupés de la réalité.
01:01:08Mais oui, complètement coupés de la réalité.
01:01:10Comment ils sont capables de ramener la France dans un élan
01:01:14pour la ramener vers le haut comme elle a été par le passé ?
01:01:17Non, tout, on tire tout vers le bas.
01:01:20Les Français représentent ce qu'ils manifestent.
01:01:23La puissance économique, la puissance agricole française,
01:01:26c'est quelque chose de très important, mondialement, c'est connu,
01:01:29la gastronomie française.
01:01:30C'est notre patrimoine.
01:01:31Et tout d'un coup, il y a du bavardage sur les réseaux sociaux.
01:01:37Voilà deux réalités de ta France.
01:01:38On va arrêter de opposer les deux.
01:01:40Non, mais ce qui me gêne...
01:01:41Il ne faut pas quoi ?
01:01:42Non, mais il ne faut pas opposer les deux.
01:01:43Ben oui, non, non, non.
01:01:44Non, mais ce qui me gêne, c'est le taille.
01:01:45Il y a le plus important et le moins important.
01:01:47Les réseaux sociaux, c'est aussi une force économique.
01:01:49Enfin, je comprends pas.
01:01:49Non, mais les réseaux sociaux, c'est pas le souci des Français aujourd'hui.
01:01:51Excusez-moi.
01:01:52Mais si, ça peut être le souci des Français.
01:01:53Mais ça peut.
01:01:53D'ailleurs, il reçoit cet après-midi.
01:01:55Moi, je ne défends pas Emmanuel Macron sur l'affaire du Mercosur.
01:01:57Je voudrais qu'il dise très clairement cet après-midi qu'on ne signera pas.
01:02:00On est d'accord.
01:02:01Oui, mais il le prend.
01:02:03Opposer les autres, c'est tout.
01:02:04Non, mais je fais le...
01:02:04Excusez-moi, mais le discours d'Emmanuel Macron...
01:02:07Le discours de la réalité...
01:02:08Attendez, juste le discours d'Emmanuel Macron.
01:02:09Moi, je me suis dit ce matin...
01:02:17Je peux vous dire, voilà, on avait l'image en direct.
01:02:18On s'est dit, s'il parle un peu d'autre chose que les réseaux sociaux,
01:02:21on va le prendre en tête.
01:02:22Vous les aurez cet après-midi.
01:02:23Oui, mais pourquoi ?
01:02:24Parce que les agriculteurs font pression.
01:02:25Parce que les agriculteurs sont venus.
01:02:27Autrement, ils ne les auraient jamais reçus.
01:02:28Là, on n'aurait pas parlé.
01:02:29C'est très bon pour le timing, parce qu'ils reviennent du Brésil.
01:02:32Et ils ont parlé du Mercosur.
01:02:34Et effectivement, toutes les têtes pensantes qu'il y a autour,
01:02:37parce qu'il y a des gens supérieurement intelligents autour de lui,
01:02:39auraient dû lui dire, attention Mercosur, vous avez parlé de ça.
01:02:42Vous allez à Toulouse, terre d'agriculteurs.
01:02:44Et dire qu'ils disent, c'est d'après-midi, clairement.
01:02:47On est complètement à côté de la plaque.
01:02:48Excusez-moi, pourquoi ils ne faisaient pas une réunion à la veille du 13 novembre ?
01:02:51Comment combattre l'islamisme ?
01:02:52Comment combattre la barbarie ?
01:02:54Non, non, non, non.
01:02:54Vous mélangez tout.
01:02:55Je mélange tout.
01:02:57On verra demain, on verra demain s'il le fait.
01:02:59Mais voilà, ces deux images que vous voyez en direct sur CNews,
01:03:03elles sont très fortes, je trouve.
01:03:05C'est d'un côté, ces agriculteurs, ces dizaines d'agriculteurs
01:03:09qui sont bloqués aux alentours de Toulouse,
01:03:11à 4 kilomètres, et puis à gauche, Emmanuel Macron, Thomas.
01:03:14Moi, ce que je trouve sidérant aussi, c'est que dans les deux sujets,
01:03:17que ce soit les réseaux sociaux ou l'agriculture,
01:03:18Emmanuel Macron a dit un peu tout et son contraire.
01:03:20Parce que rappelez-vous, quand même, en 2017,
01:03:21c'est le candidat des réseaux sociaux, c'est le candidat du numérique.
01:03:24Aujourd'hui, il vient nous dire, alors le numérique, en fait,
01:03:26c'est un énorme problème.
01:03:27Donc déjà, il y a un sujet par rapport à ça.
01:03:29L'agriculture, on l'a dit, un jour, il est pour le Mercosur,
01:03:31un jour, il n'en est plus.
01:03:32Et en fait, dans les deux cas, il n'a également plus les leviers.
01:03:35Qu'est-ce que la France peut faire seule
01:03:36pour réduire les réseaux sociaux aujourd'hui ?
01:03:38Rien.
01:03:38Que peut faire la France seule pour ne pas faire sidérant le Mercosur ?
01:03:41En tout cas, sur le Mercosur, la France peut faire quelque chose.
01:03:44Vous le savez très bien.
01:03:45Bon, écoutez, on va continuer à suivre ça de toute façon,
01:03:48mais c'était intéressant d'avoir ces deux images.
01:03:50Merci aux équipes de CNews de nous avoir montré ces deux images.
01:03:53Autre sujet que je voulais aborder ce matin,
01:03:55parce que comme je l'ai dit, on n'en parlera sans doute pas sur d'autres chaînes,
01:03:58ce sont ces nouvelles actions anti-chrétiennes qui se sont déroulées.
01:04:01Tout d'abord, à Lourdes, l'église paroissiale du Sacré-Cœur,
01:04:04située en plein centre-ville, a été vandalisée dans une indifférence quasi-générale.
01:04:08Ce sont nos confrères du Figaro qui ont révélé cette information hier.
01:04:12En début de matinée, un équipage de police nationale a constaté
01:04:15que des tags avaient été inscrits sur la porte centrale de l'édifice religieux.
01:04:19Les inscriptions réalisées à l'aide d'un marqueur blanc
01:04:22étaient injurieuses envers la religion catholique.
01:04:26On devrait voir quelques images de cette église paroissiale du Sacré-Cœur
01:04:30et prévenus les services de la ville ont aussitôt procédé au nettoyage des dégradations.
01:04:36Mais ce n'est pas tout.
01:04:37Il y a également un spectacle qui est en train de vouloir être censuré par la CGT
01:04:42et un spectacle qui raconte l'histoire de Notre-Dame.
01:04:46La CGT appelle à la mobilisation le 16 novembre,
01:04:48le jour où le spectacle doit se produire à Aix.
01:04:51Voici le rappel des faits et voici pourquoi cette colère.
01:04:53Ce spectacle racontant l'histoire de la cathédrale Notre-Dame de Paris
01:05:00est menacé par la censure.
01:05:04La CGT a appelé à la mobilisation le 16 novembre,
01:05:07jour de la représentation du spectacle à Aix-en-Provence.
01:05:11Ils reprochent à la production d'être en partie financée par Pierre-Edouard Sterrin,
01:05:15décrit comme un militant d'extrême droite par ses détracteurs.
01:05:18Une mobilisation fermement condamnée par les responsables de la Dame de Pierre.
01:05:23Parce qu'ils ne supportent sans doute pas que vous ayez des Français
01:05:26qui aujourd'hui se réunissent autour de leur patrimoine,
01:05:29autour de l'héritage de notre culture, de notre histoire.
01:05:33Et ça, il faut le dénoncer avec beaucoup de fermeté.
01:05:35Et vraiment, venez voir le spectacle, rendez-vous compte de ce que c'est.
01:05:38À Nantes, la représentation avait également subi une tentative de censure.
01:05:43En octobre dernier, des techniciens d'un syndicat affilié à la CGT
01:05:47avaient appelé à refuser de travailler pour ses productions.
01:05:51Là, ce qui est différent à Aix-en-Provence,
01:05:53c'est que non seulement c'est anticipé depuis plusieurs semaines,
01:05:55il y a des groupes de militants qui appellent à faire en sorte que le spectacle n'ait pas lieu.
01:06:00Et puis surtout là, l'objectif est vraiment d'aller faire une manifestation,
01:06:03d'aller bloquer la salle.
01:06:04On est dans de l'action qui est violente, parce que ce n'est pas une contestation.
01:06:07Ces personnes-là veulent faire en sorte que nos spectateurs,
01:06:10nos 5000 spectateurs ne puissent pas accéder à la salle.
01:06:13À ce jour, le spectacle à Aix-en-Provence est maintenu,
01:06:16contacté, la CGT n'a pas donné suite à nos sollicitations.
01:06:21Ce qui est moins surprenant.
01:06:26C'est vrai que la CGT est amusante.
01:06:30Ce qui est dingue, en revanche, ça me fait sourire,
01:06:32parce qu'en même temps, j'étais en colère en regardant ce sujet.
01:06:35Franchement, c'est sur...
01:06:35On va en parler dans un instant.
01:06:37Je voudrais juste qu'on voit l'équipe des jeunes,
01:06:40parce que c'est une bande de jeunes qui jouent ce spectacle.
01:06:43C'est des jeunes, ils sont fiers, ils sont heureux, vous allez les voir.
01:06:47Ils présentent ce spectacle, ils sont heureux de raconter l'histoire de Notre-Dame.
01:06:50Et vous avez la CGT qui vient dire...
01:06:51C'est une fierté même !
01:06:52Regardez-les, ces jeunes.
01:06:56La Dame de Pierre, c'est un spectacle avec plein de jeunes
01:06:58qui sont hyper dynamiques, hyper contents d'être là.
01:07:02On fait un spectacle sur l'histoire de Notre-Dame de Paris.
01:07:04Pourquoi est-ce qu'il faut venir voir la Dame de Pierre ?
01:07:06Parce que c'est un spectacle historique, magnifique.
01:07:09Parce que c'est splendide, il y a plein de décors, c'est grandiose.
01:07:12Et parce que c'est une aventure humaine, allez voir.
01:07:14Parce que c'est un spectacle magnifique, avec des jeunes pleins d'énergie.
01:07:19C'est de la belle musique, des beaux tableaux, des belles danseuses.
01:07:23Il faut venir voir la Dame de Pierre, parce que c'est un spectacle magnifique,
01:07:26joué par des gens qui sont passionnés et extrêmement investis.
01:07:29Et des gens incroyables qui réalisent des choses formidables à voir.
01:07:34Parce que ça raconte une histoire inédite et qu'il faut raconter dans toute la France.
01:07:37J'ai vu la première représentation, et vraiment j'ai adoré.
01:07:40J'ai clairement pleuré, je peux le dire.
01:07:41Des émotions pendant une heure et demie de spectacle.
01:07:44C'est un spectacle très émouvant, absolument grandiose,
01:07:49avec 200 comédiens sur scène qui donnent tout
01:07:51et qui vont vous faire passer une soirée de rêve.
01:07:55Voilà, et c'est contre cette jeunesse, vous vous rendez compte,
01:07:57que se lève la CGT en disant, oh là là, mais qui finance ce spectacle ?
01:08:00Mais on s'en fout de qui finance ce spectacle.
01:08:02Mais on s'en fout qui finance.
01:08:02C'est les mêmes personnes qui ont appelé à annuler le spectacle
01:08:07qui s'est déroulé à la Cité des Sciences.
01:08:09Pourquoi ? Parce que le chef d'orchestre, c'est un Israélien.
01:08:12Mais c'est un artiste, il n'a rien à voir avec ce qu'il fait son gouvernement.
01:08:18C'est la même chose, Amir, la même chose.
01:08:21C'est les mêmes que ceux qui veulent interdire le film Sacré-Cœur également.
01:08:23C'est tout pareil.
01:08:25Ce sont des totalitaires, des ennemis de la culture, de la liberté, de la démocratie.
01:08:27Si les jeunes veulent faire quelque chose, une activité,
01:08:30et bien tout d'un coup, on les prend, on les met dans un corner,
01:08:35on leur dit, ah vous êtes de l'extrême droite, ah vous êtes des gens d'État.
01:08:38Ce sont des artistes, des jeunes, mais c'est formidable.
01:08:40Ils parlent de notre patrimoine.
01:08:41C'est les gens qui sabotent.
01:08:43Ce sont les ennemis de la liberté, les ennemis de la démocratie,
01:08:45les gens qui veulent tirer la France vers le bas.
01:08:48Il faut que les Français aussi, c'est la responsabilité de l'État,
01:08:50de nous protéger et de se protéger contre ces ennemis de la démocratie.
01:08:54Il faut qu'on en parle.
01:08:54Il faut en parler tous les jours.
01:08:56On le voit ce qui s'est passé avec le Philharmonique,
01:08:58on le voit ce qui s'est passé avec le Puy du Fou,
01:08:59enfin tout.
01:09:00Le Sacré-Cœur, le film c'est le Sacré-Cœur aussi.
01:09:02Exactement.
01:09:02Et tout ce qui touche à la culture, effectivement,
01:09:04est un vivier intéressant, surtout pour l'extrême gauche.
01:09:07C'est le début du fascisme quand on s'entendait à la culture.
01:09:09C'est exceptionnel.
01:09:10Et pour déstabiliser, pour mettre le chaos,
01:09:12comme le souhaite Mélenchon, c'est parfait.
01:09:14La seule réponse à ce genre de choses, c'est d'y aller,
01:09:18c'est d'y aller en masse,
01:09:20de dire à nos téléspectateurs aujourd'hui,
01:09:22demain, d'y aller en masse, d'aller à ce spectacle.
01:09:24Sauf si le spectacle n'a pas lieu,
01:09:25parce que la CGT refuse de...
01:09:28C'est à l'État d'assurer le fait que le spectacle puisse avoir lieu
01:09:31et que les spectateurs soient en masse à ce rendez-vous.
01:09:34Voilà.
01:09:34C'est la seule réponse.
01:09:35Mathieu Vallée, c'est l'absolue quand même ce qu'il se passe.
01:09:38Ah oui, mais moi, je rejoins tout ce qui a été dit
01:09:40sur la Philharmonie, sur le Puy du Fou,
01:09:42pour avoir raison, puisque c'est une fierté française
01:09:44et en plus, on a ces jeunes gens.
01:09:46C'est même que vous avez fini par la promotion de ces jeunes...
01:09:48Ben oui, ils ont les yeux qui brillent.
01:09:49Ils sont heureux, en fait.
01:09:50Ces jeunes garçons qui promeut leur spectacle
01:09:53pour qu'ils ont les tripes et on transpecte la fois qu'on a.
01:09:55Donc, enfin, sans jeu de mots.
01:09:57Donc, du coup, c'est une très bonne action.
01:09:59Demain, on sera le 13 novembre,
01:10:00on sera en édition spéciale, bien évidemment,
01:10:02sur CNews pour se souvenir de ce qui s'est passé il y a 10 ans.
01:10:04Mais vous vouliez dire juste un petit mot.
01:10:06J'ai le promis que vous pourriez le dire.
01:10:07J'ai pris, alors je ne sais pas si on peut zoomer,
01:10:09le RAID, le groupe de recherche d'assistance
01:10:11d'intervention de dissuasion, fait ses 40 ans.
01:10:13Voilà, on y est allé avec Bruno Pommard
01:10:15il y a quelques semaines, avec Guillaume Cardi,
01:10:17qui est le patron du RAID,
01:10:18qui, je rappelle, est le commissaire héroïque
01:10:19avec son chauffeur Garde Janapé
01:10:20qui a neutralisé le terrorisme islamiste
01:10:23et qui a changé le cours des événements.
01:10:25Et la BRI, la brigade de recherche d'assistance
01:10:26de la préfecture de police,
01:10:27ces deux unités, elles ont été héroïques ce soir-là.
01:10:29Et on se bat pour caser la Légion d'honneur
01:10:31et l'ordre national du mérite par Emmanuel Macron.
01:10:33Et ce n'est toujours pas le cas aujourd'hui.
01:10:34Donc ces femmes et ces hommes,
01:10:35qui il y a 10 ans,
01:10:37lorsqu'ils sont partis à l'assaut de cette héroïque islamiste,
01:10:39de cette barbarie islamiste
01:10:39qui a fait 130 victimes,
01:10:41qui ont massacré nos compatriotes,
01:10:43effectivement, qu'ils n'auraient pu
01:10:44ne pas rentrer chez eux en vie.
01:10:45Ils ont pensé aux Français
01:10:46à protéger les gens avant leur vie.
01:10:50Et on les remercie.
01:10:51Vous l'avez dit beaucoup.
01:10:52Merci, à demain.
01:10:52Merci.
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