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  • il y a 1 jour
Avec Arlette Chabot et Régis Mailhot

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##LE_GRAND_DEBRIEF-2025-10-10##

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News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot.
00:070826 300 300 sur Sud Radio pour ce grand débris.
00:10Vous avez entendu à l'instant Hervé Marseille, le sénateur des Hauts-de-Seine et le président de l'UDI,
00:15qui nous a dit plusieurs choses en réalité ce matin.
00:17Renommer Sébastien Lecornu ne serait pas forcément un bon signal.
00:20Bien sûr que j'aimerais rendre à cette réunion.
00:22Il faut tenter de trouver un compromis parce que n'oublions pas l'objectif,
00:25c'est quand même en effet d'avoir un budget pour la France.
00:28D'où cette question, Premier ministre, faut-il nommer une deuxième fois Sébastien Lecornu ?
00:32C'est la question qu'on vous pose également, auditeur de Sud Radio 0826 300 300.
00:36On le disait à l'instant dans l'édito d'Arlet Chabot,
00:39qui expliquait peut-être un regain après tout de points dans les sondages,
00:42après avoir été l'homme qui a discuté, qui a essayé de chercher des compromis.
00:47Est-ce qu'une telle solution est possible, Arlet Chabot ?
00:50Lecornu 2.
00:51C'est sûrement, et votre invité le disait à l'instant,
00:54la solution que préférait évidemment le Président de la République,
00:59parce que c'est quelqu'un qui est proche de lui,
01:02qu'il voulait nommer avant François Bayrou,
01:05peut-être regrette-t-il d'ailleurs de ne pas l'avoir fait,
01:08et aujourd'hui il aurait encore une fois à Matignon quelqu'un de confiance.
01:12C'est en fait la solution de confort.
01:13Oui, c'est encore une fois une solution de confort.
01:16C'est ce qu'on a dit lors de la nomination du choix de Sébastien Lecornu.
01:19Après, le temps a passé,
01:22et aujourd'hui on voit bien que la gauche réclame vraiment un Premier ministre de gauche.
01:27Du côté des Républicains, Bruno Retailleau a dit qu'il n'était pas question de participer
01:31à un gouvernement, en tout cas pour lui,
01:34qui serait dirigé par Sébastien Lecornu.
01:36Donc tout ça est quand même extrêmement compliqué.
01:38Alors une fois qu'on a dit le Président aimerait,
01:41« Mais c'est compliqué parce que les partis politiques ne veulent pas de Sébastien Lecornu »,
01:48il faut trouver quelqu'un d'autre.
01:49Et là, on rentre encore une fois dans les grandes hypothèses, les supputations,
01:55c'est-à-dire qu'on est totalement dans le flou.
01:57On est totalement dans le flou, mais quand même,
01:59et c'est vrai que c'est ce que nous disait un peu à l'instant Hervé Marseille,
02:02à dire « Oui, mais en politique aujourd'hui,
02:03ce n'est pas si évident que ça que de trouver du monde,
02:06parce que le fameux gouvernement technique,
02:08il faut accepter que des gens en réalité quittent leur poste actuellement.
02:11Et même, est-ce qu'on a, avec les échéances qui arrivent aujourd'hui,
02:14beaucoup, beaucoup de monde qui ont envie de se griller ? »
02:15C'est une vraie question ça aussi, Arlette Chabot.
02:17Non, je pense qu'il y a toujours des candidats pour tous les postes,
02:20on le sait déjà d'ailleurs, et du pouvoir,
02:22parce que, comme disent certains,
02:24avoir sur sa carte de visite « ancien ministre 2 »,
02:27c'est toujours bon à prendre,
02:29même si ça a été un ministre extrêmement éphémère.
02:32Je rappelle, le dernier gouvernement a tenu 12h, 14h, quelque chose comme ça,
02:36un peu plus.
02:37Donc franchement, c'est extrêmement court.
02:39Mais bon, certains ont envie.
02:41Il y a peut-être un record à battre, on peut faire plus court, on ne sait pas.
02:44Plus court encore, oui, c'est ça.
02:45Mais en tout cas, effectivement,
02:47c'est difficile de trouver des personnalités de la société civile
02:50qui auraient envie d'embarquer sur le radeau de la Méduse,
02:53parce que rien ne garantit effectivement
02:55que le prochain gouvernement tiendra plus que quelques semaines.
02:59Il y aura à nouveau les interrogations
03:01sur la déclaration de politique générale,
03:04les engagements du Premier ministre
03:06et ensuite le vote ou non d'une motion de censure.
03:09Et on sait déjà, par exemple, que le Rassemblement national
03:11votera la censure contre tous les gouvernements,
03:15quels qu'ils soient.
03:16Dixit Marine Le Pen.
03:17De toute façon, on censurera tout, tout, tout,
03:19parce que selon elle, je cite, la blague a assez duré.
03:210,826, 300, 300.
03:23Est-ce que pour pallier en réalité cette petite crise politique,
03:26il faut renommer Sébastien Lecornu ?
03:27Parce qu'on a vu, il peut discuter,
03:29il a bondi dans les sondages.
03:30C'est quelqu'un qui a visiblement une méthode,
03:32tendre les mains, essayer de trouver des compromis.
03:35Est-ce que pour vous, auditeurs de Sud Radio,
03:36Sébastien Lecornu, peut-être le deuxième miracle ?
03:400,826, 300, 34, application Sud Radio,
03:42le site et les réseaux sociaux.
03:44Bonjour Abdelac.
03:45Bonjour à vous.
03:46Bonjour Tim.
03:47Vous nous appelez du côté de Mont-de-Marsan.
03:49Absolument.
03:50Je voulais juste un petit mot à Arlette.
03:52Je la suis depuis une vingtaine d'années.
03:53C'est vraiment la personne qui est en politique,
03:55qui fait des historiaux,
03:56je trouve, de meilleure qualité.
03:58Je voulais la féliciter.
04:00J'ai beaucoup aimé la politique grâce à elle.
04:01Je trouve qu'elle est très très juste.
04:03Donc vous l'appelez désormais, mon cher Abdelac,
04:05Madame Arlette Chabot.
04:06Merci beaucoup en tout cas.
04:07C'est très gentil.
04:08C'est la réalité.
04:09On ne l'appelle pas la reine pour rien.
04:12Abdelac, vous justement,
04:13comment vous réagissez à ce que vient de dire
04:15à l'instant Arlette Chabot
04:16sur le fait que ce soit aujourd'hui compliqué
04:17de nommer un Premier ministre ?
04:19Vous, comment vous regardez les choses ?
04:20Lecornu, une deuxième fois,
04:21on y retourne ?
04:21Banco ?
04:22Oui, alors écoutez,
04:24avant tout, je voudrais juste vous dire
04:26que d'abord, la situation dans laquelle on est,
04:29il faut revenir à la base.
04:30Je suis un entrepreneur,
04:31donc vous savez,
04:31on se met tous les jours en cause.
04:33On se rend en cause tout le temps.
04:35Et je vous dis,
04:35la première faute,
04:37ce n'est pas du tout les politiques,
04:38c'est les gens qui ont voté.
04:39Donc quand vous avez un électorat
04:40qui vote comme ça,
04:41selon son humeur,
04:42et qui vote des extrêmes gauges,
04:45des extrêmes droites,
04:46ce n'est pas de la faute à M. Macron
04:48ou aux autres hommes politiques
04:49si les Français ont mis,
04:51c'est eux qui ont mis le boxon,
04:52le bordel,
04:53au niveau de l'Assemblée nationale.
04:55C'est le vote français.
04:56Ça, il faut le rappeler,
04:57il faut le dire et le redire
04:58parce que c'est trop facile
04:59de mettre la faute sur les autres.
05:01Ça, c'est la première chose.
05:03La seconde,
05:03c'est que mettre le cornu ou autre chose,
05:06de toute façon,
05:06ils sont en train de se régler les comptes
05:09puisqu'il n'y en a aucun
05:10qui va aider l'autre.
05:11Là, aujourd'hui,
05:12on a un point,
05:13puisqu'on n'a pas voulu laisser passer
05:14le centre avec des personnes
05:15comme M. Bayrou et d'autres,
05:18ils vont régler les comptes.
05:19La gauche,
05:19tant que vous ne les nommerez pas,
05:21ils seront contre.
05:23Tout se passera comme ça.
05:24La droite,
05:24même s'ils disent
05:25qu'ils se rapprochent
05:26parce qu'il suffit
05:27que M. Sioti ouvre sa bouche
05:28pour raconter que la droite
05:29est d'accord avec l'extrême droite.
05:30Mais pas du tout.
05:30Moi, mes amis républicains,
05:32à 80%,
05:32ils détestent l'extrême droite.
05:34Ils n'iront jamais.
05:35Aujourd'hui,
05:36je vais vous dire,
05:36moi, ce que j'aimerais,
05:37je suis plutôt de gauche,
05:38je suis vraiment quelqu'un de gauche.
05:40Aujourd'hui,
05:41puisqu'on a encore
05:41une présidence centriste,
05:43j'ose dire,
05:44j'aimerais tout simplement
05:46respecter la connerie,
05:48entre guillemets,
05:49ou en tout cas,
05:49la volonté des Français
05:51dans les sondages et autres.
05:52Et j'aimerais que pendant
05:53un an,
05:53un an et demi,
05:54qu'ils voient ce que c'est
05:55qu'un gouvernement
05:57avec l'extrême droite.
05:58Donc, voilà.
05:58Vous, en réalité,
05:59si je vous écoute,
06:00pardon mon cher Abdelac,
06:00vous rejoindriez presque
06:02la thèse un peu dissimulée
06:03du président de la République
06:04qui est de dire,
06:05en réalité,
06:06il faut que le RN,
06:06à un moment,
06:07soit au pouvoir
06:08parce que comme ça,
06:08il se vôtre pendant un an
06:10avant les présidentielles
06:10et il n'accède jamais au pouvoir.
06:12Vous,
06:12ce serait presque
06:12votre mentalité, Abdelac ?
06:14Absolument.
06:15Alors, ça me dégoûte profondément
06:16de le dire.
06:17Je suis passé à l'antenne
06:18plusieurs fois chez vous,
06:19vous le savez parfaitement.
06:20Mais, à un moment,
06:21il faut rendre responsable
06:22les électeurs.
06:23S'ils veulent l'extrême droite,
06:24écoutez,
06:25c'est arrivé au Maroc.
06:26On n'en parle jamais
06:28trop de l'étranger et tout.
06:29Vous savez,
06:29le roi du Maroc,
06:30il a accepté
06:30une vingtaine d'années
06:31des personnes
06:32qui se présentaient
06:33comme des frères musulmans
06:34et tout.
06:34C'est la même chose
06:36que l'extrême droite française.
06:37Les mêmes.
06:38Ils les ont essayés
06:38pendant dix ans.
06:39Je peux vous assurer
06:40que dix ans plus tard,
06:41vous savez,
06:41c'est des gens
06:41qui ont dit après
06:43au Maroc,
06:43non,
06:43mais on arrête
06:44de leur enseigner le français
06:45à l'école primaire.
06:47Vous savez,
06:47un peu comme les bases
06:48qu'à un moment,
06:48ils voulaient faire
06:48ou les corses
06:49avoir que leur langue maternelle
06:51après qu'en faire
06:51des trucs idiots.
06:53Vous savez,
06:53le Maroc,
06:53il a goûté pendant dix ans.
06:55Il y avait la protection du roi
06:56qui est tout sauf un imbécile.
06:57Donc,
06:57on a été protégé de ça.
06:59Il n'y avait personne
06:59qui avait pu appuyer
07:00sur une bombe
07:00à la place du roi.
07:02Bon,
07:02il n'y a même pas
07:03de bombe atomique.
07:04Mais en tout cas,
07:05ils les ont goûté
07:05pendant dix ans.
07:06Aujourd'hui,
07:07au Maroc,
07:08l'extrême droite,
07:09ça représente 0,8%
07:10de la population.
07:11Ils ne veulent plus
07:11entendre parler
07:12parce qu'ils y ont goûté.
07:13Et tant que les Français
07:14n'auront pas goûté
07:15à un gouvernement
07:16d'extrême droite,
07:17avec leurs idées,
07:18quand on croit minimum
07:19la politique,
07:20on sait que c'est du vent,
07:21du blabla.
07:22Il n'y a rien qui fonctionnera
07:23de tout ce qu'ils racontent.
07:23C'est naze.
07:24Donc,
07:24en réalité,
07:25on teste et on met
07:26l'extrême droite.
07:26Je termine juste une chose.
07:27Rélie Léonie avait
07:28l'extrême droite.
07:29Elle allait mettre
07:30tous les sans-papiers.
07:31Écoutez,
07:32quand les emprunteurs
07:33lui ont dit
07:33mais écoute ma chérie,
07:34on a besoin de gens
07:35pour bocher dans les restos,
07:36pour les entreprises,
07:37l'industrie ne fonctionnera pas
07:39sans la population étrangère.
07:40Les Italiens n'y sont pas.
07:42On est obligé.
07:43Elle a régularisé
07:44600 000 personnes
07:45ou 700 000.
07:46Ils en réclament encore
07:47800 000.
07:48Donc,
07:48tout ça,
07:49c'est du...
07:49Alors moi,
07:50s'il vous plaît,
07:51je vous en souplie,
07:52j'aimerais vraiment
07:53que les Français,
07:53ils goûtent.
07:54Après tout,
07:55ils le veulent,
07:55qu'on leur donne.
07:56Et voilà,
07:57ils auront la monnaie
07:57de leur pièce,
07:58c'est tout.
07:58Il faut que ça se passe comme ça.
07:59Je pourrais aussi vous rétorquer,
08:00mon cher Abdellac,
08:01que regardez partout en Europe,
08:02il y a des contre-exemples
08:03à ce que vous dites.
08:04Vous regardez ce qu'on appelle
08:04parfois l'extrême droite
08:05ou les populistes,
08:06que ce soit du côté de l'Allemagne,
08:07que ce soit en Italie
08:08où regardez maintenant
08:09même Edouard Philippe
08:10prend Giorgia Méloni
08:10comme étant un exemple
08:12sur lequel on doit s'appuyer.
08:13Regardez du côté de l'Allemagne
08:14où l'extrême droite
08:15observe des scores
08:17absolument délirants
08:17ces derniers temps.
08:18Donc, en effet,
08:19peut-être qu'il faut la tester
08:20mais est-ce que ça dégoûtera
08:21comme vous dites,
08:22mon cher Abdellac,
08:22les Français de la politique
08:23et de cette solution ?
08:25Rien n'est moins sûr.
08:25Merci beaucoup
08:26de nous avoir appelé
08:26au 0826 300 300.
08:28Sébastien Lecornu
08:29et la nomination
08:29d'un Premier ministre,
08:30faut-il le nommer
08:31une deuxième fois
08:32pour faire avancer les choses ?
08:330826 300 300,
08:35on en discute jusqu'à 9h
08:36en compagnie d'Arlette Chabot
08:38et de Régis Maillot.
08:39Vous restez avec nous,
08:40vous nous appelez,
08:40vous participez à la conversation,
08:42l'application Sud Radio,
08:43les réseaux sociaux,
08:44le site,
08:44et je le répète
08:45une dernière fois,
08:46c'est l'ami Manu
08:46qui est au standard
08:47et qui va vous accueillir.
08:480826 300 300
08:49pour participer à la conversation.
08:51A tout de suite.
08:54Le Grand Matin Sud Radio,
08:577h-10h,
08:58Maxime Liedot.
08:59On est ensemble
09:00jusqu'à 10h et jusqu'à 9h.
09:01Cette question,
09:02auditeur de Sud Radio,
09:03est-ce que pour résoudre
09:03cette crise,
09:04notamment alors qu'on attend
09:06dans les prochaines heures
09:07le Premier ministre
09:08à la nomination
09:09d'un nouveau Premier ministre,
09:10faut-il nommer à nouveau
09:12Sébastien Lecornu ?
09:13Après tout,
09:13il a obtenu
09:14un petit gain de popularité,
09:16il a essayé
09:16de trouver des compromis,
09:17il a tendu des mains
09:18ici et là
09:19pour essayer
09:19de faire avancer le pays.
09:20Certains lui trouvent
09:21même des airs gaulliens
09:22et churchilliennes.
09:23Rien que ça,
09:230826 300 300.
09:26Pourquoi n'êtes-vous pas
09:27convaincu par ce que
09:27je viens de dire
09:28et j'ai ce maillot ?
09:28Qu'est-ce que c'est
09:29que ce môme au cœur ?
09:31Un gain de popularité
09:32peut-être auprès
09:33de l'Assemblée nationale
09:34parce qu'ils veulent
09:34conserver leur boulot
09:36mais sinon auprès des Français,
09:38moi je n'ai pas eu d'écho
09:39par ça,
09:40mais surtout l'impression
09:41que c'est peint d'air
09:42sans le chapiteau
09:42en ce moment.
09:43Pour vous,
09:44c'est fin le côté
09:46cote de popularité,
09:47c'est qu'on a l'impression
09:48d'avoir quelqu'un
09:49qui essaye peut-être
09:49de travailler
09:50pour la première fois
09:51un tout petit peu
09:51pour le pays
09:52donc on se dit
09:52tiens,
09:53ça faisait longtemps.
09:54C'est-à-dire,
09:54avant-hier,
09:54il n'était pas populaire,
09:55aujourd'hui,
09:56il est populaire.
09:56On a des beaux chiffres,
09:58non ?
09:58Puis on a notre président
09:59qui envoie des SMS
10:01à 2h du matin
10:02pour convoquer,
10:04pour faire éviter
10:05d'imploser la République,
10:06pour des rendez-vous
10:06à 14h,
10:07non,
10:07on est bien,
10:08à mon avis,
10:09si le ridicule tué,
10:10on pourrait installer
10:11l'Elysée au Père Lachaise.
10:13Arlette Chabot,
10:13quand même,
10:14en effet,
10:14sur le gain de popularité
10:15récent de Sébastien Lecornu,
10:17c'est vrai quand même
10:17qu'on a vu un petit effet,
10:19notamment après sa prise
10:19de parole au 20h,
10:20peut-être que c'est simplement
10:21le fait que tout d'un coup
10:23un ministre parle
10:24pour autre chose
10:25que pour lui-même,
10:26l'idée de dire
10:26on a presque réussi,
10:28il y a eu des choses,
10:28des éléments dans les bureaux
10:29qui ne sont pas en sortie
10:31et ça a été le jeu
10:31des partisans.
10:32Pour dire les choses
10:34de façon un peu familière,
10:36dans le bal des faux-culs,
10:37il apparaît comme assez sincère
10:38quand il dit,
10:39au fond,
10:40il a une analyse assez lucide
10:42de la situation politique.
10:44La preuve,
10:45il met des concessions
10:46sur la table
10:47et répond en quelque sorte,
10:48il fait des contre-propositions
10:50en tout cas,
10:50à celles de la gauche.
10:51Donc je crois
10:52qu'il est crédité
10:53d'une sincérité.
10:54C'est quelqu'un
10:54qui était totalement inconnu
10:56des Français,
10:56même s'il est ministre
10:57des armées
10:58depuis plusieurs années,
11:00mais au fond inconnu.
11:01Et là,
11:01on découvre un personnage
11:03qui est plutôt
11:04à la fois modeste,
11:06qui dit qu'il n'a pas
11:07l'intention de rempiler
11:08puisqu'il a démissionné,
11:10il a accompli sa mission.
11:12Finalement,
11:12il ne veut pas retourner
11:13à Matignon.
11:14Donc je pense que
11:14le côté sincère,
11:17lucide,
11:18en ce moment,
11:19sincère et lucide,
11:20ce n'est pas des qualités
11:21qu'on trouve beaucoup
11:22dans la classe politique.
11:24Donc c'est peut-être ça,
11:25effectivement,
11:26qui lui est reconnu.
11:270826 300 300,
11:29venez participer
11:29à la conversation
11:30auditeur de Sud Radio.
11:31Bonjour Linda.
11:32Bonjour.
11:33Merci beaucoup
11:33d'être avec nous ce matin.
11:34Comment allez-vous ?
11:36Très bien,
11:36je vous remercie.
11:37Est-ce que vous êtes,
11:38on va dire,
11:38est-ce que vous êtes optimiste
11:39quant à la suite ?
11:40Est-ce que pour vous,
11:41par exemple,
11:41Sébastien Lecornu
11:42fait partie des solutions ?
11:44Non,
11:45absolument pas.
11:46Tous les ministres
11:47qui ont défilé jusqu'à maintenant,
11:48c'était des ministres
11:49dont les Français
11:50ne voulaient pas.
11:51Je pense qu'ils ne sont pas
11:53représentatifs
11:54à date de ce que veulent
11:56les Français.
11:56Vous parlez des premiers ministres,
11:58Linda,
11:58c'est ça ?
11:58Oui,
11:59oui,
11:59tout à fait.
12:00Et je pense que
12:00M. Lecornu,
12:01de toute façon,
12:02est dans la lignée
12:02de M. Macron.
12:05Voilà.
12:06Même si vous pensez
12:07qu'il a essayé de composer,
12:08moi je pense qu'il a essayé
12:09surtout d'endormir
12:11un petit peu tout le monde.
12:12Pour vous,
12:13c'était Linda une stratégie ?
12:14C'est ça ?
12:15Il a fait ce qu'il...
12:16Complètement.
12:17Complètement.
12:18Je pense que
12:18la finalité aurait été la même,
12:20ça aurait été une catastrophe.
12:22Donc je pense qu'il faut
12:23virer à droite toute
12:25et puis voilà.
12:26Pour vous,
12:27c'est de gouverner quoi ?
12:28On fait un grand gouvernement
12:29avec l'ELR
12:31et le reste de l'Égypte
12:32plutôt à droite ?
12:33Donc peut-être même
12:33les troupes de Marine Le Pen
12:34à l'Assemblée nationale par exemple ?
12:35Ah oui,
12:36complètement,
12:36oui.
12:37Oui,
12:37oui.
12:38Moi je reste convaincue
12:39qu'aujourd'hui,
12:40alors je ne sais pas si Marine Le Pen
12:41et tout ça
12:42sont une vraie réponse,
12:43mais en tout cas,
12:44je pense qu'il faut
12:45aller vers ce type de parti
12:47pour vraiment changer
12:48parce que les Français
12:49en ont marre
12:49et il faut aller,
12:52il faut faire un changement radical.
12:54Mais d'un côté,
12:55Linda,
12:56vous faites une transition parfaite
12:57avec le sujet
12:58qu'on va aborder
12:58dans une prochaine,
13:00dans quelques minutes
13:01et qui est intimement lié
13:02à celui-ci,
13:02c'est-à-dire,
13:03est-ce que vous faites partie
13:03par exemple des Français,
13:04ma chère Linda,
13:05des électeurs
13:05qui sont favorables
13:07à ce qu'on appelle
13:08la fameuse union des droites ?
13:09Est-ce que ça,
13:10ça vous parle ?
13:10Est-ce que vous y êtes favorable ?
13:12Oui,
13:13moi je pense que
13:14ça serait une des solutions,
13:15le problème c'est que
13:16est-ce qu'on a des politiques
13:17qui sont prêts à le faire ?
13:19Ça c'est autre chose.
13:21Il y a une volonté,
13:22je pense qu'aujourd'hui,
13:23en fait,
13:24nos politiques sont
13:25beaucoup trop égocentrées,
13:26pensent beaucoup trop
13:27à leur intérêt personnel
13:28pour pouvoir faire
13:30ce type de choses.
13:31Donc vous vous dites
13:32en réalité,
13:32ça ne pourra pas marcher
13:33parce qu'à droite
13:34ou à l'extrême droite,
13:35tous les chefs de parti
13:36verrouilleront
13:36et veilleront à surtout
13:38que leur petite place
13:39ne soit pas prise,
13:40c'est ça ?
13:41Exactement,
13:42c'est ce qui est triste
13:43aujourd'hui.
13:43Donc il faudrait
13:44trouver quelqu'un
13:45qui arriverait
13:46à sortir du lot,
13:47qui penserait vraiment
13:48à l'intérêt des Français
13:51et aujourd'hui,
13:54ça peut vous paraître
13:55peut-être un peu décalé,
13:56mais le seul homme
13:58aujourd'hui
13:59qui prêche vraiment
14:01pour les Français
14:02et la France,
14:03c'est M. De Villiers.
14:05Pour vous,
14:05ça fait partie des figures
14:06que vous apercevez,
14:07notamment médiatiques
14:08parce qu'on sait
14:09qu'il est présent
14:10dans certains groupes
14:11à la radio,
14:12à la télé,
14:12même beaucoup en librairie.
14:13Ça fait partie
14:13des personnalités
14:14qui, selon vous, Linda,
14:15parlent pour vous
14:16d'une certaine manière.
14:17Oui, parce qu'on aime
14:18ou on n'aime pas le personnage,
14:20peu importe,
14:20on peut toujours critiquer
14:21un politique ou une personne.
14:24Mais je pense qu'il fait partie
14:26des rares à réellement
14:27aimer la France
14:28et à vouloir faire en sorte
14:29que ça marche
14:30et à défendre la France
14:31et les Français.
14:32Écoutez,
14:33si on m'appelle,
14:34je serai là.
14:35Belle imitation.
14:37Vous en avez à disposition,
14:39ma chère Linda.
14:39Merci beaucoup
14:40de nous avoir appelé.
14:41Qui vous a fait rire.
14:42Merci beaucoup.
14:42Ça fait du bien
14:43d'entendre rire.
14:44Ça faisait longtemps.
14:45Merci beaucoup,
14:46ma chère Linda.
14:460 826 300 300
14:48pour participer
14:49à cette conversation
14:49auditeur de Sud Radio.
14:50Est-ce que peut-être
14:51que pour résoudre la crise,
14:52il faut renommer
14:53Sébastien Lecornu ?
14:54Peut-être a-t-il des qualités
14:55qu'il n'a pas eu le temps
14:55d'exploiter
14:56à cause du jeu politicien ?
14:58Ou alors,
14:58ça fait partie notamment
14:59de ce sondage
15:00exclusif FIFA,
15:01Fiducial Sud Radio
15:02pour Le Figaro et LCI également.
15:04À savoir que c'est la première fois
15:06que des chiffres
15:06sont aussi frappants
15:07concernant la fameuse
15:08union des droites.
15:09On a un chiffre
15:10qui atteint 46%
15:11parmi les électeurs,
15:1241% parmi les électeurs
15:14de LR qui disent
15:15mais écoutez,
15:16arrêtez vos chamairies
15:16en réalité.
15:17Bien sûr qu'il faut
15:18commencer à s'allier
15:19avec la droite.
15:20On pense naturellement
15:21au RN
15:22et au parti d'Éric Zemmour.
15:24Est-ce que sur cette question
15:25Arlette Chabot,
15:25avant que ce grand débrief
15:26se termine,
15:27est-ce que vous pensez
15:28réellement,
15:29puisque c'est la question
15:29qu'on pose ce matin,
15:30que l'alliance,
15:31l'union des droites
15:31comme on le dit
15:32est inéluctable ?
15:33Je ne sais pas
15:34si elle est inéluctable
15:35mais en tout cas
15:35elle est souhaitée
15:36par les électeurs.
15:37On voit bien
15:37qu'il y a de plus en plus
15:38d'électeurs,
15:39y compris encore une fois
15:40chez les Républicains
15:41qui adhèrent à cette idée
15:43d'une union des droites.
15:45C'est-à-dire que
15:46le fameux cordon sanitaire
15:48installé par Jacques Chirac
15:50qui a lancé effectivement
15:52cette consigne
15:54qui a installé
15:55le barrage
15:56entre la droite républicaine
15:58et à l'époque
15:58le Front National,
16:00eh bien,
16:00c'est en train de céder.
16:02Pourquoi ?
16:02Parce qu'on le voit bien aussi
16:04et vous le rappeliez
16:05tout à l'heure en Europe,
16:06il y a des alliances
16:07dans la plupart des pays
16:08entre les droites
16:09qui arrivent au pouvoir.
16:12Alors,
16:12les Républicains
16:13aujourd'hui
16:14sont divisés.
16:16Pourquoi ?
16:17parce qu'ils sont très faibles
16:18par rapport au Rassemblement National.
16:20Si l'on regarde
16:20cette enquête d'opinion,
16:22on voit bien
16:22que le RN est au-dessus
16:24de 30, 33, 34.
16:26Jusqu'à 36%,
16:27on a un bloc central
16:28qui s'effondre
16:28à près de 13%.
16:29Les Républicains
16:30qui ne gagnent pas
16:30il y a quelques points,
16:3111%,
16:3211-12%.
16:33C'est-à-dire qu'ils sont
16:33à 11 ou 12%,
16:34c'est-à-dire qu'ils vont
16:35un peu mieux,
16:36évidemment.
16:37On se souvient
16:38du score catastrophique
16:39de Valérie Pécresse
16:40à l'élection présidentielle.
16:42Ils vont un peu mieux.
16:43Le fait de participer
16:45à un gouvernement
16:45les a remis en lumière
16:47avec Bruno Retailleau
16:48au ministère de l'Intérieur,
16:49mais quand même,
16:50ils seront aujourd'hui,
16:52en cas d'élection législative
16:54anticipée,
16:54avec une forte,
16:56même majorité relative
16:57pour le Rassemblement National,
16:58une sorte de force d'appoint
17:00et ils ne seront plus
17:01les leaders de la droite.
17:02Une force d'appoint,
17:03Régis Malgaud.
17:04Formidable.
17:04Et en fait,
17:05on arrive à quelque chose
17:07qui est extraordinaire,
17:0810 ans après l'avoir repoussé,
17:10ça sera enfin
17:10le mariage pour tous,
17:11pour la droite.
17:13Ça c'est clair.
17:13Peut-être.
17:14Peut-être.
17:140826 300 300
17:16pour poursuivre cette conversation,
17:18que ce soit
17:18les mots de Sébastien Lecornu
17:20et les hypothèses
17:21qui sont en train d'être formulées
17:22visiblement au sommet de l'État.
17:24Il serait possible
17:25de renommer Sébastien Lecornu.
17:26Est-ce que c'est une idée
17:27qui vous séduit ?
17:28Est-ce qu'on a le droit
17:28à un deuxième miracle
17:29Sébastien Lecornu ?
17:300826 300 300
17:32et dans ce sondage
17:33et dans cette enquête
17:33dont parlait à l'instant
17:34Alain Chabot,
17:35IFOP fiduciale
17:36Sud Radio LCI de Figaro,
17:38on apprend que jamais
17:39les électeurs n'ont voulu
17:41à ce point d'union des droites.
17:42Selon vous,
17:44on va devoir faire main dans la main
17:47entre l'ERN,
17:48le parti d'Éric Zemmour
17:49et les Républicains.
17:50Comment voyez-vous les choses ?
17:510826 300 300
17:52on en parle dans un instant
17:53et si vous êtes capable
17:54de nous appeler
17:55vous pouvez toujours également
17:56nous envoyer un petit SMS
17:57le mot Sud au 7-20-18
17:59pour gagner un séjour
18:00d'une valeur de 1200 euros
18:02notamment dans les hôtels
18:03Bellembras,
18:03en famille ou entre amis.
18:05Vous allez pouvoir choisir
18:06parmi les plus de 45 hôtels
18:07de vacances
18:08situés dans les plus beaux
18:09endroits de France.
18:10Est-ce que ce n'est pas
18:10une bonne raison d'écouter
18:11Sud Radio un vendredi ?
18:12Mais je crois que si.
18:13On se retrouve dans un instant.
18:14A tout de suite.
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