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  • il y a 2 jours
Avec Elisabeth Lévy et Françoise Degois

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##LE_GRAND_DEBRIEF-2025-10-23##

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News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
00:07Bon, 8h36, est-ce qu'il faut un référendum sur les retraites ?
00:11On en reparle évidemment, puisqu'on parle aussi de ce sujet de la réforme des retraites,
00:16la suspension, abrogation, décalage, je ne sais pas comment on appelle ça,
00:19mais en Conseil des ministres ce matin.
00:21Je vais vous donner la parole dans un instant avec Elisabeth Lévy et Françoise Degoy.
00:25Juste avant ça, je n'oublie pas, et vous aussi, que vous pouvez continuer de jouer.
00:29Vous envoyez Sud au 7-20-18.
00:32Non, non, Françoise Degoy.
00:34Elisabeth fait semblant, mais elle tape aussi.
00:37On interdit vos numéros de téléphone pour aller voir le match Bordeaux-Bègle-Bayonne.
00:42Non, mais là, vous êtes sadique en fait.
00:46C'est ce week-end, deux places pour ce match.
00:49Allez-y, c'est par Canal Plus et Sud Radio.
00:51Canal Plus, qui est le diffuseur officiel de tous les matchs du Top 14 et de la Pro D2.
00:55Allez-y, vous avez encore quelques minutes.
00:59Bon, tiens, je vous propose de démarrer par un auditeur,
01:04puisqu'il y a déjà un Cédric qui est en ligne avec nous,
01:06pour savoir s'il faut un référendum ou pas.
01:09On reviendra aussi sur Nicolas Sarkozy, là, dans un instant,
01:11avec quand même les insultes et tout.
01:13Benjamin Glez nous fera entendre ça, c'est en prison.
01:16Ils ont été mis en garde à vue, d'autres détenus, mais quand même.
01:19Donc, ça craint un peu, comme qui dirait.
01:21Bon, Cédric.
01:23Bonjour à toute équipe.
01:24Bonjour, mon cher Cédric.
01:26Est-ce que vous pensez qu'il faut un référendum, vous, sur cette question de la réforme des retraites ?
01:31Il faut qu'on ait un référendum, ça devient obligatoire,
01:34car alors qu'il est, on se retrouve dans une situation où le Français est baïonné.
01:40Et il n'est pas baïonné de baïonne, il est baïonné parce qu'on ne peut plus le laisser parler.
01:43À un moment donné, il faut qu'on arrive à s'exprimer et qu'on dise ce qu'on veut.
01:48Parce que tous les politiques, depuis ces derniers temps,
01:51ont les temps, on va faire ci, on va faire ci.
01:53Non, non, nous, on sait ce qu'on veut, nous.
01:55On ne nous laisse pas parler.
01:56Je pense que maintenant, il faut qu'on puisse aller dans les urnes
01:59avant d'aller tous dans la rue.
02:00Quel bord politique on sera ?
02:01Parce qu'on est en train d'être en colère,
02:04c'est en train de bouillonner,
02:05la chaudière va bientôt exploser,
02:07et quand elle va exploser,
02:08tout le monde va se cacher dans les hémicycles ou à l'Elysée.
02:12Et je vous prie de croire que ça va péter,
02:14parce que j'entends parler autour de moi,
02:16on est tous en train d'être remontés.
02:18Je ne peux plus.
02:18Moi, je suis d'accord de payer des impôts.
02:20Si mes impôts servent à quelque chose,
02:22les impôts, ils servent à engraisser les gros cochons
02:24qui travaillent à l'Elysée.
02:26Donc à un moment donné...
02:27Non, non, Cédric, Cédric, non, mais il faut rester poli.
02:31Non, parce que ça, je ne veux pas, franchement.
02:33Mais ce sont des gens qui se servent...
02:35Retirez, retirez ça.
02:36Retirez, retirez ça.
02:38Donc effectivement, moi, ça me fait très très mal au cœur
02:41de savoir qu'en fait, avec mes impôts, avec tout ça...
02:44Alors, je retire parce que c'est vrai que ça me paraît un peu très bien.
02:47Mais ce n'était pas dans la vulgarité.
02:48C'était juste parce qu'on est en colère
02:50et on ne comprend pas qu'on a des impôts qu'on paye
02:53et qu'on se retrouve en déficit.
02:55Mais qui sont les gens ?
02:56Pardon, alors, cher Cédric, je vais vous contredire...
02:59C'est pas un référendum.
03:00Cher Cédric, je vais vous contredire sur deux points.
03:02Cédric, écoutez, Elisabeth Lévy, François.
03:04Je vous conseille d'aller dans un pays où on est vraiment baïonnés
03:07et de revenir en France.
03:09Et pas baïonnés.
03:09Donc, si vous voulez...
03:10Et franchement, je veux dire, vous avez le droit d'être en colère,
03:13de critiquer la politique.
03:14Mais ces gens-là, c'est vous qui les avez élus.
03:16En tous les cas, c'est les Français.
03:17Alors non, c'est pas moi.
03:18Donc, pardonnez-moi, je vous ai écoutés.
03:20C'est ça aussi la démocratie.
03:22Et la deuxième chose, je le dis,
03:25si on fait un référendum sur les retraites,
03:26c'est-à-dire qu'il y a encore trois ou quatre mois de blabla,
03:30de même blabla que la dernière fois sur les retraites,
03:33et que les gens ne veulent pas entendre qu'on n'a pas le choix
03:35et qu'il faut une réforme des retraites,
03:37alors moi, je vous dis, je prends trois mois de vacances
03:39parce que je suis au bout de ma vie sur la retraite.
03:41Je ne peux plus entendre encore un jour.
03:44Elisabeth n'en peut plus depuis 2003.
03:45Je sais, je sais.
03:46Avant de donner la parole,
03:48parce qu'on pose cette question d'ailleurs,
03:49justement sur les réseaux sociaux ce matin,
03:51qu'est-ce que vous pensez d'un nouveau référendum ?
03:53On aurait dû dire un référendum,
03:54parce que nouveau, il n'y en a pas eu beaucoup,
03:55mais sauf des locaux.
03:5844% des Français disent que c'est inutile.
04:01Il n'y en a que 28% à dire que c'est nécessaire
04:03et 14% à dire que c'est inutile.
04:08De nos auditeurs, moi, Cédric, je vais rejoindre Elisabeth.
04:12D'abord, je pense que les Français s'expriment,
04:14ils s'expriment beaucoup.
04:14Ils se sont exprimés l'an dernier pour les législatives.
04:17Franchement, ils ont mis un Parlement en place
04:20qui ne convient peut-être pas aux uns et aux autres,
04:23mais c'est la réalité de ce pays.
04:24Jamais ce pays n'a été représenté dans sa diversité autant.
04:27Trois blocs, la gauche, le centre, la droite,
04:30et la droite radicale et l'extrême droite.
04:32Donc, honnêtement, moi, je trouve que les Français s'expriment.
04:35Après, je comprends tout à fait la colère,
04:38le ça va péter, etc.
04:40Sur le référendum des retraites,
04:42je ne suis pas d'accord avec Elisabeth, évidemment,
04:44parce que je pense que ce référendum-là
04:46pourrait porter sur quel type de retraite vous voulez.
04:48Et là, je pense qu'on est parti pour 4 mois de dépression,
04:52Elisabeth Lévy, retraite à point, mixe,
04:56retraite par capitalisation, etc.
04:59Emmanuel Macron n'est pas suicidaire.
05:00Il ne va pas faire un référendum.
05:02Je veux dire une chose pour Cédric.
05:03Il est vrai qu'il y a quelque chose de problématique
05:06dans notre démocratie représentative,
05:08mais ça ne date pas d'hier,
05:09c'est que malgré tout, elle permet à des gouvernements
05:11de mener des politiques qui sont antipopulaires.
05:14Par exemple, un exemple, l'immigration.
05:16Vous seriez d'accord en référendum sur l'immigration ?
05:20Je suis sûr que vous seriez d'accord.
05:22Mais même pas, en fait.
05:22Je ne crois pas, si vous voulez.
05:24Pour moi, la réunion de copropriété,
05:27ce n'est vraiment pas ce dont on a besoin maintenant.
05:29Vous n'aimez pas le référendum.
05:30Je ne suis pas fanatique du référendum.
05:33Et surtout, je crois qu'on a besoin d'une présidentielle.
05:36Moi, c'est ça à l'échéance.
05:39Donc voilà, mais je comprends aussi,
05:42c'est que sur plein de sujets,
05:45y compris l'Europe,
05:45il y a des politiques qui ont été menées
05:47qui n'avaient pas l'assentiment des gens.
05:49Donc c'est un problème,
05:50mais voilà, ça se règle au vote.
05:52Didier est avec nous au 0826 300 300.
05:55Merci à vous, Cédric.
05:57Mais restons polis, s'il vous plaît, tout de même.
06:01Didier, dans le Val d'Oise.
06:04Cédric vous appelait le Béziers.
06:05Bonjour, Didier.
06:07Oui, bonjour.
06:08Bonjour.
06:08Bonjour à toute l'équipe.
06:09Moi, je suis un peu surpris
06:12quand on nous parle comme ça,
06:13qu'on fasse des émissions sur le référendum,
06:15parce qu'en fait, ça sert pas à grand-chose.
06:19Un référendum, ça nous fait juste dire
06:21qu'on va reculer les échéances,
06:24parce qu'on a vu tout le monde dans la rue
06:25pour cette réforme des retraites.
06:27Donc on sait très bien ce que le peuple pense.
06:30Ça veut dire quoi, un référendum ?
06:31C'est n'importe quoi.
06:32Non, mais je comprends ce que vous dites.
06:36Mais ce serait une façon de faire dégorger les escargots,
06:38pour parler vulgarement,
06:39faire dégorger les escargots,
06:40on fait un référendum prétexte.
06:42Patrick a dit qu'il fallait être poli.
06:44Oui, non, mais moi j'adore cette expression.
06:46C'est une expression qui est souvent utilisée en politique
06:47pour dire, on fait un prétexte, si vous voulez,
06:50pour laisser la pression populaire redescendre.
06:53Mais là, je crois qu'en l'occurrence,
06:54c'est pas le problème de pour ou contre
06:57la réforme des retraites.
06:58Je pense que ce référendum porterait sur
07:00la nature même du système de retraite.
07:03Donc c'est un peu différent.
07:04Alors évidemment, pendant 4 mois,
07:05on va s'engueuler sur est-ce que les points,
07:07c'est mieux que les mix,
07:08est-ce que la capitalisation,
07:09c'est mieux que la répartition.
07:11Mais ce serait plutôt sur la nature.
07:13Donc c'est pas technique, c'est vraiment...
07:15Sur la nature.
07:15Sur la nature de...
07:16Capitalisation, répartition, c'est pas technique,
07:18c'est vraiment très politique.
07:20Mais encore une fois, c'est pas...
07:22Bon, bon, mais je regrette,
07:24parce qu'on a répondu,
07:25j'ai dit à Cédric que j'étais pas d'accord,
07:27mais moi je me pose la question.
07:30J'entends beaucoup de gens dire
07:31« On est en colère, ça va péter, ça va péter ».
07:33J'entends ça depuis des années,
07:34à peu près depuis aussi longtemps
07:35qu'Emmanuel Macron promet un référendum.
07:38Pour tout vous dire,
07:39auquel je ne crois plus ou moins pas,
07:40parce que je peux vous faire...
07:42On a fait un papier il n'y a pas longtemps,
07:43il y a 15 déclarations d'Emmanuel Macron
07:44promettant un référendum.
07:46Donc je suis prête à parier avec François,
07:49mais qui est d'accord avec moi, ça ne va pas.
07:51On parie avec vous,
07:52qui n'aura pas de référendum de toute façon.
07:54Sur rien.
07:55Mais la question que je me pose,
07:57est-ce que réellement cette colère
08:00ou cette angoisse aussi qui existe
08:05peut se manifester de façon brutale,
08:07violente, ça va péter ?
08:08Moi, je n'y crois pas,
08:09mais peut-être que je me trompe complètement.
08:12Didier, alors...
08:13Parce qu'on vous a entendu juste un tout petit peu,
08:15mais pas assez, en fait, encore.
08:16Allez-y, allez-y.
08:17La réforme des retraites,
08:20c'est bien gentil, tout ça,
08:21mais pourquoi on ne se base pas
08:25sur des retraites égalitaires ?
08:26On n'a pas d'égalité entre le public et le privé.
08:29Donc déjà, si on faisait ça,
08:30on ferait énormément d'économies.
08:32Et en plus, on s'est servi de la retraite
08:34de la caisse du privé pour payer
08:37la caisse du public.
08:40Il faut arrêter avec tout ça.
08:42On n'arrête pas de cotiser, nous.
08:44On n'arrête pas de cotiser,
08:45on cotise en permanence.
08:47Et en fait, pour avoir quoi au bout du compte ?
08:49Peanuts.
08:50Pourquoi ?
08:51Parce qu'on n'a déjà pas fait
08:52l'égalité du temps de cotisation
08:54sur le calcul de la retraite
08:56entre le public et le privé.
08:58Et qu'on se mette en égalité par temps.
08:59Non, mais je ne rie pas parce que c'est vrai.
09:00Non, mais moi, je souris
09:02parce que voilà exactement ce qu'est la France.
09:04Et dans le bon sens du terme,
09:06c'est très louangeur.
09:07Regardez Didier,
09:08il est déjà un spécialiste.
09:10Non, mais sérieusement,
09:11moi, je pense que quand même,
09:12un référendum...
09:13C'est vrai qu'elle fait tout ça
09:14pour ne pas répondre sur le fond.
09:15Non, non, non.
09:16Moi, c'est vachement intéressant
09:18ce que dit Didier.
09:19Ça montre absolument
09:20à quel point ce pays,
09:21en réalité, est hyper politique.
09:23Et contrairement à Elisabeth,
09:24moi, je ne me lasse pas
09:26du sujet de la réforme des retraites
09:27et je ne me lasse pas
09:28des sujets référendaires.
09:30Et honnêtement, juste un mot,
09:32la question du référendum en 2005
09:34nous a tous passionnés.
09:35Tout ce pays est devenu spécialiste
09:37de constitution européenne.
09:38C'était quand même
09:39assez extraordinaire.
09:40On menait les débats,
09:41à l'époque,
09:42sur d'autres antennes
09:43et sur d'autres plateaux.
09:44C'était fou,
09:45comme Didier,
09:46de voir à quel point
09:46les Français s'étaient emparés
09:48de cette question de la Constitution
09:49et à quel point cette trahison,
09:52alors que la Constitution
09:53est rejetée.
09:54Public, privé, je voudrais dire.
09:55Voilà.
09:55À quel point cette trahison
09:56est très prégnante.
09:57Je pense que les Français
09:58sont bons.
09:59C'est comme la manif
10:00contre l'antisémitisme.
10:01On ne va pas y passer non plus
10:0225 ans sur le référendum.
10:05Je veux dire,
10:05il y a un moment faux bon.
10:06Le 2005, je veux dire.
10:09Non, public, privé.
10:11C'est Didier ?
10:12Oui, c'est Didier.
10:12Didier a d'autant plus raison
10:13qu'au départ,
10:15la différence de statut
10:16était justifiée
10:17par de très grandes différences
10:18de salaire.
10:19Dans le privé,
10:20vous gagnez mieux votre vie.
10:21Vous n'avez pas la sécurité
10:22de l'emploi,
10:23vous gagnez mieux votre vie.
10:24Dans le public, évidemment,
10:25sauf que maintenant,
10:27combien de gens,
10:28si vous voulez,
10:28sont payés à des prix...
10:30Vous voyez que vous êtes spécialiste aussi.
10:32Attendez, attendez.
10:33Je vais essayer de finir.
10:35Oui, mais je dis que moi,
10:36pour ça,
10:37ça se fait dans le vote.
10:37Voilà, c'est tout.
10:39Donc, ce n'est pas le débat en soi
10:41qui ne m'intéresse jamais.
10:42Je dis que je suis l'âme fatigue
10:43sur les retraites.
10:43Mais voilà, je le dis,
10:45entre le public et le privé,
10:46cette différence n'est effectivement
10:48plus justifiée.
10:49Mais bon, j'ai l'impression
10:50qu'on discute, en fait,
10:52alors que...
10:53Je vais vous dire un truc
10:54qui va beaucoup vous choquer.
10:55Oui.
10:56Je veux dire,
10:56vous donneriez
10:57toutes les contraintes
10:58qu'on a à une IA
10:59un peu entraînée,
11:00elle vous la pondrait
11:01votre réforme des retraites
11:02et mieux que le Parlement.
11:04Non, je ne crois pas
11:05du tout une minute.
11:05Merci, en tout cas,
11:07Didier, Cédric.
11:08Vous voulez continuer
11:08de réagir sur ce sujet
11:10ou sur le traitement
11:11de Nicolas Sarkozy ?
11:13Non, on l'évoquera
11:13à travers les quelques co-détenus
11:17qui ont lancé des insultes.
11:19On va l'évoquer dans un instant.
11:20Il y a un autre sujet
11:21qui est très intéressant aussi,
11:22c'est le sentiment
11:23de déclassement,
11:24notamment des jeunes actifs.
11:26Est-ce que c'est justifié ou pas ?
11:27Et ça, c'est dans une note
11:29très sérieuse
11:31du commissariat
11:32à la stratégie et au plan.
11:34Évidemment,
11:36ils ont un sentiment
11:37de déclassement économique.
11:38Est-ce que c'est justifié ou pas ?
11:39Jean-François Aquilier,
11:40on parlera d'ailleurs largement
11:42et longuement tout à l'heure
11:43après, à 9h30,
11:46parce que c'est vrai que,
11:47par exemple,
11:48on hérite aujourd'hui,
11:49quand on hérite,
11:50pour certains,
11:51très tardivement,
11:52alors qu'auparavant,
11:53et c'est bien dit,
11:54c'était à l'après-guerre
11:56beaucoup plus tôt,
11:57ce qui permettait aux jeunes
11:58évidemment de démarrer
11:59dans la vie active,
12:01d'avoir un logement, etc.
12:03Aujourd'hui,
12:03ils ne peuvent pas y arriver.
12:04Et ça, ça fait partie
12:05du sentiment de déclassement.
12:07C'est intéressant, en fait,
12:08cette note,
12:09je vous la conseille.
12:10Dans un instant,
12:10on continue, évidemment,
12:12et vous avez la parole.
12:12Manu vous attend au standard
12:140826 300 300
12:16sur Sud Radio.
12:18Le Grand Matin Sud Radio,
12:207h10,
12:22Patrick Roger.
12:23Vous avez la parole,
12:24vous le savez,
12:240826 300 300.
12:26Si on n'a pas le temps,
12:27là, dans les deux minutes,
12:28ce sera avec Jean-François Aquilier,
12:30évidemment,
12:30dans La Vérité en Face,
12:31tout à l'heure.
12:32Et notamment,
12:32qui viendra sur ce sujet,
12:34très intéressant,
12:35ce sentiment de déclassement.
12:36Et ce n'est pas qu'un sentiment,
12:37parce qu'il y a une réalité
12:38de déclassement
12:39et puis c'est la peur
12:40de l'avenir.
12:41Il ne faut pas avoir peur,
12:42quand même.
12:42Mais, bon,
12:43évidemment,
12:44il y a quelques éléments
12:46qui font qu'on peut redouter
12:48ce qui va se passer demain.
12:50Hashtag,
12:50on en parle avec vous,
12:51Benjamin.
12:52Dites-moi,
12:53la prison de la santé,
12:54plusieurs détenus,
12:55finalement,
12:55ont été placés en garde à vue,
12:57après les menaces
12:58et les vidéos
12:58proférées à l'encontre
13:00de Nicolas Sarkozy.
13:00On en parlait d'ailleurs
13:01hier avant-hier,
13:02on se disait
13:02c'est incroyable,
13:03ces vidéos.
13:03Avec ces individus
13:05qui ont pu être identifiés
13:07à la suite de ces vidéos
13:08qu'ils avaient eux-mêmes
13:09enregistrées depuis leur cellule
13:10à l'aide de téléphones portables,
13:12pourtant interdits en prison.
13:13Des vidéos partagées
13:14sur leurs réseaux sociaux,
13:15comme celle-ci,
13:16par exemple.
13:20Appel Sarko.
13:21Attends,
13:21on va le rêver,
13:22frère.
13:22Envoie un nom,
13:23si tu veux que je l'appelle,
13:23t'as écrit,
13:24c'est gratuit ou quoi ?
13:26Bon, ça, c'était en pleine nuit.
13:39D'autres vidéos comme celle-ci
13:41ont également été partagées
13:42sur les réseaux sociaux,
13:43à l'image de celles
13:44qu'on vous diffusait déjà hier
13:45sur Sud Radio
13:46avec des propos
13:47beaucoup plus menaçants.
13:48Elle va passer
13:48une mauvaise attention.
13:49Et on est au courant de tout.
13:50Eh !
13:51Eh, on va venger Kadhafi !
13:53On est au courant de tout,
13:54Sarko !
13:55Sarko !
13:57Ziyad Takedji !
13:58On est au courant !
13:59On aura les milliards de dollars !
14:01Le parquet,
14:02à la suite de ces vidéos,
14:03a immédiatement ouvert
14:04une enquête
14:04pour menace de mort.
14:05Elle a été confiée
14:06au troisième district
14:07de la police judiciaire
14:08de Paris,
14:09celle qui est en général
14:10en charge des affaires
14:11les plus graves.
14:12Trois détenus ont été sortis
14:13de leur cellule
14:14pour être placés
14:15en garde à vue.
14:15Sur CNews,
14:16le ministre de la Justice,
14:17Gérald Darmanin,
14:18l'affirme,
14:19ils seront changés
14:20d'établissement à terme.
14:21Écoutez.
14:22Exactement.
14:22On va d'abord terminer
14:23la procédure judiciaire.
14:24D'abord,
14:24ils sont en garde à vue
14:24au moment où je parle.
14:25Ensuite,
14:26ils vont passer
14:26en comparution immédiate,
14:27j'espère,
14:28en respectant l'indépendance
14:29de la justice,
14:29qu'ils seront fermement condamnés.
14:31Et ils seront,
14:32pour certains,
14:33en quartier disciplinaire
14:34et pour d'autres,
14:34changer de prison.
14:35Parce qu'on ne va prendre
14:35aucun risque.
14:37Ah bah,
14:37voilà.
14:39Et ceux qui vont mettre
14:40à la place,
14:41ce sera mieux.
14:42J'ai quand même une question.
14:43Françoise de quoi,
14:43Elisabeth Théry ?
14:44Comment est-ce qu'ils ont pu
14:45arriver à se filmer
14:45en plus de ça ?
14:46Vous avez vu qu'en fait,
14:47cette vidéo,
14:48ils se filment avec leur téléphone portable,
14:50ils mettent ça sur les réseaux sociaux,
14:51enfin, c'est quand même...
14:52Ah bah, c'est open bar
14:54dans les prisons aujourd'hui.
14:54Voilà, donc c'est délirant.
14:56Moi, j'ai déjà petit temps.
14:57Après, il y a une part aussi
14:58de provocation,
14:59mais là où je suis d'accord,
15:00c'est de ne pas prendre
15:00le moindre risque,
15:02parce que même
15:02l'isolement le plus total,
15:05j'ai le sentiment
15:06que la prison reste quand même
15:08à un lieu extrêmement sauvage,
15:09ou alors je suis trop nourri
15:10aux séries américaines
15:11et aux séries italiennes,
15:13mais je pense que le désastre
15:14serait qu'il arrive quelque chose
15:15à Nicolas Sarkozy.
15:16Le vrai désastre serait celui-là,
15:18en prison.
15:18Bah, vous vous souvenez
15:19de Colonna ?
15:20Je me souviens de Colonna,
15:21et on en parlait
15:22avec Jean-François Aquilie,
15:23évidemment,
15:24et après,
15:25on a tous Colonna en tête.
15:26Alors, Colonna n'avait plus
15:28son statut de prisonnier
15:31sous haute sécurité.
15:31Bien sûr, bien sûr.
15:32Mais, bon, alors,
15:33je ne vois pas,
15:34ça me paraît inquiétant quand même.
15:35Ça n'est jamais pour moi,
15:37ça ajoute une pierre de plus
15:39dans le caractère scandaleux
15:40de la décision des juges.
15:43Des fois, ils renoncent
15:44à mettre des gens...
15:44Pardon, bah oui, je le dis.
15:46Des fois, ils renoncent
15:46à mettre des gens en prison
15:47parce que les prisons
15:48sont trop pleines, vous savez.
15:49C'est comme...
15:50Ah non, monsieur revenez,
15:51l'hôtel est complet.
15:52Bah oui, il n'y a pas de place.
15:54Des fois, ils renoncent
15:55à incarcérer des délinquants
15:57qui ont été condamnés
15:58à des peines fermes.
15:59Là, il leur semblait
16:00absolument urgent
16:01d'incarcérer un homme
16:03qui a fait appel
16:04et qui est ancien président
16:05de la République.
16:06Je le répète,
16:07si vous voulez,
16:07je n'en ai pas la preuve,
16:09mais c'est extrêmement difficile
16:10de ne pas soupçonner
16:11le caractère politique
16:12d'une telle décision
16:13qui pourrait en plus...
16:14J'ai du mal à croire en plus,
16:16j'ai du mal à comprendre
16:16qu'on n'arrive pas
16:17à assurer la sécurité
16:18d'un prisonnier.
16:20Mais j'entends, François,
16:22j'entends...
16:22C'est très sauvage.
16:23En réalité, la prison
16:24est aussi un élément
16:25très sauvage
16:25où il manque aussi
16:27des éléments,
16:28probablement.
16:29Moi, je reste traumatisé
16:30par l'assassinat de Colonna,
16:32véritablement,
16:33lardé de coups de couteau
16:34en train de faire du sport.
16:35Alors, honnêtement,
16:36c'est quelque chose
16:37qui nous a frappés.
16:38Je pense que personne,
16:39c'est une condamnation...
16:40Enfin, quelle que soit
16:41la nature du crime
16:42qu'on a commis,
16:43on ne peut pas...
16:44C'est un délit,
16:45en l'occurrence.
16:45D'accord.
16:46Non, mais je parle
16:47de Colonna.
16:48On ne peut pas terminer
16:49comme ça.
16:50Sinon, on est dans la barbarie.
16:52Donc, voilà.
16:52Je m'en soucie
16:53quand même un peu.
16:54Voilà.
16:54Il y aura d'ailleurs
16:55l'un des représentants
16:56des gardiens de prison,
16:59Willy Franck,
16:59le secrétaire national
17:01du syndicat pénitentiaire,
17:03justement,
17:03UFAP-UNSA,
17:04qui sera l'invité
17:05de Péricault-Legas
17:05à la mi-journée
17:06pour parler à la fois
17:08de la garde rapprochée aussi,
17:09qui a indigné certains
17:10parce qu'ils se disent
17:11« Bon, alors, c'est quoi ?
17:12Nous, on est surveillants
17:13et alors on a besoin
17:13d'une garde rapprochée en plus. »
17:15Non, mais ça montre,
17:15effectivement,
17:16ça illustre ce que vous dites.
17:18C'est une sécurité
17:19qui n'est pas assurée.
17:21Et encore,
17:21parce que là,
17:21évidemment,
17:24mais imaginez au quotidien
17:26ce qui s'y passe quand même.
17:27C'est ce que j'allais vous dire.
17:27Avec tous les problèmes
17:28que connaissent les prisons,
17:29je ne suis pas sûr
17:30que l'urgence était
17:31de charger la pénitentiaire
17:33en plus d'un prisonnier
17:35qui exige quand même
17:36des mesures extrêmement...
17:38Pas qu'il exige lui
17:39qui a besoin.
17:42Je ne sais pas comment le dire.
17:43Ce n'est pas lui
17:43qui l'a demandé d'ailleurs.
17:44Comme le disait quelqu'un,
17:46en fait, hier soir,
17:47dans un débat
17:49autour de Sarkozy et la prison,
17:52qui disait « Bon,
17:53il est condamné, il est condamné.
17:54Mais est-ce que la place
17:55est en prison ?
17:56Est-ce qu'elle ne serait pas ailleurs ? »
17:57Les fameuses tâches,
17:59les travaux d'intérêts généraux,
18:01mais des véritables travaux, quoi.
18:04Plutôt que de payer
18:05100 balles par jour,
18:07la cellule en prison,
18:08ça coûte ça,
18:09ça coûte très cher
18:10et on n'arrive pas à rénover,
18:11on n'a plus de place.
18:12Et ils se retrouvent
18:13entassés aussi,
18:15les détenus.
18:15Ces conditions sont terribles.
18:17Ça pousse à ce que vous disiez,
18:19Françoise,
18:20certains côtés sauvages.
18:21Moi, je suis tout à fait d'accord
18:23pour les positions d'Elisabeth
18:25très tranchées
18:25ou les autres pour dire
18:26« Il y a une discussion
18:27sur la décision de justice
18:28et l'exécution provisoire. »
18:30Là, par contre,
18:31où je ne vais pas aller là-dedans,
18:33je veux bien avoir
18:34de la compassion
18:35pour la sécurité
18:37de Nicolas Sarkozy.
18:38En revanche,
18:39le lamento,
18:41ce qui m'a énormément choqué
18:42dans la couverture médiatique
18:43de Nicolas Sarkozy,
18:44c'est les pleurnicheries
18:45et le lamento
18:46que j'ai entendu
18:47sur certains plateaux.
18:49Écoutez,
18:49il est justiciable
18:50comme les autres.
18:51Il a des moyens extraordinaires.
18:53Il a des moyens extraordinaires
18:55de protection
18:55que je comprends.
18:56C'est ce que je veux dire.
18:57Je le comprends
18:57car pour la République,
18:59Sarkozy,
18:59lardé de coups de couteau
19:00dans une prison...
19:02Non, mais c'est horrible
19:03ce que je dis.
19:04Mais je pousse.
19:05Ce n'est impossible
19:06d'avoir un président
19:07qui subirait,
19:08si tu voulais,
19:09ce genre de choses en prison.
19:10C'est inacceptable.
19:11Allez, vous pouvez réagir.
19:120 826 300 300
19:14dans La Vérité en face
19:15tout à l'heure
19:15avec Jean-François Aquilly.
19:17Quand je dis tout à l'heure,
19:18c'est dans une seconde.
19:19Ne quittez pas,
19:20restez bien avec nous.
19:21Et puis ensuite,
19:22Valérie Expert,
19:22mettez-vous d'accord.
19:23Et puis toutes les émissions,
19:24notamment Perico-Legas,
19:25le midi, bien sûr.
19:27Et demain,
19:27c'est Maxime Liedot.
19:28Sous-titrage Société Radio-Canada
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