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  • il y a 2 jours
Avec Elisabeth Lévy et Antoine Oberdoff

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##LE_GRAND_DEBRIEF-2025-10-07##

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News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger.
00:07Que va-t-il se passer cette semaine ? Depuis dimanche soir, ça s'accélère, évidemment, vous l'avez vu.
00:15Il y a maintenant de plus en plus de voix qui appellent Emmanuel Macron à démissionner.
00:21Donc, je ne sais pas s'il faut aller jusque-là. Je ne sais pas ce que vous en pensez.
00:24J'aimerais vous entendre à ce propos, 0826 300 300. Est-ce que vous pensez qu'Emmanuel Macron doit, entre guillemets, laisser faire, Sébastien Lecornu, son gouvernement,
00:35et puis peut-être un nouveau Premier ministre ? Est-ce qu'il doit annoncer une dissolution assez rapidement ?
00:41Ou est-ce qu'il doit se poser vraiment la question de la démission ? Elisabeth Lévy et Antoine Oberdoff.
00:48Alors, c'est le Mozart de la politique, parce qu'il a réussi à faire d'une situation qui n'était pas terrible un bazar inextricable, parce que c'était quand même gérable, en fait.
00:58Mais bon, moi, je ne crois pas. Moi, je pense qu'il ne doit pas démissionner pour deux raisons.
01:04La première, c'est que je pense que voter, ce n'est pas un caprice.
01:08On connaissait, en plus, quand vous lisez quelqu'un la deuxième fois, vous savez qui c'est.
01:13Donc, Emmanuel Macron n'a pas caché qui il était, on le connaissait.
01:18Les Français ont voté pour lui, ils l'ont pris pour cinq ans, c'est cinq ans.
01:21Moi, je trouve que c'est très dangereux de dire aux gens, si vous regrettez votre vote, finalement, vous pouvez en changer.
01:27Bah oui, mais si ça ne va pas, ça ne va pas aussi.
01:30Oui, mais ce n'est pas comme ça, la démocratie représentative.
01:32Et la deuxième chose, c'est que je suis attaché à cette singularité française,
01:37qu'est une présidence de la République au monarque républicain français.
01:41et il n'existera plus, si Emmanuel Macron démissionne, ce sera fini.
01:45Il n'y aura plus de présidence.
01:47En théorie, complètement d'accord avec Elisabeth.
01:51En théorie, je suis attaché au respect de la fonction présidentielle,
01:56au fait que le président de la République est élu pour cinq ans,
01:59précédemment sept ans, dorénavant cinq ans,
02:01qu'il va au terme de son mandat,
02:03et que, précisément, l'onction populaire qu'il est allé chercher dans les urnes
02:06est respectée jusqu'au bout.
02:08En pratique, ce que je vois, c'est que la dégradation de la fonction présidentielle
02:13par Emmanuel Macron lui-même,
02:15par sa manière d'user et d'abuser des institutions de la Ve République,
02:19aboutit à ce que cette solution devienne de plus en plus partagée,
02:25à ce que la solution de sa démission soit dans un nombre d'orateurs croissant.
02:32Donc, c'était jusqu'à présent assez marginal.
02:34On avait, évidemment, les Insoumis, qui, eux, de toute manière,
02:37sont prêts à aller chercher Emmanuel Macron au bout d'une pique tous les quatre matins,
02:40s'il le fallait.
02:41On avait ensuite des personnalités de droite, mais au fond,
02:44marginales, Jean-François Copé, David Lysnard, le maire de Cannes,
02:48Hervé Morin aussi, centriste,
02:49qui appelait à cette histoire de démission programmée du président de la République.
02:53Et là, ce matin, Édouard Philippe,
02:56là, c'est un grand bond en avant qu'on fait,
02:58qui appelle à cette histoire de droit.
02:59Justement, on va l'entendre.
03:01Avant la démission, il lui reste encore à rejouer,
03:04éventuellement, la carte dissolution.
03:06Vous savez, on peut tenir deux ans comme ça.
03:07Oui, parce que ça fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux.
03:10Benjamin Glees, vous nous avez rejoint, évidemment.
03:12Ça s'accélère du côté des petites phrases,
03:14et des anciens partenaires, si je puis dire,
03:17les appeler comme ça, d'Emmanuel Macron.
03:20Les anciens protégés d'Emmanuel Macron,
03:22à commencer par Gabriel Attal,
03:23qui a rompu publiquement avec lui, pas n'importe où.
03:26C'était sur le plateau d'un vinteur,
03:28celui de TF1, en l'occurrence.
03:30Alors, la rupture, elle couvait déjà depuis plusieurs mois,
03:33depuis précisément la dissolution l'an dernier.
03:35On ne va pas revenir là-dessus.
03:36Mais il a tenu à clarifier les choses.
03:38Donc, dans le vinteur de TF1,
03:41Gabriel Attal a tué le père
03:42en actant officiellement sa rupture avec le président.
03:44Comme beaucoup de Français,
03:45je ne comprends plus les décisions du président de la République.
03:49Il y a eu la dissolution,
03:50et il y a depuis des décisions qui donnent le sentiment
03:53d'une forme d'acharnement à vouloir garder la main.
03:56Plusieurs réactions ce matin à ses propos.
03:58Celle tout d'abord de la porte-parole
04:00des missionnaires du gouvernement Lecornu,
04:02Aurore Berger,
04:03qui ne partage pas du tout les propos de l'ancien Premier ministre.
04:06Elle était l'invité ce matin de TF1.
04:07Je ne trouve pas ça très élégant.
04:09Je ne suis pas là pour commenter les déclarations des uns et des autres.
04:11Du chef de votre parti ?
04:13Moi, mon patron, c'est le président de la République.
04:15C'est lui qui nous a nommés.
04:16C'est grâce à lui qu'on a été élus.
04:17C'est grâce à lui qu'on a été ou qu'on est ministre.
04:19Et puis, vous l'avez entendu, vous en parliez.
04:22Patrick, Edouard Philippe,
04:24qui dit qu'Emmanuel Macron s'honorerait à organiser une élection présidentielle
04:28anticipée une fois le budget voté.
04:31Lui aussi, il a été interrogé.
04:32C'est un ancien Premier ministre.
04:33Il a été interrogé sur sa capacité à décoder le Emmanuel Macron.
04:38Alors, il le comprend, mais il n'est pas toujours d'accord.
04:40Je crois que je le comprends,
04:41mais il m'arrive d'être en désaccord assez net avec les décisions qu'il prend.
04:45J'ai trouvé, en janvier 2024,
04:49faire partir Mme Borne pour la remplacer par M. Attal
04:52six mois avant une élection européenne
04:54était un choix curieux.
04:56J'ai trouvé, et je l'ai dit,
04:57que la décision de dissoudre au soir des élections européennes,
05:00alors que rien ne conduisait le président de la République à dissoudre,
05:02était une décision funeste.
05:04Donc, je comprends ces décisions,
05:05mais en l'occurrence, celles-là, je pense qu'elles étaient mauvaises.
05:07Avec un petit tac au passage, vous l'avez entendu,
05:10à Gabriel Attal.
05:11D'ailleurs, dans un ouvrage qui sort demain,
05:13on apprend qu'en coulisses, Emmanuel Macron affirmerait
05:16« Mon seul regret, ce n'est pas la dissolution,
05:19c'est d'avoir nommé Gabriel Attal Premier ministre. »
05:21Ah bon ?
05:22C'est Gabriel Attal ?
05:24Édouard Philippe, c'était tout à l'heure, sur RTR, ce matin.
05:28C'est Gabriel Attal qui lui a fourgué le funeste,
05:32enfin qui lui a imposé le funeste front républicain.
05:36Mais je voudrais quand même dire une chose,
05:38parce que je pense que nos auditeurs vont intervenir là-dessus.
05:40Moi, je suis quand même frappée et glacée.
05:43Alors, je trouve qu'il y a mille raisons de critiquer,
05:46et même critiquer vertement le président et sa politique.
05:51Enfin, je ne suis pas spécialement macroïdiste,
05:54mais je suis frappée et glacée par la forme de haine,
05:57si vous voulez, par les affects robespierristes.
06:00Vous avez ces...
06:01Antoine, vous avez employé tout à l'heure l'expression
06:04« LFI veulent des têtes au bout d'une pique ».
06:07C'est un affect aujourd'hui très partagé.
06:10Moi, je reçois les courriers qu'on reçoit,
06:12les gens parlent de Macron d'une façon...
06:14Partout !
06:15Vous regardez les commentaires,
06:16les gens, même dans le monde,
06:18vous regardez les commentaires sous les papiers,
06:20les gens parlent de Macron,
06:21mais vraiment comme c'était Belzébuth.
06:23Et là, je pense qu'il faut raison garder.
06:25C'est un mauvais président,
06:26c'est pas le diable.
06:28Je pense que...
06:28Absolument d'accord sur ce point,
06:32parce que ce qu'on oublie toujours de rappeler,
06:33c'est que, quand bien même,
06:35on donnerait aux Français le scalp d'Emmanuel Macron,
06:38élection présidentielle anticipée,
06:40il n'est absolument pas dit
06:41qu'un nouveau président qui arriverait à l'Élysée,
06:44disposant d'un hémicycle
06:46tout aussi, passez-moi l'expression, bordelisé,
06:48arriverait à mener son action à bien.
06:50Pas du tout.
06:51Parce que, de ce point de vue-là,
06:52il y a des délais...
06:53Alors, je ne veux pas rentrer dans les détails
06:54pour ceux qui nous écoutent,
06:55mais simplement, il y a des délais constitutionnels
06:57qui courent et qui ne permettent pas
06:58de procéder de nouveau à une dissolution.
07:01S'il devait y avoir une dissolution demain,
07:02à chaque fois, il faut attendre un an.
07:04Vous le savez, ça.
07:04Il y a un comptable qui s'en penche.
07:06Ah oui, oui.
07:06Un nouveau président qui arrive...
07:07Même s'il y a un nouveau président...
07:09Si le précédent a dissout...
07:09Il ne peut pas y avoir une dissolution, là, immédiatement,
07:11puisque ça va plus d'un an.
07:11Là, il ne peut y avoir tout à fait une dissolution.
07:13Admettons qu'il y ait une dissolution.
07:14Qu'elle ne produise pas l'effet escompté.
07:16Qu'Emmanuel Macron soit poussé à la démission.
07:18Que des élections présidentielles se tiennent,
07:21eh bien, le nouveau président de la République
07:23ne pourrait pas dissoudre dans un délai.
07:25Mais vous n'avez pas beaucoup d'autres...
07:26Vous ne pourrez pas prendre ce décret.
07:27S'il n'arrive pas à bidouiller maintenant une équipe
07:30qui ne soit pas censurée
07:32et qui arrive à présenter un fichu budget,
07:35parce que là, ça devient...
07:37Il n'aura pas vraiment le choix.
07:39Il sera quand même obligé de dissoudre.
07:41Là, on ne voit pas trop...
07:42On continue avec vous, Elisabeth Lévy et Antoine Oberdov.
07:45Et bien sûr, au 0826 300 300.
07:480826 300 300.
07:50Paul et Diane Paul avec nous.
07:53Bonjour, Paul.
07:53Bonjour, Philippe.
07:54Bonjour à vous inviter.
07:56Bonjour.
07:57Paul, vous allez nous dire dans un instant
07:59ce que vous en pensez.
08:00Est-ce que vous voulez aller jusqu'à la démission
08:02d'Emmanuel Macron ?
08:04Et Diane aussi, qui est avec nous de Perpignan.
08:06Bonjour, Diane.
08:07Bonjour tout le monde.
08:08Bonjour, Elisabeth Lévy et Patrick.
08:11Bonjour.
08:12Allez, dans un instant, vous avez la parole
08:14et d'autres appels qui arrivent au 0826 300 300.
08:20Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h.
08:23Patrick Roger.
08:25Bon, est-ce qu'Emmanuel Macron doit partir ?
08:27Je dis ça cache parce qu'il y a maintenant
08:29ses plus proches, Gabriel Attal qui a tué le père,
08:34hier soir, donc Édouard Philippe qui le dit,
08:36là, il faut régler les affaires courantes
08:38et puis lancer une élection présidentielle.
08:40On attend Mme Borne.
08:42Elisabeth Lévy, vous vous dites non,
08:44on vous a entendu.
08:44Antoine Oberdov, vous, vous êtes factuel
08:46en disant, bah ouais, mais il y a des éléments
08:48qui conduisent.
08:48Je dis aussi, normalement, on lave son linge sale
08:50en famille, mais là, sinon on est passé à autre chose.
08:53Paul et Diane et d'autres auditeurs,
08:550826 300 300, allez-y,
08:57venez nous dire ce que vous en pensez.
08:59Paul, alors vous, quel est votre sentiment ?
09:02Pour moi, Patrick, le problème,
09:05c'est que Macron, il est en train de détruire la France
09:07petit à petit, tout se dévite.
09:09On le voit, moi je suis agriculteur,
09:10donc c'est un sujet que je domine bien,
09:13que je maîtrise bien.
09:14Les jeunes ne veulent pas s'installer,
09:15aujourd'hui, ils nous ont foutu le Mercosur,
09:17on a des normes débiles,
09:19on ne nous simplifie pas la vie,
09:20contrairement à ce qu'ils ont dit,
09:21on fait que nous la complexifiez.
09:22Donc les jeunes ne veulent pas s'installer,
09:23on ne va pas avoir de renouvellement de génération,
09:25donc il va falloir importer de la merde
09:27pour remplacer des produits d'excellence
09:29qu'on produit en France.
09:30Ensuite, moi Macron, je...
09:31Alors Macron, il était plutôt contre le Mercosur.
09:34Non, c'est pas vrai.
09:35C'est pas vrai ?
09:36Non, c'est un mondialiste.
09:37En tout cas, oui, alors ça c'est vrai,
09:39c'est un mondialiste.
09:40Non, mais ça c'est vrai.
09:43Merde, c'est pas un enfant de terre,
09:44c'est un ex de BlackRock.
09:45Il veut arrêter cette folie
09:47d'interdire les moteurs thermiques
09:49parce que l'industrie automobile allemande
09:51est à genoux.
09:52Ils n'arrivent plus à exporter
09:53parce que les Chinois leur prennent
09:54toutes les parts de marché sur l'électrique.
09:55À un moment donné, ils ne sont pas bons.
09:58Macron, il n'est pas bon.
09:59Vous avez vu la troche qu'il a, Macron,
10:00en huit ans de gouvernement ?
10:02Il est comme, on dirait,
10:03un déterré qui sort d'une grotte.
10:05Oh, ben oui.
10:06La seule solution pour en sortir,
10:07c'est qu'il faut qu'il arrête.
10:10Progressivement, parce qu'on ne peut pas
10:11l'arrêter du jour au lendemain,
10:12il faut que la campagne présidentielle
10:13ait des débats.
10:14Parce que Macron, il a occulté les débats.
10:16Il n'y a pas eu de débat,
10:16il n'y a pas eu de constatation d'idées.
10:18On aurait vu que Mélenchon
10:19était beaucoup plus ingéreux que Le Pen.
10:22Donc, si je vous suis,
10:23vous voulez quelque chose d'organisé,
10:25pour le coup.
10:25Vous ne voulez pas une délicion sèche ?
10:27Vous voulez le temps du débat ?
10:29Voilà, tout à fait.
10:30Il faut le temps du débat.
10:31Il faut que les gens aillent chercher
10:32leur parrainage.
10:33Il faut que ça se passe sur six mois, minimum.
10:35Il faut que les gens...
10:36Mais que Macron, il reconnaisse
10:37qu'il n'est plus apte à diriger le pays.
10:39Attal, il est bien gentil.
10:40Mais Attal, vous savez,
10:41dans le Tarn-et-Garonne,
10:42il y a la députée Barège
10:43qui a été réunie inévitable.
10:46Donc, c'est le candidat UDRN
10:48qui arrive en tête.
10:49Qu'est-ce que fait M. Attal ?
10:51Il appelle à voter pour la Nupin 2.
10:54Donc, ces gens-là sont fous.
10:56Et aujourd'hui, la dette
10:56va nous conduire
10:58à la spoliation
11:00du patrimoine immobilier
11:02et financier des citoyens
11:03pour cautionner la dette.
11:04C'est prévu dans la loi Satin 2.
11:05Oui, oui, alors ça, c'est ce que disent certains.
11:07Bon, après, il faut voir.
11:09J'ai entendu dire hier
11:10que depuis la dissolution,
11:12la dette s'était enrichie
11:13de 200 milliards.
11:14Un économiste sérieux.
11:16Donc là, ça fait un peu peur.
11:17Depuis la dissolution de...
11:18Depuis la dissolution.
11:19Poste européenne.
11:20Non, mais je voulais dire à moi,
11:21c'est Paul, hein ?
11:21Oui, c'est Paul.
11:22Paul, je comprends
11:24ce que vous dites
11:25sur le fait que Macron
11:26est un mondialiste.
11:26On pourrait rajouter
11:27européiste et immigrationniste.
11:30Mais les gens le savaient
11:31parfaitement en 2022.
11:33Si vous voulez, c'est ça.
11:33Est-ce que vous avez une campagne présidentielle ?
11:35Oui, il y avait eu...
11:36Il y avait l'Ukraine.
11:38C'est vrai.
11:38Il y avait le Covid.
11:39On nous agite toujours.
11:40De toute façon,
11:41il faut prendre les choses rationnellement.
11:43Depuis le général de Gaulle,
11:45tous les présidents qui sont partis,
11:46ils sont moins beaux.
11:47On a une classe politique médiocre.
11:50On a des dirigeants médiocres
11:51parce qu'ils n'ont pas de passé
11:52dans les entreprises.
11:53Ils ne connaissent pas la vraie vie des gens.
11:55Ils n'ont jamais géré
11:55leur propre argent
11:56parce que moi, je gère mes sous.
11:58Quand je suis en déficit,
11:59je porte mes culottes à la banque.
12:01Je mets ma maison en caution
12:02s'il y a besoin.
12:03C'est ça, la réalité des choses.
12:04Ils mettent l'argent des autres en caution.
12:06C'est trop facile.
12:07Les chefs d'entreprise, Paul.
12:08C'est ça ?
12:09Il a une exploitation agricole.
12:12D'accord.
12:12Les chefs d'entreprise.
12:13Oui, oui.
12:14Diane, Paul, restez avec nous.
12:16Et puis, d'autres auditeurs
12:17peuvent nous appeler
12:18et discuter avec nous, bien sûr.
12:19Diane de Perpignan.
12:21Diane, bonjour.
12:22Re-bonjour, Diane.
12:23Re-bonjour.
12:25Oui, alors, Macron.
12:27Est-ce que vous l'avez vu hier
12:27sur le tapis ?
12:28Avec sa pomme au bras.
12:31En jaquette.
12:33Vous l'avez vu
12:33comment il a bombé le torse
12:35et comment il regardait
12:36les gens avec un sourire.
12:37C'est ça, oui.
12:38C'est Jupiter,
12:38on l'avait dit dès le départ.
12:40Donc, maintenant,
12:41il faut se poser la question,
12:42est-ce qu'on va pouvoir tenir
12:43un an,
12:44un an passé,
12:45avec lui,
12:46au gouvernement,
12:47et nous mettre une dette
12:48comme on est en train
12:48de nous mettre une dette ?
12:49Est-ce qu'on va pouvoir tenir ?
12:50Donc, on veut bien le garder,
12:52comme dit Mme Lévy,
12:54on veut bien,
12:55pour la Constitution,
12:56mais est-ce qu'on va pouvoir
12:57arriver à tenir
12:57avec un mec pareil
12:58qui nous met les dettes
12:59de jour en jour
13:00et qui n'arrive pas
13:01quand le gouvernement
13:02n'arrive pas ?
13:03À un moment donné,
13:04comme il a dit,
13:04quand on a une entreprise,
13:06on est obligé de réagir vite
13:07parce que sinon,
13:07on nous saisit tout,
13:08on ne nous regarde rien.
13:10Là, on attend quoi ?
13:11On va le garder au gouvernement
13:12pour que la dette
13:13augmente plus un peu ?
13:14Pas au gouvernement,
13:15mais à la tête du pays,
13:16c'est ce que vous voulez dire.
13:17Vous savez quand même
13:18ce qui me frappe,
13:21ce qui ressort
13:21beaucoup des témoignages,
13:22c'est que,
13:23évidemment,
13:24Emmanuel Macron
13:24nous avait vendu
13:25le Mozart de la finance
13:26au réel de ses compétences
13:28en économie.
13:29Bon,
13:30les Français
13:30en semblent-ils déchanter,
13:32mais au fond,
13:32personne ne le prend
13:33pour un idiot,
13:35Emmanuel Macron.
13:36Personne ne le fait
13:37à un procès
13:37en manque d'intelligence.
13:39Par contre,
13:39ce que tous les Français...
13:40Déconnexion.
13:41Un bon nombre de Français
13:42lui reproche,
13:43c'est sa déconnexion,
13:44effectivement,
13:44et le fait que son caractère
13:46est devenu l'ennemi
13:47de son intelligence.
13:48C'est-à-dire que
13:48c'est quelqu'un
13:49qui est tellement
13:50arc-bouté
13:50sur ses positions
13:51qu'il est incapable,
13:52incapable de sentir
13:54et de prendre le pouls
13:54de ce qui se passe
13:55dans le pays.
13:55Et surtout,
13:55encore maintenant,
13:57je crains,
13:58la croyance
13:58que sa personne,
13:59la magie de sa personne
14:01peut résoudre les problèmes.
14:04Ce qui me frappe tout de même,
14:05je ne suis pas sûre
14:05que si on avait eu
14:06cette discussion
14:07il y a deux ou trois ans,
14:08on aurait les mêmes remarques,
14:10c'est que
14:11je crois qu'il y a quand même
14:12beaucoup de Français
14:12qui, contrairement à ce que j'ai dit
14:14dont je fais un mandat honorable,
14:15ont pris conscience
14:16du fait que la dette
14:19était une question fondamentale,
14:21que ce n'est pas simplement
14:22un problème de financiers
14:24dans leur tour,
14:25que c'est...
14:26Non, mais c'est notre indépendance
14:27en réalité.
14:28Et j'ai le sentiment,
14:29en entendant Diane,
14:31par exemple,
14:31qui en a parlé
14:31plusieurs fois,
14:33que ça,
14:34eh ben voilà,
14:35on aura au moins progressé.
14:37C'est le médecin de François Béaud.
14:39Oui, oui,
14:39au 0826 300 300,
14:41vous pouvez nous dire d'ailleurs,
14:41qu'est-ce qui vous inquiète le plus ?
14:42Est-ce que c'est la dette
14:43ou est-ce que c'est le comportement,
14:45l'entêtement d'Emmanuel Macron ?
14:46Ou est-ce que ce sont
14:47les partis
14:48qui n'arrivent pas
14:49à se mettre d'accord
14:50entre eux ?
14:51Ou alors,
14:52qu'il faudrait faire
14:53un autre choix
14:54plus radical ?
14:55Comme dit un de mes amis,
14:56on peut avoir un cancer
14:57et une appendicite.
14:59On n'est pas obligé
14:59de quoi dire.
15:00Diane,
15:01vous êtes toujours là.
15:02Vous avez parlé
15:03d'Emmanuel Macron
15:04avec Brigitte Macron
15:06et donc,
15:07hier,
15:08il n'avait pas tout à fait
15:09la même tête quand même.
15:10Parce qu'on l'a vu,
15:12Antoine,
15:12il y a une vidéo
15:13où on le voit
15:14le long de la scène.
15:15Alors,
15:15est-ce que c'est de la mise en scène
15:16ou pas ?
15:17Oui, tout à fait.
15:18Il était plutôt tête basse,
15:19Emmanuel Macron,
15:20qui ne paradait pas
15:21véritablement fièrement.
15:23Ce qui est étonnant
15:24dans cette séquence
15:25où on le voit
15:26se promener tête basse
15:28au téléphone
15:29sur l'île de la Cité
15:30à Paris,
15:31c'est qu'on ne peut pas imaginer
15:32que ce n'est pas
15:33une mise en scène.
15:34Il savait qu'il allait
15:34avoir des caméras.
15:35Or,
15:36se mettre en scène,
15:37mettre en scène
15:38sa solitude de cette manière,
15:39dans un contexte aussi
15:40très musculaire
15:41que celui que nous vivons,
15:42franchement,
15:42mais quel signal
15:43envoyé aux Français ?
15:44Quel signal
15:45envoyé aux Français ?
15:45Un président,
15:46seul en son palais,
15:48qui après avoir joué
15:49avec toutes les manettes
15:50de la République,
15:51ne sait plus
15:52où donner la tête.
15:52Il voulait faire son Mitterrand.
15:54Oui, c'est vrai.
15:55Il voulait faire son Mitterrand.
15:57Il voulait...
15:58Non, mais c'est ça
15:59qui est un peu...
15:59Je reconnais que moi-même,
16:00je commence à être excédé
16:02par son narcissisme encombrant,
16:04disons-le.
16:05Parce que,
16:06comme vous l'avez dit,
16:07et ça c'est intéressant,
16:08on est gouverné
16:09et mal gouverné
16:10par des gens très brillants.
16:13Ce sont des gens très brillants
16:15qui nous ont mis
16:15dans cette mouise.
16:17Alors,
16:17je ne voudrais pas
16:18que les Français
16:18en tirent la conclusion
16:19que la panacée
16:21pour gouverner le pays,
16:23c'est de ne rien savoir
16:24et de n'avoir aucun diplôme
16:25parce que je ne crois pas
16:26que ce soit vrai.
16:28Ce qui est difficile,
16:30parce que quand même,
16:31on accable énormément
16:31la classe politique
16:32et ils nous donnent...
16:33Ils tentent beaucoup le bâton
16:34pour se faire battre en ce moment.
16:35Je pense que ça va
16:36malheureusement continuer.
16:37Mais il faut bien voir
16:38que dans les demandes
16:39même des Français,
16:40quand des auditeurs
16:42nous appellent,
16:42quand on va dans la rue,
16:44il y a aussi des demandes
16:45particulièrement contradictoires,
16:46des choses très irréconciliables.
16:48Quand on vous dit
16:49il faut qu'ils s'entendent,
16:50mais bon sang
16:51qui se mette autour d'une table,
16:52qui trouve des compromis,
16:53qui fasse avancer le pays,
16:54on n'en peut plus.
16:55Mais parallèlement à ça,
16:56à la fin,
16:56ce qu'on voit,
16:57c'est que les seuls
16:58qui se tiennent en hauteur
17:00à l'écart du jeu,
17:01ce sont eux
17:02qui tirent les marrons du feu.
17:03Je pense évidemment
17:04au Rassemblement National.
17:05Parce qu'ils ne sont pas
17:06amalgamés,
17:07agrégés,
17:08assimilés
17:09à tout ce fatras central.
17:10Ils n'ont jamais gouverné.
17:11Ils ont les mains propres.
17:13Ils n'ont jamais gouverné,
17:14ce qui évidemment...
17:15Je crois que c'est aussi
17:16un effet où les gens se disent
17:17qu'on a essayé
17:18tous les autres.
17:18Voilà.
17:19On a essayé.
17:20Non, c'est ce que certains disent.
17:21On n'a pas essayé,
17:22tout le monde, justement.
17:23Alors après,
17:23Paul, Diane,
17:24au 0826 300 300,
17:26c'est Franck qui est avec nous
17:28au 0826 300 300.
17:29Parce que vous avez la parole.
17:31C'est vous, justement,
17:32qui pouvez aussi
17:33nous apporter vos éclairages.
17:35Parce que c'est bien,
17:35effectivement,
17:36d'en avoir venant du terrain.
17:37Bonjour, Franck.
17:39Bonjour.
17:40Bonjour.
17:40Du coup,
17:41c'est gentil de me recevoir.
17:43Du coup,
17:43je vous écoute tous les jours.
17:44Je vais être bref.
17:45Là,
17:46moi,
17:46je suis une chef d'entreprise
17:47depuis 10 ans.
17:48Je ne demande rien à personne.
17:49Je me débrouille tout seul.
17:50J'ai des salariés.
17:51On se bat tous les jours.
17:52On n'a pas le temps
17:52de manifester, tout ça.
17:54Je suis scandamisé
17:55par ce qui se passe
17:55depuis plusieurs années.
17:57Et aujourd'hui,
17:58on ne parle pas de référendum.
17:59Pour moi,
18:00le référendum
18:01devrait être
18:02une évidence, là.
18:03Ça fait d'ailleurs partie
18:04des promesses
18:05non honorées
18:06d'Emmanuel Macron.
18:07Non, mais ça fait 20 ans
18:08qu'on n'a pas eu de référendum
18:09et le dernier,
18:09on ne nous a pas écouté.
18:10Donc là,
18:11c'est 10 questions.
18:1310 questions ?
18:1410 questions qu'on pose aux Français.
18:16On répond.
18:16On prend le tout.
18:18On analyse
18:19et envoie la ligne.
18:20Parce qu'il faut
18:21une ligne de conduite
18:22à long terme.
18:22Là, c'est n'importe quoi.
18:24Franck, c'est intéressant.
18:25C'est-à-dire,
18:25vous dites,
18:26il faudrait un référendum
18:27avec 10 questions
18:28sur des grands thèmes.
18:30Des grands thèmes !
18:31L'immigration,
18:32l'économie,
18:33l'emploi,
18:33je ne sais pas,
18:34la mondialisation.
18:35Moi, je gère mon entreprise.
18:37Ce n'est pas moi
18:37de gérer la France.
18:38Mais en gros,
18:38c'est une évidence.
18:39Et à partir de ce référendum,
18:41qu'est-ce que l'on ferait ?
18:42À partir de ce référendum.
18:43C'est intéressant.
18:44J'ai entendu Charles Gave
18:45qui en parlait hier
18:46avec Péricault Légace
18:47hier midi.
18:48Qu'est-ce qu'on ferait ?
18:49Qu'est-ce qu'on ferait ?
18:51Déjà, on analyse les choses.
18:52On se pose.
18:53On se calme.
18:54Parce que là,
18:54ça part dans tous les sens
18:55tout le temps.
18:56Et on voit
18:57ce que les Français veulent.
18:58Parce qu'à la base,
18:59c'est nous
18:59qui dirigeons le pays,
19:02normalement.
19:03Ce n'est pas les politiciens.
19:04un référendum
19:06avec 10 questions,
19:07ça s'appelle
19:08une élection présidentielle
19:09en réalité.
19:10Parce que,
19:10une fois que vous aurez dit
19:11pardon,
19:12je finis ma phrase.
19:13Pardon.
19:14Je finis juste.
19:15Parce qu'une fois
19:16que vous aurez vos 10 questions
19:17avec des réponses
19:18évidemment pour chaque question,
19:20donc 10 par,
19:21mettons,
19:2140-50 millions d'électeurs
19:23pour 10 questions,
19:24si vous voulez,
19:25vous ne pouvez pas
19:25en sortir une politique
19:27comme ça.
19:29Donc,
19:29la réalité,
19:30c'est que ça
19:31doit servir
19:32l'élection présidentielle.
19:33Ça donne des indications.
19:36C'est d'accord,
19:37mais il y a un moment
19:37pour avancer.
19:38Les élections présidentielles,
19:40franchement,
19:40quand je regarde
19:41ce qui se passe
19:41pendant les élections présidentielles,
19:43il y a toujours
19:43une catastrophe.
19:44Du coup,
19:45on n'a plus de débat,
19:46du coup,
19:47c'est fermé,
19:48du coup,
19:48les gens,
19:48ils ont peur,
19:49ils votent,
19:49le plus facile.
19:51Franck,
19:52on n'a pas toujours eu
19:53une guerre
19:53comme la guerre en Ukraine
19:54en 2022 quand même.
19:56Des guerres ?
19:57On en a tout le temps des guerres.
19:58Ça fait 25 ans
19:59que j'écoute les infos,
20:00il y a des guerres tout le temps.
20:01C'est vrai.
20:01Tout le temps,
20:02on en déclenche de ça.
20:03Au port de l'Europe,
20:03ce n'est pas de guerre.
20:04Au port de l'Europe,
20:05c'est bête,
20:06mais il y a plein de guerres.
20:07Il faut arrêter.
20:08Et alors,
20:09il suffit de s'éviter de cette guerre.
20:10On le sait, ça.
20:11Tout le monde le sait.
20:11Il suffit de discuter
20:13de la diplomatie,
20:13c'est tout.
20:15Moi,
20:16j'en ai marre,
20:17en fait.
20:17Nous,
20:18on trouve des solutions
20:18au quotidien.
20:19Au quotidien,
20:20on se débrouille tout seul.
20:21Je ne suis pas en train de pleurer.
20:22Je me débrouille.
20:22On se débrouille tous.
20:23Mais il y a un moment,
20:24les politiciens,
20:25ils ont des responsabilités,
20:26en fait.
20:27Ce n'est pas juste
20:28leur petite carrière.
20:29Et on a marre
20:29de voir toujours les mêmes.
20:30Le maire,
20:31les gens-là,
20:32on ne peut plus les voir,
20:33en fait.
20:34Pour nous,
20:34on ne peut plus les voir.
20:36Ils vont faire autre chose.
20:36Ils travaillent en privé.
20:38Ce que l'on comprend,
20:40Franck,
20:40c'est que finalement,
20:42à travers une élection,
20:43une élection présidentielle,
20:45on vote pour un homme
20:46ou pour une femme,
20:46bien sûr.
20:47Alors qu'à travers un référendum,
20:49on va voter sur des idées
20:51et un programme.
20:51C'est ce que vous dites,
20:52en quelque sorte.
20:53et ça permettrait de voir.
20:55On pourrait faire ça
20:55et après,
20:56ils suivent nos idées
20:57un petit peu.
20:57Après,
20:58ils ajustent les choses,
20:59je ne sais pas,
20:59moi,
20:59mais...
21:00Intéressant.
21:01En tout cas,
21:02intéressant ce que vous avez dit,
21:03Franck.
21:04On pourra en parler
21:04dans la vérité.
21:05En face,
21:05vous continuez d'appeler
21:06au 0826 300 300.
21:08Est-ce que vous êtes d'accord
21:08avec Franck ?
21:09Il faudrait un référendum
21:10plutôt qu'une élection
21:11en 15 secondes.
21:14Elisabeth Lévy,
21:15Antoine Oberdov ?
21:15Non,
21:16je voulais quand même
21:17juste dire un mot.
21:19Bruno Le Maire,
21:19je voudrais dire la même chose
21:20que pour Emmanuel Macron,
21:22il peut être parfaitement
21:23critiquable,
21:24mais,
21:25si vous voulez,
21:25les tombeaux d'injures
21:26qui se déversent sur lui
21:27depuis hier
21:28me semblent quand même
21:29tout à fait sidérants.
21:31Oui,
21:31alors moi,
21:31à partir de prix,
21:32par rapport à ce que nous disait Franck,
21:33pas du tout d'accord
21:33avec cette idée de QCM,
21:35grandeur nature.
21:36Moi,
21:37je suis peut-être dopé
21:38et shooté
21:39au mythe de l'homme providentiel,
21:40mais je suis pour que le politique
21:42amorce des idées,
21:43y compris quand elles sont impopulaires.
21:45On va panthéoniser
21:46Robert Badinter,
21:46c'est un homme
21:47qui a su,
21:48alors qu'une majorité de Français
21:49étaient contre la peine de mort,
21:51aller au bout de ses idées.
21:52Bon,
21:52en tout cas,
21:53vous pouvez lire aussi l'opinion
21:54puisque c'est
21:55dernière décision avant,
21:57dernière station
21:58avant la dissolution.
21:59C'est le titre
22:00du journal l'opinion
22:01d'Antoine Oberdoff
22:02qui est effectivement
22:03un très bon journal
22:03et qui,
22:04d'ailleurs au passage,
22:05nous rappelle,
22:06on l'a un petit peu
22:06passé sous silence cette histoire.
22:08En Italie,
22:08vous savez,
22:09en France,
22:09il y a eu un débat
22:10sur la suppression
22:11de jours fériés.
22:12En Italie,
22:13on a rajouté
22:14un jour férié,
22:15la Saint-François d'Assise,
22:17oui,
22:17le 4 octobre.
22:18Dans un instant,
22:18allez vite,
22:19la vérité en face
22:20avec Jean-François Achilly.
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