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  • il y a 2 mois
Ce samedi 27 septembre, Christelle Le Hir, présidence du directoire de La Vie Claire, François Valadas, directeur des solutions data France de VusionGroup, et Lucas Lefebyre, cofondateur et directeur général de La Fourche, étaient les invités dans l'émission Focus Retail présentée par Eva Jacquot. Focus Retail est à voir ou écouter le samedi sur BFM Business.

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Transcription
00:00BFM Business, Focus Retail, Eva Jaco.
00:09Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver pour une nouvelle émission de Focus Retail.
00:14Et cette semaine au programme, le retour en force du bio après une période compliquée.
00:18Les enseignes spécialisées renouent avec la croissance.
00:22A l'image de la vie claire qui fait partie du top 3 du secteur.
00:26Sa directrice générale, Christelle Lehir, sera mon invité.
00:30Entre ouverture de nouveaux magasins, accessibilité prix, fidélisation.
00:34Et quel levier pour séduire à nouveau les consommateurs ?
00:37Et puis dans la section start-up, on ira à la rencontre de La Fourche.
00:41Ce super marché bio en ligne qui vient de lever un peu plus de 30 millions d'euros.
00:46Pour accélérer son développement en français.
00:48En Allemagne, on recevra ce co-fondateur, Lucas Lefebvre.
00:52Focus Retail, c'est parti.
00:56Focus Retail, l'interview.
01:00Et j'ai le plaisir d'accueillir Christelle Lehir sur ce plateau.
01:03Bonjour.
01:03Bonjour Eva.
01:04Bienvenue sur Focus Retail, vous êtes la directrice générale de la vie claire.
01:08A mes côtés, notre expert cette semaine, c'est vous François Valadas.
01:10Vous êtes directeur des solutions Data France chez Vision Group.
01:15C'est votre première.
01:15Alors bonjour et bienvenue.
01:16Merci beaucoup Eva.
01:17Après une période de turbulence, le secteur du bio redémarre chez toutes les enseignes spécialisées
01:23qui enregistrent un être bon l'an dernier, comme Biocop ou Naturalia, la vie claire
01:28qui fait partie du top 3 des enseignes enregistrent une croissance de 8% sur son chiffre d'affaires
01:33à périmètre constant.
01:35Alors Christelle Lehir, ça y est, est-ce qu'on peut dire que le pire est derrière vous ?
01:39Est-ce que les consommateurs, ça y est, sont revenus dans vos rayons ?
01:43Alors pour les magasins spécialisés bio, oui, je pense qu'on peut dire que le pire est derrière nous
01:46puisque ça fait maintenant deux ans qu'on enregistre des croissances.
01:50On est sur des tendances l'année dernière à 7%, cette année à 5% depuis le début de l'année.
01:55La vie claire va bien puisqu'on est à peu près aux alentours de 7-8% sur les deux dernières années
01:59à périmètre constant, comme vous le disiez.
02:01C'est un peu moins vrai pour la grande distribution.
02:03Vous savez que la bio, c'est moitié grande distribution, moitié magasin spécialisé bio.
02:06Donc très bien reparti chez nous, magasin spécialisé bio et la vie claire en particulier,
02:11un peu moins grande distribution.
02:12Et surtout, si je peux me permettre de finir, on espère que cette relance de la demande
02:17va permettre à nos agriculteurs aussi de retrouver des beaux jours.
02:20Et oui, ça vous allez nous en dire plus dans quelques instants.
02:22D'ailleurs, on reviendra sur la GMS, notamment dans le focus de notre expert.
02:27Cette croissance sur le chiffre d'affaires, ça va se poursuivre en 2025 ?
02:31Comment s'annonce cette année ?
02:32Alors l'année s'annonce bien puisque depuis le début de l'année,
02:35on est sur une tendance à plus 5 magasins spécialisés bio
02:38puisque vous savez que j'ai le plaisir d'être présidente du Synadis bio.
02:40Donc j'ai un peu les chiffres aussi de tout le monde.
02:43Et surtout, la bonne nouvelle, c'est que c'est sans inflation.
02:46Ça veut dire que c'est de la fréquentation.
02:47Donc au deux tiers, c'est des gens qui sont revenus dans les magasins spécialisés bio.
02:51C'est vrai pour le marché, c'est vrai pour la vie claire.
02:53Donc on est très contents parce qu'il nous semble que c'est structurel.
02:55Donc les mauvaises années sont un peu derrière nous.
02:58Et là, on retrouve effectivement la fréquentation de 2019.
03:02Vous sauriez dire aussi que vous attirez certains consommateurs
03:06qui veulent se remettre au bio après la flambée des prix qu'on a connus
03:10et qui délaissent la GMS pour revenir chez vous ?
03:13Oui, c'est évident qu'aujourd'hui, le fait qu'il y ait moins de consommateurs en GMS sur la bio,
03:18ça crée un flux vers nous.
03:20Alors c'est vrai qu'on a beaucoup travaillé, nous les anciennes spécialisées bio et la vie claire,
03:23sur l'accessibilité.
03:25Parce qu'en 2022-2023, quand on a connu les difficultés qu'on avait,
03:29c'est principalement le pouvoir d'achat qui était la raison.
03:31C'est-à-dire que les gens n'ont pas eu de désamour vis-à-vis de la bio,
03:33ils se sont juste dit « produit un peu de luxe ».
03:35Et des sociétés comme la vie claire, on a mis en place tout un tas de travail
03:39sur effectivement une accessibilité beaucoup plus grande de la bio,
03:42notamment au travers de petits prix bio.
03:44200 produits à moins de 5 euros, dont 100 à moins de 3 euros.
03:48À moins de 3 euros, c'est ça.
03:49Justement, vous avez dû rogner sur vos marges pour faire ces efforts-là ?
03:52Alors il a fallu faire un travail main dans la main avec nos producteurs
03:55et aussi nos marges, comme vous le dites, pour avoir le juste prix.
03:58Chez la vie claire, c'est à peu près 50% de nos producteurs
04:02avec qui on travaille depuis plus de 20 ans.
04:04Donc ça a été de trouver des solutions ensemble
04:05pour garder le juste prix pour les producteurs,
04:08rogner un peu sur nos marges pour être plus accessible en prix pour les consommateurs
04:10et retrouver effectivement cette belle croissance qu'on connaît depuis maintenant deux ans.
04:14Parce qu'on sait, le produit labellisé bio, ça coûte en moyenne 10 à 15% plus cher
04:19que son homologue conventionnel.
04:21Justement, l'alimentaire, c'est près de 90% de votre chiffre d'affaires chez vous.
04:26Quel est le segment qui progresse le plus en ce moment ?
04:28Fruits et légumes en premier.
04:30Et c'est pour ça que je voudrais bien revenir là-dessus, sur la notion de prix.
04:33Parce qu'effectivement, sur les produits un peu transformés, sur l'épicerie,
04:35comme vous dites, il y a un prix qui est 10-15% plus cher.
04:39Ce qui est logique, il y a des cahiers d'écharges qui sont plus compliqués.
04:41Il y a aussi des ingrédients différents, plus nobles dans les produits bio.
04:45Le fruits et légumes, il y a une étude qui vient de sortir récemment
04:47qui montre qu'on commence à très fortement se rapprocher des prix du conventionnel
04:50parce qu'il y a moins d'intrants, il y a moins d'énergie pour les serres notamment
04:53puisque nous on fait des produits de saison, jamais importés par avion.
04:56Donc aujourd'hui, on se rend compte que les fruits et légumes
04:58commencent à se rapprocher effectivement du conventionnel
05:00et que si on a la juste quantité de consommation,
05:04on peut consommer bio sans que ça vous coûte plus cher.
05:07Ça, tout ça, ça passe aussi par la fidélisation.
05:10Vous avez mis au point un programme de fidélité beaucoup plus attractif.
05:15Est-ce que ça marche ?
05:16Est-ce que vous arrivez à recruter beaucoup plus de fidélité ?
05:20Chez nous, le programme de fidélité, c'est 1 point, 1 euro, 300 points,
05:25à la prochaine visite, 10% sur votre prochain panier.
05:27Donc ça marche excessivement bien.
05:29C'est notre pari aussi, grosso modo, sur le ticket d'achat de 70%.
05:33On a vu une croissance de plus de 40% de l'acte d'achat.
05:37Donc oui, ça marche très bien.
05:38On vient de mesurer récemment, au travers d'une étude,
05:40la satisfaction de nos clients sur cette carte de fidélité.
05:43Et c'est à plus de 80% une satisfaction.
05:45On a travaillé sur le pouvoir d'achat, c'était ça l'attendu.
05:47Et est-ce que vous avez pu constater une augmentation sur le panier moyen ?
05:50Alors, aujourd'hui, quand on regarde les chiffres,
05:53alors je vais prendre l'avis clair que je connais le mieux,
05:55on est à peu près sur une tendance à 7% périmètre constant.
05:58C'est deux tiers fréquentation, un tiers panier moyen.
06:00Donc, grosso modo, 5% la fréquentation, 2% panier moyen.
06:04Ça veut dire que les gens consomment un peu plus par acte d'achat,
06:07puisque je vous disais, c'est sans inflation.
06:10François ?
06:11Quelle place accordez-vous aux innovations de technologie dans les magasins
06:14pour justement améliorer l'expérience d'achat et l'expérience de vos consommateurs ?
06:18Alors, la première chose qu'on a fait, là, cette fin d'année 2024, début 1995,
06:22on a développé complètement le click and collect dans tous nos magasins propres.
06:26Alors, il faut savoir qu'on a 325 magasins aujourd'hui chez Aviclair.
06:28Un tiers magasin propre ou succursal, comme on dit, de tiers de franchisés.
06:33Dans nos magasins propres, on a développé complètement le click and collect,
06:36donc un site internet sur lequel, effectivement, on peut commander
06:38et ensuite venir chercher sa commande en magasin.
06:40Donc, c'est un élément sur notre approvisionnement,
06:44on travaille avec des systèmes intégrés pour nous aider à mieux approvisionner.
06:47Et actuellement, on est sur un gros projet sur l'intelligence artificielle aussi,
06:50parce que quand on s'appelle La Vie Claire,
06:51il va falloir réfléchir intelligemment à ce qu'on fait de cette intelligence artificielle
06:55pour l'environnement, pour l'emploi.
06:57Quand on est une entreprise à mission comme nous,
06:59il faut être très vigilant sur tout ça.
07:01Donc, c'est notre grand chantier demain,
07:02c'est comment utiliser intelligemment La Vie Claire
07:04et on va créer une charte dès cette fin d'année
07:06pour voir comment est-ce qu'on va le faire.
07:08D'accord.
07:08Ça veut dire que vous allez continuer à renforcer les boutiques elles-mêmes
07:11ou est-ce que c'est le online qui va être privilégié ?
07:14Alors, nous, on croit vraiment au magasin,
07:17parce que c'est ce qui fait la différence vis-à-vis des autres,
07:19la proximité, le conseil.
07:20Il faut savoir que la moitié des gens chez La Vie Claire
07:22sont formés chaque année, justement, pour apporter du conseil aux gens.
07:25Ce qui fait la différence entre l'Internet et le magasin,
07:27je pense que c'est le conseil, c'est l'expérience magasin.
07:30Et nous, on croit beaucoup à ça chez La Vie Claire,
07:31donc on va continuer à développer nos magasins propres.
07:33C'est la priorité stratégique.
07:35Alors, on va revenir sur votre stratégie pour votre parc de magasins.
07:39Un mot quand même sur le online, ça représente combien chez vous ?
07:41C'est très petit, c'est moins de 1%.
07:43C'est moins de 1% ?
07:44C'est très petit, c'est du click and collect,
07:46donc c'est vraiment affinité.
07:48Et vous n'avez pas votre projet de mettre en place un site e-commerce ?
07:51Notre volonté, à nouveau, c'est que les gens viennent en magasin,
07:54qu'ils aient du plaisir à venir en magasin
07:55et qu'on puisse leur apporter du conseil.
07:57Parce que quand on est en magasin, comme La Vie Claire,
07:59on a à la fois de l'alimentaire,
08:00à la fois des compléments alimentaires,
08:02de l'hygiène de beauté.
08:03Compléments alimentaires, quand on n'y connaît pas grand-chose,
08:05ce n'est pas évident d'acheter.
08:06Donc je pense que c'est bien d'avoir un conseil en magasin.
08:08Donc nous, on a vocation à ce que les gens viennent en magasin.
08:10Justement, on va revenir après sur les compléments alimentaires.
08:14Une question quand même sur les magasins.
08:16L'an dernier, vous en avez ouvert 7.
08:17Cette année, c'est 10 ouvertures qui sont prévues.
08:20Vous avez quand même fermé une série de magasins.
08:24Après la rationalisation, vous espérez quoi ?
08:26Revenir à votre chiffre aux 400 magasins,
08:29à un parc de 400 magasins ?
08:31Ce serait l'objectif, effectivement,
08:32qu'on puisse revenir dans les 2-3 prochaines années
08:33sur notre parc qui nous semble être un joli parc de 400 magasins.
08:37On a vocation à ouvrir 15-20 magasins.
08:39On veut faire une croissance raisonnée
08:40parce que là aussi, on ne veut pas faire les bêtises du passé,
08:42ouvrir à tout craint pour que s'il y a une crise,
08:45on se retrouve à devoir fermer des magasins,
08:46que nos franchisés doivent fermer.
08:48Mais en tout cas, oui, on aimerait bien retrouver cette jauge
08:49des 400 magasins d'ici 2-3 ans.
08:52Est-ce que c'est un modèle que vous comptez porter à l'international également ?
08:55Il est déjà un petit peu à l'international.
08:57On est présents en Belgique.
09:00On est à l'île Maurice aussi.
09:01On a un franchisé qui a 6 magasins à l'île Maurice.
09:03On est dans les Drômes.
09:04C'est international français, bien sûr.
09:06Mais je pense même qu'on est leader dans les Drômes,
09:08on est présents dans toutes les îles
09:09avec une famille de franchisés à nous
09:11qui est Martinique, Guadeloupe, Saint-Denis-Télémis.
09:13On est aussi présents en Arabie Saoudite
09:15où on a un magasin.
09:16Donc, ce n'est pas une priorité stratégique.
09:18Mais quand il y a des beaux porteurs de projets
09:19ou des familles avec qui on travaille depuis des années
09:21qui nous disent
09:21« Moi, j'ai envie d'ouvrir à l'île Maurice,
09:23j'ai envie d'ouvrir à la Guadeloupe »,
09:25on les soutient et on les accompagne.
09:27Mais ce n'est pas notre priorité stratégique.
09:29Alors, revenons sur les produits très rapidement.
09:31C'est vrai que vous avez changé beaucoup de choses.
09:33On le rappelle, 6 000 références,
09:343 000 produits à marque propre et des innovations.
09:37C'est-à-dire que vous avez,
09:38quand on parle d'innovation,
09:39c'est-à-dire que vous êtes allé recréer,
09:42retravailler des recettes.
09:44Ça, c'est uniquement pour coller
09:45à ces nouveaux labels,
09:47le Nutri-Score, l'Origine Info, etc.
09:50Est-ce que c'est un retravaillé de recettes
09:51ou c'est aussi des créations de nouveaux produits,
09:55notamment des créations de marques ?
09:56Et là, vous allez nous en parler,
09:56notamment avec les compléments alimentaires.
09:58Alors, c'est les deux.
10:00C'est les deux.
10:01Donc, comme on vous l'a dit,
10:02nous, le gros, finalement, de nos gammes,
10:05c'est des marques Lavie Claire.
10:06Donc, quand le trio achat, marketing qualité
10:09a travaillé sur notre marque Lavie Claire,
10:11on a vraiment veillé à être au mieux
10:13du Nutri-Score, sous sa catégorie,
10:15au mieux du Planet Score.
10:16Et on travaille depuis peu aussi avec Goom
10:17sur l'ultra-transformation
10:18pour essayer d'être le moins possible
10:19en ultra-transformation
10:20sur notre marque Lavie Claire.
10:22Donc, le but, c'était vraiment
10:23de moins de sucre, moins de sel,
10:25approvisionnement court, français.
10:27Plus de 90% de notre approvisionnement
10:28est français.
10:30Des listes d'ingrédients qu'on comprend
10:31et des produits qui soient bons.
10:33C'était ça, le brief.
10:34Donc, ça, c'était sur notre, je dirais,
10:36fond de marque, ce qu'on avait qui existait.
10:38Et on est en train de travailler
10:38de plus en plus aussi
10:39à des nouvelles tendances de consommation.
10:42Le végétal, c'est quelque chose
10:43qui se développe.
10:44Je discutais avec quelqu'un
10:45qui travaillait sur le fruit du jaquet
10:46tout à l'heure.
10:48C'est des tendances, effectivement.
10:49Alors, on a aussi des produits carnés.
10:51Donc, nous, on ne renie pas
10:52les produits carnés.
10:52Mais on sent que le végétal,
10:53c'est une des grandes tendances.
10:54Donc, c'est les deux.
10:55On va dire que dans tout le travail
10:56qu'on a fait sur nos gammes,
10:57c'est deux tiers d'amélioration
10:59de nos recettes, de notre existant.
11:01Aussi, des packagings.
11:02Moins de packagings
11:03pour mieux d'environnement également.
11:05Donc, on a réduit au maximum
11:06nos packagings
11:07et aussi des innovations.
11:09Prochainement,
11:09alors, ça peut sembler surprenant,
11:11on va lancer nos soupes du monde
11:12avec des ingrédients français.
11:14Mais nos soupes du monde,
11:15une soupe marocaine,
11:16une soupe italienne.
11:18Voilà.
11:18Typiquement, c'est une innovation
11:19qu'on va faire.
11:20C'est vrai que ces tendances
11:20cuisine du monde,
11:21ça se développe énormément,
11:22notamment en GM,
11:23en grande distribution également.
11:25Alors, parlons un petit peu
11:26des labels,
11:27tout ce qui est logo nutritionnel,
11:29affichage environnemental.
11:30Ça, c'est des choses
11:30que vous allez déployer
11:32à vitesse grand V,
11:34là, sur l'année à venir ?
11:35C'est le but, en fait.
11:37Alors, il faut savoir
11:37que quand vous commencez
11:38à travailler nutrition,
11:39c'est l'intégralité
11:40de votre marque que vous mettez.
11:41Donc, nous, ce qu'on a voulu
11:42depuis deux ans,
11:43c'est bien maîtriser ça.
11:44Avec les nouvelles formulations
11:46du Nutri-Score, d'ailleurs,
11:47mais être sûr que notre marque
11:48Lavicaire, elle soit au mieux
11:49de ce qu'elle peut être
11:50sur chacune de ces catégories.
11:51Parce qu'il y a certains produits,
11:53on peut faire comme on veut,
11:54on ne sera pas A en Nutri-Score,
11:56mais donc, on y a veillé.
11:57Et donc, l'idée,
11:57c'est d'ici moins de 18 mois,
11:59on passera tous nos packs,
12:00effectivement, Nutri-Score.
12:02Planet Score, en fait,
12:03on mesure l'intégralité
12:04de nos gammes sur le Planet Score.
12:05Est-ce qu'on l'affichera,
12:06en tout cas, on pack,
12:07on ne sait pas encore
12:08parce que tout n'est pas légiféré
12:09sur Planet Score.
12:10Est-ce que ce sera
12:10le score de demain ou pas ?
12:12Mais en tout cas,
12:12on l'affichera en magasin,
12:13ça, c'est sûr et certain.
12:15Goût, c'est aussi un nouveau score
12:18avec lequel on travaille
12:19sur l'ultra-transformation.
12:20Donc, la volonté,
12:21c'est de l'afficher.
12:22Parce que je pense que
12:23quand on est bio,
12:23quand on s'appelle la vie claire,
12:24on doit être en totale transparence
12:26avec ses consommateurs.
12:27Donc, affichons-le.
12:28Moi, je pense que c'est des choses
12:29qui commencent à parler aux gens.
12:30Donc, ils vont l'afficher.
12:30Vous sentez que c'est bien intégré,
12:32que ça commence à être intégré
12:33par les Français ?
12:34Absolument.
12:35Alors, un mot aussi sur...
12:36Vous avez là, récemment,
12:37en juillet dernier,
12:38obtenu la qualité de société à mission.
12:41Qu'est-ce que ça va changer
12:42très rapidement pour vous ?
12:43Ça change pas mal de choses
12:44et surtout,
12:45ça monte dans son engagement.
12:46Donc, l'entreprise à mission,
12:48ça parle d'une part
12:49de sa raison d'être.
12:50Donc, notre raison d'être
12:50aujourd'hui chez la vie claire,
12:51c'est donner à chacun le goût
12:53de mieux consommer
12:54pour prendre soin des hommes
12:55et de la terre.
12:56Puisque là, très bien,
12:57je vais parler du goût,
12:58de donner envie au plus grand nombre.
12:59On l'a inscrit dans nos statuts.
13:01Donc, ça, c'est quand même
13:01un engagement très fort.
13:02Donc, statutairement,
13:03notre raison d'être,
13:04elle est dans nos statuts.
13:05Et ça implique un certain nombre
13:07de choses à respecter,
13:08notamment au niveau de nos offres.
13:10Ça implique un comité
13:11d'entreprise à mission
13:12qui va vérifier qu'on fait bien
13:13les choses comme il faut.
13:14Ça implique des engagements RSE,
13:15notamment au niveau
13:16environnemental et sociétal.
13:17Voilà, ça implique tout ça.
13:18Et on l'a écrit.
13:19Donc, je pense qu'on ne pourra pas
13:20revenir en arrière.
13:21Et c'est un vrai bel engagement
13:22qu'on a pris depuis juillet 2025.
13:24Il n'y a plus qu'à.
13:24Merci beaucoup, Christelle Lehi.
13:26Restez avec nous.
13:26On va passer tout de suite
13:27au focus de notre expert.
13:28Alors, François,
13:32on l'a vu,
13:33notamment avec Christelle Lehi.
13:35Le bio, ça repart,
13:37mais ça ne concerne pas,
13:38hélas, tous les acteurs.
13:39C'est vrai que la GMS,
13:40la grande distribution
13:41est toujours un peu à la traîne.
13:42Comment est-ce qu'on explique ça ?
13:43En effet, Eva,
13:44depuis la période Covid,
13:45les ventes des produits bio
13:46dans les grandes et moyennes surfaces,
13:48donc les hyper et les super,
13:49est en recul systématiquement
13:50tous les ans,
13:51que ce soit en volume
13:52ou en valeur.
13:53Il y a deux raisons principales à ça.
13:54La première,
13:55c'est la réduction de l'assortiment
13:56qui a lieu tous les ans
13:57dans ces enseignes-là
13:58depuis la période Covid,
13:59encore moins 7% l'année dernière.
14:01Donc, c'est un impact mécanique.
14:02Et la deuxième raison,
14:03et je dirais peut-être la principale,
14:04vous l'avez souligné tout à l'heure,
14:06c'est le niveau de prix
14:07des produits bio en GMS
14:08qui sont encore trop décalés
14:10par rapport au prix
14:11des produits conventionnels
14:12vendus sous le même toit
14:13et qui finalement sont
14:14plus très différents
14:15des prix pratiqués dans les GSS,
14:17donc qui ne permettent pas
14:18aux enseignes de se différencier.
14:19Or, pour les consommateurs,
14:21le prix, c'est un point
14:21qui est essentiel.
14:2394% des Français
14:24nous disent aujourd'hui
14:25que les produits bio
14:25sont trop chers,
14:26encore trop chers.
14:27Et il y a même 6 Français sur 10
14:28qui disent que le label bio,
14:30c'est uniquement
14:31un subterfuge marketing
14:32pour vendre les produits plus chers.
14:33Alors, justement,
14:33face à cette image
14:35assez négative du bio,
14:36quelles sont les alternatives ?
14:38L'initiative la plus répandue
14:39aujourd'hui pour démocratiser
14:41le prix des produits bio,
14:43c'est le vrac.
14:43Avec le vrac,
14:44vous l'avez mentionné aussi,
14:46il n'y a plus le coût
14:46du packaging.
14:47On est normalement
14:48sur des prix au kilo
14:49qui sont moins chers
14:50et on a pour le consommateur
14:52la possibilité d'avoir
14:53juste la quantité
14:54dont il a besoin.
14:55D'ailleurs,
14:56les rayons vrac
14:57sont beaucoup plus développés
14:58dans les GSS
14:58que dans les GMS.
15:00On peut citer un autre exemple
15:01qui sont les circuits courts
15:02qui se développent aussi
15:04dans les régions
15:04où là, effectivement,
15:05ce sont des associations
15:06de consommateurs
15:06qui vont acheter directement
15:08au poids des producteurs
15:08comme la MAP en Ile-de-France
15:10qui fonctionne très bien.
15:11Ça, c'est bien perçu
15:12par les consommateurs ?
15:13Je pense que oui
15:14puisque le maître mot
15:15que les consommateurs cherchent,
15:17c'est la confiance
15:18à travers la transparence.
15:20Comment, justement,
15:21François, selon vous,
15:22on peut plus convaincre
15:24les consommateurs,
15:25ne serait-ce qu'en dehors
15:26du vrac ?
15:27On peut prendre l'exemple
15:28de Lidl en Allemagne
15:29qui s'est associé
15:30avec un label très exigeant
15:31qui est le label Bioland
15:32avec qui ils ont co-développé
15:34une gamme de MDD économiques
15:36mais bio
15:36et qui fonctionne particulièrement bien
15:38avec les consommateurs.
15:39Donc, on voit bien
15:40à travers cet exemple
15:40et il y en a plein d'autres
15:41que les GMS pourraient redévelopper
15:44les ventes de produits bio
15:45à partir du moment
15:45où la proposition
15:46pour le consommateur
15:47est cohérente,
15:48claire et transparente.
15:50Merci beaucoup, François.
15:51On passe tout de suite
15:51au pitch de notre start-up.
15:59Lucas Lefebvre
16:00nous a rejoint sur ce plateau.
16:01Bonjour, bienvenue.
16:02Bonjour.
16:03Vous êtes le co-fondateur
16:04et le directeur général
16:05de La Fourche
16:06que vous avez co-créé
16:07avec deux autres entrepreneurs
16:10il y a sept ans.
16:12Donc, ce supermarché bio
16:13en ligne,
16:15vous aussi,
16:15vous avez connu
16:16la crise
16:16qu'a subie le bio.
16:18Vous venez de lever
16:1831,5 millions d'euros,
16:21un montant important
16:22dans un contexte économique
16:23qui n'est pas simple.
16:25Justement,
16:26qu'est-ce que vous comptez faire
16:27avec cette enveloppe ?
16:28On a plein de projets.
16:30Le premier, je dirais,
16:30c'est l'amélioration
16:31de notre expérience utilisateur.
16:33Nous, à la différence
16:34de La Véclair,
16:34on n'a pas de lien direct
16:35avec nos adhérents,
16:37nos consommateurs.
16:38c'est à travers la livraison
16:39que finalement,
16:40on a ce lien-là.
16:41Il faut que cette expérience
16:41soit le plus simple possible,
16:44la plus agréable possible
16:45pour nos adhérents
16:46et l'amélioration
16:47de nos process en interne
16:48pour automatiser
16:50notre entrepôt
16:50et être plus efficace
16:51et finalement,
16:53un enjeu de croissance.
16:55Notre premier centre de coût
16:56à nous,
16:56c'est la livraison.
16:57Plus on a de volume,
16:58plus on peut négocier
16:59avec les entreprises,
17:00les transporteurs
17:01et plus on pourra
17:01diminuer nos prix
17:02pour satisfaire
17:03de plus en plus
17:04de consommateurs.
17:04Vous visez la rentabilité,
17:07comment est-ce que
17:07vous comptez y arriver ?
17:08Ça, ça passe forcément
17:09par le volume,
17:10vous allez doubler vos volumes ?
17:12L'idée là,
17:13c'est aujourd'hui,
17:14on fait 75 millions d'euros
17:15en 2024,
17:16on a terminé
17:16à 75 millions d'euros
17:17de chiffre d'affaires,
17:18on prévoit d'en faire
17:19100 millions d'euros
17:20en 2025.
17:22Il essaie de continuer
17:22sur cette croissance
17:23et les coûts
17:26vont se croiser
17:27à un moment
17:27et on espère
17:27qu'à la fin de l'année,
17:28on pourra être
17:28finalement rentable.
17:30C'est 36% de plus
17:31que ce que vous faisiez
17:32l'année dernière,
17:32c'est ça ?
17:33C'est 36% de plus
17:34et d'ailleurs,
17:35on parlait du climat
17:37un peu morose du bio,
17:39nous, on a un modèle
17:39qui est un peu
17:40contre-cyclique
17:40étant donné qu'on est
17:41le magasin bio
17:42le moins cher de France,
17:42on est élu tous les ans
17:44par distribuerie
17:45une étude indépendante
17:45magasin bio
17:46le moins cher de France.
17:49Dans un moment
17:50où le pouvoir d'achat
17:51est contraint,
17:53les consommateurs
17:53se tournent vers nous
17:54et donc malgré
17:56ces années
17:57où il y a eu
17:57une baisse du bio,
17:59nous, on a connu
18:00en 2023
18:00une croissance
18:01de 76%,
18:01en 2024
18:03une croissance
18:04de 46%
18:04et cette année
18:05on est sur du 36%.
18:06François ?
18:07Alors, 100 millions d'euros
18:08en 2025,
18:09c'est quoi l'objectif
18:102026 derrière ?
18:11Que ce soit
18:12en chiffre d'affaires,
18:13en nombre d'adhérents
18:14et potentiellement
18:15en couverture géographique ?
18:16Alors, en chiffre d'affaires,
18:18on doit être aux alentours
18:19de 130.
18:20On va rester sur une croissance
18:21à peu près 30% par an.
18:23Plus on grossit
18:24et plus c'est compliqué
18:25de croître.
18:25Et l'idée,
18:28donc là,
18:29on a déjà développé
18:30une marque,
18:31La Fourche,
18:32en Allemagne
18:33qui s'appelle
18:33Ackerharts.
18:34Donc l'idée,
18:34c'est de développer
18:35en Allemagne
18:36et en Autriche
18:36pour permettre
18:37de plus en plus
18:38d'Européens
18:38d'avoir accès
18:38à du bio
18:39pas cher
18:40et de qualité
18:40et de continuer
18:43ce travail
18:44d'amélioration
18:44de l'expérience client.
18:45C'est vraiment
18:45très important pour nous
18:46à la fois en interne
18:47et en externe
18:48vis-à-vis de nos adhérents.
18:50Et pour rebondir
18:51sur ce qu'on disait
18:52tout à l'heure,
18:53effectivement,
18:53moi, je suis très contente.
18:54Plus on consomme de bio,
18:55quels que soient les canaux,
18:56mieux c'est,
18:56puisque c'est pour moi
18:57un sens de l'histoire.
18:58Je pense qu'on est
18:58très complémentaires,
18:59en fait.
19:00Donc il n'y a pas
19:00une concurrence,
19:01évidemment,
19:02mais très complémentaires.
19:03On est là sur,
19:03effectivement,
19:04plutôt une orientation
19:05très prise,
19:06très orientée prise.
19:07C'est pour ça que je vous disais,
19:08nous,
19:08ce n'est pas ça notre vocation.
19:09Notre vocation,
19:10c'est de faire venir
19:10les gens en magasin
19:11qu'ils aient du plaisir
19:11à faire leur course en magasin
19:12au bon rapport qualité-prix
19:14avec du conseil.
19:15Donc je pense que
19:15c'est deux offres
19:16qui,
19:17les magasins physiques
19:18et les magasins digitalisés
19:20qui peuvent vivre ensemble.
19:20Et c'est pour ça
19:21qu'on est très content
19:21d'avoir la fourche
19:22au Synadis Bio
19:23parce que du coup,
19:24on a du virtuel
19:25et du magasin réel.
19:26Et oui, bien sûr,
19:27c'est vrai qu'on l'évoquait
19:27sur ce début d'émission.
19:28Les Français aimeraient
19:30consommer plus un bio
19:31mais sont souvent empêchés
19:33par les prix.
19:33Comment est-ce que vous,
19:34vous garantissez
19:35les prix les plus bas
19:36du marché dans le bio ?
19:37Alors nous,
19:38c'est vraiment grâce
19:38à notre modèle d'adhésion
19:39qu'on arrive à offrir
19:41des prix qui sont si peu élevés.
19:43Ce qui est intéressant
19:44de constater,
19:45c'est que quand vous achetez
19:45un produit sur Internet,
19:46environ 20% du montant
19:48de ce que vous payez
19:49va tomber dans la poche
19:50des GAFAM.
19:51C'est un peu l'impôt
19:52du digital,
19:53ce qui est l'équivalent
19:53du loyer
19:55que payent les magasins
19:56pour Aorax
19:56c'est une zone de chalandise
19:57sur le digital
19:58mais en fait,
19:59c'est la publicité
19:59que n'importe quel site
20:01de l'e-commerce
20:01va payer pour faire venir
20:02et revenir
20:03les consommateurs
20:04sur son site.
20:05Mais nous,
20:05comme on a un système
20:06d'adhésion,
20:07les gens,
20:07il faut qu'on les convainque
20:08une seule fois de venir.
20:09Ensuite,
20:09ils prennent leur adhésion
20:10et pendant des années,
20:11on n'a plus besoin
20:11de payer de publicité
20:12pour qu'ils reviennent.
20:13Et en fait,
20:13ces 20% de coût,
20:14on les réduit à 3-4%
20:16et la différence de prix,
20:17on la reverse à nos adhérents
20:19sous forme d'économie.
20:20On est un petit peu
20:20les robins des bois
20:22des temps modernes
20:23où on va éviter
20:24la taxe GAFAM
20:24qui part en Irlande
20:26qui n'est pas taxée,
20:27je le précise.
20:28Et donc,
20:29on la reverse à nos adhérents.
20:30Donc,
20:30c'est vraiment
20:30un système gagnant-gagnant.
20:32Je vois que vous acquiescez,
20:33François.
20:34Tout à fait.
20:34En fait,
20:34j'avais une question
20:35qui était par rapport
20:35à la croissance
20:36que vous envisagez.
20:37Est-ce que c'est plus
20:38du recrutement d'adhérents
20:39ou est-ce que c'est
20:40des adhérents
20:40qui vont consommer plus
20:41chez vous,
20:42dans votre esprit ?
20:42Alors,
20:43il y a les deux aspects.
20:45Évidemment,
20:45une croissance
20:46du nombre d'adhérents.
20:47Mais il y a également...
20:48Aujourd'hui,
20:48on est en plein développement.
20:50C'est-à-dire qu'on ajoute
20:51de nouveaux produits
20:52à notre catalogue
20:52de manière régulière.
20:53Et puis surtout,
20:53on étend notre offre
20:54sur des nouveaux segments.
20:55Je pense aux frais,
20:56notamment.
20:56Aujourd'hui,
20:57l'offre de frais
20:58de La Fourche,
20:58elle est disponible à Paris,
21:00à Lille,
21:01à Lyon et à Bordeaux
21:02qu'on vient de lancer
21:03dans la semaine.
21:04Et donc,
21:04l'idée,
21:05c'est d'étendre cette offre
21:06au plus grand nombre
21:07de centres urbains possibles
21:08en France,
21:08de l'étendre en Allemagne.
21:10Et donc,
21:11mécaniquement,
21:12à partir du moment
21:12où on lance une offre de frais,
21:14le panier moyen
21:15prend 30 euros
21:15puisqu'il y a plus
21:16de produits disponibles.
21:17On joue sur la fois
21:19sur l'augmentation
21:19du panier moyen
21:20et sur l'accroissement
21:21du nombre d'utilisateurs.
21:23Alors justement,
21:23après avoir intégré le frais,
21:24vous vous attendez à quoi ?
21:25C'est quoi votre estimation
21:28d'un panier moyen ?
21:29Vous dites que c'est plus 30 euros.
21:30Comment ça va se peser
21:32dans la balance,
21:33en fait,
21:33en termes d'équilibre ?
21:35Alors,
21:35ça joue sur deux aspects,
21:37l'intégration du bio.
21:38Il y a à la fois
21:39le panier moyen
21:39qui va prendre à peu près
21:4030 euros,
21:41donc on passe de 110 à 140.
21:43Et il y a une augmentation
21:45de la fréquence
21:45puisque les produits frais,
21:46c'est des produits
21:46qui se gardent moins longtemps,
21:47donc on va commander
21:48plus régulièrement.
21:49Et donc nous,
21:50au final,
21:51nos adhérents dépensent plus
21:52chez nous
21:52et on est très contents
21:53puisqu'ils économisent plus.
21:55Christelle ?
21:56Et nous,
21:56on est convaincus
21:57que c'est important
21:58sur ce genre de produits,
21:59notamment fruits et légumes,
22:01de venir en magasin.
22:02Ça fait vraiment partie
22:03de notre ADN.
22:04Donc, à nouveau,
22:04je pense qu'on ne touchera pas
22:05tout à fait les mêmes
22:05cibles de consommateurs.
22:07Je pense qu'il y a la place
22:08pour tout le monde
22:08et plus on fait du bio
22:09et mieux c'est.
22:10Mais nous,
22:10notre credo,
22:11alors au-delà du loyer,
22:12c'est aussi du personnel en plus
22:13par rapport à un magasin digitalisé,
22:16notre credo,
22:16c'est les gens viennent,
22:18voient les produits,
22:19peuvent les toucher,
22:19on leur apporte du conseil.
22:21C'est vraiment
22:21deux concepts très différents,
22:23je trouve,
22:24et qui ne s'opposent pas,
22:25mais deux concepts très différents.
22:26Deux concepts différents,
22:27mais c'est vrai
22:27qu'on ne peut pas le nier.
22:28On voit l'essor,
22:29notamment du drive,
22:30rien que pour les supermarchés
22:32dans la grande distribution,
22:33donc vous bénéficiez
22:34quand même
22:34d'un trafic
22:36très très important.
22:37Tout à fait.
22:38Et si je peux compléter
22:38ce que vous disiez,
22:40c'est qu'en effet,
22:41je pense que nous,
22:41on a fait une étude
22:42auprès de nos consommateurs,
22:4280% de nos consommateurs
22:44n'avaient jamais mis les pieds
22:45dans un magasin bio.
22:46Donc nous,
22:46on va vraiment prendre
22:47des parts de marché
22:48à la grande distribution,
22:49c'est vraiment
22:49contre ces mastodontes
22:51qu'on se bat.
22:53Et notre credo à nous,
22:54on est aussi société à émission
22:55et on veut démocratiser
22:57le mieux manger,
22:59notre credo,
23:00c'est vraiment
23:00de rendre accessible
23:02à tout un chacun
23:03le meilleur du bio.
23:05Et donc,
23:06il y a une notion
23:06d'accessibilité financière,
23:08pouvoir acheter des produits
23:09qui sont finalement assez chers,
23:10mais il y a une notion
23:10d'accessibilité géographique.
23:12Et pas tout le monde
23:15n'a un magasin bio
23:16quoi être chez lui.
23:16Et donc nous,
23:17on permet en fait
23:17à des gens
23:18qui sont éloignés
23:19dans des banlieues,
23:20qui sont dans des petites villes,
23:22dans des petits villages,
23:22en campagne,
23:23qui n'ont pas,
23:24qui doivent faire
23:2420-30 minutes de voiture
23:26avant d'avoir accès
23:27à un magasin bio de qualité,
23:28parce que notre offre
23:28se différencie quand même
23:29de ceux des supermarchés
23:31de pouvoir se faire livrer.
23:33Et donc c'est vraiment
23:33cette notion d'accessibilité
23:34qui nous tient à cœur
23:35et c'est pour ça
23:36qu'on a créé la fourche.
23:37Un mot, Lucas,
23:38pour conclure.
23:38Vous avez combien
23:39de références produits
23:40sur votre site ?
23:41On a 5 000 produits
23:41et on a 150 000 adhérents.
23:44Merci beaucoup.
23:45On passe tout de suite
23:45à l'actu de la semaine.
23:49Alors François,
23:50Dominique Schelcher,
23:51le PDG de Coopérative U
23:53devrait rendre
23:53à la fin du mois
23:54au ministre de la Ville
23:55et du Commerce
23:56un rapport
23:56sur la redynamisation
23:59des commerces
24:00de proximité
24:00dans les quartiers prioritaires.
24:02Quelles sont les attentes
24:03que l'on peut attendre
24:04de ce rapport ?
24:05Je dirais que l'objectif
24:06de ce rapport,
24:06c'est d'avoir des pistes concrètes
24:08pour redynamiser
24:09les centres-villes
24:10grâce au commerce.
24:11En fait,
24:12on observe depuis
24:12une vingtaine d'années maintenant
24:13une forme de décommercialisation
24:16des centres-villes
24:17puisque le taux
24:18de locaux commerciaux
24:19vides a presque doublé
24:20en 20 ans
24:21en passant de 6 %
24:22à 11 %,
24:22ce qui est assez énorme
24:24et ça veut dire
24:24qu'au-delà
24:25des fractures sociales
24:26qui peuvent se créer,
24:27il y a une fracture commerciale
24:28qui se rajoute.
24:29Justement,
24:30quel rôle peut jouer
24:31la grande distribution
24:33pour aller redynamiser
24:34les centres-villes ?
24:35Aujourd'hui,
24:36on a encore 91 %
24:37des Français
24:37qui vont régulièrement
24:39dans les grandes
24:39et moyennes surfaces
24:39donc elles ont intrinsèquement
24:41un rôle important
24:42à jouer
24:42pour redynamiser
24:43les centres-villes
24:44à partir du moment
24:45où elles vont
24:46les considérer pleinement
24:47dans leur stratégie
24:48et arriver avec des formats
24:49et une offre adaptée.
24:50D'ailleurs,
24:51le dernier en date
24:52qui se positionne,
24:53c'est Leclerc
24:53qui va arriver
24:54dans les centres-villes
24:55avec des formats
24:57plus compacts,
24:58des formats de proximité,
24:59une offre adaptée
25:00et en surfant toujours
25:02sur son point de force
25:03historique
25:04qui est le prix.
25:06Pour autant,
25:06Leclerc va être face
25:08à un challenge
25:08comme toutes les autres enseignes,
25:10c'est-à-dire être capable
25:11de couvrir
25:12une foultitude
25:14de besoins
25:15et de demandes
25:15dans un tout petit
25:16espace commercial.
25:18Et c'est là
25:18où la data
25:19et le commerce de précision
25:20va être très important
25:21pour arriver à construire
25:22des assortiments
25:22qui soient
25:23avec le moins de références
25:24possibles
25:25et pour couvrir
25:25un maximum de besoins.
25:27Et ça,
25:27pour des commerces
25:28de proximité,
25:29c'est essentiel
25:29pour faire venir
25:30mais surtout
25:30pour faire revenir
25:31parce qu'on a trouvé
25:32les bons produits.
25:33Donc le magasin,
25:33finalement,
25:34Christelle le disait,
25:34c'est essentiel
25:36pour faire revenir
25:37de la vie
25:37dans les centres-villes.
25:38Absolument.
25:39Et d'ailleurs,
25:39c'est un rôle
25:40que jouent déjà
25:40beaucoup les magasins
25:41dans les milieux ruraux.
25:43Et on peut s'inspirer
25:43la proximité urbaine
25:44qui se développe
25:45avec une expérience client
25:46plus humaine
25:47et s'insérer
25:48dans la vie locale.
25:49Alors ici,
25:50c'est plutôt la vie de quartier
25:51puisqu'on parle d'urbain
25:52avec les emplois
25:53qui sont créés
25:54et surtout
25:55les services
25:55qui sont apportés
25:56dans les magasins.
25:57Au final,
25:58pardon.
25:59Allez-y,
26:00allez-y Christelle.
26:00C'est exactement
26:01le rôle qu'on veut jouer
26:01avec la vie claire
26:02et les magasins spécialisés bio
26:04parce que là,
26:04on parle de quel rôle
26:05de la grande distribution
26:06pour réanimer
26:07les centres-villes,
26:08quel rôle des magasins spécialisés
26:09et en particulier bio
26:10pour animer les centres-villes.
26:12Et donc,
26:12je pense que
26:13nos enseignes
26:14dont la vie claire,
26:15on a ce rôle à jouer là.
26:16Le mot de la fin,
26:17François ?
26:17Écoutez,
26:18au final,
26:18le rapport,
26:19on espère qu'il nous apportera
26:19des pistes claires
26:20pour permettre aux distributeurs
26:21justement de proposer
26:22une offre produit
26:23et service
26:24spécifiquement adapté
26:25au centre-ville.
26:26Et je pense quand même
26:27qu'au cœur de tout ça,
26:28il y aura beaucoup
26:29de nouvelles technologies
26:30qui seront indispensables.
26:31Et on y reviendra sûrement
26:32dans cette émission.
26:33En tout cas,
26:34merci à tous les trois
26:34d'avoir été avec nous
26:36sur cette émission
26:37spécialisée sur le dynamisme
26:39du bio.
26:40Merci à vous
26:40de nous avoir suivis
26:42depuis la maison.
26:43On se donne rendez-vous
26:43la semaine prochaine
26:44pour un tout nouveau numéro.
26:46Et puis quant à moi,
26:46je vous dis à lundi
26:47dans la matinale
26:48de TFM Business.
26:49Bon week-end.
26:50Focus Retail,
26:52la distribution de demain
26:53s'invente aujourd'hui.
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