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  • il y a 2 jours
Avec Françoise Degois et Robert Ménard

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##LE_GRAND_DEBRIEF-2025-10-13##

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News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger.
00:06Tiens, on pense à vous aussi. Vous voulez aller au Futuroscope, bien sûr, un séjour pour 4 personnes en famille.
00:13C'est encore possible à 7-20-18, vous envoyez le mot Sud, 7-20-18, et vous gagnez, c'est pour vous, ce séjour en famille au Futuroscope.
00:22Françoise Degoy, arrêtez de taper sur 7-20-18, ce n'est pas pour vous, non, mais elle envoie des messages.
00:28Vous êtes allé déjà au Futuroscope ?
00:31Oui, c'est merveilleux. Et puis en plus, j'y étais au fil des années, et donc effectivement, le dernier cri du Futuroscope est juste à tomber par terre.
00:38Oui, c'est ça. Il y a le rollercoaster. C'est un peu ce qui se passe en politique, en fait.
00:42C'est pour ça que je tape pour le rollercoaster.
00:44C'est du rollercoaster. Alors on va parler beaucoup, justement, de ce gouvernement Le Cornu 2.
00:50On a entendu Sylvain Maillard, là, tout à l'heure, qui essaie de défendre avec un peu de conviction ce gouvernement en 2, mais est-ce que ça va aller très loin ?
01:00Robert Ménard est avec nous. Françoise Degoy.
01:05Il y a une date, quand même.
01:06Robert, pardon. Bonjour, Robert Ménard.
01:08Bonjour, Françoise.
01:09Il y a une date, quand même. Il y a une date, c'est demain. En réalité, il va très vite, Sébastien Le Cornu, sur son discours de politique générale.
01:16On a quand même un chef de l'État qui rentre ou cette nuit, ou demain matin très tôt du sommet en Égypte, à Chamarcher.
01:25On a un conseil des ministres dans la foulée, et derrière, on a Sébastien Le Cornu sur cette déclaration de politique générale.
01:31Donc s'il va très vite, il y a deux solutions.
01:34Soit il décide de mourir les armes à la main, c'est-à-dire qu'il ne va pas prononcer les mots qu'il faut prononcer pour ne pas être censuré par le Parti Socialiste,
01:43puisque c'est les 69 députés du PS qui font ou qui défendent cette censure cette fois-ci.
01:49Le Parti Socialiste n'est pas kamikaze non plus, c'est-à-dire qu'il est hors de question de sauver ce gouvernement pour un plat de lentilles.
01:58C'est hors de question.
01:58Ça ne va pas aller très loin.
01:59Mais non, il faut juste prononcer les bons mots sur la réforme des retraites, et voilà, et on enlève le 49.3.
02:06On va en reparler dans un instant. Robert Ménard, oui.
02:08Attendez Françoise, pendant des mois et des mois, les mêmes gens autour d'Emmanuel Macron nous expliquaient que toucher ne serait-ce qu'un fil, une ligne de cette loi sur les retraites,
02:24c'était catastrophique pour la France, vous l'avez entendu Françoise, comme moi, c'était...
02:29Et aujourd'hui, il est même dans un cynisme total, parce que c'est du cynisme à l'état pur, nous explique qu'au fond, si pour avoir, pour arriver à cajoler dans le bon sens le Parti Socialiste,
02:43moins de 2%, Françoise, moins de 2%...
02:462% de quoi ?
02:47De quoi vous parlez ?
02:48Aux dernières élections présidentielles.
02:50Oui, enfin, en tête aux législatives, écoutez, on parle de l'Assemblée, Robert, on ne parle pas de l'Élysée.
02:56Attendez, on peut... Françoise, on peut au moins être d'accord sur ça, vous pouvez...
02:59Non, je ne suis pas d'accord sur le fait que vous preniez le chiffre de Anne Hidalgo, la présidentielle, on parlait...
03:03Elle était quoi ? Elle représentait qui ? Françoise le Pape, peut-être ?
03:07Non, mais Robert...
03:07Elle représentait le Pape... Attendez, je vais finir, allez, on ne va pas parler de...
03:10On ne va pas parler de... C'est vrai que...
03:12C'est vrai que Mme Hidalgo a fait un score extraordinaire et qu'elle ne représentait pas le Parti Socialiste.
03:18Mais en dehors de ça, en dehors de ça, oui, bien sûr que c'est un peu le sujet, parce qu'il ne représente rien en France, il ne représente rien en France, c'est ça la réalité.
03:28À l'Assemblée, ils ont... Françoise, on essaye d'être de bonne foi l'un et l'autre, à l'Assemblée, Françoise, ils ont été élus grâce à la France Insoumise
03:41qui leur crachent depuis, dessus, tous les matins en se réveillant, on verra ce que ce sera.
03:46C'est quoi le sujet ?
03:47Attends, le sujet, c'est quoi ? Le sujet, c'est qu'aujourd'hui, on a les mêmes méthodes, les vieilles méthodes du macronisme, sauf qu'il n'est plus triomphant, vous êtes au moins d'accord avec moi.
03:57Oui, là, oui.
03:58Aujourd'hui, les mêmes, on va débaucher à droite, on va casser les républicains, on nous sort comme des lapins dans des trucs de magicien, chapeaux de magicien, on nous trouve...
04:12Il en perd ses mots !
04:13Non, mais c'est vrai, ça m'exaspère des gens de la société civile, comme si le fait d'avoir été dans la société civile, je vous rappelle qu'avant d'avoir fait la politique, tout le monde était dans la société civile, par définition.
04:26Ça y est, ça faisait de vous quelqu'un de grande valeur. Vous avez vu, ils sont allés nous chercher deux, deux macronistes qui étaient, qui travaillaient où ? À l'Elysée.
04:35David Amiel !
04:35Mais attendez, c'est le retour sur eux-mêmes. Enfin, il y en a marre. Il faut qu'ils s'en aillent, il faut qu'ils se disent, je ne suis plus à ma place, mais je ne sais pas comment il faut le faire.
04:45Je ne sais pas, moi je pense qu'il y a des macronistes intelligents, ils doivent aller leur dire, enfin ça suffit. Amélie de Montchalin, vous savez pourquoi je vous parle à Amélie de Montchalin ?
04:55Non, mais je vais raconter une blague, Françoise. Il se fait qu'elle est ministre du Bûcher maintenant. Alors à l'époque, je ne sais plus de quoi elle était ministre, elle vient à Béziers me rendre visite, mais enfin non,
05:04elle vient contraint et forcée à Béziers, me rendre visite, c'était un grand mot, et moi je la mène dans la grande roue. Vous savez, il y avait une grande roue sur les alléphologiques, ces roues, qui vous permettent de voir la ville à hauteur, c'était sympathique.
05:17Et elle me dit, ah non, non, non, il ne faut pas que vous fassiez de photos parce que je ne voudrais pas vous faire de la pub. Amélie, je lui ai dit de la pub, mais personne ne vous connaît madame, c'est moi qui vous fais de la pub dans ma ville en vous connaissant.
05:30Mais non, elle ne voulait pas se mettre en photo avec le facho que j'étais. Mais tu en as marre de tout ce monde, Françoise.
05:36Non mais Robert, moi je comprends, j'entends tout ce que tu dis.
05:38Je suis fatigué de ce monde.
05:39Je sais, alors on est un peu éberlué, je dois dire quand même que depuis dix jours, dans les rédactions, et on dort tous assez peu, parce qu'en réalité, une chose chasse l'autre.
05:48Hier soir, tout allait assez mal, et puis tout a été encore plus mal quand Bruno Retailleau a décidé d'exclure tous les LR qui appartenaient au gouvernement.
05:57Donc, moi je pense, est-ce qu'on peut tomber d'accord sur le fait qu'aujourd'hui, vous savez, il faudrait que ce soit une sorte de cesser le feu,
06:04puisqu'on sait maintenant que le discours de politique générale de Sébastien Lecornu est demain, ça serait bien que tout le monde redescente.
06:12Hier, j'avais honte, mais j'avais honte de la droite, de l'extrême droite, j'avais honte de la gauche hier soir aussi.
06:18Mais enfin, c'est pas possible, tout le monde a disjoncté hier soir sur les plateaux.
06:21C'était complètement dingo.
06:23François, on va regarder un bon film.
06:25Non mais je suis d'accord avec vous, mais vous voyez ce que je veux dire, ça serait bien qu'on attende.
06:29Voilà, maintenant c'est white and sheep.
06:31François, je suis d'accord.
06:31On est ok ou pas ?
06:32Je suis absolument d'accord.
06:33On peut, alors puisqu'on trouve des terrains d'entente, on va continuer.
06:36Vous vous rappelez, François, c'était carte blanche donnée à M. Lecornu.
06:41Ça, c'est une carte blanche.
06:42Mais enfin, c'est la marque du chef de l'État, du premier nom au dernier nom.
06:47Je ne suis pas tout à fait d'accord.
06:48On nous dit, on ne veut pas de présidentiable.
06:51Enfin, Darmanin, il est quoi ?
06:53C'est le meilleur ami de Lecornu, vous savez.
06:55C'est pour ça, je vais dans votre sens.
06:57Je pense qu'il s'est fait poser beaucoup de choses, Emmanuel Macron, en fait, dans ce gouvernement.
07:01C'est leur copain.
07:02Enfin, entre la France et tes copains, entre la parole donnée et tes copains,
07:07entre l'engagement que tu prends solennel et tes copains.
07:10Enfin, tu ne choisis pas tes copains.
07:12Vous vous rendez compte ?
07:12C'est pour ça, j'allais dans votre sens.
07:14Tout ça est un peu minable, François.
07:16On est d'accord quand même.
07:17C'est minif, c'est minif, c'est vrai.
07:19C'est minif, c'est minif, c'est vrai.
07:19Qu'en pensez-vous au 0826 300 300 ?
07:21Tiens, c'est Richard de Toulouse qui est avec nous.
07:23Bonjour, Richard.
07:25Bonjour.
07:26Bon, vous avez entendu ce débat.
07:29Alors, et vous ?
07:30François, oui.
07:31Ben voilà, Patrick.
07:31Moi, je pense sincèrement qu'il y a trois partis qui ont beaucoup à perdre au mois de mars.
07:41C'est le Parti Socialiste et R, pour ceux qui sont restés fidèles, on va dire, à la ligne qui était dans la Macronie,
07:48entre guillemets, qui soutenait le Modem.
07:50En fait, ces partis-là, en essence pour une petite part,
07:53mais ces partis-là, aux municipales vont prendre cher s'il y a une dissolution.
07:56Pourquoi ? Parce qu'il va y avoir un basculement,
07:58et ça va être difficile de vendre quelque chose,
08:01et puis qu'ils n'auront rien à vendre.
08:02Donc, le Parti Socialiste essaie à tout prix d'arracher une suspension de la réforme des retraites,
08:07qui aujourd'hui, c'est une bataille, entre guillemets, d'arrière-garde,
08:12puisque les gens s'y sont faits.
08:14Et malheureusement, vu les finances de la France,
08:17tôt ou tard, ça tombera et empire.
08:19Donc, en fait, on a une manipulation qui est en train de se faire
08:22pour essayer de ne rien changer jusqu'au municipal.
08:25Ce que vous dites, Richard, on perd du temps.
08:29Exactement.
08:29On perd du temps, on perd un temps précieux,
08:32et Robert a parfaitement raison en disant qu'en fait,
08:36il faut qu'ils partent, mais ils ne veulent pas partir.
08:39Et il y a d'autres gens qui ne veulent pas partir,
08:42parce qu'ils vont y laisser des plumes.
08:44Et derrière les municipales, c'est le scénar.
08:45On va poursuivre dans un instant.
08:48Oui, vous allez répondre dans un instant.
08:50François Sdegoy et Robert Ménard,
08:52et puis Richard qui reste avec nous,
08:53et d'autres auditeurs qui appellent au 0826 300 300.
08:57Je pense qu'il ne faut pas avoir trop long terme,
09:01ou à moyen terme, il faut déjà regarder ce qui se passe au jour le jour,
09:04dans notre politique aujourd'hui,
09:06parce que c'est difficile de dessiner les plans de ce qui peut se passer dans le futur.
09:108h43, on continue le grand débrief, évidemment, avec vous.
09:14Bien sûr, 0826 300 300.
09:19Le Grand Matin Sud Radio, 7h10, Patrick Roger.
09:23Le Grand Débrief, bien sûr, avant la vérité en face de Jean-François Achilli tout à l'heure,
09:27où vous pourrez continuer de réagir, 0826 300 300.
09:31Allez-y, bien sûr, notamment sur ce gouvernement Le Cornu 2.
09:35Est-ce qu'il va durer longtemps ou pas ?
09:37C'est fragile, un peu comme la paix au Projet-Orient,
09:39on en parlera dans un instant.
09:41C'est la joie, ça.
09:41Françoise de Gois, Robert Ménard.
09:45Robert et Françoise, on parlait avec Sylvain Maillard,
09:48l'invité de Jean-François Achilli, tout à l'heure,
09:50de la réforme des retraites pivot, peut-être,
09:54pour savoir si le gouvernement Le Cornu 2 peut continuer ou pas.
09:58Vous êtes d'accord là-dessus ?
09:59Mais absolument, c'est ce qui a été posé comme condition.
10:02Déjà, je dis à Richard, en une phrase,
10:05le Parti Socialiste n'a pas vraiment de problème pour les municipales.
10:07mais il est même en tête quasiment partout dans toutes les inquiétudes d'opinion.
10:10Ça, non, mais en tout cas, je le dis, parce que ça, c'était...
10:12Mais non, mais c'est la réalité.
10:14C'est la réalité.
10:15Pas partout, pas partout.
10:16Mais dans les villes...
10:17À Strasbourg, partout où il les dirige, il est devant.
10:19Donc, je suis désolé, ça fait du mal aux gens qui pensent que la gauche n'existe plus.
10:24Le point sur...
10:25Non, non, non, je ne me rassure pas du tout.
10:28Je ne me rassure pas.
10:29Il ne sera pas en tête chez toi, Robert, ça, c'est sûr.
10:32Bon, voilà.
10:32Non, chez moi, ça va.
10:34Le pivot, bien sûr, c'est la réforme des retraites,
10:36parce que je veux bien qu'on dise que c'est rien du tout.
10:39Mais c'est très important.
10:40Les retraites, c'est métapolitique.
10:42Dans les retraites, il y a beaucoup de choses.
10:44C'est pour ça qu'on peut tomber,
10:46Michel Rocard disait, on peut tomber dix fois sur les retraites,
10:48parce que derrière les retraites,
10:50il y a le goût absolu des Français pour l'égalité.
10:54Dans le rejet des réformes de retraite,
10:55vous avez autant de gens de gauche que de droite.
10:58Non, mais c'est métapolitique, je vous assure, les retraites.
11:00Robert, vous êtes d'accord avec ça ou pas ?
11:02Non, écoutez, je ne suis pas d'accord.
11:04Je suis déprimé, là, ce matin.
11:06Ah bon ?
11:06Quand même, t'as de...
11:07Non, non, mais sans rigoler.
11:08Ça ne se sent pas dans la voie.
11:09Non, mais ça, c'est autre chose.
11:11Je suis déprimé.
11:12J'en peux plus de ces partis politiques.
11:14J'en peux plus des gens qui disent une chose un jour
11:17et le contraire, le lendemain, je le disais,
11:19pour la droite qui est prête à se plier maintenant
11:24au désidérata des socialistes.
11:26J'en ai marre des six, là.
11:28Combien ils sont, six ?
11:29Comment ça s'appelle ?
11:31DLR à avoir préféré leur Strapontin, leur parti.
11:35Mais qui ont raison parce qu'ils se disent
11:37que dans deux ans, le parti aura oublié ce qu'ils ont fait
11:40et ils seront réintégrés.
11:42Tout ça, c'est insupportable.
11:45Honnêtement, ce matin,
11:46j'écrivais à un ami,
11:49j'écrivais à Jean-Louis Borloo
11:50parce que je suis copain avec lui et tout ça.
11:52Et je lui disais, écoute, Jean-Louis,
11:54je me dis, mais pourquoi j'en vois pas tout valser ?
11:56Pourquoi je vais pas m'installer dans l'Aubrac ?
11:58Vous savez, c'est une merveilleuse.
11:59Ah, c'est sublime, l'Aubrac.
12:00La France est un pays merveilleux
12:02et je les laisse s'entretuer.
12:04Il n'y a plus rien à faire.
12:05Et puis, je me suis dit,
12:07j'ai tort d'être démoralisé ce matin
12:09parce qu'en même temps que je vous parle,
12:11là, je suis avec mon téléphone
12:13et je vois sur la place des otages à Tel Aviv
12:16la joie inco-bensurable.
12:21J'ai pleuré.
12:22Je suis émis parce que j'étais là-bas,
12:25parce que je pense à eux,
12:27parce que je pense aux familles,
12:28à nos amis qui, eux, ont perdu leurs enfants,
12:30qui sont moreux,
12:31mais qui ont quand même de la joie
12:33pour ceux qui s'en sortent.
12:34On va en parler dans un instant.
12:37Et ça, ça me réconcilie avec tout le reste.
12:40Le reste, honnêtement,
12:42j'en ai plus rien à foutre des autres.
12:44Et ces partis politiques
12:46qu'on s'en débarrasse,
12:47de droite comme de gauche.
12:49C'est insupportable.
12:49Alors, tiens, Luc est avec nous
12:52du Pérus-sur-Marne.
12:53Bonjour, Luc.
12:54Bonjour, Patrick.
12:55Bonjour, François.
12:56Bonjour, Luc.
12:57Et vous, alors ?
12:59Bonjour à M. Ménard.
13:00Et vous, alors,
13:01qu'est-ce que vous en pensez ?
13:02Je suis comme M. Ménard,
13:05je suis atterré.
13:06Oui.
13:06Je suis atterré.
13:08Je suis un peu comme lui.
13:11Je ne suis même pas triste.
13:13Je suis stupéfait
13:16de voir dans quel marasme
13:19nous nous enfonçons.
13:21C'est pathétique.
13:22C'est pathétique.
13:23Et pendant ce temps-là,
13:24nous, qu'est-ce qu'on fait ?
13:25On rame.
13:26On rame.
13:27On va tous les jours
13:28bosser
13:29pour essayer
13:30de sortir la France
13:32d'un certain marasme.
13:33Mais alors,
13:34qu'est-ce que vous voudriez,
13:35Luc, alors ?
13:36Moi, déjà,
13:37je voudrais convire
13:38tous les,
13:39comment dirais-je,
13:40les gens
13:41qui refusent
13:42obstinément,
13:44mais obstinément,
13:45de faire
13:46la moindre économie.
13:48J'étais atterré
13:50encore une fois hier.
13:52J'écoutais
13:53M. Breton.
13:55On se demande
13:56pourquoi
13:56il y a encore la parole,
13:58mais ce n'est pas grave.
13:59M. Breton,
14:00c'est Darius Rochebin.
14:01Et Darius Rochebin
14:02lui demandait
14:03vous n'avez pas peur
14:04que dans les jours
14:05qui viennent,
14:07les annonces,
14:08comment dirais-je,
14:09les sociétés de notation
14:11réduisent encore
14:12un tout petit peu
14:13la note de la France ?
14:15Il a répondu texto
14:16à C.I.U.
14:18Eh bien, écoutez,
14:19peut-être,
14:19mais les marchés
14:21ne seront certainement
14:21pas inquiets.
14:23Ah, je ne vous entends plus.
14:24Très bien.
14:25Les marchés quoi ?
14:26Les marchés ne seront
14:26certainement pas très inquiets,
14:28ni les agences de notation,
14:30car ils savent
14:31que les Français
14:32ont 6 000 milliards
14:34d'économies
14:36et que le gouvernement
14:39fera rappel
14:40à cette économie
14:41pour se sortir
14:42de la mouise.
14:42On se fout du monde.
14:44Oui, oui, oui.
14:44Ça, c'est...
14:45François, je voudrais rappeler
14:46et là, Robert,
14:47on va tomber d'accord,
14:48nous connaissons tous
14:49le système
14:50des agences de notation
14:51qui s'auto-notent.
14:53Vous comprenez
14:54ce que je veux dire ?
14:54L'agence de notation,
14:56que ce soit Finch,
14:56Maudis, etc.,
14:57ne peut pas être...
14:58Elle s'est imposée
14:59comme l'alpha
15:00et l'oméga
15:00d'une sorte de climat
15:02et d'ambiance,
15:03mais la réalité,
15:04c'est que les agences
15:05de notation
15:05ont aussi des failles.
15:07On ne peut pas calquer
15:08la politique d'un pays
15:09uniquement parce qu'on a peur
15:10qu'on soit baissé
15:11de A plus à A moins.
15:12Dernier point.
15:13Non, non, dernier point
15:14pour tous les deux, là.
15:16Robert et Luc,
15:17je vous dis tout de suite,
15:18franchement,
15:19ce n'est pas votre genre,
15:20Robert Ménard,
15:21d'être découragé,
15:22honnêtement.
15:22Non, mais ce n'est pas
15:23l'apocalypse.
15:24Moi, je voudrais...
15:25Et vous non plus, Luc.
15:26Il faut quand même dire,
15:27les gars,
15:27on est quand même en démocratie,
15:29personne n'a vendu
15:30du beurre aux Allemands,
15:31on a un Parlement
15:32quand même qui fonctionne,
15:33qui est peut-être
15:33un peu trop vivant,
15:34justement.
15:35Mais ce n'est pas
15:35l'apocalypse.
15:36Bon sang,
15:37la France est la sixième
15:38puissance du monde.
15:40Non, non, sérieux.
15:41Robert,
15:41ce n'est pas possible
15:42d'être l'armoyant comme ça.
15:44Non, non,
15:45bien sûr, Françoise.
15:47Je vais me reprendre,
15:48je vous promets.
15:49Ah, je vous jure,
15:50ce n'est pas possible.
15:51C'est pas vous, ça.
15:51Bon, Françoise,
15:52je ne vous parle pas
15:54des agences de notation.
15:55Vous savez,
15:55les agences de notation
15:56pour tout le monde,
15:58y compris pour moi,
15:59pour vous, honnêtement,
16:00ça paraît très, très loin.
16:01Et on s'en fout un peu,
16:02ce n'est pas ça.
16:03Moi, je suis un peu
16:05simpliste, peut-être.
16:07Je me dis,
16:07à la maison,
16:09je ne peux pas dépenser plus
16:11que je ne gagne.
16:13Est-ce que la France,
16:14elle peut dépenser
16:15toujours plus
16:16qu'elle ne gagne ?
16:18Vous pouvez le faire,
16:19c'est en empruntant.
16:20Mais à un moment donné,
16:21les emprunts,
16:22il faut les rembourser.
16:23Enfin, c'est la vie.
16:25Je n'ai pas besoin
16:25d'avoir fait l'INA.
16:26Vous n'avez pas comparé
16:27un ménage à un État ?
16:28Les Etats-Unis sont endettés
16:30à l'infini,
16:31le Japon est endetté
16:32à l'infini.
16:34Françoise,
16:34oui, je les compare.
16:36Oui, je suis un primate.
16:38Vous avez raison.
16:38Non, non,
16:39je n'ai pas dit ça.
16:40Je ne sais pas.
16:40Je ne sais bien,
16:41Françoise,
16:42je n'ai pas dit ça.
16:43Je dis juste,
16:43les gens,
16:44ils le perçoivent comme ça.
16:46Tu ne peux pas éternellement,
16:47et un jour,
16:48si ce n'est pas toi
16:49qui rembourses,
16:50c'est tes enfants
16:50qui vont rembourser
16:51à ta place.
16:52On ne peut pas
16:53continuer comme ça.
16:54Si on arrêtait
16:55d'avoir des gens
16:56hyper cultivés,
16:58le chef de l'État,
16:58il est hyper cultivé,
16:59hyper,
17:00armé avec une mémoire incroyable,
17:02le chef de l'État
17:03avec une mémoire incroyable,
17:04hyper intelligent,
17:05il est hyper intelligent,
17:06hyper diplômé,
17:08il est père diplômé,
17:09mais chaque fois
17:10qu'il prend une initiative,
17:10il fait une connerie.
17:11Alors peut-être
17:12qu'on change la donne,
17:13on prend des gens
17:14moins cultivés,
17:15moins intelligents,
17:16moins, moins, moins,
17:16et peut-être
17:17avec moins de conneries.
17:18Du bon sens
17:19de la réalité.
17:21Bon, c'est ça.
17:21Vous avez dit,
17:22Robert et Françoise,
17:23vous avez eu un mot,
17:24évidemment,
17:24pour ce qui se passe aussi
17:25du côté du Proche-Orient.
17:26Parce que,
17:27Benjamin Glaze,
17:28les sept premiers otages en vie
17:30détenus par le Hamas
17:32viennent d'être libérés,
17:34là, ce matin.
17:34Oui, effectivement,
17:35on en attend encore
17:3613 autres,
17:37les 13 derniers otages
17:38encore en vie
17:39qui devraient être libérés
17:40dans les prochaines heures.
17:41En attendant,
17:42ça y est,
17:43ça y est,
17:43Donald Trump
17:44a atterri
17:45en Israël,
17:47à Tel Aviv,
17:47il s'apprête à descendre
17:48d'Air Force One.
17:50À bord,
17:50tenez,
17:51Donald Trump
17:51qui a fait part
17:52de son optimisme
17:53quant à son plan de paix
17:54de cesser le feu.
17:54La guerre est terminée,
17:58vous comprenez,
17:59ça va tenir
18:00pour beaucoup de raisons,
18:01dit-il.
18:02Je pense que les gens
18:03en ont assez,
18:03ça fait des siècles
18:04qu'on a des accords.
18:05Oui,
18:06ce cesser le feu
18:07va tenir.
18:08Autre réaction,
18:09rapidement,
18:10celle d'Emmanuel Macron
18:11qui a lui pris la parole
18:12sur Twitter.
18:12Je partage la joie
18:13des familles
18:14et du peuple israélien,
18:15a-t-il dit notamment.
18:16La paix devient possible
18:17pour Israël,
18:18pour Gaza et la région.
18:19Bon,
18:20la paix devient possible.
18:21En un mot,
18:22Françoise Degoy,
18:23Robert Menin.
18:23Je le souhaiterais,
18:24on s'est arrêté nous
18:25à 93 et à 95
18:27quand Rabin a été assassiné
18:28et Robert sera d'accord
18:29avec moi,
18:29on se souvient tous
18:30de ce jour-là.
18:31Ce matin,
18:32je voyais les ambulances,
18:33on était à la rédaction,
18:33on était tous super émus,
18:35j'ai même les...
18:36Enfin,
18:36de voir les ambulances arriver,
18:37je me dis voilà,
18:38peut-être que ces deux peuples
18:39ont été au bout du bout
18:41du bout de l'horreur
18:42qu'on peut s'imposer
18:43l'un à l'autre
18:44et que parce qu'on a été
18:45au bout de l'horreur,
18:46un jour,
18:47Isaac Rabin,
18:47avant d'être assassiné,
18:48Robert s'en souvient,
18:50a dit,
18:51j'ai fait la paix
18:51parce que je me suis rendu compte
18:53que plus rien n'était possible
18:54avec la guerre
18:55et je pense que ça peut être vrai.
18:56Robert Benin.
18:57Écoutez,
18:58je prie le bon Dieu,
18:59je suis chrétien,
19:00je suis catholique,
19:01j'espère que là,
19:03comme Françoise,
19:03on va s'en sortir,
19:05j'espère aujourd'hui,
19:07vous savez,
19:07sur la façade de l'hôtel de ville
19:08à Béziers,
19:09il y a toujours le ruban jaune,
19:11vous savez,
19:11pour les otages,
19:12il y est depuis le 7 octobre,
19:15il y a deux ans maintenant,
19:16j'espère,
19:17j'espère quoi ?
19:18L'enlever cet après-midi
19:19et puis je peux dire un mot
19:20un peu plus rude,
19:22cette semaine,
19:23il y a Marine Tondelier,
19:24vous voyez,
19:25qui c'est,
19:25le colo,
19:26la chef des colos,
19:26qui a parlé à propos,
19:28vous savez,
19:29des flottis là,
19:30qui ont été arrêtés,
19:32que l'armée israélienne
19:33avait déporté les gens
19:34qui étaient sur ces flottis,
19:37c'est cette bande d'allumés
19:39qui pensent qu'ils font rien d'autre
19:41que se faire parler d'eux-mêmes
19:42et qui se foutent en réalité
19:44des gens à Gaza.
19:45Le mot déportation,
19:47Françoise,
19:47on sera d'accord tous les deux,
19:48c'est une ignominie.
19:50Et en plus c'est une ignominie
19:51presque parce qu'elle s'est expliquée
19:53sur la traduction anglaise,
19:55etc.
19:55Elle se fout du monde.
19:56Elle se fout du monde,
19:57Marine Tondelier.
19:58Elle veut se mélenchoniser.
20:00Essayer de répondre.
20:02Tant qu'il y aura des Marines Tondelier,
20:05on a de quoi être inquiet en France
20:06et pour le Proche-Orient.
20:07Bon,
20:08elle viendra répondre à ce que vous venez de dire.
20:10Robert Ménard,
20:11Françoise de Goy,
20:11merci,
20:12c'était un plaisir à chaque fois,
20:13comme chaque lundi matin,
20:14de vous entendre débattre,
20:16bien sûr,
20:17dans un instant,
20:17la vérité en face.
20:18Ça continue,
20:19évidemment,
20:20avec,
20:20bien sûr,
20:21Jean-François Killy,
20:22Valérie Expert tout à l'heure
20:24et Péricault Légas
20:25jusqu'à la mi-journée,
20:27jusqu'à 14h,
20:28sans parler des émissions ce soir.
20:30Et bien sûr,
20:30notamment les vraies voix
20:31après les Chevaliers du Fiel,
20:3317, 18 et 18, 20h.
20:35Dans un instant,
20:36le rappel des grands titres de l'actualité.
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