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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Jeudi 11 décembre 2025, Mondi Lève, numéro 1768 sur CNews, première chaîne d'info de France.
00:00:09Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:11A la une, cette scène terrifiante de la violence ordinaire au coin de nos rues en plein Paris, Gare du Nord.
00:00:16Mardi matin, une femme qui marchait tranquillement dans la rue a été violemment frappée au visage par un homme qui s'est précipité sur elle.
00:00:23Sous la violence des coups, elle s'est effondrée au sol.
00:00:26Mais l'homme ne s'arrête pas là, il s'en prend une deuxième femme qui passait par là face à la Gare du Nord.
00:00:31La femme est choquée, mais l'intervention des forces de l'ordre permet sans doute d'éviter un drame.
00:00:37On revient dans un instant sur cette scène de la violence ordinaire.
00:00:41Ce sont des images hallucinantes qui ont été tournées à Grenoble et qui tendent à montrer que la ville est en train de tomber à son tour dans le narcotrafic.
00:00:48Et ce qui est intéressant, c'est qu'elles ont été tournées par un étranger, en l'occurrence un youtubeur allemand.
00:00:53Dans cette vidéo, on voit des armes, de la drogue, un coffee shop qui vend de la drogue également.
00:00:58Bref, des images sans filtre d'une ville française.
00:01:04Voici comment débute cette vidéo postée par un youtubeur allemand.
00:01:11Tournée dans le quartier des Chiroles, rien n'est caché.
00:01:15Tout est filmé sans le moindre scrupule.
00:01:17Ici, la présentation d'un coffee shop, un point de deal, avec les tarifs des différentes drogues détaillées.
00:01:25Les dealers montrent des pochons de drogue, cocaïne, cannabis, tout se vend.
00:01:30La démonstration va même plus loin.
00:01:32Des armes à feu sont montrées fièrement à la caméra.
00:01:34Pendant 30 minutes, on voit aussi l'ambiance du quartier.
00:01:42Les tournages de clips, les rodéos urbains et des stands de tir improvisés sur un panneau de la ville.
00:01:47Ici, c'est nos stands de tir.
00:01:50Chaque nouvelle arme qu'on achète, donc sur ce panneau-là.
00:01:53Grenoble fait face à une insécurité grandissante.
00:01:55Sur cette carte, les différents points de deal du secteur.
00:01:59En 2024, l'agglomération a recensé une cinquantaine de fusillades liées au trafic de drogue.
00:02:05Un quotidien montré sur cette vidéo qui n'étonne plus les forces de l'ordre.
00:02:09Bien évidemment, c'est un sentiment d'impunité et surtout une banalisation de la violence.
00:02:13Une banalisation, le fait de posséder des armes.
00:02:17Et c'est ce qui se traduit chaque jour à Grenoble, inlassablement, année après année.
00:02:22Contactés, les mairies de Grenoble et d'Echirolles n'ont pas répondu à nos sollicitations.
00:02:28Et puisqu'on parle de la montée de la vague blanche en France, autrement dit la cocaïne,
00:02:31il faut noter les succès des forces de l'ordre.
00:02:33En 2025 également, la Marine nationale a intercepté plus de 83 tonnes de drogue,
00:02:39soit l'équivalent de 3,6 milliards d'euros à la revente.
00:02:42Une année hors normes que le commissaire en chef Xavier Jameau, responsable de l'action, détaille.
00:02:48C'est une information révélée par Ouest France.
00:02:5283,3 tonnes de stupéfiants ont été saisis par la Marine nationale cette année,
00:02:58contre 48,3 tonnes en 2024.
00:03:02Soit une hausse de plus de 70% en un an.
00:03:06Dans le détail, deux tiers des saisies concernent la cocaïne.
00:03:09Le reste concerne principalement du cannabis, mais aussi de l'héroïne ou des drogues de synthèse.
00:03:16En valeur marchande, cela représente 4,2 milliards de dollars, soit 3,6 milliards d'euros.
00:03:22La demande est d'une vitalité extrême et l'augmentation de la production,
00:03:26notamment de cocaïne en Amérique du Sud, est attestée.
00:03:28D'autre part, la Marine, les douanes et l'OFAST mettent davantage de moyens
00:03:33et se coordonnent de mieux en mieux pour entraver ce trafic.
00:03:36Exemple fort, fin septembre, les marins français ont intercepté un navire de pêche
00:03:41transportant 9,6 tonnes de cocaïne.
00:03:44C'est l'une des plus grosses prises de l'année.
00:03:47Et depuis la loi de juin sur le narcotrafic,
00:03:50les autorités peuvent désormais confisquer les bateaux ou le matériel utilisé
00:03:54et les réaffecter aux forces de l'ordre.
00:03:56Une nouvelle arme juridique pour la Marine nationale,
00:04:00même si aucun budget supplémentaire n'a été débloqué.
00:04:04Et pendant ce temps, les marchés de Noël sont sous haute sécurité
00:04:08et les villes s'organisent pour protéger au mieux ces lieux de fête
00:04:10qui peuvent être des cibles, on le sait, pour des attaques terroristes.
00:04:14Exemple à Marseille, où la police municipale est très présente sur ces marchés,
00:04:17mais aussi aux abords des principaux centres commerciaux.
00:04:20Tous les jours, dès l'ouverture des commerces et du marché de Noël,
00:04:25ils démarrent leur patrouille dans les rues de Marseille.
00:04:27Madame, bonjour. Comment allez-vous ?
00:04:29Très bien, je vous remercie.
00:04:31On va très très bien.
00:04:33Vous n'avez pas eu de vol, rien en ce moment ?
00:04:35Depuis la mi-novembre, 100 policiers municipaux sont dédiés aux dispositifs, aux Russes.
00:04:41Un nouveau déploiement, mis en place pour renforcer la sécurité en cette période de fête.
00:04:46C'est très dissuasif, ça apaise, c'est un volet préventif.
00:04:49Et nous, en fait, le but, ce n'est pas d'interpeller les gens ou d'aller relever des infractions.
00:04:53On a gagné quand il ne se passe rien, quand les gens sont contents et que le climat est apaisé.
00:04:57En effet, on a besoin d'être dans les meilleures conditions pour que les familles,
00:05:01pour que les gens tranquillement puissent faire leurs courses de Noël, d'où qu'ils viennent.
00:05:06Un dispositif salué par les commerçants qui n'hésitent plus à faire remonter leurs difficultés.
00:05:11Le problème qu'il y a, il y a beaucoup des feux, des courses qui nous embêtent, qui dérange les clients.
00:05:18Je comprends, ça nuit au commerce.
00:05:22N'hésitez pas à nous appeler.
00:05:26Ce déploiement qui concerne l'ensemble des commerces de la ville doit se poursuivre jusqu'au 4 janvier.
00:05:32Tiens, et justement, à propos des marchés de Noël, deux nouvelles polémiques en 24 heures qui concernent le service public.
00:05:38Au moment où Delphine Ernotte, la patronne de France Télé, était hier devant la commission d'enquête.
00:05:42Et la première, donc, je vous le disais, concerne les marchés de Noël.
00:05:44Et France Info TV qui a publié tranquillement une vidéo hier qui faisait le lien entre les marchés de Noël et les nazis.
00:05:51Rien que ça, levé de bouclier, colère sur les réseaux sociaux et la chaîne finit par retirer cette séquence.
00:05:57Une séquence que vous verrez dans un instant.
00:05:59Et on se demandera quel était le vrai objectif d'une telle vidéo.
00:06:02Certains estiment d'ailleurs qu'il s'agit de salir la religion catholique, une fois de plus.
00:06:06On y revient donc dans un instant.
00:06:08Et puis, la deuxième polémique.
00:06:10Cette fois, c'est sur France Inter qui est dans le viseur.
00:06:12Avec un reportage diffusé hier dans le journal de 8h le plus écouté.
00:06:16France Inter nous a expliqué comment bien consommer du protoxyde d'azote.
00:06:20Du protoxyde d'azote qui fait pourtant des ravages chez les jeunes.
00:06:23Pour répondre aux questions de ces professionnels, Alice, formatrice pour Addiction France, prône une prévention des risques par des conseils pratiques aux jeunes.
00:06:32Éviter la consommation de protoxyde d'azote quand on prend le volant.
00:06:36Toujours consommer le protoxyde d'azote par un ballon, ce qui permet de réchauffer le protoxyde d'azote et donc de limiter les risques de blessures.
00:06:44L'idée, c'est de se dire qu'il n'y aura pas plus de consommateurs, mais il y aura juste des consommateurs qui prennent moins de risques.
00:06:48Oui, mais il n'y en aura pas moins non plus si on explique aux gens comment bien le consommer.
00:06:51Donc c'est un peu bizarre comme façon de traiter le sujet.
00:06:54On revient sur tout ça dans un instant alors que Delphine Ernotte est sur la sellette.
00:06:57On va en reparler là encore.
00:06:58Delphine Ernotte, patronne de France Télé, obligée de reconnaître hier par exemple que Caroline Roux sur France 2,
00:07:04en recevant son employeur Mathieu Pigasse, aurait dû expliquer qui il était vraiment.
00:07:08J'ai deux remarques à faire.
00:07:11Quand vous dites est-ce que Caroline Roux aurait dû préciser que Mathieu Pigasse était actionnaire de MediaOne,
00:07:17je pense que vous avez raison.
00:07:19Je pense qu'elle aurait dû le préciser.
00:07:22Et d'ailleurs, c'est bien parce qu'on a trouvé que cette remarque était parfaitement juste
00:07:25que le directeur de l'info a rappelé un peu tout le monde à l'ordre en disant
00:07:30qu'il faut aller plus loin dans la présentation des invités.
00:07:33Voilà, et là encore, on y revient dans Morandini Live.
00:07:36Et puis, on parle beaucoup de la violence sur les réseaux sociaux et en particulier de la haine sur X.
00:07:40Les anonymes sont touchés, mais aussi les personnalités, on le sait.
00:07:43Samedi prochain à 21h sur TV, la comédienne Michèle Bernier craque sur le plateau de l'émission Piquante
00:07:49en entendant les insultes dont a été victime sa fille sur X et Alphonse Lard.
00:07:54Qu'est-ce que vous lui avez dit quand elle a pleuré ?
00:07:57Ou quand elle a vécu cette situation-là ?
00:08:03C'est insupportable, en fait.
00:08:08Pardon.
00:08:09Je suis désolée, Michèle.
00:08:10Non, non, non, mais parce qu'en fait, elle est incroyable parce qu'elle ne m'a rien dit.
00:08:20Ah, elle ne vous en a pas parlé à ce moment-là ?
00:08:21Non, elle ne m'a rien dit.
00:08:25Elle a voulu m'épargner ça, donc je l'ai appris quand elle a fait son documentaire.
00:08:30J'ai pris une claque terrible.
00:08:37Et après, il se passe des choses, effectivement, cette haine gratuite.
00:08:45Pourquoi ? Pourquoi dire ça ? Pourquoi cette méchanceté ?
00:08:49C'est en ça que je dis, ça c'est sexiste, vraiment.
00:08:53Et je pense qu'en plus, il y a certainement aussi des gens qui devraient se regarder avant, de parler.
00:09:03Mais je pense que vraiment, le physique des femmes reste un sujet sexiste.
00:09:08Voilà, extrait de l'émission de Teva qui sera diffusée samedi.
00:09:11Puisqu'on parle de médias, cette petite phrase également d'Antoine de Cône.
00:09:14À propos de l'émission de Fred-Éric Lopez, Rendez-vous en Terre inconnue sur France 2.
00:09:18Antoine de Cône qui explique sur la chaîne YouTube TV, Piplette TV, qu'il déteste cette émission,
00:09:23ne voyant aucun intérêt à emmener des inconnus, voire des peuplades isolés.
00:09:27C'est toi qui devrais faire rendez-vous en Terre inconnue ?
00:09:30Ah, surtout pas.
00:09:31Ah bon, pourquoi ?
00:09:32Je déteste cette émission.
00:09:33Ah, pourquoi ? Alors, explique.
00:09:34Parce que je trouve que débarquer comme ça, dans une peuplade lointaine, la plus lointaine possible,
00:09:41la plus reculée, qui n'est possiblement pas encore eu de vrai contact avec les civilisations,
00:09:45débarquer avec la télé, les caméras, les gens qui vont jouer à faire semblant de s'intégrer,
00:09:51puis repartir huit jours après, je trouve ça le concept même.
00:09:54Oui, d'accord, ok. Je l'entends.
00:09:56Ah ouais, j'aime vraiment pas ça.
00:09:58J'ai pas la nécessité d'y aller avec un chanteur qui va m'expliquer à quel point il se ressource.
00:10:03Voilà, le parler vrai d'Antoine Lecoune, qu'on adore.
00:10:05Comme chaque jour, les tops et les flops d'audience en prime, hier soir, c'est avec Mister Audience,
00:10:10Aïna Skivine, va-t'en.
00:10:12Hier soir, très peu de monde devant la télévision, personne n'a dépassé les 2,3 millions.
00:10:17C'est TF1 qui est arrivé petit leader avec sa série Will Trent,
00:10:20qui n'a rassemblé que 2,281,000 téléspectateurs.
00:10:24Les autres chaînes sont sous les 2 millions.
00:10:26France 3 est deuxième avec son magazine Des Racines et Des Ailes qui est à 1,9 millions.
00:10:30Sur M6, les téléspectateurs n'ont pas vraiment allumé le feu.
00:10:34Le documentaire à l'idée par David a à peine dépassé le million et demi,
00:10:38suivi de France 2 qui est juste derrière avec le téléfilm Ollé Coeur.
00:10:41Toutes les autres chaînes sont loin derrière et largement sous le million.
00:10:45Arte est à 711,000 avec le film Ella, suivi de W9 et son magazine Enquête Criminelle qui est à 612,000.
00:10:52Sister et RMC Story sont très proches autour des 580,000 avec les films Tomb Raider et Tarzan.
00:10:58Mister Audience vous dit à demain.
00:11:00Allez, je présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:11:04Lauriane Bernard, bonjour.
00:11:05Merci d'être avec nous, journaliste à frontière.
00:11:07Maître Maxime Thiebaud, bonjour.
00:11:08Merci également d'être là.
00:11:09Muriel Wackning-Melki, bonjour.
00:11:11Bonjour.
00:11:11Avocate, merci également d'être avec nous.
00:11:13Et puis Marwan Mewby, bonjour, journaliste.
00:11:14Bonjour.
00:11:14Merci d'être là.
00:11:16On va commencer avec cette violence ordinaire, cette violence ordinaire dont plus personne ne parle tellement elle est devenue ordinaire.
00:11:23Et pourtant, des fois, elle abîme des vies, elle brise des vies, en tout cas, elle bouleverse des vies.
00:11:28C'est par exemple ce qui s'est passé mardi matin avec ces deux femmes qui ont été agressées gare du Nord.
00:11:34Elles ont été agressées pour rien, voilà, à quelques minutes d'intervalle, simplement parce qu'elles étaient là à un moment où il ne fallait peut-être pas l'être.
00:11:41Elles ont croisé la route d'un homme qui était sans doute un peu dérangé dans sa tête.
00:11:46Tanguyamon, bonjour.
00:11:47Merci d'être avec nous, journaliste de la police justice de CNews.
00:11:50Vous allez nous raconter ce qui s'est passé gare du Nord.
00:11:52C'était mardi.
00:11:54Oui, c'est aussi une illustration de la violence du quotidien que les Français subissent tous les jours.
00:11:58Mardi matin, donc, à proximité de la gare du Nord, un homme, un SDF qui erre dans le secteur,
00:12:03s'en est pris sans aucune raison apparente à une femme qui passait par là.
00:12:08Il l'a frappée au visage, il l'a fait tomber par terre.
00:12:11Elle, heureusement, a pu se relever.
00:12:12Elle allait chercher de l'aide dans un café.
00:12:14Les pompiers sont arrivés, ils l'ont pris en charge.
00:12:16Ils l'ont emmenée à l'hôpital parce qu'elle était blessée au niveau de l'œil.
00:12:20Et puis l'agresseur, de son côté, il a continué à déambuler.
00:12:23Il s'est attaqué à une deuxième femme.
00:12:25Heureusement, cette fois-ci, les policiers étaient très rapidement sur place.
00:12:29Ils sont intervenus.
00:12:30La deuxième femme n'a donc, heureusement, pas été blessée.
00:12:33L'individu a été interpellé, placé en garde à vue.
00:12:36On sait deux choses de lui.
00:12:38La première, c'est qu'il n'a pas de logement fixe.
00:12:40Et la seconde, c'est qu'on a eu besoin d'un interprète en langue afghane
00:12:43pour lui notifier ses droits.
00:12:45Avec ce profil, tout cela laisse fortement à penser qu'on est face à un migrant afghan.
00:12:51On sait qu'ils sont très présents au niveau de la gare du Nord
00:12:54puisque c'est un point d'arrivée et un point de départ,
00:12:57notamment en direction de l'Angleterre.
00:12:59Vraisemblablement, on est face à un migrant afghan.
00:13:01Lauriane Bernard, c'est vrai que cette violence est une violence quotidienne
00:13:06dont les médias ne se font même plus l'écho.
00:13:08Au fond, tellement il y en a.
00:13:10Parce qu'on pourrait faire toutes les missions en citant toutes les attaques,
00:13:13toutes les agressions qu'il y a eu hier, par exemple.
00:13:15Et c'est vrai que ça pose quand même un problème.
00:13:17C'est cette banalisation de cette violence.
00:13:19C'est encore un exemple que Paris est de moins en moins sûr pour les femmes.
00:13:23Je crois que ce n'est pas que Paris, hélas.
00:13:25Que Paris, mais c'est vraiment encore un exemple qui le prouve.
00:13:28Malheureusement, comme vous dites, il y a une litanie d'exemples
00:13:30qui prouvent au quotidien que Paris est de moins en moins sûr pour les femmes.
00:13:34On pense évidemment aux abords de la gare du Nord,
00:13:36qui est citée assez souvent pour prouver cette insécurité.
00:13:39Je pense notamment aux touristes qui arrivent à la gare du Nord
00:13:43et qui voient quand même ce spectacle.
00:13:45C'est quand même un point d'arrivée pour les touristes à Paris.
00:13:48Et c'est vrai que tout Français peut le constater.
00:13:51Quand on va à la gare du Nord, il y a des migrants, des craquettes, un peu partout.
00:13:56Et c'est malheureusement un endroit où l'insécurité parisienne se manifeste de plus en plus.
00:14:02Oui, parce qu'on précise pour les gens qui ne sont pas parisiens,
00:14:04mais c'est les trains qui arrivent de Londres, les trains qui arrivent de Belgique, d'Amsterdam.
00:14:07Il y a beaucoup de touristes qui arrivent par là.
00:14:09On est en direct avec Axel Ronde, que vous avez entrevue il y a quelques instants
00:14:13et qui était déjà prêt.
00:14:13Bonjour Axel Ronde, merci d'être avec nous, porte-parole du syndicat CFTC Police.
00:14:19C'est vrai que la gare du Nord, ça reste un point quand même d'entrée très compliqué
00:14:22et ça reste un point d'insécurité totale.
00:14:25Quand on va prendre un train là-bas, on n'ose pas se balader dans les rues qui sont autour.
00:14:30Comment ça se fait qu'on n'arrive pas à rétablir l'ordre là-bas ?
00:14:33On n'y arrive pas parce qu'on a des points d'ancrage d'individus
00:14:38qui zone dans cet endroit, dans cet arrondissement qui est problématique.
00:14:45Gare du Nord, Gare de l'Est aussi, c'est des points de fixation
00:14:49de personnes de type soit afghans, effectivement.
00:14:54Il y en a quelques-uns, mais il n'y a pas qu'eux.
00:14:57Il y a d'autres populations qui basculent aussi dans le krach, dans la drogue
00:15:02et qui vont zoner toute la journée et toute une partie de la nuit aussi,
00:15:09qui vont soit se droguer, soit essayer de faire des petits vols
00:15:13pour pouvoir se payer leur dose.
00:15:15Et vous avez aussi des agressions comme celle-ci, gratuitement.
00:15:19Vous allez avoir un individu qui va péter carrément les plombs
00:15:23et va agresser comme cela.
00:15:25Et souvent, ce sont des femmes, malheureusement,
00:15:27nous le constatons de plus en plus sur la voie publique,
00:15:30des femmes se font taper gratuitement comme ça.
00:15:33Donc, ça devient encore une fois inquiétant.
00:15:36Les services de police sont présents puisque l'individu a quand même été interpellé
00:15:40moins de dix minutes après les faits.
00:15:43Mais encore une fois, ce n'est pas suffisant parce que vous avez toujours
00:15:46des victimes, des victimes innocentes.
00:15:48Et c'est un petit peu la route laitrusse dans certaines zones.
00:15:52Vous ne savez pas si vous allez vous en sortir réellement.
00:15:56Il faut vraiment une prise de conscience généralisée sur cette problématique
00:16:00d'individus qui rôdent en permanence sur toute la capitale.
00:16:05Pour parler de Paris, vous avez malheureusement des phénomènes similaires
00:16:09sur les Champs-Elysées, aux alentours, sur la Villette et j'en passe.
00:16:17Mais voilà, malgré les différentes mesures de la préfecture de police,
00:16:21malgré les plans de sécurisation avec l'emploi massif de forces mobiles
00:16:26de type CRS, gendarmes mobiles et surtout dans les transports,
00:16:30puisqu'on voit que les transports, c'est devenu une zone quasiment
00:16:34de non-droit à certaines heures, où il faut bien évidemment déployer
00:16:39de plus en plus de policiers et de gendarmes pour essayer de ramener
00:16:43un semblant d'autorité.
00:16:44Mais encore une fois, il va falloir redonner des moyens à la fois à la police
00:16:48mais aussi à la justice pour qu'elle puisse rendre une justice réelle,
00:16:52immédiate et efficace, en tout cas qui passe l'envie à ces délinquants
00:16:56de continuer.
00:16:57Mais encore une fois, on voit que des personnes issues d'Afghanistan,
00:17:02par exemple, on sait que beaucoup de personnes sont dans la drogue,
00:17:05sont tombées dans la drogue.
00:17:07Est-ce que c'est parce qu'ils ont été choqués sur ce qu'ils ont vu
00:17:10en Afghanistan ? En tous les cas, il va falloir qu'il y ait des structures réelles
00:17:13qu'ils puissent les contenir.
00:17:16Mais au-delà de ça, que ça le ronde quand même, ce qui est surprenant,
00:17:20c'est que la gare du Nord, en fait, je l'ai dit, c'est un point d'entrée important
00:17:23parce qu'il y a beaucoup d'étrangers européens, en particulier,
00:17:26qui arrivent de là avec les Thalys, avec les Eurostars, par exemple,
00:17:30qui arrivent par cette gare.
00:17:31Donc c'est un peu aussi l'image de la France.
00:17:33Enfin, moi, ça me fait penser un peu à la Tour Eiffel quand on voit
00:17:35la Tour Eiffel aussi, on a du mal au pied de la Tour Eiffel parfois
00:17:38à rétablir l'ordre.
00:17:39Mais là, c'est aussi l'image de la France.
00:17:40Bien sûr, il y a les agressions qui sont dramatiques, je ne les sous-estime pas
00:17:43et c'est pour ça qu'on en parle d'ailleurs.
00:17:45Mais il y a aussi l'image de la France dans tout ça.
00:17:47C'est-à-dire qu'à ces gens-là, ces Anglais, ces Hollandais qui arrivent,
00:17:51etc., ces Belges, on leur donne une image terrible de la France.
00:17:54Les premières images qu'ils voient, c'est ces gens qui errent dans la rue,
00:17:57c'est tout ça.
00:17:58Même sur ça, même ça, ça n'arrive pas à faire bouger les autorités
00:18:01pour mettre plus de monde, pour mettre plus de policiers,
00:18:03pour mettre plus de bleus autour d'une gare comme celle-là ?
00:18:06– Si, puisque vous avez eu une transformation de la gare du Nord
00:18:11ces dernières années.
00:18:12Ils ont essayé de mettre de la vie, des commerces,
00:18:15ils ont essayé de mettre en place beaucoup d'agents de sécurité.
00:18:21Encore une fois, on voit que ça ne contient pas ce phénomène inquiétant
00:18:26de toutes ces agressions, de tous ces individus qui sont sous stupéfiants
00:18:30et qui ont aussi des graves problèmes psychiatriques lourds
00:18:34et qui vont agresser, attaquer des passants.
00:18:38On fait des opérations de contrôle, on fait énormément de déploiements
00:18:43de compagnies républicaines de sécurité sur la gare du Nord.
00:18:47Vous savez, les touristes reçoivent des consignes de faire extrêmement attention
00:18:52quand ils arrivent à la gare du Nord.
00:18:54Ce n'est pas quelque chose qu'on cache.
00:18:56– Non mais bien sûr, mais c'est l'image qu'on donne malgré tout,
00:18:59juste Axel Ronde, malgré tout, bonjour, bienvenue en France,
00:19:01attention, il y a des pickpockets, il y a des gens qui vont vous attaquer,
00:19:04vous ne promenez pas tout seul, ne prenez pas les rues à côté.
00:19:06Voilà, on ne peut pas dire que ce soit l'accueil formidable
00:19:09qu'on attend de la France quand on arrive en France,
00:19:11qu'on a plutôt envie de leur dire, venez, profitez, vous allez voir,
00:19:13la France est belle, on a des beaux monuments, on est accueillants,
00:19:16plutôt que de leur dire, attention aux pickpockets,
00:19:18attention de ne pas vous faire agresser par quelqu'un
00:19:20qui a des problèmes psychologiques ou quelqu'un qui est dans la drogue.
00:19:22Voilà, c'est ça qui est un peu dommage, même si on les prévient.
00:19:25– C'est gravissime.
00:19:25– Oui, bien évidemment, ça c'est terrible,
00:19:28surtout qu'on mise quasiment presque tout sur le tourisme,
00:19:31puisqu'on a pris grand-chose qui fonctionne dans d'autres pays,
00:19:34on espère que le tourisme puisse nous rapporter beaucoup d'argent,
00:19:37mais en fait, on voit bien qu'on n'arrive pas,
00:19:40en tous les cas on a des difficultés,
00:19:42mais on a réussi avec les JO à mettre en place des plans de sécurité lourdes,
00:19:47il a fallu déployer massivement des fonctionnaires de police,
00:19:50donc on pourrait dire qu'il manque entre 15 000 et 20 000 policiers
00:19:54dans notre pays pour pouvoir assurer la sécurité,
00:19:57puisque quand on a pu, enfin ça l'a bien montré,
00:20:00quand on a pu déployer autant de policiers,
00:20:03mais à quel prix, puisqu'on n'a pas pu avoir de repos
00:20:06et quasiment aucun jour de congé annuel,
00:20:09donc on s'est retrouvé avec des policiers mobilisés quasiment 24 heures sur 24,
00:20:14mais pour cela, il va falloir nous multiplier par deux,
00:20:17et c'est ce qui manque actuellement,
00:20:19sur quoi avoir un dispositif réellement efficace,
00:20:2215 000 à 20 000 policiers.
00:20:24Merci beaucoup Axel Ronde, merci d'avoir été en direct avec nous,
00:20:26Maxime Thiebaud, on revient,
00:20:27c'est deux femmes qui sont frappées au hasard en fait,
00:20:30c'est terrible parce que vous vous promenez dans la rue,
00:20:32c'est-à-dire que vous ne le sentez même pas arriver,
00:20:33c'est-à-dire que vous êtes là tranquillement en train de marcher,
00:20:36et c'est pour ça que j'ai voulu commencer avec ça,
00:20:37parce qu'on se dit, ça peut arriver à tout le monde.
00:20:39Voilà, tout le monde aujourd'hui est en danger,
00:20:42simplement en se promenant dans la rue.
00:20:43Oui, tout à fait, mais vous savez,
00:20:45il suffit de tendre l'oreille en audience de comparution immédiate à Paris
00:20:48pour voir tous les jours des exemples.
00:20:51Et en fait, moi ce qui m'a choqué,
00:20:52vendredi dernier, j'étais en comparution immédiate,
00:20:54j'étais commis d'office,
00:20:54et j'entendais les autres dossiers passer.
00:20:57Et il y a deux, trois dossiers,
00:20:58ce qui m'a surpris, c'est qu'on ne comprenait pas le pourquoi.
00:21:01Mais pourquoi vous avez agressé cette personne sexuellement
00:21:03dans un transport en commun ?
00:21:04Pourquoi vous l'avez attaqué avec un couteau pour lui faire les poches ?
00:21:07Et les réponses étaient absentes.
00:21:09Donc le caractère gratuit est d'autant plus choquant
00:21:11qu'il vient démontrer en réalité que maintenant,
00:21:14cette violence, elle n'a ni queue ni tête,
00:21:16elle est présente, elle est spontanée,
00:21:18elle est d'opportunité.
00:21:19Vous voyez, il y avait un dossier,
00:21:20des jeunes qui ont été condamnés,
00:21:21ils ont pris 24 mois d'emprisonnement ferme,
00:21:23donc ils sont en prison en ce moment.
00:21:25Ils ont décidé comme ça,
00:21:26ils mangeaient au resto,
00:21:27c'est complètement inséré,
00:21:28ils mangeaient au resto,
00:21:29et ils sortent de ce restaurant,
00:21:31et ils décident d'agresser une fille
00:21:32et de lui faire les poches avec un couteau.
00:21:33Pourquoi ? On n'a pas compris.
00:21:35Il y a eu l'audience, c'est public ce que je dis,
00:21:36c'était une audience publique,
00:21:37on n'a pas compris.
00:21:38Il y avait une autre personne
00:21:39qui était présente dans un transport en commun,
00:21:42qui est venue se frotter avec son sexe
00:21:44contre une femme qui était présente dans le métro.
00:21:46Pourquoi il l'a fait ? On ne sait pas.
00:21:48Alors après, par contre,
00:21:49on a des explications aussi psychiatriques.
00:21:50C'est-à-dire qu'on a eu une expertise psychiatrique
00:21:52qui nous a été lue,
00:21:54mais le problème, c'est que cette personne-là
00:21:55qui est venue se frotter dans le métro
00:21:56à une autre personne,
00:21:58elle va faire quelques mois de détention,
00:22:00elle va ressortir, au mieux,
00:22:02elle fera des détention.
00:22:02Au mieux, oui, je ne sais pas à quoi
00:22:03elle a été condamnée,
00:22:04mais je ne suis pas sûr
00:22:04qu'elle fasse de la détention.
00:22:05Alors, pour le coup,
00:22:06elle est récidiviste,
00:22:07elle a pris la détention ferme.
00:22:08En tant que récidiviste.
00:22:08En tant que récidiviste.
00:22:09Mais elle va sortir.
00:22:11Quel accompagnement elle a
00:22:11d'un point de vue psychiatrique ?
00:22:13Dans quelle mesure
00:22:13on va pouvoir garantir leur public demain
00:22:15et dans quelle mesure
00:22:15elle ne va pas réitérer ?
00:22:16Moi, je crois qu'elle risque
00:22:18de réitérer très bon moment
00:22:19parce qu'elle est malade psychiatrique.
00:22:20Et ça, c'est un gros problème
00:22:21dans notre pays,
00:22:22c'est qu'à la fois,
00:22:23on est inefficace dans les sanctions
00:22:24qu'on prend,
00:22:25et d'autre part,
00:22:26on est inefficace dans les soins psychiatriques
00:22:28des personnes malades,
00:22:29notamment à cause des drogues.
00:22:30Maître Wagnin-Melkis,
00:22:31cette insécurité quotidienne
00:22:32que ressentent les femmes,
00:22:33mais on va être honnête,
00:22:35que ressentent les hommes aussi.
00:22:36Parce qu'on dit souvent
00:22:36les femmes se sentent
00:22:37en insécurité dans la rue,
00:22:39mais c'est le cas
00:22:39pour les hommes aussi.
00:22:41Parce qu'aujourd'hui,
00:22:41vous vous dites
00:22:42je me fais attaquer
00:22:42par quelqu'un qui a un couteau,
00:22:43qu'on soit un homme
00:22:44ou qu'on soit une femme,
00:22:45on y passe de toute façon.
00:22:46Donc, il n'y a pas que les femmes.
00:22:48À une époque,
00:22:48on disait c'est les femmes.
00:22:49Mais aujourd'hui,
00:22:50je crois que c'est tout le monde.
00:22:50Alors, je pense qu'il y a
00:22:51un sentiment d'insécurité.
00:22:52Et ce n'est plus un sentiment,
00:22:53c'est une insécurité qui est là.
00:22:56Une première remarque,
00:22:58je dirais que pas plus les femmes
00:23:00que les hommes,
00:23:01peut-être plus les femmes
00:23:01parce que parfois
00:23:02elles sont plus fragiles,
00:23:03plus vulnérables.
00:23:05Pour ma part,
00:23:06je prône la pratique
00:23:09du self-défense,
00:23:10savoir se défendre,
00:23:11savoir se protéger,
00:23:12savoir protéger les autres.
00:23:13Je crois que c'est une donne
00:23:14qu'il faut intégrer
00:23:15dans le fonctionnement
00:23:15de notre société
00:23:16pour tout de suite
00:23:17et pour les années à venir.
00:23:19Il faut enseigner cela.
00:23:19Il faut savoir se défendre,
00:23:21il faut savoir réagir
00:23:22face à une attaque au couteau,
00:23:23il faut savoir réagir
00:23:24face à une personne.
00:23:25Il y a des méthodes.
00:23:26Il y a des méthodes,
00:23:28ça s'enseigne,
00:23:28ça s'enseigne partout
00:23:29dans tous les pays.
00:23:302025,
00:23:30apprenez à réagir
00:23:31à une attaque au couteau.
00:23:33Je le dis depuis bien avant,
00:23:35je le dis depuis bien avant,
00:23:36mais il y a des réflexes,
00:23:37il y a des méthodes,
00:23:37il y a des sports,
00:23:38il y a du kraft maga
00:23:39qu'on peut enseigner
00:23:40et on sait,
00:23:41on apprend,
00:23:42on apprend des réflexes,
00:23:42on apprend à se protéger.
00:23:44Ça, c'est le premier point.
00:23:45C'est flippant.
00:23:45Le deuxième point,
00:23:46oui, c'est flippant,
00:23:47mais en même temps,
00:23:48on fait quoi ?
00:23:48Non, mais bien sûr,
00:23:49vous avez raison,
00:23:50mais c'est flippant.
00:23:50C'est pour ça que je disais,
00:23:512025, on est en train
00:23:52d'y rejoindre,
00:23:52apprenez à vous défendre
00:23:53à une attaque au couteau.
00:23:53Ensuite, l'autre point
00:23:55que je voudrais souligner,
00:23:58c'est effectivement
00:23:58qu'il nous faut des forces
00:23:59de police supplémentaires.
00:24:00C'est une évidence.
00:24:01Là, vous parlez
00:24:01de ce qui se passe dans les gares,
00:24:02mais les gares,
00:24:03c'est des touristes,
00:24:04donc ce sont des cibles faciles
00:24:05pour les personnes
00:24:06qui les attendent.
00:24:07Ce sont des endroits chauds,
00:24:08donc on y passe du temps
00:24:10quand on n'a pas de lieu
00:24:11où aller,
00:24:12on y zone
00:24:12et on y commet des agressions
00:24:14en répétition.
00:24:15Et c'est d'ailleurs pour ça,
00:24:16mon confrère me contredira
00:24:17pas sur ce point-là,
00:24:18c'est une circonstance aggravante
00:24:19dans les cas des agressions
00:24:21qui se produisent
00:24:22dans les transports.
00:24:23Bien sûr.
00:24:24Enfin, la justice,
00:24:25c'est-à-dire que là,
00:24:26la personne est interpellée.
00:24:28Il faut qu'on ait en tête
00:24:29ce qui va se passer.
00:24:30Oui, mais on va nous expliquer
00:24:31qu'elle n'est pas équilibrée,
00:24:32qu'il y a un problème psychologique.
00:24:34Ça veut dire une garde à vue.
00:24:34Ça veut dire au minimum
00:24:35deux enquêteurs mobilisés,
00:24:37un procureur derrière
00:24:38qui va suivre le dossier,
00:24:3948 heures en garde à vue,
00:24:41une escorte qui va l'emmener
00:24:42au tribunal pour être déféré,
00:24:44un procureur qui va l'entendre,
00:24:45ensuite une juridiction
00:24:46qui va se réunir,
00:24:47les comparutions immédiates,
00:24:49une audience qui va durer
00:24:50jusqu'à minuit et une heure du matin,
00:24:52une décision parfois
00:24:53avec de la prison
00:24:54et très souvent,
00:24:55ce n'est pas le cas,
00:24:55on le sait,
00:24:56et donc on recommence.
00:24:58Donc finalement,
00:24:58le budget qu'on alloue
00:25:00à la justice pour ça,
00:25:01peut-être que si on le mettait
00:25:03aussi un petit peu plus
00:25:04sur la police,
00:25:05en amont,
00:25:05ça fonctionnerait mieux.
00:25:06J'ai ce mérouen,
00:25:06je vous ai vu que vous réagissiez
00:25:08parce que c'est vrai
00:25:10que le constat est plus ou moins général,
00:25:11il y a besoin de moyens
00:25:12pour la justice,
00:25:13mais il y a immédiatement
00:25:14une question qui me vient en tête,
00:25:15c'est pourquoi
00:25:16un milliard d'euros
00:25:17sont passés
00:25:18à l'assainissement
00:25:19de la Seine,
00:25:20un milliard d'euros
00:25:21qui n'ont servi à rien,
00:25:22donc on se rend compte
00:25:24que finalement,
00:25:24la sécurité des Parisiens
00:25:25ne vaut que quand
00:25:26c'est les JO,
00:25:27donc c'est gravissime,
00:25:28ça veut dire que
00:25:29quand il n'y a pas d'événement...
00:25:29C'est pour ça que
00:25:32quand on parle
00:25:32d'apprenez à vous défendre,
00:25:34en fait non,
00:25:34c'est un sujet commun,
00:25:35c'est un bien commun
00:25:36la sécurité
00:25:37comme devrait l'être la santé,
00:25:38comme devrait l'être la justice,
00:25:40donc voilà,
00:25:40c'est le premier des droits,
00:25:41on ne devrait pas se dire
00:25:42il faut que j'apprenne
00:25:43à me défendre
00:25:44parce que ma femme
00:25:45va être en danger,
00:25:46parce que ceci,
00:25:46parce que cela,
00:25:47donc on se pose vraiment
00:25:48la question de se dire
00:25:49quel est le bilan
00:25:50d'Anne Hidalgo
00:25:51à la mairie de Paris
00:25:51si ce n'est insécurité,
00:25:53insécuté,
00:25:53et après c'est pas que Paris
00:25:54honnêtement,
00:25:54c'est pas moi
00:25:55qui vais défendre Anne Hidalgo
00:25:56mais franchement
00:25:56c'est pas que Paris
00:25:57On est dans une densité
00:25:57de population
00:25:58qui est tellement importante
00:25:59à Paris
00:25:59que forcément
00:26:00ça multiplie
00:26:01ses conséquences
00:26:02et ensuite
00:26:03il y a la question
00:26:03des frontières
00:26:04parce qu'a priori
00:26:05il est question aussi
00:26:06d'avoir en charge
00:26:07des étrangers
00:26:08qui ne devraient pas
00:26:08être sur le territoire
00:26:09donc là c'est la question
00:26:10de la souveraineté
00:26:10sur les frontières
00:26:11comment ça se fait
00:26:12qu'il y a des personnes
00:26:12qui viennent
00:26:12et qui se permettent
00:26:13tout dans ce pays
00:26:14C'est étonnant
00:26:14de vous entendre dire ça
00:26:15Non mais parce que
00:26:16La gauche n'est plus
00:26:17ce qu'elle était
00:26:18Non mais il y a aussi
00:26:19des considérations
00:26:20à prendre
00:26:20C'est bien
00:26:21le réel rattrape l'idéologie
00:26:23donc c'est parfait
00:26:24Non il ne s'agit pas
00:26:24de parler d'idéologie
00:26:25mais de pragmatisme
00:26:26de ce qui se passe
00:26:27sur le terrain
00:26:27et sur le terrain
00:26:28il y a ce genre
00:26:28de situation aussi
00:26:29Le CNews Info
00:26:30Sommayat à la midi
00:26:31On n'a pas forcément
00:26:33Normalement
00:26:35le CNews Info
00:26:35Allez-y
00:26:36Sommayat
00:26:36S'il n'y a pas de junior
00:26:36Allez on y va
00:26:37Le coup prêt est tombé
00:26:39pour Brant
00:26:39Le groupe d'électroménagers
00:26:40vient d'être placé
00:26:41en liquidation judiciaire
00:26:43700 salariés sont concernés
00:26:45Aussitôt la décision rendue
00:26:47Bercy a fait part
00:26:48de sa profonde tristesse
00:26:50Encore un mort
00:26:52sur fond de narcotrafic
00:26:53Un homme de 27 ans
00:26:54tué lors d'un règlement
00:26:55de comptière soir à Blois
00:26:56La victime était défavorablement
00:26:59connue des services de police
00:27:00et 30 minutes avant
00:27:01le tir par balle mortel
00:27:02son frère était poursuivi
00:27:04par des individus
00:27:05cagoulés à bord d'un véhicule
00:27:07Et puis illustration
00:27:09de l'implantation tentaculaire
00:27:10du narcotrafic en France
00:27:12Deux adjointes administratives
00:27:13du tribunal judiciaire de Marseille
00:27:15ont été mises en examen
00:27:17pour avoir consulté des fichiers
00:27:18et transmis des informations
00:27:20notamment à un proche
00:27:21du groupe criminel
00:27:22de la DZ Mafia
00:27:23Merci beaucoup Somalia
00:27:25Même sans jingle
00:27:26vous étiez parfaite
00:27:27Merci
00:27:27Merci beaucoup
00:27:28On vous retrouve à 11h30
00:27:29avec un jingle peut-être
00:27:30Peut-être
00:27:31On va vous parler maintenant
00:27:32de l'antisémitisme
00:27:34dans les facs
00:27:35parce qu'on a le sentiment
00:27:36que c'est une enquête
00:27:37impossible
00:27:37qui a failli
00:27:39être réalisée
00:27:41puisque c'est une enquête
00:27:42qui devait être réalisée
00:27:44il y a quelques semaines
00:27:46et qui a été interrompue
00:27:47simplement annulée
00:27:49Le sondage avait été envoyé
00:27:50le 18 novembre
00:27:51par courrier
00:27:51du ministère
00:27:52de l'enseignement supérieur
00:27:53au chef d'établissement universitaire
00:27:54et puis il y a eu une polémique
00:27:56qui a commencé à enfler
00:27:56Écoutez ce matin
00:27:58dans la matinale
00:27:59Jacques Serret
00:27:59du service politique d'Europe 1
00:28:01qui expliquait
00:28:01comment cette enquête
00:28:03avait commencé
00:28:03et surtout
00:28:04comment elle s'est terminée
00:28:04En France
00:28:06en 2025
00:28:07mesurer l'antisémitisme
00:28:09à l'université
00:28:10est devenu impossible
00:28:12parce qu'une partie
00:28:14de la gauche
00:28:14ne le veut pas
00:28:15Le ministère
00:28:16avait pourtant lancé
00:28:17une enquête sérieuse
00:28:18un questionnaire conçu
00:28:19par le Cevipof
00:28:20un terrain assuré
00:28:21par l'IFOP
00:28:22pour les enseignants
00:28:23par Ipsos
00:28:24pour les étudiants
00:28:25et surtout
00:28:25anonymat garanti
00:28:27et il y avait urgence
00:28:28à regarder cette réalité
00:28:29en face Romain
00:28:30quelques exemples
00:28:30de ces dernières semaines
00:28:31on en a parlé
00:28:32sur ces news
00:28:32à Paris 1
00:28:33des étudiants juifs
00:28:34exclus de groupes
00:28:35WhatsApp
00:28:35parce que leur nom
00:28:36sonne juif
00:28:37à Paris 8
00:28:38un amphithéâtre
00:28:39où l'on répond
00:28:39non
00:28:40quand on demande
00:28:41si l'on condamne
00:28:42les attaques du 7 octobre
00:28:43à Lyon 2
00:28:44un professeur suspendu
00:28:45pour diffusion
00:28:46d'une caricature antisémite
00:28:47alors oui
00:28:48il fallait un diagnostic
00:28:49oui
00:28:49il fallait mesurer
00:28:51mais voilà
00:28:51la gauche a bloqué
00:28:52l'association
00:28:53France Université
00:28:55qui regroupe une centaine
00:28:56de présidents d'établissements
00:28:57a dit non
00:28:57la Ligue des droits de l'homme
00:28:59a dit non
00:28:59des collectifs antifascistes
00:29:01ont dit non
00:29:026 enseignants
00:29:03et plusieurs organisations
00:29:04ont même déposé
00:29:05un recours en urgence
00:29:06devant le Conseil d'Etat
00:29:07la France Insoumise
00:29:08a accusé le ministre
00:29:10d'être un inquisiteur
00:29:11maccartiste
00:29:12bref
00:29:12c'était un climat
00:29:14c'était un climat
00:29:14irrespirable
00:29:15une pression telle
00:29:16que le Cevipof
00:29:17a suspendu l'enquête
00:29:18et on est en direct
00:29:19avec Baptiste Gilly
00:29:20délégué national
00:29:21de l'Uni
00:29:21est-ce que c'est impossible
00:29:22d'enquêter sur l'antisémitisme
00:29:24dans les facs
00:29:25aujourd'hui ?
00:29:26alors là on le voit très bien
00:29:27nous on le dénonce
00:29:29depuis très longtemps
00:29:29une montée de l'antisémitisme
00:29:31terrible au sein des facs
00:29:32et là on se rend compte
00:29:32que ça devient
00:29:33même impossible
00:29:34de pouvoir mener
00:29:35une enquête
00:29:36une enquête
00:29:36qui est pourtant
00:29:37menée pas par des
00:29:38instituts amateurs
00:29:39bien au contraire
00:29:40des instituts
00:29:41qui sont validés
00:29:42par la majorité
00:29:43des professeurs
00:29:43d'habitude
00:29:44et là on voit que
00:29:45quand c'est sur le sujet
00:29:46de l'antisémitisme
00:29:46ça devient impossible
00:29:48ça devient biaisé
00:29:49comme quoi
00:29:49les questions seraient
00:29:51mal posées
00:29:52donc on voit vraiment
00:29:52qu'il y a une
00:29:53instrumentalisation
00:29:54de cette enquête
00:29:55pour le seul but
00:29:57de cacher la vérité
00:29:57que nous on constate
00:29:58avec l'Uni
00:29:59mais ça veut dire quoi ?
00:30:00ça veut dire que l'extrême gauche
00:30:00est aujourd'hui au pouvoir
00:30:01dans les facs ?
00:30:03alors je ne sais pas
00:30:04si elle est au pouvoir
00:30:04en tout cas elle a
00:30:05une place prépondérante
00:30:06on voit que dans
00:30:07toutes les universités
00:30:08il y a énormément
00:30:09de syndicats de gauche
00:30:10et d'extrême gauche
00:30:10qui progressent
00:30:12et dans des universités
00:30:13particulièrement à gauche
00:30:14comme Paris 8
00:30:15ou comme Lyon 2
00:30:16on voit que ça a
00:30:16des répercussions directes
00:30:17sur une hausse
00:30:18une explosion même
00:30:19de l'antisémitisme
00:30:20que ce soit à Lyon 2
00:30:21avec l'histoire de ce professeur
00:30:22qui a fait des listes
00:30:23de juifs à boycotter
00:30:25ou encore à Paris 8
00:30:26où on a eu
00:30:27des professeurs
00:30:28qui encore une fois
00:30:28disaient qu'ils n'avaient
00:30:29aucun mal à revendiquer
00:30:31les attaques du 7 octobre
00:30:31donc oui
00:30:32on voit qu'il y a
00:30:32une vraie prépondérance
00:30:33de l'extrême gauche
00:30:34et de partout
00:30:34où cette extrême gauche
00:30:36progresse
00:30:36l'antisémitisme
00:30:37progresse avec
00:30:38Mais il y a
00:30:40quelques semaines
00:30:41après le 7 octobre
00:30:42on avait eu
00:30:43beaucoup de témoignages
00:30:44d'étudiants
00:30:44témoignages atonymes
00:30:45pour leur sécurité
00:30:46bien évidemment
00:30:47qui nous disaient
00:30:47qu'aujourd'hui
00:30:47ils cachaient le fait
00:30:48d'être juif
00:30:49pour pouvoir aller à la fac
00:30:50pour pouvoir être tranquille
00:30:51est-ce que ça s'est un peu calmé
00:30:53ou est-ce que ça continue
00:30:54selon les remontées
00:30:55qui reviennent du terrain ?
00:30:56Ah bah ça continue
00:30:57et ça explose
00:30:58même depuis quelques semaines
00:30:59on le voit quand même
00:31:00des professeurs à Lyon 2
00:31:01un professeur d'histoire
00:31:02met en avant
00:31:04l'antisémitisme
00:31:04enfin en tout cas
00:31:05fait des listes
00:31:07de juifs à boycotter
00:31:08c'est mettre directement
00:31:09une cible dans le dos
00:31:10d'étudiants juifs
00:31:11ou de personnes
00:31:12qui pourraient
00:31:12être de confession juive
00:31:14donc oui nous
00:31:14on a des remontées
00:31:15on a énormément d'étudiants
00:31:16qui viennent nous voir
00:31:17ou même qui nous rejoignent
00:31:17en disant que
00:31:18l'atmosphère devient irrespirable
00:31:20au sein des universités françaises
00:31:21et de certaines universités françaises
00:31:23en particulier
00:31:23donc oui on voit
00:31:25qu'il y a une explosion
00:31:25de l'antisémitisme
00:31:26Mais il y a bien
00:31:28des présidents
00:31:28dans ces universités
00:31:29enfin ces présidents
00:31:30vous les alertez
00:31:31parce qu'on a eu l'occasion
00:31:33de parler à plusieurs reprises
00:31:34vous faites des courriers
00:31:34vous faites des lettres
00:31:35vous les contactez
00:31:36vous les alertez
00:31:37en leur expliquant
00:31:38ce qui se passe
00:31:38et ils ne bougent pas
00:31:39ils laissent faire
00:31:40c'est là où j'ai du mal
00:31:41à comprendre finalement
00:31:42parce qu'au fond
00:31:43la responsabilité
00:31:44elle est sur ceux
00:31:45qui tiennent ces propos antisémites
00:31:46c'est évident
00:31:47mais elle est aussi
00:31:47sur ceux qui laissent faire
00:31:48sur ceux qui n'interviennent pas
00:31:49sur ceux qui ne sévissent pas
00:31:50évidemment il y a énormément
00:31:52de présidents d'universités
00:31:53qui ne prennent pas
00:31:54leurs responsabilités
00:31:55on a eu l'exemple
00:31:56à Paris 8
00:31:57où on avait eu
00:31:57des propos absolument
00:31:58horribles contre les juifs
00:32:00et en rapport
00:32:01avec les attaques
00:32:01du 7 octobre
00:32:02et l'université
00:32:04et la présidence
00:32:04de l'université
00:32:05s'étaient tout de suite
00:32:06désolidarisées
00:32:06en disant qu'ils n'avaient
00:32:07jamais validé ça
00:32:08tout ça
00:32:08mais ils ne prennent pas
00:32:09leurs responsabilités en main
00:32:10et on l'a encore vu
00:32:11il y a quelques semaines
00:32:12à Lyon 2
00:32:12où il y a encore une fois
00:32:13ce professeur
00:32:14qui a fait une liste
00:32:16de juifs
00:32:16à boycotter
00:32:17de toutes circonstances
00:32:18il a fallu que nous
00:32:20on envoie d'abord un mail
00:32:21pour demander son suspens
00:32:22ça n'a pas été fait
00:32:23et donc on a dû chercher
00:32:24pour montrer
00:32:25faire ressortir
00:32:27des publications
00:32:27Facebook
00:32:28qu'il avait eues
00:32:29il y a quelques années
00:32:29il y a quelques mois
00:32:30il y a quelques semaines
00:32:31et qui étaient
00:32:31encore une fois
00:32:32des relents antisémites
00:32:33il a fallu le mettre en avant
00:32:35pour que la présidence
00:32:36de l'université
00:32:36accepte de le mettre de côté
00:32:39à titre préventif
00:32:40en attendant
00:32:40une enquête plus approfondie
00:32:42donc il n'est même pas
00:32:42réellement mis de côté
00:32:43il est pour l'instant
00:32:45sorti de ses fonctions
00:32:47uniquement en attendant
00:32:48qu'il y ait une enquête
00:32:49qui avance
00:32:49alors que les faits sont là
00:32:50qu'on les a dénoncés
00:32:51et qu'on continue
00:32:51de les dénoncer
00:32:52Merci beaucoup
00:32:54Baptiste Gilly
00:32:55déléguée nationale de l'Uni
00:32:56merci d'avoir été en direct
00:32:57avec nous
00:32:57Maître Muriel Waqtine Melki
00:32:58visiblement
00:32:59c'est plus simple
00:32:59d'arrêter un sondage
00:33:01sur l'antisémitisme
00:33:02que de sanctionner
00:33:03ceux qui tiennent
00:33:04des propos antisémites
00:33:04Oui
00:33:05c'est plus simple
00:33:06ça démontre en fait
00:33:08l'importance
00:33:10du pouvoir
00:33:11que ces universités ont
00:33:14et que ces responsables
00:33:15et ces dirigeants
00:33:16et ces présidents
00:33:16d'universités ont
00:33:17aujourd'hui
00:33:18c'est aussi
00:33:19l'une des causes
00:33:20du problème
00:33:21de la montée
00:33:22de l'antisémitisme
00:33:23dans toutes ces facs
00:33:24ça n'a pu progresser
00:33:26que parce que
00:33:27il y avait
00:33:27il y avait
00:33:29des volontés
00:33:30au sein
00:33:31de certaines universités
00:33:32de laisser les choses
00:33:33en l'état
00:33:33d'encourager
00:33:34en tenant des conférences
00:33:35au moment où
00:33:37l'antisémitisme
00:33:38explosait
00:33:39depuis le 7 octobre
00:33:402023
00:33:41on a eu quantité
00:33:42de conférences
00:33:43qui se sont tenues
00:33:43en soutien
00:33:45au peuple
00:33:46palestinien
00:33:48on savait
00:33:49que ça drainait
00:33:49énormément
00:33:50d'antisémitisme
00:33:51et d'antisionisme
00:33:53et les professeurs
00:33:54et les présidents
00:33:55d'universités
00:33:56ont laissé faire
00:33:56et ont encouragé
00:33:58je me souviens
00:33:59en soi
00:33:59on ne peut pas dire
00:34:00que ce soit un problème
00:34:01qu'il y ait des conférences
00:34:02de soutien
00:34:03au peuple palestinien
00:34:04mais non
00:34:04parce qu'on sait
00:34:04comment elle dérive
00:34:05c'est la dérive
00:34:06qui est un problème
00:34:07on sait évidemment
00:34:08comment elle dérive
00:34:08on se souvient
00:34:09des étudiants juifs
00:34:10qui avaient été virés
00:34:11d'amphithéâtre
00:34:12où ces conférences
00:34:13se tenaient
00:34:14on se souvient
00:34:15d'établissements
00:34:18d'universités
00:34:18qui ont organisé
00:34:20la commémoration
00:34:21de la Nakba
00:34:21au sein de l'université
00:34:23on est quand même
00:34:24sur des projets
00:34:25qui n'ont rien à voir
00:34:27avec les matières
00:34:28qui sont enseignées
00:34:29dans ces universités
00:34:30il faut en avoir conscience
00:34:31et là
00:34:32on tenait enfin
00:34:34peut-être
00:34:34le début de quelque chose
00:34:35pour travailler sérieusement
00:34:36sur cette question
00:34:37de l'antisémitisme
00:34:38et pour permettre
00:34:38à ces étudiants juifs
00:34:40de pouvoir retourner
00:34:41en cours
00:34:42et d'étudier sereinement
00:34:43et paisiblement
00:34:45et puis finalement
00:34:45on leur dit
00:34:46non ça ne va pas se faire
00:34:47ce qui est dingue
00:34:48c'est que ça ne part pas de rien
00:34:48finalement cette enquête
00:34:49parce qu'on a eu
00:34:50des tas d'exemples
00:34:51et on en a régulièrement parlé
00:34:52dans cette émission
00:34:52de choses antisémites
00:34:54qui ont été faites
00:34:55de propos antisémites
00:34:56de gestes antisémites
00:34:56d'agressions antisémites
00:34:57dans les facs
00:34:58on en a toutes les semaines
00:34:59c'était logique
00:35:00toutes les semaines
00:35:00à l'organisation juive européenne
00:35:02nos avocats sont contactés
00:35:03toutes les semaines
00:35:03pour accompagner des étudiants
00:35:05qui sont victimes
00:35:06de propos à caractère antisémite
00:35:07je ne vous parle même pas
00:35:08des professeurs
00:35:09de certains professeurs
00:35:10dans des facultés parisiennes
00:35:11de droit constitutionnel
00:35:12qui font des cours
00:35:13qui n'ont absolument rien à voir
00:35:15avec Israël
00:35:16et qui dans le courant
00:35:16de leurs cours
00:35:17viennent expliquer
00:35:18qu'Israël fait partie
00:35:19des pays
00:35:19qui ont des dictatures
00:35:21à leur pouvoir
00:35:22et il y a des endroits
00:35:22qui sont un peu plus sujets à ça
00:35:24je pense à la Sorbonne
00:35:25par exemple
00:35:25qui est un peu plus sujet
00:35:26quand même à ce type
00:35:27de propos
00:35:28et ce type de comportement
00:35:29j'ai retrouvé
00:35:30un reportage
00:35:31qu'on avait fait en septembre
00:35:31sur la Sorbonne justement
00:35:33où il y avait eu
00:35:33beaucoup de propos antisémites
00:35:35il y avait eu
00:35:35beaucoup de messages antisémites
00:35:36on avait viré aussi
00:35:37des gens
00:35:38parce qu'ils avaient un nom
00:35:39qui était considéré
00:35:41comme juif
00:35:41donc on les avait virés
00:35:42de groupe
00:35:43je vous propose
00:35:43de regarder ce témoignage
00:35:44parce qu'il est intéressant
00:35:45parce que c'est une jeune fille
00:35:46qui était justement juive
00:35:48et qui était à la Sorbonne
00:35:49et qui témoignait
00:35:50de la façon dont les choses
00:35:51se passaient
00:35:51regardez c'était en septembre
00:35:52deux actes antisémites
00:35:55en quelques semaines
00:35:56viennent ternir l'image
00:35:57de la prestigieuse
00:35:58faculté parisienne
00:35:59ce lundi
00:36:00des élèves
00:36:00de confession juive
00:36:01ont été ciblés
00:36:02dans des groupes
00:36:03de discussion
00:36:03entre universitaires
00:36:05pourquoi tu m'as retiré ?
00:36:06parce qu'elle a dit
00:36:07t'es sioniste
00:36:08s'il y a d'autres sionistes
00:36:09dans ce groupe
00:36:09en plus de ceux
00:36:10que j'ai déjà têche
00:36:10vous pouvez d'ores et déjà
00:36:11le quitter
00:36:12on veut pas de vous ici
00:36:13pareil pour les racistes
00:36:14de manière générale
00:36:15une étudiante juive
00:36:16membre d'une association
00:36:17raconte
00:36:18alors que deux étudiants
00:36:19de juive rentrent dans le groupe
00:36:20elles ont été directement retirées
00:36:21par une des participantes
00:36:23et la justification
00:36:24qu'elle a apportée
00:36:25ensuite aux autres du groupe
00:36:26c'est de dire
00:36:26ce sont des gens
00:36:27qui ont des noms
00:36:28à connotation juive
00:36:29et d'ailleurs dans leur profil
00:36:30ils font partie
00:36:32de l'association juive
00:36:33donc ils sont sionistes
00:36:33et donc on n'en veut pas
00:36:35le conflit israélo-palestinien
00:36:36s'est invité dans l'université
00:36:38un climat de tension
00:36:39omniprésent
00:36:40pour les étudiants
00:36:41on sent qu'il y a
00:36:42de la tension
00:36:42ça veut dire qu'on va se dire
00:36:44naturellement
00:36:45qu'il ne faut pas le dire
00:36:46il ne faut pas dire
00:36:47qu'on est juif
00:36:47il ne faut pas le dire
00:36:48il ne faut pas l'assumer
00:36:49parce que l'assumer
00:36:50pourrait mener à une amalgame
00:36:51et de dire qu'être juif
00:36:53c'est être sioniste
00:36:54pour lutter contre
00:36:55cette discrimination
00:36:56cette étudiante
00:36:57interpelle la direction
00:36:58et demande de la prévention
00:37:00donc on attend vraiment
00:37:00de l'administration
00:37:01et de la présidence
00:37:02de Paris 1
00:37:03de la Sorbonne
00:37:04de pouvoir vraiment
00:37:05faire des communications
00:37:06auprès de tous les élèves
00:37:07pour que les gens
00:37:07s'en rendent compte
00:37:08et que ce ne soit plus
00:37:09quelque chose de normal
00:37:10l'université Paris 1
00:37:12a condamné les faits
00:37:13avec la plus grande fermeté
00:37:14la justice a été saisie
00:37:16et des poursuits disciplinaires
00:37:17seront engagés
00:37:18lorsque le
00:37:19ou les auteurs
00:37:20seront identifiés
00:37:21alors en regardant le sujet
00:37:22maître vous me disiez
00:37:23que vous connaissiez
00:37:24justement la jeune fille
00:37:25qui témoigne
00:37:26est-ce que ça s'est arrangé
00:37:27pour elle ?
00:37:28alors elle a changé
00:37:30de faculté
00:37:30on a été obligé
00:37:31de la faire changer
00:37:31de faculté
00:37:32parce que c'était
00:37:33impossible pour elle
00:37:34de retourner
00:37:35à la Sorbonne
00:37:37et de poursuivre
00:37:37ses cours sereidement
00:37:38c'était une étudiante
00:37:39brillante
00:37:39et on n'avait qu'une envie
00:37:40juste parce qu'elle est juive
00:37:41juste parce qu'elle est juive
00:37:42pour rien d'autre
00:37:43pour rien d'autre
00:37:442025 la France quoi
00:37:45oui 2025 la France
00:37:46ça c'est le cas
00:37:48de cette jeune fille
00:37:49qui a eu le courage
00:37:51de venir dire les choses
00:37:52et de nous appeler
00:37:53on en a
00:37:54je vous dis
00:37:55toutes les semaines
00:37:55on reçoit des signalements
00:37:57que ce soit
00:37:58d'étudiants
00:37:58et maintenant
00:37:59on reçoit aussi
00:38:00des signalements
00:38:00de certains universitaires
00:38:02qui enseignent
00:38:03et qui ont des noms
00:38:04des patrodymes juifs
00:38:05et qui sont victimes
00:38:06de par leurs collègues
00:38:07d'être ostracisés
00:38:09d'être pointés
00:38:09d'être harcelés également
00:38:11et ça
00:38:12ça s'est répandu
00:38:14depuis le 7 octobre 2023
00:38:16c'est une
00:38:17c'est un fléau
00:38:18c'est une plaie
00:38:19et c'est à Paris
00:38:21en région parisienne
00:38:22c'est pas à l'autre bout
00:38:23de la France
00:38:23on est en région parisienne
00:38:25et même à l'autre bout
00:38:25de la France
00:38:25de toute façon
00:38:26non mais il ne faut pas penser
00:38:27que l'extérieur non plus
00:38:27c'est partout
00:38:29mais ce que je veux dire
00:38:29c'est partout
00:38:30ce que je dis par là
00:38:32en fait
00:38:32c'est qu'on est quand même
00:38:34dans un milieu qui bouge
00:38:35les gens ont des activités
00:38:38on se rencontre
00:38:38il y a une vie
00:38:39autour de la fac
00:38:40on n'est pas dans un coin isolé
00:38:41voilà
00:38:42et c'est ce que j'essaye de dire
00:38:43ces étudiants là
00:38:44sont privés de tout après
00:38:45ils sont privés de vie sociale
00:38:47répétement
00:38:47juste maître
00:38:48je trouve surréaliste
00:38:50peut-être Maxime Thiebaud aussi
00:38:51peut agir là-dessus
00:38:52en 2025
00:38:53on est obligé d'exfiltrer
00:38:54une jeune étudiante
00:38:56de la fac de la Sorbonne
00:38:58parce qu'elle est juive
00:38:58mais on est où ?
00:39:00on est où ?
00:39:01la Sorbonne
00:39:01quand on connait l'histoire
00:39:02de la Sorbonne
00:39:03mais c'est l'antisémitisme
00:39:05c'est l'intolérance
00:39:06en général
00:39:07qui a énormément progressé
00:39:08dans nos universités
00:39:10je me souviens
00:39:10il y a 15 ans
00:39:11quand j'étais à la fac
00:39:12on avait le prof
00:39:13qu'on savait communiste
00:39:14on avait l'autre prof
00:39:14qu'on savait très à droite
00:39:15on avait une richesse
00:39:17finalement de pluralisme politique
00:39:18avec des universitaires
00:39:20qui faisaient oeuvre de science
00:39:21et nous on était au milieu
00:39:22et on s'enrichissait de tout ça
00:39:23de cette variété
00:39:24de cette grandeur finalement
00:39:26qui faisait qu'on devenait
00:39:27des lycéens
00:39:28qu'il devenait des universitaires
00:39:29des gens qui raisonnaient
00:39:30la problématique aujourd'hui
00:39:32c'est que l'intolérance
00:39:32est installée
00:39:33la sclérose en fait
00:39:34dans l'université s'est installée
00:39:35vous voulez faire carrière
00:39:36dans l'université
00:39:37vous êtes obligé
00:39:38de taire vos convictions
00:39:39moi j'ai plein d'amis
00:39:40qui sont jeunes maîtres
00:39:40de conférence aujourd'hui
00:39:41qui m'ont dit
00:39:42j'ai jamais exprimé
00:39:43mes opinions politiques de droite
00:39:44parce que je savais
00:39:45que je ne serais pas devenu
00:39:46maître de conférence
00:39:47dans ma matière
00:39:48c'est quand même
00:39:48à proprement scandaleux
00:39:49premièrement
00:39:50et deuxièmement
00:39:51on a eu Pierre Gentillet
00:39:52notre confrère Pierre Gentillet
00:39:53qui est un enseignant
00:39:54depuis X années
00:39:55dans une université parisienne
00:39:57et qui cette année
00:39:57a été attaqué
00:39:59très vertement
00:39:59sur les réseaux sociaux
00:40:00c'est l'université
00:40:02qui a quand même
00:40:02tenu le coup
00:40:03en disant
00:40:03mais attendez
00:40:04on n'a rien à lui reprocher
00:40:05on le maintient
00:40:05donc en fait
00:40:06cette intolérance
00:40:07est de plus en plus présente
00:40:07et moi je vais vous le dire
00:40:08franchement
00:40:08j'enseignais à l'université
00:40:10j'ai arrêté d'enseigner
00:40:12parce que je n'ai pas envie
00:40:12de m'exposer
00:40:13à la vindique
00:40:14sur les réseaux sociaux
00:40:18et qui viendrait
00:40:19être mal interprétés
00:40:20donc vous voyez
00:40:20même moi j'en ai peur
00:40:21aujourd'hui d'aller
00:40:22dans cette université française
00:40:24qui n'est plus protégée
00:40:25et qui est complètement
00:40:26complètement verroulée
00:40:27Lauriane Bernard
00:40:28vous entendez
00:40:29ce que nous dit
00:40:30maître Wackney Melki
00:40:312025
00:40:31une jeune fille
00:40:32exfiltrée
00:40:33de la fac de la Sorbonne
00:40:34parce qu'elle est juive
00:40:34oui c'est totalement choquant
00:40:36mais j'aimerais aussi
00:40:36revenir sur le fait
00:40:37que l'enquête soit impossible
00:40:39bien sûr
00:40:39mais c'est lié
00:40:39je ne suis pas vraiment d'accord
00:40:41sur que l'enquête
00:40:42soit impossible
00:40:43en fait l'enquête
00:40:44est tout à fait possible
00:40:45on peut tout à fait
00:40:46envoyer des statistiques
00:40:48aux étudiants
00:40:50un questionnaire
00:40:51et en fait
00:40:51ils répondent
00:40:52très honnêtement
00:40:53là ce qu'on est en train
00:40:54de se rendre compte
00:40:55c'est que
00:40:56en fait je pense
00:40:56que les étudiants
00:40:57étaient très honnêtes
00:40:58dans leur réponse
00:40:58et c'est plutôt
00:40:59la faculté
00:41:00qui a arrêté le questionnaire
00:41:01justement parce qu'à mon avis
00:41:02il y avait un peu trop
00:41:03d'honnêteté
00:41:04donc moi je pense
00:41:04que cette enquête
00:41:05est tout à fait possible
00:41:06et c'est surtout
00:41:07les résultats de l'enquête
00:41:08qu'on ne veut pas voir
00:41:08en réalité
00:41:09Mère Monnioubi
00:41:11oui
00:41:11d'abord ça vous choque
00:41:13qu'une jeune fille
00:41:14soit obligée de quitter
00:41:15la Sorbonne
00:41:15parce qu'elle est juive ?
00:41:16Évidemment c'est choquant
00:41:17à partir du moment
00:41:17où on cible
00:41:18l'appartenance religieuse
00:41:19ou ethnique d'une personne
00:41:20et qu'on décide
00:41:21de la mettre de côté
00:41:22toute discrimination
00:41:23évidemment est choquante
00:41:24mais je voulais poser
00:41:25une question
00:41:26est-ce qu'à un moment donné
00:41:27on ne souffre pas aussi
00:41:28de l'instrumentalisation politique
00:41:30qui a été faite
00:41:31de ce conflit
00:41:31à gauche certes
00:41:33mais aussi à droite
00:41:34où à un moment donné
00:41:35il y a des politiques
00:41:35qui ont laissé croire
00:41:38qu'on pouvait justifier
00:41:39ce qui se passait à Gaza
00:41:40donc à un moment donné
00:41:41il faut aussi se poser
00:41:42la question de la responsabilité
00:41:43de ces politiques
00:41:44ces politiques qui ont voulu
00:41:46radicaliser les débats
00:41:48et avec lesquelles
00:41:48finalement il n'y a eu
00:41:49aucun discours de nuance
00:41:51et donc finalement
00:41:52qui paye
00:41:52ce sont les petits étudiants
00:41:53juifs
00:41:54des étudiants même
00:41:55parfois d'autres religions
00:41:57qui sont obligés
00:41:57de porter une étiquette
00:41:59parce qu'ils ont défendu
00:42:00la Palestine
00:42:01à un moment donné
00:42:01de radicalisme
00:42:03dans les universités
00:42:04on entend assez peu
00:42:05de gens qui ont défendu
00:42:05la Palestine
00:42:06mis à l'écart
00:42:06oui mais dans d'autres contextes
00:42:07si vous défendez la Palestine
00:42:09vous êtes mis aussi de côté
00:42:10donc à un moment donné
00:42:11il n'y a pas
00:42:11c'est pas trop dans ce domaine
00:42:12il n'y a pas tant
00:42:13en université
00:42:14mais dans d'autres domaines
00:42:15si vous défendez la Palestine
00:42:16vous pouvez être très vite
00:42:17mis de côté
00:42:17donc votre réponse
00:42:19à Merwan
00:42:20alors le problème
00:42:22c'est qu'en fait
00:42:23on parle de l'antisémitisme
00:42:24et c'est ça qui a explosé
00:42:25j'entends ce que vous dites
00:42:27il y a sans doute
00:42:27des cas isolés
00:42:28de personnes
00:42:29qui auraient été ostracisées
00:42:30parce qu'à un moment donné
00:42:33je vous défie de me montrer
00:42:34un seul cas de violence
00:42:36qu'un étudiant aurait subi
00:42:38de propos de harcèlement
00:42:39qu'un étudiant aurait subi
00:42:41de l'exfiltration
00:42:42d'un étudiant
00:42:43qui aurait soutenu la Palestine
00:42:44parce que c'était devenu
00:42:46invivable dans la fac
00:42:47c'est pas vrai
00:42:48c'est pas de ça
00:42:48dont on parle aujourd'hui
00:42:49la réalité
00:42:50c'est que c'est devenu
00:42:51invivable et irrespirable
00:42:52pour des étudiants
00:42:53qui souhaitent
00:42:54simplement aller suivre
00:42:56leurs cours
00:42:56s'enrichir intellectuellement
00:42:58et progresser
00:42:59et construire leur avenir
00:43:00pour des étudiants
00:43:01la majeure partie des étudiants
00:43:03c'est possible
00:43:03pour les étudiants
00:43:04qui sont juifs
00:43:04aujourd'hui en 2025
00:43:05c'est devenu
00:43:06extrêmement compliqué
00:43:07je vous le dis
00:43:08Jean-Marc
00:43:08les étudiants aujourd'hui
00:43:10qui sont de confession juive
00:43:11choisissent
00:43:12leurs universités
00:43:13en fonction
00:43:14de l'ambiance
00:43:15qui est décrite
00:43:16dans l'université
00:43:17et non plus
00:43:17en fonction du parcours
00:43:19auquel ils aspirent
00:43:20et quantité d'étudiants
00:43:21réfléchissent maintenant
00:43:22à suivre leur programme
00:43:23universitaire
00:43:24en dehors de la France
00:43:25parce qu'aujourd'hui
00:43:26en France
00:43:27on n'a plus cette sécurité
00:43:29et on n'a plus
00:43:29cette possibilité
00:43:31d'offrir à tous les étudiants
00:43:32et y compris aux étudiants juifs
00:43:34la possibilité
00:43:35surtout aux étudiants juifs
00:43:36d'étudier calmement
00:43:37et dignement
00:43:38et sereinement
00:43:38et je ne vous parle pas
00:43:40des parents
00:43:40il faut le faire savoir
00:43:41il faut le faire savoir
00:43:42mais on le dit
00:43:42excusez-moi
00:43:43j'ai découvert avec vous
00:43:44cette histoire de jeune fille
00:43:45qui est exfiltrée
00:43:46parce qu'elle est juive
00:43:47excusez-moi
00:43:48moi je
00:43:48voilà
00:43:49on a exfiltré
00:43:50mais il faut le faire savoir
00:43:51il faut le dire
00:43:52parce que franchement
00:43:53à un moment donné
00:43:53les français vont se révolter
00:43:54contre ça
00:43:55c'est impossible
00:43:56que les français acceptent ça
00:43:58Jean-Marc
00:43:58on avait eu le cas
00:43:59et quels qu'ils soient
00:43:59y compris des musulmans
00:44:00c'est impossible
00:44:01on avait eu le cas
00:44:01bien avant
00:44:02quelques années avant
00:44:03le 7 octobre 2023
00:44:04d'un étudiant juif
00:44:06en Seine-Saint-Denis
00:44:07c'était le dernier étudiant juif
00:44:09de son lycée
00:44:10il avait été pris à partie
00:44:11parce que pendant
00:44:12les vacances de la Toussaint
00:44:13il avait eu le malheur
00:44:14de poster sur son Facebook
00:44:15des photos de lui
00:44:16en Israël
00:44:17en train de célébrer
00:44:18le mariage de son cousin
00:44:19quand il est rentré
00:44:20on lui est tombé dessus
00:44:21il a été passé à tabac
00:44:22parce que juif
00:44:23et parce qu'il avait posté
00:44:24ces images là
00:44:25je me souviens
00:44:26de l'appel téléphonique
00:44:27avec le proviseur
00:44:28qui m'avait dit
00:44:28maître
00:44:28on ne peut pas le maintenir
00:44:30dans cet établissement
00:44:30je ne peux pas
00:44:31assurer sa sécurité
00:44:33et il a fallu
00:44:34avec l'aide de la DILCRA
00:44:35à l'époque
00:44:35exfiltrer cet étudiant
00:44:37qui était le dernier étudiant juif
00:44:38de cet établissement
00:44:39vous savez ça me fait penser
00:44:40aux jeunes qui sont harcelés
00:44:41dans les écoles
00:44:41et finalement c'est eux
00:44:42qui sont obligés
00:44:43de quitter les établissements
00:44:43et pas les harceleurs
00:44:44j'ai l'impression
00:44:45que c'est exactement
00:44:46la même chose
00:44:46ça rejoint ce que je vous disais
00:44:47tout à l'heure
00:44:47c'est à dire qu'à un moment donné
00:44:48il faut être pragmatique
00:44:49et moi je suis mère
00:44:51de famille aussi
00:44:51donc je donne des solutions
00:44:53qui sont pragmatiques
00:44:54ça n'empêche
00:44:55qu'on mène le combat
00:44:55que les procédures
00:44:56sont diligentées
00:44:57et qu'on fait condamner
00:44:58on fait condamner
00:44:59ces jeunes là
00:45:01qui s'amusent
00:45:02à exfiltrer
00:45:03de groupes whatsapp
00:45:04ou qui harcèlent
00:45:05on les fait condamner
00:45:06et on obtient des condamnations
00:45:07on les a obtenues
00:45:08sur la Sorbonne
00:45:09on les a obtenues
00:45:09à Dauphine
00:45:10parce qu'il y avait eu
00:45:11un autre cas l'an dernier
00:45:12donc ils sont condamnés
00:45:13ils sont condamnés
00:45:14on fait ce travail là
00:45:15et on le fait savoir
00:45:16puisque je suis présente
00:45:17quand même assez souvent
00:45:18sur vos plateaux
00:45:18et je vous en remercie
00:45:19pour le dire
00:45:20mais à côté de ça
00:45:21il faut comprendre
00:45:23que de manière pragmatique
00:45:24et sur le terrain
00:45:25il faut aussi donner
00:45:25des solutions
00:45:26qui permettent
00:45:27à l'étudiant
00:45:28ou à l'enfant
00:45:28de poursuivre ses études
00:45:29et d'avancer
00:45:30et de construire son avenir
00:45:31on voit ce qu'on pouvait dire
00:45:32sur ce sujet dramatique
00:45:33en tout cas
00:45:33c'est le moins qu'on puisse dire
00:45:35on va changer de sujet
00:45:36quoique finalement
00:45:37parce qu'on va continuer
00:45:37à parler de religion
00:45:40puisqu'on va parler de Noël
00:45:41Noël qui aujourd'hui
00:45:42est devenu un véritable enjeu
00:45:43dans le discours public
00:45:45et il y a deux nouvelles polémiques
00:45:46qui ont éclaté
00:45:47sur le service public
00:45:48en 24h
00:45:49au moment où Delphine Ernot
00:45:50elle se trouve
00:45:50devant la commission d'enquête
00:45:51de l'Assemblée nationale
00:45:52la première polémique
00:45:53ça concerne France Info TV
00:45:55qui a publié tranquillement hier
00:45:56une vidéo qui faisait le lien
00:45:58entre les marchés de Noël
00:45:59et les nazis
00:46:00alors voilà
00:46:01c'est complètement surréaliste
00:46:03une vidéo qui a été publiée
00:46:04comme ça tranquillement
00:46:05il y a eu une levée de boucliers
00:46:06sur le net
00:46:07il a fallu qu'ils en parlent
00:46:08à la commission d'enquête
00:46:10sur France Télévisions
00:46:10pour que deux heures plus tard
00:46:12cette vidéo soit finalement retirée
00:46:13mais on a récupéré
00:46:14cette vidéo
00:46:15et je vous propose
00:46:15de regarder un extrait
00:46:16comment nous explique France Télé
00:46:18il y a un lien
00:46:18aujourd'hui
00:46:19entre les marchés de Noël
00:46:20et les nazis
00:46:21Saviez-vous qu'il existe
00:46:23un lien entre les nazis
00:46:24et nos chers marchés de Noël
00:46:25mais avant d'en arriver là
00:46:27un petit récap historique
00:46:28tout commence au Moyen-Âge
00:46:30dans le Saint-Empire romain germanique
00:46:32plus précisément en Autriche
00:46:33c'est à Vienne en 1294
00:46:36qu'on trouve les plus anciennes traces
00:46:37d'un marché de Noël
00:46:38mais rapidement
00:46:39ces foires vont se multiplier
00:46:41dans le monde germanophone
00:46:42c'est pendant la révolution industrielle
00:46:44que ces marchés vont véritablement
00:46:46se multiplier
00:46:47les classes populaires
00:46:48commencent à les fréquenter
00:46:49et en réaction
00:46:50les élites décident de reléguer
00:46:52ces marchés de Noël
00:46:53en périphérie des villes
00:46:55c'est dans les années 30
00:46:56que les marchés de Noël
00:46:56reviennent en force
00:46:57avec la dictature nazie
00:46:59Noël devient une fête nationaliste
00:47:00les marchés de Noël
00:47:02permettent de promouvoir
00:47:03l'héritage allemand
00:47:04à cette époque
00:47:05la crise économique fait rage
00:47:06pour les nazis
00:47:07les marchés de Noël
00:47:08permettront alors
00:47:08de stimuler l'économie
00:47:10avec des produits
00:47:10made in Allemagne
00:47:11ils décident alors
00:47:12de réimplanter
00:47:13les marchés de Noël
00:47:14dans les centres-villes
00:47:15vous vous rendez compte
00:47:16comment on fait le lien
00:47:17entre les marchés de Noël
00:47:19et les nazis
00:47:20on est chez les dingues
00:47:23excusez-moi
00:47:23est-ce qu'il y a des rédacteurs
00:47:25en chef
00:47:25il y a des patrons
00:47:26ou alors ça veut dire
00:47:27que c'est volontaire
00:47:27sortir une vidéo comme ça
00:47:29en disant
00:47:30bonjour
00:47:30il y a un lien
00:47:31entre les marchés de Noël
00:47:32et les nazis
00:47:32non mais vous vous rendez compte
00:47:33mais ça montre quand même
00:47:34la sclérose intellectuelle
00:47:35que peuvent avoir certains
00:47:36parce que moi ça me fait
00:47:37ça me fait sourire
00:47:38tellement ils arrivent
00:47:39à construire tous leurs reportages
00:47:40pour aller vers le nazisme
00:47:41comme si Noël
00:47:42c'était devenu
00:47:43une retranscription finalement
00:47:45d'une pensée nazie
00:47:46c'est ça
00:47:46et vous fêtez Noël
00:47:47donc vous avez un lien
00:47:49vous aussi avec les nazis
00:47:50parce que vous allez
00:47:50sur les marchés de Noël
00:47:51la connerie est telle
00:47:53que le message de Noël
00:47:54c'est le retour à la lumière
00:47:55c'est le solstice d'hiver
00:47:57c'est-à-dire qu'on retourne
00:47:58vers la lumière
00:47:59et on quitte
00:48:00on quitte les jours sombres
00:48:01donc en fait
00:48:02tout le message
00:48:03qui est voulu
00:48:04aussi bien
00:48:05de la religion judaïque
00:48:07que de la religion musulmane
00:48:08parce que Noël
00:48:08est aussi retranscrit
00:48:09dans le Coran
00:48:10que dans la Bible
00:48:11tout ce message de lumière
00:48:13est complètement perdu
00:48:14par des personnes
00:48:16qui sont complètement
00:48:17à l'ouest
00:48:17qui n'ont strictement
00:48:18rien compris à ce message
00:48:19et qui cherchent
00:48:20à faire de la politique
00:48:21à travers tout ce qu'ils considèrent
00:48:23comme étant des valeurs
00:48:23traditionnelles françaises
00:48:25et donc contraire
00:48:26à l'idée même
00:48:26qui est la leur
00:48:27que la France
00:48:28dans son éternalité
00:48:29dans ses convictions
00:48:30dans ce qu'elle a de plus beau
00:48:31doit disparaître
00:48:32Donia Tengour
00:48:33qui nous a rejoint
00:48:33bonjour
00:48:34Donia
00:48:34service politique
00:48:35de CNews
00:48:36cette vidéo
00:48:37elle est surréaliste
00:48:38je vous jure
00:48:38moi je l'ai regardée
00:48:39trois fois
00:48:40avant de me dire
00:48:40c'est une vraie vidéo
00:48:41c'est pas un fake
00:48:41je pensais que c'était
00:48:42une manipulation
00:48:43je me suis dit
00:48:43c'est encore quelqu'un
00:48:44qui veut faire du mal
00:48:45à nos pauvres confrères
00:48:46de France Info
00:48:46mais non
00:48:47elle est authentique
00:48:48non effectivement
00:48:48c'est une vidéo
00:48:49qui a été relayée
00:48:50sur les réseaux sociaux
00:48:51on le rappelle
00:48:52pas sur l'antenne
00:48:52de France Info
00:48:53bon écoutez
00:48:54moi je trouve
00:48:54que c'est des comparaisons
00:48:55douteuses
00:48:56puisqu'en plus
00:48:56je reviens d'Allemagne
00:48:57c'est vrai que les marchés
00:48:58de Noël là-bas
00:48:58sont très populaires
00:49:00comme ici en France
00:49:01et il n'y a pas forcément
00:49:02de dimension aussi religieuse
00:49:04il y a des gens de partout
00:49:05qui aiment cette ambiance
00:49:06parce qu'on y mange bien aussi
00:49:08mais c'est vrai qu'on se demande
00:49:10qu'est-ce qu'ils cherchent
00:49:11vraiment à prouver
00:49:12parce que là
00:49:13c'est pas la première fois
00:49:14avec France Info
00:49:15qu'on se retrouve aussi
00:49:16avec des
00:49:16comment dire
00:49:18qui est dans la tourmente
00:49:19parce qu'il y a eu aussi
00:49:21un graphique
00:49:22qui a été
00:49:22lors des présidentielles
00:49:23qui a été relayé
00:49:25où il y avait aussi
00:49:26une manipulation
00:49:27en fait
00:49:28des scores
00:49:28qui avaient été
00:49:29un peu manipulés
00:49:30donc en fait
00:49:31c'est vrai qu'ils ont tendance
00:49:32à regarder beaucoup
00:49:33ce qu'on fait nous
00:49:34chez CNews
00:49:34mais c'est vrai que là
00:49:35sur ce
00:49:36et personne ne dit rien
00:49:37c'est pareil
00:49:38comme dit c'est bizarre
00:49:39de laisser passer
00:49:40personne ne dit rien
00:49:40vous imaginez
00:49:41c'est sur elle
00:49:43c'est ça
00:49:43on parle beaucoup
00:49:44en ce moment
00:49:45de la vérification
00:49:46de l'information
00:49:46nous on est
00:49:47à chaque fois
00:49:48mis en lumière
00:49:50sur la moindre chose
00:49:51qui ne va pas
00:49:53et c'est vrai que là
00:49:54on est sur une comparaison
00:49:55plus que douteuse
00:49:56on est quand même
00:49:56en 2025
00:49:57d'aller chercher
00:49:58les nazis
00:49:59avec les marchés
00:50:00de Noël
00:50:01franchement
00:50:02on se pose la question
00:50:03qu'est-ce qu'il veut
00:50:04qu'est-ce qu'il veut
00:50:04qu'est-ce qu'il veut
00:50:04qu'est-ce qu'il veut
00:50:04merwan mioubi
00:50:05comment vous réagissez
00:50:07quand vous voyez
00:50:08quelque chose comme ça
00:50:08c'est un message
00:50:09oui c'est un message
00:50:09politique
00:50:10dit muriel
00:50:10c'est comme disait
00:50:11muriel oui
00:50:12c'est un message politique
00:50:13mais pire encore
00:50:14je pense qu'il y a même
00:50:15la lutte contre ce qu'est
00:50:16aussi l'identité française
00:50:17c'est-à-dire la catholicité
00:50:18l'histoire de France
00:50:20et de se dire
00:50:21qu'on fait le lien
00:50:23avec l'Allemagne nazie
00:50:24et ce qui est une partie
00:50:26de l'identité française
00:50:27c'est grave
00:50:28et en plus de ça
00:50:28avec l'argent public
00:50:30donc ça creuse un peu plus
00:50:32le trou
00:50:33et on va en parler
00:50:33je pense avec Delphine Ernotte
00:50:35de savoir que
00:50:36finalement on finance
00:50:37des programmes
00:50:38qui caricaturent
00:50:40au bout du bout
00:50:40ce qu'est la France
00:50:41et c'est-à-dire
00:50:42qu'ils mettent du temps
00:50:43en plus à se rendre compte
00:50:44il faut qu'on en parle
00:50:45à la commission d'enquête
00:50:46il faut que
00:50:47voilà ça fasse vraiment polémique
00:50:48pour qu'ils se rendent compte
00:50:49qu'il y a peut-être un problème
00:50:50et qu'on ne peut pas laisser ça
00:50:51Muriel Wackning
00:50:52moi quand je vois cette campagne
00:50:54je me dis
00:50:54l'idée qu'on a voulu faire passer
00:50:56est la suivante
00:50:57Noël
00:50:58et tout ce qui touche à Noël
00:50:59c'est une valeur
00:51:00qui est défendue
00:51:01et qui est représentée
00:51:02pour eux
00:51:02de leur point de vue
00:51:03par l'extrême droite
00:51:04je vais donc associer
00:51:06Noël
00:51:07aux nazis
00:51:08et donc par là même
00:51:09induire le raisonnement
00:51:10que l'extrême droite
00:51:11égale nazi
00:51:12donc c'est ça pour moi
00:51:13c'est ce que je vois en fait
00:51:14dans ce passage
00:51:15et c'est pour ça
00:51:16on a fait cette capture
00:51:17parce que cette capture
00:51:18il n'y a aucune manipulation
00:51:19regardez ce qui est écrit
00:51:20on va le mettre plein pot
00:51:21pour qu'on voit bien
00:51:22saviez-vous
00:51:24qu'il existe un lien
00:51:25entre les nazis
00:51:26et nos chers marchés de Noël
00:51:28voilà
00:51:28c'est écrit
00:51:29c'est-à-dire on n'invente rien
00:51:30on ne peut pas nous accuser
00:51:31de manipuler quoi que ce soit
00:51:32c'est écrit
00:51:33donc c'est un message politique
00:51:35c'est un message politique
00:51:36et il est vicieux en fait
00:51:37ce message politique
00:51:38parce qu'il n'est pas affiché tel quel
00:51:39mais il s'imprime
00:51:40exactement
00:51:41bon autre polémique
00:51:42on va la faire rapidement
00:51:43parce qu'il est déjà 11h30
00:51:45c'est France Inter cette fois
00:51:47alors France Inter
00:51:47qui nous a fait hier
00:51:48un sujet formidable
00:51:49dans le journal de 8h de France Inter
00:51:50en nous expliquant
00:51:51comment bien consommer
00:51:52le protoxyde d'azote
00:51:53on sait Tanguy
00:51:53à quel point ça fait des rabages
00:51:54le protoxyde d'azote
00:51:56et vous nous parlez souvent
00:51:57des drames
00:51:58qui ont lieu
00:51:59avec le protoxyde d'azote
00:52:00alors écoutez
00:52:01donc France Inter
00:52:01qui nous explique
00:52:02attention
00:52:02il y a une bonne méthode
00:52:03pour consommer le protoxyde d'azote
00:52:04pour répondre aux questions
00:52:07de ces professionnels
00:52:08Alice
00:52:08formatrice pour Addiction France
00:52:10prône une prévention des risques
00:52:12par des conseils pratiques aux jeunes
00:52:14éviter la consommation
00:52:15de protoxyde d'azote
00:52:16quand on prend le volant
00:52:17toujours consommer
00:52:19le protoxyde d'azote
00:52:20par un ballon
00:52:21ce qui permet de réchauffer
00:52:22le protoxyde d'azote
00:52:24et donc de limiter
00:52:24les risques de blessures
00:52:25l'idée c'est de se dire
00:52:27qu'il n'y aura pas plus de consommateurs
00:52:28mais il y aura juste
00:52:29des consommateurs
00:52:29qui prennent moins de risques
00:52:30cinquième dimension
00:52:31même vous en écoutant
00:52:33vous m'avez dit
00:52:33c'est incroyable
00:52:34c'est incroyable
00:52:35quand on pense qu'il y a un jeune
00:52:36qui a été tué à cause de ça
00:52:38à Alès
00:52:38quelques jours auparavant
00:52:40trois jeunes aussi
00:52:41qui sont morts dans une piscine
00:52:42à cause d'un accident
00:52:43de voiture
00:52:43c'est incroyable
00:52:45de pouvoir
00:52:45expliquer
00:52:47comment inhaler
00:52:48du protoxyde d'azote
00:52:49quand on sait
00:52:49les ravages que ça fait
00:52:50les accidents que ça cause
00:52:51c'est pas possible
00:52:52elle vous explique
00:52:53qu'il n'y aura pas plus
00:52:54de consommation selon elle
00:52:55mais en revanche
00:52:56ils consommeront bien
00:52:57au lieu de faire une campagne
00:52:59pour dire
00:52:59consommez moins
00:53:00on fait une campagne
00:53:00pour dire
00:53:01consommez bien
00:53:01enfin on est quand même
00:53:03il serait peut-être
00:53:04plus intelligent
00:53:05de leur dire
00:53:05le désastre pour le cerveau
00:53:06que de consommer
00:53:07parce que là
00:53:07on n'est pas en train
00:53:08de leur dire
00:53:08le désastre sanitaire
00:53:10qu'est le prototype d'azote
00:53:11on est en train de leur dire
00:53:12il faut le prendre comme ça
00:53:13pour que vous puissiez
00:53:14ne pas commettre
00:53:15d'impair après
00:53:16c'est ça qui est quand même
00:53:16surréaliste
00:53:17moi je trouve que tout ça
00:53:18ça commence à faire beaucoup
00:53:18vous avez France Info
00:53:19qui nous dit
00:53:20les marchés de Noël
00:53:20c'est nazi
00:53:21vous avez France Inter
00:53:22qui vous explique
00:53:23que le protoxyde d'azote
00:53:24voilà comment faire
00:53:25pour bien consommer
00:53:25Dounia
00:53:26on est quand même
00:53:27dans un autre monde
00:53:28dans un autre monde
00:53:29et on nous donne
00:53:30des leçons en permanence
00:53:31on va vous expliquer
00:53:31ce que c'est le journalisme
00:53:32mais si le journalisme
00:53:33s'expliquait aux gens
00:53:33comment bien consommer
00:53:34une protoxyde d'azote
00:53:35je préfère faire
00:53:36ce qu'on fait nous
00:53:36parce que j'ai regardé
00:53:37en détail
00:53:37sur France Inter
00:53:38ce qui se passait
00:53:39c'est qu'on donne
00:53:40la parole à des formateurs
00:53:41pour mieux accompagner
00:53:42pour mieux comprendre
00:53:44et pour moi
00:53:44ça s'inscrit
00:53:44dans cette culture
00:53:45de l'excuse
00:53:46c'est aussi infantiliser
00:53:47les adolescents
00:53:48parce que ces adolescents
00:53:49ce ne sont pas des enfants
00:53:50ce sont des adolescents
00:53:51qui prennent parfois
00:53:52en conscience
00:53:53ces substances
00:53:54et on est encore
00:53:55dans cette culture
00:53:56de il faut les excuser
00:53:57et là on leur apprend
00:53:59carrément
00:53:59on leur apprend
00:54:00finalement
00:54:00on ne leur dit pas
00:54:02il ne faut plus consommer
00:54:03c'est on va vous apprendre
00:54:04à consommer
00:54:04de la bonne manière
00:54:05et là je pense
00:54:06qu'il y a une dérive
00:54:07Bon moralité
00:54:08restez bien sur ces news
00:54:08on fait une pause
00:54:09on se retrouve dans un instant
00:54:10à tout de suite
00:54:11on vous parlera
00:54:11de la réunion
00:54:12sur le narcotrafic
00:54:12qui a lieu en ce moment
00:54:13à l'Elysée
00:54:13on ira en direct sur place
00:54:14à tout de suite
00:54:2111h33 sur CNews
00:54:23merci d'être en direct
00:54:24avec nous dans un instant
00:54:25on vous parlera également
00:54:26de la commission d'enquête
00:54:27qui a accueilli
00:54:27Delphine Ernot hier
00:54:28avec quelques moments
00:54:29un peu tendus
00:54:30et puis quelques révélations
00:54:31également
00:54:32même si elle a beaucoup
00:54:33contourné
00:54:33et esquivé
00:54:34les questions
00:54:35qui lui étaient posées
00:54:36elle est très forte pour ça
00:54:37tout de suite
00:54:37le CNews Info
00:54:38et c'est avec Sommayel Abidi
00:54:39vous allez y revenir
00:54:43dans quelques instants
00:54:44avec vos invités
00:54:45nouvelle réunion
00:54:45depuis 10h15 ce matin
00:54:47sur le narcotrafic
00:54:48à l'Elysée
00:54:49point d'étape
00:54:50après celle du 18 novembre
00:54:52qui faisait suite
00:54:53à la mort du frère
00:54:53du militant écologiste
00:54:55Amine Kessassi
00:54:57et durant laquelle
00:54:58le chef de l'Etat
00:54:58avait demandé aux autorités
00:54:59d'utiliser la même méthode
00:55:01que pour le terrorisme
00:55:02et nommé un nouveau préfet
00:55:04qui vient de lancer
00:55:04une opération d'envercure
00:55:06sur 15 points de deal marseillais
00:55:0710 ans après les faits
00:55:09une collaboration avec le FBI
00:55:11a permis de retrouver
00:55:12le violeur au tournevis de Poitiers
00:55:14recherché depuis 2015
00:55:16pour le viol d'une joggeuse
00:55:17laissée pour morte
00:55:18au bord d'une rivière
00:55:19le suspect de 28 ans
00:55:21a été interpellé
00:55:22mardi en Indre-et-Loire
00:55:23grâce à une comparaison
00:55:25ADN réalisée
00:55:25en collaboration
00:55:26avec la célèbre unité
00:55:27d'élite américaine
00:55:29et puis pas de doute
00:55:30elle est bel et bien là
00:55:31selon Santé publique France
00:55:33l'épidémie de grippe
00:55:34a gagné tout le territoire
00:55:35seule la Corse
00:55:36s'est épargnée pour le moment
00:55:37mais ça ne devrait pas durer
00:55:38merci beaucoup
00:55:40Somalia
00:55:40la midi
00:55:41on vous retrouve tout à l'heure
00:55:42à midi
00:55:42il y a en ce moment
00:55:43une réunion à l'Elysée
00:55:44une réunion sur le narcotrafic
00:55:46une réunion pour faire
00:55:47un point d'étape
00:55:49sur ce qui se passe
00:55:50on part tout de suite
00:55:51en direct
00:55:51sur place
00:55:52on va rejoindre
00:55:53Maxime Leguay
00:55:54qui est avec Laurent Cellarié
00:55:55bonjour Maxime
00:55:55est-ce que la réunion
00:55:56se poursuit à l'heure actuelle
00:55:58et puis au fond
00:55:58quel est l'objectif
00:55:59de cette réunion
00:55:59oui bonjour
00:56:02Jean-Marc
00:56:03effectivement
00:56:03cette réunion
00:56:04sur le narcotrafic
00:56:05à l'Elysée
00:56:06elle est toujours en cours
00:56:07elle a débuté
00:56:08il y a un peu plus
00:56:09d'une heure
00:56:10avec autour de la table
00:56:11du président de la république
00:56:12le ministre de l'intérieur
00:56:13le garde des Sceaux
00:56:15le ministre des affaires étrangères
00:56:16ou encore
00:56:17Nicolas Besson
00:56:18le procureur de Marseille
00:56:19nouvelle réunion
00:56:20parce que rappelez-vous
00:56:21le 18 novembre dernier
00:56:23Emmanuel Macron
00:56:24avait déjà réuni
00:56:25les mêmes participants
00:56:27pour tenter selon ses mots
00:56:28d'amplifier la lutte
00:56:30contre le narcotrafic
00:56:31c'était quelques jours seulement
00:56:32après l'assassinat
00:56:33du frère Damine
00:56:35qui s'assit à Marseille
00:56:36et bien aujourd'hui
00:56:37Jean-Marc
00:56:38l'ordre du jour
00:56:38il est sensiblement identique
00:56:40accélérer la lutte
00:56:42anti-drogue
00:56:43hisser la menace
00:56:44du narcotrafic
00:56:45au même niveau
00:56:46que la menace terroriste
00:56:47et pour ce faire
00:56:48les autorités
00:56:49vont bientôt
00:56:50se doter
00:56:51d'un nouvel outil
00:56:52le PNACO
00:56:52le parquet national
00:56:54anti-criminalité
00:56:55organisé
00:56:56qui sera effectif
00:56:57à partir du 5 janvier prochain
00:56:59c'est aussi cela
00:56:59l'objectif
00:57:00de cette réunion
00:57:02finaliser
00:57:03le caractère
00:57:03opérationnel
00:57:04de ce nouveau parquet
00:57:06pour l'année prochaine
00:57:08tout en continuant
00:57:09de préparer aussi
00:57:10la visite
00:57:11du président
00:57:11de la République
00:57:12à Marseille
00:57:13ce sera
00:57:13le 16 décembre prochain
00:57:15voilà ce qu'on peut vous dire
00:57:16pour l'instant
00:57:17à l'Elysée
00:57:17Jean-Marc
00:57:18où on a tout de même
00:57:19l'impression
00:57:19certes que
00:57:20les réunions
00:57:21se suivent
00:57:22et se ressemblent
00:57:23mais que
00:57:23sur le terrain
00:57:24la réalité
00:57:25et la brutalité
00:57:26du narcotrafic
00:57:27continue de frapper
00:57:28merci beaucoup
00:57:29Maxime Leguay
00:57:29avec Laurent Cellari
00:57:30en direct de l'Elysée
00:57:31et puis s'ils sortent
00:57:32d'ici la fin
00:57:33de Morandini Live
00:57:34on vous retrouvera
00:57:34bien évidemment
00:57:35pour faire un point
00:57:36Tanguy Hamon
00:57:36c'est vrai que ces réunions
00:57:37se suivent
00:57:37c'est vrai qu'Emmanuel Macron
00:57:38va aller à Marseille
00:57:39mais on a le sentiment
00:57:40au fond
00:57:41que ça ne fait pas
00:57:42beaucoup avancer
00:57:43de chemin public
00:57:43oui c'est sûr
00:57:44on voit que
00:57:45tout ça se multiplie
00:57:46on a parlé hier
00:57:48de l'opération
00:57:48à Marseille
00:57:49pour au final
00:57:507 kilos
00:57:51de cannabis
00:57:52saisis
00:57:521500 policiers
00:57:53qui étaient sur place
00:57:54donc 1200
00:57:55venus de l'extérieur
00:57:56de Marseille
00:57:56et tout ça
00:57:57pour un bilan
00:57:58c'est vrai qu'on a
00:57:58vraiment l'impression
00:57:59qu'on est dans une période
00:58:00de communication politique
00:58:01ça montre aussi
00:58:02quand même
00:58:03que le problème
00:58:04est bel et bien présent
00:58:05et qu'il s'est en France
00:58:06on parle beaucoup de Marseille
00:58:07mais il y a je pense
00:58:08toutes les villes françaises
00:58:09qui sont touchées
00:58:10même les campagnes
00:58:11Maxime a parlé du PNACO
00:58:13c'est sûr qu'avec des magistrats
00:58:14un peu plus spécialisés
00:58:15ce sera peut-être
00:58:16un peu plus intéressant
00:58:17de savoir comment
00:58:18tout cela va se passer
00:58:19à l'image du parquet
00:58:20national antiterroriste
00:58:21maintenant c'est vrai
00:58:22que les policiers
00:58:23sur le terrain
00:58:24clairement attendent
00:58:25plutôt des moyens
00:58:26et il faudrait
00:58:27je pense aussi
00:58:29parler des consommateurs
00:58:30parce que c'est vrai
00:58:30qu'on parle souvent
00:58:31des dealers
00:58:32les consommateurs
00:58:33ont une très grosse importance
00:58:35et responsabilité
00:58:36dans tout ça
00:58:37Maxime Thiebault
00:58:37vous pensez
00:58:38qu'il peut en sortir
00:58:38quelque chose
00:58:38de ce type de réunion
00:58:40à l'Elysée
00:58:40ou ce type de voyage
00:58:41d'Emmanuel Macron
00:58:42qui ira pour la 15ème fois
00:58:43de son mandat
00:58:45de ses mandats d'ailleurs
00:58:46à Marseille
00:58:47non strictement
00:58:48c'est quoi alors
00:58:48c'est de la com ?
00:58:49mais c'est que de la communication
00:58:50il y a moins de deux ans
00:58:51le président de la république
00:58:52par une réforme
00:58:53a déstructuré
00:58:54les polices judiciaires
00:58:55on a eu des policiers
00:58:56qui ont manifesté
00:58:57en disant
00:58:58qu'on était en train
00:58:58de déstructurer
00:58:59leur outil de travail
00:58:59qui était éprouvé
00:59:00qui fonctionnait
00:59:01on a des magistrats
00:59:02qui ont s'y manifesté
00:59:04parce qu'ils n'avaient pas
00:59:05les moyens d'agir
00:59:06que s'est-il passé depuis
00:59:07rien à part de la com
00:59:08donc là
00:59:08il nous fait de la communication
00:59:09à tout va
00:59:10de temps en temps
00:59:10avoir des petits casses
00:59:11à droite à gauche
00:59:12pour montrer qu'on bouge
00:59:13mais en fait
00:59:14il n'y a strictement rien
00:59:15qui se passe
00:59:15si on n'a pas une vraie volonté
00:59:17de politique publique
00:59:17qu'on ne se met pas
00:59:18autour de la table
00:59:18et non pas à l'Elysée
00:59:19mais à Bercy
00:59:20en disant
00:59:20allez on va mettre
00:59:21plusieurs millions ici
00:59:22plusieurs millions ici
00:59:23plusieurs millions ici
00:59:24on va former de manière rapide
00:59:26des enquêteurs
00:59:27mais pas que des enquêteurs
00:59:28judiciaires
00:59:29mais aussi au niveau du fisc
00:59:30au niveau de l'URSSAF
00:59:32au niveau aussi
00:59:32de la coopération internationale
00:59:34parce que ce sont
00:59:35des raisons internationaux
00:59:36si on ne fait pas ça
00:59:36on n'aura aucun résultat
00:59:37et moi en fait
00:59:38ça commence à me fatiguer
00:59:39je vous le dis sincèrement
00:59:40qu'on perde du temps
00:59:41à donner du crédit
00:59:43à une action publique
00:59:44qui se fiche de nous
00:59:45en même temps
00:59:46c'est le président de la république
00:59:47donc le président de la république
00:59:48fait une réunion
00:59:49on ne va pas nous pas en parler
00:59:50c'est pas l'émission
00:59:51je sais mais
00:59:52en même temps
00:59:53on est obligé de parler
00:59:55en espérant à chaque fois
00:59:56qu'il se passe quelque chose
00:59:57mais voilà
00:59:57le résultat
00:59:58c'est à dire qu'on perd
00:59:59réellement du temps
01:00:00Lauriane Bernard
01:00:01vous pensez aussi
01:00:02que c'est du vent ?
01:00:03je pense que c'est clairement
01:00:04un exercice de communication
01:00:05on voit que
01:00:06ce qui va ressortir
01:00:07de cette réunion
01:00:07c'est peut-être
01:00:08la création d'un nouveau parquet
01:00:09mais encore une fois
01:00:10peut-être qu'il faut
01:00:11un peu plus se concentrer
01:00:12sur les moyens
01:00:13et aussi simplement
01:00:14l'application de la loi
01:00:15qui existe déjà
01:00:16au lieu de démultiplier
01:00:17les instances comme ça
01:00:18Dunia Tengour
01:00:19tout ça c'est fait pour quoi
01:00:20en fait ?
01:00:21écoutez c'est pour aussi
01:00:22donner un signal
01:00:23à la population
01:00:23que le président
01:00:24prend à bras le corps
01:00:26ce problème du narcotrafic
01:00:27ça fait 50 fois
01:00:29qu'il le fait
01:00:29comme l'on dit
01:00:30oui c'est vrai
01:00:30que c'est un exercice
01:00:31de communication
01:00:32il va aller à Marseille
01:00:34c'est aussi pour préparer
01:00:35cette visite
01:00:36qui est importante
01:00:37mais c'est vrai
01:00:38qu'on est toujours
01:00:39sur le même exercice
01:00:40et je pense que
01:00:40il n'y aurait pas
01:00:42nécessité forcément
01:00:43à communiquer
01:00:44parce que maintenant
01:00:44on attend des actes
01:00:45parce que là
01:00:46c'est beaucoup
01:00:46comme vous dites
01:00:47de blabla
01:00:48et je pense que
01:00:49ça épuise aussi
01:00:50les français
01:00:50d'entendre parler
01:00:51de réunions interministérielles
01:00:53de réunions à l'Elysée
01:00:54dont on ne sait finalement
01:00:55nous-mêmes
01:00:56journalistes politiques
01:00:57parfois pas vraiment
01:00:57ce qui s'y passe
01:00:58on sait qu'il y a
01:00:59plusieurs ministres
01:01:00qui sont là
01:01:00dont le ministre
01:01:01des Affaires étrangères
01:01:02parce que finalement
01:01:03ce qu'il faut rappeler
01:01:03aussi aux français
01:01:04ce n'est pas un problème
01:01:05franco-français
01:01:06le narcotrafic
01:01:07ça implique de nombreux pays
01:01:08et c'est vrai
01:01:09que je pense
01:01:10que la communication
01:01:10devrait être aussi
01:01:11sur cette question-là
01:01:12c'est que ça englobe
01:01:14d'autres pays
01:01:14et que la France
01:01:15devrait taper du poing
01:01:17sur la table
01:01:17avec certains pays
01:01:18qui sont impliqués
01:01:19dans ce narcotrafic
01:01:20Merwan Mioubi
01:01:21vous avez aussi
01:01:22l'impression que tout ça
01:01:23c'est du vent
01:01:23et qu'on nous bat dans bateau
01:01:24On a le même constat
01:01:25depuis je pense
01:01:25Nicolas Sarkozy
01:01:26où on a des présidents
01:01:27qui se succèdent
01:01:27mais finalement
01:01:28qui sont des communicants
01:01:29où il n'y a pas
01:01:29de véritable action
01:01:30et les policiers s'en plaignent
01:01:31vous le disiez très bien
01:01:32c'est-à-dire qu'on a parfois
01:01:33même des policiers
01:01:33qui vous disent
01:01:34moi je ne fais que de l'administratif
01:01:35je ne suis jamais sur le terrain
01:01:36alors qu'il faudrait
01:01:36beaucoup plus de gens
01:01:37sur le terrain
01:01:38donc encore une fois
01:01:39les deniers publics
01:01:39ne sont utilisés pour rien
01:01:41d'autant plus
01:01:41quand il s'agit de faire
01:01:42une réunion
01:01:43où finalement
01:01:44il ne va rien se passer
01:01:45donc on est encore
01:01:46sur de la communication
01:01:47rien de nouveau
01:01:47avec Emmanuel Macron
01:01:48on se souvient
01:01:49de l'opération choc
01:01:50qu'il y avait eu à Marseille
01:01:50où il ne s'est rien passé
01:01:51puisque les points de deal
01:01:52se sont déplacés
01:01:53simplement
01:01:53donc encore une fois
01:01:55on fait un petit peu
01:01:56voilà
01:01:57on fait un peu de spectacle
01:01:58mais il ne se passera rien
01:01:59alors en France
01:02:00on fait de la communication
01:02:01on l'a bien compris
01:02:01aux Etats-Unis
01:02:02Donald Trump a agi
01:02:03alors pas toujours
01:02:04dans le bon sens
01:02:04et pas toujours
01:02:05comme le souhaiteraient
01:02:06les Français
01:02:06parce qu'il est très critiqué
01:02:07mais en tout cas
01:02:08par exemple
01:02:09on a appris aujourd'hui
01:02:09qu'il allait à nouveau
01:02:10contrôler plus
01:02:11que c'est le cas
01:02:13aujourd'hui
01:02:13les frontières
01:02:14et en particulier
01:02:14les étrangers
01:02:15qui veulent rentrer
01:02:16aux Etats-Unis
01:02:16y compris les Français
01:02:17si vous avez l'habitude
01:02:18d'aller aux Etats-Unis
01:02:19ne serait-ce que pour
01:02:20quelques jours
01:02:21pour passer des vacances
01:02:22vous avez l'habitude
01:02:22de faire un ESTA
01:02:23c'est une autorisation
01:02:25d'entrée
01:02:25qui est assez simple
01:02:26qui se fait sur Internet
01:02:26normalement
01:02:27on a appris aujourd'hui
01:02:28que désormais
01:02:29pour remplir cet ESTA
01:02:31il faudra donner
01:02:31l'historique
01:02:32de tous vos comptes sociaux
01:02:33depuis 5 ans
01:02:34il faudra donner
01:02:3510 ans d'adresse email
01:02:3610 ans de numéro de téléphone
01:02:38il faudra donner
01:02:39les coordonnées
01:02:40de tous vos proches
01:02:41également
01:02:41alors on va écouter
01:02:42Ramzi Malouki
01:02:43qui ce matin
01:02:43dans la matinale
01:02:44expliquait ce qu'il allait
01:02:45falloir faire désormais
01:02:46on va se demander
01:02:47si au fond
01:02:47ce n'est pas eux
01:02:48qui ont raison
01:02:48est-ce qu'au fond
01:02:48ce n'est pas les Etats-Unis
01:02:49qui ont raison
01:02:50de contrôler à fond
01:02:51leurs frontières
01:02:51plutôt que de nous
01:02:52d'avoir des passoires
01:02:54d'abord Ramzi Malouki
01:02:55qui était ce matin
01:02:56dans la matinale
01:02:56Washington veut demander
01:02:58aux visiteurs étrangers
01:02:59exemptés de visa
01:03:00comme nous les français
01:03:01vous le disiez
01:03:02et comme une autre
01:03:03quarantaine de pays
01:03:05de fournir
01:03:055 années
01:03:06je dis bien
01:03:075 années
01:03:08d'activité en ligne
01:03:09une sorte d'historique
01:03:10des traces numériques
01:03:11donc 5 ans de traces numériques
01:03:13pour établir
01:03:13ce que les autorités
01:03:14appellent
01:03:14un profil de risque
01:03:15alors ce n'est pas tout Romain
01:03:16le gouvernement envisage également
01:03:18de réclamer
01:03:19les anciens numéros de téléphone
01:03:20les anciennes adresses e-mail
01:03:21les adresses IP
01:03:22les photos
01:03:22et même
01:03:22des informations
01:03:23sur la famille
01:03:25autant d'éléments
01:03:26qui transformerait
01:03:27le traditionnel ESTA
01:03:28que nous connaissons tous
01:03:29en cette simple autorisation
01:03:30de 90 jours
01:03:31ça la transformerait
01:03:32en un outil de contrôle
01:03:33bien plus intrusif
01:03:35alors je précise
01:03:36que ce niveau d'examen
01:03:37n'est pas nouveau
01:03:37il existe déjà
01:03:38mais il concerne jusqu'à présent
01:03:40que les visas
01:03:41de long séjour
01:03:41donc récapitulons
01:03:43que ce soit
01:03:43les visiteurs occasionnels
01:03:44les touristes
01:03:45même les voyageurs en transit
01:03:47et bien ils seraient soumis
01:03:48à cette nouvelle mesure
01:03:49qui n'est pas encore appliquée
01:03:51mais qui pourrait l'être
01:03:52d'ici un mois
01:03:54à deux mois
01:03:55une mesure
01:03:55vous imaginez bien
01:03:56qu'elle ne fait pas l'unanimité
01:03:57alors certains
01:03:58craignent une dérive
01:03:59d'autres un risque d'erreur
01:04:00il y a aussi l'impact potentiel
01:04:02sur un tourisme international
01:04:03déjà en baisse
01:04:04il faut le savoir
01:04:05ici aux Etats-Unis
01:04:06mais derrière cette formalité
01:04:08administrative
01:04:09s'ouvre finalement
01:04:10un débat de fond
01:04:11avec cette question
01:04:12jusqu'où un pays
01:04:13peut-il aller
01:04:14pour savoir
01:04:15qui entre
01:04:16chez lui
01:04:16question posée aujourd'hui
01:04:17Romain
01:04:18par les Etats-Unis
01:04:19demain peut-être
01:04:20par d'autres pays
01:04:21voilà
01:04:22Rabi Malki
01:04:22qui était ce matin
01:04:23avec Romain Desarbres
01:04:24Maxime Thibault
01:04:25est-ce que c'est
01:04:26ce qu'il faut suivre
01:04:26comme exemple
01:04:28ou ça va trop loin
01:04:28en tout cas
01:04:29il contrôle les frontières
01:04:30ça c'est sûr
01:04:30oui
01:04:31on passe d'un extrême
01:04:32à l'autre
01:04:33effectivement
01:04:33je pense que ce sera efficace
01:04:34s'il y a l'intelligence artificielle
01:04:36et qu'avec les mots-clés
01:04:36ils recroisent
01:04:37et ils voient
01:04:37si effectivement
01:04:38vous pouvez être amené
01:04:39à être un potentiel danger
01:04:40et c'est toujours moins con
01:04:42que la question débile
01:04:42qu'on vous pose
01:04:43à l'aéroport
01:04:44en disant
01:04:44est-ce que vous avez des armes
01:04:45ou une bombe avec vous
01:04:46parce que c'est
01:04:46vous êtes un terroriste
01:04:48c'est sûr qu'effectivement
01:04:49c'est un peu plus
01:04:49est-ce que c'est gênant
01:04:50est-ce que vous vous dites
01:04:51moi ça me gêne
01:04:52d'avoir à donner
01:04:53toute ma vie numérique
01:04:55pour aller aux Etats-Unis
01:04:56ça c'est une vraie question éthique
01:04:58et la vraie question
01:04:59derrière celle-ci
01:04:59c'est les guerres de fous
01:05:00c'est-à-dire
01:05:00qu'est-ce qui nous préserve
01:05:01que ce sera que dans cette finalité
01:05:03de s'assurer
01:05:04que vous n'êtes pas
01:05:10moi ça va peut-être
01:05:13un peu vous surprendre
01:05:14mais en fait finalement
01:05:14on s'attaque toujours
01:05:15aux personnes
01:05:15qui sont dans la légalité
01:05:16c'est-à-dire que là
01:05:17c'est des personnes
01:05:18qui vont aller sur internet
01:05:19remplir un dossier
01:05:20mais en fait
01:05:21ça ne cible pas
01:05:22les personnes
01:05:23si vous êtes terroriste
01:05:24vous ne faites pas
01:05:25les personnes qui viennent
01:05:26clandestinement dans un pays
01:05:27ne vont pas remplir un dossier
01:05:28pour vous dire
01:05:29leur historique
01:05:30sur les réseaux sociaux
01:05:31vous voyez
01:05:32donc c'est toujours
01:05:33via la légalité
01:05:34donc les gens
01:05:35qui sont de bonne foi
01:05:36évidemment on va tous
01:05:37remplir des dossiers
01:05:37pour aller aux Etats-Unis
01:05:38mais si c'est pour s'attaquer
01:05:40à l'immigration
01:05:41et j'imagine que c'est
01:05:42l'immigration illégale
01:05:43je ne pense pas
01:05:43que ça soit vraiment
01:05:44très justifié
01:05:45mais ce qui est intéressant
01:05:45c'est que cette mesure
01:05:46elle arrive après ce qu'a dit
01:05:47hier Donald Trump
01:05:48sur ce qui était en train
01:05:49de devenir Paris
01:05:49ce qui était en train
01:05:50de devenir Londres
01:05:51c'était à nos confrères
01:05:52de Politico
01:05:52on va le réécouter
01:05:53parce que tout ça
01:05:54finalement c'est dans
01:05:54la même ambiance
01:05:55c'est-à-dire qu'il dit
01:05:56Paris c'est devenu
01:05:57une ville pourrie
01:05:58Londres n'en parlons pas
01:05:59et je n'ai pas envie
01:06:00que les Etats-Unis
01:06:01ressemblent à ce qui est
01:06:02aujourd'hui
01:06:02même si c'est peut-être
01:06:10un endroit différent
01:06:11si elle continue
01:06:13sur cette voie
01:06:13l'Europe ne sera plus
01:06:15pareille
01:06:15et nombre de ces pays
01:06:17ne seront plus viables
01:06:18leur politique migratoire
01:06:21est un désastre
01:06:22ce qu'ils font
01:06:23en matière d'immigration
01:06:24est un désastre
01:06:25nous aurions pu connaître
01:06:27le même désastre ici
01:06:28mais j'ai réussi
01:06:28à tout stopper
01:06:29si vous regardez Paris
01:06:31c'est un endroit
01:06:32bien différent
01:06:32j'adore Paris
01:06:34mais ce n'est plus
01:06:34le Paris que j'ai connu
01:06:35si vous observez Londres
01:06:38ils ont un maire
01:06:39nommé Cannes
01:06:39c'est un maire horrible
01:06:41il est vicieux
01:06:44et dégoûtant
01:06:44il est terrible
01:06:46Londres n'est plus
01:06:48ce qu'elle était
01:06:48j'adore Londres
01:06:50mais je déteste
01:06:51ce qu'il s'y passe
01:06:51alors je le disais hier
01:06:53parce qu'on a déjà passé
01:06:53cet extrait
01:06:54il est dans les extrêmes
01:06:56et dans l'excès
01:06:56concernant le maire de Londres
01:06:58bien évidemment
01:06:59mais sur le fond
01:07:00maître Muriel Joaquin Melki
01:07:02est-ce que vous le comprenez
01:07:03quand il dit
01:07:04aujourd'hui on va
01:07:05contrôler à fond
01:07:05tous les gens
01:07:06qui veulent rentrer
01:07:06dans notre pays
01:07:07on va les scanner
01:07:08pour savoir
01:07:09s'ils peuvent représenter
01:07:10un danger pour les Etats-Unis
01:07:11je ne suis pas fan
01:07:13du contrôle
01:07:14tel qu'il le décrit
01:07:15en même temps
01:07:16je vois que nous
01:07:18en France
01:07:18on a accueilli
01:07:19notamment
01:07:19certains réfugiés
01:07:21qui venaient de Gaza
01:07:22et on a laissé rentrer
01:07:24des personnes
01:07:25qu'on a été obligé
01:07:25finalement de renvoyer
01:07:27dans leur pays
01:07:28parce qu'on s'est rendu compte
01:07:29que sur leurs réseaux sociaux
01:07:30justement
01:07:30si on avait fait ce contrôle
01:07:32par exemple
01:07:32nous n'aurions pas eu
01:07:34besoin de faire
01:07:35ces procédures de retour
01:07:35donc je ne sais pas
01:07:38je pense qu'en fait
01:07:39il faut arriver
01:07:40à garder un équilibre
01:07:41une mesure
01:07:41l'idée n'est pas mauvaise
01:07:43l'idée n'est pas mauvaise
01:07:44c'est vrai qu'aujourd'hui
01:07:44sur les réseaux sociaux
01:07:45vous avez quantité
01:07:47de propos
01:07:48qui sont postés
01:07:49tous les jours
01:07:50si vous prenez
01:07:51les cinq dernières années
01:07:52ça doit vous permettre
01:07:53à peu près de savoir
01:07:54le profil de la personne
01:07:55que vous allez laisser
01:07:56rentrer sur votre sol
01:07:57et parfois
01:07:58quand vous étudiez
01:07:59ces profils-là
01:08:00il y a des personnes
01:08:00où vous dites
01:08:00non il ne faut surtout pas
01:08:01qu'elles rentrent
01:08:02sur notre sol
01:08:02c'est valable
01:08:04pour les Etats-Unis
01:08:04c'est valable
01:08:05pour la France aussi
01:08:05vous avez vu
01:08:06un petit peu
01:08:07ce qui se draine
01:08:07on le dit
01:08:08on le redit
01:08:08à longueur de journée
01:08:09c'est une poubelle
01:08:10c'est devenu une poubelle
01:08:11mais c'est aussi
01:08:12c'est aussi une réalité
01:08:14vous avez vu
01:08:14les premières réactions
01:08:15aujourd'hui en France
01:08:16c'est de dire
01:08:16oh là là mon dieu
01:08:17mais Donald Trump
01:08:18qu'est-ce qu'il fait
01:08:18c'est une atteinte
01:08:19à notre intimité
01:08:19est-ce qu'il est toujours
01:08:20très excessif
01:08:21dans ses manières
01:08:21de proposer ses projets
01:08:23mais il n'en demeure pas moins
01:08:24que derrière
01:08:24il y a peut-être
01:08:25une idée à travailler
01:08:26et que oui
01:08:27moi ça m'intéresserait
01:08:27de savoir
01:08:28avant d'accueillir
01:08:29des personnes
01:08:29sur notre sol national
01:08:30savoir ce qu'elles ont posté
01:08:32et pour les personnes
01:08:32qui sont extrêmement radicales
01:08:34dans leurs propos
01:08:35qui sont véhémentes
01:08:36qui sont virulentes
01:08:36qui sont violentes
01:08:37je préférerais le savoir
01:08:38avant de les accueillir
01:08:39l'autre question
01:08:39au-delà des droits personnels
01:08:41c'est l'impact
01:08:41que ça peut avoir
01:08:42sur le tourisme
01:08:42aux Etats-Unis
01:08:43parce qu'il y a peut-être
01:08:43beaucoup de gens
01:08:44qui vont se dire
01:08:44moi je ne vais plus aux Etats-Unis
01:08:45parce que je n'ai pas envie
01:08:46de donner tout ça
01:08:47on est avec Richard Venopoulos
01:08:48bonjour
01:08:49merci d'être en direct avec nous
01:08:56et sur les gens
01:08:56qui vont aux Etats-Unis
01:08:57alors on ne vous entend pas
01:09:01donc soit on rétablit le son
01:09:03il n'y a pas de son
01:09:04bon ben c'est pas grave
01:09:05Merwan Mioubi
01:09:06sur ce type de mesures
01:09:07oui déjà ça pose la question
01:09:09de la sécurité
01:09:10des données personnelles
01:09:11on va dire
01:09:11et pour répondre à la question
01:09:12les Etats-Unis
01:09:13ont accès à toutes les données
01:09:14donc il va simplement
01:09:15officialiser le fait
01:09:16que pour rentrer aux Etats-Unis
01:09:18on va checker l'ensemble
01:09:19de ce que vous avez fait
01:09:20sur l'espace numérique
01:09:21ensuite oui
01:09:22il y a la question des frontières
01:09:23et comme on est dans un changement
01:09:24depuis
01:09:25Trump en 2016
01:09:26on est dans un changement
01:09:28de la mondialisation
01:09:28avec un retour des frontières
01:09:30avec beaucoup plus
01:09:31d'affirmation de la souveraineté
01:09:32je pense que
01:09:33la dernière zone du globe
01:09:35où on se pose encore
01:09:36la question d'avoir des frontières
01:09:37ou non
01:09:37c'est l'Union Européenne
01:09:38mais vous par exemple
01:09:39vous accepteriez de donner
01:09:40toutes vos infos
01:09:41vos 5 ans de vie numérique
01:09:4310 ans d'email
01:09:45tout ça vous accepteriez
01:09:46de donner ça
01:09:46par les outils qu'on utilise
01:09:47de fait
01:09:48on est continuellement
01:09:49nos informations
01:09:50sont concentrées
01:09:51aux Etats-Unis
01:09:52donc cet aspect là
01:09:53de toute façon
01:09:53on ne l'aura pas
01:09:54on n'a pas de souveraineté
01:09:55sur nos informations
01:09:55peut-être voir ce que ça va contenir
01:09:57Lauriane
01:09:57c'est simplement
01:09:58peut-être voir ce que ça va contenir
01:09:59est-ce que c'est que les publications
01:10:00est-ce que c'est des communications privées
01:10:02parce que je pense que
01:10:02la question n'est pas la même
01:10:03si effectivement
01:10:04on va chercher dans vos messages privés
01:10:07que si on regarde vos publications
01:10:08qui de toute façon
01:10:09que vous assumez
01:10:10et que vous avez publié
01:10:11et puis c'est les liens
01:10:12avec votre famille
01:10:13il faut donner le numéro de téléphone
01:10:14de chaque membre
01:10:15de votre famille
01:10:16etc
01:10:16chez qui ils vont aller chercher
01:10:18également
01:10:18il faut savoir que
01:10:19Donald Trump est aussi
01:10:19dans un exercice de communication
01:10:21il n'y a pas qu'Emmanuel Macron
01:10:23mais pour le coup
01:10:24oui il faut regarder
01:10:24effectivement opérationnellement
01:10:26ce que ça va recouvrir
01:10:27Tanguiamont en France
01:10:28on est loin de faire ça
01:10:29quand même
01:10:29quand on accueille
01:10:30les étrangers
01:10:31c'est sûr
01:10:31puis de toute façon
01:10:32on parlait de garde-fous
01:10:33il y en a en France
01:10:33c'est la CNIL
01:10:34où à chaque fois
01:10:35qu'on fait quelque chose
01:10:36lié aux données numériques
01:10:38de toute façon
01:10:38on est contré
01:10:39donc effectivement
01:10:40si on a la même idée en France
01:10:42il y a quand même
01:10:42très peu de chances
01:10:43que ça se produise
01:10:44je ne pense pas
01:10:45qu'on ait la même idée
01:10:45de toute façon
01:10:46merci à tous
01:10:47dans un instant
01:10:48c'est Thierry Cabane
01:10:48on se retrouve demain en direct
01:10:49à partir de 10h35
01:10:51merci pour votre fidélité
01:10:52à demain
01:10:52et d'ici là
01:10:53soyez prudents
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