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  • il y a 2 mois
Chaque week-end, Emilie Broussouloux vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.

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00:00Générique
00:00Bonsoir et bienvenue dans BFM Grand Soir. Merci d'être avec nous.
00:09Le ton monte entre l'Espagne et Israël à Madrid. C'est l'information de la soirée.
00:15La dernière étape du Tour d'Espagne a été stoppée par des manifestants pro-palestiniens.
00:20Regardez sur ces images. Ils ont envahi le parcours lors de la 21e et dernière étape.
00:25Ils dénoncent entre autres la participation de l'équipe Israël Première Tech.
00:30Malgré un dispositif de sécurité massif, la police a dû charger.
00:34Des heures ont éclaté. Les cyclistes n'ont pas pu finir leur course.
00:37On va partir à Madrid pour retrouver notre correspondant RMC Sport.
00:42Bonsoir Edgar Grelo. Merci d'être avec nous.
00:45Vous étiez en train de couvrir cet événement sportif lorsque la course a pris une tournure inattendue.
00:51Oui, aux alentours de 18h, des milliers de manifestants pro-palestiniens ont commencé à envahir les derniers kilomètres du parcours ici à Madrid.
01:03Ça s'est passé vraiment devant les lieux les plus iconiques de la ville, les plus touristiques, les plus visités de la ville.
01:08Devant le Prado, sur les avenues de Grande Via ou encore ici sur la place de Sibéès que vous voyez derrière moi.
01:16Ils ont jeté toutes les barrières censées séparer les coureurs des spectateurs sur le sol.
01:21Et on a très très vite compris que cette étape, que cette course n'allait pas pouvoir se terminer ici dans le centre-ville de Madrid.
01:27Elle a été définitivement interrompue à 56 kilomètres de l'arrivée.
01:33Cela met fin à une Vuelta qui a été perturbée de bout en bout par ses perturbations et ses manifestations.
01:39Il y avait eu une étape neutralisée à Bilbao.
01:41D'autres étapes ont vu leur parcours être modifiées.
01:44Et donc, cela se termine par cette dernière étape interrompue.
01:48Il n'y aura pas de festivité, pas de podium pour les vainqueurs ce soir.
01:51Ça devait se passer sur cette place de Sibéès.
01:53Mais comme vous le voyez derrière moi, toutes les installations de la Vuelta sont en train d'être enlevées.
01:58Merci beaucoup Edgar Grolo depuis Madrid pour en parler sur ce plateau.
02:03On est avec Aurore Malval. Bonsoir Aurore.
02:04Bonsoir.
02:05Vous êtes grand reporter au service politique de Marianne.
02:08Richard Verli, bonsoir.
02:09Bonsoir.
02:10Journaliste, correspondant France et Europe pour le média Suisse Blic.
02:14François-Miquet Marti, bonsoir.
02:16Merci d'être avec nous.
02:17Sociologue et président du groupe Les Temps Nouveaux.
02:20Et enfin Thierry Arnaud, bonsoir.
02:21Bonsoir Amélie.
02:22Éditorialiste politique internationale BFM TV.
02:24Oui. Alors, c'est vrai que cet événement prend des proportions complètement inattendues.
02:29Je voudrais vous montrer la déclaration de Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, ce matin,
02:35qui disait ceci, exprimons notre respect absolu aux athlètes, mais aussi notre admiration pour le peuple espagnol
02:43qui se mobilise pour des causes justes comme la Palestine.
02:47Et il y a quelques instants, Israël a réagi et a affirmé que Pedro Sanchez est, je cite, une honte pour l'Espagne après l'arrêt de la Vuelta.
02:58C'est vrai qu'Aurore Malval, c'est assez dingue ce qui se passe en ce moment.
03:03Oui. Alors, je dirais que ce n'est pas très surprenant non plus dans le sens où l'Espagne et la société espagnole,
03:09mais l'Espagne est, je dirais, à la pointe, en tout cas, de la mobilisation pour la Palestine, historiquement.
03:18Mais malgré tout, là, c'est le tour d'Espagne qui a été annulé.
03:21Effectivement.
03:22On monte quand même d'un cran.
03:23Tout à fait. Et en fait, moi, ce que je trouve le plus frappant dans cette histoire,
03:27c'est de voir le soutien que le Premier ministre apporte, que Pedro Sanchez apporte aux manifestants.
03:32Il aurait pu, tout en ayant effectivement la position, je dirais, pro-palestinienne qui est la sienne et qui est celle de l'Espagne,
03:40dire qu'il déplorait les manifestations, qu'il déplorait que le tour d'Espagne soit arrêté.
03:45Et non, il félicite les manifestants, justement, qui ont causé l'arrêt de la course.
03:50Et je pense que c'est finalement assez symbolique aussi de la façon dont la cause pro-palestinienne est aussi instrumentalisée en Espagne par Pedro Sanchez,
04:00qui sait qu'il a une population quand même qui est à 80%, d'ailleurs comme dans plein de pays d'Europe,
04:06qui soutient les Palestiniens dans la situation terrible qui est la leur actuellement.
04:12Et il s'en sert aussi pour faire oublier certaines affaires qui le touchent, notamment des affaires de corruption,
04:18et pour essayer, je pense, de regagner aussi un petit peu en popularité.
04:22En tout cas, il y a très clairement un axe, je dirais, de communication chez le gouvernement espagnol.
04:28Je voudrais juste préciser que Pedro Sanchez a apporté son soutien aux mobilisations ce matin,
04:34avant de savoir que le tour d'Espagne allait s'arrêter.
04:37Peut-être une réaction, Thierry Arnaud, c'est vrai qu'on a été frappé par ces images et par l'arrêt de cette course.
04:45Oui, alors vous disiez sans savoir ce qui allait se passer, évidemment, dans les heures qui suivaient,
04:48mais en sachant quand même que ça faisait plusieurs jours, déjà, comme Edgar nous l'a raconté depuis Madrid,
04:53que ce tour était plus que perturbé, avec des étapes interrompues, détournées.
04:57Il y a même eu un accident à un moment donné.
05:00Donc je pense qu'il avait de bonnes raisons de savoir ce qui pouvait se passer ce soir,
05:04même s'il n'en avait pas précisément prévu l'ampleur.
05:08Par ailleurs, c'est vrai qu'il est à la pointe de ce combat en faveur de la Palestine depuis longtemps maintenant.
05:13Vous savez que l'Espagne a fait partie des pays, avec la Norvège et l'Irlande,
05:16qui ont reconnu l'État palestinien il y a un peu plus d'un an maintenant.
05:21Il a multiplié les déclarations de soutien à la Palestine.
05:25Il est évidemment dans une relation très conflictuelle avec Israël.
05:28Vous avez donné l'état des lieux du dernier échange entre le gouvernement israélien et lui,
05:35et la critique qui est tombée ce soir.
05:36Mais ça fait des mois que les autorités israéliennes l'ont dans le collimateur, si j'ose dire,
05:42ont refusé l'accès à Israël de plusieurs ministres espagnols.
05:45Donc cet affrontement diplomatique, il est pour une intensité particulière ce soir,
05:50mais il était déjà très puissant.
05:52Peut-être une réaction, François-Mickey-Marty, est-ce que ça vous frappe aussi, ce qui se passe ?
05:57On le sait, c'est vrai que ça avait été beaucoup perturbé déjà ces derniers jours,
06:01mais là, malgré tout, on arrive à un point de non-retour pour cette dernière étape.
06:06Oui, en effet, puisque la course a été connue son terme.
06:09Il y a le cumul de trois choses qui est très frappante.
06:12En effet, la modalité d'action, puisqu'au fond, on a une partie des personnes
06:17qui sont indignées par la situation en Palestine qui vont se mobiliser.
06:21En effet, l'irruption a répété dans une course de premier plan en Espagne.
06:26Et puis, en effet, troisième élément, le soutien et même l'admiration
06:30déclarée par le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez,
06:32qui, dans ces termes-là, alors sur la philosophie, en effet,
06:37je vois ce que vous disiez tout à l'heure, la philosophie, on pourrait s'y attendre,
06:39mais les termes sont extrêmement élogieux.
06:41Est-ce qu'il est dans son rôle quand il a fait des choses comme ça ?
06:42Écoutez, je crois que ça traduit aussi un syndrome que l'on voit dans la plupart
06:48des démocraties européennes, à savoir un désir d'action qui, souvent,
06:50ne trouve pas d'exutoire ou ne trouve pas de levier efficace.
06:53On a, vous le rappeliez tout à l'heure, en France, aujourd'hui,
06:56on a 80% des Français qui sont indignés ou qui sont, s'estiment, solidaires
07:00face à la situation que vit aujourd'hui la bande de Gaza.
07:04On est dans une... Beaucoup sont dans une volonté d'agir,
07:08mais estiment ne pas avoir les moyens d'action.
07:10Donc, on voit aujourd'hui, au fond, une convergence entre une forme classique
07:15de la démocratie, qui est la parole du Premier ministre espagnol,
07:17et puis, en même temps, des actions qu'on pourrait qualifier d'actions directes,
07:21non-violentes, au sens où elles n'agressent personne,
07:24mais enfin, quand même, qui ont un impact sur la réalité,
07:26puisque, au fond, elles bloquent la première course cycliste en Espagne.
07:30Il y a quand même eu un peu de violence, on voit les images,
07:32il y a des barrières qui ont été...
07:33Oui, bien sûr, bien sûr, c'est pour...
07:35Lancées sur les policiers. Et c'est ça qui est étonnant,
07:37et c'est là où ça va quand même très loin, c'est-à-dire qu'au-delà
07:39du soutien politique à la cause palestinienne,
07:42on a quand même le président d'un gouvernement,
07:44parce que je crois que c'est comme ça qu'il s'appelle là-bas,
07:46qui soutient une manifestation qui a été violente
07:48et qui a manifestement constitué un trouble à l'ordre public.
07:52On aurait pu imaginer qu'il dise
07:53« Je soutiens la cause palestinienne, mais je condamne les violences ».
07:56Ce n'est pas du tout ce qu'il a dit, en tout cas jusqu'à présent.
07:58Oui, c'est la différence par rapport aux années 70.
08:01Mais en effet, on a là un canal d'action cumulé
08:05qui est extrêmement, d'abord nouveau,
08:08extrêmement inattendu, surprenant dans sa démarche,
08:11et en effet, la parole du Premier ministre dans ce cadre-là
08:13est elle aussi frappante.
08:15On peut se dire que les uns et les autres, au fond,
08:18voudraient avoir un moyen d'action beaucoup plus vigoureux
08:20que ce n'est le cas jusqu'ici.
08:22Oui, je voudrais vous poser aussi cette question, Richard Verly.
08:26C'est vrai qu'en France, il n'y a pas de manifestation
08:28aussi importante qui prenne une telle ampleur.
08:32Là, on parle quand même de 100 000 personnes
08:34qui étaient à Madrid pour arrêter cette course.
08:37Oui, mais je crois que l'onde de choc en Espagne,
08:40elle est vraiment très, très, très forte.
08:42On sait qu'en France, il y a des manifestations,
08:46on en a eu également,
08:47mais en Espagne, la cause palestinienne
08:49est devenue une cause qui, véritablement,
08:52soulève la jeunesse, il faut bien le dire,
08:53soulève toute une partie de la jeunesse.
08:56Et de ce point de vue-là,
08:57le gouvernement espagnol, qui est par ailleurs
08:59dans une situation politique toujours très compliquée,
09:01parce qu'il y a une très courte majorité
09:03au cortès à l'Assemblée espagnole,
09:06eh bien, sans doute, il joue politiquement cette carte.
09:08Maintenant, dire qu'il l'instrumentalise,
09:10je trouve que c'est aller un peu loin.
09:12L'Espagne se trouve un rôle politique européen.
09:16L'Espagne, c'est un pays qui, quand même,
09:18vit assez mal le fait d'être relégué au second rang
09:21sur beaucoup de sujets en Europe.
09:23Et là, elle se vit, et moi, je l'ai très bien sentie
09:24en parlant à des interlocuteurs espagnols,
09:26c'est devenu un combat politique.
09:29Et de ce point de vue-là,
09:30le Premier ministre israélien,
09:32en répondant de cette manière,
09:33il remet du carburant dans cette machine.
09:35Souvenez-vous aussi que Joseph Borrell,
09:37qui était l'ancien haut représentant
09:39pour la politique étrangère européenne,
09:41il avait des paroles très très fortes sur le sujet.
09:44Donc, je crois qu'on mesure mal en France
09:46combien ce combat pour la Palestine
09:48est devenu aujourd'hui un combat essentiel
09:51pour une partie, notamment la jeunesse,
09:53de la population espagnole.
09:55Et Pedro Sanchez, il est aussi un politicien,
09:58il regarde d'où vient le vent,
09:59il essaye de profiter de ce vent-là, c'est évident.
10:01Puis une autre chose quand même,
10:03ne préjugeons pas de ce qui peut se passer,
10:06je crois que l'onde de choc,
10:07on verra après la reconnaissance de la Palestine,
10:08si Emmanuel Macron va de l'avant,
10:10comme il en a annoncé.
10:11Il est déjà très fortement critiqué.
10:12Voilà, attendons de voir ce qui risque de se passer
10:14dans nos pays, en France et ailleurs.
10:17Il n'est pas impossible que demain,
10:18moi je ne serais pas étonné,
10:19que demain des manifestations sportives
10:21ou d'autres événements de ce type
10:22soient interrompus à l'espagnol
10:24sur le sujet de la Palestine,
10:26surtout quand on voit ce qui se passe sur le terrain.
10:26Vous voudriez qu'on part en Espagne
10:28justement pour retrouver notre correspondante BFM TV.
10:30Bonsoir Marie-Hélène Balestero.
10:34Pourquoi est-ce que l'Espagne
10:36est l'un des pays européens
10:37les plus engagés pour la Palestine ?
10:40Alors je voulais tout simplement revenir
10:42sur le fait que Pedro Sanchez
10:44a fait ses déclarations ce matin
10:46avant les manifestations.
10:49Donc c'est vrai qu'il a fait part de son admiration
10:50pour les manifestations pro-palestiniennes.
10:53C'était lors d'un meeting à Malaga,
10:54donc avant tout ce qui s'est passé.
10:57Et il a bel et bien dit
10:59« Aujourd'hui s'achève la Vuelta Jolie,
11:01notre tour, nous tenons à exprimer
11:02notre reconnaissance et notre respect absolu
11:05envers les sportifs d'un côté
11:06et de l'autre. »
11:07Et il a dit « Mais aussi notre admiration
11:09envers un peuple comme le peuple espagnol
11:11qui se mobilise pour des causes justes
11:13comme celles de la Palestine,
11:14a-t-il déclaré. »
11:15Donc comme vous le disiez,
11:17le chef de l'exécutif est l'une des voix
11:18les plus critiques en Europe
11:20sur la situation humanitaire à Gaza.
11:22Cela fait des mois qu'il dénonce ici
11:24ce qu'il qualifie de barbarie, de génocide.
11:26C'est d'ailleurs l'un des premiers
11:27à avoir employé ce terme de génocide.
11:29Lundi dernier, d'ailleurs,
11:30il a annoncé une nouvelle batterie de mesures
11:32de sanctions contre Israël
11:34pour mettre un terme au génocide à Gaza,
11:37a-t-il dit,
11:37ce qui a suscité immédiatement
11:38une fois de plus la colère d'Israël.
11:40Sanchez, comme vous le disiez,
11:41a été également l'un des tout premiers
11:43à reconnaître l'État de Palestine.
11:44C'était en mai 2024.
11:46Donc en somme, il faut dire que
11:47l'appui à la cause palestinienne
11:49est très présente ici
11:50dans les institutions espagnoles,
11:51mais aussi dans la population.
11:53C'est ce qu'on a pu voir
11:54dans tout ce tour d'Espagne
11:56qui va rester dans les annales
11:57pour ces nombreuses manifestations
11:59pro-palestiniennes
12:00qui ont jalonné à toute cette course
12:02et contre la présence
12:03de l'équipe Israël Premier Tech.
12:05On ne comprenait pas ici.
12:07Une grande partie de la population
12:08ne comprenait pas
12:09pourquoi l'équipe Israël Premier Tech
12:10restait toujours dans cette course.
12:12Alors à cette heure-ci,
12:13il faut aussi rappeler
12:14que plusieurs dirigeants
12:15du Parti populaire espagnol,
12:16parce que c'est un combat politique,
12:17comme vous le disiez,
12:18ils ont critiqué
12:20l'attitude de Pedro Sanchez
12:22ainsi que le ministre israélien
12:24des Affaires étrangères.
12:25Ils ont accusé Pedro Sanchez
12:27d'être l'instigateur
12:28de ces manifestations
12:29et le responsable
12:30de l'annulation
12:31de cette dernière étape
12:32de la Volta.
12:33Mais à cette heure-ci,
12:34que l'on sache,
12:35Pedro Sanchez
12:35ne s'est toujours pas prononcé.
12:38Merci beaucoup,
12:38Marie-Hélène Balestero,
12:40d'avoir été avec nous.
12:42J'ai quand même une question,
12:43François-Miquet Marti.
12:44Est-ce qu'il faut aller aussi loin
12:45pour se faire entendre,
12:47arrêter le tour d'Espagne,
12:48exclure les équipes israéliennes
12:50de tout événement sportif
12:51ou culturel ?
12:52C'est ce que demande
12:52la numéro 3
12:53du gouvernement espagnol,
12:54notamment.
12:55C'est une très bonne question.
12:56Je ne sais pas s'il faut,
12:57mais on peut imaginer
12:58que ces actions diverses
13:01se multiplient de plus en plus
13:02à l'avenir,
13:02tout simplement parce qu'on a,
13:03et c'est vrai en France aussi,
13:04de plus en plus de citoyens
13:05qui s'estiment soit pas entendus,
13:07soit pas écoutés,
13:08soit estimant que les canaux
13:10traditionnels de la démocratie
13:11ne sont pas suffisamment
13:12porteurs des faits.
13:13Donc, c'est quelque chose
13:14qui n'est pas uniquement...
13:16Alors, qui tient de multiples facteurs,
13:18c'est peut-être un peu long
13:18d'entrer dans les détails,
13:19mais je crois que ce phénomène
13:21que l'on voit là aujourd'hui
13:22en Espagne
13:23pourrait se reproduire
13:24à l'avenir
13:25dans plusieurs pays d'Europe,
13:26dont la France,
13:27parce que,
13:27et on le voit aujourd'hui,
13:28pour vous donner des données
13:30d'opinions qui sont très frappantes,
13:32dans la plupart des pays d'Europe,
13:33l'ensemble des préoccupations
13:34depuis une dizaine d'années
13:35progressent.
13:36Ça peut être sur le pouvoir d'achat,
13:37la santé, l'immigration,
13:38la sécurité,
13:39tout ce que vous voulez.
13:40Et au fond,
13:41on a donc de plus en plus
13:42de citoyens en Europe
13:42qui se disent
13:43« Mais le problème,
13:44l'enjeu auquel je suis attaché
13:45ne trouve pas de solution. »
13:47Donc, d'une certaine manière,
13:47ça ne bouge pas.
13:49Donc, ça peut appeler
13:49des radicalisations
13:50et ça peut aussi appeler
13:51des radicalisations dans l'action
13:52en disant
13:53« Puisque nous ne sommes pas entendus
13:54et que rien ne bouge,
13:56il faut faire un peu plus de bruit. »
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