- il y a 7 semaines
Avec Antoine Oberdorff et Régis Mailhot
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Maxime Liedot.
00:060826 300 300 pour participer à la conversation, amis auditeurs, et notamment cette question.
00:10Est-ce qu'en réalité, quand on voit la non-censure du gouvernement hier, et la gouvernement évidemment, le cornu,
00:16est-ce que LR a trahi ses électeurs ?
00:18Quand on voit les augmentations de budget, quand on voit ce qui se passe du côté des APL, du carburant,
00:22des apprentis, des auto-entrepreneurs, des tickets restaurant,
00:25est-ce que LR, en ne censurant pas, a trahi ses électeurs ?
00:28Vous a trahi, peut-être, auditeurs de Sud Radio, 0826 300 300,
00:32et vous entendez également ce petit reproche qui est en réalité venant de la part des oppositions,
00:36mais la droite n'a fait, quand elle était au pouvoir, que trahir les électeurs qu'il y avait mené.
00:41Est-ce que vous partagez ce compte-là ?
00:43Vous avez le numéro, l'application Sud Radio, le site internet, et également les réseaux sociaux,
00:46sachant qu'on prolonge cette discussion à partir de 9h.
00:49Là aussi, vous pouvez nous appeler quand on voit en effet ce qui va se passer sur les APL,
00:53la réduction, la hausse des taxes sur le carburant,
00:55quand on voit également ce qui va se passer du côté des apprentis en réalité,
00:58c'est une hausse d'impôts considérable.
01:00Est-ce que la suspension de la réforme des retraites méritait de tels sacrifices ?
01:04Oui, non.
01:05Vous allez vous en parler avec nous, 0826 300 300,
01:08on sera notamment avec un sénateur PS et votre journaliste de Valeurs Actuelles,
01:12Amaury-Brelé, pour en débattre entre 9h et 10h.
01:14Mais revenons à ce sujet, ami Antoine et ami Régis Maillot.
01:19Antoine Oberdoff sont restés pour le grand débrief.
01:21Il y a cette question quand même, c'est vrai que l'attitude à droite,
01:24Antoine Oberdoff, est presque incompréhensible.
01:26On en discutait à l'instant en coulisses.
01:28Est-ce qu'on, le sentiment de trahison que peuvent ressentir certains adhérents électeurs de droite,
01:35dans leur grande majorité, est-ce qu'il n'est pas justifié ?
01:37C'est d'ailleurs le pari que fait Marine Le Pen de pouvoir siphonner en réalité l'électorat de droite traditionnel
01:44par l'écœurement, le dégoût que produit le fait de voir ces 50 députés LR
01:49se coucher quasiment d'un seul bloc, d'un seul pan,
01:53pour avaliser, gober, j'allais dire, la réforme, la suspension de la réforme d'air traite.
01:57Avec ce mot cruel de la patronne frontiste qui avait dit en réalité
02:00« le paix s'est vendu, LR s'est donné ».
02:03Oui, oui, absolument.
02:04Mais la vérité, c'est que sur les 50 députés LR,
02:07vous n'en avez qu'une proche de David Lysnard
02:10qui a osé voter la motion de censure,
02:13osé aller au bout de ses convictions,
02:15au regard de ce qu'elle pense être bon ou mauvais pour le pays.
02:18Pour le reste, tous ont avalisé la suspension de la réforme des retraites
02:21et le beau package fiscal qu'on nous promet pour ce budget.
02:25Parce qu'ils sont dominés probablement moins par une passion fiscale, les LR,
02:30que par la trouille.
02:30La trouille de retourner au Lyon.
02:31Pour vous, c'est la trouille qui guide aujourd'hui.
02:33Fondamentalement.
02:33Et si vous voulez, la fébrilité qui transpire par tous les ports de l'appareil LR
02:40est un formidable cadeau, à mon sens, fait au Rassemblement National.
02:44Parce qu'aujourd'hui, on avait coutume de dire que l'union des droits était impossible
02:48parce qu'en matière économique, vous comprenez,
02:50Jordan Bardella et Marine Le Pen.
02:51Ce n'est vraiment pas sérieux.
02:52Et d'ailleurs, on a vu comment ils se sont lamentablement effondrés en la matière
02:55lors des élections européennes.
02:56Mais si LR cède sur ce pan de la bonne gestion budgétaire,
03:00sur le redressement des comptes,
03:01qu'est-ce qu'il leur reste ?
03:03La phrase de Maurice Druon, ancien ministre de la Culture, académicien,
03:06n'a jamais sonné aussi juste.
03:07Il y a en France deux parties de gauche,
03:09dont un qu'on appelle par convention la droite.
03:12Bon, ben voilà.
03:13C'est cruel, mais tout est là.
03:14Cet étatisme imprègne les consciences et visiblement les rendent LR.
03:18Régis Maillot, tout à l'heure, durant votre chronique,
03:20vous avez eu un mot, et c'est quand même au cœur de notre discussion,
03:22parce que c'est lui le patron de LR à l'Assemblée nationale.
03:25On pense évidemment à Laurent Wauquiez.
03:27On parlait à l'instant de Marine Le Pen.
03:28Le fait qu'elle parte quand Laurent Wauquiez s'exprime,
03:31c'est tragique dans plusieurs aspects,
03:33notamment parce qu'en réalité, de ce discours,
03:35on n'a retenu que l'image de Marine Le Pen en réalité qui partait.
03:38Mais c'est vrai que Régis Maillot,
03:39Laurent Wauquiez fait du Laurent Wauquiez.
03:41C'est ça qui est tragique ?
03:42Oui, Laurent Wauquiez, il est formidable,
03:45parce que là, on est rentré dans des luttes intestines,
03:48on l'a bien vu,
03:49entre Retaïlo, qui est quand même le seul vendéen
03:52qui ait chanté la carmagnole le dimanche soir,
03:56c'est quand même lui...
03:58On n'aurait jamais cru que ça soit lui le black box de la Macronie,
04:02quand même.
04:03C'est sûr.
04:04Et une semaine après, il est tombé à août.
04:09On nous avait promis 60 milliards d'économies il y a un an,
04:13c'est ça, avec Barlier,
04:14et maintenant, pour la survie de l'État.
04:16Et là, pour la survie de Macron,
04:17ça va nous coûter 20 milliards de cadeaux au Parti Socialiste.
04:22C'est ça, et 20 milliards de hausse d'impôts.
04:24Et puisque Antoine Bordoff est journaliste à l'Opinion,
04:26je me permets de souligner en effet ce très très bon papier ce matin,
04:29en disant qu'en réalité,
04:30si on veut réellement combler ce trou de la dette,
04:33c'est 150 milliards qu'il faudrait.
04:34En effet, on en est très loin.
04:360,826, 300, 300,
04:37est-ce que par cette non-censure du gouvernement,
04:39la droite a continué à trahir ses électeurs ?
04:42La droite, elle est l'air, bien sûr.
04:43Il y a le camarade Julien qui est avec nous.
04:450,826, 300, 300.
04:46Bonjour Julien.
04:47Bonjour, bonjour à tous.
04:48Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
04:50Ça va en ce vendredi, malgré l'actualité ?
04:52Oui, oui, ça va, ça va.
04:53Il n'y a pas mort d'homme.
04:55Mais ça va.
04:56Qu'est-ce que vous faites dans la vie, Julien ?
04:58Je suis chargé de mission dans une collectivité territoriale.
05:01Et je suis sur Chambéry.
05:03Vous êtes sur Chambéry.
05:04Et si je ne l'abuse, vous êtes un militant LR, encore aujourd'hui ?
05:07C'est ça, militant, adhérent,
05:09depuis tout jeune, où je me souviens,
05:11on se battait pour débloquer les facs pendant le CPE,
05:15où on collait les affiches,
05:16on tractait pour Nicolas Sarkozy, François Fillon,
05:20parfois se faire insulter, des crachats.
05:23On sent un peu de nostalgie, Julien, malgré cette agitation.
05:25C'est ça.
05:26Le mollard du dimanche.
05:28Maintenant, 41 ans, j'ai un peu pris de recul, forcément,
05:31mais toujours très investi, il est local pendant 15 ans, enfin voilà.
05:35Et comment vous regardez cette situation ?
05:37Alors, vous êtes encore militant LR, vous devez être décompensé, non ?
05:39Oui, oui, oui, complètement.
05:40C'est ça, oui, oui.
05:41Moi, je pense que votre question, elle est mal posée.
05:43Je ne dirais pas que c'est la droite qui a trahi les électeurs.
05:45Je pense que c'est Laurent Wauquiez qui a trahi ses électeurs.
05:47Et je ne comprends pas, parce que j'ai essayé d'appeler, bien sûr, le parti pendant trois jours,
05:52et je n'ai pas réussi à les avoir, parce qu'ils étaient assez écoutis de personnes qui sont désabusées.
05:59Et en fait, on a bien compris qu'en fait, on est les otages et les victimes de la guerre intérieure entre Retailleau et Wauquiez,
06:05alors que les militants ont clairement tranché pour une ligne claire qui est celle de Bruno Retailleau.
06:11Donc, je pense...
06:11Donc, pour vous, tout ce qu'on voit là, tout le spectacle un peu macabre qu'on observe, mon cher Julien,
06:15pour vous, c'est la faute de Laurent Wauquiez qui n'a pas dirigé sa défaite.
06:19C'est ça.
06:19Et moi, je ne comprends pas pourquoi est-ce que l'on a accepté, on va dire, sans rien demander,
06:26la suppression de la réforme des retraites, alors qu'on aurait pu négocier, je ne sais pas,
06:30la suppression de l'AME, la fin de l'aide au développement pour les pays,
06:35qui nous sont hostiles, on aurait pu également négocier des choses sur les droits de succession,
06:40parce qu'on sait que nous, militants, on est issus des classes moyennes, beaucoup,
06:44et que nos parents...
06:46Vous pensez qu'ils l'ont oublié, ça, Julien ?
06:47Ah, je pense que Laurent Wauquiez l'a complètement oublié.
06:51Et Julien, vous qui êtes militant et militant fidèle, vous en avez du courage, ça force l'admiration.
06:57Comment est-ce que Bruno Retailleau peut reprendre la main, quelque part ?
07:02Est-ce qu'il faut que Bruno Retailleau, au point où nous en sommes rendus,
07:04il y a quand même 50 députés LR qui, dorénavant, se comportent, il faut bien le dire,
07:09comme des auto-entrepreneurs ?
07:10Faut-il qu'ils prennent un acte d'autorité, acte d'autorité à l'égard des personnalités LR
07:14qui sont rentrées au gouvernement ?
07:16Je pense à Vincent Jambrun, à Annie Gennevard, à l'agriculture.
07:19Comment faire pour reprendre la main, du point de vue de Bruno Retailleau ?
07:22Moi, je pense déjà, comme les militants l'ont demandé,
07:24vu qu'on a voté majoritairement contre la présence de ministres au gouvernement,
07:30je pense qu'il faut exclure ces personnes qui ont préféré un Marocain plutôt que l'intérêt de la France
07:34parce qu'on ne peut plus, on faut arrêter d'être à la fois dedans et dehors.
07:38Parce que c'est quand même compliqué de dire qu'on bénéficie de place de ministre
07:41et critiquer après le macronisme, parce qu'on est aussi complice de ça.
07:43Et une question quand même, Julien, Antoine Oberdin, vous posez la question en effet par rapport à Retailleau,
07:48est-ce qu'à Bruno Retailleau, est-ce qu'on ne peut pas quand même l'accuser un tout petit peu ?
07:52Cette sortie un peu incompréhensive, le fait qu'on ait l'impression quand même qu'il ait du mal à cheffer,
07:57le fait que quand on observe aujourd'hui ces sorties, on a du mal à suivre,
08:01on a l'impression qu'il n'a pas d'autorité sur ses troupes.
08:03Est-ce que vous, comment vous regardez justement en tant que militant LR, mon cher Julien,
08:06la séquence Bruno Retailleau ?
08:08Oui, moi je pense que, comme disait Jacques Chirac, un chef s'est fait pour cheffer.
08:12Et ça, mais ça, dans tous les domaines, moi je vois, j'ai été élu local pendant 15 ans,
08:15on obéit la personne qui nous dirige, c'est-à-dire le maire en l'occurrence,
08:21et que lorsqu'il y a des dissensions, soit on s'en va, soit on l'explique en privé,
08:27et on fait en sorte que les choses ne s'ébrouillent pas publiquement.
08:29Mais par contre, on règle les choses, on discute.
08:33Moi je pense qu'il faut que reprendre en même partie,
08:36et arrêter avec les différents courants, etc., qu'on ait des lignes claires.
08:40Qu'est-ce que veulent les militants ? Parce que sinon là, on a 50 députés,
08:43mais dans deux ans, on n'en aurait peut-être plus que 30 ou 20.
08:45Et encore dans deux ans, vous êtes large, mon cher Julien.
08:47Oui, et encore, voilà, ça peut être dans six mois, enfin.
08:50Moi je vois, la députée de ma circonscription fait un excellent travail,
08:54donc je ne me vois pas voter pour quelqu'un d'autre,
08:55parce que c'est une unité de terrain, de proximité,
08:57qui a toujours aidé les administrés, donc je ne me vois pas voter pour quelqu'un d'autre.
09:01Mais pour discuter avec des proches, je sais que pour certains,
09:03quand ils verront les claires, ce sera terminé, voilà.
09:07Et c'est la crainte de voir à terme la disparition d'un mouvement historique
09:11à cause d'une guerre des chefs.
09:12C'est sûr que si vous devenez l'aile droite du PS,
09:15vous avez toutes les chances de disparaître.
09:16Ça c'est sûr, et c'est bien résumé.
09:18Merci beaucoup, mon cher Julien, d'avoir été avec nous au 0826 300 300.
09:22Est-ce que vous êtes d'accord avec le camarade Julien qui vient de nous appeler ?
09:24Est-ce qu'en effet, on assistait à une guerre du chef ?
09:26Tout le monde en est malheureusement aujourd'hui un peu coupable,
09:28et qu'on regarde du côté de Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez.
09:31Mais en réalité, ils sont tous un peu responsables.
09:33Qu'est-ce que vous en pensez ?
09:34Vos réseaux sociaux, applications, sites Sud Radio,
09:36et c'est le camarade Manu également qui vous attend au standard 0826 300 300.
09:40Un chef, c'est fait pour chef.
09:41Et celui qui chef, en réalité, vous ne le voyez pas, c'est le réalisateur John.
09:44Je peux vous dire que ça file doux, comme dit l'autre.
09:47Il est 8h46, on revient dans un instant pour poursuivre ce débat.
09:49Et cette discussion, restez avec nous, à tout de suite sur Sud Radio.
09:52Je suis désolé de vous le dire, on est peut-être vendredi, c'est peut-être le week-end,
10:02mais ce n'est pas pour ça qu'on va s'interdire de poser les questions qui fâchent,
10:05auditeurs de Sud Radio, notamment celle-ci.
10:07Quand on voit ce qui se passe du côté de l'Assemblée nationale,
10:09avec l'attitude de certains LR, les députés qui, en réalité,
10:13sont prêts à se coucher devant la réforme des retraites,
10:15qui sont prêts à se coucher devant cette hausse d'impôts.
10:17C'est bizarre, ce n'est pas tellement ce qu'on entendait,
10:18notamment de la part de Laurent Wauquiez qui disait,
10:20baisse de la dépense publique, pas d'impôts, pas de taxes sur l'appareil productif.
10:24Il va falloir un peu se justifier, mon cher Laurent Wauquiez,
10:26parce que malheureusement, c'est tout ce qui se passe actuellement.
10:28Comment vous regardez ce qui se passe à droite, auditeurs de Sud Radio 0826 300 300 ?
10:32Est-ce que LR est en train de trahir ses électeurs, ses militants,
10:35ceux qui actuellement soutiennent le parti,
10:37venaient participer à la conversation, aux échanges ?
10:39Antoine Oberdorf, journaliste à l'opinion.
10:41C'est vrai qu'on était en train d'en discuter actuellement.
10:43En plus, ils sont sur tous les fronts, les LR.
10:45On a cette question de l'union des droites qui, en tout cas,
10:48en neige, la sensation commence à les rogner de plus en plus.
10:51On a cette question des retraites.
10:52Et sur cette question de l'union des droites,
10:54qu'est-ce qui sépare aujourd'hui, mon cher Antoine Oberdorf,
10:56l'ERN de LR, foncièrement ?
10:59Je me demande.
11:00Moi, je crois que l'union des droites est un projet politique,
11:04un vieux projet politique,
11:06mais qui est en train de faire son chemin,
11:08qui avait été pensé par des personnalités comme Patrick Buisson, etc.
11:12Bien sûr.
11:13C'est inéluctable, selon vous ?
11:15Aujourd'hui, il y a une telle, si vous voulez,
11:18dissolution, littéralement, de l'identité des LR,
11:22qu'il est fort probable que si les chefs à plumes gardent l'appareil
11:24et se refusent à faire l'union des droites
11:26avec l'extrême droite de Marine Le Pen,
11:28parce que quand même, c'est vulgaire, le RN,
11:30et puis, y compris sociologiquement,
11:32c'est des gens qui ne leur ressemblent pas,
11:34mais en revanche, c'est en train de se passer par le bas.
11:35Il y a un peu de mépris de classe.
11:36Oui, oui, oui, pour dire les choses.
11:38Ça existe absolument,
11:39il ne vous le rend jamais dans le micro,
11:41mais tout à fait,
11:42il y a une forme de mépris de classe,
11:43de la droite traditionnelle,
11:44de la bourgeoisie de droite à l'égard du Rassemblement National,
11:47mais ce qui est en train de s'opérer,
11:48c'est par le bas,
11:49et c'est tout à fait le pari
11:50que font les Marine Le Pen,
11:53Louis Alliot et tous ces lieutenants.
11:55C'est en réalité que le siphonnage se fasse par le bas.
11:57Et moi, quand j'écoute aujourd'hui...
11:58Par les électeurs.
11:59Par les électeurs, absolument.
12:00Quand j'écoute,
12:01évidemment, il y a quelques nuances
12:03en matière d'économie.
12:05Mais les reniements des LR
12:07font que plus personne ne les prendra au sérieux
12:10en matière économique
12:10une fois qu'ils auront avalé
12:11la suspension de la réforme des retraites.
12:13Et par ailleurs,
12:14sur tous les autres volets,
12:15tout le registre de l'identité,
12:18de l'immigration,
12:19le lien opéré entre l'immigration
12:20et la délinquance,
12:22l'incompatibilité de l'islam avec la République,
12:24tout ce volet identitaire,
12:25pardonnez-moi,
12:26mais si vous fermez les yeux aujourd'hui
12:27que vous écoutez Jordan Bardella
12:29et Bruno Retailleau,
12:30Bruno Retailleau se situe
12:31à la droite de Jordan Bardella.
12:34Bruno Retailleau,
12:34ça a été insuffisamment soulevé,
12:36mais lors de sa rentrée à Port-Marly,
12:37je me souviens de cette phrase,
12:38il cite Laurent Fabius
12:39et il dit
12:40quelle est la différence
12:41entre la droite et l'extrême droite ?
12:43C'est la différence entre une pensée
12:44et une arrière-pensée.
12:45En substance, que dit-il ?
12:47Il est temps pour la droite
12:48de s'assumer,
12:49décomplexer sur l'immigration,
12:51l'identité,
12:52tous ces thèmes
12:52qui ont forgé l'histoire
12:54du Front National
12:55puis du Rassemblement National.
12:560,826, 300, 300,
12:58est-ce qu'actuellement
12:58le parti Les Républicains,
13:00donc le parti, rappelons-le,
13:01de droite,
13:02est en train de trahir ses électeurs
13:03quand on voit ce budget massif
13:05qui arrive
13:07et les différentes contradictions
13:08qui existent en interne,
13:10que ce soit du côté
13:10de Laurent Wauquiez,
13:11de Bruno Retailleau,
13:12des cadres, des députés.
13:14C'est quand même,
13:14on a l'impression,
13:14d'un grand parti
13:15à la dérive.
13:160,826, 300, 300.
13:18Bonjour Sandra.
13:19Bonjour Maxime.
13:20Merci beaucoup
13:21d'être avec nous ce matin.
13:22Comment ça va en ce vendredi ?
13:23Très bien.
13:25Vous avez écouté Rémi André.
13:26Comment est la météo
13:26de votre côté, ma chère Sandra ?
13:28Alors nous,
13:28on a une semaine magnifique,
13:30un samedi pas mal
13:31et par contre dimanche,
13:32on se reposera sur le canapé.
13:34Ah voilà,
13:35parce que c'est le fameux
13:35dimanche plus vieux,
13:36donc c'est un côté,
13:37c'est raccord avec le fameux cafard.
13:38Vous connaissez cette phrase,
13:39ma chère Sandra ?
13:40En réalité,
13:41je ne l'appelle pas,
13:42certains l'appellent le cafard,
13:43le blues,
13:43moi je ne l'appelle pas
13:44parce qu'il vient tout seul.
13:45Voilà,
13:45donc c'était la petite citation politique.
13:48Comment vous regardez-vous,
13:49ma chère Sandra,
13:50l'actualité du côté
13:52du Parti des Républicains ?
13:53Ça vous navre ?
13:54C'est logique ?
13:55J'ai écouté Julien
13:57et je vous avoue
13:59que j'ai appelé
14:00pour dire pas mal de choses
14:01qu'il a dit,
14:02alors j'ai réfléchi,
14:03j'ai écouté M. Raffarin
14:04également avant
14:05et M. Raffarin
14:06est de coalition
14:07mais moi je pense
14:08que nous sommes
14:08dans une compromission.
14:10Des renoncements,
14:11on est en train de faire,
14:12en fait on a condamné
14:14le en même temps
14:14et on est en train
14:15de faire du en même temps
14:15en fait.
14:16Avec l'ELR,
14:17l'EPS,
14:18c'est un amalgame
14:19pas possible,
14:20c'est pas lisible
14:22pour les électeurs.
14:23Ça va laisser des traces
14:24vous pensez ?
14:25Ça va laisser des traces durables ?
14:26Oui, c'est certain.
14:27C'est certain
14:28parce que moi
14:29je veux dire
14:30M. Raffarin
14:30il se dit LR
14:31mais moi
14:32je ne suis pas une LR Raffarin
14:33vous voyez ?
14:34Par exemple.
14:35Je n'en veux plus
14:35de ces gens-là
14:36parce qu'en fait
14:37ils sauvent
14:39excusez-moi
14:39du terme
14:40leurs fesses
14:41en faisant justement
14:42ce genre de choses.
14:44Vauquiez
14:44c'est un adolescent
14:47vexé
14:47qui a perdu des élections
14:48face à Retailleau
14:50et qui maintenant
14:51fait sa petite crie.
14:53de l'adolescence
14:53il veut sauver ses fesses
14:56mais ce n'est pas du tout
14:57ce qu'on veut.
14:57En fait nous
14:57on veut des hommes politiques
14:58qui prennent des risques
15:00qui assument
15:01leurs opinions
15:02et qui se rassemblent.
15:03Si vous aviez été
15:04député de droite
15:05ma chère Sandra
15:05par exemple
15:06dans la dernière séquence
15:07qu'on vient d'observer
15:07vous
15:07vous auriez fait partie
15:09des quelques députés
15:10courageux
15:10qui auraient mis
15:11un bulletin dans l'Unde
15:12pour dire
15:12oui
15:13nous censurons
15:14le gouvernement
15:14de Sébastien Lecornu ?
15:16Oui moi
15:16j'aime beaucoup
15:16ce que dit
15:17M. Lissnard
15:17donc oui
15:18et puis je veux dire
15:19une des seules députées
15:21de droite
15:21que nous avons en Vendée
15:22c'est Mme Besse
15:24et elle a voté
15:25contre
15:25elle a voté
15:26pour la censure
15:27voilà
15:27c'est une femme droite
15:28elle a toujours gardé
15:29ses opinions
15:30elle est libre en plus
15:32parce qu'elle est non inscrite
15:33enfin je veux dire
15:34et si elle est non inscrite
15:35c'est parce qu'elle voyait bien
15:36comment les LR
15:37allaient fonctionner
15:38donc elle voulait avoir
15:39son autonomie
15:39un mot d'Antoine Overdorf
15:40oui écoutez
15:41peut-être une décision
15:42qui va vous faire plaisir
15:43et c'est une information
15:43exclusive
15:44qui vient de tomber
15:44dans l'opinion
15:45la procédure d'exclusion
15:47des six ministres LR
15:48qui ont rejoint
15:49le gouvernement
15:50Lecornu 2
15:51est officiellement lancée
15:52c'est le secrétaire général
15:53des LR
15:54Ottman Nassrou
15:55qui a écrit jeudi soir
15:56à ses ministres
15:57pour les informer
15:59qu'ils seraient exclus du parti
16:00et qu'ils passeraient
16:01devant les instances disciplinaires
16:02pour prononcer leur exclusion
16:04est-ce que vous pensez au fond
16:05que c'était le seul acte
16:06d'autorité à faire
16:07pour remettre un peu d'ordre
16:08dans la maison Retailleau ?
16:10Alors moi ça me fait toujours
16:11de la peine
16:12ce genre de sanctions
16:13parce que ça fait un petit peu
16:14enfin c'est étatiste
16:16ça fait un peu
16:16on commande
16:17même si
16:18Ça fait un peu URSS
16:19c'est ça Sandra ?
16:20Ouais
16:20mais j'ai été très déçue
16:21de Dany Gennevar
16:22très déçue
16:23Et pourquoi ?
16:24Pourquoi en particulier
16:25Dany Gennevar ?
16:25Parce que je pense que
16:26c'était une femme
16:27qui travaillait un peu
16:28à la manière de Bruno Retailleau
16:30et finalement
16:30elle a préféré garder son poste
16:32alors elle a certainement
16:33Peut-être qu'elle a eu envie
16:34de se battre pour les agriculteurs
16:35aussi ma chère Sandra
16:36Exactement
16:36c'est ce que j'allais dire
16:37j'allais dire
16:38elle a peut-être des bons arguments
16:39pour son poste
16:41mais là on est à un moment
16:42quand même dans un an et demi
16:44on va voter
16:44enfin même pas
16:45dans quelques mois
16:46les municipales
16:47dans un an
16:48et les municipales
16:49ça va être nos futurs sénatoriales
16:51faut pas oublier ça
16:52Et justement
16:52les municipales
16:53Rachida Dati
16:54quel regard vous portez
16:55sur Rachida Dati ?
16:57Parce qu'elle sera
16:58quand même au coeur
16:59des municipales
17:00Non mais Rachida Dati
17:02c'est une starlette
17:03enfin je veux dire
17:04ça fait longtemps
17:05qu'elle cherche
17:06elle veut Paris
17:07C'est positif ou négatif
17:08la starlette
17:09ma chère Sandra ?
17:11Pour une femme politique
17:12ça fait pas très
17:13c'est pas très positif
17:15non mais elle a renié
17:16plein de choses
17:17enfin bon
17:18et même si c'est une femme
17:19je pense qu'il y a du cran
17:20parce qu'il faut tenir
17:21à Paris
17:22Ça c'est sûr
17:23qu'il faut tenir à Paris
17:24c'est le moins
17:25qu'on puisse dire
17:26Merci beaucoup ma chère Sandra
17:27de nous avoir appelé
17:280826 300 300
17:29et je vous souhaite
17:30une très très belle journée
17:31et un très bon week-end
17:32à une condition
17:32même s'il fait beau
17:33vous restez
17:34évidemment à l'écoute
17:35de Sud Radio
17:35très belle journée ma chère Sandra
17:370826 300 300
17:38pour poursuivre le dialogue
17:40la conversation
17:41tout simplement
17:41sur ce sujet
17:42mais ici
17:42sur celui qu'on va aborder
17:43d'ici une vingtaine de minutes
17:44quand on voit en réalité
17:45ce qui va se passer
17:46la baisse des appels
17:48la hausse des taxes
17:49sur le carburant
17:50mais également
17:50la baisse de salaire
17:51des apprentis
17:52la hausse des taxes
17:52sur les tickets restaurants
17:53par exemple
17:54la baisse des franchises médicales
17:56bref
17:56tout un tas de sujets
17:57en réalité
17:57pourquoi ?
17:58mais pour justifier
17:59la fameuse suspension
18:00de la réforme des retraites
18:01d'où cette question
18:02qu'on vous pose
18:02auditeur de Sud Radio
18:030826 300 300
18:05est-ce que la suspension
18:06de la réforme des retraites
18:07méritait tous ces sacrifices ?
18:09et bien j'attends vos commentaires
18:10vos réactions
18:10et vos analyses
18:11dans un instant
18:12merci beaucoup
18:12Antoine Aubordor
18:13d'avoir été au micro
18:14de Sud Radio ce matin
18:15je rappelle que vous êtes
18:15journaliste à l'opinion
18:16et je rappelle évidemment
18:17la pertinence des articles
18:19que vous publiez
18:20chaque matin
18:20mon cher Régis Maillot
18:21je vous souhaite également
18:22une très belle journée
18:23merci beaucoup
18:23d'avoir été avec nous ce matin
18:25avec je le disais
18:25un spectacle qui reprend
18:26au théâtre des deux ânes
18:27et toute une petite tournée
18:28dans la région lonaise
18:29exactement
18:30région lonaise
18:31et peut-être pas très loin
18:32du Futuroscope
18:34et qui sait
18:35avec peut-être une première partie
18:37par Jean-Pierre Raffard
18:37on ne sait pas
18:38ce qui peut se passer
18:39Futuroscope
18:39le jeu je le rappelle
18:40un seulement envoyé
18:41le mot Sud
18:42au 7-20-18
18:43pour gagner
18:43un séjour 8h57
18:45on se retrouve dans un instant
18:46sur Sud Radio
18:47très belle matinée
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