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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Lundi 3 novembre 2025, Morandini Live numéro 1742 sur CNews, première chaîne d'info de France.
00:00:09Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:11A la une, le désespoir d'une jeune floriste qui s'appelle Juliette à Caudry dans le Nord.
00:00:16En larmes, elle bouleverse les réseaux sociaux et elle nous a terriblement émues ce matin.
00:00:21Elle s'est faite dérober la recette de sa semaine.
00:00:24Je n'ai plus rien, dit-elle, alors qu'on bosse dur pour avoir les plus belles fleurs.
00:00:27On est debout à 6h tous les matins et on se retrouve sans rien.
00:00:33Ça fait une semaine qu'on se bat, qu'on travaille de 6h30 du matin à 22h le soir pour vous satisfaire,
00:00:42pour vous faire une toussaine incroyable avec des fleurs vraiment très jolies.
00:00:48Et tout ça, ça a été rémunéré en 1 minute 30 par des abrutis qui se rendent même pas compte,
00:00:55qui peuvent détruire quelqu'un et surtout détruire un commerce.
00:01:00Voilà, et on va y revenir dans un instant.
00:01:02Révélation et nouveau rebondissement ce matin dans l'affaire de la projection du film Sacré-Cœur à Marseille.
00:01:07Vous savez que Benoît Payan, après avoir été désavoué par la justice,
00:01:11avait semblé être beau joueur et avait déclaré qu'il irait à la projection du film.
00:01:16Mais ce matin, nous allons vous révéler qu'en réalité, le maire n'est jamais venu à la projection du film.
00:01:21Le réalisateur est furieux, il a le sentiment de s'être fait rouler.
00:01:25Écoutez-le dans cet extrait exclusif d'une interview qu'il a accordée à notre confrère Éric Moriot.
00:01:31Mardi arrive et il ne vient pas.
00:01:35Voilà.
00:01:37Non mais ça, il faut le dire.
00:01:38Pas bien Benoît.
00:01:39Je peux le dire à la caméra.
00:01:40Pas bien Benoît.
00:01:41Comment on t'explique ça ?
00:01:42Ça veut dire que la parole...
00:01:44C'est que je suis naïf, peut-être.
00:01:46Je vais être trop bon, trop con, trop naïf.
00:01:48Il t'avait dit je viendrai mardi.
00:01:50Mais je pense qu'il s'est un peu chié dessus.
00:01:51Il y avait tous les LR, il y avait tous les RN, il y avait tous les machins, il y avait tout le monde, il y avait toute la droite.
00:01:56J'imagine, il y avait plein du public aussi, mais il avait peur de se faire rabrouer ou de se faire siffler.
00:02:03Est-ce que je peux te comprendre complètement ?
00:02:05Mais c'est dommage, ça manque de couilles.
00:02:08C'est dommage.
00:02:10Voilà, ça manque de couilles.
00:02:11Au moins c'est clair, vous entendrez plus longuement la colère de Steven Guinel, le réalisateur, dans un instant.
00:02:15Et vous entendrez également Gad Elmaleh qui a vu le film et qui soutient les réalisateurs.
00:02:20L'incompréhension à Moissac en Gironde où la justice décide de ne pas poursuivre l'homme qui a poussé des cris d'animaux
00:02:25et proférait des menaces de mort en semant le chaos au cœur de l'abbaye de Moissac.
00:02:29Pourtant, les images ont fait le tour des réseaux sociaux et ont provoqué l'indignation justifiée de centaines d'internautes.
00:02:39Des cris.
00:02:41Des menaces physiques et verbales à l'encontre d'une des sœurs présentes dans la Bastiale.
00:02:47Des aboiements, puis encore des cris.
00:02:49L'homme se dirige finalement vers la sortie, avant de frapper la porte de ses pieds.
00:03:05Une vidéo de l'agression qui a fait le tour des réseaux sociaux, publiée ce jeudi par cet habitant d'un village voisin.
00:03:11Ce qui me touche dans cette histoire, c'est que déjà je suis catholique pratiquant, donc forcément une église c'est sacré.
00:03:17Maintenant, ce qui me lie particulièrement à cette église, c'est que je m'y suis marié, mes parents se sont mariés,
00:03:24ma famille est du village de Moissac depuis le Moyen-Âge.
00:03:28Que ça se passe vraiment chez moi, moi je ne pouvais pas laisser passer ça.
00:03:32Et le besoin que ça se sache, c'est que les gens ne cèdent pas à la peur, qu'on redresse la tête et qu'on demande qu'il y ait une justice, tout simplement.
00:03:42Un incident resté sans réponse judiciaire.
00:03:44Le procureur de Montauban a décidé de ne pas donner suite à cette affaire.
00:03:49Le maire de Moissac a réagi.
00:03:50Ni le sous-préfet, ni le préfet, ni le procureur de la République, ni même la gendarmerie ne m'ont informé de la situation.
00:03:57Ce n'est pas un acte anodin, loin de là.
00:03:59Les services de l'État ne se sont même pas rapprochés ni de la paroisse, ni de la mairie de Moissac.
00:04:04Pour l'instant, les motifs de l'agression ne sont pas encore connus.
00:04:08Voilà, la situation se réalise donc une fois de plus avec aucune poursuite contre cet homme.
00:04:12Là encore, nous allons en débattre.
00:04:14Ce nouveau refus d'obtempérer qui a mal tourné, ça s'est passé, vous le savez, samedi peu avant 5h du matin.
00:04:19Matisse, un étudiant de 19 ans, a été tué en traversant le boulevard de la Liberté à Lille,
00:04:24fauché par une voiture circulant à vive allure.
00:04:28Le jeune homme a été projeté contre un arbre avant de décéder.
00:04:31Pris en charge par les pompiers et une équipe du SAMU, il est mort.
00:04:35Le conducteur de la voiture, lui, a été intercepté, interpellé peu après l'effet.
00:04:39Il a été placé en garde à vue.
00:04:41Il y a une chasse en direct, là.
00:04:45Eux, ils viennent chouer quelqu'un !
00:04:46Sur cette vidéo témoin, le bruit fracassant d'un jeune homme tué par un chauffard.
00:04:51Le drame s'est produit samedi aux alentours de 5h du matin, sur le boulevard de la Liberté, en plein centre-ville lillois.
00:04:58L'automobiliste, âgé de 31 ans, fuyait un contrôle de police au moment où il a ôté la vie du jeune homme.
00:05:04Il était également déjà connu des forces de l'ordre pour des faits similaires.
00:05:07C'est quelqu'un qui a déjà fait des séjours dans nos services à plusieurs reprises.
00:05:12D'après nos premières informations, il était en défaut de permis de conduire.
00:05:16Et il était connu aussi pour les mêmes faits du même genre.
00:05:22Le profil du chauffard, multirécidiviste, pose question.
00:05:25Les Français réclament une réponse pénale plus forte à l'égard de ce type d'individu.
00:05:30On n'apprend jamais des leçons car ce n'est pas la première fois qu'on entend cette histoire-là qui arrive en France.
00:05:35Et la loi ne change jamais, il n'y a jamais plus de fermeté ni quoi que ce soit qui est fait pour que ça s'améliore.
00:05:41On entend trop de choses comme ça.
00:05:43Et malheureusement, ce sont des innocents qui en payent le prix.
00:05:47Le chauffard est soupçonné d'avoir consommé un gaz hilarant, le protoxyde d'azote, peu avant le drame.
00:05:53Une enquête a été ouverte pour accident mortel sur la voie publique.
00:05:57Et autre course poursuite lors d'un refus de tempéré.
00:06:00C'était dans la nuit de samedi à dimanche.
00:06:01Les gendarmes se lancent à la poursuite d'un automobiliste.
00:06:03Une course poursuite qui va durer 75 kilomètres.
00:06:07Avec cette astuce utilisée par les forces de l'ordre pour le rattraper,
00:06:11créer un embouteillage géant pour le ralentir et finalement l'intercepter.
00:06:15Surpris à 162 kilomètres heure, sur l'autoroute A7 à Pont de l'Isère dans la Drôme,
00:06:22un conducteur fait l'objet d'un signalement des gendarmes à bord de leur Renault Mégane RS.
00:06:27Le chauffard refuse d'obtempérer.
00:06:30Les faits se sont déroulés samedi, peu après 20h, le début d'une course poursuite de 75 kilomètres.
00:06:36Les gendarmes de l'équipe rapide d'intervention du peloton d'autoroute de Valence poursuivent l'automobiliste.
00:06:43Avant que le véhicule ne soit finalement immobilisé dans le secteur de Pierre-Latte.
00:06:48Et ce, grâce à un embouteillage créé par les gendarmes et une herse placée sur la bande d'arrêt d'urgence.
00:06:55Le conducteur tente une marche arrière.
00:06:57Il est alors bloqué par la Mégane RS.
00:06:59Je souligne le bel engagement des militaires sur cette intervention périlleuse,
00:07:04laquelle, grâce à la réactivité et à la parfaite coordination entre les unités,
00:07:08a abouti à l'interpellation du conducteur, sans dommage collatéral.
00:07:13L'homme, âgé de 29 ans, domicilié dans le gare, a été placé en garde à vue pour excès de vitesse,
00:07:19refus d'obtempérer et conduit malgré la suspension administrative de son permis.
00:07:24Le chauffard doit être déféré à 9h ce lundi, devant le tribunal de Valence, en comparution immédiate.
00:07:33Que s'est-il passé vendredi soir à Villejuif, quand en pleine soirée Halloween,
00:07:37des jeunes filles ont été agressées avec des jets d'acide.
00:07:40Alors qu'elles rentraient chez elles, après la collecte des bonbons,
00:07:42elles ont été aspergées d'acide par plusieurs jeunes, encagoulés.
00:07:46Trois adolescentes ont été transportées à l'hôpital.
00:07:49Les suspects sont toujours recherchés à l'heure qu'il est.
00:07:51Cela devait être une simple chasse aux bonbons le soir d'Halloween.
00:07:55Elle s'est transformée en cauchemar.
00:07:57Ce vendredi, aux alentours de 20h, un groupe de 6 adolescentes est suivi par plusieurs hommes encagoulés
00:08:03dans cette rue de Villejuif.
00:08:05Paniquées, les jeunes femmes accélèrent le pas, mais reçoivent sur elles une bouteille de soda
00:08:10contenant de l'acide chlorhydrique associé à de l'aluminium, un liquide hautement corrosif.
00:08:15Sur place, les riverains sont sidérés.
00:08:17En tant que femme, c'est triste qu'on en arrive encore à ce stade-là en 2025.
00:08:25Après, je ne parle pas que de Villejuif, c'est vraiment en règle générale.
00:08:29Je vais juste faire un peu plus gaffe ces prochaines semaines, mais ce genre de truc, on est un petit peu blasé à la fin.
00:08:36Choquées, les adolescentes appellent les secours et se réfugient au domicile de l'une d'entre elles.
00:08:42Par précaution, trois jeunes filles ont été transportées à l'hôpital.
00:08:45Aucune blessure grave n'a été signalée.
00:08:48Dans le quartier, les parents ne cachent pas leur inquiétude pour la sécurité de leurs enfants.
00:08:51Nous sommes déjà extrêmement prudents et je dis régulièrement à mes enfants d'éviter de rentrer tard le soir et d'être extrêmement vigilants.
00:09:04Une enquête a été ouverte et confiée au commissariat du Kremlin Bicêtre.
00:09:08Les suspects, eux, sont toujours recherchés.
00:09:10Est-ce un aveu d'échec ?
00:09:12Une pétition qui a déjà reçu des milliers de signatures réclame la création d'un wagon réservé aux femmes dans les transports en commun
00:09:18afin de les protéger contre le fléau des agressions.
00:09:21Il n'y a aucun projet en ce sens, répond de son côté Île-de-France Mobilité, qui gère les transports.
00:09:28Des wagons réservés aux femmes et aux enfants dans les transports en commun.
00:09:31C'est le message d'une pétition lancée le 24 octobre et signée par plus de 12 800 personnes.
00:09:37A l'origine, une femme de 38 ans, habitante du Val-d'Oise, utilisatrice régulière du RERD, qui traverse l'Île-de-France du nord au sud.
00:09:45Les femmes vivent leur trajet avec un sentiment constant de vulnérabilité et d'inquiétude.
00:09:50Nous ne pouvons pas rééduquer chaque personne qui ne respecte pas les femmes.
00:09:54Les femmes ne devraient pas avoir à s'adapter à un environnement perçu comme dangereux.
00:09:58Ce n'est pas leur responsabilité, c'est celle de l'État et des structures de transport d'assurer une sécurité réelle et visible.
00:10:05Selon elle, certains pays ont déjà mis en place des solutions concrètes et efficaces.
00:10:09Au Japon, les wagons réservés aux femmes existent depuis plus de 20 ans.
00:10:13En Inde et au Mexique, ces mesures sont devenues la norme.
00:10:16Et plus proche de nous, l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse et le Royaume-Uni réservent certains wagons aux femmes sur les lignes régionales et les trains de nuit.
00:10:24L'auteur de la pétition assure que ces initiatives renforcent le sentiment de sécurité, la confiance dans les transports publics et la protection des femmes et des enfants.
00:10:33Elle appelle donc la SNCF et Île-de-France Mobilité à agir.
00:10:37Mais le projet a peu de chances d'aboutir.
00:10:40Le réseau francilien indique qu'il n'a pas pour objectif de créer des wagons réservés aux femmes,
00:10:45quel que soit le mode de transport, privilégiant plutôt davantage de caméras et un numéro d'urgence.
00:10:50Et puis la disparition d'un journaliste qui est souvent venu depuis 9 ans dans Morandini Live.
00:10:57Renaud Revelle est décédé à seulement 71 ans.
00:11:00Le journaliste était ancien rédacteur en chef Média L'Express.
00:11:02Il avait également co-réalisé plusieurs documentaires, dont en 2002, Les Derniers Jours à Matignon, consacré à l'ancien Premier ministre Jean Castex.
00:11:10Il est également l'auteur d'une dizaine d'ouvrages.
00:11:12Il est décédé d'une suite d'une longue maladie, comme le dit le communiqué.
00:11:17Nous pensons à lui et à sa famille ce matin, bien évidemment.
00:11:19Comme tous les jours, les tops et les flots d'audience des Prime, c'est avec Mister Audience et à Kevin Bat.
00:11:26Vendredi soir, nouveau succès pour Astrid et Raphaël, qui a encore permis à France 2 de s'imposer large leader avec plus de 4 millions de téléspectateurs.
00:11:34En revanche, fausse note pour TF1, dont la 27e édition des Energy Music Awards a réalisé sa plus basse audience historique,
00:11:40passant même pour la première fois sous les 3 millions avec 2 845 000 personnes.
00:11:44La soirée était très compliquée pour France 3 et M6, dont le jeu La Carte au Trésor et le magazine de Julien Courbet Arnaque,
00:11:51ont été très faibles, entre 1 million 2 et 1 million 4.
00:11:53Samedi soir, le match était très serré entre TF1, France 2 et France 3 et c'est La Troie qui a gagné la partie.
00:12:01Avec son téléfilm Brigade du Fleuve, France 3 a rassemblé 3 384 000 téléspectateurs,
00:12:06suivi de près par la Star Academy sur la une et le jeu de Cyril Ferraud 100% logique qui a très bien résisté à 3 millions 2.
00:12:13Gros flop en revanche pour M6 samedi soir, dont la série Matlock n'apparaît même pas dans le classement,
00:12:17puisqu'elle a été battue par Échappé-Belle sur France 5 qui a fait 800 000.
00:12:22Hier soir, le match à comme samedi était très serré entre TF1 et France 2
00:12:26et c'est finalement La Deux qui a remporté la soirée sinée du dimanche avec le film Un homme heureux
00:12:30qui a rassemblé 3 321 000 personnes.
00:12:33En face, la une est juste derrière avec 3 270 000 téléspectateurs devant le long métrage Expandables 4.
00:12:40Sur M6, le magazine Capital a réalisé un score correct à 2,3 millions,
00:12:43mais la soirée était plus compliquée pour France 3, dont la série Les Enquêtes de Dan Somerdale
00:12:48a réalisé un score timide à 1,8 millions.
00:12:50Mister Audience vous dit à demain.
00:12:52Allez, je vous présente les invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:12:56Philippe Ballard, bonjour.
00:12:57Bonjour Jean-Marc Mordi.
00:12:58Député du Rassemblement National et député de l'Oise.
00:13:02Éric Revelle, bonjour.
00:13:03Bonjour Jean-Marc.
00:13:03Merci d'être avec nous éditeur et liste politique.
00:13:05Et puis il y a un livre que vous allez sortir cette semaine, dont demain on s'entend parler, c'est demain.
00:13:08C'est un précommande qui marche incroyablement, c'est Mozart qu'on assassine.
00:13:11Les fiascos de la décennie Macron, ça commence bien.
00:13:16J'aurais pu faire 50 chapitres.
00:13:17Mais l'originalité, c'est un pamphlet, mais avec des faits, des révélations.
00:13:21Puis surtout, chaque tête de chapitre, c'est une œuvre célèbre, non pas de Macron,
00:13:24mais de Wolfgang Amadeus Mozart.
00:13:26Voilà, parce que c'est Mozart qu'on assassine.
00:13:28C'est aussi une formule qui veut dire que chaque enfant a un potentiel.
00:13:31C'est un petit Mozart qui sommeille, mais les obstacles de la vie
00:13:35ou les obstacles politiques font qu'il ne révèle pas son potentiel.
00:13:38Tiens, ça colle bien.
00:13:39Il va être bon en promo, ça à mon avis.
00:13:42Je pense qu'en promo, c'est bien parti, c'est bien entraîné.
00:13:45Ce n'est pas Martin Garnion qu'on assassine, mais c'est votre idole.
00:13:48C'est mon président, le président de l'Ontario.
00:13:50Vous l'adorez quand même.
00:13:51Vous êtes un des rares qui les met encore.
00:13:53Non, je pense qu'on a encore quelques-uns et tant mieux.
00:13:56Quelques-uns.
00:13:57Maintenant, on en est à dire quelques-uns, c'est formidable.
00:14:0011%.
00:14:0111%.
00:14:01Beaucoup aimeraient 11% d'opinions favorables en ce moment.
00:14:06Merci en tout cas d'être avec nous.
00:14:08Mathias Leboeuf également est là.
00:14:09Bonjour.
00:14:10Vous, c'est qui votre idole ?
00:14:11Il n'y a plus personne en idole à gauche.
00:14:12Moi, c'est Jean-Luc Mélenchon.
00:14:13Non, mais non.
00:14:14C'est bien que ce n'est pas vrai.
00:14:15Justement.
00:14:15À gauche, oui.
00:14:16C'est compliqué d'avoir une identification.
00:14:19C'est qui, c'est Fort ?
00:14:20Olivier Fort ?
00:14:21Voilà.
00:14:21C'est vrai ?
00:14:22Non.
00:14:22Ah bon ?
00:14:23Non, non, non.
00:14:24Je suis un peu…
00:14:24Et qui symbolise la gauche pour vous ?
00:14:26Qui symbolise la gauche pour moi ?
00:14:28Jean Jaurès.
00:14:29Non, non.
00:14:29Mais aujourd'hui ?
00:14:30Aujourd'hui, c'est compliqué.
00:14:31Il n'y a pas de…
00:14:32Glucksmann ?
00:14:32Non, Glucksmann, c'est un Macron de gauche.
00:14:35Non, mais donc il n'y a personne alors.
00:14:36En fait, vous êtes de droite finalement.
00:14:38Le programme économique du RN est plutôt socialiste.
00:14:42Le programme économique du RN est plutôt socialiste.
00:14:44Moi, j'aime bien les propositions de Ruffin, moi.
00:14:47Ouh là !
00:14:47Ah ouais, quand même.
00:14:48Ouais, quand même.
00:14:49Ah oui, d'accord.
00:14:51Vrai homme de gauche, on vous l'a dit.
00:14:53Et puis Thomas Bonnet est là.
00:14:53Bonjour Thomas.
00:14:54Merci d'être avec nous, journaliste politique à CNews.
00:14:57On va commencer avec cette affaire de cambriolage.
00:14:59Moi, j'aime bien ces affaires parce que simplement,
00:15:01ça symbolise ce que vivent vraiment les Français.
00:15:04Et c'est le quotidien des Français.
00:15:05C'est cette jeune fleuriste qui habite Caudry dans le Nord,
00:15:09qui est en larmes et elle bouleverse les réseaux sociaux
00:15:11depuis plusieurs jours.
00:15:13Et elle nous a terriblement émues, il faut bien le dire.
00:15:15Ce matin, elle s'est fait dérober la caisse de sa semaine
00:15:18alors que c'était une semaine importante
00:15:20puisque c'était la semaine de la Toussaint
00:15:22où les gens achètent beaucoup de fleurs.
00:15:23Elle se levait à 6h tous les matins.
00:15:25Il se trouve qu'on lui a tout volé.
00:15:27On lui a volé tout son argent.
00:15:29Elle a lancé un appel sur les réseaux sociaux.
00:15:30On lui a même pris les chèques.
00:15:31Alors, a priori, les chèques, c'est impossible d'encaisser.
00:15:34Mais on lui a pris.
00:15:34Donc, c'est-à-dire, elle se retrouve aujourd'hui sans rien.
00:15:37Écoutez-la.
00:15:37C'est son appel qu'elle a lancé sur les réseaux sociaux.
00:15:40Et franchement, elles font le cœur.
00:15:42Tout ça, ça a été réduit en une minute trente
00:15:46par des abrutis qui ne se rendent même pas compte,
00:15:50qui peuvent détruire quelqu'un
00:15:51et surtout détruire un commerce.
00:15:54Donc, pendant que je travaillais hier jusqu'à 19h,
00:15:57mon domicile s'est fait cambrioler.
00:16:02Et ils sont partis avec l'intégralité de la recette
00:16:05en espèces et en chèques de la Toussaint.
00:16:10Donc, après avoir passé beaucoup de temps
00:16:13avec la gendarmerie hier soir,
00:16:15c'est eux qui m'ont conseillé de faire cette vidéo.
00:16:20Déjà, premièrement, pour vous prévenir.
00:16:22Donc, pour tous ceux qui ont payé en chèques,
00:16:24de faire attention,
00:16:25même si l'ordre floraison était mis
00:16:28devant vous, au comptoir,
00:16:32sur chaque chèque, on ne sait jamais.
00:16:33Donc, de faire opposition au chèque
00:16:37et en appeler à votre sympathie,
00:16:42à votre compréhension
00:16:44et à votre humanité
00:16:46pour venir tout simplement
00:16:50nous rérégler vos fleurs.
00:16:53puisque, du coup, on n'a plus rien.
00:16:57Ça fait une semaine qu'on se bat,
00:16:59qu'on travaille de 6h30 du matin
00:17:01à 22h le soir
00:17:03pour vous satisfaire,
00:17:06pour vous faire une Toussaint
00:17:07incroyable,
00:17:09avec des fleurs vraiment très jolies.
00:17:12Et tout ça, ça a été rémunéré en 1 minute 30
00:17:15par des abrutis
00:17:17qui ne se rendent même pas compte,
00:17:19qui peuvent détruire quelqu'un
00:17:21et surtout détruire un commerce.
00:17:22Philippe Ballard, elles font le cœur ?
00:17:27Oui, on doit faire preuve de solidarité.
00:17:30On espère que les truands,
00:17:33les petites racailles,
00:17:35les petites frappes qu'ont fait ça
00:17:36seront retrouvées.
00:17:37Les conseils des gendarmes ont été bons
00:17:39parce qu'effectivement,
00:17:39de faire cette vidéo,
00:17:41je pense que vous la diffusiez à l'antenne,
00:17:43ça va sans doute développer
00:17:45un mouvement de solidarité
00:17:46parce qu'il n'y a plus que ce mot-là
00:17:47qu'on a la bouche.
00:17:48Solidarité avec cette personne.
00:17:50Et puis les politiques doivent peut-être
00:17:51aussi montrer leur solidarité.
00:17:53Moi, j'étais au téléphone
00:17:54avec Mathieu Vallée.
00:17:54Alors pour le drame
00:17:55qui s'est passé à l'île,
00:17:56je ne sais pas si on en parle.
00:17:56On y va, on y aura plus tard.
00:17:57Et il me disait,
00:17:58comme il est du Nord,
00:17:59il va aller avec une autre eurodéputée
00:18:01soutenir cette fleuriste.
00:18:03Ah oui ?
00:18:03Oui, oui.
00:18:04Et Marine Le Pen et Jordan Bardella
00:18:06vont envoyer un mot
00:18:06ou faire quelque chose aussi
00:18:08pour cette fleuriste.
00:18:09Donc voilà, nous, modestement,
00:18:10à notre niveau,
00:18:11à part vous dire,
00:18:12il faut punir
00:18:12et être encore plus...
00:18:13Oui, oui.
00:18:13C'est une chose.
00:18:14Mais la solidarité, oui.
00:18:15Ce qui est terrible,
00:18:16c'est qu'on peut se dire
00:18:17c'est rien, voilà.
00:18:17Oui, mais 6h à 22h.
00:18:19Mais pour elle, c'est terrible.
00:18:20Elle le dit, c'est sa vie ?
00:18:21Oui, moi, j'ai des amis fleuristes.
00:18:23Ils ont deux grosses recettes, en fait.
00:18:24C'est la fête des mères
00:18:25et c'est la Toussaint.
00:18:26Donc, effectivement,
00:18:29en termes de chiffre d'affaires,
00:18:31je pense que ça équivaut
00:18:32à des semaines qui partent...
00:18:34Mais c'est le quotidien des Français.
00:18:35C'est ça la vraie vie des Français,
00:18:37Martin Garagnon, aussi ?
00:18:38Oui, à Paris,
00:18:39je vous espérais
00:18:41qu'il y a aussi
00:18:42un système d'assurance
00:18:42qui permettra quand même
00:18:43d'être dédommagé en partie.
00:18:44Sur du vol ?
00:18:45Oui, sur du vol du liquide
00:18:46et d'échec, je ne suis pas sûr.
00:18:47Mais la réaction de solidarité,
00:18:48c'est la première réaction
00:18:50qu'on peut partager.
00:18:51Néanmoins, ça montre une fois de plus
00:18:53que les délits,
00:18:55c'est toujours un ratio
00:18:56coût-bénéfice.
00:18:57C'est-à-dire que
00:18:57si ces personnes-là
00:18:59se sentent libres
00:18:59de pouvoir venir voler
00:19:01la recette d'un petit commerce
00:19:02d'une fleuriste,
00:19:03c'est que la sanction en face
00:19:04n'est pas assez dissuasive.
00:19:05Donc, on en revient toujours aussi
00:19:06à cette question-là.
00:19:07À partir du moment
00:19:08où vous mettez en place des sanctions,
00:19:09nous, on a essayé
00:19:10avec la justice des mineurs
00:19:11notamment de vouloir
00:19:12augmenter les peines
00:19:14pour certains types de délits
00:19:16qui viennent pourrir
00:19:17le quotidien des Français.
00:19:18Ce type de larcin,
00:19:19effectivement, on peut se dire
00:19:20que ce n'est pas grave,
00:19:20il n'y a pas mort d'homme.
00:19:21Mais c'est une vie
00:19:22qui est en train de basculer.
00:19:24On voit que c'est une jeune femme
00:19:25qui se donne du mal,
00:19:26qui travaille,
00:19:26qui est courageuse,
00:19:27qui doit payer ses charges,
00:19:28ses impôts,
00:19:29qui est volontaire.
00:19:31Et on voit l'État
00:19:32dans lequel elle est.
00:19:33Quel est le message
00:19:33qui est envoyé ?
00:19:34C'est finalement
00:19:34que le travail,
00:19:35ça ne paye plus.
00:19:36En revanche,
00:19:36ce qui paye,
00:19:37c'est la délinquance.
00:19:38Donc, tant qu'il n'y a pas
00:19:38aussi une réponse pénale
00:19:39qui est à la hauteur
00:19:40de ce type de délit,
00:19:41une fois de plus,
00:19:42il n'y a pas mort d'homme.
00:19:43Mais si la sanction
00:19:45n'est pas à la hauteur,
00:19:45on aura ce type
00:19:46de prédation par opportunisme
00:19:48et qui met en danger
00:19:50aussi la vie
00:19:50de certains commerçants
00:19:51et de milliers de Français
00:19:52au quotidien.
00:19:52Et des Juliettes,
00:19:53parce qu'elle s'appelle Juliette,
00:19:53cette jeune fille,
00:19:54des Juliettes,
00:19:55il y en a plein.
00:19:55Il y en a plein
00:19:56tous les jours.
00:19:58Elle a le courage
00:19:58de le dire
00:19:59et surtout,
00:19:59on le diffuse
00:20:00parce qu'honnêtement,
00:20:01personne ne va en parler
00:20:02parce qu'on lui a volé
00:20:03sa recette,
00:20:03ses quelques centaines d'euros.
00:20:04Ça fera la une nulle part
00:20:06à part sur ces news
00:20:07parce qu'on s'intéresse
00:20:09au quotidien des gens,
00:20:10on s'intéresse
00:20:10au quotidien des Français.
00:20:11C'est ça qui est important
00:20:12aussi, Eric Revelle.
00:20:13Moi, j'étais,
00:20:14je vais le dire,
00:20:16bouleversé
00:20:17parce que pour moi,
00:20:18elle incarne la sincérité aussi.
00:20:19Bien sûr.
00:20:19Vous voyez,
00:20:20ce sont des larmes
00:20:21de sincérité
00:20:21de cette France
00:20:23qui travaille
00:20:23ou qui est souvent cambriolée
00:20:25ou qui d'ailleurs
00:20:26est matraquée fiscalement.
00:20:28Vous savez,
00:20:29il y avait dans un poème
00:20:29de Prévert,
00:20:30il y avait
00:20:30le désespoir
00:20:31est assis sur un banc.
00:20:32Voilà,
00:20:33dans un de ses poèmes.
00:20:34Quand je vois
00:20:35cette jeune fille
00:20:35avec dignité,
00:20:37sincérité,
00:20:38en fait,
00:20:38on sent tout son désespoir
00:20:39et on se sent impuissant
00:20:41en plus
00:20:42parce que son appel,
00:20:44il est formidable
00:20:45mais elle dit
00:20:47ceux qui ont réglé
00:20:48des fleurs,
00:20:48s'ils voulaient bien revenir.
00:20:49Vous voyez,
00:20:50on a de la peine pour elle.
00:20:51Ce sont les larmes
00:20:52de la sincérité
00:20:53d'une France du travail
00:20:54qui en a marre de souffrir.
00:20:57Mathias Leboeuf.
00:20:58Ben oui,
00:20:59moi je suis en compassion
00:21:00avec cette jeune femme.
00:21:02J'entends
00:21:02c'est pas grave,
00:21:04c'est rien,
00:21:05il n'y a pas mort d'homme.
00:21:06Si,
00:21:06c'est grave quoi.
00:21:07C'est grave
00:21:07parce qu'il peut y avoir
00:21:08mort de son commerce
00:21:09et c'est son activité.
00:21:10Effectivement,
00:21:11derrière,
00:21:11il y a la valeur travail,
00:21:13la fameuse valeur travail
00:21:14dont on parle souvent
00:21:15et cette valeur travail
00:21:16justement
00:21:17qui disparaît.
00:21:17C'est la France
00:21:18qui travaille
00:21:18face à la France
00:21:19qui vole
00:21:20et à la France
00:21:20qui se croit
00:21:21tout permis aussi.
00:21:22moi je trouve ça grave
00:21:24effectivement
00:21:24et on s'aperçoit
00:21:25que justement
00:21:26il y a des choses graves
00:21:27à l'échelle des individus
00:21:28qui ne paraissent pas
00:21:30comme ça.
00:21:31Effectivement,
00:21:31il n'y a pas mort d'homme
00:21:32mais encore une fois...
00:21:33Pour plus de sanctions alors ?
00:21:34Ah bah bien sûr !
00:21:35Bien évidemment !
00:21:36Mais c'est intéressant
00:21:37ce que vous dites.
00:21:37Vous dites,
00:21:38il y a des choses
00:21:38qui ne paraissent pas graves.
00:21:39Moi je voudrais vous citer
00:21:40aussi quelque chose
00:21:40qui m'a interpellé ce week-end
00:21:42et encore une fois
00:21:42dont personne n'a parlé
00:21:43mais vous allez me dire
00:21:44que ce n'est rien du tout.
00:21:45Ce n'est rien
00:21:45mais je trouve que c'est très symbolique.
00:21:47Ça s'est passé
00:21:47dans la petite commune
00:21:48de Saint-Maurice de Rémence.
00:21:50Ça s'est passé vendredi matin
00:21:51veille de la Toussaint.
00:21:52C'est le progrès qui révèle ça.
00:21:54Le monument funéraire
00:21:55de la famille Antoine
00:21:56de Saint-Exupéry
00:21:57a été vandalisé.
00:21:58Les deux petits vitraux
00:21:59vous allez le voir ce monument
00:22:00les deux petits vitraux
00:22:01qui se trouvaient
00:22:01sur le côté de la construction
00:22:03ont été méthodiquement démontés.
00:22:06Vous voyez les petits vitraux
00:22:06enfin on ne voit pas les vitraux
00:22:08mais il y avait des vitraux
00:22:09sur le côté.
00:22:09Tout a été démonté.
00:22:11Le monument effectivement
00:22:14a été saccagé,
00:22:16a été souillé par cette action.
00:22:19Vous allez me dire
00:22:19que c'est rien aussi.
00:22:20Mais voilà,
00:22:21c'est Antoine de Saint-Exupéry
00:22:22c'est une référence en France.
00:22:25C'est un cimetière.
00:22:27On vient dans un cimetière.
00:22:29On ne vient dans un cimetière.
00:22:29Que les vols du bijoux du Louvre
00:22:30c'est une partie du patrimoine français.
00:22:32Ça me révolte.
00:22:33Excusez-moi.
00:22:34Ça va être vendu sans doute
00:22:35parce que c'est...
00:22:36Je ne sais pas si ça va être vendu
00:22:37mais le manque de respect.
00:22:38Vous avez raison.
00:22:39Le manque de respect.
00:22:41On ne respecte pas
00:22:42Antoine de Saint-Exupéry
00:22:42on ne respecte pas
00:22:43les morts Thomas Bonnet.
00:22:45C'est le symbole
00:22:46de tellement de choses ça.
00:22:47Vous avez une formule
00:22:48que je reprends à mon compte
00:22:49parfaitement.
00:22:50C'est l'opposition
00:22:50entre la France qui travaille,
00:22:52la France qui respecte les règles,
00:22:53la France qui se tient bien
00:22:54et puis les autres.
00:22:55Ceux qui s'attaquent
00:22:56en effet à des lieux de mémoire,
00:22:58ceux qui s'attaquent
00:22:58à des lieux de patrimoine,
00:22:59ceux qui s'attaquent
00:23:00à des commerces
00:23:00qui n'ont en fait plus
00:23:01aucun respect pour rien,
00:23:03pour aucune autorité,
00:23:03pour aucun établissement,
00:23:05pour rien du tout.
00:23:06Donc effectivement,
00:23:06moi ce que j'appelle
00:23:07de mes voeux aussi
00:23:08c'est une réponse politique ferme
00:23:09parce qu'en effet
00:23:10les gens par exemple
00:23:11qui ont volé
00:23:11cette pauvre fleuriste
00:23:13à mon avis
00:23:13ils ne risquent pas grand-chose
00:23:14et ils le savent pertinemment.
00:23:15C'est alors pour ça...
00:23:16Mais eux aussi
00:23:16ceux qui ont volé
00:23:17les vitraux de Saint-Exupéry.
00:23:18Ça va quand même loin
00:23:19parce que pour arriver
00:23:20à voler les vitraux
00:23:22d'une petite chapelle
00:23:25ou dans un cimetière
00:23:26dans un cimetière
00:23:26il faut quand même...
00:23:28Vous allez dans un cimetière,
00:23:29vous allez la veille
00:23:29de la Toussaint
00:23:30et vous rentrez,
00:23:31vous volez les vitraux
00:23:32qui sont...
00:23:34Franchement moi je...
00:23:35Quelle éducation
00:23:36il faut avoir ?
00:23:37Excusez-moi,
00:23:37ils ont quelle éducation
00:23:38ces gens-là ?
00:23:38C'est quoi les valeurs
00:23:39de ces gens-là
00:23:40pour aller faire ça ?
00:23:41C'est quoi leurs valeurs ?
00:23:42Ils respectent quoi ces gens-là ?
00:23:43Les seules valeurs
00:23:44qu'ils doivent respecter
00:23:45j'imagine c'est l'argent
00:23:46parce qu'il va y avoir
00:23:47de la revente
00:23:47C'est leur moteur
00:23:50c'est l'argent
00:23:50bien sûr
00:23:51il n'y a plus de respect
00:23:52hors de discipline
00:23:52respect en plus
00:23:54effectivement
00:23:54Éric Revelle
00:23:56faisait l'allusion au Louvre
00:23:57mais là c'est un cimetière
00:23:59je veux dire
00:23:59c'est un million
00:24:00C'est un cimetière
00:24:01La veille de la Toussaint
00:24:02ça n'a rien à voir
00:24:04mais le symbole est pire
00:24:06La veille de la Toussaint
00:24:07en plus
00:24:07c'est pas neutre
00:24:08C'est symboliquement terrible
00:24:10quand on pense à Saint-Exupéry
00:24:11aux valeurs que véhiculait
00:24:12Saint-Exupéry
00:24:13qui étaient des valeurs humanistes
00:24:14et pour le coup
00:24:15Bref
00:24:16Voilà c'est ça aussi
00:24:17et encore une fois
00:24:18c'est des petits éléments
00:24:19on va me dire
00:24:19c'est des petites choses
00:24:21à chaque fois
00:24:22mais je trouve que
00:24:22c'est important d'en parler
00:24:24parce que les autres
00:24:25n'en parlent pas justement
00:24:25et c'est important
00:24:26que nous on en parle
00:24:27Dans un instant
00:24:27on va vous parler du film
00:24:28Sacré-Cœur
00:24:29à Marseille
00:24:29On y revient pourquoi ?
00:24:30Parce que le maire de Marseille
00:24:32avait promis d'aller voir le film
00:24:33On va vous révéler ce matin
00:24:34qu'il n'y est jamais allé
00:24:35il n'a pas tenu sa parole
00:24:36le réalisateur est furieux
00:24:38et nous aussi
00:24:39Tout de suite
00:24:39que c'est des infos
00:24:40Sommeil à la midi
00:24:41Dans un train dans l'est
00:24:46de l'Angleterre
00:24:47inculpé
00:24:48de tentative de meurtre
00:24:50attaque qui s'est produit hier
00:24:51dans un train
00:24:51parti de Doncaster
00:24:52vers la guerre
00:24:54londonienne
00:24:54de King's Cross
00:24:55et qui a fait au moins
00:24:5610 blessés
00:24:57Anthony Williams
00:24:5832 ans
00:24:59a également été inculpé
00:25:00pour une autre tentative
00:25:01de meurtre
00:25:02ayant eu lieu
00:25:02le même jour à Londres
00:25:03Une affaire franco-française
00:25:06réaction du ministre algérien
00:25:08des affaires étrangères
00:25:09suite à l'adoption
00:25:10à l'Assemblée nationale
00:25:11d'une résolution du RN
00:25:13visant à dénoncer
00:25:14l'accord franco-algérien
00:25:15de 68
00:25:16Ahmed Attaf ajoute
00:25:17que c'est attristant
00:25:18de voir un pays
00:25:19aussi grand que la France
00:25:20faire de l'histoire
00:25:21d'un autre pays
00:25:22indépendant et souverain
00:25:23l'objet d'une compétition
00:25:24électorale anticipée
00:25:26Et puis on termine
00:25:27avec les images
00:25:28des dégâts en Afghanistan
00:25:29au moins 20 personnes
00:25:30ont été tuées
00:25:31dans un séisme
00:25:32de magnitude
00:25:326,3 dans la nuit
00:25:34de dimanche à lundi
00:25:35deux mois seulement
00:25:37après le tremblement de terre
00:25:38le plus meurtrier
00:25:39de l'histoire récente
00:25:39du pays
00:25:40qui a fait plus de 2 millions
00:25:41Merci beaucoup Souvaïa
00:25:43on vous retrouve
00:25:44tout à l'heure
00:25:45à 11h30
00:25:45pour faire un nouveau point
00:25:46sur l'actu
00:25:47On va vous parler maintenant
00:25:48du film Sacré-Cœur
00:25:49avec nos révélations
00:25:50ce matin sur ce film
00:25:52Révélations parce que
00:25:53vous savez qu'il y a eu
00:25:54une affaire
00:25:54avec le maire de Marseille
00:25:55on vous en a beaucoup parlé
00:25:56sur l'antenne
00:25:57qui avait fait interdire
00:25:57la projection du film
00:25:58dans un endroit
00:26:00qui était une salle municipale
00:26:01on va dire
00:26:02la justice lui a donné tort
00:26:03finalement il a dit
00:26:04qu'il acceptait
00:26:06cette décision
00:26:07il ne ferait pas appel
00:26:08mais il avait également dit
00:26:09qu'il irait voir
00:26:10le film
00:26:10mardi dernier
00:26:12et aujourd'hui
00:26:13on vous révèle
00:26:13qu'il n'est jamais
00:26:14allé voir ce film
00:26:15il n'a pas tenu parole
00:26:16le réalisateur est furieux
00:26:17alors on a quelques images
00:26:19de la salle
00:26:20ce soir-là
00:26:21vous allez les voir
00:26:22c'était mardi soir
00:26:23le film Sacré-Cœur
00:26:25reprogrammé
00:26:25on voit Franck Alizio
00:26:26qui est sur place
00:26:28on voit également
00:26:29le sénateur Ravier
00:26:30qui est sur place
00:26:31il y avait du monde
00:26:32pour cette projection
00:26:34mais on a attendu
00:26:35on a attendu
00:26:35il n'est jamais venu
00:26:36le maire de Marseille
00:26:37Benoît Payan
00:26:38contrairement à ce qu'il avait dit
00:26:39il avait dit au réalisateur
00:26:41il avait dit chez Sonia Mabrouk
00:26:42également
00:26:42c'est ce qu'elle me rappelait
00:26:43tout à l'heure
00:26:43parce qu'on en parlait
00:26:44elle me rappelait
00:26:45qu'il avait dit chez elle
00:26:45qu'il irait voir le film également
00:26:47il n'est jamais allé
00:26:48alors écoutez
00:26:48Steven Gunel
00:26:50qui est le réalisateur du film
00:26:52qui est furieux
00:26:52il a dit
00:26:53chez notre confrère
00:26:54Eric Moriot
00:26:55qui nous a donné
00:26:55en exclusivité
00:26:56et en avant-première
00:26:57un extrait de cette interview
00:26:59alors il faut pardonner
00:27:01il faut pardonner
00:27:02parce que c'est ce que
00:27:03le Seigneur nous demande
00:27:04soyez miséricordieux
00:27:07comme le Père est miséricordieux
00:27:08voilà
00:27:09donc c'est ce que
00:27:12le Seigneur me demande
00:27:13moi
00:27:13de prier
00:27:14parce qu'il nous a quand même fait
00:27:15le paillon
00:27:15le maire de Marseille
00:27:16nous a fait une pirouette
00:27:17magistrale quand même
00:27:17de prier pour nos ennemis
00:27:21et de bénir
00:27:22ceux qui nous persécutent
00:27:23ça va loin
00:27:24le christianisme
00:27:24c'est pas
00:27:25c'est fouet de solide
00:27:27les gars
00:27:27parfois
00:27:28mais voilà
00:27:29donc voilà ce qu'il nous demande
00:27:30donc c'est ce qu'on fait
00:27:31mais aussi
00:27:32on a le droit
00:27:33de sortir le fouet
00:27:34comme Jésus l'a fait
00:27:35avec les marchands du temple
00:27:38et de dire stop
00:27:39à un moment donné
00:27:39voilà
00:27:40parce que la figure de gymnastique
00:27:42là c'est de la sainte colère
00:27:43que nous a faite Payan
00:27:44là de dire
00:27:44voilà moi vous comprenez
00:27:46je ne suis pas
00:27:46bah si
00:27:47il était un peu censé connaître le droit
00:27:48puis c'était quand même
00:27:49maire de Marseille
00:27:49accessoirement
00:27:50surnommé quand même
00:27:51premier magistrat de la ville
00:27:52donc si tu veux
00:27:52tu dois quand même faire un minimum
00:27:53attention à ce que tu fais
00:27:55donc lui il a fait
00:27:56un salto arrière
00:27:58écoute il m'a appelé
00:27:59il a présenté ses excuses
00:28:00il était navré
00:28:01de cette situation
00:28:02en me disant
00:28:02écoutez voilà
00:28:03à toi en privé
00:28:04à moi en privé
00:28:05il m'a appelé
00:28:05il m'a dit
00:28:05écoutez Steven
00:28:06je suis désolé
00:28:07je me suis retrouvé
00:28:08sur le carreau
00:28:10un peu comme ça
00:28:11c'est mes équipes
00:28:13c'est mes équipes
00:28:13qui ont décidé ça
00:28:14sans m'en prévenir
00:28:15sans m'en intervenir
00:28:16moi je suis chef
00:28:17je ne peux pas
00:28:17je ne peux pas défoncer
00:28:19mes équipes devant tout le monde
00:28:20vraiment je suis désolé
00:28:22mais je viendrai mardi
00:28:23machin etc
00:28:23très bien Benoît
00:28:25c'est oublié
00:28:26je vous aime
00:28:27c'est pardonné
00:28:28tout va bien
00:28:29voilà
00:28:31aller en paix
00:28:31vraiment
00:28:31vraiment réconciliation
00:28:33donc on a gagné
00:28:34heureux les artisans de paix
00:28:35ils seront appelés
00:28:36fils de Dieu
00:28:37mardi arrive
00:28:38et il ne vient pas
00:28:40voilà
00:28:41non mais ça faut le dire
00:28:43pas bien Benoît
00:28:44tu peux le dire à la caméra
00:28:46pas bien Benoît
00:28:46comment on t'explique ça
00:28:48non mais voilà
00:28:48ça veut dire que la parole
00:28:49c'est que je suis naïf
00:28:50peut-être
00:28:51je dois être trop bon
00:28:52trop con
00:28:52trop naïf peut-être
00:28:53il t'avait dit
00:28:54je viendrai mardi
00:28:54absolument
00:28:55mais je pense qu'il s'est
00:28:56un peu chié dessus
00:28:57il y avait tous les LR
00:28:59il y avait tous les RN
00:28:59il y avait tous les machins
00:29:00il y avait tout le monde
00:29:01il y avait toute la droite
00:29:02j'imagine
00:29:03il y avait plein
00:29:03du public aussi
00:29:04mais il avait peur de se faire
00:29:06il avait peur de se faire
00:29:06rabrouer
00:29:07ou de se faire siffler
00:29:08ce que je peux comprendre
00:29:09complètement
00:29:10mais c'est dommage
00:29:11ça manque de couilles
00:29:12c'est dommage
00:29:14on en crève de chrétien
00:29:17parce qu'il est catholique
00:29:18en plus
00:29:18donc on en crève
00:29:19de ce catholicisme là
00:29:21moi je veux bien
00:29:23qu'il donne des terrains
00:29:24à des musulmans
00:29:24pour construire des mosquées
00:29:25il n'y a pas de soucis
00:29:26on est en France
00:29:27cocorico
00:29:28on accueille
00:29:28pas de soucis
00:29:29mais qu'il puisse aussi
00:29:32un petit peu
00:29:32de temps en temps
00:29:33se préoccuper de nous
00:29:34enfin moi je ne suis pas
00:29:35marseillais en l'occurrence
00:29:36mais en tout cas
00:29:36des chrétiens de Marseille
00:29:37en tout cas
00:29:38Philippe Ballard
00:29:39ça manque de couilles
00:29:40je ne peux pas le dire comme ça
00:29:42mais il est cash
00:29:43ah oui il est cash
00:29:44mais c'est pour ça
00:29:45au moins c'est énorme
00:29:45mais bien
00:29:46parfait
00:29:46très bien
00:29:47c'est transparent
00:29:48manque de couilles
00:29:48de la part du maire
00:29:49bah oui
00:29:49mais en fait
00:29:50à quoi joue-t-il en fait
00:29:51le maire de Marseille
00:29:52monsieur Payan
00:29:53parce que vous le rappeliez
00:29:54il veut interdire la projection
00:29:56dans une salle municipale
00:29:57dans un premier temps
00:29:58la justice lui donne tort
00:30:00a priori si on veut interdire
00:30:01pourquoi on irait voir un film
00:30:03mais il dit
00:30:03je vais quand même aller le voir
00:30:04et puis il ne va pas le voir
00:30:05l'explication
00:30:06elle est très claire
00:30:07alors hormis
00:30:07que dans la salle
00:30:08il y avait
00:30:09enfin vous le disiez
00:30:09Franck-Elysée
00:30:10qui est notre candidale
00:30:11qui est en ARN
00:30:11à la maire de Marseille
00:30:12mais c'est pour envoyer
00:30:13un message
00:30:14à son électorat
00:30:15aux bobos gauchos
00:30:16voilà
00:30:16je ne pense même pas
00:30:18que ce soit pour
00:30:19que ce soit du communautarisme
00:30:21parce qu'il y fait
00:30:21un petit peu à lésion
00:30:22pour la communauté musulmane
00:30:24qui n'a rien demandé
00:30:25dans l'histoire
00:30:25mais c'est pour envoyer
00:30:27un message
00:30:27voilà à son électorat
00:30:28aux bobos gauchos
00:30:29mais du coup
00:30:30Steven le dit
00:30:31il a l'impression
00:30:31que ça se fait rouler
00:30:32mais il a dit
00:30:32voilà
00:30:32en gros
00:30:34il m'a pris pour un couillon
00:30:35oui mais je pense
00:30:36qu'il y a un effet boomerang
00:30:37et puis l'effet boomerang
00:30:38il va se prendre dans la figure
00:30:38le maire de Marseille
00:30:39Thomas Bonnet
00:30:41on peut espérer en tout cas
00:30:42vous aviez l'air surpris
00:30:43c'est vrai que l'info
00:30:44n'était pas sortie
00:30:44comme quand le maire
00:30:45n'était pas allé
00:30:45alors qu'il avait dit partout
00:30:46je vais y aller
00:30:47je vais y aller
00:30:47et je trouvais ça
00:30:48plutôt noble en fait
00:30:49de dire
00:30:49voilà
00:30:50finalement beau joueur
00:30:52moi je vais vous l'interdire
00:30:53la justice dit non
00:30:54je respecte la justice
00:30:54je suis le maire de Marseille
00:30:55premier magistrat
00:30:56de la ville quand même
00:30:57donc je respecte la justice
00:30:58et je vais aller
00:30:59et là il n'y va pas
00:31:00il n'y a rien qui va
00:31:02de A à Z
00:31:03c'est-à-dire qu'il s'est pris
00:31:05lui-même les pieds dans le tapis
00:31:05déjà interdire
00:31:07enfin vouloir interdire ce film
00:31:08c'était une erreur
00:31:08bon il est retoqué par la justice
00:31:10on a envie de lui dire
00:31:11allez passe à autre chose
00:31:12tu t'es pris les pieds dans le tapis
00:31:13mais là en plus il dit
00:31:14je viens et il ne vient pas
00:31:15bon là il n'y a rien qui va
00:31:16donc en plus
00:31:17à la polémique
00:31:18qui était née
00:31:19de l'interdiction
00:31:20enfin de la volonté
00:31:20d'interdire ce film
00:31:21s'ajoute celle maintenant
00:31:22de la confiance
00:31:22qu'on peut avoir dans le maire
00:31:23c'est-à-dire que
00:31:24vous savez ce qu'on dit en politique
00:31:30est-ce qu'ils peuvent
00:31:31tirer comme conclusion
00:31:32de cette séquence
00:31:34mais c'est dramatique
00:31:35en fait il aurait peut-être dû
00:31:35ne même pas s'engager à y aller
00:31:37mais non je ne sais pas
00:31:37personne ne lui a demandé
00:31:38d'y aller en plus
00:31:39et voilà
00:31:39et on passe à autre chose
00:31:40on aurait oublié je pense
00:31:41ce qui est dingue
00:31:42c'est que Steven Guinel
00:31:43qui est le réalisateur
00:31:43qui est quelqu'un de super gentil
00:31:45enfin on l'entend dans ses propos
00:31:46il a dit au maire
00:31:47on oublie tout
00:31:48je vous pardonne etc
00:31:50même lui il s'énerve
00:31:51au bout d'un moment
00:31:51il dit m'arrêter
00:31:52de me prendre pour un couillon
00:31:53Eric Revelle
00:31:54oui oui
00:31:55et puis alors je me remémorais
00:31:56la façon dont il est arrivé
00:31:57au pouvoir à Marseille
00:31:59en fait il a toujours manqué
00:32:00de courage
00:32:00monsieur Benoît Payan
00:32:02il y avait mis
00:32:03madame Ribeirola
00:32:04qui était un médecin
00:32:05qui était la tête de lui
00:32:07puis finalement c'est lui
00:32:08qui s'est fait élire maire
00:32:09en fait je crois que son moteur
00:32:10c'est le manque de courage politique
00:32:11parce que dire qu'il va venir
00:32:13il se doute bien
00:32:14que oui il va y avoir
00:32:15des représentants du RN
00:32:16qui vont essayer aussi
00:32:17eux de récupérer le truc
00:32:18en fait
00:32:19ou il manque de courage
00:32:21ou c'est peut-être pire
00:32:23c'est un amateur en politique
00:32:24c'est à dire qu'il fait confiance
00:32:25à des équipes
00:32:26sur un sujet
00:32:27aussi politique que celui-ci
00:32:28et là en fait
00:32:29il s'avance
00:32:30et il s'aperçoit
00:32:31que politiquement
00:32:32ça va être chaud
00:32:32de se retrouver dans la même salle
00:32:33que ses opposants politiques
00:32:35bah alors voilà
00:32:35je suis gentil
00:32:36je dis c'est un amateur politique
00:32:37je suis un peu plus solide
00:32:38je dis non
00:32:39ce monsieur manque de courage politique
00:32:40voilà
00:32:40ou vous le dites comme Steven
00:32:42il manque de couilles
00:32:42heureusement que la presse
00:32:47en parle de tout ça
00:32:47heureusement qu'on en a parlé
00:32:48parce que quand
00:32:49la projection a été annulée
00:32:51on en a parlé ici même
00:32:52on avait reçu
00:32:52on avait reçu
00:32:54le réalisateur
00:32:55et sa femme d'ailleurs
00:32:56puisque c'est les deux
00:32:57qui ont réalisé
00:32:57on avait été alerté
00:32:58par Sylvain Souveste
00:32:59qui est le maire LR
00:33:00de 11e et 12e arrondissement
00:33:01là maintenant
00:33:02le maire de Marseille
00:33:03il va pas
00:33:03personne n'en parle
00:33:04là les gens sont en train
00:33:05de le découvrir
00:33:05dans cette émission
00:33:06non mais
00:33:07c'est pas important
00:33:08vous allez me dire
00:33:08je vois Mathias Leboeuf
00:33:10qui fait l'agrément
00:33:10je vous rends compte
00:33:11qu'on est en train
00:33:12de commenter
00:33:13le fait que le maire
00:33:14la parole d'un politique
00:33:15on est en train de dire
00:33:16qu'un politique
00:33:17il nous a pris pour des comptes
00:33:17il a dit qu'il viendrait
00:33:19à une séance
00:33:19de cinéma
00:33:20et il est pas venu
00:33:22oh la la la la la
00:33:23c'est énorme
00:33:25c'est énorme
00:33:27moi je salue le plan com
00:33:28le plan com
00:33:29basé autour
00:33:30de la optimisation
00:33:31la parole des politiques
00:33:33ne vaut rien
00:33:34la parole des politiques
00:33:35ne vaut rien
00:33:35surtout à gauche
00:33:36vous savez que
00:33:37les politiques
00:33:38ont des agendas
00:33:39qui bougent en permanence
00:33:40et juste une chose
00:33:42il a le droit
00:33:43de ne pas aller
00:33:43à une séance
00:33:44il n'y a pas de doute
00:33:45mais c'est lui
00:33:45qui a dit qu'il y allait
00:33:46c'est lui qui a dit
00:33:48personne ne lui a demandé
00:33:49il n'y a pas d'obligation
00:33:50d'aller au catéchisme
00:33:51non plus
00:33:51personne ne lui a demandé
00:33:52d'y aller
00:33:53c'est lui qui s'est engagé
00:33:54c'est incroyable
00:33:55vous m'entendez
00:33:56c'est lui qui s'est engagé
00:33:58personne ne lui a demandé
00:33:59d'y aller
00:33:59il n'est pas venu
00:34:00à une séance de cinéma
00:34:01ça arrive combien de fois
00:34:03que les politiques
00:34:04vous croyez pas
00:34:05que c'est symbolique
00:34:05vous croyez pas
00:34:06que c'est symbolique
00:34:07vous croyez pas
00:34:07qu'il y a un symbole
00:34:08je pense comme Eric
00:34:09que la salle était
00:34:10surchauffée
00:34:10et qu'il était attendu
00:34:12et qu'effectivement
00:34:13il fallait pas s'avancer
00:34:14il fallait pas dire
00:34:15qu'il devait s'enlouter
00:34:16vous vous rendez compte
00:34:17de la formation
00:34:18vous vous rendez compte
00:34:19de la formation
00:34:20vous commentez
00:34:20le film est venu
00:34:21le film est venu
00:34:22de la même façon
00:34:23le film est venu
00:34:23à une séance de cinéma
00:34:25où il avait dit
00:34:25qu'il avait droit
00:34:26une séance de cinéma
00:34:27qu'il a voulu interdire
00:34:28qu'il s'est fait retoquer
00:34:29par la justice
00:34:30c'est un plan comme
00:34:33arrêtez
00:34:33mais vous plaisantez
00:34:34c'est un plan comme
00:34:35le réalisateur
00:34:37c'est un plan comme
00:34:37qui est basé autour
00:34:39de la victimisation
00:34:40franchement
00:34:42si j'ai sa ville
00:34:44de la même manière
00:34:45attendez
00:34:45on vient de le dire
00:34:46il veut interdire
00:34:47un film
00:34:48au nom de la laïcité
00:34:48et une fois que la justice
00:34:50dit il peut être projeté
00:34:52là
00:34:52sa position
00:34:53elle n'a pas changé
00:34:54sur la laïcité
00:34:54la pseudo laïcité
00:34:55entre parenthèses
00:34:56parce que j'emploie le mot
00:34:56mais c'est pas forcément
00:34:58la bonne justification
00:35:00et d'un seul coup
00:35:01étant donné que la justice
00:35:02dit il peut être projeté
00:35:03ah bah si si si
00:35:04je vais y aller
00:35:04mais il veut interdire
00:35:05un film
00:35:06et après la justice
00:35:07dit il peut être projeté
00:35:07ah bah je vais aller le voir
00:35:08ça tient pas
00:35:10si il gère sa ville
00:35:11de la même manière
00:35:11mais il peut aller le voir
00:35:13je pense que la mairie
00:35:13peut lui lui renvoyer le voir
00:35:14de façon
00:35:15un il n'a pas d'obligation
00:35:17d'aller le voir
00:35:17et c'est lui qui s'est engagé
00:35:19c'est lui qui s'est engagé
00:35:21il dirait il n'est pas venu
00:35:22et ben voilà
00:35:22admettez que le symbole politique
00:35:25est pas bon
00:35:25le symbole politique
00:35:27vous pouvez juger
00:35:28qu'il est pas bon
00:35:29mais enfin
00:35:29c'est un non-événement
00:35:31combien de fois
00:35:32des politiques disent
00:35:33je serai là
00:35:34et ne viennent pas
00:35:35combien de fois
00:35:36les politiques nous mentent
00:35:37effectivement
00:35:37et on devrait s'y habituer
00:35:38j'ai bien compris votre message
00:35:39Martin Garagnon
00:35:40c'est qu'effectivement
00:35:43à quelques mois
00:35:43d'une élection municipale
00:35:44le délit de cette parole
00:35:46est quand même assez symptomatique
00:35:47c'est à dire
00:35:47que si monsieur Payan
00:35:48même un macroniste venu
00:35:49c'est pour vous dire
00:35:50le délit politique
00:35:52je crois qu'il y a Martin
00:35:55qui est en train d'essayer
00:35:56de parler
00:35:56moi j'aime bien
00:35:59parce que vous faites souvent
00:35:59un peu l'avocat du diable
00:36:00c'est à dire que là
00:36:01j'ai presque le sentiment
00:36:01que c'est le diable
00:36:02c'est de la com'
00:36:06c'est un plan de com'
00:36:08mais un plan de com' de qui ?
00:36:10de la production du film
00:36:12enfin c'est une petite production
00:36:13ils n'ont pas un sou
00:36:14c'est pas vrai
00:36:15690 000 euros
00:36:18mais ça coûte combien un film ?
00:36:20690 000 euros
00:36:20et ça coûte combien
00:36:21de faire un film ?
00:36:22répondez-moi
00:36:23ça coûte combien
00:36:24de faire un film ?
00:36:24un documentaire
00:36:25c'est pas un documentaire
00:36:26c'est un film
00:36:27c'est un film documentaire
00:36:28et ça coûte combien ?
00:36:29quand on a 690 000 euros
00:36:31pour faire un film
00:36:32parce qu'on dit
00:36:33que ce film
00:36:34n'a pas été financé
00:36:35si parce que le sujet
00:36:36c'est la victimisation
00:36:37autour de ce film
00:36:37ce film a été financé
00:36:39à moitié
00:36:40par un énorme acteur
00:36:42qui est un acteur
00:36:43du cinéma
00:36:44c'est Canal Plus
00:36:45350 000 euros
00:36:47donnés par Canal Plus
00:36:48il a été soutenu
00:36:49par le JDD
00:36:49il a été soutenu
00:36:50par Europe 1
00:36:51il a été soutenu
00:36:52par CNews
00:36:53c'est pas moi qui le dit
00:36:54c'est Pascal Praud
00:36:55donc voilà
00:36:55mais on l'a soutenu
00:36:56après
00:36:57après
00:36:58pendant
00:36:58après
00:36:59je crois qu'il a été fait
00:37:01Mathias
00:37:02attendez
00:37:03je vais vous dire une chose
00:37:04je vais vous dire une chose
00:37:07je vais vous dire une chose
00:37:08vous n'avez pas fini votre phrase
00:37:10vous n'avez pas fini votre phrase
00:37:11donc c'est pas
00:37:12alors justement
00:37:13vous n'avez pas fini votre phrase
00:37:14vous n'avez pas fini votre phrase
00:37:16vous êtes retenu
00:37:17vous avez dit
00:37:17comment est-ce qu'on peut trouver
00:37:18690 000 euros
00:37:19pour financer
00:37:20oui
00:37:21un film qui parle
00:37:22de la chrétienté
00:37:23mais c'est ça
00:37:24mais si vous avez un problème
00:37:25en fait
00:37:26ça aurait été pour financer
00:37:27pour financer
00:37:29un documentaire
00:37:31sur un centre
00:37:31de rétention administrative
00:37:33vous en avez pris
00:37:34des deux mains
00:37:34ce qui vous choque
00:37:36ce qui vous choque
00:37:37c'est qu'on puisse
00:37:37dans ce pays
00:37:38faire un film
00:37:39sur la chrétienté
00:37:40voilà
00:37:40vous ne l'avez pas dit
00:37:41vous vous êtes retenu
00:37:43c'est faux
00:37:44c'est faux
00:37:44c'est archi faux
00:37:45je m'en réjouis
00:37:46c'est faux
00:37:47c'est archi faux
00:37:48je me réjouis
00:37:49du succès de ce film
00:37:51tant mieux pour Steve
00:37:52aucun problème là-dessus
00:37:53et que
00:37:54les chrétiens
00:37:55fassent vivre
00:37:56les racines chrétiennes
00:37:57de la France
00:37:58j'ai aucun souci là-dessus
00:38:00mais pourquoi on les emmerde alors
00:38:01excusez-moi
00:38:01pourquoi on les emmerde
00:38:02pourquoi on les emmerde
00:38:04mais qui c'est qui fait
00:38:04de la victimisation
00:38:05qui c'est qui a voulu
00:38:06interdire le film
00:38:07des votes de la communauté
00:38:08musulmane
00:38:09pour être élu
00:38:10et pour que le
00:38:10Drateur républicain
00:38:11soit là
00:38:12quand on a
00:38:13un budget
00:38:15demandé
00:38:16vous connaissez
00:38:17des réalisateurs
00:38:17de documentaires
00:38:18mais c'est pas un documentaire
00:38:19c'est un docu-fiction
00:38:20une fiction ça coûte combien ?
00:38:235-6 millions
00:38:24enfin ils n'avaient pas un sou
00:38:26pour faire ça
00:38:27ils n'avaient pas un sou
00:38:28ils ont lancé un appel
00:38:29un appel
00:38:29un appel au don
00:38:31j'ai des potes
00:38:31oui le départ
00:38:33c'est du confondi
00:38:33bah oui
00:38:34exactement
00:38:34vous avez oublié de le dire
00:38:36non
00:38:36bah oui vous avez oublié de le dire
00:38:37excusez-moi
00:38:38c'est moi qui le dis là
00:38:39vous ne l'avez pas dit
00:38:40non c'est pas vrai
00:38:40c'est pas vrai
00:38:41oui c'est vrai
00:38:42vous ne l'avez pas dit
00:38:42au départ
00:38:43c'est du confondi
00:38:44et après le groupe
00:38:45voilà c'est ça
00:38:46vous refaites la vraie histoire
00:38:47après coup
00:38:47je vous corrige
00:38:48je ne fais pas l'histoire
00:38:49c'est bien
00:38:49allez
00:38:50j'y balard
00:38:51et on avance
00:38:51une précision un peu technique
00:38:52parce que j'en suis à mon
00:38:53quatrième rapport budgétaire
00:38:54pour avis comme on les appelle
00:38:55sur industrie culturelle
00:38:57livre
00:38:58et ça comprend le cinéma
00:38:59donc ce que vous dites
00:39:00en fait c'est pas exact
00:39:02vous parlez de Canal+,
00:39:04mais les opérateurs
00:39:05y compris les plateformes
00:39:06ont une obligation légale
00:39:07c'est 20%
00:39:08de leur chiffre d'affaires
00:39:09doit être consacré
00:39:10soit au cinéma
00:39:10soit à faire des séries
00:39:13ça passe par le CNC
00:39:14tout ça
00:39:15d'accord
00:39:16et là un budget
00:39:17de 640
00:39:18qui a beaucoup d'argent
00:39:20parce qu'ils se sont fait
00:39:21ponctionner 500 millions d'euros
00:39:22l'an passé
00:39:23ça va être encore
00:39:2350 millions d'euros
00:39:25mais on n'a pas les mêmes
00:39:26est-ce que vous avez
00:39:27ils n'ont pas eu le CNC d'ailleurs
00:39:28est-ce que vous avez
00:39:29est-ce que vous avez
00:39:30les mêmes réflexions
00:39:31pour un film
00:39:32qui a produit également
00:39:33entre autres
00:39:34Canal+,
00:39:34qui a fait deux entrées
00:39:36deux entrées par séance
00:39:37qui s'appelait toute pour une
00:39:38c'était la version
00:39:39wokiste des mousquetaires
00:39:41voilà
00:39:41qui a coûté un pognon dingue
00:39:43y compris
00:39:43à la région
00:39:44ils ont fait deux entrées
00:39:45non non
00:39:46ils n'ont pas fait deux entrées
00:39:47non non
00:39:47ils n'ont pas fait deux entrées
00:39:49ils n'ont pas fait deux entrées
00:39:50c'est dans mon rapport
00:39:51budgetaire
00:39:51j'espère que tous les chiffres
00:39:53ne sont pas comme ça
00:39:54ils n'ont pas fait deux entrées
00:39:55il n'ont pas fait deux entrées
00:39:57dans une salle
00:39:58il a été retiré
00:39:58dans une salle
00:39:59dans une salle
00:39:59ou deux entrées en moyenne
00:40:00par salle
00:40:00en moyenne
00:40:01deux entrées
00:40:02deux entrées
00:40:03deux entrées
00:40:03deux entrées par séance
00:40:06deux entrées par séance
00:40:07pour retirer de l'affiche
00:40:08au bout d'une semaine
00:40:09et ça a coûté
00:40:10quand même
00:40:11y compris au contribuable
00:40:12parce que la région
00:40:13Île-le-France
00:40:13la finance
00:40:13je n'ai aucun souci
00:40:15à ce que le groupe Canal
00:40:16finance
00:40:17mais le débat
00:40:18est pas sur le groupe Canal
00:40:19qu'est-ce que vient faire
00:40:19le groupe Canal
00:40:20le milieu il n'est pas
00:40:21sur le groupe Canal
00:40:22pourquoi le CNC
00:40:24il n'a pas financé ce film
00:40:25il faut leur demander
00:40:26ben voilà
00:40:27parce que c'est un film catho
00:40:28excusez-moi
00:40:29ça a dû passer par le CNC
00:40:30non non
00:40:31ils n'ont pas eu
00:40:32ils n'ont pas eu le CNC
00:40:33c'est l'achat
00:40:34l'achat de moi
00:40:34bon allez
00:40:36juste parce que
00:40:37ça va énerver
00:40:38Mathias Leboeuf
00:40:38et ça me fait plaisir
00:40:39on va regarder
00:40:40Gad Elmaleh
00:40:41qui est allé voir le film
00:40:42et qui l'adore
00:40:42ça vous emmerde ça
00:40:43Gad Elmaleh
00:40:44ça m'emmerde pas
00:40:45pourquoi voulez-vous
00:40:46que ça m'emmerde ?
00:40:46Mes amis
00:40:47je peux vous dire
00:40:49votre film
00:40:49il m'a scotché
00:40:51je peux vous dire
00:40:53je peux dire
00:40:56je peux dire
00:40:56que ce film
00:40:57il m'a touché au coeur
00:40:58fort
00:40:59que tu sois juif
00:41:00musulman
00:41:01chrétien
00:41:01athée
00:41:02agnostique
00:41:03agnostique
00:41:04agnostique
00:41:05tout ce que tu veux
00:41:06une phrase
00:41:07une phrase
00:41:08une phrase
00:41:09une phrase
00:41:09de ce film
00:41:10le monde
00:41:11meurt
00:41:13de ne pas
00:41:15se savoir
00:41:16aimer
00:41:16les amis
00:41:17on veut que ça
00:41:18va voir le film
00:41:19ça y est
00:41:21mais moi
00:41:25si vous voulez
00:41:25le catéchisme
00:41:27allez
00:41:27allez
00:41:28on va parler
00:41:34d'un autre
00:41:35sujet
00:41:36c'est ce qui s'est passé
00:41:37à Lille
00:41:37bien évidemment
00:41:37et la mort de Matisse
00:41:3819 ans
00:41:39qui a été tué
00:41:40par un chauffard
00:41:41on va regarder
00:41:42le rappel des faits
00:41:43et puis juste après
00:41:44on y revient
00:41:45parce que ce qui s'est passé
00:41:45c'est une horreur absolue
00:41:47sur cette vidéo témoin
00:41:54le bruit fracassant
00:41:56d'un jeune homme
00:41:57tué par un chauffard
00:41:58le drame
00:41:59s'est produit samedi
00:42:00aux alentours
00:42:00de 5h du matin
00:42:01sur le boulevard
00:42:02de la liberté
00:42:03en plein centre-ville
00:42:04lillois
00:42:05l'automobiliste
00:42:06âgé de 31 ans
00:42:07fuié un contrôle
00:42:08de police
00:42:09au moment où
00:42:09il a ôté
00:42:10la vie du jeune homme
00:42:10il était également
00:42:11déjà connu
00:42:12des forces de l'ordre
00:42:13pour des faits similaires
00:42:14c'est quelqu'un
00:42:15qui a déjà fait
00:42:16des séjours
00:42:16dans nos services
00:42:17à plusieurs reprises
00:42:18d'après nos premières informations
00:42:19il était en défaut
00:42:21de permis de conduire
00:42:22et il était connu
00:42:24aussi pour les mêmes faits
00:42:27du même genre
00:42:28le profil du chauffard
00:42:29multi-récidiviste
00:42:31pose question
00:42:32les français réclament
00:42:33une réponse pénale
00:42:34plus forte
00:42:34à l'égard de ce type
00:42:35d'individu
00:42:36on n'apprend jamais
00:42:37des leçons
00:42:37car ce n'est pas
00:42:38la première fois
00:42:39qu'on entend
00:42:40cette histoire-là
00:42:41qui arrive en France
00:42:42et la loi ne change jamais
00:42:43il n'y a jamais plus
00:42:44de fermeté
00:42:45ni quoi que ce soit
00:42:46qui est fait
00:42:46pour que ça s'améliore
00:42:48on entend trop de choses
00:42:49comme ça
00:42:49et malheureusement
00:42:51ce sont des innocents
00:42:52qui en payent le prix
00:42:53le chauffard est soupçonné
00:42:55d'avoir consommé
00:42:56un gaz hilarant
00:42:57le protoxyde d'azote
00:42:58peu avant le drame
00:42:59une enquête a été ouverte
00:43:01pour accident mortel
00:43:02sur la voie publique
00:43:03voilà et sur place
00:43:04bien sûr
00:43:05c'est la consternation
00:43:05Mathis avait 19 ans
00:43:07c'est dans cette ville
00:43:09du nord de la France
00:43:10que le jeune Mathis a grandi
00:43:11originaire d'Haïti
00:43:13il était âgé de 19 ans
00:43:15et selon nos informations
00:43:16vivait en colocation
00:43:17à Lille
00:43:18où il travaillait
00:43:19dans une chaîne
00:43:19de fast-food
00:43:20je pense aux parents
00:43:21actuellement
00:43:22et puis
00:43:22je leur souhaite
00:43:24courage
00:43:25à eux
00:43:25il n'y a pas de mots
00:43:28malheureusement
00:43:28en plus de l'émotion
00:43:30c'est également
00:43:31la colère
00:43:31qui domine
00:43:32dans cette ville
00:43:32de 9500 habitants
00:43:34notamment en raison
00:43:35du profil du suspect
00:43:36en défaut du permis
00:43:38de conduire
00:43:38et soupçonné
00:43:39d'être sous l'emprise
00:43:40de protoxyde d'azote
00:43:41au moment des faits
00:43:42on se pose la question
00:43:43mais comment ça c'est
00:43:45et historiquement
00:43:46c'est pas la première fois
00:43:48c'est pas la dixième fois
00:43:49c'est la centième
00:43:49c'est là
00:43:50encore combien
00:43:51qu'est-ce qu'il faut faire
00:43:52c'est une tragédie
00:43:54c'est dramatique
00:43:55c'est dramatique
00:43:56qu'aujourd'hui
00:43:57ça continue
00:43:57ça continue
00:43:58hier
00:43:59aujourd'hui
00:44:00demain
00:44:00qu'est-ce qu'on fait
00:44:02le principal suspect
00:44:03qui a été rapidement interpellé
00:44:04a été placé
00:44:05en garde à vue
00:44:06une enquête
00:44:07a été ouverte
00:44:08pour accidents mortels
00:44:09sur la voie publique
00:44:10Mathis lui
00:44:11aurait fêté
00:44:12ses 20 ans
00:44:12la semaine prochaine
00:44:13je crois que c'est important
00:44:16de voir les photos
00:44:17de Mathis
00:44:18parce que Mathis
00:44:18c'est pas juste un prénom
00:44:19comme ça dans la presse
00:44:20c'est un jeune garçon
00:44:21qui avait 19 ans
00:44:22qui était originaire
00:44:24du Pas-de-Calais
00:44:25et c'est vrai
00:44:26qu'aujourd'hui
00:44:26bien évidemment
00:44:27sa famille
00:44:27est complètement effondrée
00:44:29par rapport à ce qui s'est passé
00:44:31d'autant plus
00:44:31que le chauffard
00:44:33enfin voilà
00:44:34pour l'instant
00:44:35on ne peut parler que de chauffard
00:44:36puisqu'il n'est pas condamné encore
00:44:37mais en fait
00:44:38était sous protoxyde d'azote
00:44:40en particulier
00:44:41et c'est vrai
00:44:42que c'est un véritable drame
00:44:43pour ce jeune garçon
00:44:44qui n'avait que 19 ans
00:44:45Philippe Ballard
00:44:46il y a l'aspect humain
00:44:47et l'aspect judiciaire
00:44:48l'aspect humain
00:44:49je vous disais
00:44:49que j'avais eu Mathieu Vallée
00:44:50au téléphone
00:44:50qui a eu la maman
00:44:51assez longuement
00:44:52et qui est combative
00:44:54moi je dis à Mathieu
00:44:54mais évidemment
00:44:55elle est effondrée
00:44:56parce qu'il était adopté
00:44:57en fait
00:44:58elle l'avait eu à 6 mois
00:44:59et il était haïtien
00:45:01ils étaient très fusionnels
00:45:02elle l'avait plusieurs
00:45:03plusieurs fois par jour
00:45:04au téléphone
00:45:05il payait ses études
00:45:06en travaillant dans une chaîne
00:45:07de restauration rapide
00:45:09et puis voilà
00:45:10est arrivé ce qui est arrivé
00:45:11donc cette maman
00:45:12est extrêmement combative
00:45:13il faut être
00:45:13il faut être à ses côtés
00:45:14alors après
00:45:15il y a l'aspect judiciaire
00:45:16le protoxyde d'azote
00:45:17il y a eu une proposition de loi
00:45:19qui avait été adoptée
00:45:20à l'Assemblée Nationale
00:45:21il y a les députés
00:45:22qui avaient voté contre
00:45:22quand même
00:45:22je ne sais pas comment ils avaient fait
00:45:23pour interdire
00:45:24la vente libre
00:45:25parce que c'est une vente libre
00:45:25qui est la vente
00:45:28on sait que ça permet
00:45:29de faire des gâteaux
00:45:30la chantilly
00:45:31etc etc
00:45:32et puis
00:45:33une autre proposition
00:45:34pour faire en sorte
00:45:35que ça soit considéré
00:45:36comme circonstance aggravante
00:45:37quand on commet un accident
00:45:38ce qui n'est pas le cas
00:45:39ce qui fait que là
00:45:40malheureusement
00:45:40c'est pas considéré
00:45:41comme de la drogue
00:45:42parce que quand on a bu
00:45:43ou quand on est sous drogue
00:45:45c'est considéré comme circonstance aggravante
00:45:47et là ça ne sera pas le cas
00:45:48malheureusement
00:45:48ça ne sera pas le cas
00:45:49et après il faut
00:45:50Mathieu Vallet me le disait
00:45:52nous on est
00:45:52pour les peines planchers
00:45:54parce qu'il était
00:45:56donc en récidive
00:45:57donc peines planchers
00:45:58dans ce cas là
00:45:59et puis pour la présomption
00:46:00de légitime défense
00:46:01pour les forces de l'ordre
00:46:02pourquoi est-ce qu'elles ne peuvent pas
00:46:03tirer dans les pneus
00:46:04quand il y a une course poursuite
00:46:05comme ça
00:46:05à 5h du matin
00:46:06et puis la saisie
00:46:07il y a aussi un aspect
00:46:08quand on fait des rodéos
00:46:09ou quand on se
00:46:11malheureusement
00:46:12il y a un drame comme ça
00:46:13le véhicule peut être récupéré
00:46:14en fait par le propriétaire
00:46:15ça paraît complètement délirant
00:46:17mais c'est comme ça
00:46:17il faut changer cette loi
00:46:18Martin Garnion
00:46:19est dans une séquence
00:46:20qui est terrible
00:46:21terrible pour la famille
00:46:22terrible dans l'histoire aussi
00:46:23c'est à nouveau un refus
00:46:24d'obtempérer
00:46:25et puis c'est vrai
00:46:26que les policiers
00:46:26aujourd'hui osent plus tirer
00:46:27enfin je veux dire les choses aussi
00:46:28c'est que voilà
00:46:29on voit l'histoire de Naël
00:46:32on voit le policier
00:46:33qui a parlé d'ailleurs
00:46:34ce week-end également
00:46:34qui est brisé totalement
00:46:36même si c'est terrible
00:46:37le fait que Naël soit mort
00:46:38bien évidemment
00:46:38ça n'enlève rien
00:46:40mais du coup en fait
00:46:41les policiers osent plus
00:46:42sortir leur arme
00:46:43les policiers osent plus
00:46:43faire feu
00:46:44et on en arrive à des drames
00:46:45comme celui-là
00:46:46on ne souhaitera jamais
00:46:47la mort de quelqu'un
00:46:47mais Mathis a été tué
00:46:49par un Naël
00:46:49la réalité elle est là
00:46:51c'est-à-dire que
00:46:52lorsqu'on incrimine
00:46:53les forces de l'ordre
00:46:54et notamment ce policier
00:46:55qui est à l'origine
00:46:56du décès de Naël
00:46:57en en faisant un criminel
00:46:58un assassin
00:46:59Macron a un peu parlé
00:47:01rapidement d'ailleurs
00:47:01ce jour-là
00:47:02oui mais moi j'ai pas envie
00:47:03de faire de polémique
00:47:03enfin politicienne là-dessus
00:47:05c'est assez grave
00:47:06ce policier a peut-être
00:47:08évité qu'un Mathis
00:47:09soit tué ce jour-là
00:47:10donc ça ne justifie en rien
00:47:12la mort de Naël
00:47:13mais pour le dire
00:47:14très simplement
00:47:15entre un délinquant
00:47:16de la route
00:47:17assassin en puissance
00:47:18et un jeune
00:47:20comme Mathis
00:47:20mais si un des deux
00:47:22doit être sanctionné
00:47:24même physiquement
00:47:24avec des risques
00:47:25de blessure
00:47:26il faut toujours
00:47:26que ce soit
00:47:26l'agresseur
00:47:28c'est-à-dire que
00:47:29cette personne
00:47:29qui détient une voiture
00:47:31un bolide
00:47:31on voit la vitesse
00:47:32à laquelle il roule
00:47:33avec toutes les circonstances
00:47:34que l'on vient d'évoquer
00:47:36c'est un assassin
00:47:37en puissance
00:47:38donc de refuser
00:47:39aux forces de l'ordre
00:47:40la protection
00:47:41qui est leur priorité
00:47:42leur mission numéro 1
00:47:43la protection
00:47:43de la population
00:47:44dont fait partie
00:47:45ce jeune Maïne
00:47:45c'est participer
00:47:46à un crime collectif
00:47:48on va avoir
00:47:49combien
00:47:49enfin
00:47:50il y a besoin encore
00:47:51de combien de morts
00:47:52de victimes innocentes
00:47:53comme les dématrices
00:47:54pour se dire
00:47:54qu'il faut aussi
00:47:56qu'on donne les moyens
00:47:57et matériels
00:47:58et logistiques
00:47:59et juridiques
00:48:00et la confiance
00:48:01leur redonner confiance
00:48:02aux policiers
00:48:03de mettre un terme
00:48:04à ce type
00:48:05ce sont des assassinats
00:48:07mais le problème
00:48:08c'est qu'aujourd'hui
00:48:09ceux qui ont peur
00:48:09c'est les policiers
00:48:10mais bien sûr
00:48:11c'est ça
00:48:11c'est là où on est
00:48:12dans un monde inversé
00:48:13ça veut dire que
00:48:14c'est les policiers
00:48:14qui ont peur
00:48:15de sortir leur arme
00:48:16qui sont obligés
00:48:16de réfléchir
00:48:17à 3-4 fois
00:48:18en disant
00:48:18mais si jamais
00:48:19je veux dire
00:48:19est-ce que c'est pas
00:48:20ma vie à moi
00:48:21qui va être foutue en l'air
00:48:22parce que c'est ça
00:48:23la réalité pour les policiers
00:48:24c'est très juste
00:48:24monsieur Garagnon
00:48:25j'ai pas non plus le goût
00:48:26pour la polémique
00:48:27mais je vais quand même
00:48:28rappeler les propos
00:48:33il avait piétiné
00:48:34la présomption d'innocence
00:48:35de ce policier
00:48:36qui était pas encore jugé
00:48:37il avait qualifié
00:48:38l'acte des policiers
00:48:39qui avaient voulu
00:48:40arrêter Naël
00:48:41avant même
00:48:43que la justice
00:48:44rende son avis
00:48:45il avait traité
00:48:45d'inqualifiable
00:48:46et d'injustifiable
00:48:48c'est-à-dire que
00:48:48le président de la république
00:48:49qui est aussi
00:48:50le chef des armées
00:48:51qui est donc le patron
00:48:52de la gendarmerie
00:48:52pour prendre un exemple
00:48:53en fait il avait
00:48:54foulé au pied
00:48:55la présomption d'innocence
00:48:56alors j'ai pas le goût
00:48:57de la polémique
00:48:58mais c'est vrai
00:48:59que c'est un sujet
00:48:59parce que quand vous avez
00:49:00le plus haut personnage
00:49:01de l'état
00:49:03a priori
00:49:03la justice aurait pu
00:49:04faire son travail
00:49:05mais qui ne donne pas
00:49:06a priori confiance
00:49:07à ceux
00:49:08qui sont censés
00:49:09impulser l'autorité
00:49:11et l'ordre dans la rue
00:49:12bah écoutez
00:49:13c'est pas étonnant
00:49:13qu'ensuite
00:49:14les policiers ne veulent plus
00:49:15mais moi je voudrais
00:49:15juste rester sur
00:49:16l'aspect humaniste
00:49:17juste sur l'aspect humaniste
00:49:19quand je vois
00:49:19ce jeune garçon
00:49:21je le mets
00:49:22je l'associe
00:49:23même si elle est encore vivante
00:49:24mais au drame
00:49:25qu'avec une autre fleurisse
00:49:26pourquoi ?
00:49:26parce que c'est cette France
00:49:27qui veut s'en sortir
00:49:28c'est cette France
00:49:29qui veut s'en sortir
00:49:30qui fait tout bien
00:49:31qui essaie de faire tout bien
00:49:33voilà
00:49:34et qui est fauché
00:49:35pour lui mortellement
00:49:36ou à qui on a fauché
00:49:37la caisse
00:49:37pour ces jeunes fleuristes
00:49:39c'est cette France là
00:49:40qu'on devrait mettre en avant
00:49:41et pas celle des voyous
00:49:42Mathis on le rappelle
00:49:43qui travaillait
00:49:44qui travaillait dans un fast-food
00:49:45pour payer ses études
00:49:46qui avaient 19 ans
00:49:47c'était fort
00:49:48c'est pour ça que je peux permettre
00:49:48de faire le parallèle
00:49:49non mais vous avez raison
00:49:49justement je renforçais un peu
00:49:52cette idée Thomas Bonnet
00:49:53je suis parfaitement d'accord avec ça
00:49:54et alors au même titre
00:49:55vous parliez des réactions
00:49:56du président de la République
00:49:56dans la faille
00:49:57j'ai peut-être pas eu des bons
00:49:58si c'est ce qu'il avait dit
00:49:59c'est incalifiable
00:50:00je vais même plus loin
00:50:01c'est à dire que vous avez eu
00:50:02tout un espace médiatique
00:50:03avec des personnalités publiques
00:50:05qui avaient pris la parole
00:50:05on a évidemment en mémoire
00:50:06ce qu'avait dit Kylian Mbappé
00:50:07le footballeur
00:50:08en parlant d'un petit ange
00:50:09parti trop tôt
00:50:09en parlant de Naël
00:50:10moi j'aimerais maintenant
00:50:11entendre ces gens-là
00:50:12nous parler de Mathis
00:50:13mais ils ne parleront pas
00:50:14ça ne les intéresse pas
00:50:15donc effectivement
00:50:15il est temps que
00:50:16vous parliez de cette France
00:50:18qui travaille
00:50:18et de cette France
00:50:19qui veut s'en sortir
00:50:19c'est elle qu'on doit mettre en avant
00:50:21et qu'on a une personnalité publique
00:50:22c'est aussi son rôle
00:50:23et juste pour les refus d'obtempérer
00:50:24parce que j'ai regardé
00:50:2525 000 refus d'obtempérer par an
00:50:27j'ai regardé un peu
00:50:28les condamnations récentes
00:50:29alors par exemple
00:50:30dans l'Eure ou à Tours
00:50:31à chaque fois
00:50:32c'est moins de 2 ans de prison
00:50:33donc en fait
00:50:33ils ne vont pas en prison réellement
00:50:35les auteurs de refus d'obtempérer
00:50:36donc en fait
00:50:37il y a un vrai sujet
00:50:38de réponse pénale
00:50:39tant que vous ne mettez pas
00:50:40face à ces actes-là
00:50:41une réponse judiciaire
00:50:42très ferme
00:50:42vous allez derrière les barreaux
00:50:43évidemment qu'ils continuent
00:50:45Mathias Leboeuf
00:50:46Oui moi vous savez
00:50:47je suis pour la plus grande fermeté
00:50:49pour ce genre de cas
00:50:51c'est-à-dire que
00:50:52je pense que ces gens
00:50:53méritent d'être en prison
00:50:54et d'y rester très longtemps
00:50:55parce qu'ils sont dangereux
00:50:57et que les gens dangereux
00:50:59doivent être mis en prison
00:51:01et ce qui me frappe également
00:51:02c'est la banalité
00:51:03de ce genre d'affaires
00:51:05il y a encore 2 jours
00:51:07c'était à Cannes
00:51:08boulevard Carmo
00:51:09une maman
00:51:10avec sa fille
00:51:11et sa nièce
00:51:12qui était pareil
00:51:13fauchée
00:51:14par un chauffard
00:51:15et je crois
00:51:16qu'elle est encore
00:51:16entre la vie et la mort
00:51:18et c'est incroyable
00:51:20qu'il y ait cette forme
00:51:21de clémence
00:51:22ou de laisser faire
00:51:24avec ces chauffards
00:51:26il n'y a aucune clémence
00:51:28à avoir
00:51:28ces gens sont dangereux
00:51:30et ils doivent être mis
00:51:31hors état de nuire
00:51:32mais donc je le disais
00:51:33ça passe aussi
00:51:34par redonner confiance
00:51:35aux policiers
00:51:36parce que
00:51:36c'est pas qu'ils disaient
00:51:37on aurait pu tirer
00:51:37dans les pneus
00:51:38c'est moi
00:51:39c'est vous Philippe
00:51:40qui disait ça
00:51:40mais les policiers
00:51:41n'osent pas
00:51:42il faut redonner confiance
00:51:44aux policiers
00:51:44leur dire que
00:51:45la loi c'est eux
00:51:46je suis désolé
00:51:47je parodie personne
00:51:48mais la loi c'est moi
00:51:50peut dire un policier
00:51:51parce que c'est lui
00:51:51qui représente la loi
00:51:52donc aujourd'hui
00:51:53les policiers sont suspectés
00:51:55d'être coupables
00:51:56dès qu'ils sortent leur arme
00:51:57aujourd'hui
00:51:58et c'est insupportable
00:51:59on en revient
00:52:00au premier devoir
00:52:02de l'état
00:52:02qui est d'assurer
00:52:03la sécurité
00:52:04de ses citoyens
00:52:05et là en l'occurrence
00:52:07via la police
00:52:08et effectivement
00:52:08il faut donner aux policiers
00:52:10les moyens
00:52:10à intervenir
00:52:11d'une façon sereine
00:52:12enfin si je puis dire
00:52:13regardez la Fernaëlle
00:52:15vous voyez le policier
00:52:16c'est le policier
00:52:17aujourd'hui
00:52:17qui a été jeté en prison
00:52:18et c'est le policier
00:52:19qui est présenté comme coupable
00:52:20c'est un cas un peu particulier
00:52:21vous croyez que
00:52:23tous les policiers
00:52:24quand ils se retrouvent
00:52:25face à des refus
00:52:25d'obtempérer
00:52:25ils ne pensent pas
00:52:26aujourd'hui à la Fernaëlle
00:52:27ils ne se disent pas
00:52:28c'est ma vie qui risque
00:52:28d'être prise
00:52:29et encore une fois
00:52:30je le redis
00:52:30parce qu'on va dire
00:52:31que je ne le répète pas assez
00:52:32mais bien évidemment
00:52:33c'est un drame
00:52:33la mort de Naël
00:52:34et c'est un drame
00:52:34la mort de ce gamin
00:52:36mais malgré tout
00:52:37il y a aussi le policier
00:52:38aujourd'hui
00:52:39qui est en train
00:52:39de vivre un drame
00:52:40sa famille qui est menacée
00:52:41sa famille qui a été obligée
00:52:42de déménager
00:52:43comme il explique
00:52:44dans le JDD je crois
00:52:45la mort de Matisse
00:52:46est plus un drame
00:52:47que la mort de Naël
00:52:48c'est compliqué
00:52:51c'est compliqué de dire ça
00:52:52je ne peux pas dire ça
00:52:53à partir du moment
00:52:54où vous faites le constat
00:52:55je comprends ce que vous voulez dire
00:52:58je ne peux plus tuer ce Matisse là
00:52:59moi je ne l'aimais pas
00:53:00il n'héritait plus de mourir
00:53:02j'ai un peu de mal à faire
00:53:03c'est une expression
00:53:04c'est compliqué de dire ça
00:53:05on peut déplorer
00:53:05non mais
00:53:06attends on le laisse expliquer
00:53:08parce que c'est quand même
00:53:08on peut évidemment
00:53:09que déplorer la mort
00:53:11de quelqu'un
00:53:11quel qu'il soit
00:53:12qui soit un criminel
00:53:13moi je ne suis pas
00:53:13pour le rétablissement
00:53:14de la peine de mort
00:53:14donc on ne peut que déplorer
00:53:16la mort de qui que ce soit
00:53:17mais vous ne pouvez pas mettre
00:53:18sur le même plan
00:53:19la mort d'un bourreau
00:53:21et la mort d'une victime
00:53:21c'est pas possible
00:53:22c'est pas possible
00:53:23la mort d'un bourreau
00:53:23ce délinquant de la route
00:53:30qui a tué Matisse
00:53:31excuse moi
00:53:31c'est un assassin
00:53:32donc vous ne pouvez pas
00:53:33mettre sur le même plan
00:53:34la mort de l'assassin
00:53:36et la mort de la victime
00:53:37c'est pas possible
00:53:38vous avez comparé Naël
00:53:39et Matisse
00:53:41c'est pas tout à fait
00:53:42franchement
00:53:43la mort de deux personnes
00:53:45c'est un drame compliqué
00:53:46c'est compliqué de faire
00:53:47une hiérarchie
00:53:47je comprends ce que vous voulez dire
00:53:49mais c'est compliqué
00:53:49Eric un dernier mot
00:53:50me fait la pause
00:53:51je me pose une question
00:53:52si Naël
00:53:53dramatiquement tué
00:53:56n'avait pas été arrêté
00:53:57est-ce qu'il n'aurait pas tué
00:53:58un Matisse
00:53:59ça me fait un million
00:54:00ça faisait une demi-heure
00:54:02mais non
00:54:02je comprends
00:54:04juste Eric
00:54:06attendez
00:54:06du calme
00:54:07tout le monde parle
00:54:08on peut se poser la question
00:54:10je dis juste
00:54:10que c'est compliqué
00:54:11d'hierarchiser
00:54:12la mort de deux jeunes
00:54:14voilà
00:54:15je pense que vous êtes d'accord
00:54:16juste Philippe
00:54:16on parlait de la responsabilité
00:54:19des politiques
00:54:19et les mots de Macron
00:54:21qui étaient vraiment mal choisis
00:54:22mais vous vous souvenez
00:54:24de François Hollande
00:54:24qui s'était rendu
00:54:25au chevet de Théo
00:54:26cette affaire
00:54:27il y a une dizaine d'années
00:54:28ce sont les policiers
00:54:31qui avaient été
00:54:31pointés du doigt
00:54:32qui avaient été accusés
00:54:34et in fine
00:54:35il n'y a rien eu
00:54:35mais vous avez un président
00:54:36de la République
00:54:37qui se rend au chevet
00:54:38de Théo
00:54:39qui était en plus
00:54:39quand on voit la famille
00:54:40qui n'était pas franchement clean
00:54:41mais l'image
00:54:43que ça renvoie aux policiers
00:54:44mais ils se disent
00:54:45mais quoi qu'on fasse
00:54:46de toute façon
00:54:47ça nous revient dans la figure
00:54:48donc voilà
00:54:49que ce soit dans cette affaire là
00:54:51alors on va faire une pause
00:54:52on va faire une pause
00:54:53on va faire la pub
00:54:53on va faire le CNews Info
00:54:54et quand on revient
00:54:54on va parler de ce qui s'est passé
00:54:55à Moissac
00:54:56parce que alors ça aussi
00:54:57ça m'intéresse
00:54:57ce qui s'est passé à Moissac
00:54:58en Gironde
00:54:59où la justice a décidé
00:55:00de ne pas poursuivre
00:55:01l'homme qui est rentré
00:55:02dans l'abbaye de Moissac
00:55:04qui a menacé une religieuse
00:55:06qui a poussé des cris d'animaux
00:55:07ben voilà
00:55:07il n'y a pas de poursuite
00:55:08contre lui
00:55:09enfin c'est surréaliste
00:55:10c'est surréaliste
00:55:11on ne s'en sortira jamais
00:55:12comme ça
00:55:12la pub
00:55:1311h34 sur CNews
00:55:21le débat continue
00:55:22même pendant la pub
00:55:23sur CNews
00:55:24dans un instant
00:55:24on va vous parler
00:55:25de cette agression
00:55:25à Moissac
00:55:26agression dans une abbaye
00:55:27il n'y aura pas de poursuite
00:55:28c'est ce qu'a décidé
00:55:29le procureur
00:55:30c'est surréaliste
00:55:30on vous raconte ça
00:55:31dans un instant
00:55:31tout de suite
00:55:32le CNews Info
00:55:33et c'est avec Sommayel Abidi
00:55:3410 ans après les attaques
00:55:38du 13 novembre
00:55:39la menace terroriste
00:55:40reste vive en France
00:55:42déclaration ce matin
00:55:43du procureur national
00:55:45antiterroriste
00:55:46Olivier Christin
00:55:47qui ajoute que le nombre
00:55:48de procédures
00:55:48que nous ouvrons
00:55:49est à un niveau
00:55:50qui est parmi les plus élevés
00:55:51depuis les 5 dernières années
00:55:53course poursuite
00:55:55spectaculaire
00:55:56sur l'autoroute A7
00:55:57samedi soir
00:55:58à Pont-de-Bisère
00:55:58dans la Drôme
00:55:59un automobiliste
00:56:00de 29 ans
00:56:01a refusé d'obtempérer
00:56:02après avoir été flashé
00:56:03à 162 km heure
00:56:05poursuivi sur 75 km
00:56:08il a finalement été intercepté
00:56:09grâce à un dispositif
00:56:11de gendarmerie
00:56:12particulièrement coordonné
00:56:13et puis Israël
00:56:15dit avoir identifié
00:56:16les corps rendus hier
00:56:17par le Hamas
00:56:18il s'agit de 3 soldats israéliens
00:56:20enlevés le 7 octobre 2023
00:56:21le colonel Asaf Hamami
00:56:2340 ans
00:56:24officier le plus gradé
00:56:26tombé aux mains du Hamas
00:56:27au maire Neutra
00:56:29capitaine américano israélien
00:56:3021 ans
00:56:31lors de son enlèvement
00:56:32et du caporal
00:56:34Los Daniel
00:56:3519 ans
00:56:35dont vous découvrez
00:56:36les visages à l'écran
00:56:38au total
00:56:3920 corps d'otages
00:56:40ont été rendus
00:56:40sur les 28
00:56:41Merci beaucoup Somalia
00:56:44on vous retrouve
00:56:45tout à l'heure
00:56:45à midi
00:56:46avec Sonia Mabrouk
00:56:47pour un nouveau point
00:56:48sur l'actualité
00:56:49on va parler de ce qui s'est passé
00:56:50à Moissac
00:56:51alors ça encore
00:56:51vous allez me dire
00:56:52c'est pas grave
00:56:53c'est un petit événement
00:56:55c'est pas dramatique
00:56:56non c'est pas dramatique
00:56:57mais c'est symbolique
00:56:58en fait
00:56:58une fois de plus
00:56:59c'est symbolique
00:56:59cet homme
00:57:00qui est rentré
00:57:01dans l'abbaye
00:57:02de Moissac
00:57:03je cherchais son nom
00:57:04abbaye Saint-Pierre
00:57:04de Moissac
00:57:05un homme se trouve
00:57:06dans la nef centrale
00:57:07face à une religieuse
00:57:08il va la menacer
00:57:09il va pousser
00:57:09des cris d'animaux
00:57:11il va semer le chaos
00:57:12dans cet API
00:57:13cet homme va être interpellé
00:57:15puis il est relâché
00:57:16sans aucune poursuite
00:57:17le rappel des faits
00:57:19des cris
00:57:22des menaces physiques
00:57:25et verbales
00:57:26à l'encontre
00:57:26d'une des sœurs
00:57:27présentes dans l'abbatiale
00:57:28des aboiements
00:57:31puis encore des cris
00:57:32l'homme se dirige
00:57:43finalement vers la sortie
00:57:45avant de frapper
00:57:46la porte de ses pieds
00:57:48une vidéo de l'agression
00:57:49qui a fait le tour
00:57:50des réseaux sociaux
00:57:51publiée ce jeudi
00:57:52par cet habitant
00:57:53d'un village voisin
00:57:54ce qui me touche
00:57:55dans cette histoire
00:57:55c'est que
00:57:56déjà je suis catholique
00:57:57pratiquant
00:57:58donc forcément
00:57:59une église
00:57:59c'est sacré
00:58:00maintenant
00:58:01ce qui me lie
00:58:01particulièrement
00:58:02à cette église
00:58:03c'est que
00:58:03je m'y suis marié
00:58:05mes parents
00:58:05s'y sont mariés
00:58:06ma famille
00:58:07est du village
00:58:09de Moissac
00:58:09depuis le Moyen-Âge
00:58:10que ça se passe
00:58:11vraiment
00:58:12chez moi
00:58:14moi je ne pouvais pas
00:58:14laisser passer ça
00:58:15et le besoin
00:58:16que ça se sache
00:58:17c'est que
00:58:17les gens ne cèdent pas
00:58:19la peur
00:58:19qu'on redresse la tête
00:58:22et qu'on demande
00:58:23qu'il y ait une justice
00:58:24tout simplement
00:58:24un incident resté
00:58:26sans réponse judiciaire
00:58:27le procureur
00:58:28de Montauban
00:58:29a décidé
00:58:29de ne pas donner
00:58:30suite à cette affaire
00:58:31le maire de Moissac
00:58:32a réagi
00:58:33ni le sous-préfet
00:58:34ni le préfet
00:58:35ni le procureur
00:58:36de la république
00:58:37ni même la gendarmerie
00:58:38ne m'ont informé
00:58:39de la situation
00:58:40ce n'est pas un acte anodin
00:58:41loin de là
00:58:42les services de l'état
00:58:43ne se sont même pas
00:58:44rapprochés
00:58:44ni de la paroisse
00:58:45ni de la mairie
00:58:46de Moissac
00:58:47pour l'instant
00:58:47les motifs de l'agression
00:58:49ne sont pas encore connus
00:58:50voilà
00:58:51on nous explique
00:58:52que la personne
00:58:53qui a fait l'agression
00:58:53aujourd'hui
00:58:54n'est pas très responsable
00:58:55etc
00:58:55le seul problème
00:58:55c'est qu'il a visiblement
00:58:56une entreprise
00:58:57dans la région
00:58:57il doit être un peu responsable
00:58:59quand même
00:58:59écoutez le maire
00:59:00de Moissac
00:59:01qui s'appelle Romain Lopez
00:59:02je suis ici
00:59:04aux abords
00:59:05de l'abbatial de Moissac
00:59:06où il y a quelques jours
00:59:07un individu a pénétré
00:59:08dans l'abbatial
00:59:09pour intimider
00:59:11et menacer physiquement
00:59:12une bonne soeur
00:59:13il a ensuite hurlé
00:59:14et donné des coups de pied
00:59:16dans les portes
00:59:16de l'abbatial
00:59:17en ayant un comportement
00:59:18absolument inadmissible
00:59:19et qui s'apparente
00:59:20à de la profanation
00:59:21une vidéo d'ailleurs
00:59:22filme cet individu
00:59:23et cette vidéo
00:59:24fait le tour
00:59:24des réseaux sociaux
00:59:25dans le monde entier
00:59:26et des millions de gens
00:59:28sont absolument scandalisés
00:59:29et bien évidemment
00:59:29je me rallie
00:59:30à cet élan de colère
00:59:32à double titre
00:59:33en tant que citoyen
00:59:35mais aussi en tant que maire
00:59:36un maire qui fait face
00:59:37malheureusement
00:59:38à l'impuissance
00:59:40de l'état
00:59:41de préserver la population
00:59:43de protéger
00:59:43nos lieux de culte
00:59:44on a aujourd'hui
00:59:45des fous
00:59:45qui errent dans la rue
00:59:47des tarés
00:59:48qui rentrent dans nos églises
00:59:49qui menacent
00:59:50nos bonnes soeurs
00:59:51qui menacent
00:59:52sans prendre la population
00:59:53rien n'est fait
00:59:54pour les mettre
00:59:55dans des hôpitaux psychiatriques
00:59:56le procureur de la république
00:59:57de la ville de Montauban
00:59:59qui s'est permis
00:59:59de classer sans suite
01:00:01cette affaire
01:00:01alors que cet individu
01:00:02il a menacé
01:00:03des bonnes soeurs
01:00:03physiquement
01:00:04et le procureur de la république
01:00:06il classe ça sans suite
01:00:07sans suite
01:00:08vous m'entendez bien
01:00:09non le gars
01:00:10il n'aura rien du tout
01:00:10aucune poursuite
01:00:11tranquille
01:00:12donc demain
01:00:13je vais pouvoir me retrouver
01:00:14ce gars dans la rue
01:00:15dans le centre-ville de Moissac
01:00:16ou encore à la Bastière
01:00:17en train d'hurler
01:00:17de vociférer
01:00:18de menacer des bonnes soeurs
01:00:19qu'est-ce qu'il fera
01:00:20la prochaine fois ?
01:00:21il va s'en prendre physiquement
01:00:22à elles
01:00:22il va les égorger
01:00:23la responsabilité
01:00:23elle sera dans les mains
01:00:25de l'état
01:00:25ce sera le procureur de la république
01:00:27et l'état
01:00:27qui portera la responsabilité
01:00:28s'il y a malheur
01:00:29on en a ras-le-bol
01:00:30de cette impuissance de l'état
01:00:31on en a ras-le-bol
01:00:32voilà c'était le maire
01:00:34de Moissac
01:00:35Eric Crevel
01:00:35on s'en sortira pas
01:00:36franchement
01:00:36on s'en sortira pas
01:00:37comme ça
01:00:38c'est pas possible
01:00:40c'est pas possible
01:00:41de laisser cette personne
01:00:42tranquillement
01:00:43dans la rue
01:00:44il va recommencer
01:00:44vous dites
01:00:45qu'il est chef d'entreprise
01:00:46il aurait dû l'égorger
01:00:47il aurait dû l'égorger
01:00:48la bonne soeur
01:00:48c'était ça ?
01:00:49non non
01:00:49oui il a une entreprise
01:00:51de pneus
01:00:52une entreprise
01:00:52qui répare les pneus
01:00:53donc a priori
01:00:54il n'a pas besoin
01:00:55de soins psychiatriques
01:00:56quand on peut gérer
01:00:58une entreprise
01:00:58surtout quand on sait
01:00:59comme c'est compliqué
01:00:59de gérer une entreprise
01:01:00on comprend l'émotion
01:01:01du maire
01:01:01et le témoignage
01:01:02de l'un de ses administrés
01:01:04maintenant moi
01:01:05la question que je me pose
01:01:06je vous le dis franchement
01:01:07quand j'entends ce type
01:01:08qui aurait pu avoir un couteau
01:01:09et qui aurait pu s'en prendre
01:01:11à la bonne soeur
01:01:13mais la question que je me pose
01:01:15quand même
01:01:15quand j'entends pousser
01:01:16ces cris là
01:01:16quand on voit
01:01:17l'effondrement
01:01:18des soins psychiatriques
01:01:19en France
01:01:19en fait
01:01:20je me pose la question
01:01:23est-ce que ce type
01:01:24a sa place
01:01:24dans ce cas là
01:01:25il faut le mettre
01:01:26chez les psys
01:01:27il faut l'envoyer
01:01:28chez un psy
01:01:29dans ce cas là
01:01:29il ne faut pas le remettre
01:01:29en liberté
01:01:30dans quel état
01:01:31sont les unités psychiatriques
01:01:32dans quel état
01:01:33sont les prisons
01:01:34dans quel état
01:01:34sont les unités psychiatriques
01:01:35dans quel état
01:01:36est la justice
01:01:37dans quel état
01:01:38sont les prisons
01:01:39mais il dirige
01:01:41une entreprise
01:01:42moi je veux bien
01:01:42qu'il soit fou
01:01:43j'en sais rien
01:01:43je ne le connais pas
01:01:44je ne l'ai pas examiné
01:01:45je veux bien qu'il soit fou
01:01:45mais s'il est fou
01:01:46on l'enferme
01:01:47on l'enferme dans un hôpital
01:01:48excusez-moi
01:01:49on lui donne des soins
01:01:50on ne classe pas sans suite
01:01:51on est d'accord
01:01:52voilà
01:01:52enfin il y a un truc
01:01:53qui ne va pas
01:01:53on est d'accord
01:01:53il y a un truc qui va
01:01:54écoutez
01:01:54Pierre-Guillaume Ercanal
01:01:55vous savez
01:01:56c'est l'homme
01:01:57qui avait mis la vidéo
01:01:58on l'a vu dans le sujet
01:01:59tout à l'heure
01:01:59mais simplement
01:02:00depuis qu'on a eu le fait
01:02:02que c'était classé sans suite
01:02:03il s'est réexprimé
01:02:04sur les réseaux sociaux
01:02:04il dit je ne comprends pas
01:02:05cet homme là
01:02:06en fait il a une entreprise
01:02:08arrêtez de me dire
01:02:09qu'il est fou
01:02:09écoutez-le
01:02:10bonsoir les amis
01:02:12je reviens déjà vers vous
01:02:13parce que suite à la vidéo
01:02:15que j'ai diffusée hier
01:02:16sur ce qui s'est passé
01:02:17à la Bastiale de Moissac
01:02:17j'ai déjà droit
01:02:26à des menaces
01:02:26des plaintes
01:02:27etc
01:02:27donc je voudrais
01:02:28vous donner l'envers du décor
01:02:29qui est un peu surprenant
01:02:31la Bastiale de Moissac
01:02:32que vous voyez derrière moi
01:02:33c'est l'église
01:02:33où je me suis marié
01:02:34c'est l'église
01:02:35où se sont mariés mes parents
01:02:36ma famille est originaire
01:02:37de ce village
01:02:38depuis le Moyen-Âge
01:02:39et accessoirement
01:02:40la Bastiale de Moissac
01:02:41est classée à l'UNESCO
01:02:42c'est une étape
01:02:43du pèlerinage de Compostelle
01:02:44et ça a été fondé
01:02:46par Clovis
01:02:46il y a 1500 ans
01:02:47donc déjà une église
01:02:49est sacrée
01:02:49même si c'est un préfabriqué
01:02:50mais celle-là
01:02:51pour moi
01:02:52elle a une valeur particulière
01:02:53la personne qui me l'a envoyée
01:02:54cette vidéo
01:02:55était un peu dépité
01:02:56parce que personne
01:02:57n'osait la sortir
01:02:57parce que tout le monde
01:02:58avait peur
01:02:58donc moi je lui ai dit
01:02:59feu
01:03:00s'il y en a qui ne sont pas contents
01:03:01c'est pareil
01:03:01c'est scandaleux
01:03:02ce qui s'est passé
01:03:03ça doit se savoir
01:03:04j'ai publié cette vidéo
01:03:05pour que tout le monde sache
01:03:06pour que la pourriture
01:03:07qui a fait ça
01:03:08ne puisse pas se cacher
01:03:09et soit obligée
01:03:10d'assumer devant tout le monde
01:03:11ce qu'elle a fait
01:03:12parce que pour moi
01:03:12la personne qui a fait ça
01:03:13a à la fois insulté
01:03:14tous les catholiques
01:03:15mais aussi tous les chrétiens
01:03:16là où cette histoire
01:03:17prend une tournure
01:03:18pour le moins surprenante
01:03:19c'est quand on voit
01:03:20que l'affaire est classée sans suite
01:03:21parce que ce monsieur
01:03:22serait soi-disant fou
01:03:23pour moi tout ça
01:03:24c'est une vague histoire
01:03:25de victimisation
01:03:26parce que ce monsieur
01:03:27est chef d'entreprise
01:03:28il a une entreprise
01:03:29à Moissac
01:03:30qui répare des pneus
01:03:31qui vous change les pneus
01:03:32donc en gros c'est quelqu'un
01:03:33qui est suffisamment présent
01:03:35intellectuellement
01:03:36pour gérer une entreprise
01:03:37quand on sait tout le travail que c'est
01:03:38c'est quelqu'un
01:03:38qui est suffisamment lucide
01:03:40pour pouvoir avoir un prêt bancaire
01:03:41et qui a suffisamment
01:03:42ses capacités
01:03:43pour pouvoir se porter garant
01:03:45de la sécurité
01:03:45de votre véhicule
01:03:46après que ce soit passé
01:03:47entre ses mains
01:03:48Martin Garagnon
01:03:49c'est vrai qu'à un moment
01:03:50on ne comprend plus
01:03:50vous avez deux options
01:03:52soit effectivement
01:03:53c'est un cas qui relève
01:03:54de la psychiatrie
01:03:54et auquel cas vous avez
01:03:55internement d'office
01:03:56et qu'on ne nous explique pas
01:03:57qu'il n'y a pas de place
01:03:57ou je ne sais quoi
01:03:58là vu la dangerosité de l'homme
01:04:00telle qu'elle est éprouvée
01:04:01par la vidéo
01:04:02on devrait faire l'effort
01:04:04de l'internet
01:04:05soit c'est par un cas psychiatrique
01:04:06et effectivement
01:04:07vous n'allez pas me faire croire
01:04:08qu'on a un code pénal
01:04:09qui fait plusieurs milliers de pages
01:04:11il n'y a pas dans ces milliers de pages
01:04:12un article
01:04:12qui permettrait
01:04:13de sanctionner cette personne
01:04:15et d'entamer des poursuites
01:04:17où la justice estime
01:04:18que ce n'est pas grave
01:04:18moi je pense que c'est ça
01:04:19la réalité
01:04:20la justice estime
01:04:21que ce n'est pas grave
01:04:22c'est qu'il n'y a pas eu de victime
01:04:23il n'y a pas eu de coup
01:04:24voilà
01:04:25en fait c'est une approche
01:04:26il a raison Thomas
01:04:27c'est une question de philosophie
01:04:28il faut remettre
01:04:29les victimes au sens
01:04:31pardon
01:04:31allez-y
01:04:31non juste
01:04:32je termine là-dessus
01:04:33mais vous en revenez finalement
01:04:34au débat que l'on avait
01:04:35sur l'assassinat de Matisse à Lille
01:04:37mais tout est lié
01:04:38tout est lié
01:04:39à partir de quand
01:04:39est-ce que vous estimez
01:04:40justifié d'engager des poursuites
01:04:43est-ce qu'il faut attendre
01:04:44la mort de quelqu'un
01:04:44est-ce qu'il faut attendre
01:04:45des blessures physiques
01:04:46pour se dire
01:04:47là peut-être qu'on va
01:04:48engager une sanction
01:04:49c'est pour ça
01:04:50c'est ce que je vous disais tout à l'heure
01:04:51en provoquant un peu
01:04:52en disant
01:04:52il aurait dû l'égorger
01:04:53la bonne soeur
01:04:53là il se serait passé quelque chose
01:04:55mais là je pense
01:04:56que la justice considère
01:04:57que c'est pas grave Thomas
01:04:58il faut mettre la victime
01:04:59au centre
01:05:00de la procédure
01:05:00c'est pas grave
01:05:01c'est qu'il y a un appel
01:05:03de ses voeux
01:05:03moi je demande à voir
01:05:04parce que là
01:05:05je me mets à la place
01:05:05de la bonne soeur
01:05:06qui a été agressée
01:05:07par cet individu
01:05:08donc c'est à dire
01:05:09que là elle apprend
01:05:09qu'il n'y a aucune poursuite
01:05:10forcément elle vit
01:05:12avec une appréhension
01:05:12maintenant
01:05:13qui revienne
01:05:14et on sait jamais
01:05:14donc ça la justice
01:05:16est là justement
01:05:16pour régler
01:05:17ce genre de situation
01:05:18et qu'il n'y ait pas
01:05:19cette appréhension
01:05:19de la part de cette bonne soeur
01:05:20Mathias
01:05:20sauf que
01:05:21alors bien évidemment
01:05:22je pense que ce type
01:05:23est dangereux
01:05:24et qu'il ne devrait pas
01:05:25être dans la nature
01:05:26comme ça
01:05:26et qu'il devrait y avoir
01:05:28au moins un rappel
01:05:29à la loi
01:05:29mais juste une chose
01:05:31c'est que
01:05:32si la justice
01:05:33n'intervient pas
01:05:34c'est qu'il n'y a pas
01:05:34de délit suffisamment
01:05:36caractérisé
01:05:36si vous regardez la vidéo
01:05:38il rentre dans l'église
01:05:39il bouscule la bonne soeur
01:05:40regardez
01:05:41vous l'avez vu au début
01:05:43si on peut la remettre
01:05:43juste au début
01:05:44parce qu'on voit au tout début
01:05:44la vidéo
01:05:45il bouscule
01:05:46et il menace la bonne soeur
01:05:47c'est pas caractérisé ça
01:05:49juste une chose
01:05:51faites moi ça
01:05:52je peux vous assurer
01:05:52regardez
01:05:53c'est la bonne soeur
01:05:56qui le frappe
01:05:56c'est la bonne soeur
01:05:58qui le bouscule
01:05:59pardonnez-moi de le dire
01:06:00bien évidemment
01:06:02je n'accuse pas la bonne soeur
01:06:03je suis à 30 kilos
01:06:05on est d'accord
01:06:06mais ce que je veux dire
01:06:06c'est que
01:06:08là effectivement
01:06:09il semble la menacer
01:06:10mais en termes de droit
01:06:11le délit
01:06:11n'est pas suffisamment caractérisé
01:06:13c'est aussi simple
01:06:14que ça
01:06:15qui viennent avec un couteau
01:06:16la prochaine fois
01:06:16je pense qu'il relève
01:06:21de la psychiatrie
01:06:21mais dans ce cas-là
01:06:22il faut l'enfermer
01:06:23il ne faut pas dire
01:06:24on classe ensuite
01:06:24on l'envoie en psychiatrie
01:06:26on est d'accord là-dessus
01:06:27je suis juste à apporter
01:06:28une explication
01:06:29je pose des questions
01:06:30qui dérangent ce matin
01:06:31Jean-Marc
01:06:31mais moi j'ai deux questions
01:06:32c'est quel est le profil
01:06:33de ce monsieur
01:06:34et quel était son but
01:06:35mais oui
01:06:35tu veux dire
01:06:36est-ce qu'il est musulman
01:06:37non mais pas du tout
01:06:37je dis quel est le profil
01:06:38mais non mais
01:06:39voyez
01:06:39je cherche à comprendre
01:06:42le profil
01:06:43et quel était son but
01:06:44quand il rentre
01:06:45dans cet abatial
01:06:46c'est quoi son but
01:06:47c'est quoi
01:06:48c'est de s'en prendre
01:06:49physiquement à quelqu'un
01:06:50c'est de piquer
01:06:50non mais il a forcément un but
01:06:52personne ne se pose la question
01:06:53oui le profil aussi
01:06:54est intéressant
01:06:55qu'est-ce qu'il fait réellement
01:06:57mais j'en sais rien
01:06:58mais j'en sais rien
01:06:59mais en ce cas-là
01:07:00le procureur peut pas
01:07:01Philippe Ballard
01:07:02alors un c'est pas anodin
01:07:03parce qu'effectivement
01:07:03ça serait produit
01:07:04dans un autre lieu de culte
01:07:05d'une autre religion
01:07:06je pense qu'on en parlerait
01:07:08un petit peu plus
01:07:09après point numéro 2
01:07:10le procureur
01:07:11en feuilletant
01:07:12un peu quand même
01:07:13le code
01:07:14il aurait pu trouver
01:07:14un, deux
01:07:15voire trois articles
01:07:16qui correspondent
01:07:17au fait qu'ils se sont produits
01:07:18puis effectivement
01:07:19ce que vous disiez
01:07:20il suffit d'aller
01:07:21à l'école de la magistrature
01:07:22où on apprend
01:07:23mais c'est une notoriété publique
01:07:24là j'enfonce une porte ouverte
01:07:25qu'on met au centre
01:07:27le délinquant
01:07:28et après on met
01:07:29la victime
01:07:30voilà
01:07:30et ce procureur
01:07:31alors je le connais pas
01:07:32j'ai pas lu
01:07:33les attendus
01:07:34de sa décision
01:07:35mais c'est cette même démarche
01:07:37c'est-à-dire que
01:07:38c'est pas grave
01:07:39quand on voit les images
01:07:40il y a quand même une menace
01:07:40enfin il a le point
01:07:41et s'il était sorti
01:07:43s'il y avait un couteau
01:07:43il pouvait garder des gens
01:07:44dans la rue
01:07:45qu'est-ce qui se passait
01:07:46c'était la faute de qui
01:07:47c'est ce qui s'est passé
01:07:49il y a quelques jours
01:07:50et après pour terminer
01:07:51effectivement il y a un problème
01:07:52il y a un vrai chantier
01:07:53sur la médecine psychiatrique
01:07:54en France
01:07:55et alors maintenant
01:07:57ce qui se passe
01:07:57c'est que le monsieur
01:07:59qu'on a vu avec sa casquette
01:08:00et qui a mis la nuit en ligne
01:08:01maintenant c'est lui
01:08:02qui est menacé
01:08:03en fait il se retrouve
01:08:03maintenant menacé
01:08:05et par la famille
01:08:06du suspect
01:08:08ben non il est pas suspect
01:08:09il est pleurien en fait
01:08:10il est rien
01:08:11donc par la famille
01:08:12de rien quoi
01:08:13il fait des pleuris
01:08:15c'est lui
01:08:16qui se retrouve menacé
01:08:17ils ont dit
01:08:17qu'ils allaient venir
01:08:18chez lui
01:08:18écoutez-le il raconte
01:08:19et qu'il porte plainte
01:08:20il fait des dingueries
01:08:21il est plus coupable
01:08:22et alors le plus beau
01:08:24c'est que j'ai reçu
01:08:24des menaces
01:08:25d'un seul groupe de personnes
01:08:26à savoir sa famille
01:08:27j'ai eu droit à menaces
01:08:28des pots de plainte
01:08:29si ces gens pensent
01:08:31qu'un coup de pression
01:08:32suffit à me faire reculer
01:08:33c'est très simple
01:08:34mon adresse est publique
01:08:35s'ils veulent
01:08:36ils peuvent venir à la maison
01:08:37s'ils veulent me monter dessus
01:08:38par contre
01:08:39qu'ils me mettent bien le compte
01:08:40parce que sinon
01:08:40personne repartira
01:08:41ça je peux vous le garantir
01:08:42moi je me coucherai
01:08:43jamais devant ce genre de personnes
01:08:45quelqu'un de ma famille
01:08:46ferait quelque chose comme ça
01:08:47non seulement en interne
01:08:48il prendrait le tarif de sa vie
01:08:50mais en plus de ça
01:08:51on présenterait nos excuses
01:08:52on serait pas dans la menace
01:08:53je pense que ces gens
01:08:54vont avoir de gros problèmes
01:08:55à Moissac
01:08:56parce que la cohabitation
01:08:57avec des gens qui profanent
01:08:58ce qu'il y a de plus sacré
01:08:59pour des milliers de personnes
01:09:00et ce depuis près de 1500 ans
01:09:03ça marche pas en fait
01:09:05ça marche pas
01:09:05surtout quand on s'excuse pas
01:09:06et que derrière on fait la fanfare
01:09:07je souhaite bien du plaisir
01:09:09à cette famille un peu particulière
01:09:11pour aller
01:09:11poursuivre tous ceux
01:09:12qui ont relayé
01:09:13les médias
01:09:14notamment Frontières
01:09:16les gens de médias
01:09:17et tous les gros comptes
01:09:18à l'étranger aussi
01:09:19souvent
01:09:19qui ont relayé ça
01:09:20ça a fait des millions de vues
01:09:21au lieu de se victimiser
01:09:23il fallait peut-être réfléchir avant
01:09:24ce que je n'arrive pas à comprendre
01:09:25c'est que si monsieur
01:09:26le procureur sauvage
01:09:27est convaincu
01:09:28que cette personne est folle
01:09:29qu'il ne la fasse pas enfermer
01:09:30qu'il ne la mette pas
01:09:31sous curatelle
01:09:31qu'est-ce qu'elle fait dans la rue
01:09:32en fait
01:09:32pourquoi on la laisse
01:09:33potentiellement mettre des gens
01:09:35en danger avec son entreprise
01:09:36quel est le but
01:09:37on attend qu'un jour
01:09:37il revienne à la Bastiale
01:09:38avec un couteau
01:09:39et ce jour-là
01:09:39on nous dira
01:09:40qu'il sortait les poubelles
01:09:40et qu'il disait bonjour aux voisins
01:09:41j'aimerais bien qu'on m'explique
01:09:42pourquoi la justice
01:09:43nous fait vivre dans un zoo
01:09:45à ciel ouvert
01:09:45c'est pas possible
01:09:46il faut que ça s'arrête
01:09:47Adichatz
01:09:48voilà et c'est important ça
01:09:50parce que ça veut dire
01:09:51quand même qu'aujourd'hui
01:09:51on est en train de créer
01:09:52une tension dans cette ville
01:09:53une tension entre cette famille
01:09:55et entre ces gens-là
01:09:55quand il dit
01:09:56qu'ils ont intérêt à être costauds
01:09:57parce qu'ils ne repartiront pas vivants
01:09:59en gros c'est ce qu'il dit
01:10:00voilà c'est pas bien
01:10:01en fait rien ne va
01:10:02c'est à la justice de régler ça
01:10:03et quand la justice
01:10:04elle vous dit
01:10:04il reste dehors
01:10:06il n'y a pas de poursuite
01:10:07il n'y a rien
01:10:07forcément il y a une incompréhension
01:10:09et forcément il y a la violence
01:10:10qui s'installe Thomas
01:10:11c'est fondamental
01:10:12ce qu'on vient d'entendre
01:10:12parce que c'est précisément
01:10:13la raison pour laquelle
01:10:14l'institution judiciaire
01:10:15est indispensable dans ce pays
01:10:16c'est pas la justice
01:10:17qu'on doit régler les contentieux
01:10:18les problèmes entre les gens
01:10:19parce que sinon ça se règle
01:10:20ah coup de menace
01:10:22et je t'attends
01:10:22et après on se rend plus
01:10:23bah oui
01:10:24mais donc ça veut dire
01:10:25que la justice
01:10:25ne remplit pas son rôle
01:10:26ça veut dire que la justice
01:10:28ne remplit pas
01:10:28c'est une nouvelle démonstration
01:10:29et si on veut boucler la boue
01:10:30on revient sur la fleuriste
01:10:32c'est un petit peu
01:10:33c'est un peu la même
01:10:34c'est un peu la même histoire
01:10:35inversée
01:10:36voilà
01:10:37bon bah merci à tous
01:10:38en tout cas
01:10:38d'avoir été avec nous
01:10:40on se retrouve demain en direct
01:10:41à partir de 10h35
01:10:43dans un instant
01:10:44c'est Sonia Mabrouk
01:10:44merci pour votre fidélité
01:10:46vous êtes plus d'un demi-million
01:10:47à nouveau vendredi
01:10:48donc merci
01:10:49très loin devant la concurrence
01:10:50à demain
01:10:51bye bye
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