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  • il y a 6 jours
Avec Elisabeth Lévy et Eric Revel

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##LE_GRAND_DEBRIEF-2025-12-18##

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News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
00:07Il est 8h34, Elisabeth Lévy, Éric Revelle et vous, vos appels dans un instant 0826 300 300.
00:16Est-ce que vous estimez que la France doit persister à ne pas signer les accords,
00:21enfin en tout cas à ne pas vouloir signer les accords du Mercosur,
00:24à essayer de dissuader quelques autres, à peser au niveau européen ?
00:28J'aimerais vous entendre.
00:29Est-ce que vous soutenez aussi, évidemment, toujours les agriculteurs qui manifestent ?
00:34Non, il y a d'un côté le Mercosur et puis de l'autre aussi pour cette histoire de dermatose,
00:40toujours pour qu'il y ait de l'abattage sélectif et pas un abattage total d'un troupeau, etc.
00:47Puis une vaccination plus massive.
00:49Il y a un désarroi en fait aussi, bien sûr, des agriculteurs.
00:53Et puis vous, si vous êtes aussi sur les barrages, tiens par exemple du côté de Toulouse,
00:57il y en a qui va se mettre en place tout à l'heure ou en Nouvelle-Aquitaine.
01:010 826 300 300.
01:03Vous avez la parole.
01:04Appelez-nous que vous soyez pour, que vous soyez contre.
01:07Évidemment, vous le pouvez.
01:08Tiens, je rappelle aussi que vous pouvez jouer, bien sûr, toujours.
01:12Il y a beaucoup, beaucoup de cadeaux sous le Grand Sapin Sud Radio.
01:18Et vous pouvez gagner ce matin une machine à glace Creamy Swirl de la marque Ninja.
01:25Elle est magnifique parce qu'elle transforme votre cuisine en glacier.
01:29C'est bien.
01:2913 programmes inclus pour créer vos desserts maison.
01:33Oui, oui, Elisabeth Lévy, c'est possible.
01:34Vous envoyez Sapin par SMS au 7-20-18.
01:39Sapin par SMS au 7-20-18.
01:41Et je le disais, Sud Radio a passé un contrat d'exclusivité avec le Père Noël
01:45qui est passé déjà à Sud Radio.
01:48On l'a vu.
01:48Vous l'avez vu, Elisabeth Lévy ?
01:51Ah oui, vous l'avez vu.
01:51Ah oui, vous l'avez vu hier.
01:52Mais il est incroyable.
01:54Incroyable, ce Père Noël.
01:55On voit le vrai Père Noël.
01:56Les réseaux sociaux.
01:57Le vrai Père Noël.
01:58Je l'avais jamais vu d'aussi près.
01:59D'aussi près, oui.
02:00Je l'avais jamais vu d'aussi près.
02:01Il n'est pas si gros que ça.
02:02Non.
02:03Non, non, c'est vrai, c'est vrai.
02:04Il est un peu maigri.
02:05Oui, il est un peu maigri.
02:06Et franchement, il est très, très sympathique.
02:09Il est sympathique.
02:10Et puis il a une voix vraiment de Père Noël.
02:12Oui, c'est vrai.
02:12C'est ça le voix d'ailleurs, comme le voix de Père Noël.
02:15Si vous deviez imiter le Père Noël, Patrick et Roger, ce serait quoi ?
02:18Ouh là là, les enfants.
02:20Hein ?
02:20Voilà.
02:21Oui ?
02:21Ah non, il avait appris quelque chose de vous.
02:23Ah oui, on a un peu tous les mêmes voix.
02:27Bon, allez, 0 826 300 300.
02:31Donc, il y a le Mercosur, notamment, qui mobilise beaucoup aujourd'hui.
02:36Jean-François est avec nous, qui est plutôt céréalier, pas éleveur.
02:42C'est ça.
02:42Bonjour Jean-François.
02:44Bonjour Patrick, Roger.
02:45Bonne journée.
02:46Éric Reval.
02:48Éric Reval.
02:49Bonjour.
02:51Bonjour à tous.
02:52Bon, est-ce que vous êtes pas très loin de Toulouse, je crois.
02:55Moi, je suis pas très loin de Toulouse.
02:56Moi, je suis limite Gers-Hôte-Garonne.
02:58Oui.
02:58Je suis dans les villages de la Haute-Garonne.
03:00Bon.
03:00Les derniers rebelles.
03:02Bon, les derniers rebelles.
03:03Est-ce que vous allez vous joindre à la manifestation, au blocage ?
03:07Oui, je pense dans la journée, parce que ce matin, j'ai l'impératif.
03:10Oui.
03:10Mais je pense que dans la journée, il va falloir faire quelque chose.
03:12Parce qu'on ne peut plus continuer comme ça.
03:13Bon, là, on est en train de s'apercevoir les 40 ans d'immobilisme des politiques envers l'agriculture.
03:20Et puis surtout, ce qu'il faut que vos auditeurs sachent, c'est que ça fait 40 ans qu'on tape dans le budget des agriculteurs pour faire beaucoup de choses.
03:29Moi, je vous donne un exemple très très simple.
03:30Vous avez la PAC.
03:32La PAC, les agriculteurs, en touchent 47%.
03:34Il y a 53% qui partent ailleurs.
03:36Il y a des écoles qui touchent la PAC.
03:38Il y a des villes qui touchent la PAC.
03:40Vous voyez, par exemple, Toulouse touche entre 6 et 700 000 euros de PAC.
03:43Mais comment est-ce que c'est que pourquoi ?
03:45Il y a des écoles dans tout le pays qui touchent les aides de la PAC.
03:56Les arts du cœur touchent les aides de la PAC.
03:58Oui, oui, c'est vrai.
03:59Mais on va où, là ?
04:00Oui, oui.
04:01On redistribue d'une manière ou d'une autre pour normalement soutenir quand même ce qui a été produit effectivement en France par l'agriculture.
04:10Voilà, mais c'est assez complexe.
04:12Oui, un mot.
04:13Restez avec nous, Jean-François.
04:15Et continuez d'appeler au 0826 300 300.
04:17Elisabeth ?
04:18Alors, je ne sais pas.
04:19On nous dit que dans les premières années, l'agriculture française a bénéficié de la PAC.
04:24Oui, oui, c'est vrai.
04:25C'est un peu ce qu'on disait.
04:26J'aimerais quand même qu'Éric m'explique cela.
04:28C'est un peu ce qu'on disait avec Françoise hier.
04:31C'est-à-dire que si on s'intéresse juste aux chiffres,
04:34c'est-à-dire que vous faites un tableau et puis vous voyez combien vous gagnez, etc.
04:39Il est clair que si vous mettez des grandes exploitations, des fermes des 20 000 vaches, etc.,
04:44vous allez produire moins cher.
04:46Mais ce n'est pas ce que nous voulons.
04:47Donc, ma question est, un, est-ce que le Mercosur profiterait à notre industrie ?
04:53Et deux, est-ce qu'il est légitime, dans le fond,
04:57que l'agriculture soit traitée exactement comme l'industrie ?
05:01C'est-à-dire avec des critères de pure rentabilité ?
05:04Ou est-ce qu'il ne faut pas nous dire que nous devons peut-être faire des efforts
05:07parce que nous voulons une autre agriculture,
05:09celle que beaucoup d'éleveurs et d'agriculteurs en France s'emploient à maintenir ?
05:13Alors, si vous me demandez mon avis, je vais répondre à ces trois points.
05:16D'abord, j'aimerais dire un mot sur la politique agricole commune
05:19parce que les négociations commencent en ce moment.
05:21Il faut voir comment, je ne parle même pas de la répartition de l'argent de la PAC,
05:24qui va plus aux grandes exploitations en France qu'aux petites.
05:27Mais ce budget ne cesse de diminuer, ne cesse de diminuer.
05:31C'est-à-dire que la France, qui était le réceptacle naturel de la politique agricole commune,
05:37l'est de moins en moins.
05:38Ça veut dire qu'en réalité, sans parler des gros et des petits,
05:41on aide de moins en moins l'agriculture française.
05:43Deuxième chose, moi, je n'ai jamais considéré l'agriculture
05:45comme l'industrie, pas du tout.
05:48On a besoin d'une qualité de produit,
05:50on a besoin de gens qui s'occupent de nos terroirs,
05:53et on a une tradition qui fait partie de notre patrimoine culturel
05:56qui s'appelle l'agriculture.
05:57Sur Lille, les deux mamelles de la France sont le labour et le pâturage.
06:02Le pâturage et le pâturage.
06:05Et puis alors, sur l'industrie, c'est très intéressant.
06:08Très intéressant ce que vous dites, parce que je le signalais tout à l'heure,
06:10je pense que c'est passé sous les radars.
06:12Pourquoi est-ce que Mme von der Leyen insiste tant
06:15pour signer ce traité du Mercosur ?
06:17Alors, je ne ferai pas l'insulte aux gens de rappeler qu'elle est allemande,
06:21je ne ferai pas l'insulte de rappeler que l'économie allemande
06:23sort d'une récession,
06:26qu'ils ont besoin de relancer leur industrie,
06:28et notamment de relancer l'industrie de l'automobile.
06:31Nous, on va importer du bœuf argentin,
06:33qui n'aura pas les mêmes clauses miroir,
06:34du soja,
06:36et les Allemands vont vendre des voitures allemandes
06:39au Brésil, au Paraguay,
06:41à l'Uruguay et à l'Argentine.
06:42Donc, en réalité,
06:43pourquoi l'Allemagne veut absolument,
06:45Merz l'a redit,
06:47signer ce traité du Mercosur,
06:49et que Mélanie a rejoint Macron,
06:51qui a beaucoup varié sur le sujet,
06:52et la Pologne,
06:53parce que l'Allemagne se dit,
06:54voilà un débouché pour notre industrie automobile.
06:56– J'ai une question,
06:57ça fait 26 ans qu'on a commencé la négociation du Mercosur.
07:0026 ans.
07:01Alors, vous êtes très intelligent, certes,
07:03mais sur raison de non, non, non, si.
07:05J'ai écouté votre chronique ce matin,
07:06et d'ailleurs, pour ceux qui veulent comprendre ça,
07:08je vous invite à l'écouter.
07:10Mais, ce que je ne comprends pas depuis 26 ans,
07:12vous n'êtes pas le seul à vous être rendu compte
07:14de cette entourloupe.
07:16– Non, non, non, mais attendez,
07:17il y a 26 ans,
07:18les négociations ne portaient pas sur
07:19comment favoriser l'industrie allemande.
07:21D'abord, parce qu'il n'y avait pas
07:23la concurrence des voitures chinoises électriques.
07:26Deuxièmement, parce que l'économie allemande
07:28était la première économie de la zone euro dominante,
07:32avec des taux de croissance hallucinantes.
07:34Mais tout ça s'est retourné,
07:35parce que ceux qui ont pris une baigne en Europe,
07:38c'est l'Allemagne.
07:39Nous aussi, hein.
07:39Mais l'Allemagne et son industrie automobile,
07:41c'est cataclysmique.
07:43Donc, en fait, Merck se dit, le chancelier,
07:45voici un magnifique débouché en Amérique du Sud
07:49pour l'industrie automobile allemande.
07:52Et pardonnez-moi,
07:53comme par hasard,
07:54on a appris que Bruxelles repoussait
07:57la fin des moteurs thermiques à 2035.
07:59Mais ça favorise qui, ça ?
08:01Mais ça favorise l'industrie automobile allemande.
08:03– Mais qu'est-ce qui va se passer ?
08:03– Oui, même les Français, le demandais.
08:05– Mais qu'est-ce qui va se passer ?
08:06– Mais nous, c'est moins...
08:07– Et puis, en France...
08:09– Vous voulez que je vous cite le nombre de marques
08:11que vous connaissez de voitures allemandes ?
08:12– Mais qu'est-ce qui va se passer ?
08:15Vous avez dit ce matin
08:16qu'on avait maintenant une minorité de blocage
08:19avec la Pologne, la Hongrie et la France.
08:20– Alors, minorité de blocage, je ne sais pas.
08:23En tout cas, c'est Mme Mélanie
08:25qui vient au secours de M. Macron.
08:28Et ça ne manque pas de sel.
08:29Parce que quand vous vous souvenez
08:30quand Mme Mélanie, par certains médias,
08:33a été traitée de poste musselinienne
08:35et que la première rencontre avec M. Macron
08:37s'était faite sur une terrasse,
08:38un soir, d'un hôtel, ombragé,
08:40il ne fallait surtout pas qu'on voit
08:41le président de la République.
08:42– Oui, c'est vrai.
08:43– Bon, et bien maintenant,
08:44il est tout heureux d'avoir le secours
08:45de Mme Mélanie sur la cojure.
08:46– Christian de Toulouse,
08:47il y a Jean-François qui est toujours avec nous,
08:49mais il y a Christian aussi qui est avec nous,
08:51qui est, lui, céréalière, justement,
08:54qui est en pleine transmission, je crois, justement.
08:56C'est intéressant sur l'avenir de l'agriculture.
08:58Bonjour, Christian.
08:59– Oui, bonjour.
09:00Bonjour à vous.
09:01– Bonjour.
09:02– Oui, j'ai transmis l'exploitation à mon fils.
09:09Je ne sais pas si je n'ai pas fait une bêtise.
09:11Parce que franchement, vous voyez,
09:14nous, on est dans une zone,
09:15le sud de la Haute-la-Rome,
09:16assez vallonnée.
09:19Cette année, la vente de ses céréales,
09:21elle paye la coopérative, c'est tout.
09:23– Oui, oui.
09:24– Donc, moi, je veux bien,
09:27mais compétitivité, on ne peut pas l'avoir
09:28par rapport à d'autres pays comme ça.
09:32Regarde, juste, on a supprimé la taxe d'habitation
09:36qui est rapportée aux communes,
09:39on est bien d'accord.
09:40Dans les communes, elles ont augmenté la taxe foncière
09:42des maisons, mais des terres agricoles aussi.
09:46– Eh oui, oui.
09:47– Eh oui, parce qu'il fallait qu'elles récupèrent l'argent.
09:50Je ne dis pas qu'ils ont eu tort,
09:53mais c'est nous qu'on paye, quoi.
09:54– Oui, bien sûr.
09:55– Et tout ça,
09:57et là, le fiston vient d'apprendre
09:59que maintenant, pour remplir une queue à désherber,
10:00il va falloir un volu-compteur
10:02pour ne pas que la cuve déborde.
10:041 000 euros, le compteur.
10:06Autant dire, t'as envie d'avoir le gars
10:08qui a inventé ça et lui dire,
10:09mais quand on remplit une queue,
10:11il y a des produits dedans.
10:12– Oui.
10:12– Donc, on n'a pas envie que ça déborde.
10:14On est à côté.
10:15– Oui, oui.
10:16– Alors, c'est vrai.
10:18– C'est génial,
10:19c'est vraiment une infantilisation.
10:21– Oui, oui.
10:21– Vous produisez quoi, pardon ?
10:23– Céréales.
10:23– Céréales, pardon.
10:24– Céréales, céréales.
10:26Mais c'est tout comme ça.
10:27La transmission de l'exploitation à mon fils,
10:29me lever à 4h du matin,
10:31tellement de papiers,
10:32il a fallu que je fasse,
10:33à t'y noyer.
10:34Deux ans après,
10:35c'était différent.
10:36C'est plus possible.
10:38C'est l'AMSA,
10:39le machin,
10:39les trucs.
10:40C'est toi qui fais tous les papiers,
10:42qui fais tout.
10:42On passe un temps en paparasserie,
10:45mais c'est phénoménal.
10:46– Oui, non mais ça,
10:47ça c'est vrai,
10:48ça use en plus,
10:50en plus qu'en moralement,
10:52quand moralement,
10:53c'est dur,
10:54parce qu'on se dit,
10:54comment on va faire pour boucler,
10:56qu'il faut,
10:57que vous êtes obligés
10:58de faire toute cette paperasse,
11:00j'imagine quoi,
11:01c'est, hein, Christian ?
11:02– Et après, honnêtement,
11:04je n'en veux pas aux gens
11:05que vous avez au téléphone,
11:06la DDT ou tout ça,
11:07parce que je sais qu'eux-mêmes
11:08sont noyés sous les papiers.
11:10– Oui, oui.
11:10– Je colle leur demande.
11:11– Alors, vous en voulez à qui,
11:13en fait ?
11:14– Déjà, pour moi,
11:18l'Europe,
11:19il n'y a pas assez d'Europe,
11:22en fait,
11:22c'est-à-dire que chaque pays
11:23tire la couverture à lui.
11:24– Oui.
11:25– Vous voyez,
11:25on n'est pas un seul pays
11:27en disant,
11:28bon,
11:28l'industrie allemande,
11:30on l'aide,
11:31même si nous,
11:31on est français,
11:32l'agriculture française,
11:33on l'aide,
11:34on est allemand,
11:34non,
11:35ça, ça n'y est pas,
11:36chacun,
11:37et puis,
11:38chaque fois,
11:38nous,
11:38la PAC,
11:39chaque fois,
11:40c'est des gens
11:41qui ne sont pas
11:41de la France,
11:42la première PAC,
11:44elle a été débaussée
11:44par un Anglais,
11:46d'accord ?
11:47Quand la PAC a été signée
11:48avec les États-Unis,
11:50toutes les concessions
11:50qu'on leur a faites,
11:52le gars,
11:52il a été embauché
11:53dans une grande industrie
11:54américaine.
11:56Oui, voilà,
11:57tout comme ça,
11:57donc,
11:58on nous sacrifie,
11:59on nous sacrifie à nous,
12:01pour l'industrie,
12:02je veux bien,
12:03moi,
12:03mais puisqu'on nous sacrifie
12:04pour l'industrie...
12:05– Ah ben,
12:05et l'industrie qui ne va pas bien,
12:06mon cher Christian.
12:07– Mais je le sais
12:08qu'elle ne va pas bien,
12:09mais nous,
12:09on ne va pas pouvoir aider
12:12tout le monde,
12:12c'est pas possible,
12:13parce que là,
12:14on est au bord de la rupture.
12:15– Oui,
12:16non,
12:16mais je comprends.
12:17– Mon fils est double actif
12:19alors qu'il travaille
12:19de 5 hectares de terre.
12:21– Oui,
12:21non,
12:22c'est...
12:22– Et je vous garantis
12:23qu'il n'aimerait pas
12:24être double actif,
12:24parce qu'il a assez de boulot
12:25sur l'exploitation,
12:26mais il ne veut pas,
12:28financièrement,
12:28on ne peut pas.
12:29– Oui,
12:29non,
12:29c'est...
12:30– On ne peut pas.
12:30– Ça devient catastrophique,
12:31on ne dit pas la bosse,
12:33je ne critique pas la bosse,
12:34mais les rendements,
12:35ce n'est pas les mêmes.
12:36Sinon,
12:36ils ont qu'à nous dire
12:36qu'on ne fasse que
12:37de l'entretien de chambre
12:38et qu'on nous paye
12:39à broyer les chambres.
12:40Mais qu'est-ce qu'on m'a mangé ?
12:42– Non,
12:42c'est vrai.
12:43– On vous remercie quand même
12:44de faire...
12:44– Courage,
12:45courage,
12:45Christian.
12:46Vous voulez témoigner également,
12:48vous avez entendu Christian
12:50qui n'en peut plus,
12:50qui passe,
12:51évidemment,
12:52la transmission quand même
12:52à son fils,
12:53mais qui se dit
12:53pourquoi faire,
12:54quoi,
12:55évidemment.
12:560826 300 300,
12:58vous nous appelez,
12:59bien sûr.
12:59Alors,
13:00d'un autre côté,
13:01par exemple,
13:01il y a ces blocages
13:02et ça pose problème aussi
13:03parce que pour le commerce,
13:05évidemment,
13:05et par exemple,
13:06les stations de ski,
13:07là,
13:07à Péragude,
13:08on tire la sonnette d'alarme.
13:10C'est le premier gros week-end.
13:12Allez,
13:12on poursuit,
13:13on poursuit,
13:14dans un instant,
13:14on se retrouve 0826 300 300.
13:19Le Grand Matin Sud Radio,
13:217h10,
13:22Patrick Roger.
13:249h10 sur Sud Radio,
13:25dans un instant,
13:26on vous donne des nouvelles
13:27de François Fillon.
13:28Il fait reparler de lui,
13:30il tape sur Macron,
13:32alors qu'il a plutôt voté Macron,
13:34je crois,
13:34il avait appelé à voter Macron
13:35par la suite,
13:36en 2022.
13:37Bon,
13:37on va revoir ça dans un instant
13:38avec Benjamin Glaze.
13:39On continue,
13:40pour l'instant,
13:41Elisabeth Lévy,
13:41Éric Revelle,
13:42sur cette crise,
13:43notamment,
13:44de l'agriculture,
13:46avec beaucoup d'inquiétude.
13:47Jean-François est resté avec nous,
13:48d'ailleurs,
13:48parce qu'il voulait ajouter
13:49un petit mot,
13:49il y avait Christian,
13:50en fait.
13:51Il y a un instant,
13:51Jean-François,
13:52vous êtes toujours là.
13:53Oui,
13:53je vous remercie
13:55de votre invitation
13:57et de me reprendre.
13:58Ce que je voulais dire,
13:59c'est qu'on arrive
14:00à un tel stade aujourd'hui,
14:01quand on fait le point
14:02sur l'agriculture aujourd'hui,
14:04pour les jeunes qui arrivent,
14:04moi j'ai 55 ans,
14:05il me reste 10 ans à faire,
14:07et ça va être compliqué,
14:08mais bon,
14:08il ne faut pas laisser
14:09aux jeunes qui arrivent.
14:10Moi,
14:10je pense que,
14:11malheureusement,
14:12Mme Banderlayan
14:13nous met une telle vie,
14:16et sa vision de l'Europe,
14:19c'est qu'on va être obligés
14:20de sortir de l'Europe.
14:21On n'aura pas le choix.
14:22On n'aura pas le choix,
14:23parce que,
14:24c'est malheureux à dire,
14:26il y avait peut-être
14:26un truc à faire,
14:28et malheureusement,
14:30moi je vois,
14:30j'ai des amis
14:31qui sont en Angleterre,
14:32la première année
14:32c'était un peu compliqué,
14:33mais aujourd'hui,
14:34les mecs,
14:34ils continuent à travailler
14:35comme avant.
14:37Il n'y a pas de différence,
14:38en sachant en plus,
14:39que la France cotise plus
14:40que les autres.
14:41Et Eric,
14:42qu'est-ce que vous en pensez
14:43de ce que dit
14:44Jean-François
14:45en fait à l'instant ?
14:46Certains posent
14:48évidemment la question,
14:49mais est-ce qu'on
14:50s'en porterait mieux ?
14:51Je ne suis pas sûr,
14:52non, enfin je ne sais pas,
14:54je pose la question,
14:55parce que pour peser
14:56face à la Chine,
14:57face aux Etats-Unis,
14:58face à l'Amérique latine,
15:01justement,
15:02face aux Etats-Unis.
15:04Je vais vous dire,
15:04je pense que
15:05cette Europe fédérale,
15:07telle qu'elle a été conçue
15:09et dans la direction
15:11dans laquelle elle va,
15:12c'est une impasse totale.
15:13Pourquoi je vous dis ça ?
15:14Parce que suivant le mot
15:15bien connu,
15:16les Etats n'ont pas d'amis,
15:18ils n'ont que des intérêts,
15:19chaque Etat,
15:20même à l'intérieur de l'Europe,
15:21les 27,
15:22défendent leurs propres
15:23intérêts nationaux.
15:25J'ai souligné tout à l'heure
15:26la façon dont l'Allemagne
15:27et Mme von der Leyen
15:28poussent le business
15:29allemand,
15:31moi je n'en veux pas.
15:32Elle est allemande
15:33et elle fait tout
15:34pour que son pays
15:35se porte mieux.
15:35normalement l'intérêt de l'Europe.
15:38Mais si vous voulez,
15:39depuis le début,
15:40je vais vous dire,
15:41je vais prendre un exemple
15:42très simple
15:42qui va nous éloigner
15:43un peu de l'agriculture.
15:45Vous avez un taux d'intérêt
15:46unique en Europe,
15:48d'accord ?
15:48Qui est géré
15:49par la Banque Centrale Européenne.
15:50Bon,
15:51mais la probabilité
15:52que les 27 Etats
15:55aient en même temps
15:57besoin d'une hausse
15:58ou d'une baisse
15:58des taux d'intérêt
15:59pour relancer leur croissance,
16:01elle est égale à zéro
16:02cette probabilité.
16:03C'est-à-dire que déjà,
16:04quand vous baissez
16:05un taux d'intérêt,
16:06c'est pour relancer
16:07votre économie.
16:07Voilà ?
16:08Parce que les crédits
16:08sont moins chers.
16:09Les 27 ne sont pas
16:10dans l'euro quand même.
16:11Très bien.
16:11L'euro c'est moins,
16:11c'est 12 ou 15,
16:13je crois.
16:13Eh bien,
16:13la probabilité
16:15que les membres
16:16de la zone euro
16:17aient en même temps
16:18le même niveau
16:18de conjoncture,
16:19il est égal à zéro.
16:20Donc si vous voulez,
16:21ça ne peut pas fonctionner
16:22comme ça.
16:23Alors moi,
16:23il y a une autre réflexion
16:24que je trouve Eric a raison.
16:25Si vous voulez,
16:26on ne peut pas
16:27passer les nations
16:29par pertes et profits
16:30et tous ceux
16:31qui essayent
16:32de le faire
16:33sont en train
16:33de nous envoyer
16:34dans le mur.
16:35Mais il y a une autre réflexion
16:36que je me faisais
16:37en écoutant
16:37ces agriculteurs
16:39qui travaillent
16:41en écoutant
16:41Jean-François,
16:42en écoutant
16:42notre autre auditeur,
16:43Christian,
16:44c'est que je me demande
16:45ce qu'ils pensent,
16:47ces gens qui bossent
16:48quand même
16:497 jours sur 7,
16:50plus de 60 heures
16:52par semaine
16:52pour certains,
16:53quand ils voient
16:54tous les autres Français
16:55brailler
16:56pour leur retraite,
16:58pour leur temps de travail,
16:59pour leurs 35 heures.
17:01On pose sa question
17:04à Jean-François
17:04même s'il vous écoute.
17:05Jean-François,
17:06que pensez-vous
17:07de la réflexion
17:08d'Elisabeth là ?
17:09On a les agriculteurs,
17:11on a quand même
17:12un bureau
17:13qui est exceptionnel,
17:14on est chez nous,
17:15on est au Grand Terre,
17:17mais surtout,
17:17je vais vous dire,
17:18on a tous tellement
17:19de travail,
17:19tellement d'emmerdements
17:20que des fois,
17:21on en parle 30 secondes,
17:23mais on n'a pas le temps
17:24de se focaliser là-dessus.
17:25On a tellement
17:25de bouls à côté,
17:26on a tellement
17:26d'emmerdements
17:27de dire comment je vais
17:29faire pour payer ça,
17:29comment je vais faire ça.
17:30En plus,
17:31le climat
17:32qui ne nous accompagne
17:33pas tout le temps.
17:35Souvent,
17:35le boulot,
17:36il y a tout à faire
17:36d'un coup.
17:37Donc voilà,
17:38mais bon,
17:38voilà.
17:39Mais après,
17:39il est sûr que quand des fois
17:40on voit les grèves
17:41à la CNCF,
17:42parce que ceci,
17:42parce que cela,
17:43pour trois fois et six sous,
17:44on se dit,
17:45mais où on va ?
17:46On est dans deux mondes
17:48complètement différents.
17:49C'est vrai,
17:51merci de votre témoignage.
17:52Vous pouvez continuer
17:53d'appeler pour témoigner.
17:54Oui,
17:54vous pouvez continuer
17:56de témoigner.
17:57Non,
17:57attendez.
17:5827 pays dans l'Union Européenne,
17:59je viens de vérifier,
18:0020 dans la zone euro.
18:01Dans la zone euro.
18:02Vous continuez d'appeler,
18:030826 300 300,
18:05l'antenne vous est ouverte,
18:07vous le savez,
18:07dans un instant.
18:08Juste avant,
18:09on vous donne évidemment
18:10des nouvelles
18:11de François Fillon.
18:13Bah oui,
18:14c'est...
18:15Il en donne au Figaro,
18:16en tout cas.
18:16Oui,
18:17c'est ça.
18:17Il demande,
18:18ça fait une voix de plus,
18:20il demande à Emmanuel Macron
18:22de...
18:22Démissionner.
18:23Alors,
18:23il ne le dit pas directement,
18:25mais encore à un ancien
18:26Premier ministre,
18:26finalement,
18:27qu'il le propose.
18:29On va dire ça comme ça.
18:30Il y a eu Édouard Philippe,
18:30il y a eu Dominique de Villepin,
18:31et donc lui,
18:32François Fillon,
18:32qui dans le Figaro
18:33dit qu'il ne réclame rien,
18:35qu'il est respectueux
18:35des institutions.
18:36Il rappelle qu'Emmanuel Macron
18:37a été élu président,
18:38que le choix lui appartient,
18:39mais derrière toutes
18:40ces précautions de langage,
18:41l'ancien Premier ministre
18:42déclare tout de même
18:43qu'à sa place,
18:44il démissionnerait.
18:45Emmanuel Macron dénonce-t-il
18:46que c'est un milliard
18:47de dettes supplémentaires
18:48par jour ouvrable.
18:50Et question finance publique,
18:51il faut dire que François Fillon
18:52a l'habitude d'être celui
18:53qui tire la sonnette d'alarme.
18:54Souvenez-vous, 2007.
18:55Je suis à la tête d'un État
18:56qui est en situation de faillite
18:58sur le plan financier.
18:59Je suis à la tête d'un État
19:00qui est depuis 15 ans
19:02en déficit chronique.
19:05Je suis à la tête d'un État
19:06qui n'a jamais voté
19:07un budget en équilibre
19:08depuis 25 ans.
19:09Bon,
19:10ça ne peut pas durer.
19:11Elle était restée en cette phrase.
19:12Je suis à la tête d'un État
19:13qui est en situation de faillite.
19:15François Fillon
19:15qui en tout cas affirme
19:16dans cette interview au Figaro
19:17à la place d'Emmanuel Macron
19:19« Je tirerai les conséquences
19:20de l'État du pays
19:21et donnerai ma démission
19:22pour ne pas faire perdre
19:2318 mois au pays. »
19:25Bon,
19:25en 10 secondes,
19:27Elisabeth Lévy,
19:28Éric Revelle.
19:29Je pense que François Fillon
19:31avait raison sur un certain
19:32nombre de points.
19:32Le problème,
19:33je ne suis pas sûr
19:33que la France
19:34et les Français
19:35soient prêts
19:36au traitement de choc.
19:37Maintenant,
19:37il y a une chose
19:38qui m'a toujours un peu gênée,
19:39c'est ce passage
19:40tellement direct.
19:41Une fois qu'on a perdu
19:42les élections,
19:43on va faire des affaires.
19:45Je ne sais pas,
19:45je n'aime pas ce mélange,
19:46mais peut-être
19:47que je suis trop prioritaire.
19:48comme d'autres.
19:49Dominique de Villepin,
19:50je crois.
19:52Le diagnostic de François Fillon
19:53était tout à fait juste.
19:55Alors à l'époque,
19:55vous vous en souvenez,
19:56ça n'avait pas du tout plu
19:57à Nicolas Sarkozy
19:58parce qu'évidemment,
19:58quand vous dites
19:59que vous êtes Premier ministre
20:00« Je suis à la tête d'un État »
20:01et que vous avez
20:02le Président de la République
20:03qui est derrière vous,
20:03il vous dit
20:04« Non, c'est moi
20:04qui suis à la tête de l'État.
20:05Toi, tu es mon collaborateur »
20:07comme Sarko lui avait dit à Fillon.
20:09Mais sur le diagnostic,
20:10c'est tout à fait juste.
20:11Alors Isabelle,
20:12vous dites
20:12« Je ne vois pas
20:13les Français accepter
20:14de faire des sacrifices
20:16et des efforts. »
20:17Mais je veux dire,
20:17le mur se rapprochant,
20:19en France,
20:19on ne se réforme
20:20que quand on a pris
20:22le mur de plein fouet.
20:25Alors,
20:25je ne souhaite pas
20:25une crise grave,
20:26mais je veux dire,
20:27le problème
20:27de la sécurité sociale
20:28aujourd'hui,
20:29des allocations au chômage,
20:31de la dette publique française
20:33sont telles
20:33que le mur se rapproche
20:35et peut-être
20:35que les Français
20:36sont contraints,
20:36j'espère,
20:37dans le calme,
20:38d'accepter des réformes
20:39de fonds.
20:40Parce qu'on ne peut plus
20:41financer tout ça.
20:41Mais je me rappelle,
20:42il y avait le nombre
20:42de fonctionnaires.
20:43Merci à vous.
20:44Il devait supprimer
20:45500 000 fonctionnaires,
20:46François Fillon,
20:46s'il avait été élu.
20:47Alors,
20:48très joyeux Noël,
20:49très bonne fête
20:50à tous nos auditeurs.
20:52Absolument.
20:52Moi, je suis dans
20:53les vraies voies ce soir.
20:54Bien sûr,
20:55Maxime Liedot
20:56sera là demain,
20:57il sera là aussi
20:58la semaine prochaine.
20:59Toutes les voies
21:00de Sud Radio,
21:01bien sûr.
21:02On vous souhaite
21:02de joyeuses fêtes.
21:04Un joyeux Noël,
21:05bien sûr.
21:05On dit joyeux Noël,
21:06vous savez,
21:06c'est militant maintenant.
21:08Non, mais je dis
21:09joyeux Noël,
21:10bien sûr.
21:11Tiens,
21:11le sapin de Noël,
21:13dans un instant.
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